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96141 | Training in water resources management in Latin America and the Caribbean : analysis and proposals. | [
"UN. ECLAC"
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93745 | Letter dated 10 July 1990 from the Permanent Representative of Cambodia to the United Nations addressed to the Secretary-General. | [
"Khieu, Samphan.",
"Cambodia"
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UNIES AS
Assemblée générale Conseil de sécurité ii;;&
A/45/341 J
SI21392
18 juillet 1990
FRANCAIS
ORIGINAL : ANGLAIS ET
FRANCAIS
ASSEMBLEE GENERALE
Quarante-cinquiéme session
Point 32 de la liste préliminaire*
LA SITUATION AU KAMPUCHEA CONSEIL DE SECURITE
Quarante-cinquième année
Lettre datée du 1 1 'uille 1 9 dr
le ReDrésentant Dermanent du Cambo e <
Nations Unies
J'ai l'honneur de vous faire tenir c: ,-joint, pour information, la
transcription d'une interview que S. E. M. Khieu Samphan, Vice-Président du
Cambodge chargé des affaires étrangères, a accordée le 8 juillet 1990 à un
correspondant de l'agence de presse Xinhua.
Je vous serais très obligé de bien vouloir faire distribuer le texte de la
présente lettre et de son annexe comme document officiel de l'Assemblée générale,
au titre du point 32 de la liste préliminaire, et du Conseil de sécurité.
L'Ambassadeur,
ReDrésentant Dermanent
(&I&) THIOUNN Prasith
* A/45/50.
90-16517 3670U (F) /... A/451341
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Francais
Pagf? 2
INTERVIEW DE S.E. M. KHIEU SAMPHAN
VICE-PRESIDENT DU CAMBODGE CHARGE DES AFFAIRES ETRANGERES
AVEC LE CORRESPONDANT DE XINHUA NEWS AGENCY
- le 8 juillet 1990 -
Question:
Selon les rapports, les Cinq Membres Permanents du
Conseil de Sécurité de 1'ONU (Cinq Perms) vont se réunir pour la
55 fois, ce mois ci à Paris, pour des consultations sur le
Cambodge. Qu'espérez-vous de cette nouvelle réunion?
Réponse:
Avant de répondre à votre questio;l, permettez-moi de
rappeler les efforts antérieurs déployés dans la recherche d'un
règlement politique au conflit au Camboage. Comme vous le savez,
la racine du problème cambodgien est la guerre d'agression et
d'occupation menée par le Vietnam, laquelle n'a pas seulement causé
d'énormes souffrances et dévastations au peuple cambodgien, mais
aussi menacé la paix, la sécurité et la stabilité dans le sud-Est
asiatique.
C'es.t pourquoi, le problème du Cambodge est devenu une grande
préoccupation de la communauté mondiale qui a déployé des efforts
soutenus en vue de lui apporter un règlement politique global.
A ce sujet, les pays de 1'ASEAN au cours des 11 années
passees, ont fait tout leur possible pour mettre fin à cette
guerre. Depufs 1979,
examiné, l'Assemblée Générale de 1'ONU a également
corane un point de son ordre du jour, le problème
cambodgien, et elle a adopté chaque année, une résolution demandant
le retrait total des forces vietnamiennes du Cambodge.
Néanmoins, les autorités de Hanoi ont obstinément rejeté les
efforts de 1'ASEiW et les résolutions pertinentes de 1'ONU.
Dans ces circonstances, les Cinq Membres Permanents du Conseil
de Sécurité de 1'ONU (Cinq Perms) ont décidé de prendre eux-mêmes,
le problème cambodgien en main.
/. . . A/45/341
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Nous estimons que c'est là le moyen le plus approprié parce
que le Conseil de Sécurité de 1’ONU au sein duquel les Cinq Perms
ont leur propre rôle à jouer, a, selon la Charte, la principale
responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales.
Les Cinq Perms ont déjà tenu quatre sessions sur le Cambodge.
Leur dernier Résumé des Conclusions en date du 26 mai 1990 est un
document bien congu et constitue la base d'un règlement politique
global dans lequel il sera confié à 1'ONIJ un rôle efficace de
contrôle et de vérification de tous les aspects du processus du
règlement. Les Cinq Perms ont, à juste titre, réaffirmé que "seul
un règlement politique d'ensemble apportera une paix durable et la
stabilité au Cambodg." et qu'un règlement politique d'ensemble doit
être appliqué "sous le contrôle d'une opération efficace de
maintien de la paix des Nations Unies."
Ainsi donc, les pays de L'ASEAU et l’Assemblée Générale de
1'ONU ont conséquemment demandé un règlement politique d'ensemble,
notamment le retrait de toutes les forces étrangères du Cambodge
sous le contrôle et la vérification de 1'ONU. Et maintenant, les
Cinq Perms ont aussi demandé un règlement politique d'ensemble avec
le contrôle et la vérification par 1'ONU de tout le processus du
règlement.
Le Vietnam a obstinément rejeté la demande des pays de
l’ASEAN, de l'Assemblée Générale de 1'ONU et des Cinq Perms. Il
a rejeté un règlement politique d'ensemble et le contrôle et la
vérification par l*ONU de tout le processus du règlement.
Nous sommes convaincus que, au cours de leur 55 réunion à
Paris, les Cinq Perms continueront h travailler sur la base de leur
Résumé des Conclusions en date du 26 mai 1990, la seule voie pour
un rapide règlement politique d'ensemble.
Question:
Au cours de leur dernière réunion à New York, les Cinq
Perms ont décid8 d'inviter toutes les factions cambodgiennes à
assister a la prochaine rknion de consultations pour étudier
davantage le plan pour un règlement politique d'ensemble de la
question cambodgienne. Les trois parties de la rkiistance ont-
elles d6eidé de participer h la réunion de Paris? Quelles
positions fondamentales avez-vous adoptées pour cette réunion?
Réponse:
Au cour8 de leurs 38 et 46 réunions tenues respectivement
à Paris et B New York, les Cinq Perms ont décidé d'inviter les
quatre parties cambodgiennes B participer h leur 5& réunion prévue
pour juillet 1990. Le fait que les Cinq Perms ont décidé d'inviter
toutes les parties cambodgiennes h discuter avec eux d'un règlement
politique d'ensemble, est très pertinent. Les trois parties de la
Résistance Nationale Cambodgienne présidée par S.A.R. Samdech
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NORODOR SIHANOUK sont prêtes à participer avec les Cinq Perms à la
réunion envisagée.
Les efforts des Cinq Perms pour aboutir à un règlement
politique d'ensemble conduiront certainement à la reconvocation de
la Conférence Internationale de Paris sur le CambMge. Après
quatre réunions sur le Cambodge, les Cinq se sont mis d'accord sur
les fondements d'un règlement politique d'ensemble tels qu'ils sont
contenus dans leur Résumé de Conclusions en date du 26 mai. Par
conséquent, la prochaine démarche logique serait l'invitation
adressée aux quatre parties cambodgiennes à venir discuter avec
eux: ils veulent avoir l'approbation de leur accord par les quatre
parties cambodgiennes et discuter avec les quatre parties
cambodgiennes des détails et des étapes pratiques de tout le
processus de règlement. Ils savent très bien qu'il est nécessaire
d'obtenir l'approbation et la coopération des quatre parties
cambodgiennes pour que leurs efforts soient couronnés de succès.
Il convient de rappeler que la Conférence Internationale de
Paris a déjà adopté le fait que le Cambodge est représenté par les
quatre parties cambodgiennes. Et le Résumé des Conclusions des
Cinq a aussi clairement indiqué que les Cinq voudraient discuter
avec les quatre parties cambodgiennes.
Cependant, les autorités de Hanoi et leurs fantoches, dans
leur tentative de bloquer la réunion entre les Cinq et les quatre
parties cambodgiennes (la formule Vinq plus Quatre") essayent
frénétiquement d'imposer la formule "Cinq plus Eeux”.
Les autorités de Hanoi et leurs fantoches savent parfaitement
qu'avec la formule "Cinq plus Quatre", il y aura un r&glement
politique global avec la vérification et le contrôle par l'~Yu de
tout le processus du règlement. Leur formule "Cinq plus Deux~* vise
seulement a entraver les efforts des Cinq Perms afin de mener leur
manoeuvre diplomatique laquelle vise un double but: enlever le
problème cambodgien du Conseil de Sécurité de l*ONU, et faire
adopter leur solution partielle, particuli&wment leur proposition
de cessez-le-feu sans un règlement politique d'ensemble et sans le
contrale et la vérification de 1'ORU.
Nous VOUdriOnS inviter la COIUmUnaUté mondiale B comparer la
solution proposhe par le Vietnam et notre plan de paix.
En un mot, nous avons proposé:
L.
Un rhglement politique d'ensemble, un riglement simultané des
aspects externe et interne du conflit au Cambodge; un
r&glement qui assure le retrait de toutes les catégories des
forces vietnamiennes, un cessez-le-feu, une cessation des
aides militaires extérieures à toutes les quatre parties
cambodgiennes, des élections libres et équitables, etc..., le
tout dans un seul processus ininterrompu;
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c.
Le contrôle et la vérification par 1'oNU de tout le processus
de règlement:
3.
La coopération des quatre parties cambodgiennes avec les
Nations Unies dans la mise en application de l'Accord sur un
règlement politique d'ensemble, depuis le début jusqu'à la
fin.
C'est dans cet esprit que le 29 juin 1990, la partie Kampuchea
Démocratique a fait une nouvelle proposition pour un règlement
politique d'ensemble dans le cadre du Résumé des Conclusions des
Cinq Perms en date du 26 mai 1990.
Notre proposition vise à assurer le retrait de toutes les
catégories des forces vietnamiennes du Cambodge sous le contrôle
rigoureux et la vérification stricte de l*ONU, et à permettre au
quatre parties cambodgiennes -gui sont actuellement engagées dans
un combat acharné- de s'asseoir ensemble et de rassembler leurs
efforts communs avec ceux des Nations Unies pour rétablir la paix,
la sécurité et la stabilité dans tout le pays, et pour établir des
conditions légales et pratiques en vue d'assurer la tenue
d'élections libres et équitables dans lesquelles aucune partie
cambodgienne ne serait avantagée et tous les Cambodgiens jouiraient
des mêmes droits, libertés et possibilités; des Elections gui
conduiront a l'adoption d'une nouvelle constitution pour le
Cambodge, la convocation d'une nouvelle Afmmbîée naticnale et la
formation d'un nouveau gouvernement national. Ainsi, chaque
Cambodgien pourra vivre en harmonie B l'intérieur des frontières
d‘une Nation qu'est un Cambodge indépendant, neutre et non-aligné
dans son intégrité territoriale et sans aucune force ou base
militaire étrangère.
Nous croyons que ce sont 18 des démarches logiques a
entreprendre dans le cadre d'un règlement politique d'ensemble pour
assurer la paix et la réconciliation nationale au Cambodge, et pour
préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans la région du
Sud-Est asiatique.
Quant a la proposition vietnamienne, elle peut se résumer
comme nuit:
11 Un cessez-le-feu sans un règlement politique d'ensemble;
2) Pas de contrôle ou vérification par 1'ONU; (quand le
Vietnam parle du raie de l'ONU, il veut seulement gue
l*ONU légalise son régime fantoche);
3. Une solution basée sur la formule “Deux parties”.
Une solution partielle ou une solution basée sur la formule
"Deux parties", ou un cessez-le-feu sans un règlement politique
d'ensemble et sans la verification et le contrale de 1'ONU de tout
/ . . . A/45/341
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le processus du règlement, re-riendrait à maintenir en place le
régime fantoche installé à Phnom Penh par le Vietnam. Ce régime
fantoche pourrait alors, à son tour, dissimuler les forces
vietnamiennes pour continuer à occuper le Cambodge, ces forces
vietnami.ennes qui continueront à diriger le pays du sommet jusqu'à
la base, des ministères et services gouvernementaux jusqu'aux
provinces, districts, communes et villages. Et le plus d'un
million de colons vietnamiens envoyés s'installer au Cambodge dans
le cadre de la "vietnamisation" du Cambodge, obtiendraient un
statut légal. S'il en était ainsi, la lutte du peuple cambodgien
menée depuis déjà près de 12 années n'aurait servi à rien, et il
en serait de même pour le soutien apporté par la communauté
mondiale à cette lutte.
Dans ce cas, la proposition vietnamienne pourra-t-elle
réellement r&oudre le conflit au Cambodge? Pourra-t-elle rétablir
la paix au Cambodge? Apportera-t-elle l'indépendance i 1 Cambodge
dans son intégrité territoriale? Eliminera-t-elle la menace à la
paix, la sécurité et la stabilité de l'Asie du Sud-Est?
Certainement pas.
Olis lors, la différence entre l;e;+ey;le "Cinq plus Quatre"
et la formule "Cinq plus Deux" en substance,
différence entre d'une part un règlement politique d'ensemble a%
le contrôle et la vkrification par 1'ONLJ de tout le processus du
règlement, et d'autre part, une solution partielle sans contrôle
ni verification de 1'ONU.
NOUS sommes'fermement convaincus que la majotitb écrasante de
la conununaute mondiale, y compris les Cinq Perms, veut préserver la paix, la sécurité et la stabilité en Asie du Sud-Est
. et en Asie-Pacifique, et continuera a rejeter une solution
partielle et à oeuvrer pour un règlement politique d'ensemble avec
le contrale et la vérification par 1'ONU de toutes les étapes du
processus de raglement.
La juste position contenue dans le Résumd des Conclusions des
Cinq Perms en date du 26 mai 1990 reçoit et continue de recevoir
le plein soutien de tout le peuple cambodgien, de la Résistance
Nationale Cambodgienne et du Gouvernement National du Cambodge
présidés par S.A.R. Samdech NORODOM SIHANOUK et celui de la
majoritb écrasante des Etats membres de I'ONU.
Question:
s'il vous plait, parlez nous de la présente situation
militaire au Cambodge, particulikement sur la signification des
victoires remportdes sur le front de Kompong Thom.
Réwnse : La situation qui prévaut WtUelleJWnt 8ut le champs de
bataille au Cambodge est la suivante:
/... A/451341
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1. A l'intérieur du Pays, les forces de la Résistance Nationale
Cambodgienne (RNC) Ont également intensifié leurs activités dans
les provinces de Kampot, Takeo, Kompong Speu,,Kompong Cham (sur les
deux rives du fleuve Mékong), et dans les parties occidentales et
orientales de la province de Kratié.
Sur ces fronts, les forces de la RNC ont bénéficié d'un
soutien et d'une coopêration plus importants du peuple cambodgien
dans leur guerre de guérilla pour démanteler l'appareil
administratif fantoche dans les villages et communes, et elles ont
libéré sucessivement des villages, communes et districts et des
positions ennemies. Elies ont pu ainsi libérer des territoires
avec la population et son économie.
2. Sur la base de la guerre de guérilla menée dans tout le pays,
les forces de la RNC mènent at'ec force des combats sur 6 principaux
champs de bataille:
(1) Route No lO-Rattambang, et la voie ferrie et la Route
nationale No 5 de Battambang à Maung;
(21 Siemreap;
(3) Sisophon-Nord et Oddar Meanchey;
(4) Leach-Bakan et la partie occidentale de Pursat;
(5) Kompong Thom;
(6) Kompong Speu
Ces 6 fronts sont inter-dépendants car ils se soutiennent les
uns les autres dans les attaques contre l'ennemi.pour libérer les
territoires, couper les lignes de ravitaillement ennemies, libérer
les villages, communes, districts et positions ennemies, la
population et son économie. Ils ont réussi à infliger de lourdes
pertes aux troupes ennemies. Certains de ces fronts s'étendent
maintenant jusqu'aux portes des principales villes et positions
stratégiques tenues par les forces vietnamiennes et fantoches.
Tel est le r&aultat que nous avons remporta de haute lutte et
pas a pas depuis 1979, c'est-a-dire pendant près de 12 années
passdne. Ce nouveau d&eloppement n'a pas ét6 acquis par hasard.
Il est le rQsultat d'une lutte acharnée menée par tout le peuple
cambodgien et les forces tripartites de la IWC sous la direction
de S.A.R. Samdech NORODOM SIHANOUK avec le soutien des pays épris
de paix et de justice dans le monde.
Les agresseurs vietnamiens combattent aujourd'hui dans une
situation desesp&ée, non seulement sur un ou deux fronts mais sur
tous les fronts dans tout le pays et dans tous les domaines. Ils
ne savent plus B quel saint se vouer.
La situation a atteint une étape où les structures militaires
1.. . A/451341
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que les Vietnamiens Ont essayé péniblement d'établir au cours de
ces près de 12 années, sont maintenant sur le point de s'écrouler
totalement. L'armée fantoche se désintègre. Il en est de même de
l'appareil administratif du régime fantoche. Quant à la demi-
douzaine des chefs fantoches que le Vietnam a rassemblés d'un peu
partout pour les exhiber dans le monde, ils sont maintenant engagés
dans des dissensions implacables et ouvertes. Les Vietnamiens ne
peuvent plus les rafistoler ou les dissimuler. Par ailleurs, les
troupes vietnamiennes sont elles mêmes frappées par un moral bas.
Elles ont peur des combats et sont fatiguées de faire la guerre.
Au Cambodge, les Vietnamiens sont en train de perdre la guerre, alors que chez eux, au Vietnam méme, ils ont à faire face
à de très graves difficultés: crise économique, conditions de vie
du peuple qui ne cessent d'empirer, ressentiment populaire
croissant contre les dirigeants, division au sein même de ces
dirigeants, problèmes sociaux dont la profonder et l'ampleur
pourraient exploser comme en Europe de l'Est.
Pis encore, les Vietnamiens ont perdu leur seule source
d'approvisionnements depuis la désintégration du COMECON et du
Pacte de Varsovie.
La communauté mondiale sait parfaitement que le soi-disant
retrait des forces vietnamiennes du Cambodge n'est qu'une 8aanoeuvre
fallacieuse. En réalité, les forces vietnamiennes d'agression ont
été cachées au Cambodge et de nouveaux renforts y ont été envoyés
pour rêsister aux forces de la RNC et protéger leurs fantoches de
Phnom Penh d'un rapide effondrement.
En envoyant des renforts au Cambodge, les agresseurs
vietnamiens n'ont aucun espoir de gagner la guerre ou même de
résister à la pression des forces de la RNC. Ils tentent plutôt
de prolonger la guerre et de gagner du temps pour mener les
manoeuvres diplomatiques que j'ai indiquées tout B l'heure.
Bien qu'elles aient à faire face à des difficultés
inextricables au Vietnam même, les autorités de Hanoi continuent
toujours à mener leur guerre d'agression contre le Cambodge et à
semer des souffrances et destructions au peuple et à la nation
cambodgiennes.
Bn tant que victime, le peuple cambodgien veut mettre fin à
la guerre d'agression vietnamienne le plus rapidement possible, sur
la base d'un r&glement politique d'ensemble. Dans cet esprit, le
Gouvernement National du Cambodge et la RNC sous la presidence de
S.A.R. Samdech NORODOM SIRANOUK, ont fait successivement des
propositions visant à obtenir un règlement politique d'ensemble
sous le contrôle et la vérification de l'ONo.
La partie Karnpuchea Démocratique, comme tout le peuple
cambodgien, le Gouvernement National du Cambodge et la RNC, a fait
preuve de bonne volonté pour mettre un terme à la guerre
d'agression vietnamienne aussi rapidement que possible sur la base
/... d'un règlement politique d'ensemble, et elle a,
fait successivement des propositions en conséquence,
de paix, soit ensemble avec A/45/341
t-i/21392
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Page~ 4
les deux autres PartenaireS du Gouvernement National du Cambodge
soit séparément. Tout recemment, nous avons fait une nouvelle
proposition pour un règlement politique d'ensemble dans le cadre
du Résumé des conclusions en date du 26 mai 1990, des Cinq Membres
Permanents du Conseil de Sécurité de 1'ONu.
puestion: Le régime de Phnom Penh a récemment utilisé des chasseurs
à réaction pour bombarder les positions de la résistance. Quelle
est votre opinion à ce sujet?
Réponse:
Depuis le début de la présente saison des pluies, les
agresseurs vietnamiens ont utilisé leurs chasseurs à réaction de
fabrication soviétique pour bombarder plusieurs régions et centres
populaires libérés et contrôlés par la RNC. Ces actes desespérés
ne font qu'attester la situation de défaite des Vietnamiens sur le
terrain.
Comme les structures militaires bâties par eux au cours des
12 dernières années sont en train de s'effrondrer, les agresseurs
vietnamiens sont obligés de s'appuyer de plus en plus sur
l'artillerie lourde et les tanks. Mais comme leurs voies de
ravitaillement (routes nationales et provinciales, voies d'eau)
sont maintenant coupées, ils ont engagé desespérenmnent leur
aviation dans la guerre qu'ils vont Arement perdre. | 3,087 | 20,020 |
93745 | Letter dated 10 July 1990 from the Permanent Representative of Cambodia to the United Nations addressed to the Secretary-General. | [
"Khieu, Samphan.",
"Cambodia"
] | 1990-07-10 | https://digitallibrary.un.org/record/93745 | null | https://digitallibrary.un.org/record/93745/files/A_45_341--S_21392-RU.pdf | RU | A_45_341--S_21392-RU.pdf | 0 | 0 |
|
93745 | Letter dated 10 July 1990 from the Permanent Representative of Cambodia to the United Nations addressed to the Secretary-General. | [
"Khieu, Samphan.",
"Cambodia"
] | 1990-07-10 | https://digitallibrary.un.org/record/93745 | null | https://digitallibrary.un.org/record/93745/files/A_45_341--S_21392-ES.pdf | ES | A_45_341--S_21392-ES.pdf | Asamblea General
Consejo de Seguridad Distr.
GENERAL
A/45/341J
SI21392
10 de julio de 1990
ESPAÑOL
ORIGINAL: FRANCEWINGLES
ASAMBLEA GENERAL
Cuadrag&imo quinto periodo de sesiones
Tema 32 de la lista preliminar*
LA SITUACION EN XAMPUCHEA CONSEJO DE SEGURIDAD
Cuadragésimo quinto do
Tengo el honor de enviar adjunta, para su información, la copia de una
entrevieta otorgada el 8 de julio de 1990 por el Excelentísimo Señor Ehieu Samphan,
Viaeptesidente de Camboya eocargado de las Relaciones Exteriores, a uB correspoBsa1
de la agencia de noticias Xinhua.
Le agtadeoeri que haga distribuir la presente carta y su surex como documento
oficial da la amblea f3eBera1, en relación aoB el tema 32 de la lista preliminar,
y del Coluejo do Seguridad.
(m) WIOUEE Prasith
Embajador
ReprereBtaBte Permanente
* A/45/50.
90-16519 0293j /... A/45/341
Si21392
Español
Página 2
ENTREVISTA DEL EXCELENTISIMO SEÑOR XRIEU SAMPHAN, VICEPRESIDENTE DE
CAMBOYA ENCARGADO DE LAS RELACIONES EXTERIORES, CON EL CORRESPONSAL
DE LA AGENCIA DE NOTICIAS XINRUA
8 de julio de 1990
Preaunta: Según los informes, los cinco miembros permanentes del Consejo de
Seguridad de las Naciones Unidas celebrarán la quinta ronda de consultas sobre
Camboya en París este mes. LQué resultado desea usted que produzca esta nueva
ronda de reuniones?
ResDuestar Antes de contestar a su Pregunta, permítaseme recordar los esfuerzos
hechos en el pasado en busca de un arreglo político del conflicto de Camboya. Como
usted sabe, la causa radical del problema camboyano es la guerra de agresión y la
ocupación de Viet Nam, que no sólo ha causado enormes sufrimientos y daños al
pueblo camboyano, sino que ha puesto en peligro la paz, la seguridad y la
estabilidad del Asia sudoriental.
Tal es la razón de que el problema de Camboya sea un problema que inquieta
profundamente a la comunidad mundial, que ha hecho esfuerzos sostenidos para lograr
un arreglo político completo.
A ese respecto, los países de la ASEAN han hecho durante los últimos ll años
cuanto han podido para poner término a esa guerra. La Asamblea General de las
Raciones Unidas ha examinado también la cuestión camboyana desde 1979 como uno de
los temas principales de su programa y ha aprobado todos los años una resolución en
que se pide el retiro total de las fuerzas vietnamitas de Camboya.
