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---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
FR | fr | - Dénomination :
- Exercice du ......................... au .......................... ou année d'imposition
.........................
- Site d'implantation de l'activité exercée en zone de restructuration de la défense (ZRD) :
- Lieu du siège ou du principal établissement :
- Nature de l'implantation en ZRD (établissement / agence / magasin / cabinet / etc.) :
Bénéfice et plus-value nette à long terme (PVNLT) après imputation des déficits ou de la moins-value nette à
long terme encore reportables
Taux normal
Taux réduit
Bénéfice après imputation des déficits antérieurs encore reportables
RA : ...................
PVNLT après imputation des déficits ou de la moins-value nette à long terme encore reportables
SA : ...................
Produits bruts taxables à déduire
Produits des actions
RB : ...................
Résultats des sociétés relevant du régime fiscal des sociétés de personnes
(CGI, art. 8) lorsqu'ils ne proviennent pas d'une activité exercée en ZRD (1)
RC : ...................
SC : ...................
Résultats des cessions de titres du portefeuille
RD : ...................
SD : ...................
Subventions, libéralités et abandons de créances
RE : ...................
Excédent financier
RF : ...................
Redevances de la propriété industrielle et commerciale qui n'ont pas leur origine dans l'activité exercée en ZRD
RG : ...................
SG : ...................
Totaux (lignes RB à RG et SC à SG)
RH : ...................
SH : ...................
Bénéfice après déduction des produits imposables (RA - RH)
RI : ...................
PVNLT après déduction des produits imposables (SA - SH)
SI : ...................
(1) Lorsque ce résultat correspond à une quote-part de déficit, les cases RC et SC ne sont pas servies.
Prorata applicable au bénéfice du contribuable n'exerçant pas toute son activité en ZRD (1)
Montant hors taxes du chiffre d'affaires (CA ) ou des recettes réalisé en ZRD (2)
A : .......................
Montant total hors taxes du CA ou des recettes
K : .......................
Part du CA ou des recettes hors taxes réalisée en ZRD dans le montant total du CA ou des recettes (A/K) (3)
N : ....................... %
Prorata applicable
(1) Les entreprises non sédentaires disposant exclusivement de locaux en ZRD n'ont
pas à appliquer de prorata pour déterminer leur bénéfice exonéré.
(2) À la clôture de l'exercice d'imposition des bénéfices.
(3) À arrondir à l'unité supérieure.
Bénéfice et PVNLT susceptibles d'être exonérés
Taux normal
Taux réduit
Bénéfice après déduction des produits imposables
RI : ......................
PVNLT après déduction des produits imposables
SI : ......................
Bénéfice susceptible d'être exonéré (RI x N)
Y : ......................
Bénéfice pouvant faire l'objet d'un abattement des 2/3
Y1 : ......................
Bénéfice pouvant faire l'objet d'un abattement d'1/3
Y2 : ......................
PVNLT susceptible d'être exonérée (SI x N)
Z : ......................
PVNLT pouvant faire l'objet d'un abattement des 2/3
Z1 : ......................
PVNLT pouvant faire l'objet d'un abattement d'1/3
Z2 : ......................
Bénéfice et PVNLT exonérables
Plafonnement du bénéfice et de la PVNLT exonérés
Taux normal
Taux réduit
Bénéfice exonéré : report de la case RI ou Y et/ou Y1 et/ou Y2 dans les limites prévues par le règlement relatif aux
aides de minimis (1) ou, le cas échéant, aux aides à finalité régionale (2), sous déduction des autres aides placées sous le même encadrement communautaire
XC : .......................
PVNLT exonérée : report de la case SI ou Z et/ou Z1 et/ou Z2 dans les limites prévues par le règlement relatif aux aides
de minimis (1) ou, le cas échéant, aux aides à finalité régionale (2), sous déduction de la case XC et des autres aides placées sous le même encadrement communautaire
XD : ......................
Bénéfice imposable (RA - XC)
XE : ......................
PVNLT imposable (SA - XD)
XF : ......................
Plafonnement
(1) Cf. règlement (UE)
n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis.
(2) Cf. article 14 du
règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides
compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. | <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Denomination_:_00"">- Dénomination :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Exercice_du_............._01"">- Exercice du ......................... au .......................... ou année d'imposition .........................</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Site_dimplantation_de_lac_02"">- Site d'implantation de l'activité exercée en zone de restructuration de la défense (ZRD) :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Lieu_du_siege_ou_du_princ_03"">- Lieu du siège ou du principal établissement :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Nature_de_limplantation_e_04"">- Nature de l'implantation en ZRD (établissement / agence / magasin / cabinet / etc.) :</p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Benefice_et_plus-value_nett_06"">Bénéfice et plus-value nette à long terme (PVNLT) après imputation des déficits ou de la moins-value nette à long terme encore reportables</p> </th> <th> <p id=""Taux_normal_07"">Taux normal</p> </th> <th> <p id=""Taux_reduit_08"">Taux réduit</p> </th> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_apres_imputation_d_09"">Bénéfice après imputation des déficits antérieurs encore reportables</p> </td> <td> <p id=""RA_:_................_010"">RA : ...................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_apres_imputation_des__011"">PVNLT après imputation des déficits ou de la moins-value nette à long terme encore reportables</p> </td> <td></td> <td> <p id=""SA_:_................_012"">SA : ...................</p> </td> </tr> <tr> <td><br> <br> <p id=""Produits_bruts_taxables_a_d_013"">Produits bruts taxables à déduire</p> </td> <td> <p id=""Produits_des_actions_014"">Produits des actions</p> </td> <td> <p id=""RB_:_................_015"">RB : ...................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""Resultats_des_societes_rele_016"">Résultats des sociétés relevant du régime fiscal des sociétés de personnes (CGI, art. 8) lorsqu'ils ne proviennent pas d'une activité exercée en ZRD (1)</p> </td> <td> <p id=""RC_:_................_017"">RC : ...................</p> </td> <td> <p id=""SC_:_................_018"">SC : ...................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Resultats_des_cessions_de_t_019"">Résultats des cessions de titres du portefeuille</p> </td> <td> <p id=""RD_:_................_020"">RD : ...................</p> </td> <td> <p id=""SD_:_................_021"">SD : ...................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Subventions,_liberalites_et_022"">Subventions, libéralités et abandons de créances</p> </td> <td> <p id=""RE_:_................_023"">RE : ...................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""Excedent_financier_024"">Excédent financier</p> </td> <td> <p id=""RF_:_................_025"">RF : ...................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Redevances_de_la_propriete__026"">Redevances de la propriété industrielle et commerciale qui n'ont pas leur origine dans l'activité exercée en ZRD</p> </td> <td> <p id=""RG_:_................_027"">RG : ...................</p> </td> <td> <p id=""SG_:_................_028"">SG : ...................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Totaux_(lignes_RB_a_RG_et_S_029"">Totaux (lignes RB à RG et SC à SG)</p> </td> <td> <p id=""RH_:_................_030"">RH : ...................</p> </td> <td> <p id=""SH_:_................_031"">SH : ...................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_apres_deduction_de_032"">Bénéfice après déduction des produits imposables (RA - RH)</p> </td> <td> <p id=""RI_:_................_033"">RI : ...................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_apres_deduction_des_p_034"">PVNLT après déduction des produits imposables (SA - SH)</p> </td> <td></td> <td> <p id=""SI_:_................_035"">SI : ...................</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""Tableau_2_036"">(1) Lorsque ce résultat correspond à une quote-part de déficit, les cases RC et SC ne sont pas servies.</p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Prorata_applicable_au_benef_037"">Prorata applicable au bénéfice du contribuable n'exerçant pas toute son activité en ZRD (1)</p> </th> </tr> <tr> <td> <p id=""Montant_hors_taxes_du_chiff_038"">Montant hors taxes du chiffre d'affaires (CA ) ou des recettes réalisé en ZRD (2)</p> </td> <td> <p id=""A_:_..................._039"">A : .......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Montant_total_hors_taxes_du_040"">Montant total hors taxes du CA ou des recettes</p> </td> <td> <p id=""K_:_..................._041"">K : .......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Part_du_CA_ou_des_recettes__042"">Part du CA ou des recettes hors taxes réalisée en ZRD dans le montant total du CA ou des recettes (A/K) (3)</p> </td> <td> <p id=""N_:_..................._%_043"">N : ....................... %</p> </td> </tr> </tbody> <caption>Prorata applicable</caption></table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_Les_entreprises_non_sed_044"">(1) Les entreprises non sédentaires disposant exclusivement de locaux en ZRD n'ont pas à appliquer de prorata pour déterminer leur bénéfice exonéré.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""Tableau_3_037"">(2) À la clôture de l'exercice d'imposition des bénéfices.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(3)_A_arrondir_a_lunite_sup_046"">(3) À arrondir à l'unité supérieure.</p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Benefice_et_PVNLT_susceptib_046"">Bénéfice et PVNLT susceptibles d'être exonérés</p> </th> <th> <p id=""Taux_normal_047"">Taux normal</p> </th> <th> <p id=""Taux_reduit_048"">Taux réduit</p> </th> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_apres_deduction_de_049"">Bénéfice après déduction des produits imposables</p> </td> <td> <p id=""RI_:_.................._050"">RI : ......................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_apres_deduction_des_p_051"">PVNLT après déduction des produits imposables</p> </td> <td></td> <td> <p id=""SI_:_.................._052"">SI : ......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_susceptible_detre__053"">Bénéfice susceptible d'être exonéré (RI x N)</p> </td> <td> <p id=""Y_:_.................._054"">Y : ......................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_pouvant_faire_lobj_055"">Bénéfice pouvant faire l'objet d'un abattement des 2/3</p> </td> <td> <p id=""Y1_:_.................._056"">Y1 : ......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_pouvant_faire_lobj_057"">Bénéfice pouvant faire l'objet d'un abattement d'1/3</p> </td> <td> <p id=""Y2_:_.................._058"">Y2 : ......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_susceptible_detre_exo_059"">PVNLT susceptible d'être exonérée (SI x N)</p> </td> <td></td> <td> <p id=""Z_:_.................._060"">Z : ......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_pouvant_faire_lobjet__061"">PVNLT pouvant faire l'objet d'un abattement des 2/3</p> </td> <td> <p id=""Z1_:_.................._062"">Z1 : ......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_pouvant_faire_lobjet__063"">PVNLT pouvant faire l'objet d'un abattement d'1/3</p> </td> <td> <p id=""Z2_:_.................._064"">Z2 : ......................</p> </td> </tr> </tbody> <caption>Bénéfice et PVNLT exonérables</caption></table> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Plafonnement_du_benefice_et_065"">Plafonnement du bénéfice et de la PVNLT exonérés</p> </th> <th> <p id=""Taux_normal_066"">Taux normal</p> </th> <th> <p id=""Taux_reduit_067"">Taux réduit</p> </th> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_exonere_:_report_d_068"">Bénéfice exonéré : report de la case RI ou Y et/ou Y1 et/ou Y2 dans les limites prévues par le règlement relatif aux aides de minimis (1) ou, le cas échéant, aux aides à finalité régionale (2), sous déduction des autres aides placées sous le même encadrement communautaire</p> </td> <td> <p id=""XC_:_......................._069"">XC : .......................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_exoneree_:_report_de__070"">PVNLT exonérée : report de la case SI ou Z et/ou Z1 et/ou Z2 dans les limites prévues par le règlement relatif aux aides de minimis (1) ou, le cas échéant, aux aides à finalité régionale (2), sous déduction de la case XC et des autres aides placées sous le même encadrement communautaire</p> </td> <td></td> <td> <p id=""XD_:_......................_071"">XD : ......................</p> </td> </tr> <tr> <td> <p id=""Benefice_imposable_(RA_-_XC)_072"">Bénéfice imposable (RA - XC)</p> </td> <td> <p id=""XE_:_......................_073"">XE : ......................</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <td> <p id=""PVNLT_imposable_(SA_-_XD)_074"">PVNLT imposable (SA - XD)</p> </td> <td></td> <td> <p id=""XF_:_......................_075"">XF : ......................</p> </td> </tr> </tbody> <caption>Plafonnement</caption></table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""Tableau_4_038"">(1) Cf. règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_Cf._article_14_du_regle_077"">(2) Cf. article 14 du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | FORMULAIRE - BIC - Zones de restructuration de la défense (ZRD) - Modèle de fiche de calcul à joindre à la déclaration de résultat de la période d'imposition (CGI, art. 44 terdecies) | BOI-FORM-000085 | BIC | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10741-PGP.html/identifiant=BOI-FORM-000085-20161005 | null | 2016-10-05 00:00:00 | null | 38ba9f16-60e9-4c4e-ad26-e15bd815cef4 | 3fb2431727a4f8b498feb54cf9dbe2c3ab6d9bca6b36ca9cd2fe1f41e1b2c946 |
FR | fr | Renseignements concernant le ou les objets offerts :
a. nature :
b. Auteur ou époque :
c. Sujet :
d. Pays d'origine :
e. Matière et dimensions :
f. Lieu où il se trouve :
g. Lieu où il peut être examiné :
h. Renseignements relatifs à la haute valeur artistique ou historique de l'objet :
i. État de conservation de l'objet :
Renseignements concernant la personne qui formule l'offre :
(Si l'objet offert est en indivision, fournir ces renseignements pour chacun des
copropriétaires ou héritiers ; indiquer, en outre, la part de chacun d'eux dans l'indivision. S'il est offert par un légataire particulier, préciser si celui-ci a obtenu la délivrance du legs)
Nom, prénoms, domicile, date et lieu de naissance, nationalité, profession ou, s'il s'agit
d'une personne morale, dénomination, forme juridique, durée, siège social, date de constitution, activité :
Nom, prénoms, date et lieu de naissance, nationalité du conjoint, régime matrimonial :
- si le demandeur est acquéreur en vente publique :
Lieu de la vente publique :
Nom de l'officier public ou ministériel qui a procédé à la vente :
Date :
Prix :
Désignation du service chargé de la formalité de l'enregistrement :
- si le demandeur est donataire :
(Joindre une copie de l'acte)
Nom et adresse du notaire qui a reçu l'acte de donation :
Date de l'acte de donation :
Valeur de l'objet déclarée dans l'acte de donation :
Nom et adresse du donateur, date et lieu de naissance, situation de famille, régime
matrimonial :
Montant approximatif des droits afférents à l'objet :
Conditions particulières de la donation (s'il y a lieu) :
- si le demandeur est héritier ou légataire :
renseignements relatifs à la succession :
Nom, adresse et numéro de téléphone du notaire chargé de rédiger la déclaration de
succession :
Adresse de la recette des impôts où la déclaration de succession sera déposée :
Renseignements concernant le « de cujus ».