Sin embargo, las autoridades de Hanoi se oponen persistentemente a los
esfuerzos de la ASEAN y las resoluciones pertinentes de las Naciones Unidas.
En talos circunstancias, los cinco miembros permanentes del Consejo de
Seguridad de las Naciones Unidas han decidido examinar directamente la cuesti¿n
camboyana.
Lo consideramos sumsmnte apropiado, porque el Consejo de Seguridad de las
Naciones Unidas, en que los cinco miembros permanentes desempeñan su función, tiene
con arreglo a la Carta la responsabilidad primaria del mantenimiento de la paz y la
seguridad internacionales.
Los cinco miembros permanentes han celebrado ya cuatro rondas de
conversaciones sobre Camboya. Su último resumen de las conclusiones convenidas
el 26 de mayo de 1990 es un documento bien organizado y la base de un arreglo
político completo en que se encomendará a las Naciones Unidas una función eficaz de
control y verificación de todos los aspectos del proceso de arreglo. LOS cinco
miembros permanentes han reafirmado acertadamente que "Solamente un arreale
polític a Camboya o com 1 1) eto Dodrá traer una oaz duradera Y la e stabilidad u y que el
arreglo político completo debe efectuarse "bato la fiscalización de una ooeración
eficaz de mantenimiento de la oaz de las Naciones Unidas".
1.. . AI451341
w21392
Español
Página 3
Así pues, los países de la ASEAN y la Asamblea General de las Naciones Unidas
han pedido invariablemente un arreglo político completo, especialmente el retiro de
todas las fuerzas extranjeras de Camboya bajo el control y la verificaciAn de las
Naciones Unidas. Y ahora los cinco miembros permanentes han pedido también un
arreglo político completo con el control y verificación de todo el proceso de
arreglo a cargo de las Naciones Unidas.
Viet Nam ha rechazado persistentemente el llamamiento de los paises de la
ASEAN, la Asamblea General de las Naciones Unidas y los cinco miembros
permanentes. Ha rechazado el arreglo político completo y el sometimiento del
control y verificación de todo el proceso de arreglo a las Naciones Unidas.
Tenemos la convicción de que, durante su quinta ronda de reuniones en París,
los cinco miembros permanentes continuarán trabajando sobre la base de su resumen
de las conclusiones convenidas el 26 de mayo de 1990, Único modo.de acelerar el
arreglo político completo.
preauntar Durante la Última ronda de reuniones de los cinco miembros permanentes
en Nueva York, los cinco miembros permanentes decidieron invitar a todas las partes
camboyanas a asistir a la nueva ronda de consultas para continuar estudiando el
plan relativo a un arreglo político completo de la cuestión camboyana. LHan
decidido las tres partes de la resistencia asistir a la reunión de París? ¿Qué
normas fundamentales h8 adoptado usted para esta reunión?
mr Durante sus tercera y cuarta rondas de conversaciones, celebradas por
separad0 en París y en Nueva York, 106 CinCO mi8mbrOS p8rman8nt8S decidieron
invitar a las cuatro partes camboyanas a asistir a su quinta ronda de reuniones
programada para julio de 1990. El hecho de que los cinco miembros permanentes
hayan decidido invitar a todas las partes camboyanas a celebrar conversaciones con
ellos sobre un arreglo político completo es enteramente apropiado. Las tres partes
de la Resistencia Nacional de Camboya, encabezada por Su Altela Real Samdech
Norodom Sihanouk, están dispuestas 8 asistir a la reunión propuesta con los cinco.
tiS eSfU8t%OS h8ChOS pOi íos CinCO mf8SIbtOS p8mSIi8nteS para lograr uil Srr8glO
poLítico completo COnduCíráB sin duda 8 la ConVOCaCidn de nuevo de la Conferencia
Int8rnaCional d8 Paris SObr8 CSSIbOya. 'Eta8 SUS CU8trO rondaa de r8tlniOn88 Sobre
Wnboya, los cinco han acordado la base para un arreglo político completo,
contenida en SU resumen de las conclusiones convenidas 81 26 de mayo. Así pues, 81
próximo paso lógico ea la invitación a las cuatro partes camboyanas para celebrar
converaacionaa con elloar quieren el apoyo de las cuatro partea amboyanas a su
acuerdo y desean examinar con las cuatro partea camboyanas loa detalles y aspectoa
prácticos de todo 81 ptOc880 de arreglo. Saben p8rf8CtMtSnte que 88 preciso
disponer del apoyo y la cooperación de las cuatro partea camboyanas para que sus
esfuerzos tengan éxito.
Debe recordarse que la Conferencia Internacional de Paris ha aprobado ya
el principio de que Camboya esté representada por las cuatro partes camboyanas.
En el resumen de las conclusiones de los cinco se indica también claramente que los
cinco desean celebrar conversaciones con las cuatro partes camboyanas.
/ . < . A/45/341
w21392
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Sin embargo, las autoridades de Hanot y las marionetas, en Su esfuerzo por
obstaculizar la reunión entre los cinco y las cuatro partes camboyanas (la fórmula
“cinco más cuatro”) se esfuerzan por imponer la fórmula “cinco más dos”.
Las autoridades de Hanoi y sus marionetas saben perfectamente que con la
fórmula “cinco más cuatro” habrá un arreglo político completo con la verificación
y control de todo el proceso de arreglo a cargo de las Naciones Unidas. Su fórmula
“cinco más dos” está solamente encaminada a obstaculizar los esfuerzos de 10s cinco
miembros permanentes para poder realizar sus maniobras diplomáticas COn dos
objetivos: sacar la cuestión camboyana del Consejo de Seguridad de las Naciones
Unidas y promover su solución parcial, especialmente su proyecto de cesación del
fuego sin un arreglo político completo y sin verificación y control de las
Naciones Unidas.
Así pues, deseamos invitar a la comunidad mundial a hacer una comparación
entre la solución vietnamita propuesta y nuestro propio plan de paz.
En pocas palabras, hemos propuesto:
1. Un arreglo político completo, un arreglo Simultáneo de los aspectos
externos e internos del conflicto de Camboyat un arreglo que asegure el retiro de
todas las categorías de fuerzas vietnamitas , una cesación del fuego, una cesación
de toda la asistencia militar a las cuatro partes camboyanas, elecciones libres y
justas, etc., todo ello como un proceso Único e ininterrumpido;
2. La verificación y el control de todo el proceso de arreglo a cargo de las
Naciones Unidas;
3. La cooperación de las cuatro partes camboyanas con las Naciones Unidas en
la aplicación del Acuerdo sobre un arreglo político completo, desde el principio
hasta el final.
En ese espíritu, la parte de Xampuchea Dexocrátfca presentó el 29 de junio
de 1990 uea nueva propuesta de arreglo político completo en el pureo del resumen de
las conclusiones de loa cinco miembros permanentes convenidas el 26 de mayo de 1990.
Nuestra propuesta está encaminada a asegurar el retiro de todas las categorías
de fuerzas vietnamitas de Camboya bajo el control y la verificacidn estrictas de
las Naciones Unidas y a permitir a las cuatro partea camboyanas, que luchan ahora
enconadamente, sentarse juntas y mancomunar sus esfuerzos con las Naciones Unidas
para restablecer la paz, la seguridad y la estabilidad en todo el país y establecer
las condiciones jurídicas y prácticas que garanticen la celebración de elecciones
librea y justas en que no tenga ventaja ninguna parte camboyana y en que todos los
camboyanos gocen de loa mismos derechos, libertades y oportunidadeaj elecciones que
conducirán a la adopción de una nueva constitución de Camboya, la convocación de
una nueva Asamblea Nacional y la formación de un nuevo gobierno nacional. De esa
forma todos los camboyanos podrán vivir en armonía dentro de los límites de una
nación que sea una Camboya independiente, neutral y no alineada con su integridad
territorial libre de fuerzas o bases militares extranjeras.
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Creemos que estos son los pasos lógicos a dar en el marco de un örreglo
político completo para asegurar la paz y la reconciliación nacional en Camboya y
para salvaguardar la paz, la Seguridad y la estabilidad en la región del Asia
sudoriental.
En cuanto a la propuesta vietnamita, puede resumirse del mOd0 Siguiente:
1. Una cesación del fuego sin un arreglo político completo;
2. Ausencia de verificación y control de las Naciones Unidas (cuando los
vietnamitas hablan del papel de las Naciones Unidas, sólo quieren legalizar su
régimen marionetaIr
3. Una solución basada en la fórmula de las "dos partes".
Una solución parcial o una solución sobre la base de la fórmula de las
'*dos partes", 0 una cesación del fuego sin unarreglo político completo y sin
verificación y control de todo el proceso de arreglo a cargo de las NaCiOneS
Unidas, equivaldría a mantener 81 régimen marioneta instalado 8n Phnom Penh por
Víet Nam. Este régimen marioneta podría a su vez ocultar las fuerzas vietnamitas
para que continuasen ocupando Camboya, las fuerzas vietnamitas que seguirán
dirigiendo el país en su totalidad, d8Sde los míníst8rios y S8rViCiOS
gubernamentales hasta las provincias, distritos, ayuntsmíentos y aldeas, Y se
legalizaría así a los más de 1 millón de colonos vietnamitas enviados a Camboya por
Víet Nam en 81 marco de la 'Wíetnamíoacíón4' de Camboya. Ue ser ello así, los
CaSi 12 añOS de lucha d81 pueblo CambOyanO Serían inútiles, y 81 apoyo d8 la
comunidad mundiaA a esa lucha resultaría igualmente inútil.
En tal caso, Lresolverd realmente la propuesta vietnamita el conflicto de
Camboya? &Restaurará la paS en Camboya? LAportará a Camboya Ta independencia y su
integridad territorial? LEliminar la amenaza a la paz, la regurídad y la
estabilidad del Ada uudoríental? Sin duda que no.
Así puer, la diferencia entre, por una parte, la fórmula Vinco fnhs cuatro” y,
por otra, la fórmula %ziaco más dos" es Sustancialmente una diferencia entre UXI
arreglo político completo con la verfffcacidn y el control de todo el proceso de
arreglo a cargo de las Uacíones Unidas y una solucí¿n parcial sin verificación y
control de las Naciones Unídar.
Tenemos la convicción de que la abrumadora mayoría de la comunidad mundial,
que quiere salvaguardar la paz, la Seguridad y la estabilidad del Asía 6udoríeatal
y de Asia y el Pacífico, incluidos los cinco miembros permanentes, continuará
rechazando una solución parcial y esforzándose por lograr un arreglo político
completo coa la verificación y el control de todos los aspectos del proceso de
arreglo a cargo de las Naciones Unidas.
La justa posición contenida en el resumen de las conclusiones de los cinc0
miembros permanentes COnv8nidaS el 26 de mayo de 1990 goza y continuará gozando del
pleno apoyo de todo el pueblo camboyano, la Resistencia Nacional de Camboya y el
Gobierno Nacional de Camboya encabezad0 por Su Alteza Real SaSId8Ch Norodom Sihanouk,
así como de la abrumadora mayoría de los Estados Miembros de las Naciones Unidas.
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PreauntZ$: Tenga la amabilidad de describirnos la situación militar en Camboya, en
particular el significado de las victorias 1ogradt.s en el frente de Kompong Thom.
ReSDUeStS: La situación imperante en los campos de batella de Camboya es la
siguiente:
1. En el interior del país, las fuerzas de la Resistencia Nacional de
Camboya también ha intensificado sus actividades en las provincias de Kempot,
Takeo, Kompong Speu, Kompong Cham (a ambas orillas del río Mekong), y en las zonas
del oeste y el este de la provincia de Kratie.
En esos frentes, las fuerzas de la Resistencia Nacional de Camboya han contado
con el apoyo y la cooperación crecientes que el pueblo camboyano presta a la guerra
de guerrillas destinada a desmantelar el aparato administrativo mariOneta de lSS
aldeas y comunas y han ido liberando sucesivamente aldeas, comunas, posiciones
enemigas y distritos. De ese modo, han podido liberar territorios en que la
población continúa desarrollando sus äctividades económicas.
2. Sobre la base de esta guerra de guerrillas que se libra en todo el país,
las fuerzas de la Resistencia están ahora luchando encarniza&mente en seis frentes
de batalla principales:
1) Ruta 10 a Battsmbang, y ferrocarril y autopista 5 de Battambang a Maung;
2) Siemreapr
3) Norte de Sisophon y Oddar Meanchey;
4) Leach-Bakan, sona occidental de Pursat;
5) Kompong Thom;
6) Kompong Speu.
Estos seis frentes son interdependientes pues se apoyan mutuamente en los
ataques que lanzan contra el enemigo para liberar territorios , cortar sus lineas de
abastecimiento, liberar aldeas, comunas, posiciones enemigas, distritos y a la
población y su economía. Las fuerzas que combaten en esos seis frentes han
infligido graves pérdidas a las tropas enemigas, y algunos frentes se haz extendido
hasta hallarse ahora frente a las ciudades más importantes y las posiciones
estratégic?s aún en poder ae las fuerzas vietasmitas y de sus marionetas.
Tal e? el resultado dura y paulatinamente obtenido desde 1979, es decir en
los casi 12 años pasados. Esta evolución no se ha producido por mera casualidad.
Es el producto de la lucha persistente que libra todo el pueblo camboyano y las
fuerzas tripartitas de la Resistencia Nacional de Camboya, encabezadas por Su
Alteza Real Samdech Noroaom Sihanouk, y que cuentan con el apoyo de los pueblos
amantes de la paz y la justicia de todo el mundo.
/... A/45/341
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LOS agresores vietnamitas se encuentran ahora en una situación desesperada, no
sólo en uno o dos frentes, sino en todos los frentes y campos de batalla del país.
Lo saben ya qd hacer.
La situación ha entrado en una etapa caracterizada por el hecho de que las
estructuras militares que los vietnamitas han procurado esmeradamente establecer en
los casi 12 años pasados se encuentran al borde del colapso total. El ejército
marioneta se está desintegrando y lo mismo ocurre con el aparato administrativo del
régimen títere. En cuanto a la media docena de marionetas destacadas que los
vietnamitas sacaron de cualquier parte para exhibirla ante el mundo, se encuentran
hoy enfrascadas abiertamente en ominosos desacuerdos, que los vietnamitas ya no
están en condiciones de remendar ni ocultar. Además, la baja moral afecta a las
tropas vietnamitas. Tienen miedo de luchar y están cansadas de la guerra.
Los vietnamitas están perdiendo la guerra en Camboya8 a la vez, en el propio
Viet Nsm están haciendo frente a %ificulta%es muy graves: la crisis económica, el
empeoramiento de las con%iciones de vi%a %e la población, la creciente animosidad
del pueblo contra los dirigentes vietnamitas, las divisiones internas de la cúpula
dirigente, y problemas sociales de tal profun%i%a% y magnitud que podrían estallar
como en Europa oriental.
Peor aún es el hecho %e que los vietnamitas han perdido sus Únicas fuentes de
abastecimiento como consecuencia %e la desintegración Bel CAME y del Pacto de
Varsovia.
La comunidad mundial ha tenido plena conciencia de que el presunto retiro de
fuerzas vietnamitas de Camboya es una maniobra falaz. En efecto, las fuerzas
vietnamitas de agresión se han ocultado en Camboya y han recibido más refuersos
para combatir a la Resistencia Nacional de Camboya y salvar a sus marionetas de
Phnom Penh de un rápido derrumbe.
Los agresore vietnamitas han enviado refuerzos a Camboya sin tener la
esperanaa de ganar la guerra ni aun de poner freno al empuje de las fuerzas de la
Resistencia. nis bien lo ha5 hecho con el objeto de prolongar la guerra y ganar
tiempo para insistir en sus maniobras diplon&ícas, como he sesalado antes.
Aunque chocan con dificultades internas insolubles, las autoridades de Hanoi
persisten en su guerra de agresión contra Csmboya y siguen sembrando el rufrfmiento
y la dertruccióa en el paír y el pueblo camboyanos.
En su calidad de víctima, el pueblo camboyano derea poner ffn a la guerra
viet56mita de agrerión rin dilacione6, 6Obre le bare de ~11 arreglo político
completo. En e6e erpíritu, el Gobierno Nacional de Camboya y la Resistencia
Nacional de Camboya, encabezada por Su Alteza Real Samdech Norodom Sihanouk, han
presentado sucesivsmente distintas propuesta6 encaminada6 a lograr un arreglo
político completo bajo el ccntrol y la verificación de la6 NaCiOnes Unidas.
La parte de Kampuchaa Democrática, todo el pueblo de Camboya, el Gobierno
Nacional de Camboya y la Resistencia Nacional de Camboya han expresado su
disposición a poner fin a la guerra vietnamita de agresión lo antes posible sobre
/... AI451341
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la base de un arreglo político completo y no ha cejado en presentar SUCesiVamente
propuestas de paz, ya sea en conjunto con los otros aos asociados del Gobierno
Nacional de Camboya o bien por separado. No hace mucho, hemos formulado una nueva
propuesta para el logro de un arreglo político completo en el marco del resumen de
las conclusiones convenidas el 26 de mayo ae 1990 por los cinco miembros
permanentes ael Consejo de seguridad ae las Naciones Unidas.
Preauntar El régimen de Phnom Penh ha utilfzaao recientemente cazas de propulsión
a chorro para bombardear posiciones de la resistencia+ LQué puede usted decir al
respecto?
Resouestgr Desde el comienzo ae la estación de lluvias actual, los agresores
vietnamitas han utilizado sus cazas ae propulsión a chorro, de procedencia
sovi&Aoa, para bombardear muchas regiones liberadas y centros poblados que
controla la Resistencia Nacional de Camboya. Esos actos de desesperación sólo
constituyen un testimonio de la situación de derrota en que se encuentran las
fuerzas vietnamitas sobre el terreno.
A medida que se desmoronan las estructuras militares que han erigido en los
casi 12 años pasados, los agresores vietnamitas se ven impelidos a recurrir cada
vez más a la artillería pesada y a los tanques. Pero como se han cortado sus
líneas ae abastecimiento (autopistas , vías fluviales y caminos locales), emplean
desesperadamente a sus fuerzas ahreas en una guerra que están destinados a perder. | 3,218 | 20,240 |
90555 | Draft United Nations Standard Minimum Rules for the Administration of Juvenile Justice : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1985-04-11 | https://digitallibrary.un.org/record/90555 | null | https://digitallibrary.un.org/record/90555/files/A_CONF.121_14-EN.pdf | EN | A_CONF.121_14-EN.pdf | 0 | 0 |
|
90555 | Draft United Nations Standard Minimum Rules for the Administration of Juvenile Justice : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1985-04-11 | https://digitallibrary.un.org/record/90555 | null | https://digitallibrary.un.org/record/90555/files/A_CONF.121_14-FR.pdf | FR | A_CONF.121_14-FR.pdf | 0 | 0 |
|
90555 | Draft United Nations Standard Minimum Rules for the Administration of Juvenile Justice : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1985-04-11 | https://digitallibrary.un.org/record/90555 | null | https://digitallibrary.un.org/record/90555/files/A_CONF.121_14-RU.pdf | RU | A_CONF.121_14-RU.pdf | 0 | 0 |
|
90555 | Draft United Nations Standard Minimum Rules for the Administration of Juvenile Justice : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1985-04-11 | https://digitallibrary.un.org/record/90555 | null | https://digitallibrary.un.org/record/90555/files/A_CONF.121_14-ES.pdf | ES | A_CONF.121_14-ES.pdf | 0 | 0 |
|
92283 | Electronic data interchange : preliminary study of legal issues related to the formation of contracts by electronic means : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1990-05-18 | https://digitallibrary.un.org/record/92283 | null | http://digitallibrary.un.org/record/92283/files/A_CN.9_333-AR.pdf | AR | A_CN.9_333-AR.pdf | 0 | 0 |
|
92283 | Electronic data interchange : preliminary study of legal issues related to the formation of contracts by electronic means : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1990-05-18 | https://digitallibrary.un.org/record/92283 | null | http://digitallibrary.un.org/record/92283/files/A_CN.9_333-ZH.pdf | ZH | A_CN.9_333-ZH.pdf | 0 | 0 |
|
92283 | Electronic data interchange : preliminary study of legal issues related to the formation of contracts by electronic means : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1990-05-18 | https://digitallibrary.un.org/record/92283 | null | http://digitallibrary.un.org/record/92283/files/A_CN.9_333-EN.pdf | EN | A_CN.9_333-EN.pdf | [FILECOpyI
UNITED NATIONSlnfltENCE ANDTERM.IN.OlOGY ,,*,I·r l.'
,.1.;'5.,returntoroom....,...'_._...._...._-.----••
GENERAL
ASSEMBLYDistr:
GENERAL
A/CN.9/333
18May1990
ORIGINAL: ENGLISH
J. UNITED NATIONS COMMISSION ON
INTERNATIONAL TRADE LAW
Twenty-third session
NewYork,25June- 6July1990
ELECTRONIC DATAINTERCHANGE
Preliminary studyoflegalissuesrelated to
theformation ofcontracts byelectronic means
ReportoftheSecretary-General
CONTENTS
INTRODUCTION . . • .
A.General remarksTHEREQUIREMENT OFAWRITING
1.Therequirement todraw,deliver, sendor
storedocuments onsignedpapersParagraphs Page
1 -9 3
10 -47 5
10 - 14 5
15 - 19 6
20 -28 8
21 - 25 8
26 - 28 9
29 - 41 9
30 35 9
3637 11
3841 11Evidence(a)Application tocontracts
(b)Extenttowhichitisanobstacle
toEDI
(a)Evidence incivillawcountries
(b)Evidence incommonlawcountries
(c)Evidence inaccounting andtaxlaw2.B. Acomparative surveyofEuropean legislation:
TheTEDISstudy • • . • . • • . . . •1.
5369T
V.90-84622A/CN.9/333
English
Page2
Paragraphs Page
C.ThereportoftheAmerican BarAssociation
11.OTHERLEGALISSUES RELATED TOTHEFORMATION
OFCONTRACTS •.••• . . . . .42 - 47
48 - 7612
13
A.
B.
C.
D.
E.
F.Acknowledgement ofreceipt ofmessages
Authentication ofmessages
Consent, offerandacceptance
General conditions
Timeandplaceofformation ofthecontract
Riskoffailure ofcommunication48 - 49
50 - 59
60 - 64
65 - 68
69 - 75
7613
13
16
17
17
19
Ill.COMMUNICATION RULESANDAGREEMENTS 77 - 89 19
A.
B.TheUNCIDRules
Modelcommunication agreements82 - 86
87 - 8920
21
CONCLUSION . • • • • . • • • . • . . . • . 90 22
•
••
•
"A/CN.9/333
English
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INTRODUCTION
1.TheCommission atitsseventeenth session in1984decided toplacethe
subject ofthelegalimplications ofautomatic dataprocessing totheflowof
international tradeonitsprogramme ofworkasapriority item.1/Itdidso
afterconsideration ofareportoftheSecretary-General ontheLegalAspects
ofAutomatic DataProcessing ~/whichidentified several legalissues, namely
thoseofthelegalvalueofcomputer records, therequirement ofawriting,
authentication, general conditions, liability andbillsoflading.
2.Atitseighteenth session in1985,theCommission hadbeforeitareport
bytheSecretariat ontheLegalValueofComputer Records (hereinafter
referred toas"the1985report").:J./ Thisreport cametotheconclusion
that,on agloballevel,therewerefewerproblems intheuseofdatastored
incomputers asevidence inlitigation thanmighthavebeenexpected. It
notedthatamoreserious legalobstacle totheuseofcomputers and
computer-to-computer telecommunications ininternational tradearoseoutof
requirements thatdocuments besignedorthatdocuments beinpaperform.
Afterdiscussion ofthereport, theCommission adopted thefollowing
recommendation:
"TheUnitedNations Commission onInternational TradeLaw,
"Noting thattheuseofautomatic dataprocessing (ADP)isaboutto
becomefirmlyestablished throughout theworldinmanyphasesofdomestic
andinternational tradeaswellasinadministration services,
"Noting alsothatlegalrulesbaseduponpre-ADP paper-based means
ofdocumenting international trademaycreateanobstacle tosuchuseof
ADPinthattheyleadtolegalinsecurity orimpedetheefficient useof
ADPwhereitsuseisotherwise justified,
"Noting further withappreciation theefforts oftheCouncil of
Europe, theCustoms Co-operation Council andtheUnitedNations Economic
Commission forEuropetoovercome obstacles totheuseofADPin
international tradearising outoftheselegalrules,
"Considering atthesametimethatthereisnoneedfora
unification oftherulesofevidence regarding theuseofcomputer
records ininternational trade,inviewoftheexperience showing that
substantial differences intherulesofevidence astheyapplytothe
paper-based systemofdocumentation havecausedsofarnonoticeable harm
tothedevelopment ofinternational trade,
"Considering alsothatthedevelopments intheuseofADPare
creating adesirability inanumberoflegalsystems foranadaptation of
existing legalrulestothesedevelopments, having dueregard, however,
totheneedtoencourage theemployment ofsuchADPmeansthatwould
provide thesameorgreater reliability aspaper-based documentation,
(a)Recommends toGovernments:
(i)toreviewthelegalrulesaffecting theuseofcomputer
records asevidence inlitigation inordertoeliminate unnecessary
obstacles totheiradmission, tobeassured thattherulesare
consistent withdevelopments intechnology, andtoprovideA/CN.9/333
English
Page4
appropriate meansforacourttoevaluate thecredibility ofthe
datacontained inthoserecords;
(ii)toreviewlegalrequirements thatcertain trade
transactions ortraderelated documents beinwriting, whether the
written formisacondition totheenforceability ortothevalidity
ofthetransaction ordocument, withaviewtopermitting, where
appropriate, thetransaction ordocument toberecorded and
transmitted incomputer-readable form;
(iii)toreviewlegalrequirements ofahandwritten signature
orotherpaper-based methodofauthentication ontraderelated
documents withaviewtopermitting, whereappropriate, theuseof
electronic meansofauthentication;
(iv)toreviewlegalrequirements thatdocuments for
submission togovernments beinwriting andmanually signedwitha ~
viewtopermitting, whereappropriate, suchdocuments tobe
submitted incomputer-readable formtothoseadministrative services
whichhaveacquired thenecessary equipment andestablished the
necessary procedures;
(b)Recommends tointernational organizations elaborating legal
textsrelated totradetotakeaccount ofthepresent Recommendation
inadopting suchtextsand,whereappropriate, toconsider modifying
existing legaltextsinlinewiththepresent Recommendation." 11/
3.Thisrecommendation wasendorsed bytheGeneral Assembly inresolution
40/71,paragraph 5(b),of11December 1985asfollows:
"TheGeneral Assembly,
•••CallsuponGovernments andinternational organizations totake
action, whereappropriate, inconformity withtheCommission's
recommendation soastoensurelegalsecurity inthecontext ofthe
widestpossible useofautomated dataprocessing ininternational
trade;•••'".~/
4.Atitsnineteenth andtwentieth sessions (1986and1987,respectively),
theCommission hadbeforeittwofurther reports onthelegalaspects of
automatic dataprocessing, Q/whichdescribed andanalysed theworkof
international organizations activeinthefieldofautomatic dataprocessing.
5.Atitstwenty-first session (1988), theCommission considered the
proposal toexamine theneedtoprovide forthelegalprinciples thatwould
applytotheformation ofinternational commercial contracts byelectronic
meansandparticularly through themediumofvisualdisplay screens. Itwas
notedthattherecurrently existed norefined legalstructure forthe
important andrapidly growing fieldofformation ofcontracts byelectronic
meansandthatfutureworkinthatareacouldhelptofillalegalvacuum and
toreduceuncertainties anddifficulties encountered inpractice. The
Commission requested theSecretariat toprepare apreliminary studyonthe
topic.1/
6.Atthetwenty-second session (1989),itwasdecided thatapreliminary
reportwouldbesubmitted bytheSecretariat tothetwenty-third session of
theCommission. ~/•
••
•
•A/CN.9/333
English
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7.Itmaybenotedthatinpriorreports totheCommission andinthe
reports oftheCommission, thesubject hasbeenconsidered underthegeneral
heading of"automatic dataprocessing" (ADP),whichwasthetermgenerally
usedtodescribe theuseofcomputers forbusiness applications. Inrecent
years,theterminology generally usedhaschanged to"electronic data
interchange", especially inthecontext ofthecomputer-to-computer movement
ofbusiness information bytelecommunications. Throughout theremainder of
thisreport, theterm"electronic datainterchange" oritsacronym "EDI"will
beused.
8.Atypical application ofEDIistheexchange ofcommercial dataina
bilateral relationship between trading partners. Itcanberealized eitherby
adirectconnection between computers ofthecommunicating parties orthrough
theintermediary computer ofoneormorethirdpartyservice providers. One
significant characteristic ofEDIisthatthedatabeingcommunicated is
structured intostandard formats, permitting thedatatobeexchanged and
processed inthereceiving computer without beingre-keyed. Asinternational
standards havebeenadopted andareincreasingly usedforcomputer network
architectures andEDImessage formats, thedatacanbetransmitted
irrespective oftheparticular hardware orsoftware usedateither endofthe
transmission.
9.Thepresent report, whichconstitutes apreliminary andnon-exhaustive
studyonthetopic,servesthreepurposes: thefirstistoupdate someofthe
information initially givenaboutADPinthe1985report; thesecondisto
describe briefly someofthelegalissuesthatarerelated totheformation of
contracts byelectronic means;thethirdistooutline someofthesolutions
thathavebeenorarecurrently beingdeveloped forthepurpose of
accommodating EDIinthelawofcontracts. Wherenecessary, consideration is
giventosomelegalissuesthatarenotstrictly linkedtotheformation of
contracts. Forexample, suchissuesastheformofinvoices (seeparagraphs
28and40below)arisefromtheimplementation ofcontracts formedby
electronic means. Nevertheless, theymustbeaddressed inthisstudyasa
consequence oftheirpossible impact ontheincreased useofEDI.
I.THEREQUIREMENT OFAWRITING
A.General remarks
•10.LegalrulesinmanyStatesrequire certain transactions tobeconcluded
inwriting. Inthe1985reportthatledtotheadoption oftheabovestated
UNCITRAL recommendation, therequirement ofawriting innational statutes as
wellasincertain international conventions oninternational tradelawwas
identified asonemajorobstacle totheincreasing useofEDI.Someofthose
national statutes arementioned inthe1985report ~/andintheTEDISstudy
(seeparagraphs 32to41below).
11.Ingeneral, itcanbenotedthat,wheretherequirement ofawriting is
contained incontract law,itmayhaveoneofthreeconsequences. Inone
situation, awriting isrequired asacondition totheexistence orthe
validity ofthelegalactitbears. Consequently, thenon-existence ofa
writing entails thenullity ofthelegalact.Inasecondsituation, a
writing isrequired bylawforevidentiary purposes. Acontract ofthatkind
canbevalidly concluded bytheparties without awriting beingrequired, but
theenforceability ofthecontract islimited by ageneral rulethatrequires
theexistence andcontents ofthecontract tobeevidenced byawriting inA/CN.9/333
English
Page6
caseoflitigation. Someexceptions tothatrulemayexist(seeparagraph
below). Inathirdsituation, awriting isneededtoproduce somespecific
legalresultbeyondthatofmerelyevidencing thecontract. Thisisfor
example thecaseoftheaircargocarriage contract underthe1929 Warsaw
Convention. 101Underthistext,theissuance ofanairwaybill isnot
required asacondition forentering intoacontract forthecarriage of
goods,butitisrequired togivethecarrier thebenefit oftheprovisions of
theConvention providing forlimitation ofliability ofthecarrier. That
rulewillbechanged whenthe1975Montreal Additional Protocol No. 4enters
intoforce. UnderarticleIIIoftheprotocol, issuance ofanairwaybill
willnolonger berequired forthecarrier tobenefit fromtheprovisions
limiting itsliability.•
12.Amongthereasons fortherequirement ofawriting areadesiretoreduce
disputes byensuring thattherewouldbetangible evidence oftheexistence
andcontents ofthecontract; tohelptheparties beawareoftheconsequences
oftheirentering intoacontract; topermitthirdpartyreliance onthe
document; andtofacilitate subsequent auditforaccounting, taxorregulatory
purposes.
13.Whatconstitutes a"writing" isitself amatterofdebate. Thewordhas
beendefined insomecountries, thoughnormally byreference tothemodeof
imposition onthemediumratherthanbyreference tothenatureofthemedium
itself. Forexample, undertheInterpretation Act1978intheUnited
Kingdom, III"writing" includes typing, printing, lithography, photography and
othermodesofrepresenting orreproducing wordsinavisible form,whilst
section 1-201(46) oftheUniform Commercial CodeintheUnitedStatesprovides
that"written" or"writing" includes printing, typewriting oranyother
intentional reduction totangible form.Itisprobably thecasethatwhenever
astatute usestheword"writing" without adefinition, thelegislator
originally expected thewriting tobe on a traditional pieceofpaperorsome
otherphysical mediumpermitting thewordstobereaddirectly byhumans.•
14.Thedefinition ofawriting hasoftenbeenextended toinclude atelegram
ortelex,asinarticle 13oftheUnitedNations Convention onContracts for
theInternational SaleofGoods. Inarticle 7(2)oftheUNCITRAL ModelLaw on •
International Commercial Arbitration, thedefinition ofawriting hasbeen
further extended toencompass "telex, telegrams, orothermeansof
telecommunication whichprovide arecordoftheagreement". Article 4(3)of
thedraftConvention ontheLiability ofOperators ofTransport Terminals in
International Tradeprovides that"thedocument ••.maybeissuedinanyform
whichpreserves arecordoftheinformation contained therein". Asimilar
ideaisexpressed inthedefinition of"notice inwriting" inarticle 1(4)(b)
ofthe1988UNIDROIT Convention onInternational Factoring, inwhichawriting
"includes, butisnotlimited to,telegram, telexandanyother
telecommunication capable ofbeingreproduced intangible form".
B. Acomparative surveyofEuropean legislation: theTEDISstudy
15.In1988,theCommission oftheEuropean Communities begantoimplement
theTEDIS(TradeElectronic DataInterchange Systems) programme, 121whichhas
asoneofitspurposes thedevelopment ofanappropriate legalframework for
theincreased useofEDIinthetwelvememberStatesoftheEuropean
Communities. 131Oneofthefirstactivities inthelegalprogramme ofTEDIS
wastoconduct ageneral studyoflegalobstacles totheincreasing useofEDI
inthetwelvememberStatesoftheEuropean Communities, ashadbeen
recommended inthe1985UNCITRAL resolution. Theresults ofthisstudy••
•A/CN.9/333
English
Page7
ofnational legislation werepublished inFrenchin1989andanEnglish
language version isexpected tobepublished soon.14/Asimilar analysis is
tobecarried outinthenearfutureconcerning thenational lawsofthe
memberStatesoftheEuropean FreeTradeAssociation, whichnowparticipate in
theTEDISprogramme. Thecomplete studyisexpected tobereleased beforethe
endof1990.Inaddition, theCommission oftheEuropean Communities has
contracted for"theproduction ofareportanalysing theimpactofEDI on
contract formation andformulating proposals fortheadaptation orthereform
ofthecurrent legalsituation." 15/
16.Thefindings oftheTEDISstudy,aswellasthedocuments ofa TEDIS-EDI
LegalWorkshop heldinJune1989,16/provide avaluable indication ofwhat
mightbeexpected toexistinthelegislation ofStatesnotcovered inthe
studysincethetwelvememberStatesoftheEuropean Communities represent
several majorlegalfamilies. Whilethespecific problems maydiffer from one
Statetothenext,andtheremay becertain problems inlegalsystems outside
Europethatwillnotappearinthevarious TEDISreports, thosereports
constitute agoodindication ofthelegalissuesthatmayariseastheuseof
EDIbecomes moregeneral. Inparticular, theygiveanindication ofissues
thatwouldhavetobetakenintoaccount inanyregional orworldwide
unification process.
17.Oneofthefindings ofthestudy17/wasthat,intheEuropean
Communities, nocountry hadasyetfullyadapteditslegislation tomeetthe
specific needsandproblems related tothedevelopment ofEDI.According to
thestudy,themostdirectly relevant legislation wasanItalian statute that
dealtwiththeorganization ofelectronic mailasapublicservice and
determined underwhatconditions documents transmitted electronically through
suchservice couldbegranted adegreeoflegalvalue. Otherlegislation that
wasconsidered inthestudydealtonlyindirectly withEDI.Theissues
considered inthosenational lawswere:
theconditions underwhichcomputer records canbeadmitted as
evidence incourt,withthesameevidentiary valueasthatofthe
original documents theypurport toreproduce;
theextenttowhichaccounting records canbeheldelectronically and
theconditions underwhichonecouldbeallowed tostorethedocuments or
information onwhichsuchaccounting wasbasedexclusively oncomputer;
thepossibility ofallowing taxorcustoms declarations tobe
submitted byelectronic means.
18.TheTEDISstudymakesitclearthat,although efforts havebeenmadeat
thenational leveltosolvesomeoftheproblems arising fromtheuseofEDI,
andmorespecifically thoserelated tothelegalvalueofcomputer records,
manyotherproblems, typically thoseofcontract making byelectronic means,
remainsubject totraditional rules. Thoseruleswouldneedtobe
interpreted, developed andupdated bycaselawornational administrative
practice inordertofitwithanEDIenvironment. Theforthcoming TEDIS
report oncontract formation isexpected togiveaclearer indication ofthe
extenttowhichthetraditional rulesmayremainappropriate inanEDI
environment.
19.Thecurrent TEDISstudy18/identifies astheprincipal legalimpediments
totheincreasing useofEDItherequirement thatdocuments bedrawn,A/CN.9/333
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transmitted orstored onsignedpapers andthelegalrequirements on
evidence. Thisisessentially theconclusion thatwasreached asregards
computer records inthe1985report.
1.Therequirement todraw,deliver, sendorstoredocuments on
signedpapers
20.Thereasons fortherequirement todraw,deliver, sendorstoredocuments
onsignedpapersarevaried andthecontents oftherequirement itselfare
subject toconsiderable variation fromonelegalsystemtoanother.
(a)Application tocontracts
21.According totheprinciple ofpartyautonomy, whichexistsinmostlegal
systems, parties mayconclude contracts byanymeanstheyagreeupon.Ifthe
form,orabsence ofform,chosenfortheformation ofthecontract provides no
physical evidence ofthecommonwilloftheparties toenterintoacontract,
theenforceability ofthecontract maybeaffected butgenerally notits
validity.
22.Asanexception totheabovestatedprinciple, theTEDISstudynotesthat
mostlegalsystems distinguish between various categories ofcontracts, some
ofwhichcouldnotbevalidly concluded through electronic meanswhileothers,
although theycouldbeconcluded, wouldexperience specific difficulties inan
EDIcontext.
23.Asanexample ofsuchexceptions, undermanynational laws,thereexists
acategory ofcontracts whosevalidity depends uponthefulfilment ofsome
formality. Although thiscategory ofcontracts ismoreabundant incivillaw
countries, itisnotunknown tothecommon lawsystems. Itisoftenthecase
thattherequired formality istheconclusion ofthecontract inwritten
form.Certain contracts, suchasthetransfer ormortgage ofrealestate, or
somelong-term contracts fortheleaseofrealestate, maybesubject to
additional formalities suchastheexistence ofanotarized writing. In
addition, incertain cases,thecontracts mayhavetoberegistered witha
publicauthority. Forsomeothercontracts, theonlyrequired formality
consists ofthewritten formofthecontract, without anyadditional statutory
specification asregards theformofthewriting. Inseveral civillaw
countries, thiscategory encompasses avariety ofcontracts including, amongst
others, thetransfer ofregistered ships,themortgage ofshipsoraircrafts
andallcontracts concluded fortheuseofships. Inthecurrent situation
wherelittlehasbeendonebymostnational authorities toallowforsuch
required formalities tobecompleted byelectronic means,thosesolemnized
contracts remainoutside thescopeofEDI.
24.Inthoselegalsystems wheretherequirement ofawriting exists,it
variesconsiderably fromonenational lawtoanother. Therearelegalacts
thatarerequired tobeinwriting underthelawofoneormoreofthetwelve
StatesbutnotunderthelawofothermemberStates. Wheresucharequirement
exists, thesamesortofwriting isnotnecessarily required byallnational
laws;fortheformation ofonesingletypeofcontract, asimplesigned
writing may berequired forevidentiary purposes inoneState,whereas a
notarized writing wouldberequired forvalidity purposes inanother.•
••
,A/CN.9/333
English
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25.Ingeneral, theTEDISstudy19/indicates thatawriting isrequired for
validity purposes:
whenever itisnecessary torender atransaction opposable tothird
parties. Theformality inthiscaseisgenerally thatthewriting should
thenbeauthenticated orregistered withsomepublicauthority;
whenever arightisincorporated inadocument oftitleornegotiable
instrument andthetransfer oftherightisoperated bythetransfer of
thedocument oftitleornegotiable instrument;
whenever thelegislation isintended toprotect onepartytoa
contract whomightotherwise beinaninferior position vis-a-vis the
othercontracting party. Thisisforexample thecaseofcertain
contracts forthesaleofgoodstoprivate consumers. 20/
(b)Extenttowhichitisanobstacle toEDI
26.Themandatory requirement ofawriting astraditionally understood asa
condition tothevalidity ofalegalactis,initspureform,amajor
theoretical obstacle totheincreasing useofEDI:aslongastherequirement
ismaintained, EDIasameansofconcluding thecontract wouldbeexcluded.
27.Thestudyoflegalsystems inthetwelvememberStatesoftheEECshows
that,infact,national rulesontheexchange ofgoodsandservices arenot
veryformalistic. Inpractice, theneedtocreatepaperdocuments, ortosign
ormanually authenticate paperdocuments forpurposes ofcontract formation,
ismoretobeconsidered asanexception thanasthenormalrequirement
between tradepartners whowouldbedirectly interested indeveloping EDI
relationships. Thisispartly duetotherulesonevidence incommercial
litigation asopposed totherulesonevidence innon-commercial litigation
(seeparagraphs 32to34below).
28.Exceptforthespecial needsofevidence andtherecordkeeping
requirements fortaxorregulatory purposes (seeparagraphs 38to41below),
noformalcondition isrequired inEECmemberStatesforconcluding ordrawing
mostcommercial contracts, orforsending purchase orders, general conditions
ofsale,invoices orthelike.
2.Evidence
29.Asregards thelawofevidence, theTEDISstudybroadly distinguishes
between therulesapplied tolitigation incivillawcountries andto
litigation incommon lawcountries, andtherulesgoverning theretention of
business records fortaxandregulatory purposes.
(a)Evidence incivillawcountries
30.TheTEDISstudy21/notesthatthedevelopment ofEDImeetslegal
obstacles incivillawcountries duetotheuncertain valueofacopy,since
allcomputer records andcomputer printouts arecopiesofanoriginal, whether
theoriginal isapaperdocument oranelectronic message.
31.Inthosecaseswhereasignedoriginal isrequired incivillaw
countries, therequirement ismadewithaviewtoconstituting evidence
acceptable bythecourtsincaseoflitigation, andalsoevidence forA/CN.9/333
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accounting, taxorotherregulatory purposes. Inbothcases,thewritten
evidence mustbestored andkeptavailable duringtheentireperiodoftime
whenlitigation canbeinitiated, oruntilsuchtimethepublicauthorities
arenolongerentitled tocontest thefactsinquestion.
32.Inthosecountries whereageneral ruleofcivillaw(asdistinguished
fromcommercial law)isthateconomic transactions canbeproveninlitigation
onlyby awriting, therearemanyexceptions. Forexample, underthelawof
thosecountries, awriting isgenerally notrequired fortransactions ofa
smallamount. Itisalsothefactthat,whereawritten document thatisnot
thecontract itselfcontains somematerial inrelation withthesubstance of
thecontract, itcangenerally beadmitted asevidence. Yetanother exception
mayexistwhereitisimpossible forapartytoobtainwritten evidence ofthe
contract. 22/Itmustbepointed outthatthegeneral requirement ofa
writing isconsidered asanevidentiary requirement ofcivillawandnotof
commercial law,whereevidence ofcontracts canbepresented toacourtinany
form.
33.Theconsequence isthattherequirement ofawriting doesnotaffectEDI
asusedformosttrading contracts. Sincethedetermination ofwhichruleon
evidence applies depends uponthestatusofthedefendant, theruleofcivil
lawapplies when apartywhoisnotamerchant isthedefendant andtherule
ofcommercial lawapplies whenthedefendant isamerchant. Inthiscontext,
thecharacterization oftheplaintiff asamerchant orasanon-merchant is
irrelevant.
34.Evenwhenthecivillawruleapplies, inmanycountries therequirement
ofawritten evidence isconsidered nottobemandatory. Itistherefore
generally possible fortheparties toagreebeforehand thatcontracts they
enterintowillbeevidenced by means otherthanawriting.
35.TheTEDISstudyconcludes that:
"Insome member Stateswhich,asdidLuxembourg, passedspecific
legislation expressly allowing computer records tobeproduced in
litigation, andgivingtosuchrecords thesameevidentiary valueasthat •
ofthedocuments theypurport toreproduce, thelawofevidence isno
longer anobstacle tothedevelopment ofEDI.
"InothermemberStateswherenospecific legislation onelectronic
documents hasbeenpassed andwheretherequirement ofawriting for
evidentiary purposes isnotamandatory rule,private EDInetworks have
developed andshouldbeabletocontinue todevelop inthefuture,
provided thatagreements, whichcouldtaketheformofgeneral conditions
applying toallindividual transactions concluded withinthenetwork,
contained anappropriate provision thattherecordofthetransactions
wouldbeadmitted asevidence.
" Ananalysis ofthelawofevidence in'continental' legalsystems
showsthattheruleofthesignedwriting required asevidence ofalegal
acthasverylargeexceptions whichmakeitrarelyapplicable toEDI
economic transactions. Therequirement ofawriting forevidentiary
purposes incivillawcountries wouldleadtodifficulties onlyinthe
fieldsofcredit(particularly consumer credit) andinsurance, sincean
insurance contract whichhasnotbeenagreeduponinwriting can
generally notbeasserted against theinsurance company." 23/,•A/CN.9/333
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(b)Evidence incommonlawcountries
36.TheTEDISstudy24/statesthatinthecommonlaw,therulesofevidence
thathaveadirect impacton EDIarethe"hearsay evidence rule"andthe"best
evidence rule". According tothehearsay evidence rule,subject tocertain
exceptions, adocument isnotadmissible asevidence forthepurpose of
proving thetruthofthematters statedinthedocument. According tothe
bestevidence rule,onlytheoriginal documents shouldbepresented as
evidence. 25/Asincivillawcountries, thereisgeneral agreement thata
computer printout isnotanoriginal. Bothofthoserulesintheirpureform
wouldbeserious obstacles totheincreasing useofEDI.Toovercome themin
theUnited Kingdom, section 5ofthe1968CivilEvidence Actexpressly allowed
theuseofcomputer printouts asevidence.
37.Thegeneral conclusion oftheTEDISstudyonevidence inlitigation was
that,whiletherewerenomajorobstacles tothedevelopment ofEDIincivil
lawcountries, andtherefore noneedforfundamental changes oftherules,the
commonlawcountries showedtheoretical difficulties whichmadeitnecessary
toadoptstatutory lawtomeettheneedsofEDI.
(c)Evidence inaccounting andtaxlaw
38.Theconclusions oftheTEDISstudy26/areverydifferent asregards the
requirement ofawriting foraccounting ortaxpurposes.
39.Insome member States, suchasLuxembourg, legislation hasbeenrevised
soastoadmitaccounting records tobekeptexclusively oncomputers andto
admitcomputer storage ofdocuments ordataonwhichaccounting records ora
taxdeclaration isbased. Insomeothers, suchasBelgium, difficulties
arising fromtherequirement ofawriting havebeensolvedbypublic
authorities through codified administrative tolerance. Insomeothermember
States, suchasItaly,legislation authorizes individual agreements tobe
concluded withthepublicauthorities permitting oneorbothofthosetwouses
ofthecomputer.