Nom, prénom, domicile, date et lieu de naissance, profession :
Situation de famille et régime matrimonial :
Date et lieu du décès :
Renseignements concernant les héritiers ou légataires.
Pour chacun des héritiers, légataires universels ou à titre universel, légataires
particuliers, préciser :
Nom, prénoms, domicile :
Lieu de parenté avec le « de cujus » :
Part de chacun des héritiers dans la succession :
Pour les légataires, désignation et valeur des biens légués :
Actes constatant le droit de propriété :
Nom et adresse du notaire chez lequel le testament est déposé :
Date du testament ou date de l'acte de notoriété ou date de l'inventaire, nom et adresse du
notaire qui l'a établi :
Contenu de la succession :
Valeur de l'actif brut de la succession :
Valeur nette taxable de la succession :
Montant approximatif des droits :
Conditions auxquelles est soumise la donation à l'état par le demandeur :
- application des dispositions du deuxième alinéa de
l'article 1131 du CGI.
- réserve de jouissance :
(Indiquer si le donateur se réserve la jouissance de l’objet offert ; dans l'affirmative,
préciser si c'est à son profit seul ou à son profit d’abord et au profit de son conjoint ensuite. S'il s'agit d'une personne morale, indiquer éventuellement les conditions de la visite du public) :
- autres conditions :
- applications des dispositions du troisième alinéa de
l'article 1131 du CGI.
- Attachement à un immeuble :
(Indiquer les motifs historiques ou artistiques de l'attachement, les conditions de la visite
du public, la réserve de jouissance).
- Autres conditions :
La demande doit être datée et signée par le ou les propriétaires, le ou les légataires qui
sollicitent l'agrément avec reproduction de la formule suivante :
« Le soussigné fait don à l'État de ........................................................
(préciser l'objet) sous les conditions énoncées ci-dessus en vue de bénéficier de l'agrément prévu à
l'article
1er de la loi n° 68-1251 du 31 décembre 1968.»
.
Précisions : La demande doit être signée, datée par le ou les propriétaires
des objets offerts ou leur mandataire [joindre un exemplaire de la procuration]. En cas de remise de biens indivis en paiement des droits dus par plusieurs redevables, il appartient aux intéressés de
désigner, soit dans la demande, soit dans une procuration spéciale établie à cette effet et jointe à la demande, un représentant unique habilité à recevoir les notifications de l'administration et à
accepter ou à refuser la valeur libératoire fixée par la décision d'agrément.
La demande est à adresser en quatre exemplaire au service des impôts compétent pour percevoir
les droits, accompagnée de deux photographies de chaque objet offert. | <blockquote> <ul> <li><strong>Renseignements concernant le ou les objets offerts : </strong></li> </ul> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""a._nature_:_02"">a. nature :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""b._Auteur_ou_epoque_:_03"">b. Auteur ou époque :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""c._Sujet_:_04"">c. Sujet :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""d._Pays_dorigine_:_05"">d. Pays d'origine :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""e._Matiere_et_dimensions_:_06"">e. Matière et dimensions :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""f._Lieu_ou_il_se_trouve_:_07"">f. Lieu où il se trouve :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""g._Lieu_ou_il_peut_etre_exa_08"">g. Lieu où il peut être examiné :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""h._Renseignements_relatifs__09"">h. Renseignements relatifs à la haute valeur artistique ou historique de l'objet :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""i._Etat_de_conservation_de__010"">i. État de conservation de l'objet :</p> <blockquote> <ul> <li><strong>Renseignements concernant la personne qui formule l'offre : </strong></li> </ul> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""(Si_lobjet_offert_est_en_in_012"">(Si l'objet offert est en indivision, fournir ces renseignements pour chacun des copropriétaires ou héritiers ; indiquer, en outre, la part de chacun d'eux dans l'indivision. S'il est offert par un légataire particulier, préciser si celui-ci a obtenu la délivrance du legs)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom,_prenoms,_domicile,_dat_013"">Nom, prénoms, domicile, date et lieu de naissance, nationalité, profession ou, s'il s'agit d'une personne morale, dénomination, forme juridique, durée, siège social, date de constitution, activité :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom,_prenoms,_date_et_lieu__014"">Nom, prénoms, date et lieu de naissance, nationalité du conjoint, régime matrimonial :</p> <blockquote> <blockquote> <p id=""-_si_le_demandeur_est_acque_012""><strong>- si le demandeur est acquéreur en vente publique :</strong></p> </blockquote> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lieu_de_la_vente_publique_:_016"">Lieu de la vente publique :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom_de_lofficier_public_ou__017"">Nom de l'officier public ou ministériel qui a procédé à la vente :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Date_:_018"">Date :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Prix_:_019"">Prix :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Designation_du_service_char_020"">Désignation du service chargé de la formalité de l'enregistrement :</p> <blockquote> <blockquote> <p id=""-_si_le_demandeur_est_donat_018""><strong>- si le demandeur est donataire</strong> :</p> </blockquote> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""(Joindre_une_copie_de_lacte)_022"">(Joindre une copie de l'acte)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom_et_adresse_du_notaire_q_023"">Nom et adresse du notaire qui a reçu l'acte de donation :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Date_de_lacte_de_donation_:_024"">Date de l'acte de donation :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Valeur_de_lobjet_declaree_d_025"">Valeur de l'objet déclarée dans l'acte de donation :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom_et_adresse_du_donateur,_026"">Nom et adresse du donateur, date et lieu de naissance, situation de famille, régime matrimonial :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Montant_approximatif_des_dr_027"">Montant approximatif des droits afférents à l'objet :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conditions_particulieres_de_028"">Conditions particulières de la donation (s'il y a lieu) :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_si_le_demandeur_est_herit_029""><strong>- si le demandeur est héritier ou légataire :</strong></p> </blockquote> <blockquote> <p id=""renseignements_relatifs_a_l_030"">renseignements relatifs à la succession :</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom,_adresse_et_numero_de_t_031"">Nom, adresse et numéro de téléphone du notaire chargé de rédiger la déclaration de succession :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Adresse_de_la_recette_des_i_032"">Adresse de la recette des impôts où la déclaration de succession sera déposée :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Renseignements_concernant_l_033"">Renseignements concernant le « <em>de cujus</em> ».</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom,_prenom,_domicile,_date_034"">Nom, prénom, domicile, date et lieu de naissance, profession :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Situation_de_famille_et_reg_035"">Situation de famille et régime matrimonial :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Date_et_lieu_du_deces_:_036"">Date et lieu du décès :</p> <blockquote> <ul> <li> <p id=""renseignements_concernant_l_037""><strong>Renseignements concernant les héritiers ou légataires.</strong></p> </li> </ul> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_chacun_des_heritiers,__038"">Pour chacun des héritiers, légataires universels ou à titre universel, légataires particuliers, préciser :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom,_prenoms,_domicile_:_039"">Nom, prénoms, domicile :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lieu_de_parente_avec_le_«_d_040"">Lieu de parenté avec le « <em>de cujus</em> » :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Part_de_chacun_des_heritier_041"">Part de chacun des héritiers dans la succession :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_legataires,_design_042"">Pour les légataires, désignation et valeur des biens légués :</p> <blockquote> <ul> <li> <p id=""actes_constatant_le_droit_d_043""><strong>Actes constatant le droit de propriété : </strong></p> </li> </ul> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Nom_et_adresse_du_notaire_c_044"">Nom et adresse du notaire chez lequel le testament est déposé :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Date_du_testament_ou_date_d_045"">Date du testament ou date de l'acte de notoriété ou date de l'inventaire, nom et adresse du notaire qui l'a établi :</p> <blockquote> <ul> <li> <p id=""Contenu_de_la_succession._046""><strong>Contenu de la succession :</strong></p> </li> </ul> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Valeur_de_lactif_brut_de_la_047"">Valeur de l'actif brut de la succession :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Valeur_nette_taxable_de_la__048"">Valeur nette taxable de la succession :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Montant_approximatif_des_dr_049"">Montant approximatif des droits :</p> <blockquote> <ul> <li><strong>Conditions auxquelles est soumise la donation à l'état par le demandeur :</strong></li> </ul> </blockquote> <blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_application_des_dispositi_051""><strong>- application des dispositions du deuxième alinéa de l'article 1131 du CGI</strong>.</p> </blockquote> </blockquote> <blockquote> <blockquote> <p id=""reserve_de_jouissance_:_052"">- réserve de jouissance :</p> </blockquote> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""(Indiquer_si_le_donateur_se_053"">(Indiquer si le donateur se réserve la jouissance de l’objet offert ; dans l'affirmative, préciser si c'est à son profit seul ou à son profit d’abord et au profit de son conjoint ensuite. S'il s'agit d'une personne morale, indiquer éventuellement les conditions de la visite du public) : </p> <blockquote> <blockquote> <p id=""autres_conditions_:_054"">- autres conditions :</p> </blockquote> </blockquote> <blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_applications_des_disposit_055""><strong>- applications des dispositions du troisième alinéa de l'article 1131 du CGI.</strong></p> </blockquote> </blockquote> <blockquote> <blockquote> <p id=""Attachement_a_un_immeuble_:_056"">- Attachement à un immeuble : </p> </blockquote> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""(Indiquer_les_motifs_histor_057"">(Indiquer les motifs historiques ou artistiques de l'attachement, les conditions de la visite du public, la réserve de jouissance).</p> <blockquote> <blockquote> <p id=""Autres_conditions_:_058"">- Autres conditions :</p> </blockquote> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Reproduire_la_formule_suiva_060"">La demande doit être datée et signée par le ou les propriétaires, le ou les légataires qui sollicitent l'agrément avec reproduction de la formule suivante :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""«_Le_soussigne_fait_don_a_l_061"">« Le soussigné fait don à l'État de ........................................................ (préciser l'objet) sous les conditions énoncées ci-dessus en vue de bénéficier de l'agrément prévu à l'article 1er de la loi n° 68-1251 du 31 décembre 1968.»</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""._057"">.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_demande_doit_etre_signee_062""><strong>Précisions : </strong> La demande doit être signée, datée par le ou les propriétaires des objets offerts ou leur mandataire [joindre un exemplaire de la procuration]. En cas de remise de biens indivis en paiement des droits dus par plusieurs redevables, il appartient aux intéressés de désigner, soit dans la demande, soit dans une procuration spéciale établie à cette effet et jointe à la demande, un représentant unique habilité à recevoir les notifications de l'administration et à accepter ou à refuser la valeur libératoire fixée par la décision d'agrément.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Demande_a_adresser_en_quatr_063"">La demande est à adresser en quatre exemplaire au service des impôts compétent pour percevoir les droits, accompagnée de deux photographies de chaque objet offert.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | LETTRE - ENR - SJ - Modèle d'offre de donation à l'Etat d'objet de haute valeur historique ou artistique en vue de bénéficier de l'éxonération des droits de mutation (Article 1131 du CGI) | BOI-LETTRE-000099 | ENR | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2042-PGP.html/identifiant=BOI-LETTRE-000099-20130826 | null | 2013-08-26 00:00:00 | null | 1dcfab6c-6929-455d-b6d5-269fb8c5bd86 | 9abcbd76cea707478d7f606235d03fde53efd54a82646ef63772ace88de4910a |
FR | fr | Les casinos autorisés par le ministère de l'intérieur à exploiter les jeux en métropole et dans
les départements d'outre-mer, régis par l'article L. 321-1 du code de sécurité intérieure (CSI) et par
l'article L. 321-2 du CSI, peuvent prétendre à un crédit d'impôt lorsqu'ils organisent ou font organiser des
manifestations artistiques de qualité et en assurent le financement.
Ce crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité (CIMAQ) est prévu par
l'article L. 2333-55-3 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et par
l'article R. 2333-82-4 du CGCT et
l'arrêté d'application du 5 septembre 2016 relatif aux manifestations artistiques de
qualité organisées par les casinos.
Remarque : Il peut être sollicité à compter de la saison des jeux 2015-2016 pour
les manifestations artistiques de qualité dont la représentation a lieu à compter du 1er novembre 2015.