40.InsomeStateswherenosuchsolutions havebeenimplemented, the
obligation tokeepwritten accounting records ortheobligation tomaintain
supporting dataexclusively onpaperconstitutes anobstacle tothe
development ofcontract formation orimplementation through EDI.Forexample,
inDanish law,nogeneral ruledetermines theformofaninvoice. Therefore,
aninvoice canbevalidly transmitted byelectronic means. However, thedata
thatissupposed tobeevidenced bytheinvoice canbetakenintoaccount,
according totherulesonaccounting andtax,onlyifapaperoriginal ora
certified copyofthepaperoriginal iskept. UnderFrenchlaw,asimilar
practical obligation todeliver written invoices results frompricecontrol
regulation •
41.Inmostlegalsystems wheredocuments canbekeptonmicrofilm orcanbe
computer recorded, thepaperoriginals mustgenerally bekeptforacertain
periodoftimeandthecomputer documents mustatalltimesbeavailable and
capable ofbeingreproduced inhumanreadable formthrough aprinting device.
TheTEDISstudydoesnotmakeitclearwhether thoselegalsystems distinguish
between acopyoftheentiredocument (including, forinstance, manuscript
signatures), obtained byrecording itindigital formandasimple
reproduction ofthecontents oftheoriginal document obtained byre-keying
thetextintoacomputer.A/CN.9/333
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C. The reportoftheAmerican BarAssociation 27/
42.Astudywasinitiated in1987 by theElectronic Messaging Services Task
Forceundertheauspices oftheAmerican BarAssociation (ABA)toexamine the
effects ofelectronic commerce uponfundamental principles ofcontract lawand
related legalissues. Afirstreporton"Electronic Messaging" wasreleased
in198828/andthefinalReport onElectronic Commercial Practices,
incorporating a Model Electronic DataInterchange Trading Partner Agreement
andcommentary, waspublished in1990.Apresentation ofthefinalreportwas
madetotheinternational EDIcommunity atthethirty-first session ofthe
Working PartyonFacilitation ofInternational TradeProcedures ofthe
Economic Commission forEuropeinMarch1990.29/Thisreport, which
concentrates onthelegalissuesrelated tothesalescontract underthelaw
oftheUnitedStatesofAmerica, constitutes avaluable attempt toidentify
andsolve, amongst others, theproblems thatmayariseinacommon lawcountry
whichhasmaintained thetraditional requirement ofawriting contained inthe
Statute ofFrauds. Theoriginal 1677Statute ofFrauds waspassedinthe ~
United Kingdom withaviewtoreducethefraudsinvolved incontracts ata ..,
timewhenthelawofevidence wasundeveloped. Amongotherevidentiary rules,
itrequired certain typesofcontract tobeevidenced inprescribed written
modes. Thisrequirement inregardtoacontract forthesaleofgoodsisset
outinsection 2-201oftheUniform Commercial Codeasfollows:
"Acontract forthesaleofgoodsforthepriceof$500ormoreisnot
enforceable unlessthereissomewriting sufficient toindicate thata
contract hasbeenmadebetween theparties andsignedbytheparty
against whomenforcement issought."
43.ThereportalsonotesthattheUnitedStateshasratified theUnited
Nations Convention onContracts fortheInternational SaleofGoodsandthat,
asaresult, nowriting isrequired forcontracts ofsalesubject tothat
Convention.
44.Thereportnotesthatthedefinition of"writing" andof"signature" can
beofparticular importance (seeparagraph 13above). Potential difficulties
canbeovercome eitherby amutual agreement that,inrespect offutureEDI
communications constituting anofferoracceptance ofacontract, theparties
willnotassert adefence basedupontheStatute ofFrauds, orby aspecial
provision intheirtradeagreement thattheparties agreetoconsider EDI
communications as"written" and"signed" messages. However, oneofthe
important findings ofthereportisthat,evenwhen EDI usersenterinto
communication agreements withoneanother, theyseldomaddress theproblems
resulting fromtheStatute ofFrauds. SinceEDIiscurrently usedmainly
between trading partners withalong-term relationship, afailure toaddress
theStatute ofFraudsproblems hasapparently notledtoserious difficulties
or,atleast,thosedifficulties havenotresulted inlitigation. However,
suchproblems canbeexpected toarisewhen EDI isusedmorewidely andina
moreopenenvironment.
45.Thereportnotesthat,although anumberofexceptions totheapplication
oftheStatute ofFraudshavebeenrecognized bytheCourts, nocaselaw
existsregarding EDI.Afteranalysing commercial practices, theauthors of
thereportconclude that:
"Theissueiswhether therecords ofEDIcommunications, whichare
increasingly relieduponbybusinesses themselves, areacceptable within
the'signedwriting' concepts oftheUniform Commercial Codeandrelated•
,A/CN.9/333
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caselaw.Alternatively, inlightoftherepetitive natureoftheuseof
EDItocomplete commercial transactions andthemutualefforts oftrading
partners required tostructure andmaintain appropriate communication
systems andsecurity procedures, theissuemaybewhether eithertrading
partner maybeestopped fromasserting theStatute ofFraudsagainst the
othertoavoidtheenforcement ofanyunderlying contract forthesaleof
goods. Several members oftheTaskForcewerereasonably confident the
Statute ofFraudswouldnot,undereitheranalysis, preclude
enforcement." 30/
46.Onthispoint,thereportconcludes thatthereisaneedfortrading
partners toadoptsomeformofabilateral agreement governing theirEDI
relations andtomakesurethatthisagreement addresses theStatute ofFrauds
issues.
47.Itwaspointed outintheABAReportthat:
"Thefailure oftheUniform Commercial Codetospecifically accommodate
theelectronic communication ofdatahasnotbeenfataltoeitherthe
continued growthofelectronic commercial practices orthecontinued
vitality oftheCodeitself••.•Yettheexistence ofalessthanideal
fit..•hashadanimpactuponadoption ofEDIincommercial use."31/
Thisremarkmaybeapplied tomostnational legislation wherelegalissuesmay
havetobereconsidered withaviewtotheaccommodation ofEDI.
11.OTHERLEGALISSUES RELATED TOTHEFORMATION OFCONTRACTS
A.Acknowledgement ofreceipt ofmessages
48.Asignificant feature ofEDIisthataprompt andreliable
acknowledgement thatamessage hasbeenreceived ispossible foran
insignificant cost.At some greater cost,resulting frommoreextensive
computer processing, itispossible toverifythatthemessage hasbeen
received intactwithout communication errors. At astillgreater cost,
encryption techniques areavailable thatpermit, inasingleoperation, the
verification ofboththenon-alteration ofthemessage andthecertain
identity ofthesender(seeparagraphs 55-56below).
49.Several oftherulesandmodelcommunication agreements recently
developed include special provisions encouraging systematic useof"functional
acknowledgements" andverification procedures. Acknowledgement ofreceipt
merelyconfirms thattheoriginal message isinthepossession ofthe
receiving partyandisnottobeconfused withanydecision onthepartofthe
receiving partyastoagreement withthecontent ofthemessage.
Nevertheless, anacknowledgement ofreceipt servestoeliminate manyofthe
problems thathavelongbeendebated whencontracts havebeenconcluded by
distant parties.
B.Authentication ofmessages
50.Although anauthentication procedure required bylawmustbeintheform
prescribed, anauthentication methodrequired bytheparties canconsist of
anymarkorprocedure theyagreeuponassufficient toidentify themselves to
oneanother.A/CN.9/333
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51.The 1985 UNCITRAL recommendation (seeparagraph 2above)alsoidentified
thelegalrequirements ofahandwritten signature orotherpaper-based method
ofauthentication asanobstacle toEDI.Inlinewiththisrecommendation and
a1979recommendation bytheECEWorking PartyonFacilitation of
International TradeProcedures, whichhadexpressed asimilar concern, 32/
efforts arebeingmade by theTEDISgroupwithintheEECtoencourage the
removal ofmandatory requirements forhandwritten signatures innational
legislation. Similar efforts arebeingmadeinanumberofothercountries.
52.Inspiteofsuchefforts, themostcommon formofauthentication required
bynational lawsremains asignature, whichisusually understood tomeanthe
manualwriting byanindividual ofhisnameorinitials. Legalsystems
increasingly permittherequired signatures ofsomeoralldocuments tobe
made by stamps, symbol, facsimile, perforation orbyothermechanical or
electronic means. Thistrendismostevident inthelawgoverning transport
ofgoods,wherealltheprincipal multilateral conventions thatrequire a
signature onthetransport document permitthatsignature tobemadeinsome
wayotherthanbymanualsignature. 33/
53.However, itcanberecalled that,eventhoughmanualsignature, orits
physical reproduction bymechanical orothermeans,isfamiliar and
inexpensive andserveswellfortransaction documents passing between known
parties, itisfarfrombeingthemostefficient orthemostsecuremethodof
authentication. 34/Amanualsignature canbeforgedandastampcanbe
applied byanyoneintowhosepossession itcomes. Thepersonrelying onthe
documents oftenhasneither thenameofthepersons authorized tosignnor
specimen signatures available forcomparison. Thisisparticularly trueof
manydocuments relieduponinforeign countries ininternational trade
transactions. Evenwhereaspecimen oftheauthorized signature isavailable
forcomparison, onlyanexpertmay beabletodetect acareful forgery. Where
largenumberofdocuments areprocessed, signatures aresometimes noteven
compared exceptforthemostimportant transactions.
54.Some new techniques havebeendeveloped toauthenticate electronically
transmitted documents. Asregards identification ofthetransmitting
machines, telexandcomputer-to-computer telecommunications oftenemploycall4It
backprocedures andtestkeystoverifythesourceofthemessage. Where
cryptography isnotforbidden bylaw,analgorithm canbeusedforthecoding
ofthetext,thereading ofwhichrequires application ofthecorresponding
decoding key.Forexample, suchasystemisusedbythetheSociety for
Worldwide Interbank Financial Telecommunications S.A.(S.W.I.F.T.), which
recently adopted a newauthentication algorithm. Thesecretkeyisintended
tobelongenoughandthealgorithm issaidtobe"sufficiently
resource-hungry" todiscourage anyone fromattempting allthe
possibilities. 35/Techniques combining several keyscanalsobeusedasa
meansofidentifying theoperator ofthesending machine. Atextusingmodern
cryptography couldnotbedeciphered byanunauthorized personina y
commercially significant periodoftime.
55.Moregenerally, asregards identification ofpersons inanEDIcontext,
verification procedures canbebasedupononeormoreofthreeparameters:
whattheoperator knows(passwords, secretcodes), whattheoperator holds
(microcircuit cards)orwhattheoperator is(biometrics). Ofthethree,
biometrics (i.e.thephysical characteristics oftheoperator) isthemost
exact. Sixbiometric technologies arecurrently available: retinascanswhich
recordtheeyesignature ofanindividual andstoreitinamicroprocessor;)A/CN.9/333
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thumbprint orfingerprint identification systems; handgeometry systems which
measure, recordandcompare fingerlength, skintranslucency, handthickness
orpalmshape;voiceverification devices whichrecordvoicepatterns and
inflections; signature verification devices whichtraceeitherthestaticor
dynamic characteristics ofaperson's signature; keystroke dynamics which
identify individuals bytheirtypingpatterns andrhythms. Allofthese
biometric products compare thestoredtemplets withfreshpatterns orscansto
allowordenyaccesstothesecured mechanism. 36/
56.Electronic formsofauthentication usingcomputers offeronemajor
advantage overvisualcomparison ofmanualsignatures. Theprocedure isso
rapidandrelatively inexpensive, exceptforbiometric techniques, whichare
currently tooexpensive forgeneral commercial use,thateveryauthentication
canbeverified asaroutine matter. Thereisnoneedtorestrict
verification tothemostimportant transactions.
57.Anindividual document sentbytelecommunications canbeconfirmed by a
subsequent signedwriting, ashasbeenacustomary practice inregardto
telegrams andtelex. Although inmanycasesthiscouldbeseenasdefeating
thepurpose ofEDI,ithasbeenreported thatsuchapractice iscommonamong
EDIusers.37/However, twoparties whoanticipate communicating frequently
by EDI may agreeinwriting beforehand ontheformofthecommunications and
themeanstobeusedtoauthenticate thedocuments. Itcouldbeexpected that
suchanagreement wouldbesufficient toallowtheuseoftherecordofthe
EDImessage asevidence. Asimilar agreement maybealsorequired byan
administrative organoftheStatebeforeitwillaccept documents in
electronic form,whether bytelecommunication orbymanualtransmission ofa
computer memorydevicesuchasadiskette ormagnetic tape.
58.Itisclearthatthefundamental issueattheheartofallaspects ofthe
legaladmissibility ofdigitally transmitted andprocessed dataand
information isthatofthelegalreliability ofinformation andcommunication
technology.
fI'Legalreliability' actually implies 'demonstrably andunarguably high
standards ofauthorization, operational andaccesscontrol and
management' ofuseofinformation andcommunication technology systems.
'Authorization' further implies 'accurate, precise anddependable
identification, verification andauthentication technologies and
techniques whichare,ormaybecome, aslegally acceptable asthe
conventional trustandcomfort ofamanualsignature written ininkon
paper' fI.38/
59.However, theextenttowhichsuchmethods wouldreceive legalrecognition
inStateswheresignature isrequired bylawforaparticular document remains
amatterofgreatuncertainty. Wherethelawhasnotbeeninterpreted bythe
courtsorotherreliable sourcesoastoconsider anelectronic formof
authentication asa"signature", itislikelythatthisuncertainty willbe
overcome onlybylegislation. Aquestion forconsideration ishowfarsuch
legislation, whenspecifically permitting orrequiring authentication tobe
made by EDI, shouldrequire evidence ofconformity withanapplicable EDI
protocol, atleastasacondition ofattracting apresumption ofauthenticity,
theonusofproofbeingshifted tothepartyasserting theauthenticity ofthe
message incaseswheretherequirements oftheprotocol arenotsatisfied.A/CN.9/333
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C.Consent, offerandacceptance
60.Theexpression ofwillthrough distant machines haslongbeenadmitted in
caselawinviewofthefactthatthosemachines wereclosely controlled by
humanbeings. Itistobenotedthatthequality ofthecommunication that
canbeoffered by EDItechnology issuchthaterrorsinthetransmission of
messages arelikelytobelessfrequent thanwithmoretraditional
techniques. Therefore, theriskofadiscrepancy between themessage asitis
sentandthemessage asitisreceived isprobably lessened bytheadoption of
EDI.Asregards quality ofcommunication between computers, theuseofa
common andstructured application protocol suchasEDIFACT (Electronic Data
Interchange forAdministration, Commerce andTransport) isessential forthe
increasing useofinternational EDI(seeparagraph 79below).
61.Incontrast withvarious traditional communication techniques, including
post,telephone andtelex,EDIcreates newopportunities fortheautomation of
thedecision-making process. Forexample, apurchaser's computer maybe
programmed tosendpurchase ordersundercertain circumstances, andthe
supplier's computer maybeprogrammed toactupontheordersitreceives, both
without humanintervention. Thissituation mayincrease thepossibility that,
duetothelackofadirectcontrol bytheownersofthemachines, amessage
willbesent,andacontract willbeformed, thatdoesnotreflect theactual
intentofoneormoreparties atthetimewhenthecontract isformed. For
thesamereason, thissituation undoubtedly increases thepossibility that,
whereamessage isgenerated thatdoesnotreflect thesender's intent, the
errorwillremainunperceived bothbythesender andbythereceiver untilthe
mistaken contract hasbeenactedupon. Theconsequences ofsuchanerrorin
thegeneration ofamessage mighttherefore begreater withEDIthanwith
traditional meansofcommunication.
62.As ageneral rule,onecannotbeboundby acontract towhichonehasnot
givenone'sconsent. However, inmanylegalsystems, theownerofaterminal,
incertain cases,mightbeboundbycontracts towhichhehadnotpersonally
givenhisconsent, 39/suchasintheexamples givenintheprevious
paragraph. Intheabsence ofcontractual provisions dealing withthat
situation, thepurchaser mightbeboundonseveral legalgrounds including the
riskheassumed inimplementing anautomatic purchase ordering systemand,
undersomenational laws,theapparent willthatwasexpressed inthe
message. 40/
63.Iftheauthorofacontractual offeroracceptance contends thatthereis
adiscrepancy between hisapparent willasreflected intheelectronic
transmission andhisactualwill,somelegalsystems provide formechanisms
thatallowhimtoestablish hisactualwillintheabsence ofafaultorofa
negligence onhispart.Legalrulesonerror,whichtosomeextentwouldalso
applyinthecaseoffraud,existinmostlegalsystems, butnational laws
differgreatly astowhether ornottheconsequences oftheerroraretobe
bornebythepersonwhosemessage hasbeenaltered (seeparagraph 76below).
64.Thevariety andcomplexity ofnational lawsasregards theexpression and
validity ofconsent inthecontract-making process, aswellasthe
revocability ofanoffer,illustrate theneedforparties toconclude a
communication agreement dealing withthatissuepriortotheestablishment of
anEDIrelationship, asissometimes donefor"just-in-time" supplycontracts.••
)A/CN.9/333
English
Page17
D.General conditions 41/
65.Asregards general saleconditions, themajorproblem istoknowtowhat
extenttheycanbeasserted against theothercontracting party. Inmany
countries, thecourtswillconsider whetheritcanreasonably beinferred from
thecontext thatthepartyagainst whomgeneral conditions areasserted has
hadanopportunity tobeinformed oftheircontents orwhetheritcanbe
assumed thatthepartyhasexpressly orimplicitly agreednottoopposeallor
partoftheirapplication .
66.Somelegalsystems permitthat,
"wheretrading partners haveanestablished history ofdealing on known
standard terms,thetermsmaybeincorporated intoindividual
transactions bycustomorusage,without theexchange ofadocument on
eachindividual occasion. However, thelonger twotradepartners deal
without actually exchanging formaltermsofdealing, theweakerthe
foundation forthatimplication ofcustomary usagemaybecome". 42/
Inanycase,suchusagewouldnotexistinthecaseofa newtrading
relationship between partners who donothavean"established history" of
dealing witheachother.
67.EDIisnotequipped, orevenintended, totransmit allthelegaltermsof
thegeneral conditions thatareprinted onthebackofpurchase orders,
acknowledgements andotherpaperdocuments usedbytrading partners. A
solution tothatdifficulty istoincorporate thestandard termsina
communication agreement between thetrading partners. Ithasbeenremarked
that:
"oneofthemostsalutary effects thattheintroduction ofEDIcouldhave
onbusiness practices wouldbetorequire theformulation ofmutually
acceptable (andtherefore morereliable) termsofdealing between
important trading partners through theconscious negotiation ofnew
masteragreements". 43/
68.Onesuggestion thathasbeenmadewheretheparties cannotsettle on
commonstandard termsisthattheyattachtheirrespective paperformstothe
communication agreement. Itispossible fortheagreement toprovide
"thateachofbuyer's purchase ordertransaction setswillbedeemedto
incorporate thetermsonthebackofthebuyer's formandthateach
ofseller's purchase orderacknowledgements willbedeemedtoincorporate
seller's terms." 44/
Thus,theconflicting standard termswouldeffectively beexchanged through
EDI.Whilethistechnique wouldpermittheparties toreachanagreement on
themainissues,itwouldleavethesameuncertainty astotheapplicable
termsofthegeneral conditions asiftheyhadexchanged thetraditional paper
forms.
E. Time andplaceofformation ofthecontract
69.Parties toacontract haveapractical interest inknowing, withsome
certainty, whereandwhenthecontract isformed. Whenthecontract is
formed, theparties become boundbythelegalobligations theyhaveagreed
uponandthecontract maystartproducing effects. Indifferent legalsystems,A/CN.9/333
English
Page18
thetimewhenthecontract isformedmaydetermine suchissuesasthemoment
whentheofferor isnolongerentitled towithdraw hisofferandtheofferee
hisacceptance; whether legislation thathascomeintoforceduringthe
negotiations isapplicable; thetimeoftransfer ofthetitleandthepassage
oftheriskoflossordamageinthecaseofthesaleofanidentified good;
theprice,whereitistobedetermined bymarketpriceatthetimeofthe
formation ofthecontract. Insomecountries, theplacewherethecontract is
formedmayalsoberelevant fordetermining theapplicable customary
practices; thecompetent courtincaseoflitigation; andtheapplicable law
inprivate international law.45/
70.Whendealing withthetopicofcontract formation, mostsystems
distinguish between twosituations: inthefirstone,theparties areineach
other's presence andareabletocommunicate instantaneously orwithout any
significant lapseoftime;inthesecondone,theparties arenotineach
other's presence andthemeansofcommunication utilized totransmit offers,
acceptances, modifications, revocations andothermessages resultinadelay
between thedispatch andreceipt ofthosecommunications.
71.Sinceacontract requires mutualassentoftheparties, manylegal
systems agreethatacontract isformedwhenbothparties areawareofeach
other's consent. However, whenparties communicate through anon-instantaneous
ordelayed media,suchasmailedwritings, thepartywhoreceives amessage
cannotverifythatthesender's willatthetimethemessage wassentremains
thesameatthetimethemessage isreceived. Neither caneitherpartyverify
inatimelyfashion thatreceipt ofthemessage hasoccurred andthatthe
message isreceived without errors.
72.Twomaintheories, eachwithavariant, areusedtoovercome thisproblem
towhichnofullysatisfactory solution isknown. Thereceipt rule-withits
variant: theinformation rule-statesthatthecontract isformedwhenthe
offeror receives notice, orisinformed, oftheofferee's consent. The
declaration rule-withitsvariant: thedispatch rule-statesthatthe
contract isformedwhentheofferee declares orsendshisacceptance ofthe
offertotheofferor. Inthecaseofwritten mail,manylegalsystems have
adopted someformofthedispatch rule.46/Itmayalsoberecalled that
articles 18and23oftheUnitedNations Convention onContracts forthe
International SaleofGoodsstatethatthecontract isformedatthemoment
theindication ofassentreaches theofferor.
73.Itisgenerally admitted that,undernormalcircumstances, atelephone
communication isinstantaneous, faithful andsecure enoughforacontract
concluded bytelephone tobetreated asthoughithadbeenmadeinboth
parties' presence. Indeed,allothercommunication systems canalsobe
classified byreference tothesamethreecriteria: thedegreeof
instantaneousness, thequality ofthedialogue andthesecurity ofthe
communication. 47/
74.Modern meansofcommunication areexpressly addressed by some legal
systems, andconsidered according totheirdegreeofinstantaneousness. For
example, section 64oftheAmerican "Restatement onContracts (second)" states
that
"telephone orothermediumofsubstantially instantaneous two-way
communication isgoverned bytheprinciples applicable toacceptances
wheretheparties areinthepresence ofeachother".•A/CN.9/333
English
Page19
Inothersystems, caselawconsiders theparticular problem ofcontract formed
bytelex.Ithasbeenstatedthat,telextransmission beinginstantaneous, the
expedition ruleshouldnotapplytosuchcontracts. 48/Butithasalsobeen
suggested that,wherecommunication bytelexisnotinstantaneous (as,for
example, wherethemessage issentoutofofficehoursoratnight,orby a
thirdparty's telexmachine), thetimeandplaceoftheformation ofa
contract somade by telexcouldberesolved onlybyreference totheintention
oftheparties, bysoundbusiness practice andinsomecasesbyjudgment where
theriskshouldlie,andnotbyapplying auniversal rule.49/
75.Thequestion ofthetimeandlocation oftheformation ofanEDIcontract
isidentified intheTEDISstudyastheonewhichreceives thewidestvariety
ofsolutions withinnational legislations intheEEC. The same question is
addressed bytheABAreportandmay beregarded asoneimportant issuetobe
settled inacommunication agreement.
F.Riskoffailure ofcommunication
76.Aquestion thatisnotdirectly related totheformation ofcontracts but
thatneedstobeaddressed withinthecontractual framework ofanEDI
relationship isthedetermination ofwhichpartyistobeartheriskofa
failure incommunication ofanoffer,acceptance orotherformof
communication intended tohavealegaleffect, suchasaninstruction to
release goodstoathirdparty. Thequestion ofliability forfailures in
communication shouldalsobeconsidered inrespect oftherelations between
thecommunicating parties andthoseproviding thecommunication network.
Ill.COMMUNICATION RULESANDAGREEMENTS
77.Withpaper,mostfundamental issueson howtocommunicate havebeen
understood foralongtime,eventhoughtheyhavenotalwaysbeensolvedthe
same way inalllegalsystems. Withtelexandtelegrammes, therehasbeenno
majordifficulty inadapting thesolutions thathadbeendeveloped forpaper
communication, although thesolutions vary.
78.EDIissufficiently different fromotherformsofcommunication thata
certain numberofquestions relating tothenatureofthecommunication itself
shouldbeconsidered byparties intending tocommunicate withEDI.Someare
generic questions whichinclude, amongst others, agreement oncommonmessage
standards. Othercommunication questions arespecific tothenatureofthe
intended contract.
79.Theneedforcommonorcompatible message standards iseasilymetwithin
aclosed-user groupwhereparties adheretoacommonorganization. Anexample
ofsuchaclosed-user groupistheS.W.I.F.T. systemforfundstransfers
between banks. TheS.W.I.F.T. rulesspecify thestandard structured messages
thataretobeused,aswellassuchmatters aswhenterminals aretobeopen
toreceive messages. However, theneedforcommonstandards isnotsoeasily
metwhenthecommunicating parties donotbelongtosuchaclosed-user group.
Inordertoprovide forsuchcommonstandards, theWorking Partyon
Facilitation ofInternational TradeoftheEconomic Commission forEuropehas
beendeveloping andwillcontinue todevelop theUnitedNations rulesfor
Electronic DataInterchange forAdministration, Commerce andTransport
(UN/EDIFACT), whicharedefined asfollows:A/CN.9/333
English
Page20
"Theycomprise asetofinternationally agreedstandards, directories and
guidelines fortheelectronic interchange ofstructured data,andin
particular thatrelated totradeingoodsandservices, between
independent computerized information systems.
"Recommended withintheframework oftheUnitedNations, therulesare
approved andpublished bytheUN/ECEintheUnitedNations TradeData
Interchange Directory (UNTDID) andaremaintained underagreed
procedures. UNTDIDincludes:
EDIFACT syntaxrules(ISO9735);
Message designguidelines;
Syntaximplementation guidelines;
EDIFACT DataElements Directory, EDED(asubsetofUNTDED);
EDIFACT CodeList,EDCL;
EDIFACT composite dataelements Directory, EDCD;
EDIFACT standard segments Directory, EDSD;
EDIFACT UNSMsDirectory, EDMD;
Uniform RulesofConduct fortheInterchange ofTradeDataby
Teletransmission (UNCID);
Explanatory material, asappropriate". SOl
80.BoththeTEDISstudyandtheABAreport cometotheconclusion that,when
EDIisusedoutside theambitofclosed-user groups,itisdesirable tohave
someformofaframework communication agreement inwhichtheparties agreeon
themannerinwhichtheywillcommunicate withEDI.Indeed, manyefforts that
havebeenorarebeingmadeinthelegalfieldforthepromotion ofEDI
involve theproduction ofsuchcommunication agreements.
81.Theexistence ofacommunication agreement implies apre-existing
relationship between thecommunicating parties. Thisisthenormalbusiness
situation whereEDIismostlikelytobeusedatthepresent time.
Nevertheless, itindicates alimitation ontheuseofsuchagreements ina
trulyopenenvironment.
A. The UNCIDRules
82.Thefirsteffortaccomplished bytheinternational EDIcommunity to
harmonize andunifyEDIpractices resulted intheadoption oftheUniform
RulesofConduct forInterchange ofTradeDatabyTeletransmission (UNCID) by
theInternational Chamber ofCommerce (ICC)in1987 (ICC Publication No.452,
1988). UNCIDwasprepared by aspecial jointcommittee oftheICCinwhich
theUnitedNations Economic Commission forEurope (ECE),theCustoms
Co-operation Council (CCC),theUNCTADSpecial Programme onTradeFacilitation
(FALPRO), theOrganization forEconomic Co-operation andDevelopment (OECD),
theInternational Organization forStandardization (ISO),theCommission of
theEEC,theEuropean Insurance Committee, theOrganization forData.Exchange
viaTeletransmission inEurope (ODETTE) andtheSecretariat ofUNCITRAL were
represented.
83.Although thefirstdraftofUNCIDwasbasedontheideaofcreating a
modelcommunication agreement, itwasfoundthat,duetothediffering
requirements ofvarious usergroups, thecreation ofamodelcommunication
agreement wasanimpracticable objective atsuchanearlystageofdevelopment
ofEDItechniques. Itwastherefore decided tocreate asmallsetof
non-mandatory rulesonwhichEDIusersandsuppliers ofnetwork services would
beabletobasetheircommunication agreements. UNCIDwasalsoincorporated•A/CN.9/333
English
Page21
intoEDIFACT (seepara79above)aspartoftheUnitedNations TradeData
Interchange Directory. Although UNCIDconstitutes alimited achievement, it
alsorepresented amajorstepinthedevelopment ofalegalframework forEDI,
bothbecauseitfurnished abasisforpreparing individual communication
agreements andbecauseitservedasafirsteffortthatcouldlaterbeusedto
reachahigherlevelofrefinement.
84.UNCIDhasnoimplications forthesubstance oftheunderlying agreement.
Itaims"atfacilitating theinterchange oftradedataeffected by
teletransmission, through theestablishment ofagreedrulesofconduct between
parties engaged insuchtransmission. Exceptasotherwise provided inthese
rules,theydonotapplytothesubstance oftradedatatransfers" (art.1).
85.UNCIDdefines someelements ofEDIterminology (art.2).Itcontains
rulesthatcallfortheparties toanEDIagreement toprovide, amongother
things, forcareintransfering andreceiving correct andcomplete messages
(art.5);identification oftheparties throughout thecommunication process
(art.6);acknowledgement ofreceipt ofamessage, ifrequested (art.7);
verification ofthecompleteness ofthereceived message (art.8);protection
ofsomeorallofthecommercial information exchanged (art.9);maintenance
ofrecords ofthetransmissions andstorage ofdata(art.10).
86.Theintroductory notetoUNCIDindicates thatthoserulescanbe
considered onlyaspreliminary tofurther agreements. Itoutlines
"certain elements thatshouldbeconsidered inaddition toUNCID, when
formulating anagreement:
1.Thereisalways ariskthatsomething may go wrong- whoshouldcarry
thatrisk?Shouldeachpartycarryitsownorwoulditseempossible
tolinkrisktoinsurance ortothenetwork operator?
2.Ifdamageiscausedby apartyfailing toobserve therules,what
shouldbetheconsequences? Thisispartly aquestion oflimitation
ofliability. Italsohasabearing onthesituation ofthird
parties.
3.Shouldtherulesonriskandliability becovered byruleson
insurance?
4.Shouldthereberulesontiming, e.g.thetimewithinwhichthe
receivers shouldprocess thedataetc.?
5.Shouldthereberulesonsecrecy orotherrulesregarding the
substance ofthedataexchanged?
6.Shouldthereberulesofaprofessional nature -suchasthebanking
rulescontained inS.W.I.F.T.?
7.Shouldthereberulesonencryption orothersecurity measures?
8.Shouldthereberuleson'signature'?
Itwouldalsoseemimportant tohaverulesonapplicable lawanddispute
resolution." 51/
B. Model communication agreements
87.Subsequent tothepublication ofUNCID,several modelcommunication
agreements havebeenprepared forgeneral use.Particular mention mightbe
madeoftheEDIAssociation oftheUnited Kingdom (UK-EDIA) Standard
Interchange Agreement, whichwasissuedinMarch1988,andtheAmerican Bar
Association Trading Partners ModelAgreement, whichwasintroduced atthe
thirty-first session oftheWorking PartyonFacilitation ofInternational
TradeProcedures oftheEconomic Commission forEuropeinMarch1990.52/TheA/CN.9/333
English
Page22
twomodelagreements covermanyofthesamesubstantive questions, buteach
wasdrafted inthecontext ofthedomestic lawofthecountry inquestion.
88.TheTEDISgroupwithintheCommission oftheEuropean Communities has
begunthepreparation ofaEuropean ModelInterchange Agreement. Whilethis
efforttakesintoaccount themodelagreements thathavealready beenissued,
changes areenvisaged totakeintoaccount theusages andlegalrequirements
ofthetwelvememberStatesoftheEuropean Communities.
89.Thedraft"RulesfortheElectronic Transfer ofRightstoGoodsin
Transit", prepared bytheComiteMaritime International (CMI),(Paris, 16
January 1990),constitute asectoral approach toEDI,withaviewtotheir
beingapplicable inatrulyopenenvironment. ThedraftRulesnotonly
contain substantive rulesthataddress thequestion ofthereplacement ofthe
traditional billofladingby an EDI message, butalsocontain provisions on
communication issues. Thoseprovisions arebasedupontheUNCIDrulesand
theyfunctionally constitute acommunication agreement.
CONCLUSION
90.TheCommission maywishtorequest theSecretariat tocomplement this
preliminary reportwithafurther reporttothenextsession ofthe
Commission. Thereporttobesubmitted tothenextsession mightindicate
developments inotherorganizations duringtheyearrelevant tothelegal
issuesarising inEDI.Thereportmightalsoanalyse existing andproposed
modelcommunication agreements withaviewtorecommending whether amodel
agreement should beavailable forworld-wide useand,ifso,whether the
Commission shouldundertake itspreparation.A/CN.9/333
English
Page23
NOTES
1/ReportoftheUnitedNations Commission onInternational TradeLaw
ontheworkofitsseventeenth session, Official Records oftheGeneral
Assembly. Thirty-ninth Session, Supplement No. 17(A/39/l7), para.136.
•
•2/A/CN.9/254 .
'1/A/CN.9/265.
~/Official Records oftheGeneral Assembly, Fortieth Session.
Supplement No. 17(A/40/l7), para.360.
~/UnitedNations Commission onInternational LawYearbook, 1985,vol.
XVI,PartOne, D. (United Nations publications, SalesNo.E.87.V.4).
Q/A/CN.9/279 andA/CN.9/292.
1/Official Records oftheGeneral Assembly. Forty-third Session.
Supplement No. 17(A/43/l7), paras.46and47.
~/Official Records oftheGeneral Assembly, Forty-fourth Session,
Supplement No. 17(A/44/l7), para.289.
~/SeeA/CN.9/265, Annex,question 11.
10/TheConvention fortheUnification ofCertain RulesRelating to
International Carriage byAir,Warsaw, 12October 1929,articles 5to9.
11/Interpretation Act1978,Schedule 1.
12/Official Journal oftheEuropean Communities, L285,8October 1987.
13/SeeA/CN.9/292, paras. 24and25.
14/TEDIS-Situation iuridigue desEtatsmembres auregarddutransfert
electronigue dedonnees, (Brussels, Commission oftheEuropean Communities,
1989).
15/Official Journal oftheEuropean Communities, C230,7September
1989.
16/The TEDIS-EDI LegalWorkshop, (Brussels, Commission oftheEuropean
Communities, 1989).
17/TEDIS-Situation juridigue •••,(seenote14supra), pp.251-252.
18/Ibid.,pp.254ff.
19/Ibid.,pp.256-257.
20/Forexample, undersomestatutes adopted fortheprotection of
private consumers, deferred payment salesandsalescontracts concluded atthe
domicile ofthebuyermustbemadeinwriting. Theregenerally existsnosuch
requirement forcontracts concluded withinautomatic tellersystems or
point-of-sale systems.A/CN.9/333
English
Page24
21/TEDIS-Situation iuridique •••,(seenote14supra), p.260.
22/Foranexample ofsucharuleandsomeexceptions, seearticles
1341,1347and1348oftheFrenchCivilCode.
23/TEDIS-Situation iuridique ...,(seenote14supra), p.263.The
translation oftheoriginal Frenchtextwas made by theSecretariat.
24/Ibid.,pp.265-266.
25/SeeA/CN.9/265, paras. 27to48.
26/TEDIS-Situation iuridique .••,(seenote14supra), pp.263-266.
27/TheCommercial UseofElectronic DataInterchange - AReport,
(Chicago, Illinois, American BarAssociation, 1990). To bepublished inThe
Business Lawyer, vol.44(1990).
28/Electronic Messaging. AReportoftheAd Hoc Subcommittee onthe
ScopeoftheUCC,(Chicago, Illinois, American BarAssociation, 1988).
29/SeeTRADE/WP.4/GE.1/79, paras. 37and38.
30/Thecommercial useofEDI.••,(seenote27supra), pp.69-70.
31/Ibid.,pp.28-29.
32/SeeTRADE/WP.4/INF.63; TD/B/FAL/INF.63; alsoquotedinA/CN.9/265,
note28.
33/A/CN.9/225, para.47.
34/SeeA/CN.9/265, paras. 49to58.
35/S.W.I.F.T. Newsletter, April-May 1990,p.12.
36/Stephen Castell, "Thelegaladmissibility ofcomputer generated
evidence towards 'legally reliable' information andcommunications technology
(IACT)", TheComputer LawandSecurity Report, vol.5,issue2,(July-August
1989), p, 6ff.
37/Thecommercial useofEDI..•,(seenote27supra), p.18.
38/TheAPPEALStudy(appendix onevidence admissible inlaw),(London,
Central Computer andTelecommunication Agency, British Treasury, 1988),quoted
byS.Caste11, (seenote36supra), pp.7-8.
39/Foradiscussion oftheissuesofconsent incontracts made by
electronic means,seeEttoreGiannantonio, Trasferimenti E1ettronici deiFondi
eAutonomia Privata, (Mi1ano, Giuffre Editore, 1986).
40/Bernard E. Amory, "EDI andtheconclusion ofcontract", The
TEDIS-EDI LegalWorkshop, (seenote16supra).
41/Brad1ey Crawford, "Strategic legalplanning forEDI",Canadian
Business LawJournal, vol.16,December 1989,pp.66ff.•
..I..A/CN.9/333
English
Page25
421Ibid.,p.69.
431Ibid.,p.70.
441SeeBenjamin Wright, EDIandAmerican Law - A Practical Guide,
(Alexandria, Virginia, TDCC:TheElectronic DataInterchange Association,
1989),p.30.
451Bernard E. Amory, "EDI andtheconclusion ofcontract", The
TEDIS-ED! LegalWorkshop, (seenote16supra).
~IInFrance, seeCour de Cassation, Req.21March1932(Recueil Sirey,
1932.1.278); Corn.7January 1981(Bull.civ.IV.11).
IntheUnited Kingdom, wherethenormalruleisthatanofferis
accepted bythecommunication oftheacceptance totheofferor, thePostal
administration isconsidered astheagentoftheofferor forthepurpose of
communicating theacceptance. SeeEntores. Ltd.v.MilesFarEastCorp.
(1955), AllEngland LawReports, p.493.
IntheUSA,section 63ofthe"Restatement onContracts (second)"
statesthat"Unless theofferprovides otherwise, anacceptance madeina
manner andby a medium invited by anofferisoperative andcompletes the
manifestation ofmutualassentassoonasputoutoftheofferee's possession,
without regardtowhetheriteverreaches theofferor; •••".
471SeeBernard E. Amory andMarcSchauss, E.D.I.asa waytoperform
andconclude contracts, (paperpresented totheCOMPAT88conference on
computer aidedtrade,TheHague,1988)and"Formacion decontratos:
comunicacion delaofertay delaaceptacion aloferente", Lavalidez delos
contratos internacionales negociados pormedioselectronicos, (Madrid, Centro
deestudios comerciales, Camara de comercio eindustria deMadrid, 1988).
481Entores, Ltd.v.MilesFarEastCorp.(seenote46supra), and
Brinkibon Ltd.v.StahagStahl-undStahlwarenhandelsgesellschaft mbH(1982),
AllEngland LawReports, p.293.
491Statement byLordWilberforce inBrinkibon (note48supra), also
quotedbyS.Harvey andJ.Newmanin"Contracts byelectronic mail:someissues
explored", TheComputer LawandSecurity Report, vol.3,issue6,(March-April
1988),p.2•
501TRADE/WP.4/l7l, para.15.
511UNCID,pp.10-11•
521TRADE/WP.4/R.652 andTRADE/WP.4/R.652/Corr.l. | 4,783 | 65,371 |
92283 | Electronic data interchange : preliminary study of legal issues related to the formation of contracts by electronic means : report of the Secretary-General. | [
"UN. Secretary-General"
] | 1990-05-18 | https://digitallibrary.un.org/record/92283 | null | http://digitallibrary.un.org/record/92283/files/A_CN.9_333-FR.pdf | FR | A_CN.9_333-FR.pdf | [----- ..•----------: __--_.•.-.0__•.•_
FilECOP'y 1
NATIONS UNIESlEFIRE"CE ANDHR.MINOLOGY ~T
~•••ereturntorcom..".,......_..._....._0••_,
ASSEMBLEE
GENERALE
COMMISSION DES NATIONS UNIES
POURLE DROIT COMMERCIAL INTERNATIONAL
Vingt-troisième session
NewYork, 25juin-6juillet 1990Distr. GENERALE
A/CN.9/333
18mai1990
FRANCAIS
Original : ANGLAIS
ECHANGE DEDONNEES INFORMATISEES
EtudpQréliminaire desproblèmes juridigues liésàlaformation descontrats
pardesmoyens électronigues
Rapport duSecrétaire général
TABLE DES MATIERES
Paragraphes
INTRODUCTION
Chapitre1 - 9 3
1
JI.L'EXIGENCE DEL'ECRIT
A.Généralités
B.Etudecomparée deslégislations européennes: l'étude TEDIS
1.L'obligation d'établir, dedélivrer, d'expédier ou
deconserver desdocuments sursupports papier signés
a)Application auxcontrats
b)Mesure danslaquelle cetteexigence constitue
unobstacle àlagénéralisation del'EDI
2.Lapreuve
a)Lapreuve danslespaysdedroitcivil
b)Lapreuve danslespaysdecommon law
c)Lapreuve endroitcomptable etfiscal
C.Lerapport del'American BarAssociation10-47 5
10-14 5
15-19 7
20-28 8
21- 25 8
26- 28 9
29 - 41 10
30- 35 10
36 - 37 11
38- 41 11
42 - 47 12
V.90-84623 9962BA/CN.9/333,
Français
Page2
TABLEDESMATIERES (suite)
II.AUTRES QUESTIONS JURIDIQUES LIEESA LAFORMATION
DESCONTRATS
A.Accusé deréception desmessages
B.Authentification desmessages
C.Consentement, offreetacceptation
D.Conditions générales
E.Dateetlieudelaformation ducontrat
F.Risque dedéfaut decommunication
III.REGLES ET ACCORDS DECOMMUNICATION
A.LesRègles UNCID
B.Accords typesdecommunication
CONCLUSIONParagraphes Page
48- 76 13
48- 49 13
50 - 59 14
60- 64 16
65 -68 17
69 -75 18
76 20
77- 89 20
82- 86 21
87 -89 22
90 23
•f
••A/CN.9/333
Français
Page3
INTRODUCTION
1.Asadix-septième session, en1984,laCommission adécidéd'inscrire à
titreprioritaire àsonprogramme detravail laquestion desincidences
juridiques dutraitement automatique desdonnées surlescourants commerciaux
internationaux 1/.Elleapriscettedécision aprèsavoirexaminé unrapport
duSecrétaire général surlesaspects juridiques dutraitement automatique des
données ~/quiexposait plusieurs problèmes juridiques, àsavoirlavaleur
juridique desdocuments d'ordinateur, lanécessité d'unécrit,
l'authentification, lesconditions générales, laresponsabilité etles
connaissements.
2.Asadix-huitième session, en1985,laCommission étaitsaisied'un
rapport duSecrétariat surlavaleur juridique desenregistrements
informatiques (ci-après dénommé "rapport de1985")li.Cerapport concluait
qu'àl'échelon mondial l'utilisation dedonnées informatiques commeélément de
preuve devant untribunal posait moinsdeproblèmes quel'onaurait pule
penser. Ilnotait quelefaitquelesdocuments doivent êtresignés, ou
doivent êtresurpapier, constituait unobstacle juridique plussérieux à
l'utilisation desordinateurs etdestélécommunications d'ordinateur à
ordinateur danslecommerce international. Aprèsavoirexaminé lerapport, la
Commission aadoptélarecommandation suivante :
"LaCommission desNations Uniespourledroitcommercial international,
Notant quel'utilisation dutraitement automatique del'information
estsurlepointdedevenir bienétablie danslemondedansdenombreux
aspects ducommerce national etinternational, ainsiquedansles
services administratifs,
Notant aussiquelesrègles juridiques fondées surdesmoyens de
documenter lecommerce international axéssurlepapieretantérieurs
auTAIrisquent defaireobstacle àl'utilisation duTAIdanslamesure
oùellesinduisent uneinsécurité juridique ouempêchent l'utilisation
ration~elle duTAIlorsque celle-ci estnéanmoins justifiée,
Notant enoutreavecsatisfaction lesefforts déployés parle
Conseil del'Europe, leConseil decoopération douanière etlaCommission
économique pourl'Europe del'Organisation desNations Uniesenvuede
surmonter lesobstacles àl'utilisation duTAIdanslecommerce
international résultant decesrèglesjuridiques,
Considérant enmêmetempsqu'iln'estpasnécessaire d'unifier les
règles delapreuve encequiconcerne l'utilisation desenregistrements
informatiques danslecommerce international, l'expérience montrant que
desdifférences marquées entrelesrègles delapreuveapplicables au
système dedocumentation surpapiern'ontjusqu'à présent euaucuneffet
néfaste perceptible surledéveloppement ducommerce international,
Considérant enoutrequelesprogrès enregistrés dansl'utilisation
duTAIrendent souhaitable, dansuncertain nombre desystèmes
juridiques, l'adaptation desrègles juridiques existantes, compte dûment
tenu,cependant, delanécessité d'encourager l'emploi detechniques
deTAIgarantissant unefiabilité identique ousupérieure àcelledela
documentation surpapier,
1.Recommande auxgouvernementsA/CN.9/333
Français
Page4
a)Deréexaminer lesrèglesjuridiques touchant l'utilisation des
enregistrements informatiques commemoyens depreuve enjustice afin
d'éliminer lesobstacles superflus àleurrecevabilité, des'assurer que
cesrèglessontcompatibles aveclesprogrès techniques etdedonner aux
tribunaux lesmoyensleurpermettant d'apprécier lafiabilité desdonnées
contenues dansces enregistrements~
b)Deréexaminer lesrèglesjuridiques envertudesquelles
certaines transactions commerciales oucertains documents ayanttraitau
commerce doivent êtresousformeécrite, quecetteformeécritesoitou
nonunecondition requise pourquelatransaction ouledocument soit
valide ous'impose auxparties, afindefaireensorteque,lecas
échéant, latransaction ouledocument puissent êtreenregistrés et
transmis sursupport informatique~
c)Deréexaminer l'exigence légaled'unesignature manuscrite ou
detouteautreméthode d'authentification surpapier pourlesdocuments
commerciaux afindepermettre, lecaséchéant, l'utilisation demoyens
électroniques d'authentification~
d)Deréexaminer lesrèglesjuridiques selonlesquelles les
documents àsoumettre àl'administration doivent êtreprésentés parécrit
etdoivent porter unesignature manuscrite envued'autoriser, lecas
échéant, leurprésentation sursupport informatique auxservices
administratifs quiontacquisleséquipements nécessaires etmisenplace
lesprocédures requises~
2.Recommande auxorganisations internationales chargées d'élaborer des
textesjuridiques surlecommerce detenircompte delaprésente
recommandation dansleurstravaux et,lecaséchéant, d'envisager de
modifier lestextesjuridiques envigueur conformément àlaprésente
recommandation !/."
3.Cetterecommandation aétéapprouvée parl'Assemblée générale au
paragraphe 5b)desarésolution 40/71duIldécembre 1985,quiestlibellé
commesuit
"L'Assemblée générale,
•••Demande auxgouvernements etauxorganisations internationales de
prendre desmesures, selonqu'ilconviendra, conformément àla
recommandation delaCommission, afind'assurer lasécurité juridique
danslecontexte del'utilisation lapluslargepossible dutraitement
automatique del'information danslecommerce international~ •.•"~/.••
4.Asesdix-neuvième etvingtième sessions, en1986et1987,laCommission
étaitsaisie dedeuxnouveaux rapports surlesaspects juridiques du
traitement automatique del'information ~/,quidécrivaient etanalysaient les
travaux desorganisations internationales actives dansledomaine du
traitement automatique del'information.