Le présent titre a pour objet de préciser les règles applicables à la mise en œuvre de ce
dispositif et notamment :
- le champ d'application du crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité
(BOI-TCA-PJC-20-10) ;
- la procédure préalable d'appréciation de l'éligibilité des manifestations artistiques de
qualité (BOI-TCA-PJC-20-20) ;
- les conditions de présentation de la demande de remboursement de crédit d'impôt pour
manifestations artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-30) ;
- la détermination de l'assiette du crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité
(BOI-TCA-PJC-20-40) ;
- les modalités d'établissement et de remboursement du crédit d'impôt pour manifestations
artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-50). | <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_casinos_autorises_par_l_00"">Les casinos autorisés par le ministère de l'intérieur à exploiter les jeux en métropole et dans les départements d'outre-mer, régis par l'article L. 321-1 du code de sécurité intérieure (CSI) et par l'article L. 321-2 du CSI, peuvent prétendre à un crédit d'impôt lorsqu'ils organisent ou font organiser des manifestations artistiques de qualité et en assurent le financement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_credit_dimpot_pour_manif_01"">Ce crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité (CIMAQ) est prévu par l'article L. 2333-55-3 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et par l'article R. 2333-82-4 du CGCT et l'arrêté d'application du 5 septembre 2016 relatif aux manifestations artistiques de qualité organisées par les casinos.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Il_peut_etre_sollicite_a_co_02""><strong>Remarque :</strong> Il peut être sollicité à compter de la saison des jeux 2015-2016 pour les manifestations artistiques de qualité dont la représentation a lieu à compter du 1<sup>er </sup>novembre 2015.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_present_titre_a_pour_obj_03"">Le présent titre a pour objet de préciser les règles applicables à la mise en œuvre de ce dispositif et notamment :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- le_champ_dapplication_du__04"">- le champ d'application du crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- la_procedure_prealable_da_05"">- la procédure préalable d'appréciation de l'éligibilité des manifestations artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- les_conditions_de_present_06"">- les conditions de présentation de la demande de remboursement de crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-30) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_ la_determination_de_lass_07"">- la détermination de l'assiette du crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-40) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- les_modalites_detablissem_08"">- les modalités d'établissement et de remboursement du crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité (BOI-TCA-PJC-20-50).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TCA - Prélèvements sur les jeux de casinos - Crédit d'impôt pour manifestations artistiques de qualité | BOI-TCA-PJC-20 | PJC | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11734-PGP.html/identifiant=BOI-TCA-PJC-20-20190417 | null | 2019-04-17 00:00:00 | null | 58c61778-9d6a-4b8c-9985-7968099b3d6e | bc0db80b300d6b959ca5937d72d7fdb0966b7f3982417446b078909469dc1234 |
FR | fr | Actualité liée : 16/02/2022 : TVA - Modification des modalités de collecte des données fiscales et des données statistiques en matière d'échanges de biens entre Etats membres de l'Union européenne (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 30, I-15°, 16° et 24° et II)
1
Les négociants, qui appliquent le régime particulier de la marge bénéficiaire, de plein droit ou sur option, sont tenus à toutes les obligations des redevables de la TVA.
Les textes prévoient en outre certaines obligations qui sont spécifiques aux utilisateurs de ce régime particulier.
I. Factures
10
En application de l'article 297 E du CGI, les assujettis-revendeurs qui appliquent le régime particulier de la marge (de plein droit ou sur option) ne peuvent pas faire apparaître la TVA sur leurs factures ou tous autres documents en tenant lieu.
20
L'assujetti appliquant le régime de la marge bénéficiaire est tenu de faire figurer sur la facture la référence à la disposition pertinente du code général des impôts, ou à la disposition correspondante du droit de l'Union européenne, indiquant que l'opération bénéficie du régime de la marge (CGI, ann. II, art. 242 nonies A, I-12°).
30
Concernant les livraisons aux enchères publiques visées à l'article 289 du CGI effectuées par un organisateur de ventes aux enchères publiques agissant en son nom propre et soumises au régime de la marge bénéficiaire, la facture doit faire apparaître de manière distincte le prix d'adjudication du bien, les impôts, droits, prélèvements et taxes ainsi que les frais accessoires tels que les frais de commission, d'emballage, de transport et d'assurance demandés par l'organisateur de la vente à l'acquéreur du bien. Cette facture ne doit pas mentionner de TVA.
40
La taxe incluse dans le prix d'achat acquitté par un redevable de la TVA (assujetti-revendeur ou non) n'est pas déductible même si la revente ultérieure du bien est taxée sur le prix de vente total (CGI, art. 297 D, I-1°).
Pour que cet acquéreur puisse exercer son droit à déduction, le vendeur doit avoir appliqué les règles du régime général (CGI, art. 297 C).
II. Échanges intracommunautaires
50
Les négociants, qui appliquent le régime de la marge bénéficiaire, ne sont pas tenus de faire figurer sur les factures qu'ils délivrent à des assujettis situés dans un autre État membre le numéro d'identification à la TVA de ces clients. Les livraisons de biens soumises au régime particulier de la marge bénéficiaire sont fiscalement traitées comme des livraisons internes à l'État membre du vendeur.
III. Registre des transferts de biens dans un autre État membre
60
Le registre des transferts de biens dans un autre État membre prévu à l'article 286 quater du CGI concerne les acheteurs-revendeurs ou négociants qui expédient des biens dans un autre État membre de l'Union, sans transfert immédiat de la propriété. Ce registre est tenu dans les conditions exposées à l'article 41 bis de l'annexe IV au CGI, à l'article 41 ter de l'annexe IV au CGI, à l'article 41 quater de l'annexe IV au CGI et à l'article 41 quinquies de l'annexe IV au CGI.
Il comporte les mentions suivantes :
- désignation des biens ;
- quantité exprimée en poids, volume ou unité ;
- lieu de destination ;
- date de l'expédition ou du transport ;
- nature de l'opération (ouvraisons, réparations, expositions, ventes éventuelles, etc.) ;
- selon les cas, date du retour des biens ou date de la livraison soumise à la taxe dans l'État membre où les biens ont été expédiés.
IV. États récapitulatifs des clients
70
Les livraisons de biens effectuées dans le cadre du régime particulier de la marge bénéficiaire entre deux États membres ne présentent aucune particularité par rapport aux opérations internes à l'État membre à partir duquel les biens sont transportés ou expédiés à destination de l'acquéreur.
Les livraisons de ces biens, effectuées par un assujetti-revendeur identifié en France, à destination d'un assujetti ou d'une personne morale non assujettie identifié dans un autre État membre de l'Union européenne (UE), ne sont pas considérées comme des livraisons intracommunautaires de biens et l'exonération de la TVA prévue au I de l'article 262 ter du CGI leur est inapplicable. Par conséquent, l’assujetti-revendeur identifié en France n’est pas tenu de les faire figurer sur l’état récapitulatif des clients prévu à l’article 289 B du CGI.
Et bien évidemment, les livraisons de biens effectuées par un assujetti-revendeur identifié en France, à destination de particuliers ou de personnes bénéficiant du régime dérogatoire visées au 2° du I de l'article 256 bis du CGI dans un autre État membre, ne doivent pas figurer sur les états récapitulatifs.
V. Obligations comptables
80
Les redevables, qui appliquent à la fois le régime normal de droit commun de la TVA et le régime particulier de la marge bénéficiaire, ont l'obligation de suivre dans leur comptabilité distinctement et par taux d'imposition les opérations relevant de chacun de ces régimes en application de l'article 297 F du CGI (IV § 360 du BOI-TVA-SECT-90-20-20). | <p class=""commentaire-de-tableau-western""><strong>Actualité liée</strong> : 16/02/2022 : TVA - Modification des modalités de collecte des données fiscales et des données statistiques en matière d'échanges de biens entre Etats membres de l'Union européenne (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 30, I-15°, 16° et 24° et II)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_negociants,_qui_appliqu_01"">Les négociants, qui appliquent le régime particulier de la marge bénéficiaire, de plein droit ou sur option, sont tenus à toutes les obligations des redevables de la TVA.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_textes_prevoient_en_out_02"">Les textes prévoient en outre certaines obligations qui sont spécifiques aux utilisateurs de ce régime particulier.</p> <h1 id=""Factures_10"">I. Factures</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de larticle _04"">En application de l'article 297 E du CGI, les assujettis-revendeurs qui appliquent le régime particulier de la marge (de plein droit ou sur option) ne peuvent pas faire apparaître la TVA sur leurs factures ou tous autres documents en tenant lieu.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_05"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lassujetti_appliquant_le_re_06"">L'assujetti appliquant le régime de la marge bénéficiaire est tenu de faire figurer sur la facture la référence à la disposition pertinente du code général des impôts, ou à la disposition correspondante du droit de l'Union européenne, indiquant que l'opération bénéficie du régime de la marge (CGI, ann. II, art. 242 nonies A, I-12°).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_07"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Concernant_les_livraisons_a_08"">Concernant les livraisons aux enchères publiques visées à l'article 289 du CGI effectuées par un organisateur de ventes aux enchères publiques agissant en son nom propre et soumises au régime de la marge bénéficiaire, la facture doit faire apparaître de manière distincte le prix d'adjudication du bien, les impôts, droits, prélèvements et taxes ainsi que les frais accessoires tels que les frais de commission, d'emballage, de transport et d'assurance demandés par l'organisateur de la vente à l'acquéreur du bien. Cette facture ne doit pas mentionner de TVA.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_09"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_taxe_incluse_dans_le_pri_010"">La taxe incluse dans le prix d'achat acquitté par un redevable de la TVA (assujetti-revendeur ou non) n'est pas déductible même si la revente ultérieure du bien est taxée sur le prix de vente total (CGI, art. 297 D, I-1°).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_que_cet_acquereur_puis_011"">Pour que cet acquéreur puisse exercer son droit à déduction, le vendeur doit avoir appliqué les règles du régime général (CGI, art. 297 C).</p> <h1 id=""Echanges_intracommunautaires_11"">II. Échanges intracommunautaires</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_012"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_negociants,_qui_appliqu_013"">Les négociants, qui appliquent le régime de la marge bénéficiaire, ne sont pas tenus de faire figurer sur les factures qu'ils délivrent à des assujettis situés dans un autre État membre le numéro d'identification à la TVA de ces clients. Les livraisons de biens soumises au régime particulier de la marge bénéficiaire sont fiscalement traitées comme des livraisons internes à l'État membre du vendeur.</p> <h1 id=""Registre_des_transferts_de__12"">III. Registre des transferts de biens dans un autre État membre</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_014"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_registre_des_transferts__015"">Le registre des transferts de biens dans un autre État membre prévu à l'article 286 quater du CGI concerne les acheteurs-revendeurs ou négociants qui expédient des biens dans un autre État membre de l'Union, sans transfert immédiat de la propriété. Ce registre est tenu dans les conditions exposées à l'article 41 bis de l'annexe IV au CGI, à l'article 41 ter de l'annexe IV au CGI, à l'article 41 quater de l'annexe IV au CGI et à l'article 41 quinquies de l'annexe IV au CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_comporte_les_mentions_su_016"">Il comporte les mentions suivantes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_designation_des_biens_;_017"">- désignation des biens ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_quantite_exprimee_en_poid_018"">- quantité exprimée en poids, volume ou unité ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lieu_de_destination_;_019"">- lieu de destination ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_date_de_lexpedition_ou_du_020"">- date de l'expédition ou du transport ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_nature_de_loperation_(ouv_021"">- nature de l'opération (ouvraisons, réparations, expositions, ventes éventuelles, etc.) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_selon_les_cas,_date_du_re_022"">- selon les cas, date du retour des biens ou date de la livraison soumise à la taxe dans l'État membre où les biens ont été expédiés.</p> <h1 id=""Declaration_dechanges_de_bi_13"">IV. États récapitulatifs des clients</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_023"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_livraisons_de_biens_eff_024"">Les livraisons de biens effectuées dans le cadre du régime particulier de la marge bénéficiaire entre deux États membres ne présentent aucune particularité par rapport aux opérations internes à l'État membre à partir duquel les biens sont transportés ou expédiés à destination de l'acquéreur.</p> <p><span>Les livraisons de ces biens, effectuées par un assujetti-revendeur identifié en France, à destination d'un assujetti ou d'une personne morale non assujettie identifié dans un autre État membre de l'Union européenne (UE), ne sont pas considérées comme des livraisons intracommunautaires de biens et l'exonération de la TVA prévue au I de l'article 262 ter du CGI leur est inapplicable. Par conséquent, l’assujetti-revendeur identifié en France n’est pas tenu de les faire figurer sur l’état récapitulatif des clients prévu à l’article 289 B du CGI.</span></p> <p><span>Et bien évidemment, les livraisons de biens effectuées par un assujetti-revendeur identifié en France, à destination de particuliers ou de personnes bénéficiant du régime dérogatoire visées au 2° du I de l'article 256 bis du CGI dans un autre État membre, ne doivent pas figurer sur les états récapitulatifs.</span></p> <h1 id=""Obligations_comptables_14"">V. Obligations comptables</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_027"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_redevables,_qui_appliqu_028"">Les redevables, qui appliquent à la fois le régime normal de droit commun de la TVA et le régime particulier de la marge bénéficiaire, ont l'obligation de suivre dans leur comptabilité distinctement et par taux d'imposition les opérations relevant de chacun de ces régimes en application de l'article 297 F du CGI (IV § 360 du BOI-TVA-SECT-90-20-20).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Régimes sectoriels - Biens d'occasion, œuvres d'art, objets de collection ou d'antiquités - Obligations des redevables | BOI-TVA-SECT-90-80 | SECT | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1296-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-SECT-90-80-20220216 | null | 2022-02-16 00:00:00 | null | e76d056a-aeb0-4adc-b353-0502902bcf58 | 0de93d93dc481de776c02868185d9bef340e8c8705376f4a1be7b99545a69ad3 |
FR | fr | 1
Conformément au premier alinéa de l'article L. 236-1 du code de commerce (C. com.), une ou plusieurs sociétés peuvent, par voie de fusion, transmettre leur patrimoine à une société existante ou à une nouvelle société qu'elles constituent. Ainsi, la fusion résulte :
- soit de la création d'une société nouvelle par des sociétés existantes qui lui transfèrent l'ensemble de leur patrimoine au moment de leur dissolution sans liquidation (fusion par création d'une société nouvelle) ;
- soit du transfert à une société préexistante de l'ensemble du patrimoine d'une ou plusieurs sociétés dissoutes sans liquidation (fusion par absorption).
10
Ainsi définies, les fusions entraînent la transmission universelle du patrimoine de la société absorbée au profit des sociétés absorbantes ou nouvelles qui le recueillent. Ces dernières se trouvent donc substituées à la société absorbée dans tous les biens, droits ou obligations de cette dernière. Il s'ensuit notamment que le passif de la société absorbée est pris en charge par les sociétés absorbantes ou nouvelles selon les modalités définies au contrat de fusion.
La transmission totale du patrimoine de la société absorbée implique nécessairement la dissolution immédiate de celle-ci qui se produit sans liquidation.
Enfin, pour qu'il y ait fusion, il faut que les associés de la société absorbée deviennent associés de la société absorbante ou nouvelle par voie d'attribution de droits sociaux de cette dernière. Autrement dit, il ne peut y avoir fusion si l'actif net transmis (après déduction du passif pris en charge par la société bénéficiaire) est rémunéré par des biens autres que des actions ou parts sociales.
Toutefois, par dérogation à cette règle, les associés des sociétés qui transmettent leur patrimoine dans le cadre d'une fusion peuvent être rémunérés par le versement d'une soulte en espèces dans la limite maximale de 10 % de la valeur nominale des parts ou des actions attribués (C. com., art. L. 236-1, al. 4).
20
L'échange des droits sociaux ne peut se faire qu'au profit des associés de la société absorbée autres que les sociétés participant à l'opération. Lorsque la société bénéficiaire de la transmission de patrimoine détient une participation dans le capital de la société absorbée, elle ne peut recevoir ses propres titres en échange.
30
En principe, la fusion vaut cession pour la société absorbée et elle en produit tous les effets ; l'opération s'analyse alors en une mutation, c'est-à-dire en une cession totale d'entreprise, taxable selon le droit commun.
En réalité, ce principe très rigoureux ne joue que de manière exceptionnelle puisque généralement les entreprises en cause revendiquent le bénéfice du régime spécial prévu par l'article 210 A du code général des impôts. La fusion est alors considérée comme une opération intercalaire : la société absorbante ou nouvelle apparaît au regard de l'impôt sur les sociétés, comme continuant purement et simplement l'exploitation des sociétés absorbées en se substituant à celles-ci dans leurs droits et obligations.
40
Toutefois quel que soit le régime adopté (régime de droit commun ou régime spécial) les trois règles suivantes, propres aux cessions d'entreprise en général, sont applicables :
- imposition immédiate des bénéfices réalisés par la société absorbée jusqu'au jour où la fusion est devenue effective, y compris les plus-values constatées lors de la fusion et des provisions non encore réintégrées, sous réserve de la rétroactivité de la fusion ;
- les déficits de la société absorbée sont, dans certains cas, reportables sur les bénéfices de la société absorbante ;
- l'imposition du boni de fusion au nom des associés de la société absorbée en tant que revenus distribués.
50
Dans les développements suivants, il sera traité :
- du régime de droit commun des fusions (chapitre 1, BOI-IS-FUS-10-10) ;
- du régime spécial des fusions (chapitre 2, BOI-IS-FUS-10-20) ;
- de la date d'effet des actes de fusions (chapitre 3, BOI-IS-FUS-10-30) ;
- de la notion de fusion rapide (chapitre 4, BOI-IS-FUS-10-40) ;
- du traitement du boni et du mali de fusion (chapitre 5, BOI-IS-FUS-10-50) ;
- du transfert de plein droit de déficits antérieurs, de charges financières nettes non déduites et de capacité de déduction inemployée dans le cadre d'une opération de fusion soumise au régime spécial (chapitre 6, BOI-IS-FUS-10-60). | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_de_la_creation_dune__02"">Conformément au premier alinéa de l'article L. 236-1 du code de commerce (C. com.), une ou plusieurs sociétés peuvent, par voie de fusion, transmettre leur patrimoine à une société existante ou à une nouvelle société qu'elles constituent. Ainsi, la fusion résulte :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_de_la_creation_dune__1"">- soit de la création d'une société nouvelle par des sociétés existantes qui lui transfèrent l'ensemble de leur patrimoine au moment de leur dissolution sans liquidation (fusion par création d'une société nouvelle) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_du_transfert_a_une_s_03"">- soit du transfert à une société préexistante de l'ensemble du patrimoine d'une ou plusieurs sociétés dissoutes sans liquidation (fusion par absorption).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_04"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi_definies,_les_fusions_05"">Ainsi définies, les fusions entraînent la transmission universelle du patrimoine de la société absorbée au profit des sociétés absorbantes ou nouvelles qui le recueillent. Ces dernières se trouvent donc substituées à la société absorbée dans tous les biens, droits ou obligations de cette dernière. Il s'ensuit notamment que le passif de la société absorbée est pris en charge par les sociétés absorbantes ou nouvelles selon les modalités définies au contrat de fusion.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_transmission_totale_du_p_06"">La transmission totale du patrimoine de la société absorbée implique nécessairement la dissolution immédiate de celle-ci qui se produit sans liquidation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Enfin,_pour_quil_y_ait_fusi_07"">Enfin, pour qu'il y ait fusion, il faut que les associés de la société absorbée deviennent associés de la société absorbante ou nouvelle par voie d'attribution de droits sociaux de cette dernière. Autrement dit, il ne peut y avoir fusion si l'actif net transmis (après déduction du passif pris en charge par la société bénéficiaire) est rémunéré par des biens autres que des actions ou parts sociales.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_par_derogation_a__2"">Toutefois, par dérogation à cette règle, les associés des sociétés qui transmettent leur patrimoine dans le cadre d'une fusion peuvent être rémunérés par le versement d'une soulte en espèces dans la limite maximale de 10 % de la valeur nominale des parts ou des actions attribués (C. com., art. L. 236-1, al. 4).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_08"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lechange_des_droits_sociaux_09"">L'échange des droits sociaux ne peut se faire qu'au profit des associés de la société absorbée autres que les sociétés participant à l'opération. Lorsque la société bénéficiaire de la transmission de patrimoine détient une participation dans le capital de la société absorbée, elle ne peut recevoir ses propres titres en échange.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_010"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_principe,_la_fusion_vaut_011"">En principe, la fusion vaut cession pour la société absorbée et elle en produit tous les effets ; l'opération s'analyse alors en une mutation, c'est-à-dire en une cession totale d'entreprise, taxable selon le droit commun.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_realite,_ce_principe_tre_012"">En réalité, ce principe très rigoureux ne joue que de manière exceptionnelle puisque généralement les entreprises en cause revendiquent le bénéfice du régime spécial prévu par l'article 210 A du code général des impôts. La fusion est alors considérée comme une opération intercalaire : la société absorbante ou nouvelle apparaît au regard de l'impôt sur les sociétés, comme continuant purement et simplement l'exploitation des sociétés absorbées en se substituant à celles-ci dans leurs droits et obligations.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_013"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois_quel_que_soit_le__014"">Toutefois quel que soit le régime adopté (régime de droit commun ou régime spécial) les trois règles suivantes, propres aux cessions d'entreprise en général, sont applicables :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- imposition_immediate_des__015"">- imposition immédiate des bénéfices réalisés par la société absorbée jusqu'au jour où la fusion est devenue effective, y compris les plus-values constatées lors de la fusion et des provisions non encore réintégrées, sous réserve de la rétroactivité de la fusion ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- les_deficits_de_la_societ_016"">- les déficits de la société absorbée sont, dans certains cas, reportables sur les bénéfices de la société absorbante ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_limposition_du_boni_de_fu_017"">- l'imposition du boni de fusion au nom des associés de la société absorbée en tant que revenus distribués.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_018"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_les_developpements_sui_019"">Dans les développements suivants, il sera traité :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_regime_de_droit_commun_020"">- du régime de droit commun des fusions (chapitre 1, BOI-IS-FUS-10-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_regime_special_des_fus_021"">- du régime spécial des fusions (chapitre 2, BOI-IS-FUS-10-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_de_la_date_deffet_des_act_022"">- de la date d'effet des actes de fusions (chapitre 3, BOI-IS-FUS-10-30) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_de_la_notion_de_fusion_ra_023"">- de la notion de fusion rapide (chapitre 4, BOI-IS-FUS-10-40) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_traitement_du_boni_et__024"">- du traitement du boni et du mali de fusion (chapitre 5, BOI-IS-FUS-10-50) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_transfert_de_deficits,__026"">- du transfert de plein droit de déficits antérieurs, de charges financières nettes non déduites et de capacité de déduction inemployée dans le cadre d'une opération de fusion soumise au régime spécial (chapitre 6, BOI-IS-FUS-10-60).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IS - Fusions et opérations assimilées - Régime de droit commun et régime spécial des fusions de sociétés relevant de l'impôt sur les sociétés | BOI-IS-FUS-10 | FUS | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7243-PGP.html/identifiant=BOI-IS-FUS-10-20220413 | null | 2022-04-13 00:00:00 | null | 95cc0275-b288-481f-a13d-c5ccd3a404a3 | 118c6498ef479eda4823a4558463836085920586cd73481afec3e3a46eb7cab2 |
FR | fr | Actualité liée : 28/04/2022 : IF - Taxe foncière sur les propriétés non bâties - Création d'une exonération temporaire en faveur des bois et forêts relevant du régime forestier qui sont situés en Guyane (CGI, art. 1395 A ter) - Suspension à compter des impositions établies au titre de 2019 du régime d'exonération partielle de TFPNB prévu par l'article 1395 H du CGI pour les propriétés non bâties situées en Guyane (loi n° 2017-256 du 28 février 2017 de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique, art. 121, 122 et 123)
I. Caractéristiques des exonérations permanentes
1
Le 2° de l'article 1394 du code général des impôts (CGI) exonère de taxe foncière sur les propriétés non bâties les propriétés de l’État, des régions, des départements, des communes, pour les taxes perçues par la commune à laquelle elles appartiennent, et des établissements scientifiques, d'enseignement et d'assistance, lorsqu'elles sont affectées à un service public ou d'utilité générale et non productives de revenus.
Remarque : Les deuxième à sixième alinéas du 2° de l'article 1394 du CGI incluent une liste non limitative de propriétés publiques qui bénéficient de cette exonération (I-A § 40 du BOI-IF-TFNB-10-40-10-80).
(10)
20
Pour être exonérées en application du 2° de l'article 1394 du CGI, les propriétés doivent remplir cumulativement trois conditions :
- appartenir à l'État, aux régions, aux départements, aux communes, aux établissements de coopération intercommunale ou aux établissements publics scientifiques, d'enseignement et d'assistance ;
- être affecté à un service public ou d'utilité générale ;
- être improductives de revenus.
Remarque : Une partie des propriétés qui remplissent ces conditions sont exonérées de taxe foncière sur les propriétés non bâties par le 1° de l'article 1394 du CGI (I § 10 et suivants du BOI-IF-TFNB-10-40-10-60).
A. Appartenance à l'Etat, à une collectivité territoriale ou à certains établissements publics
30
La première condition est remplie lorsque la propriété appartient à l'État, à une région, à un département, à une commune ou à un établissement public scientifique, d'enseignement ou d'assistance.
33
L'exonération prévue par le 2° de l'article 1394 du CGI s'applique également aux propriétés des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) avec ou sans fiscalité propre.
36
En revanche, cette exonération n'est pas applicable :
- aux propriétés des établissements publics autres que les établissements scientifiques, d'enseignement et d'assistance ;
- aux propriétés des organismes de l’État, des départements ou des communes, ayant un caractère industriel ou commercial ;
Remarque : L'exonération n'est donc pas applicable aux manufactures nationales, aux régies régionales, départementales, intercommunales ou communales exploitant des services à caractère industriel et commercial, ni aux arsenaux, poudreries et usines mécaniques de l'État.
- aux bois et forêts appartenant à l’État et gérés par l’office national des forêts, aux bois et forêts appartenant aux collectivités territoriales et à certains établissements publics (III § 110 du BOI-IF-TFNB-10-40-10-80).
B. Affectation à un service public ou d'utilité générale
40
L'affectation à un service public ou d'utilité générale peut résulter de la loi ou de circonstances de fait. En l'absence de texte législatif, il convient de retenir les critères dégagés par la jurisprudence et qui conduisent le Conseil d'État à distinguer :
- les biens affectés par nature à l'usage du public tels que les terrains municipaux non aménagés ouverts au public ;
- les biens affectés à l'usage du public et spécialement aménagés à cette fin : espaces verts aménagés pour permettre le délassement et le repos du public, terrains de sports, etc. ;
- les biens spécialement aménagés pour l'exploitation d'un service public : canaux navigables, terrains servant d'assise aux voies ferrées, terrains compris dans les dépendances d'un port, etc.