5.Asavingtetunièmesession (1988), laCommission aexaminé la
proposition tendant àcequesoitexaminée lapossibilité d'élaborer des
principes juridiques applicables àlaformation decontrats internationaux par
desmoyensélectroniques, notamment aumoyend'écrans devisualisation. Ila
éténotéqu'iln'existait actuellement aucunrégimejuridique adéquat
réglementant cetteimportante pratique deplusenplusrépandue, etquedes
travaux danscedomaine permettraient decombler leslacunes juridiques etde"•
•A/C~.9/333
Français
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réduire lesaléasetlesdifficultés rencontrés danslapratique. La
Commission apriéleSecrétariat d'établir uneétudepréliminaire surla
question 1/.
6.Alavingt-deuxième session (1989),ilaétédécidéqu'unrapport
préliminaire serait soumisparleSecrétariat àlavingt-troisième session de
laCommission ~/.
7.Onnoteraque,danslesrapports précédemment soumis àlaCommission et
danslesrapports delaCommission elle-même, laquestLonaétéexaminée sous
l'appellation générale de"traitement automat iquedel'information" (TAI),
termegénéralement utilisé pourdécrire lesapplications commerciales de
l'informatique. Cesdernières années, laterminologie aétémodifiée etl'on
utilise désormais l'expression "échange dedonnées informatisées", notamment
danslecontexte dutransfert d'informations commerciales d'ordinateur à
ordinateur au moyen de systèmes detélécommunication. Aussileprésent
rapportutilise-t-il lestermes "échange dedonnées informatisées" ouson
abréviation "EDI".
8.L'unedesapplications caractéristiques del'EDIestl'échange dedonnées
commerciales dansunerelation bilatérale entrepartenaires commerciaux. Cet
échange peutêtreassurésoitparuneconnexion directe entrelesordinateurs
desparties, soitparl'intermédiaire del'ordinateur d'unouplusieurs tiers
prestataires deservices. L'unedescaractéristiques del'EDIestqueles
données communiquées sontstructurées selonuneprésentation standard, cequi
permet auxdonnées d'êtreéchangées etd'êtretraitées parl'ordinateur qui
lesreçoitsansavoiràêtreressaisies. Desnormesinternationales ayantété
adoptées etétantdeplusenplussouvent utilisées pourlesarchitectures de
réseaux informatiques etleformatdesmessages EDI,lesdonnées peuvent être
transmises quelquesoitlematériel oulelogiciel utilisé audépart ouà
l'arrivée.
9.Leprésent rapport, quiconstitue uneétudepréliminaire etnon
exhaustive surlaquestion, atroisobjectifs :premièrement, mettre aJour
certaines desinformations données àpropos du TAI danslerapport de1985;
deuxièmement, décrire brièvement certains desproblèmes juridiques liésàla
formation descontrats pardesmoyensélectroniques; troisièmement, présenter
certaines dessolutions quiontétéouquisontactuellement misesaupoint
pourrendrecompatible l'EDIavecledroitdescontrats. Lorsque celase
révèlenécessaire, lerapport examine enoutrecertains problèmes juridiques
quinesontpasstrictement liésàlaformation descontrats. Parexemple,
desquestions tellesquelaformedesfactures (voirlesparagraphes 28et40
ci-dessous) seposentlorsdel'exécution decontrats forméspardesmoyens
électroniques. Néanmoins, ellesdoivent êtretraitées danslaprésente étude,
dufaitdeleursincidences possibles surlagénéralisation del'EDI.
I.L'EXIGENCE DEL'ECRIT
A.Généralités
10.Lalégislation denombreux Etatsexigequecertaines transactions soient
conclues parécrit. Danslerapport de1985,quiaconduit àl'adoption dela
recommandation delaCNUDCI mentionnéeci-dessus, iléta.itindiqué que
l'exigence del'écrit dansleslégislations nationales, ainliliquedans
certaines conventions internationales relatives audroitcommercial
international, étaitl'undesprincipaux obstacles àlag~néralisation deA/CN.9/333
Français
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l'EDI. Certaines deceslégislations nationales sontmentionnées dansle
rapport de19852/etdansl'étude TEDIS(voirlesparagraphes 32 à 41
ci-après).
Il.Engénéral, onnotera que,lorsque l'exigence del'écrit esténoncée dans
ledroitdescontrats, ellepeutavoirl'unedestroisconséquences
suivantes. Dansunpremier cas,laprésence d'unécritestunecondition de
l'existence oudelavalidité del'acte juridique qu'ilporte. Aussi
l'absence d'undocument écritentraîne-t-elle lanullité del'acte juridique.
Dansunsecond cas,l'écrit estexigéparlaloiàdesfinsdepreuve. Un
contrat valable peutalorsêtreconclu parlesparties sansqu'unécritne
soitnécessaire, maisl'exécution ducontrat estlimitée parunerègle
générale selonlaquelle l'existence etlateneur ducontrat doivent être
prouvées aumoyend'unécritencasdeprocédure judiciaire. Ilpeutyavoir
desexceptions àcetterègle(voirleparagraphe 32ci-après). Dansun
troisième cas,unécritestnécessaire lorsque l'onsouhaite obtenir des
conséquences juridiques données allant au-delà d'unesimple preuve de
l'existence ducontrat. C'estparexemple lecasdelalettre detransport
aérien envertudelaConvention deVarsovie de192910/.Auxtermes dece
texte, l'émission d'unelettre detransport aérienn'estpasunecondition
requise pourlaconclusion d'uncontrat detransport demarchandises, mais
ellel'estsiletransporteur souhaite pouvoir bénéficier desdispositions de
laConvention relatives àlalimitation desaresponsabilité. Cetterègle
seramodifiée lorsque leProtocole additionnel N° 4deMontréal (1975)entrera
envigueur. Envertudel'article IIIdeceProtocole, l'émission d'une
lettre detransport aerlen neseraplusunecondition requise pourquele
transporteur puisse bénéficier desdispositions limitant saresponsabilité.•
12.L'exigence del'écrit estnotamment justifiée parlavolonté deréduire
leslitiges enveillant àcequ'il yaitunepreuve tangible del'existence et
delaLeneur ducontrat; d'aider lesparties àprendre conscience des
conséquences delaconclusion d'uncontrat; depermettre àdestiersde
pouvoir sefonder surledocument; etdefaciliter lesvérifications
ultérieures àdesfinscomptables, fiscales ouréglementaires.
13.Laquestion desavoir cequ'est un"écrit" faitelle-même l'objet de
controverses. Cemotaétédéfini danscertains pays,généralement par
référence aumoded'apposition surlesupport plutôtqu'àlanature dusupport
lui-même. Parexemple, envertudel'Interpretation Act1978du
Royaume-Uni 11/,lemot"écrit" ("writing") englobe ladactylographie,
l'impression, lalithographie, laphotographie etd'autres modesde
représentation oudereproduction desmotssousuneformevisible, alorsque
lasection 1-201(46) duCodecommercial uniforme desEtats-Unis dispose quele
mot"écrit" ("written" ou"writing") englobe l'impression, ladactylographie
outouteautreréduction intentionnelle àuneformetangible. Chaque fois
qu'uneloiutilise lemot"écrit" sansledéfinir, onpeutsansdouteen
déduire quelelégislateur considérait initialement quecetécritserait
apposé surunefeuille depapier outoutautresupport matériel permettant la
lecture directe desmotspardesêtreshumains.
14.Ladéfinition del'écrit asouvent étéétendue auxtélégrammes ouaux
messages télex, comme à l'article 13delaConvention desNations Uniessur
lescontrats deventeinternationale demarchandises. Al'article 7-2dela
loitypedelaCNUDCI surl'arbitrage commercial int.ernational, ladéfinition
del'écrit aétéenoutreétendue aux"communications télex, télégrammes ou
toutautremoyendecommunication quiatteste l'existence [dela
convention]". L'article 4-3duprojet deconvention surlaresponsabilité des
exploitants determinaux detransport danslecommerce international dispose
que"ledocument •.•peutêtreémissoustouteformequiassurela•
••
•A/CN.9/333
Français
Page7
préservation desrenseignements yfigurant". Uneidéesimilaire estexprimée
dansladéfinition dela"notification parécrit"i l'article 1-4b)dela
Convention d'UNIDROIT de 1988surl'affacturage international, selonlaquelle
l'écrit "comprend également lestélégrammes, lestélex,ainsiquetoutautre
moyen de télécommunïc, iondenature ilaisser unetracematérielle".
B.Etudecomparée deslégislations européennes: l'étude TEDIS
15.En1988,laCommission desCommunautés européennes a commencé de mettre
enoeuvreleprogramme TEDIS(TradeElectronic DataInterchange Systems) 12/,
dontl'undesobjectifs estlamiseenplaced'uncadrejuridique approprié
pourlagénéralisation del'EDIdansles12Etatsmembres desCommunautés
européennes 13/.L'unedespremières activités entreprises danslecadredu
voletjuridique duprogramme TEDIS a étél'établissement d'uneétudegénérale
desobstacles juridiques audéveloppement del'EDIdansles12Etatsmembres
desCommunautés européennes, commeilavaitétérecommandé danslarésolution
de1985delaCNUDCI. Lesrésultats decetteétudedeslégislations
nationales ontétépubliés enfrançais en1989;laversion anglaise devrait
êtrepubliée souspeu14/.Uneanalyse similaire doitêtreeffectuée dansun
avenir proche iproposdesloisnationales desEtatsmembres del'Association
européenne delibre-échange, quiparticipe maintenant auprogramme TEDIS.
Cetteétudedevrait êtrepubliée avantlafinde1990. Enoutre,la
Commission desCommunautés européennes ademandé "l'élaboration d'unrapport
d'analyse del'impact del'EDIsurlaformation ducontrat etformulant des
propositions deréforme oud'adaptation delasituation légaleactuelle 15/".
16.Lesconclusions del'étude TEDIS,ainsiquelesdocuments d'unséminaire
juridique TEDIS-EDI organisé enjuin198916/,donnent unebonneidéedece
quel'onpeuts'attendre itrouver danslalégislation desEtatsnoncouverts
parl'étude, carles12Etatsmembres desCommunautés européennes se
rattachent iplusieurs grandes familles juridiques. Silesproblèmes
spécifiques peuvent différer d'unEtatil'autre -etilpeutsepos~r,dans
dessystèmes juridiques extérieurs il'Europe, desproblèmes quinesontpas
mentionnés danslesdiversrapports TEDIS - cesdocuments donnent toutefois
unebonneindication desproblèmes juridiques quipourront seposeraufuret
imesure quesegénéralisera l'ED!. Enparticulier, ilsdonnent uneidéedes
problèmes dontilfaudratenircomptedanstoutprocessus d'unification
régionale oumondiale.
•17.L'unedesconclusions del'étude 17/estque,danslesCommunautés
européennes, aucunpaysn'aencorepleinement adaptésalégislation aux
exigences etproblèmes propres audéveloppement del'EDI. Selonl'étude, la
législation lapluspertinente estuneréglementation italienne traitant de
l'organisation d'unservice public deposteélectronique etdétermine les
conditions danslesquelles desdocuments transférés électroniquement parla
voiedeceservice publicpeuvent fairefoi.Lesautresloisexaminées dans
l'étude netraitaient qu'indirectement del'EDI. Lesquestions visées dans
cesloisnationales étaient lessuivantes
Lesconditions danslesquelles unenregistrement informatique peut
êtreadmisititredepreuve enjustice etrecevoir lamêmeforce
probante quelesoriginaux dontilestprésumé êtrelareproduction;
Lamesure danslaquelle unecomptabilité peutêtretenuesurun
support informatique etlesconditions danslesquelles desdocuments
ouinformations servant debaseicettecomptabilité peuvent être
conservées uniquement sursupport informatique;A/CN.9/333
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Lapossibilité desoumettre desdéclarations fiscales oudouanières à
l'aide desupports informatiques.
18.L'étude TEDISprécise que,bienquedesefforts aientétéfaitsà
l'échelon national pourrésoudre certains desproblèmes liésàl'utilisation
del'EDI,plusprécisément encequiconcerne lavaleurjuridique des
enregistrements informatiques, nombred'autres problèmes, notamment ceuxdela
formation descontrats pardesmoyensélectroniques, restent soumis auxrègles
traditionnelles. Cesrèglesdevraient êtreinterprétées, développées et
actualisées parlajurisprudence oulapratique administrative nationale afin
d'êtreadaptées àl'ED!. Lefuturrapport TEDISsurlaformation descontrats
devrait donner uneindicatlon plusclaire delamesure danslaqtielle les
règlestraditionnelles, rrontresterappropriées danslecontexte dela
généralisation del'EDI.
19.L'étude TEDISactuelle 18/indique quelesprincipaux obstacles
juridiques audéveloppement del'EDIsontl'obligation d'établir, d'expédier
ou deconserver desdocuments sursupports papiersignésetlesconditions
juridiques liéesàlapreuve. Ils'agitlàpourl'essentiel desconclusions
quiavaient déjàététirées, àproposdesenregistrements informatiques, dans
lerapport de1985.
1.L'obligation d'établir, dedélivrer, d'expédier ou deconserver
desdocuments sursupports papiersignés
20.Lesraisons d'unetelleobligation sontdiverses, etlateneur de
l'obligation elle-même varieconsidérablement d'unsystème juridique àl'autre.
a)Application auxcontrats
21.Conformément auprincipe del'autonomie delavolonté, quiestreconnu
danslaplupart dessystèmes juridiques, lesparties peuvent conclure des
contrats partouslesmoyens dontellesconviennent. Silaformechoisie pour
laformation ducontrat - oul'absence deforme- nepermetpasd'avoir une
preuvematérielle delavolonté commune desparties deconclure uncontrat,
l'exécution ducontrat pourra enêtreaffectée, maisengénéral passa
validité.
22.Parexception àceprincipe, commeilestnotédansl'étude TEDIS,la
plupart dessystèmes juridiques établissent unedistinction entrediverses
catégories decontrats, dontcertains nesauraient êtrevalablement conclus
pardesmoyensélectroniques, alorsqued'autres pourraient l'être, maisse
heurteraient àdesproblèmes particuliers danslecontexte del'EDI.
23.Parmicesexceptions, ilexiste, dansdenombreuses législations
nationales, unecatégorie decontrats dontlavalidité estfonction de
l'accomplissement detelleoutelleformalité. Bienqueplusabondante dans
lespaysdedroitcivil,cettecatégorie n'estpasinconnue dessystèmes de
common law.Souvent, laformalité requise estlaconclusion ducontrat sous
formeécrite.Certains contrats, t.eLsquelavented'immeubles oula
constitution d'unehypothèque immobilière, oudesbauximmobiliers .àlong
terme,peuvent êtresoumis àdesformalités additionnelles telles que
l'établissement d'unécritnotarié. Enoutre,danscertains cas,lescontrats
peuvent devoirêtreenregistrés auprès d~unorganisme public. Pourcertains
autrescontrats, laseul~formalité requise consiste enlaconstitution d'un
écrit,sansquelaloispécifie autrement laformedel'écrit. Dànsplusieurs
paysdedroitcivil,cettecatégorie englobe diverscontrats, notamment•
••A/CN.9/333
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Page9
laventedenavires immatriculés, leshypothèques surnavires ouaéronefs et
touslescontrats conclus pourl'utilisation denavires. Actuellement, comme
peudechoses ontétéfaites parlaplupart desautorités nationales pour
permettre l'exécution decesformalités requises pardesmoyensélectroniques,
cescontrats solennels nesontpascompatibles avecl'EDI.
24.Danslessystèmes juridiques oùl'écrit estexigé,cetteexigence varie
considérablement d'undroitnational àl'autre. Certains actesjuridiques
doivent itreécrits envertudelaloid'unouplusieurs des12Etats, mais
nonenvertudelaloid'autres Etatsmembres. Lorsque qu'unetelleexigence
estformulée, cen'estpasnécessairement lemimetyped'écrit quiestrequis
partouslesdroits nationaux; pourlaformation detelouteltypede
contrat, unsimpleécritsignépeutitrerequis àdesfinsdepreuve dansun
Etat,alorsqu'unécritnotarié leseraàdesfinsdevalidité dansunautre.
25.Dansl'ensemble, l'étude TEDIS19/indique qu'unécritestrequis àdes
finsdevalidité :
Chaque foisqu'ilestnécessaire derendre uneopération opposable à
destiers. Danscecas,ilestengénéral stipulé quel'écrit doit
itreauthentifié ouenregistré auprès d'unorganisme public;
Chaque foisqu'undroitestincorporé àunlitreouàuneffetde
commerce etquelatransmission decedroitsuppose laremise
matérielle dutitreoueffet;
Chaque foisquelelégislateur aentendu protéger unepartieàun
contrat quipourrait autrement setrouver dansunesituation de
faiblesse parrapport àl'autre partiecontractuelle. Ils'agit par
exemple decertains contrats deventedemarchandises àla
consommation 20/.
b)Mesure danslaguelle cetteexigence constitue unobstacle àl'EDI
26.L'exigence d'unécrit, ausenstraditionnel, commecondition dela
validité d'unactejuridique constitue évidemment unobstacle apriori absolu
àlagénéralisation del'EDI :aussilongtemps quecetteexigence est
maintenue, lerecours àl'EDIpourconclure lecontrat demeure exclu.
27.L'étude dessystèmes juridiques des12Etatsmembres delaCEEfait
apparaître qu'enfaitlesdroits nationaux régissant leséchanges debienset
deservices nesontpastrèsformalistes. Danslapratique, lanécessité de
créerdesdocuments surpapier, oudesigner ouauthentifier àlamaindes
documents surpapier pourlaformation d'uncontrat, apparaît pluscomme
l'exception quelarègleentrelespartenaires commerciaux susceptibles d'itre
directement intéressés parledéveloppement del'EDI. Celaestdûenpartie
aufaitquelesrèglesrelatives àlapreuve enmatière commerciale sont
différentes desrègles correspondantes enmatière civile (voirles
paragraphes 32à34ci-après).
28.Al'exception desconditions spéciales liéesàlapreuveetà
l'enregistrement àdesfinsfiscales ouréglementaires (voirles
paragraphes 38à41ci-après), aucune condition deformen'estrequise dans
lesEtatsmembres delaCEEpourconclure oudresser laplupart descontrats
commerciaux oupourexpédier desbonsdecommande, desconditions générales de
vente, desfactures oudesdocuments similaires.A/CN.9/333
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Page10
2.Lapreuve
29.Pourcequiestdudroitdelapreuve, l'étude TEDISétablit une
distinction globale entrelesrèglesappliquées auxprocédures judiciaires
danslespaysdedroitciviletcellesappliquées danslespaysdecommon law
etlesrèglesrégissant laconservation dedocuments commerciaux àdesfins
fiscales etréglementaires.
a)Lapreuve danslespaysdedroitcivil
30.L'étude TEDIS21/notequelagénéralisation del'EDIseheurte àdes
obstacles danslespaysdedroitcivilenraison ducaractère incertain dela
valeurprobante accordée àunecopie,puisque touslesdocuments informatiques
etsorties d'imprimante sontdescopiesd'unoriginal, quecetoriginal soit
undocument surpapier ou unmessage électronique.
31.Danslescasoù unoriginal signéestrequisdanslespaysdedroit
civil,ils'agit deseménager unepreuverecevable enjustice etunepreuveà
desfinscomptables, fiscales ouréglementaires. Danslesdeuxcas,lapreuve
écritedoitêtreconservée etresterdisponible durantl'ensemble dela
période pendant laquelle uneactionpeutêtreintent.ée, oujusqu'à cequeles
autorités nesoientplushabilitées àcontester lesfaitsenquestion.
32.Danslespaysoùilexiste unerèglegénérale dedroitcivil(par
opposition audroitcommercial) selonlaquelle uneopération économique ne
peutêtreprouvée devantlajustice queparunécrit,ily adenombreuses
exceptions. Parexemple, envertudelaloidecespays,unécritn'esten
général pasnécessaire pourlesopérations portant surdesmontants defaible
importance. Enoutre,lorsqu'un document écrit,quin'estpaslecontrat
lui-même, contient desindications substantielles quantàlateneur du
contrat, ilpeutengénéral êtreadmiscommepreuve. Ilpeutyavoirune
autreexception: lecasoùilestimpossible àunepartied'obtenir une
preuveécrite ducontrat 22/.Onnotera quel'obligation générale de
constituer unécritestconsidérée commeuneobligation dedroitcivil
relative àlapreuveetnondedroitcommercial, car,danscedomaine, la
preuved'uncontrat peutêtreprésentée àuntribunal partoutmoyen.
33.Enconséquence, l'exigence d'unécritn'affecte pasl'EDI,telqu'ilest
misenpratique pourlaplupart descontrats commerciaux. Puisque la
détermination delarègledepreuveapplicable dépend delaqualité du
défendeur, larèglededroitcivils'applique lorsqu'une partiequin'estpas
uncommerçant estledéfendeur, alorsquelarèglededroitcommercial
s'applique lorsque ledéfendeur estuncommerçant. Danscecontexte, lefait
queledemandeur soitcommerçant ounonn'apasd'importance.
34.Mêmelorsque larèglededroitcivils'applique, lacondition d'une
preuveécriteestconsidérée dansdenombreux payscommenonimpérative. Il
estdoncengénéral possible auxparties deconvenir aupréalable queles
contrats qu'elles concluront serontprouvés pardesmoyensautres quel'écrit.
35.L'étude TEDISconclut cequisuit:
"-DanslesEtatsmembres commeleLuxembourg oùunelégislation
spécifique aétéadoptée visantàadmettre unenregistrement
informatique àtitredepreuve enjustice etàreconnaître àuntel
enregistrement lamêmevaleurprobante queledocument dontilest
présumé êtrelareproduction, ledroitdelapreuve neconstitue plus
unobstacle audéveloppement dutransfert électronique dedonnées;•
•
•A/CN.9/333
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PageIl
DanslesautresEtatsmembres desCommunautés oùuneréglementation
spécifique faitdéfautetoùl'exigence d'unécritadprobationem
n'estpasconsidérée commeunedisposition impérative, desexpériences
privées detransfert électronique dedonnées ontétéetsontenmesure
desedévelopper parlerecours àdesconventions pouvant revêtir la
formed'unrèglement général applicable àl'ensemble desopérations
juridiques passées surleréseauetcontenant uneclauserelative àla
preuve;
Ilressort enfindel'analyse desdroits delapreuvedits
"continentaux" queleprincipe mêmedel'écrit signé(instrumentum)
requispourfairepreuved'unactejuridique souffre delarges
exceptions quilerendent finalement trèsrarement applicable dansles
transactions télématiques. L'exigence d'unécritadprobationem ne
poserait enconséquence desproblèmes endroitcontinental quedans
quelques raresdomaines commelecrédit (enparticulier àla
consommation) etlesassurances (unepolicequin'apasétéconvenue
parécritestgénéralement inopposable àl'assureur) 23/."
b)Lapreuve danslespaysdecommon law
36.L'étude TEDIS24/indique qu'encommon lawlesrègles delapreuveayant
desincidences directes surl'EDIsontlarègledel'ouï-dire ("hearsay
evidence rule")etlarègledel'original ("bestevidence rule"). Selonla
règledel'ouï-dire, sousréserve decertaines exceptions, undocument est
irrecevable pourattester lavéracité ducontenu duditdocument. Selonla
règledel'original, seulsdesdocuments originaux sontenprincipe
recevables 25/.Commedanslespaysdedroitcivil,ilestengénéral convenu
qu'unesortied'imprimante n'estpasunoriginal. Cesdeuxrègles
constitueraient sousleurformeoriginale uneentrave majeure audéveloppement
del'EDI. Poursurmonter cesobstacles, leRoyaume-Uni aadopté en1968le
CivilEvidence Act,dontlasection 5autorise expressément l'utilisation des
sorties d'imprimante commemoyen de preuve.
37.L'étude TEDISconclut, encequiconcerne laquestion delarecevabilité,
que,s'iln'yapasd'obstacle majeur audéveloppement del'EDIdansdespays
dedroitciviletqu'iln'estdoncpasnécessaire demodifier fondamentalement
lesrèglesapplicables, ilseposedanslespaysdecommon lawdesproblèmes
théoriques quiexigeraient l'adoption deloispermettant derépondre aux
exigences del'EDI.
c)Lapreuve endroitcomptable etfiscal
38.Lesconclusions del'étude TEDIS26/sonttrèsdifférentes encequi
concerne l'exigence d'unécritàdesfinscomptables oufiscal~s.