45
Les terrains acquis pour la réalisation d'un ouvrage déclaré d'utilité publique et destinés au fonctionnement d'un service public sont affectés à un service public ou d'utilité générale.
C. Improductivité de revenus
(50)
1. La collectivité propriétaire n'utilise pas elle-même l'immeuble
60
Lorsque la collectivité propriétaire n'utilise pas elle-même l'immeuble, elle bénéficie en principe de l'exonération dès lors qu'elle ne perçoit pas de véritables loyers. La circulaire n° 1016 du 25 juin 1904 admet que les parcelles du domaine public dont la jouissance est temporairement abandonnée moyennant la perception d'une redevance peuvent bénéficier de l'exemption permanente de taxe foncière sur les propriétés non bâties, compte tenu des droits essentiellement précaires et révocables reconnus aux utilisateurs (BOI-IF-TFNB-10-40-10-70). Cette doctrine ne vaut que pour les autorisations d'occupation de courte durée, portant sur des parcelles de faible importance et ne permettant que des aménagements de portée limitée (terrasses de cafés, plages, etc.).
Quand la redevance est fixée à une somme symbolique, deux situations sont à envisager :
- si le contrat de concession ou d'occupation temporaire prévoit le retour gratuit, à l'autorité concédante, des installations créées par le concessionnaire, les parcelles concédées doivent, conformément aux dispositions du dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI, être regardées comme productives de revenus (I-C-3-b-2° § 130) ;
- dans les autres cas, situation la plus fréquente en matière de taxe foncière sur les propriétés non bâties, la concession doit être considérée comme consentie à titre gratuit et ouvrir droit, le cas échéant, à l'exonération permanente de taxe foncière.
2. La collectivité propriétaire utilise elle-même l'immeuble
70
Lorsque la collectivité propriétaire utilise elle-même l'immeuble, il faut admettre qu'il y a productivité de revenus quand elle y exerce une activité lucrative : agricole, industrielle ou commerciale. Toutefois, il convient d'assimiler à des propriétés improductives de revenus celles où s'exerce une activité susceptible d'être exonérée de cotisation foncière des entreprises en application de l'article 1449 du CGI, c'est-à-dire revêtant un caractère essentiellement culturel, éducatif, sanitaire, social, sportif ou touristique.
(80)
3. Cas particulier : immeubles incorporés gratuitement au domaine de la collectivité publique en vertu d'une convention
90
Le dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI dispose que les immeubles qui sont incorporés gratuitement au domaine de l'État, des collectivités locales ou des établissements publics, en vertu d'une convention, sont imposables jusqu'à l'expiration de celle-ci.
a. Collectivités publiques concernées
100
Il s'agit de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics susceptibles de bénéficier de l'exonération prévue au 2° de l'article 1394 du CGI (I-A § 30 et 33).
b. Immeubles concernés
110
L'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut être appliquée qu'aux immeubles dont les collectivités publiques énumérées au I-C-3-a § 100 sont propriétaires, affectés à un service public ou d'utilité générale et improductifs de revenus.
Les dispositions du dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI s'appliquent si l'incorporation de la propriété résulte d'une convention et est consentie à titre gratuit.
1° Existence d'une convention
120
La convention s'entend de l'ensemble des contrats susceptibles d'être conclus par l'autorité publique. En l'occurrence, il s'agit généralement de contrats de concession ou de contrats d'occupation temporaire.
Les immeubles incorporés gratuitement au domaine des collectivités publiques concernées en vertu d'un acte unilatéral (autorisation d'occupation temporaire, par exemple) n'entrent pas dans le champ d'application de la mesure.
2° Existence d'une clause prévoyant l'incorporation gratuite de l'immeuble au domaine de la collectivité publique
130
Tel sera le cas notamment lorsque la convention :
- stipule expressément que les immeubles sont incorporés gratuitement au domaine de la collectivité publique au fur et à mesure de leur acquisition ;
- ou prévoit que les immeubles reviennent obligatoirement, sans indemnité, à l'autorité publique en fin de contrat : celle-ci est alors considérée comme propriétaire des biens ab initio, c'est-à-dire au fur et à mesure de leur acquisition.
Ces clauses, dites de retour gratuit, figurent dans la plupart des contrats de concession.
140
Le dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI ne s'applique pas lorsque la collectivité publique n'est pas propriétaire des biens pendant la durée de la concession. Il en est ainsi notamment lorsque, à la fin de la convention, ceux-ci restent la propriété du cocontractant ou font retour à la collectivité publique moyennant indemnité.
150
En revanche, l'article 1394 du CGI peut conduire à remettre en cause le régime applicable en matière de taxe foncière aux terrains affectés à la réalisation d'ouvrages déclarés d'utilité publique et destinés au fonctionnement d'un service public.
Remarque : A compter de leur mise en service, les autoroutes bénéficient toutefois de l'exonération prévue par le 1° de l'article 1394 du CGI (I § 10 et suivants du BOI-IF-TFNB-10-40-10-60).
c. Durée de l'imposition
160
Le point de départ de la période d'imposition est fixé conformément aux règles de droit commun, c'est-à-dire au 1er janvier de l'année qui suit celle de l'acquisition ou de l'achèvement de l'immeuble.
170
Les immeubles sont imposables au nom de la collectivité propriétaire jusqu'à l'expiration de la convention sous réserve de l'application des dispositions de l'article 1400 du CGI.
Il n'y a pas lieu de distinguer selon que cette expiration intervient à l'échéance normale ou de manière anticipée. Il en est ainsi alors même qu'une nouvelle convention serait signée, dans les mêmes termes, avec le même cocontractant. Mais le dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI s'appliquerait bien entendu aux immeubles acquis dans le cadre de la nouvelle convention.
Lorsque la convention est prorogée par avenant, l'immeuble continue à être imposé.
II. Portée de l'exonération
A. Régime d'exonération des immeubles appartenant aux communes
180
En l'absence de disposition expresse est assimilée à la part communale la part des EPCI, qu'ils soient dotés ou non d'une fiscalité propre.
Il convient de distinguer le cas des immeubles situés sur le territoire de la commune qui en est propriétaire de celui des immeubles situés sur le territoire d'une autre commune.
1. L'immeuble est situé sur le territoire de la commune qui en est propriétaire
190
Dans cette hypothèse, il est totalement exonéré de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
195
L'exonération votée par la commune s'applique également pour le calcul des taxes additionnelles à la taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues par :
- les établissements publics fonciers (BOI-IF-AUT-70) ;
- les EPCI sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres (CGI, art. 1609 quater) ;
- les communes ou les EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis).
2. L'immeuble est situé dans une commune différente de celle à laquelle il appartient
200
Il est alors imposé à la taxe foncière sur les propriétés non bâties et aux taxes additionnelles à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (II-A-1 § 195).
B. Régime d'exonération des immeubles appartenant aux régions, aux départements et aux établissements publics scientifiques, d'enseignement et d'assistance
210
L'immeuble est totalement exonéré de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et des taxes additionnelles (II-A-1 § 195).
C. Régime d'exonération des immeubles appartenant à des EPCI
220
En l'absence de disposition expresse, est appliqué aux immeubles appartenant aux EPCI un régime analogue à celui qui a été prévu pour les immeubles communaux.
1. L'immeuble est situé dans les limites administratives de l'EPCI
230
Si l'immeuble est situé dans les limites administratives de l'EPCI, il est exonéré de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et des taxes additionnelles (II-A-1 § 195).
2. L'immeuble est situé en dehors des limites administratives de l'EPCI
240
Si l'immeuble est situé en dehors des limites administratives de l'EPCI, il est imposé à la taxe foncière sur les propriétés non bâties et aux taxes annexes (II-A-1 § 195).
250
La portée de l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties pour les différentes catégories de personnes publiques qui en bénéficient est résumée dans le tableau suivant.
Immeubles communaux
Immeubles appartenant aux EPCI dotés ou non d'une fiscalité propre
Immeubles départementaux, régionaux ou appartenant aux établissements publics scientifiques, d'enseignement et d'assistance
1 Immeuble situé dans la commune propriétaire : exonération.
2 Immeuble situé dans une commune différente de la commune propriétaire : imposition .
1 Immeuble situé dans les limites de l'EPCI : exonération.
2 Immeuble situé en dehors des limites de l'EPCI : imposition.
Exonération totale.
résumé des éléments du dispositif d'exonération
| <p class=""commentaire-de-tableau-western""><strong>Actualité liée :</strong> 28/04/2022 : IF - Taxe foncière sur les propriétés non bâties - Création d'une exonération temporaire en faveur des bois et forêts relevant du régime forestier qui sont situés en Guyane (CGI, art. 1395 A ter) - Suspension à compter des impositions établies au titre de 2019 du régime d'exonération partielle de TFPNB prévu par l'article 1395 H du CGI pour les propriétés non bâties situées en Guyane (loi n° 2017-256 du 28 février 2017 de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique, art. 121, 122 et 123)</p> <h1 id=""Caracteristiques_des_exoner_10"">I. Caractéristiques des exonérations permanentes</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_2°_de_larticle_1394_du_c_0106"">Le 2° de l'article 1394 du code général des impôts (CGI) exonère de taxe foncière sur les propriétés non bâties les propriétés de l’État, des régions, des départements, des communes, pour les taxes perçues par la commune à laquelle elles appartiennent, et des établissements scientifiques, d'enseignement et d'assistance, lorsqu'elles sont affectées à un service public ou d'utilité générale et non productives de revenus.</p> <p class=""remarque-western""><b>Remarque :</b> Les deuxième à sixième alinéas du 2° de l'article 1394 du CGI incluent une liste non limitative de propriétés publiques qui bénéficient de cette exonération (I-A § 40 du BOI-IF-TFNB-10-40-10-80).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_04"">(10)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_010"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_etre_exonerees_en_appli_0107"">Pour être exonérées en application du 2° de l'article 1394 du CGI, les propriétés doivent remplir cumulativement trois conditions :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_caractere_public_de_la_pr_012"">- appartenir à l'État, aux régions, aux départements, aux communes, aux établissements de coopération intercommunale ou aux établissements publics scientifiques, d'enseignement et d'assistance ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_affectation_a_un_service__013"">- être affecté à un service public ou d'utilité générale ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_improductivite_de_revenus._014"">- être improductives de revenus.</p> <p class=""remarque-western""><strong>Remarque :</strong> Une partie des propriétés qui remplissent ces conditions sont exonérées de taxe foncière sur les propriétés non bâties par le 1° de l'article 1394 du CGI (I § 10 et suivants du BOI-IF-TFNB-10-40-10-60).</p> <h2 id=""Caractere_public_de_la_prop_20"">A. Appartenance à l'Etat, à une collectivité territoriale ou à certains établissements publics</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_015"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_premiere_condition_est_r_016"">La première condition est remplie lorsque la propriété appartient à l'État, à une région, à un département, à une commune ou à un établissement public scientifique, d'enseignement ou d'assistance.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""33_0108"">33</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_prevue_par_le__0109"">L'exonération prévue par le 2° de l'article 1394 du CGI s'applique également aux propriétés des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) avec ou sans fiscalité propre.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""36_0110"">36</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_cette_exonerati_0111"">En revanche, cette exonération n'est pas applicable :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_proprietes_des_etablis_0112"">- aux propriétés des établissements publics autres que les établissements scientifiques, d'enseignement et d'assistance ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_proprietes_des_organis_0113"">- aux propriétés des organismes de l’État, des départements ou des communes, ayant un caractère industriel ou commercial ;</p> <p class=""remarque-western""><strong>Remarque</strong> : L'exonération n'est donc pas applicable aux manufactures nationales, aux régies régionales, départementales, intercommunales ou communales exploitant des services à caractère industriel et commercial, ni aux arsenaux, poudreries et usines mécaniques de l'État.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_bois_et_forets_apparte_0114"">- aux bois et forêts appartenant à l’État et gérés par l’office national des forêts, aux bois et forêts appartenant aux collectivités territoriales et à certains établissements publics (III § 110 du BOI-IF-TFNB-10-40-10-80).</p> <h2 id=""Affectation_a_un_service_pu_21"">B. Affectation à un service public ou d'utilité générale</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_017"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_seconde_condition_(affec_018"">L'affectation à un service public ou d'utilité générale peut résulter de la loi ou de circonstances de fait. En l'absence de texte législatif, il convient de retenir les critères dégagés par la jurisprudence et qui conduisent le Conseil d'État à distinguer :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_biens_affectes_par_na_019"">- les biens affectés par nature à l'usage du public tels que les terrains municipaux non aménagés ouverts au public ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_biens_affectes_a_lusa_022"">- les biens affectés à l'usage du public et spécialement aménagés à cette fin : espaces verts aménagés pour permettre le délassement et le repos du public, terrains de sports, etc. ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_biens_specialement_am_023"">- les biens spécialement aménagés pour l'exploitation d'un service public : canaux navigables, terrains servant d'assise aux voies ferrées, terrains compris dans les dépendances d'un port, etc.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""45_0115"">45</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_terrains_acquis_pour_la__0116"">Les terrains acquis pour la réalisation d'un ouvrage déclaré d'utilité publique et destinés au fonctionnement d'un service public sont affectés à un service public ou d'utilité générale.</p> <h2 id=""Improductivite_de_revenus_22"">C. Improductivité de revenus</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_024"">(50)</p> <h3 id=""La_collectivite_proprietair_30"">1. La collectivité propriétaire n'utilise pas elle-même l'immeuble</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_027"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_collectivite_pro_028"">Lorsque la collectivité propriétaire n'utilise pas elle-même l'immeuble, elle bénéficie en principe de l'exonération dès lors qu'elle ne perçoit pas de véritables loyers. La circulaire n° 1016 du 25 juin 1904 admet que les parcelles du domaine public dont la jouissance est temporairement abandonnée moyennant la perception d'une redevance peuvent bénéficier de l'exemption permanente de taxe foncière sur les propriétés non bâties, compte tenu des droits essentiellement précaires et révocables reconnus aux utilisateurs (BOI-IF-TFNB-10-40-10-70). Cette doctrine ne vaut que pour les autorisations d'occupation de courte durée, portant sur des parcelles de faible importance et ne permettant que des aménagements de portée limitée (terrasses de cafés, plages, etc.).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Quand_la_redevance_est_fixe_029"">Quand la redevance est fixée à une somme symbolique, deux situations sont à envisager :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_si_le_contrat_de_concessi_030"">- si le contrat de concession ou d'occupation temporaire prévoit le retour gratuit, à l'autorité concédante, des installations créées par le concessionnaire, les parcelles concédées doivent, conformément aux dispositions du dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI, être regardées comme productives de revenus (I-C-3-b-2° § 130) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_dans_les_autres_cas,_situ_031"">- dans les autres cas, situation la plus fréquente en matière de taxe foncière sur les propriétés non bâties, la concession doit être considérée comme consentie à titre gratuit et ouvrir droit, le cas échéant, à l'exonération permanente de taxe foncière.</p> <h3 id=""La_collectivite_proprietair_31"">2. La collectivité propriétaire utilise elle-même l'immeuble</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_032"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_collectivite_pro_033"">Lorsque la collectivité propriétaire utilise elle-même l'immeuble, il faut admettre qu'il y a productivité de revenus quand elle y exerce une activité lucrative : agricole, industrielle ou commerciale. Toutefois, il convient d'assimiler à des propriétés improductives de revenus celles où s'exerce une activité susceptible d'être exonérée de cotisation foncière des entreprises en application de l'article 1449 du CGI, c'est-à-dire revêtant un caractère essentiellement culturel, éducatif, sanitaire, social, sportif ou touristique.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_034"">(80)</p> <h3 id=""Cas_particulier_:_Immeubles_32"">3. Cas particulier : immeubles incorporés gratuitement au domaine de la collectivité publique en vertu d'une convention</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_039"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle 1394-2° dernier_a_040"">Le dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI dispose que les immeubles qui sont incorporés gratuitement au domaine de l'État, des collectivités locales ou des établissements publics, en vertu d'une convention, sont imposables jusqu'à l'expiration de celle-ci.</p> <h4 id=""Collectivites_publiques_con_40"">a. Collectivités publiques concernées</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_041"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_:_042"">Il s'agit de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics susceptibles de bénéficier de l'exonération prévue au 2° de l'article 1394 du CGI (I-A § 30 et 33).</p> <h4 id=""Immeubles_concernes_41"">b. Immeubles concernés</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_046"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_taxe_foncie_047"">L'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut être appliquée qu'aux immeubles dont les collectivités publiques énumérées au <strong>I-C-3-a § 100</strong> sont propriétaires, affectés à un service public ou d'utilité générale et improductifs de revenus.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_de_larticl_048"">Les dispositions du dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI s'appliquent si l'incorporation de la propriété résulte d'une convention et est consentie à titre gratuit.</p> <h5 id=""1°_Existence_dune_conventio_52"">1° Existence d'une convention</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_049"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_convention_sentend_de_le_051"">La convention s'entend de l'ensemble des contrats susceptibles d'être conclus par l'autorité publique. En l'occurrence, il s'agit généralement de contrats de concession ou de contrats d'occupation temporaire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_immeubles_incorpores_gr_052"">Les immeubles incorporés gratuitement au domaine des collectivités publiques concernées en vertu d'un acte unilatéral (autorisation d'occupation temporaire, par exemple) n'entrent pas dans le champ d'application de la mesure.</p> <h5 id=""2°_Existence_dune_clause_pr_53"">2° Existence d'une clause prévoyant l'incorporation gratuite de l'immeuble au domaine de la collectivité publique</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_053"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Tel_sera_le_cas_notamment_l_055"">Tel sera le cas notamment lorsque la convention :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_stipule_expressement_que__056"">- stipule expressément que les immeubles sont incorporés gratuitement au domaine de la collectivité publique au fur et à mesure de leur acquisition ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_ou_prevoit_que_les_immeub_057"">- ou prévoit que les immeubles reviennent obligatoirement, sans indemnité, à l'autorité publique en fin de contrat : celle-ci est alors considérée comme propriétaire des biens ab initio, c'est-à-dire au fur et à mesure de leur acquisition.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_clauses,_dites_de_retou_058"">Ces clauses, dites de retour gratuit, figurent dans la plupart des contrats de concession.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_059"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle 1394-2° dernier_a_060"">Le dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI ne s'applique pas lorsque la collectivité publique n'est pas propriétaire des biens pendant la durée de la concession. Il en est ainsi notamment lorsque, à la fin de la convention, ceux-ci restent la propriété du cocontractant ou font retour à la collectivité publique moyennant indemnité.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_061"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_cet_article_pe_062"">En revanche, l'article 1394 du CGI peut conduire à remettre en cause le régime applicable en matière de taxe foncière aux terrains affectés à la réalisation d'ouvrages déclarés d'utilité publique et destinés au fonctionnement d'un service public.</p> <p class=""remarque-western""><b>Remarque :</b> A compter de leur mise en service, les autoroutes bénéficient toutefois de l'exonération prévue par le 1° de l'article 1394 du CGI (I § 10 et suivants du BOI-IF-TFNB-10-40-10-60).</p> <h4 id=""Duree_de_limposition_42"">c. Durée de l'imposition</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_063"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_point_de_depart_de_la_pe_064"">Le point de départ de la période d'imposition est fixé conformément aux règles de droit commun, c'est-à-dire au 1<sup>er</sup> janvier de l'année qui suit celle de l'acquisition ou de l'achèvement de l'immeuble.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_065"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_immeubles_sont_imposabl_066"">Les immeubles sont imposables au nom de la collectivité propriétaire jusqu'à l'expiration de la convention sous réserve de l'application des dispositions de l'article 1400 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_ny_a_pas_lieu_de_disting_067"">Il n'y a pas lieu de distinguer selon que cette expiration intervient à l'échéance normale ou de manière anticipée. Il en est ainsi alors même qu'une nouvelle convention serait signée, dans les mêmes termes, avec le même cocontractant. Mais le dernier alinéa du 2° de l'article 1394 du CGI s'appliquerait bien entendu aux immeubles acquis dans le cadre de la nouvelle convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Mais_il_nest_pas_mis_fin_a__068"">Lorsque la convention est prorogée par avenant, l'immeuble continue à être imposé.</p> <h1 id=""Portee_de_lexoneration_11"">II. Portée de l'exonération</h1> <h2 id=""Regime_dexoneration_des_imm_23"">A. Régime d'exonération des immeubles appartenant aux communes</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_069"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_la_part__070"">En l'absence de disposition expresse est assimilée à la part communale la part des EPCI, qu'ils soient dotés ou non d'une fiscalité propre.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors,_deux_cas_sont_a_d_071"">Il convient de distinguer le cas des immeubles situés sur le territoire de la commune qui en est propriétaire de celui des immeubles situés sur le territoire d'une autre commune.</p> <h3 id=""Limmeuble_est_situe_sur_le__33"">1. L'immeuble est situé sur le territoire de la commune qui en est propriétaire</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_072"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_cette_hypothese,_il_es_073"">Dans cette hypothèse, il est totalement exonéré de la taxe foncière sur les propriétés bâties.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""195_0118"">195</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_vote_par_la_co_0119"">L'exonération votée par la commune s'applique également pour le calcul des taxes additionnelles à la taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues par :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_etablissements_publics_0120"">- les établissements publics fonciers (BOI-IF-AUT-70) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_EPCI_sans_fiscalite_pr_0121"">- les EPCI sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres (CGI, art. 1609 quater) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_communes_ou_les_EPCI_a_0122"">- les communes ou les EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis).</p> <h3 id=""Limmeuble_est_situe_dans_un_34"">2. L'immeuble est situé dans une commune différente de celle à laquelle il appartient</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_074"">200</p> <p class=""western"" id=""sur_les_proprietes_non_batie_0124"">Il est alors imposé à la taxe foncière sur les propriétés non bâties et aux taxes additionnelles à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (<strong>II-A-</strong><b><strong>1</strong> § 195</b>).</p> <h2 id=""Regime_dexoneration_des_imm_24"">B. Régime d'exonération des immeubles appartenant aux régions, aux départements et aux établissements publics scientifiques, d'enseignement et d'assistance</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_079"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Limmeuble_est_totalement_ex_0125"">L'immeuble est totalement exonéré de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et des taxes additionnelles (<strong>II-A-1 § 195</strong>).</p> <h2 id=""Regime_dexoneration_des_imm_25"">C. Régime d'exonération des immeubles appartenant à des EPCI</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_082"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_labsence_de_disposition__083"">En l'absence de disposition expresse, est appliqué aux immeubles appartenant aux EPCI un régime analogue à celui qui a été prévu pour les immeubles communaux.</p> <h3 id=""Limmeuble_est_situe_dans_le_35"">1. L'immeuble est situé dans les limites administratives de l'EPCI</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_084"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_limmeuble_est_situe_dans_085"">Si l'immeuble est situé dans les limites administratives de l'EPCI, il est exonéré de la taxe foncière sur les propriétés non bâties et des taxes additionnelles (II-A-1 § 195).</p> <h3 id=""Limmeuble_est_situe_en_deho_36"">2. L'immeuble est situé en dehors des limites administratives de l'EPCI</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_086"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_limmeuble_est_situe_en_d_087"">Si l'immeuble est situé en dehors des limites administratives de l'EPCI, il est imposé à la taxe foncière sur les propriétés non bâties et aux taxes annexes (II-A-1 § 195).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_088"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_elements_du_dispositif__089"">La portée de l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties pour les différentes catégories de personnes publiques qui en bénéficient est résumée dans le tableau suivant.</p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Immeubles_communaux_092"">Immeubles communaux</p> </th> <th> <p id=""Immeubles_appartenant_aux_e_093"">Immeubles appartenant aux EPCI dotés ou non d'une fiscalité propre</p> </th> <th> <p id=""Immeubles_departementaux_094"">Immeubles départementaux, régionaux ou appartenant aux établissements publics scientifiques, d'enseignement et d'assistance</p> </th> </tr> </tbody> <tbody> <tr> <td> <p id=""1_Immeuble_situe_dans_la_co_096"">1 Immeuble situé dans la commune propriétaire : exonération.</p> <p id=""imposition_pour_la_part_com_098"">2 Immeuble situé dans une commune différente de la commune propriétaire : imposition .</p> </td> <td> <p id=""1_Immeuble_situe_dans_les_l_099"">1 Immeuble situé dans les limites de l'EPCI : exonération.</p> <p id=""imposition_pour_la_part_com_0101"">2 Immeuble situé en dehors des limites de l'EPCI : imposition.</p> </td> <td> <p id=""exoneration_totale._0102"">Exonération totale.</p> </td> </tr> </tbody> <caption>résumé des éléments du dispositif d'exonération</caption> </table><p> </p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Taxe foncière sur les propriétés non bâties - Champ d'application et territorialité - Exonérations permanentes - Propriétés publiques - Modalités d'application des exonérations permanentes | BOI-IF-TFNB-10-40-10-10 | TFNB | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4595-PGP.html/identifiant=BOI-IF-TFNB-10-40-10-10-20220428 | null | 2022-04-28 00:00:00 | null | a4f90650-986b-438d-ad17-1e555b81d8d3 | 9a416622e1d5aac2b9fe0cb5ee8ffcd999aab6ed6aff26ea3de650dfe39c0142 |
FR | fr | Actualité liée : 28/04/2022 : IF - Taxe foncière sur les propriétés non bâties - Création d'une exonération temporaire en faveur des bois et forêts relevant du régime forestier qui sont situés en Guyane (CGI, art. 1395 A ter) - Suspension à compter des impositions établies au titre de 2019 du régime d'exonération partielle de TFPNB prévu par l'article 1395 H du CGI pour les propriétés non bâties situées en Guyane (loi n° 2017-256 du 28 février 2017 de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique, art. 121, 122 et 123)
I. Plantation de vergers en noyers
1
En application de l'article 1395 A du code général des impôts (CGI) : les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre peuvent exonérer, chacun pour sa part, de taxe foncière sur les propriétés non bâties les terrains nouvellement plantés en noyers. Cette exonération ne saurait dépasser huit ans.
A. Champ d'application de l'exonération
10
Les plantations de noyers qui entrent dans le champ d'application de cette exonération sont celles qui sont classées dans la troisième catégorie de propriétés prévue à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248, c'est-à-dire celle des vergers et cultures fruitières d'arbres et arbustes, etc.
20
En sont exclues les plantations de noyers classées dans la catégorie des « bois, aulnaies, saussaies, oseraies etc. » prévue à l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 ; ces plantations bénéficient, le cas échéant, de l'exonération prévue au 1° de l'article 1395 du CGI en faveur des terrains ensemencés, plantés ou replantés en bois (I § 1 à 130 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10).