39.Danscertains Etatsmembres, telleLuxembourg, lalégislation aété
revuedefaçonàadmettre latenueJ'unecomptabilité exclusivement par
ordinateur, ainsiquelaconservation surdessupports informatiques des
documents ouinformations servant desupports àcettecomptabilité ouàla
déclaration fiscale. Dansd'autres Etats,tellelaBelgique, lesdifficultés
liéesàl'exigence d'unécritontétérésolues parlespouvoirs publics grâce
àl'adoption detolérances administratives codifiées. Danscertains autres
Etatsmembres, notamment l'Italie, lalégislation autorise laconclusion
d'accords avecl'administration permettant l'uneoul'autre utilisation de
l'ordinateur.
40.Danscertains Etatsoùaucune decessolutions n'aétéretenue,
l'obligation detenirunecomptabilité parécrit, oul'obligation deconserver
ladocumentation comptable exclusivement surdessupports papier, constitue unA/CN.9/333
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obstacle audéveloppement delaformation ou del'exécution descontrats
parEDI.Parexemple, endroitdanois, aucunerèglegénérale nedétermine la
formed'unefacture. Aussiunefacture peut-elle êtrevalablement transmise
parlavoieélectronique. Toutefois, l'information dontelleestprésumée
êtrelapreuve nepourraêtrepriseenconsidération surleplancomptable et
fiscal quesiunoriginal surpapier ouunecopiecertifiée conforme sur
papierestconservé. Endroitfrançais, ilexistedanslapratique une
obligation similaire defournir desfactures écrites, dufaitdela
réglementation relative aucontrôle desprix.
41.Danslaplupart dessystèmes juridiques oùlesdocuments peuvent être
conservés surmicrofiche ousursupport informatique, lesoriginaux surpapier
doivent engénéral êtreconservés pendant uncertain délai,etlesdocuments
informatiques doivent àtoutmomentêtredisponibles etpouvoir être
reproduits sousformelisible au moyen d'uneimprimante. L'étude TEDISne
précise passicessystèmes juridiques établissent unedistinction entreune
copiedelatotalité dudocument (ycompris, parexemple, lessignatures
manuscrites), obtenue surlabased'unenregistrement numérique, etunesimple
reproduction delateneur dudocument original obtenue parresaisie dutexte.
C. Lerapport del'American BarAssociation 27/
42.Uneétudeaétéentreprise en1987parl'Electronic Messaging Services
TaskForce, souslesauspices del'American BarAssociation (ABA)afin
d'examiner lesincidences ducommerce électronique surlesprincipes
fondamentaux dudroitdescontrats, ainsiquedesquestions juridiques
connexes. Unpremier rapport surlesmessages électroniques aétépublié
en198828/,etlerapport finalsurlespratiques commerciales électroniques,
incorporant unmodèled'accord d'échange dedonnées informatisées entre
partenaires commerciaux, accompagné d'uncommentaire, aétépubliéen1990.
Lerapport finalaétéprésenté àlacommunauté internationale des
utilisateurs destechniques EDIlorsdelatrenteetunièmesession duGroupe
detravail delafacilitation desprocédures ducommerce international
(Commission économique pourl'Europe) enmars199029/.Cerapport, quiest
axésurlesquestions juridiques liéesauxcontrats~e ventedansledroitdes
Etats-Unis d'Amérique, s'attache àrecenser etrésoudre notamment les
problèmes quipeuvent seposerdanslespaysdecommon lawayantconservé
l'exigence traditionnelle del'écr-it énoncée dansleStatute ofFrauds. Le
Statute ofFraudsoriginal de1677aétéadopté auRoyaume-Uni envuede
limiter lesfraudes liéesauxcontrats àuneépoque oùledroitdelapreuve
étaitembryonnaire. Entreautresrèglesrelatives àlapreuve,ildisposait
quecertains typesdecontrats devaient êtreprouvés selondesformes
prescrites, parécrit. Cetteexigence, encequiconcerne lescontrats de
ventedemarchandises, esténoncée àlasection 2-201du Code commercial
uniforme
"Uncontrat deventedemarchandises pourunprixd'aumoins500dollars
n'estpasexécutoire enl'absence d'unécritpermettant dedéterminer
qu'uncontrat aétéconcluentrelesparties et.signéparlapartie de
laquelle l'exécution estrequise." (Traduction duSecrétariat)
43.Lerapport noteégalement quelesEtats-Unis ontratifié laConvention
desNations Uniessurlescontrats deventeinternationale demarchandises;
aussiaucunécritn'est-il requispourlescontrats deventesoumisàladite
convention.
44.Lerapport noteenoutrequeladéfinition del'écrit etdelasignature
peuvent revêtir uneimportance particulière (voirleparagraphe 13
ci-dessus). Lesproblèmes potentiels peuvent êtrerésolus soitparune•
•A/CN..9/333
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convention mutuelle auxtermes delaquelle, pourlescommunications EDI
constituant uneoffreouuneacceptation decontrat, lesparties n'invoqueront
pasde moyen de défense fondésurleStatute of.Frauds, soitparune
disposition spéciale deleuraccord commercial auxtermesdelaquelle elles
conviendront deconsidérer lescommunications EDIcommedesmessages "écrits"
et"signés". Toutefois, l'unedesprincipales conclusions durapport estla
suivante :mêmelorsque lesutilisateurs d'EDIconcluent desaccords relatifs
auxcommunications entreeux,ilstraitent rarement desproblèmes découlant du
Statute ofFrauds. Puisque actuellement cesontavanttoutdespartenaires
commerciaux ayantdesrelations àlongtermequirecourent àl'EDI,lefait
que.leproblème n'aitpasététraité nesemblepasavoircausédegraves
problèmes, ou dumoinscesproblèmes n'ontpaseudesuitejudiciaire.
Toutefois, detelsproblèmes risqueront deseposerlorsque l'EDIsera
généralisé, dansunenvironnement plusouvert.
45.Lerapport noteégalement que,bienqu'uncertain nombred'exceptions à
l'application duStatute ofFraudsaientétéadmises parlestribunaux, il
n'existe pasdejurisprudence enmatière d'EDI. Aprèsavoiranalysé les
pratiques commerciales, lesauteurs durapport concluent cequisuit:
"Ils'agit desavoirsilesenregistrements descommunications EDI,
auxquelles ontdeplusenplusrecours lesentreprises commerciales
elles-mêmes, sontcompatibles aveclanotiond"'écrit signé" duCode
commercial uniforme etdelajurisprudence enlamatière. Parailleurs,
vulecaractère répétitif durecours àl'EDIpourconclure desopérations
commerciales etlesefforts quedoivent déployer lespartenaires .
commerciaux pourorganiser etgérerdessystèmes decommunication etdes
procédures desécurité appropriés, laquestion estpeut-être desavoirsi
l'unoul'autre despartenaires commerciaux peutêtreempêché d'invoquer
contrel'autre leStatute ofFrauds pouréviterl'exécution ducontrat
principal deventedemarchandises. Plusieurs membres duGroupe de
travail ontconsidéré queleStatlJte ofFraudsn'empêcherait sansdoute
pasl'exécution dansl'unoul'autre cas30/."
46.Surcepoint,lerapport conclutqu'ilestnécessaire quelespartenaires
commerciaux adoptent, sousuneformeouuneautre, unaccordbilatéral
régissant leursrelations enmatière d'EDIetveillent àcequecetaccord
traitedesproblèmes découlant duStatute ofFrauds.
47.Ilestenoutrenotédanslerapport que
"LefaitqueleCodecommercial uniforme netraitepasexpressément dela
communication électronique dedonnées n'aétéfatalniàl'essor des
pratiques commerciales électroniques, niàlavitalité du Code
lui-même... Toutefois, lefaitqu'onsoitencoreloind'une
adéquation •••aeudesincidences surlagénéralisation del'EDIdansla
pratique commerciale ll/".
Cetteremarque vautsansdoutepourlaplupart deslégislations nationales
danslesquelles diverses questions juridiques devront êtreréexaminées envue
detenircompte del'EDI.
II.AUTRES QUESTIONS JURIDIQUES LIEESALAFORMATION DESCONTRATS
A.Accusé deréception desmessages
48.L'EDIapour car~ctéristique qu'après réception d'unmessage onpeut,
moyennant uncoûtnégligeable, enaccuser promptement etsûrement réception.
Pouruncoûtlégèrement plusélevé,résultant d'untraitement informatiqueA/CN.9/333
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pluspoussé, onpeuts'assurer quelemessage aétéreçutelqu'ilaété
envoyé, sanserreur detransmission. Pouruncoûtencoreplusélevé, onpeut
recourir àdestechniques decodagegrâceauxquelles onpeutvérifier quele
message n'apasétéaltéréets'assurer del'identité del'expéditeur (voir
plusloinlesparagraphes 55et56).
49.Ontrouve dansplusieurs desrèglements etdesaccords typesde
communication élaborés récemment desdispositions spéciales encourageant
l'utilisation systématique d'"accusés deréception fonctionnels" etde
procédures devérification. L'accusé deréception nefaitqueconfirmer que
lemessage original estbienentrelesmainsdudestinataire etnedoitpas
êtreconfondu avecunedécision dudestinataire entérinant lecontenu du
message. Néanmoins, l'accusé deréception permetd'éliminer nombre des
problèmes quiseposentlorsque descontrats sontconclus àdistance etdont
ondébatdepuis longtemps.
B.Authentification desmessages
50.Siuneprocédure d'authentification imposée parlaloidoitêtre
impérativement respectée, laméthode d'authentification requise parles
parties peutconsister entoutemarque ouprocédure convenue parelles
qu'elles jugentsuffisante pourpouvoir s'identifier mutuellement.
51.Danslarecommandation delaCNUDCI de1985(voirplushautle
paragraphe 2),l'exigence légaled'unesignature autographe ou detouteautre
méthode d'authentification surpapierétaitconsidérée commefaisant obstacle
àl'EDI. Conformément àcetterecommandation etàunerecommandation de1979
duGroupe detravail surlafacilitation desprocédures ducommerce
international delaCommission économique pourl'Europe, oùs'exprimaient des
préoccupations similaires 32/,legroupe TEDIS, delaCEE,s'estfixépour
objectif d'obtenir l'élimination del'exigence d'unesignature autographe dans
leslégislations nationales. Desefforts allant danslemêmesensontété
entrepris dansuncertain nombred'autres pays.•
52.Malgré cesefforts, laformed'authentification lapluscommune requise
parleslégislations nationales demeure lasignature, parlaquelle onentend •
généralement l'apposition àlamainparunepersonne desonnom ou deses
initiales. Deplusenplus,lessystèmes juridiques acceptent queles
signatures quidoivent figurer surcertains documents, voiretous,soient
apposées pardivers moyens :tampons, symboles, fac-similés, perforations, ou
toutautremoyenmécanique ouélectronique. Cettetendance semanifeste tout
particulièrement dansledroitrégissant letransport demarchandises, où
touteslesgrandes conventions multilatérales exigeant lasignature du
document detransport permettent quecettesignature soitapposée pard'autres
moyensqu'àlamain33/.
53.Toutefois, onnoteraque,mêmesilasignature autographe ousa
reproduction matérielle pardesmoyens mécaniques ouautresestuneforme
d'authentification courante, peuonéreuse etbienadaptée auxdocuments
attestant destransactions ettransmis entrelesparties seconnaissant, elle
estloind'êtrelemoyenleplusefficace ouleplussûr
d'authentification 34/.Unesignature autographe peutêtrecontrefaite etun
tamponpeutêtreapposéparquiconque entreensapossession. Lapersonne
s'enremettant auxdocuments nedispose souvent nidesnomsdespersonnes
autorisées àsigner, nidespécimens designatures permettant lacomparaison.
Celaestparticulièrement vraipourdesdocuments utilisés àl'étranger, dans
lecadredetransactions commerciales internationales. Mêmelorsqu'on disposeA/CN.9/333
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d'unspécimen delasignature autorisée, seulunexpertestengénéral àmême
dedétecter unecontrefaçon habile. Lorsqu'un grandnombre dedocuments sont
traités, lessignatures nesontparfois mêmepascomparées, saufpourles
transactions lesplusimportantes.
54.Quelques techniques nouvelles ontétémisesaupointquipermettent
d'authentifier lesdocuments transmis électroniquement. Encequiconcerne
l'identification desmachines assurant latransmission, onemploie souvent
pourlestélexetlescommunications télématiques desprocédures de
confirmation etdesclefsdecontrôle afindevérifier lasource dumessage.
Lorsque lacryptographie n'estpasinterdite parlaloi,onpeututiliser un
algorithme pourlecodage dutextedontlalecture nécessite l'utilisation de
laclefdedécodage correspondante. C'estlesystème qu'applique, par
exemple, laSociety forWorldwide Interbank Financial Telecommunications SA
(SWIFT), quiaadopté récemment unnouvelalgorithme d'authentification. La
clefsecrète est,àdessein, silongueetl'algorithme suppose unetelle
mobilisation demoyensqu'ilsdécouragent quiconque d'essayer toutesles
combinaisons possibles 35/.Onpeutaussiutiliser destechniques combinant
plusieurs clefspouridentifier l'opérateur delamachine expéditrice. Un
textefaisant appelauxtechniques modernes decryptographie nepourrait pas
êtredécrypté parunepersonne nonhabilitée dansundélairaisonnable du
pointdevuecommercial.
55.Plusgénéralement, s'agissant del'identification depersonnes dansun
environnement EDI,lesprocédures devérification peuvent s'appuyer surunou
plusieurs destroisparamètres suivants: cequesaitl'opérateur (motsde
passe, codessecrets), cequel'opérateur détient (cartes àmémoire) ouce
qu'estl'opérateur (biométrie). Labiométrie (c'est-à-dire, enl'occurrence,
lamesuredescaractéristiques physiques del'opérateur) estlaméthode la
plusexacte. Ondispose aujourd'hui desixtechniques biométriques :
l'analyse rétinienne, quienregistre l'image rétinienne etlastockesur
microprocesseur; ladactyloscopie; lagéométrie desmains,quimesure,
enregistre etcompare lalongueur desdoigts, latranslucidité delapeau,
l'épaisseur delamainoulaformedelapaume;lesappareils d'identification
vocale, quienregistrent lescaractéristiques etlesinflexions delavoix;
lesprocédés devérification delasignature, quiendécomposent les
caractéristiques statiques oudynamiques; ladynamométrie delafrappe
dactylographique, quipermetl'identification grâceauxcaractéristiques etau
rythme delafrappedactylographique. Touscesprocédés biométriques
comparent desgabarits mémorisés àdeséchantillons ourelevés récents pour
autoriser ourefuser l'accès auxmécanismes protégés 36/.
56.Lesméthodes électroniques d'authentification faisant appelaux
ordinateurs offrent unnetavantage surlacomparaison visuelle designatures
autographes. Laprocédure estsirapide, toutenétantrelativement peu
onéreuse (saufpourlestechniques biométriques, quisontencoretrop
coûteuses pouruneutilisation commerciale généralisée), queles
authentifications peuvent êtresystématiquement vérifiées etqu'iln'estplus
nécessaire derestreindre lavérification auxtransactions lesplus
importantes.
57.Undocument transmis partélécommunication peutêtreconfirmé
ultérieurement parunécritsigné, commeilestd'usage pourlestélégrammes
ettélex. Mêmesi,dansdenombreux cas,celapeutêtreconsidéré comme
contraire àlaraisond'être del'EDI,cettepratique semble répandue chezles
utilisateurs del'EDI37/.Toutefois, deuxparties quienvisagent de
communiquer fréquemment parEDIpeuvent s'accorder parécritaupréalable sur
lemode de communication etlesmoyensutilisés pourauthentifier lesA/CN.9/333
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documents. IlYatoutlieudecroirequ'untelaccordsuffirait àpermettre
quel'enregistrement dumessage EDIsoitutilisé commeélément depreuve. Les
administrations pourraient ellesaussiexiger quesoitconclu untelaccord
avantd'accepter desdocuments sousformeélectronique, quecesoitpar
télécommunication oupartransmission manuelle d'unsupport informatique comme
unedisquette ouunebandemagnétique.
58.Laquestion fondamentale qui,àl'évidence, estaucoeurdetousles
problèmes d'admissibilité desdonnées etdel'information transmises et
traitées numériquement estcelledelafiabilité juridique del'informatique
etdelatélématique.
"La'fiabilité juridique' suppose enfaitdes'normes d'unerigueur
incontestable régissant l'autorisation, lecontrôle defonctionnement et
d'accès etlagestion' del'utilisation dessystèmes informatiques et
télématiques. L"autorisation' suppose enoutredes'technologies et
techniques exactes, précises etfiables d'identification, devérification
etd'authentification quisoienteffectivement ouvirtuellement aussi
acceptables SUrleplanlégalquel'estlasignature autographe tracéeà
l'encre surlepapier enraison delaconfiance qu'elle inspire' 38/."
59.Toutefois, unegrandeincertitude demeure quantàlaconsécration légale
decesprocédés danslesEtatsoùlasignature estexigéeparlaloipourtel
outeldocument. Lorsque lestribunaux oud'autres sources fiables n'ontpas
interprété laloidemanière iassimiler lesformesélectroniques
d'authentification àune"signature", ily a deforteschances pourquecette
incertitude nepuisseêtrebalayée queparlelégislateur. Acepropos, on
peutsedemander dansquelle mesurelelégislateur, lorsqu'il permet ouexige
expressément quel'authentification sefasseparEDI,devrait exiger quesoit
prouvée laconformité àunprotocole EDIapplicable, aumoinsentantque
condition permettant ques'établisse uneprésomption d'authenticité, lacharge
delapreuve incombant àlapartie invoquant l'authenticité dumessage dans
lescasOùlesconditions énoncées auprotocole neseraient pasremplies.
C.Consentement, offreetacceptation
60.L'expression delavolonté àdistance aumoyendemachines estdepuis ~
longtemps admiseparlajurisprudence, aumotifquecesmachines sontplacées
souslasurveillance étroite d'êtres humains. Onnotera quelaqualité dela
communication qu'offre l'EDIesttellequeleserreurs danslatransmission de
messages onttoutesleschances d'être moinsfréquentes qu'avec lesmodesde
transmission conventionnels. Aussilerisqued'unécartentrelemessage
expédié etlemessage reçuest-ilprobablement moindre lorsqu'on adopte
l'EDI. Quantàlaqualité delatransmission entreordinateurs, lerecours à
unprotocole d'application communetstructuré, telqu'EDIFACT (Electronic
DataInterchange forAdministration, Commerce andTransport), estimpératif si
l'onveutquesegénéralise l'EDIauplaninternational (voirplusloinle
paragraphe 79).
61.Contrairement auxdiverses techniques traditionnelles decommunication,
commelaposte,letéléphone etletélex,l'ED!offredenouvelles
possibilités d'automatiser leprocessus deprisededécisions. Ainsi,
l'ordinateur del'acheteur peutêtreprogrammé pourenvoyer descommandes dans
certaines circonstances, etl'ordinateur dufournisseur peutêtreprogrammé
pourdonnersuiteauxcommandes qu'ilreçoit, sanslamoindre intervention
humaine. Unetellesituation peutaccroitre lerisqueque,fauted'un
contrôle directexercéparlespropriétaires desmachines, unmessage soit•A/CN.9/333
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exp'di' etuncontrat soitform'quinereflêtent pasl'intention r'elled'une
partie oudeplusieurs parties au moment de laformation ducontrat. Pourla
mêmeraison, unetellesituation accroît incontestablement lerisqueque,
lorsqu'un message estcr"quineref1ête pasl'intention del'exp'diteur,
cetteerreur nesoitd'tect'e niparl'exp'diteur, niparledestinataire
avantqu'ilnesoitdonn'suiteaucontrat form'parerreur. Lescons'quences
d'unetelleerreur danslacr'ation d'unmessage peuvent doncêtreplus
grandes avecl'EDIqu'avec lesmoyenstraditionnels decommunication.
62.Enrêg1eg'n'rale, nulnepeutêtreli'paruncontrat auqueliln'apas
consenti. Toutefois, dansnombre desystêmes juridiques, lepropri'taire d'un
terminal peut,danscertains cas,êtreli'pardescontrats auxquels iln'a
paspersonnellement consenti 39/,commedanslesexemples donn's dansle
paragraphe pr'c'dent. Fautededispositions contractuelles applicables en
pareilcas,l'acheteur peutêtreoblig', surlefondement deplusieurs motifs
l'gaux, dontlerisquequ'ilaassum'enmettant enoeuvre unsystême d'achat
automatis' et,seloncertaines législations, lavolant' apparente quis'est
exprim'e danslemessage 40/.
63.Sil'auteur d'uneoffreoud'uneacceptation contractuelles soutient
qu'ily adisparit' entresavolant' apparente tellequ'elle semanifeste dans
latransmission 'lectronique etsavolant'r'elle, certains systêmes
juridiques prévoient desmécanismes quil'autorisent àfaireprévaloir sa
volonté réelleenl'absence d'unefauteoud'unenégligence desapart.Il
existe danslaplupart dessystêmes juridiques desrêgles dedroitrégissant
l'erreur qui,dansunecertaine mesure, s'appliqueraient également encasde
manoeuvre frauduleuse, maisleslégislations nationales diffêrent
considérablement surlepointdesavoirsilesconséquences del'erreur
doivent êtreassumées parlapersonne dontlemessage aétéaltéré(voirplus
loinleparagraphe 76).
64.Ladiversité etlacomplexité deslégislations nationales encequi
concerne l'expression etlavalidité duconsentement danslaformation du
contrat, ainsiquelarévocabilit'd'une offre,sontautanl deraisons qui
militent pourlaconclusion parlesparties d'unaccord decommunication
traitant decettequestion avantquenes'établisse unerelation fondéesur
l'EDI, commec'estparfois lecaspourlescontrats defourniture àflux
tendus.
D.Conditions g'nérales 41/
65.Encequiconcerne lesconditions générales devente,laprincipale
difficulté tientàlamesure danslaquelle ellespeuvent êtreopposées à
l'autre partiecontractante. Dansnombre depays,lestribunaui se
demanderont sil'onpeutraisonnablement déduire ducontexte quela.partieà
laquelle onopposelesconditions générales a eulapossibilité des'informer
deleurteneur ousil'onpeutconsidérer queladitepartie aexpressément ou
implicitement accepté denepass'opposer àleurapplication partielle ou
totale.
66.Danscertains systêmes juridiques,
"lorsque lespartenaires commerciaux ontpourhabitude detraiter surla
basedeconditions standard connues, cesderniêres peuvent être
incorporées àchaquetransaction parlapratique oul'usage, sansqu'ily
aitéchange dedocuments àchaquetransaction. Toutefois, pluscette
relation commerciale seprolonge sansqu'ilyaitéchange deconditions
commerciales formelles, pluslerisqueestgrandd'unaffaiblissement des
basessurlesquelles onpeutdéduire unetelleincorporation 42/".A/CN.9/333
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Entoutétatcause,pareil usagen'aurait pascourspourunerelation
commerciale nouvelle entredespartenaires n'ayant pas"pourhabitude" de
traiter ensemble.
67.L'EDIn'estnidotédesmoyens, nimêmeconçupourtransmettre toutesles
clauses juridiques desconditions générales figurant auversodesbonsde
commande, accusés deréception etautres documents surpapierutilisés parles
partenaires commerciaux. Onpeutpallier cettelacune enincorporant les
conditions standard àunaccord decommunication liantlespartenaires
commerciaux. On afaitobserver que:
"l'undeseffetslesplussalutaires quepourrait avoirl'introduction de
l'EDIsurlespratiques commerciales seraitl'obligation faiteaux
partenaires commerciaux d'élaborer desconditions commerciales
mutuellement acceptables (et,partant, plussûres)parlanégociation, en
connaissance decause, denouveaux accords cadres 43/".
68.Lorsque lesparties nepeuvent pass'accorder surdesconditions
standard, ellespourront joindre leursformulaires surpapierrespectifs à
l'accord decommunication. Untelaccordpourradisposer
"quechaque jeude commandes de l'acheteur seraréputécontenir les
conditions énoncées auversoduformulaire del'acheteur etquechaque
accusé deréception de commandes émanant duvendeur seraréputécontenir
lesconditions duvendeur 44/".