B. Conditions et portée de l'exonération
1. Nécessité d'une délibération des collectivités locales
30
L'exonération est subordonnée à une délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI.
a. Autorités compétentes pour prendre les délibérations
32
Il s'agit :
- des conseils municipaux, pour les impositions de taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d'une fiscalité propre dont elles sont membres ;
- des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre pour la part qui leur revient.
b. Contenu des délibérations
35
Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises.
Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.
Les délibérations peuvent fixer la durée de l'exonération entre un et huit ans. A défaut de précision, l'exonération est applicable pendant huit ans.
c. Date et durée de validité des délibérations
38
En application de l'article 1395 A et du I de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1er octobre d'une année pour être applicable aux terrains plantés en noyers à compter de l'année suivante.
Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.
2. Portée de l'exonération
a. Point de départ de l'exonération
40
L'exonération temporaire est accordée à partir du 1er janvier de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux de plantation.
b. Durée de l'exonération
50
La durée de l'exonération est celle fixée par chaque collectivité locale pour la part qui lui revient ; elle ne peut être supérieure à huit ans.
Lorsque l'exonération a été instituée pour une durée inférieure à huit ans, une nouvelle délibération ne peut avoir pour effet de prolonger l'exonération pour une durée telle que la durée totale continue d'exonération soit supérieure à huit ans.
60
Lorsque la plantation de noyers entraîne un changement d'affectation de la propriété, celui-ci doit faire l'objet d'une déclaration dans les conditions prévues au II de l'article 1406 du CGI. En cas de déclaration tardive, l'exonération s'applique pour la période restant à courir après le 31 décembre de l'année suivant celle de la souscription de la déclaration.
C. Modalités d'application
70
Les redevables sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés non bâties pour la seule part revenant à la collectivité qui a délibéré en ce sens.
80
L'exonération peut donc porter sur la totalité ou sur une fraction seulement de la cotisation afférente aux plantations concernées.
90
L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe perçues au profit :
- des établissements publics fonciers (BOI-IF-AUT-70) ;
- des EPCI sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres ;
- des communes ou des EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis).
Toutefois, la taxe pour frais de chambres d'agriculture (BOI-IF-AUT-30) et la cotisation perçue dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle au profit des caisses d'assurances accidents agricoles (BOI-TCAS-AUT-70) restent dues à raison de ces propriétés.
II. Terrains exploités selon le mode de production biologique prévu au règlement (CE) n° 834/2007
100
En application de l'article 1395 G du CGI, les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par une délibération prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI, exonérer de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pendant une durée de cinq ans, les propriétés non bâties classées dans les première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième catégories définies à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 lorsqu'elles sont exploitées selon le mode de production biologique prévu au règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007, relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CEE) n° 2092/91.
A. Champ d'application de l'exonération
110
Les propriétés concernées sont classées première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième définies à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248. Pour plus de précisions sur ces catégories, il convient de se reporter au § 1 du BOI-IF-TFNB-20-10-10-10.
B. Conditions et portée de l'exonération
1. Nécessité d'une délibération des collectivités locales
120
L'exonération est subordonnée à une délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre dans les conditions prévues au premier alinéa du I de l'article 1639 A bis du CGI.
a. Autorités compétentes pour prendre les délibérations
122
Il s'agit :
- des conseils municipaux, pour les impositions de taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d'une fiscalité propre dont elles sont membres ;
- des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre pour la part qui leur revient.
b. Contenu des délibérations
124
Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises.
Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines cultures ou à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.
c. Date et durée de validité des délibérations
126
En application du I de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1er octobre d'une année pour être applicable aux terrains exploités selon le mode de production biologique à compter de l'année suivante.
Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.
2. Portée de l'exonération
a. Point de départ de l'exonération
128
L'exonération est applicable à compter de l'année qui suit celle au titre de laquelle une attestation d'engagement d'exploitation suivant le mode de production biologique a été délivrée pour la première fois par un organisme certificateur agréé.
b. Durée de l'exonération
129
La durée de l'exonération est de cinq ans.
Elle cesse définitivement de s'appliquer à compter du 1er janvier de l'année qui suit celle au cours de laquelle les parcelles ne sont plus exploitées selon le mode de production biologique.
c. Cotisations concernées
130
L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe dont les bénéficiaires sont détaillés au I-C § 90.
C. Modalités d'application
1. Articulation avec les autres exonérations
140
L'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique ne s'applique pas aux propriétés non bâties qui bénéficient des exonérations suivantes :
- exonération totale des terres agricoles situées en Corse (CGI, art. 1394 B) (I § 20 à 65 du BOI-IF-TFNB-10-40-50) ;
- exonération temporaire des terrains ensemencés, plantés et replantés en bois (CGI, art. 1395, 1°) (I § 1 à 130 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;
- exonération temporaire des terrains boisés en nature de futaies ou de taillis sous futaies, autres que des peupleraies, qui ont fait l'objet d'une régénération naturelle (CGI, art. 1395, 1° bis) (II § 140 à 410 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;
- exonération temporaire des terrains plantés en arbres truffiers (CGI, art. 1395 B, II) (IV § 570 à 720 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;
- exonération temporaire des parcelles situées dans un site Natura 2000 (CGI, art. 1395 E) (I § 10 à 350 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-20) ;
- exonération dans les départements d'outre-mer en faveur des redevables de la taxe lorsque la valeur locative totale des parcelles qu'ils possèdent dans la commune n'excède pas 30 % de la valeur locative d'un hectare de terre de la meilleure catégorie existant dans la commune (CGI, art. 1649 et CGI, ann. II, art. 330) (BOI-IF-TFNB-10-40-40).
150
L'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique s'applique après les exonérations suivantes :
- exonération partielle de 20 % des terres agricoles (CGI, art. 1394 B bis) (II § 70 à 240 du BOI-IF-TFNB-10-40-50) ;
- exonération partielle des terrains boisés présentant un état de futaie irrégulière en équilibre de régénération (CGI, art. 1395, 1° ter) (III § 420 à 560 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10).
160
Lorsque les conditions requises pour bénéficier de l'exonération sur délibération des terrains plantés en oliviers prévue à l'article 1394 C du CGI (BOI-IF-TFNB-10-40-60) et celles de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique sont remplies, l'exonération des terrains plantés en oliviers prévue à l'article 1394 C du CGI est applicable. Toutefois, lorsque la délibération prise sur le fondement de ce dernier article est rapportée, le bénéfice de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique est accordé pour la période restant à courir à compter de l'année au titre de laquelle l'exonération prévue à l'article 1394 C du CGI cesse de s'appliquer.
170
Lorsque les conditions requises pour bénéficier de l'exonération temporaire des terrains plantés en noyers prévue à l'article 1395 A du CGI et celles de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique sont remplies et que la durée d'exonération applicable conformément à l'article 1395 A du CGI est inférieure ou égale à cinq ans, l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique est applicable. Toutefois, le bénéfice de l'exonération temporaire des terrains plantés en noyers prévue à l'article 1395 A du CGI est accordé à l'expiration de la période d'application de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique pour la période restant à courir.
180
Lorsque les conditions requises pour bénéficier de l'exonération temporaire des terrains plantés en noyers prévue à l'article 1395 A du CGI et celles de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique sont remplies et que la durée d'exonération applicable conformément à l'article 1395 A du CGI est supérieure à cinq ans, l'exonération des terrains plantés en noyers est applicable. Toutefois, le bénéfice de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique est accordé à l'expiration de la période d'application de l'exonération des terrains plantés en noyers pour la période restant à courir.
2. Obligations déclaratives
190
Pour bénéficier de l'exonération, le propriétaire ou, si les propriétés concernées sont données à bail, le preneur adresse au service des impôts, avant le 1er janvier de chaque année, la liste des parcelles concernées accompagnée du document justificatif annuel délivré par l'organisme certificateur agréé mentionné au I de l'article 1395 G du CGI conformément à l'article 29 du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007.
200
Le bénéfice de l'exonération prévue au I § 1 à 90 est subordonné au respect du règlement (CE) n° 1408/2013 de la Commission du 18 décembre 2013, concernant l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de l'agriculture.
III. Vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes et vignes
210
L'article 1395 A bis du CGI permet aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale d'exonérer de taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour une durée maximale de huit ans, les vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes et les vignes.
A. Champ d'application
220
Peuvent être exonérés de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A bis du CGI : les vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes ainsi que les vignes. Il s'agit des propriétés non bâties classées dans les troisième et quatrième catégories de nature de culture définies à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 (BOI-IF-TFNB-20-10-10-10 et BOI-IF-TFNB-20-10-10-20).
230
La présence d'arbres, d'arbustes fruitiers ou de vignes sur des terrains autres que ceux classés dans les troisième et quatrième catégories susmentionnées ne permet pas d'accorder l'exonération : cas notamment de terrains classés dans la catégorie des « landes, pâtis, bruyères, marais, terres vaines et vagues, etc. » et des « terrains d'agrément, parcs, jardins, pièces d'eau, etc. » (sixième et onzième catégories de nature de culture ou de propriété prévues par l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248.
240
Il est précisé que l'exonération est applicable aux vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes ainsi qu'aux vignes, qu'ils soient nouvellement plantés ou non.
B. Conditions et portée de l'exonération
1. Nécessité d'une délibération de la commune ou de l'EPCI à fiscalité propre
250
L'exonération est subordonnée à une délibération de la commune ou, le cas échéant, de l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre sur le territoire desquels le terrain concerné est situé.
a. Autorités compétentes pour prendre les délibérations
260
Il s'agit :
- des conseils municipaux, pour les impositions de taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d'une fiscalité propre dont elles sont membres ;
- des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre.
b. Contenu des délibérations
270
Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises.
Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines cultures ou à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.
Les délibérations peuvent fixer la durée de l'exonération entre un et huit ans. A défaut de précision, l'exonération est applicable pendant huit ans.
c. Date et durée de validité des délibérations
280
En application de l'article 1395 A bis du CGI et de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1er octobre d'une année pour être applicable l'année suivante.
Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.
2. Portée de l'exonération
a. Point de départ de l'exonération
290
L'exonération prend effet à partir du 1er janvier de l'année qui suit celle de l'adoption de la délibération dans les conditions du I de l'article 1639 A bis du CGI.
b. Durée de l'exonération
300
La durée de l'exonération est celle fixée par la commune ou l'EPCI à fiscalité propre pour la part qui lui revient.
Lorsque l'exonération a été instituée pour une durée inférieure à huit ans, une nouvelle délibération ne peut avoir pour effet de prolonger l'exonération pour une durée telle que la durée totale continue d'exonération soit supérieure à huit ans.
310
Lorsqu'un terrain cesse de remplir les conditions requises pour bénéficier de l'exonération, il devient imposable à la taxe foncière sur les propriétés non bâties à compter de l'année suivante.
c. Cotisations concernées
320
L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe dont les bénéficiaires sont détaillés au I-C § 90.
C. Articulation avec les autres exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties
330
L'exonération prévue à l'article 1395 A bis du CGI s'applique après les autres exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ainsi, lorsque la propriété non bâtie remplit à la fois les conditions requises pour bénéficier de l'exonération prévue à l'article 1395 A bis du CGI et celles requises pour bénéficier d'une autre exonération de taxe foncière, totale ou partielle, cette dernière s'applique prioritairement.
340
Les exonérations suivantes s'appliquent donc en priorité :
- l'exonération des terres agricoles situées en Corse, prévue par l'article 1394 B du CGI (I § 20 à 65 du BOI-IF-TFNB-10-40-50) ;
- l'exonération des terrains plantés en oliviers, prévue à l'article 1394 C du CGI (BOI-IF-TFNB-10-40-60) ;
- l'exonération des terrains plantés en noyers, prévue à l'article 1395 A du CGI (I § 1 à 90) ;
- l'exonération des terrains plantés en arbres truffiers, prévue au II de l'article 1395 B du CGI (IV § 570 à 720 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;
- l'exonération en faveur des propriétés non bâties situées sur un site Natura 2000, prévue par l'article 1395 E du CGI (I § 10 à 350 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-20) ;
- l'exonération en faveur des propriétés non bâties exploitées selon le mode de production biologique, prévue par l'article 1395 G du CGI (II § 100 à 200) ;
- l'exonération permanente totale dans les DOM prévue par l'article 1649 du CGI et par l'article 330 de l'annexe II au CGI (BOI-IF-TFNB-10-40-40).
IV. Terrains plantés en arbres truffiers jusqu'au 31 décembre 2003
350
Cette disposition est détaillée au IV § 570 à 720 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10.
(360)
V. Exonération temporaire en faveur des bois et forêts relevant du régime forestier situés en Guyane
370
En application de l'article 1395 A ter du CGI, en Guyane, les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par une délibération prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI, exonérer de taxe foncière sur les propriétés non bâties les bois et forêts mentionnés au 1° du I de l'article L. 211-1 du code forestier (C. for.).
A. Champ d'application
1. Nature des propriétés non bâties concernées
380
Les bois et forêts mentionnés au 1° du I de l’article L. 211-1 du C. for. sont ceux qui appartiennent à l’État, ou sur lesquels l’État a des droits de propriétés indivis. Ils relèvent du régime forestier.
Les bois et forêts qui entrent dans le champ d’application de cette exonération sont ceux qui sont classés dans la cinquième et sixième catégories de propriétés prévue à l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 c’est-à-dire les bois, aulnais, saussaies, oseraies, etc, et les landes, pâtis, bruyères, marais, terres vaines et vagues, etc.