Ainsi, desconditions standard divergentes seraient bienéchangées parEDI.
Grâceàceprocédé, lesparties pourraient s'accorder surlespoints
principaux, maiscelan'éliminerait paspourautantl'incertitude quantaux
dispositions applicables desconditions générales, incertitude quel'on
retrouve lorsque lesparties échangent desformulaires traditionnels sur
papier.
E.Dateetlieudelaformation ducontrat
69.Pourdesraisons pratiques, lesparties àuncontrat ontintérêt à
connaître, avecunerelative certitude, lelieuetladatedelaformation du
contrat. Unefoislecontrat formé,lesparties sontliéesparles
obligations légales dontellessontconvenues, etlecontrat peutcommencer à
produire seseffets. Danslesdifférents systèmes juridiques, onsefondera
surlemoment où lecontrat estformépourdéterminer certains pointstelsque
lemoment où l'auteur del'offre n'estplusautorisé àretirer sonoffre,et
ledestinataire del'offre sonacceptation; lepointdesavoirsiuneloi
entrée envigueur pendant lesnégociations s'applique; lemoment delacession
dutitreetdutransfert durisque deperteoud'endommagement encasdevente
d'unbienidentifié; leprix,lorsqu'il doitêtredéterminé enfonction du
prixdumarché au moment de laformation ducontrat. Danscertains pays,le
lieuoùseformelecontrat peutaussiêtreunélément important lorsqu'il
s'agit dedéterminer lespratiques applicables, letribunal compétent encas
delitigeetlaloiapplicable endroitinternational privé45/.
70.Lorsqu'on traite delaquestion delaformation ducontrat, onopère,
danslaplupart dessystèmes, unedistinction entredeuxcasdefigure :dans
lepremier cas,lesparties sontenprésence l'unedel'autre etenmesure de
communiquer instantanément ousansdélainotable; dansledeuxième cas,les
parties nesontpasenprésence l'unedel'autre, etlesmoyens de
communication utilisés pourtransmettre lesoffres, lesacceptations, les
modifications, lesannulations etautres messages entraînent undélaientre
l'expédition etlaréception decesmessages.•A/CN.9/333
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71.Lescontrats étantfondéssurleconsentement mutueldesparties, dansde
nombreux systèmes juridiques uncontrat estformélorsque lesparties ont
connaissance duconsentement del'autre; lorsque desparties communiquent par
un moyen noninstantané oudifféré, telquedesécritsexpédiés parvoie
postale, lapartiequireçoit unmessage nepeutpass'assurer quelavolonté
del'expéditeur aumoment de l'expédition dumessage esttoujours lamêmeau
moment delaréception. Demêmequenil'unenil'autre desparties nepeut
s'assurer entempsopportun quelaréception dumessage abieneulieuetque
lemessage reçun'estpasentaché d'erreur.
72.Deuxgrandes théories, chacune présentant unevariante, sontutilisées
pourréglerceproblème auquel aucunesolution pleinement satisfaisante n'a
encoreétéapportée. Larègledelaréception -etsavariante, larèglede
l'information -énonce quelecontrat estformélorsque l'auteur del'offre
reçoitnotification, ouestinformé, duconsentement: dudestinataire de
l'offre. Larègledel'émission -etsavariante, larègledel'expédition
énonce quelecontrat estformélorsque ledestinataire del'offre annonce ou
envoie sonacceptation àl'auteur del'offre. Pourlesdocuments écrits
expédiés parvoiepostale, c'estlarègledel'expédition, sousuneformeou
uneautre,quiaétéadoptée dansdenombreux systèmes juridiques 46/.On
rappellera enoutrequelesarticles 18et23 delaConvention des
Nations Uniessurlescontrats deventeinternationale demarchandises
disposent quelecontrat estforméau moment où l'indication d'acquiescement
parvient àl'auteur del'offre.
73.Ilestcommunément admisque,dansdescirconstances normales, une
communication téléphonique estsuffisamment instantanée, fidèleetsûrepour
qu'uncontrat conclupartéléphone soittraité commes'ill'avait étéen
présence desdeuxparties. Defait,touslesautres modes de communication
peuvent aussiêtreclassés parréférence àcestroismêmescritères :ledegré
d'instantanéité, laqualité dudialogue etlasécurité delacommunication 47/.
74.Lesmoyens modernes decommunication sonttraités expressément par
certains systèmes juridiques etysontenvisagés enfonction deleurdegré
d'instantanéité. Parexemple, lasection 64 du"Restatement onContracts
(second)" américain exposeque:
"letéléphone ouautremoyen de communication danslesdeuxsens
instantanée ouquasiinstantanée estrégiparlesprincipes applicables
auxacceptations données lorsque lesparties sontenprésence l'unede
l'autre".
Dansd'autres systèmes, lajurisprudence s'estintéressée auproblème
particulier descontrats forméspartélex. Ainsi, on a pu direquela
transmission partélexétantinstantanée, larègledel'expédition nedevait
pass'appliquer àcescontrats 48/.Maison aaussisuggéré que,lorsque la
communication partélexn'était pasinstantanée (comme, parexemple, lorsque
lemessage estexpédié endehorsdesheures detravail oulanuit,ouparle
télescripteur d'untiers), ladateetlelieudeformation d'uncontrat ainsi
conclu nepourraient êtredéfinis queparréférence àl'intention desparties,
enapplication depratiques commerciales établies et,danscertains cas,par
décision dujugequantàlarépartition durisque, etnonparl'application
d'unerègleuniverselle 49/.
75.Laquestion deladateetdulieudelaformation d'uncontrat EDIest
signalée dansl'étude TEDIScommeétantcelleàlaquelle ontétéapportées les
solutions lesplusdiverses parlesdroitsnationaux despaysdelaCEE.A/CN.9/333
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Cettemêmequestion esttraitée danslerapport del'ABA etpeutêtre
considérée commeundespointsimportants devantêtreréglésparunaccord de
communication.
F.Risque dedéfaut decommunication
76.Laquestion deladétermination delapartieàquiincombe lerisque de
défaut decommunidation d'uneoffre,d'uneacceptation ou detouteautreforme
demessage devantavoiruneincidence juridique, telquel'ordre deremettre
desmarchandises àuntiers,bienquen'étant pasdirectement liéeàla
formation descontrats, doitêtretraitée danslecadrecontractuel d'une
relation EDI.Laquestion delaresponsabilité encasdedéfaut de
communication devrait êtreexaminée danslecadredesrelations entreles
parties quiéchangent desmessages etcellesquisontprestataires deservices
decommunication.
III.REGLES ETACCORDS DECOMMUNICATION
77.Encequiconcerne lesupport papier, laplupart desquestions
fondamentales touchant lemode de communication sontassimilées depuis
longtemps, mêmesiellesn'ontpastoujours étéréglées demanière identique
danstouslessystèmes juridiques. Pourlestélexetlestélégrammes, iln'a
pasététrèsdifficile d'adapter lessolutions misesaupointpourles
communications surpapier, mêmesilessolutions retenues sontdiverses.
78.L'EDIestsuffisamment différent desautres modes de communication pour
qu'uncertain nombre dequestions relatives àlanature delacommunication
mêmedoivent êtreexaminées parlesparties quienvisagent decommuniquer
parEDI.Certaines decesquestions, d'ordre général, portent notamment sur
l'existence d'unaccordsurdesnormes communes pourlesmessages. Certaines
autresquestions soulevées parcemode de communication tiennent àlanature
particulière ducontrat envisagé.
79.L'exigence d'unaccordsurdesnormes communes ou compatibles pourles
messages estaisément satisfaite danslecasdesgroupements àaccèsréservé
oùlesparties adhèrent àunorganisme commun. On citera, parexemple, le
réseau SWIFTpourlestransferts defondsinterbancaires. Lerèglement
intérieur duréseau SWIFTdéfinit lesmessages àstructure normalisée qui
doivent êtreutilisés, ainsiquedespointstelsqueleshoraires de
fonctionnement desterminaux pourlaréception desmessages. Toutefois,
l'exigence denormes communes estplusdifficilement satisfaite lorsque les
parties encommunication n'appartiennent pasàdetelsgroupements. Soucieux
demettre aupointdetelles normes communes, leGroupe detravail surla
facilitation desprocédures ducommerce international aélaboré etcontinue à
mettre aupointlesrèglesdesNations Uniesconcernant l'échange dedonnées
informatisées pourl'administration, lecommerce etletransport (EDIFACT),
quisontdéfinies ci-après :
"Ellessecomposent d'unensemble denormesapprouvées àl'échelon
international, derépertoires etdedirectives pourl'échange
électronique dedonnées structurées, enparticulier cellesconcernant le
commerce desbiensetservices, entresystèmes informatiques indépendants.
Recommandées danslecadredel'Organisation desNations Unies,ces
règlessontapprouvées etpubliées parlaCEE/ONU dansleRépertoire des
Nations Uniespourl'échange dedonnées commerciales (UNTDID) etsont
tenuesàjourselondesprocédures agréées. L'UNTDID comprend :•A/CN.9/333
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Lesrèglesdesyntaxe EDIFACT (ISO9735);
Lesdirectvespourlaconception demessages;
Lesdirectvespourl'application delasyntaxe;
LeRéperto re.deséléments dedonnées EDIFACT (EDED)(quifait
partie. del'UNTDED);
LalistedecodesEDIFACT (EDCL);
LeRépertoire deséléments dedonnées composites EDIFACT (EDCD);
LeRéperto'ïre dessegments normalisés EDIFACT(EDSO);
LeRépertoire desUNSMEDIFACT (EDMD);
LesRègles deconduite uniformes pourl'échange dedonnées
commerciales partélétransmission (UNCID);
Desnotesexplicatives selonquedebesoin 501."
80.Tantl'étude TEDISquelerapport del'ABAarrivent àlaconclusion que,
lorsque l'EDIestutilisé endehors ducadredesgroupements àaccès.réservé,
lesparties ontintérêt àconclure unaccord decommunication cadre,sousune
formeouuneautre, danslequelelless'accordent surlamanière dontelles
vontcommuniquer parEDI.Defait,nombreuses sontlesinitiatives prises
dansledomaine juridique pourlapromotion del'EDI,quientraînent la
conclusion detelsaccords.
81.L'existence d'unaccord decommunication suppose unerelation préalable
entrelesparties encommunication. C'estdanscecadrecommercial normal que
l'onrencontre leplussouvent l'EDIàl'heure actuelle. Toutefois, cela
implique unelimitation del'usage detelsaccords dansdescontextes
véritablement ouverts.
A.LesRègles UNCID
82.Lapremière initiative priseparlesutilisateurs del'EDIenvue
d'harmoniser etd'unifier lespratiques enlamatière aabouti àl'adoption
desRègles deconduite uniformes pourl'échange dedonnées commerciales par
télétransmission (UNCID) parlaChambre decommerce interna.tionale (CCI)
en1987(publication N° 452 de laCCI,1988). LesRègles UNCIDontété
élaborées paruncomitémixtespécial delaCCI,oùlaCommission économique
pourl'Europe, leConseil decoopération douanière, leProgramme spécial de
facilitation ducommerce delaCNUCED, l'Organisation decoopération etde
développement économiques (OCDE), l'Organisation internationale de
normalisation (ISO),laCommission desCommunautés européennes, leComité
européen desassurances, l'Organisation pourl'échange dedonnées par
télétransmission enEurope (ODETTE) etlesecrétariat delaCNUDCIétaient
représentés.
83.L'avant-projet desRègles UNCIDavaitpourambition l'élaboration d'un
accord decommunication type,maisons'estaperçuqu'enraisondesexigences
divergentes desgroupements d'utilisateurs l'élaboration d'unaccord de
communication typeétaitunobjectif irréalisable.à cepremier st~dede
développement destechniques EDI. On a doncdécidéd'élaborer unensemble
réduit derègles nonimpératives, surlesquelles lesutilisateurs del'EDIet
lesprestataires deservices decommunication pourraient fonder leur~.accords
decommunication. LesRègles UNCIDontenoutreétéincorporées àEDIFACT
(voirplushautleparagraphe 79)danslecadreduRépertoire des
Nations Uniespourl'échange dedonnées commerciales. Mêmest1.es
Règles UNCIDnesontqu'uneréalisation modeste, ellesconstituent néanmoins
uneétapeconsidérable dansladéfinition d'unCadrE!juridique pourl'EDI, à
lafoisparcequ'elles cbnstituent unebasesurlaquelle établir desaccords
decommunication etparcequ'elles sontunpremier pasve):."s l~édific~tion
d'unestructure juridique plusambitieuse.A/CN.9/333
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Page22
84.LesRègles UNCIDn'ontaucune incidence surlateneur del'accord
principal. Ellesvisent à"faciliter l'échange dedonnées commerciales par
télétransmission, enmettant àladisposition desparties engagées danscette
transmission desrègles deconduite acceptées parelles. Saufstipulation
contraire prévue danscesrègles, celles-ci nes'appliquent pasaucontenu des
transferts dedonnées commerciales" (art.premier).
85.LesRègles UNCIDdéfinissent certains éléments delaterminologie EDI
(art.2).Ellescontiennent desdispositions invitant lesparties àun
protocole EDIàprendre soindes'assurer deleurcapacité àtransmettre età
recevoir desmessages corrects etcomplets (art.5);àveiller à
l'identification desparties toutaulongduprocessus detransmission
(art.6);àdonner accusé deréception desmessages, surdemande (art.7);à
vérifier quelesmessages reçussontcomplets (art.8);àprotéger entotalité
ouenpartielesdonnées commerciales échangées (art.9);àtenirunjournal
destransmissions etàstocker lesdonnées (art.10).
86.Lanoted'introduction auxRègles UNCIDindique qu'elles nedoivent être
considérées quecommeunebasesurlaquelle pourront êtreétablis des
accords. Ysonténoncés
"certains éléments quidevraient êtreprisencompte, enplusdel'UNCID,
danslarédaction d'unaccord:
1.Ilexiste toujours unrisqued'incident -quidoitsupporter ce
risque? Chaquepartiedoit-elle supporter lesienouest-il
envisageable dereporter lerisque surl'assurance ousurl'exploitant du
réseau ?
2.Siledommage estdûaumanque derespect
parties, quelles enserontlesconséquences?
question delimitation deresponsabilité. Il
surlasituation destiers.desrègles parl'unedes
Ils'agit enpartie d'une
yauraaussiuneincidence
3.Lesrègles surlerisqueetlaresponsabilité doivent-elles être
couvertes pardesrègles surl'assurance?
4.Doit-il yavoirdesrègles detemps, parexemple surledélaipendant
lequellesdestinataires doivent traiter lesdonnées, etc.?
5.Doit-il yavoirdesrègles surlesecret oudautres règlesrelatives
aucontenu desdonnées échangées ?
6.Doit-il yavoir de~règles denatureprofessionnelle - comme par
exemple lesrèglesbancaires deSWIFT ?
7.Doit-il yavoirdesrègles surlecodage ouautres mesures de
sécurité?
8.Doit-il yavoirdesrègles surla'signature' ?
Ilsemble également important d'avoir desrègles surledroitapplicable
etlerèglement desdifférends 51/."
B.Accords typesdecommunication
87.Suiteàlapublication desRègles UNCID,plusieurs accords typesde
communication ontétémisaupoint. Oncitera enparticulier l'Accord
standard d'échange dedonnées del'Association britannique d'EDI(UK-EDIA),A/CN.9/333
Français
Page23
publié enmars1988,etl'Accord typeentrepartenaires commerciaux del'ABA,
présenté lorsdelatrenteetunièmesession duGroupe detravail surla
facilitation desprocédures ducommerce international enmars199052/.Ces
deuxaccords typescouvrent ungrandnombre dequestions defondidentiques,
maischacund'euxaétéélaboré danslecadredudroitinterne dupaysvisé.
88.Legroupe TEDIS de laCommission desCommunautés européennes aentamé
l'élaboration d'unaccord typedecommunication européen. Cetravail tient
comptedesaccords typesdéjàélaborés, maisuncertain nombre dechangements
sontenvisagés afinqu'ilsoittenucomptedesusagesetdesimpératifs légaux
des12Etatsmembres desCommunautés européennes.
89.Leprojet derèglessurlacession électronique detitressurdes
marchandises entransit, établiparleComitémaritime international (CMI)
(Paris, 16janvier 1990),constitue uneapproche sectorielle del'EDIvisant à
engénéraliser l'usage dansuncontexte véritablement ouvert. Ceprojet
contient nonseulement desdispositions defondtraitant delaquestion du
remplacement duconnaissement traditionnel parunmessage EDI,maisaussides
dispositions surlesproblèmes detransmission. Cesdispositions sont
inspirées desRègles UNCIDetfontfonction d'accord decommunication.
CONCLUSION
90.LaCommission voudrapeut-être prierleSecrétariat decompléter le
présent rapport préliminaire parunnouveau rapport, quiseraitprésenté àsa
prochaine session etquipourrait retracer lesfaitsnouveaux intervenus dans
d'autres organisations pendant l'année touchant lesquestions juridiques que
posel'EDI. Pourraient enoutreyfigurer desanalyses desaccords typesde
communication déjàélaborés ouenprojet, surlabasedesquelles onpourrait
formuler unerecommandation surlepointdesavoirs'ilfaudrait unaccord
typeàvocation universelle et,dansl'affirmative, s'ilfaudrait enconfier
l'élaboration àlaCommission.A/CN.9/333
Français
Page24
NOTES
1/Rapport delaCommission desNations Uniespourledroitcommercial
international surlestravaux desadix-septième session, Documents officiels
del'Assemblée générale, trente-neuvième session, Supplément N° 17(A/:39/17),
par.136.
?/A/CN.9/254.
1/A/CN.9/265.
!/Documents officiels del'Assemblée générale, quarantième session,
Supplément N° 17(A/40/17), par.360.
~/Annuaire delaCommission desNations Uniespourledroitcommercial
international, 1985,vol.XVI,premierepartie, D(publication des
Nations Unies, numéro deventeF.87.V.4).
~/A/CN.9/279 etA/CN.9/292.
1/Documents officiels del'Assemblée générale, quarante-troisième
session, Supplément N° 17(A/43/17), par.46et47.
~/Documents officiels del'Assemblée générale, quarante-quatrième
session, supplément N° 17(A/44/17), par.289.
~/VoirA/CN.9/265, annexe, question Il.
10/Convention pourl'unification decertaines règlesrelatives au
transport aérieninternational, Varsovie, 12octobre 1929,art.5à9.
11/Interpretation Act1978,Schedule 1.
12/Journal officiel desCommunautés européennes, L285,8octobre 1987.
13/VoirA/CN.9/292, par.24et25.
14/TEDIS - Situation juridique desEtatsmembres auregard dutransfert
électronique dedonnées (Bruxelles, Commission descommunautés
européennes, 1989).
15/Journal officiel desCommunautés européennes, C230,
7septembre 1989.
16/Séminaire juridique TEDIS-EDI (Bruxelles, Commission desCommunautés
européennes, 1989).
17/TEDIS - Situation juridique .•.(voirnote14supra), p.251et252.
18/Ibid.,p.254etsuive
19/Ibid.,p.256et257.
20/Parexemple, envertudecertaines loisadoptées pourlaprotection
desconsommateurs, lesventesàpaiement différé etlescontrats devente
conclus audomicile del'acheteur doivent êtrefaitsparécrit. Cette
condition n'estengénéral pasimposée pourlescontrats conclus parlebiais
deguichets automatiques debanque oudeterminaux pointdevente...l
..
•,A/CN.9/333
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Page25
21/TEDIS - Situation juridique ••.(voirnote14supra), p.260.
22/Ontrouvera unexemple d'unetellerègle,etcertaines exceptions,
auxarticles 1341,1347et1348du Code civilfrançais.
23/TEDIS - Situation juridique ••.(voirnote·14supra), p.263.
24/Ibid.,p.265et266.
25/VoirA/CN.9/265, par.27à48.
26/TEDIS - Situation juridique •••(voirnote14supra), p.263à266.
27/TheCommercial UseofElectronic DataInterchange - AReport
(Chicago, Illinois, American BarAssociation, 1990). Serapublié dansThe
Business Lawyer, vol.44(1990).
28/Electronic Messaging. AReportoftheAd Hoc Subcommittee onthe
ScopeoftheUCC(Chicago, Illinois, American BarAssociation, 1988).
29/VoirTRADE/WP.4/GE.l/79, par.37et38.
30/TheCommercial UseofEDI•••(voirnote27supra), p.69et70.
31/Ibid.,p.28et29.
32/VoirTRADEIWP.4/INF.63; TD/B/FAL/INF.63; citéenoutredansle
document A/CN.9/265, note28.
33/A/CN.9/225, par.47.
34/Voirledocument A/CN.9/265, par.49à58.
35/SWIFTNewsletter, avril-mai 1990,p.12.
36/Stephen CasteIl, "Thelegaladmissibility ofcomputer generated
evidence towards 'legally reliable' information andcommunications technology
(IACT)", TheComputer LawandSecurity Report, vol.5,N° 2
(juillet-août 1989),p.6etsuive
37/Thecommercial useofEDI•••(voirnote27supra), p.18.
38/TheAPPEALStudy(appendix onevidence admissible inlaw),(Londres,
Central Computer andTelecommunication Agency, British Treasury, 1988);cité
parS.CasteIl (voirnote36supra), p.7et8•
39/Pourl'examen desquestions deconsentement danslescontrats
conclus parvoieélectronique, voirEttoreGiannantonio, Trasferimenti
Elettronici deiFondieAutonomia Privata, (Milan, Giuffrè Editore, 1986).
40/Bernard E. Amory, "EDI andtheconclusion ofcontract", The
TEDIS-EDI LegalWorkshop (voirnote16supra).
41/Bradley Crawford, "Strategic legalplanning forEDI",Canadian
Business LawJournal, vol.16,décembre 1989,p.66etsuive
42/Ibid.,p.69.A/CN.9/333
Français
Page26
43/Ibid.,p.70.
44/VoirBenjamin Wright, EDIandAmerican Law - A Practical Guide
(Alexandria, Virginie, TDCC:TheElectronic DataInterchange Association,
1989),p.30.
45/Bernard E. Amory, "EDI andtheconclusion ofcontract", The
TEDIS-EDI LegalWorkshop (voirnote16supra).
46/EnFrance, voirCourdecassation, Req.21mars1932(Recueil Sirey,
1932.1.278); Com. 7janvier 1981(Bull.civ.IV.Il).
AuRoyaume-Uni, oùlarèglenormale estqu'uneoffreestacceptée
parlacommunication del'acceptation àl'auteur del'offre, l'administration
postale estconsidérée commel'agent del'auteur del'offre auxfinsdela
communication del'acceptation. VoirEntores, Ltd.v.MilesFarEastCorp.
(1955), AlIEngland LawReports, p.493.
AuxEtats-Unis, lasection 63 du"Restatement onContracts (second)"
dispose qu'''àmoinsquel'offre n'endispose autrement, uneacceptation faite
selonlesmodalités etparun moyen proposés dansl'offre estvalable et
complète lamanifestation del'accord mutueldèsqu'elle cessed'être enla
possession dudestinataire del'offre, qu'elle parvienne ounonàl'auteur de
l'offre; "
47/VoirBernard E. Amory etMarcSchauss, EDIasa waytoperform and
conclude contracts, (document présenté àlaconférence COMPAT 88surle
commerce assisté parordinateur, LaHaye,1988)et"Formaci6n decontratos:
comunicaci6n delaoferta y delaaceptaci6n aloferente", Lavalide& delos
contratos internacionales negociados pormedioselectr6nicos (Madrid, Centro
deestudios comerciales, Chambre decommerce etd'industrie deMadrid, 1988).
48/Entores, Ltd.v.MilesFarEastCorp.(voirnote46supra), et
Brinkibon Ltd.v.StahagStahl- undStahlwarenhande1sgesellschaft mbH(1982),
AlIEngland LawReports, p.293.
49/Déclaration deLordWilberforce dansBrinkibon (note48supra), cité
enoutreparS.HarveyetJ.Newmandans"Contracts byelectronic mail:some
issuesexplored", TheComputer LawandSecurity Report, vol.3,N° 6
(mars-avril 1988),p.2.
50/TRADE/WP.4/171, par.15.
51/UNCID,p.10etIl.
52/TRADE/WP.4/R.652 etCorr.l. | 5,714 | 72,874 |
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