B. Conditions et portée de l'exonération
1. Nécessité d'une délibération de la commune ou de l'EPCI à fiscalité propre
390
L'exonération est subordonnée à une délibération de la commune ou, le cas échéant, de l'EPCI à fiscalité propre sur le territoire desquels les terrains concernés sont situés et pour les impositions qui leur reviennent.
a. Contenu des délibérations
400
Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises. Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines cultures ou à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.
410
Les délibérations doivent fixer la durée de l'exonération entre un et huit ans. À défaut de précision, l'exonération est applicable pendant huit ans.
b. Date et durée de validité des délibérations
420
En application de l'article 1395 A ter du CGI et de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1er octobre de l'année pour être applicable l'année suivante.
430
Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.
440
Lorsque l'exonération a été instituée pour une durée inférieure à huit ans, une nouvelle délibération ne peut avoir pour effet de prolonger l'exonération pour une durée telle que la durée totale continue d'exonération soit supérieure à huit ans.
2. Portée de l'exonération
a. Point de départ et durée de l'exonération
450
L'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties est applicable à compter des impositions établies au 1er janvier de l'année qui suit celle du vote de la délibération qui l'institue, dans les conditions prévues par l'article 1639 A bis du CGI.
460
La durée de l'exonération est celle fixée par la commune ou l'EPCI à fiscalité propre pour la part qui lui revient.
470
L'exonération s'applique à compter du 1er janvier de l'année suivant celle de la soumission des propriétés non bâties au régime forestier mentionné au V-A-1 § 380.
b. Quotité de l'exonération
480
L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe dont les bénéficiaires sont détaillés au I-C § 90.
C. Modalités d'application
1. Articulation avec les autres exonérations
a. Articulation avec l'exonération permanente de taxe foncière sur les propriétés non bâties des personnes publiques.
490
L'exonération prévue à l'article 1395 A ter du CGI ne s'applique pas aux parcelles qui bénéficient déjà d'une exonération permanente totale de taxe foncière sur les propriétés non bâties au titre de l'article 1394 du CGI.
b. Articulation avec les exonérations temporaires de taxe foncière sur les propriétés non bâties.
500
L'exonération prévue à l'article 1395 A ter du CGI s'applique après les exonérations suivantes :
- l'exonération spéciale applicable dans les DOM (CGI, annexe II, art. 330) ;
- l'exonération pour les terrains ensemencés plantés ou replantés en bois (CGI, art. 1395, 1°) ;
- l'exonération pour les futaies ou taillis sous futaie ayant fait l’objet d’une régénération naturelle (CGI, article 1395, 1° bis) ;
- l'exonération pour les terrains agricoles exploités en mode biologique (CGI, art. 1395 G) ;
- l'exonération partielle des terrains boisés présentant un état de futaie irrégulière en équilibre de régénération (CGI, art. 1395-1° ter).
2. Perte ou déchéance du régime d'exonération
510
L'exonération est remise en cause à compter du 1er janvier de l'année suivant laquelle les propriétés non bâties ne relèvent plus du régime forestier mentionné au V-A-1 § 380.
D. Modalités déclaratives
520
Pour bénéficier de cette exonération, l'Office national des forêts, redevable de la taxe en application du V de l’article 1400 du CGI, doit faire, avant le 1er janvier de la première année au titre de laquelle l'exonération est applicable, une déclaration au service des impôts territorialement compétent assortie des justifications nécessaires en indiquant notamment la liste des parcelles concernées, leurs conditions d'exploitation et les revenus qui en sont tirés. | <p class=""commentaire-de-tableau-western""><strong>Actualité liée :</strong> 28/04/2022 : IF - Taxe foncière sur les propriétés non bâties - Création d'une exonération temporaire en faveur des bois et forêts relevant du régime forestier qui sont situés en Guyane (CGI, art. 1395 A ter) - Suspension à compter des impositions établies au titre de 2019 du régime d'exonération partielle de TFPNB prévu par l'article 1395 H du CGI pour les propriétés non bâties situées en Guyane (loi n° 2017-256 du 28 février 2017 de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique, art. 121, 122 et 123)</p> <h1 id=""Plantation_de_vergers_en_no_10"">I. Plantation de vergers en noyers</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_2"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_l_3"">En application de l'article 1395 A du code général des impôts (CGI) : les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre peuvent exonérer, chacun pour sa part, de taxe foncière sur les propriétés non bâties les terrains nouvellement plantés en noyers. Cette exonération ne saurait dépasser huit ans.</p> <h2 id=""A._Champ_dapplication_de_le_20"">A. Champ d'application de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_4"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_plantations_de_noyers_qu_5"">Les plantations de noyers qui entrent dans le champ d'application de cette exonération sont celles qui sont classées dans la troisième catégorie de propriétés prévue à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248, c'est-à-dire celle des vergers et cultures fruitières d'arbres et arbustes, etc.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_6"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_sont_exclues_les_plantati_7"">En sont exclues les plantations de noyers classées dans la catégorie des « bois, aulnaies, saussaies, oseraies etc. » prévue à l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 ; ces plantations bénéficient, le cas échéant, de l'exonération prévue au 1° de l'article 1395 du CGI en faveur des terrains ensemencés, plantés ou replantés en bois (I § 1 à 130 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10).</p> <h2 id=""B._Conditions_et_portee_de__21"">B. Conditions et portée de l'exonération</h2> <h3 id=""Necessite_dune_deliberation_30"">1. Nécessité d'une délibération des collectivités locales</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_8"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_subordonne_9"">L'exonération est subordonnée à une délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI.</p> <h4 id=""a._Autorites_competentes_po_40"">a. Autorités compétentes pour prendre les délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""32_10"">32</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_:_11"">Il s'agit :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_conseils_municipaux,_p_12"">- des conseils municipaux, pour les impositions de taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d'une fiscalité propre dont elles sont membres ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_organes_deliberants_de_13"">- des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre pour la part qui leur revient.</p> <h4 id=""b._Contenu_des_deliberations_41"">b. Contenu des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""35_14"">35</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_doivent_et_15"">Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_ne_peuvent_16"">Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_peuvent_fi_17"">Les délibérations peuvent fixer la durée de l'exonération entre un et huit ans. A défaut de précision, l'exonération est applicable pendant huit ans.</p> <h4 id=""c._Date_et_duree_de_validit_42"">c. Date et durée de validité des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""38_18"">38</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_l_19"">En application de l'article 1395 A et du I de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1<sup>er</sup> octobre d'une année pour être applicable aux terrains plantés en noyers à compter de l'année suivante.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_demeurent__20"">Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.</p> <h3 id=""Portee_de_lexoneration_31"">2. Portée de l'exonération</h3> <h4 id=""Point_de_depart_de_lexonera_40"">a. Point de départ de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_21"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_temporaire_est_22"">L'exonération temporaire est accordée à partir du 1<sup>er</sup> janvier de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux de plantation.</p> <h4 id=""Duree_de_lexoneration_41"">b. Durée de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_23"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_duree_de_lexoneration_es_24"">La durée de l'exonération est celle fixée par chaque collectivité locale pour la part qui lui revient ; elle ne peut être supérieure à huit ans.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_lexoneration_a_ete__25"">Lorsque l'exonération a été instituée pour une durée inférieure à huit ans, une nouvelle délibération ne peut avoir pour effet de prolonger l'exonération pour une durée telle que la durée totale continue d'exonération soit supérieure à huit ans.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_26"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_plantation_de_noy_27"">Lorsque la plantation de noyers entraîne un changement d'affectation de la propriété, celui-ci doit faire l'objet d'une déclaration dans les conditions prévues au II de l'article 1406 du CGI. En cas de déclaration tardive, l'exonération s'applique pour la période restant à courir après le 31 décembre de l'année suivant celle de la souscription de la déclaration.</p> <h2 id=""C._Modalite_dapplication_22"">C. Modalités d'application</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_28"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_redevables_sont_exoneres_29"">Les redevables sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés non bâties pour la seule part revenant à la collectivité qui a délibéré en ce sens.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_30"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_peut_donc_port_31"">L'exonération peut donc porter sur la totalité ou sur une fraction seulement de la cotisation afférente aux plantations concernées.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_32"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_la_part_com_33"">L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe perçues au profit :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_etablissements_publics_34"">- des établissements publics fonciers (BOI-IF-AUT-70) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_EPCI_sans_fiscalite_pr_35"">- des EPCI sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_communes_ou_des_EPCI_a_1"">- des communes ou des EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_la_taxe_pour_frai_36"">Toutefois, la taxe pour frais de chambres d'agriculture (BOI-IF-AUT-30) et la cotisation perçue dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle au profit des caisses d'assurances accidents agricoles (BOI-TCAS-AUT-70) restent dues à raison de ces propriétés.</p> <h1 id=""Terrains_exploites_selon_le_11"">II. Terrains exploités selon le mode de production biologique prévu au règlement (CE) n° 834/2007</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_37"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_l_38"">En application de l'article 1395 G du CGI, les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par une délibération prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI, exonérer de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pendant une durée de cinq ans, les propriétés non bâties classées dans les première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième catégories définies à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 lorsqu'elles sont exploitées selon le mode de production biologique prévu au règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007, relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CEE) n° 2092/91.</p> <h2 id=""Champ_dapplication_de_lexon_23"">A. Champ d'application de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_39"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_proprietes_concernees_so_40"">Les propriétés concernées sont classées première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième définies à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248. Pour plus de précisions sur ces catégories, il convient de se reporter au § 1 du BOI-IF-TFNB-20-10-10-10.</p> <h2 id=""B._Conditions_et_portee_de__24"">B. Conditions et portée de l'exonération</h2> <h3 id=""1._Necessite_dune_deliberat_32"">1. Nécessité d'une délibération des collectivités locales</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_41"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_subordonne_42"">L'exonération est subordonnée à une délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre dans les conditions prévues au premier alinéa du I de l'article 1639 A bis du CGI.</p> <h4 id=""a._Autorites_competentes_po_45"">a. Autorités compétentes pour prendre les délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""122_43"">122</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_:_44"">Il s'agit :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_conseils_municipaux,_p_45"">- des conseils municipaux, pour les impositions de taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d'une fiscalité propre dont elles sont membres ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_organes_deliberants_de_46"">- des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre pour la part qui leur revient.</p> <h4 id=""b._Contenu_des_deliberations_46"">b. Contenu des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""124_47"">124</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_doivent_et_48"">Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_ne_peuvent_49"">Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines cultures ou à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.</p> <h4 id=""c._Date_et_duree_de_validit_47"">c. Date et durée de validité des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""126_50"">126</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_I_de_l_51"">En application du I de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1<sup>er</sup> octobre d'une année pour être applicable aux terrains exploités selon le mode de production biologique à compter de l'année suivante.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_demeurent__52"">Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.</p> <h3 id=""2._Portee_de_lexoneration_33"">2. Portée de l'exonération</h3> <h4 id=""a._Point_de_depart_de_lexon_48"">a. Point de départ de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""128_53"">128</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_applicable_54"">L'exonération est applicable à compter de l'année qui suit celle au titre de laquelle une attestation d'engagement d'exploitation suivant le mode de production biologique a été délivrée pour la première fois par un organisme certificateur agréé.</p> <h4 id=""b._Duree_de_lexoneration_49"">b. Durée de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""129_55"">129</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_duree_de_lexoneration_es_56"">La durée de l'exonération est de cinq ans.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_cesse_definitivement_de_57"">Elle cesse définitivement de s'appliquer à compter du 1<sup>er</sup> janvier de l'année qui suit celle au cours de laquelle les parcelles ne sont plus exploitées selon le mode de production biologique.</p> <h4 id=""c._Cotisations_concernees_410"">c. Cotisations concernées</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_58"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_la_part_com_59"">L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe dont les bénéficiaires sont détaillés au I-C § 90.</p> <h2 id=""Modalites_dapplication_24"">C. Modalités d'application</h2> <h3 id=""Articulation_avec_les_autre_32"">1. Articulation avec les autres exonérations</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_60"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_des_terrains_e_61"">L'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique ne s'applique pas aux propriétés non bâties qui bénéficient des exonérations suivantes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_totale_des_ter_62"">- exonération totale des terres agricoles situées en Corse (CGI, art. 1394 B) (I § 20 à 65 du BOI-IF-TFNB-10-40-50) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_temporaire_des_63"">- exonération temporaire des terrains ensemencés, plantés et replantés en bois (CGI, art. 1395, 1°) (I § 1 à 130 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_temporaire_des_64"">- exonération temporaire des terrains boisés en nature de futaies ou de taillis sous futaies, autres que des peupleraies, qui ont fait l'objet d'une régénération naturelle (CGI, art. 1395, 1° bis) (II § 140 à 410 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_temporaire_des_65"">- exonération temporaire des terrains plantés en arbres truffiers (CGI, art. 1395 B, II) (IV § 570 à 720 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_temporaire_des_66"">- exonération temporaire des parcelles situées dans un site Natura 2000 (CGI, art. 1395 E) (I § 10 à 350 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_dans_les_depar_67"">- exonération dans les départements d'outre-mer en faveur des redevables de la taxe lorsque la valeur locative totale des parcelles qu'ils possèdent dans la commune n'excède pas 30 % de la valeur locative d'un hectare de terre de la meilleure catégorie existant dans la commune (CGI, art. 1649 et CGI, ann. II, art. 330) (BOI-IF-TFNB-10-40-40).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_68"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_des_terrains_e_69"">L'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique s'applique après les exonérations suivantes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_partielle_de_2_70"">- exonération partielle de 20 % des terres agricoles (CGI, art. 1394 B bis) (II § 70 à 240 du BOI-IF-TFNB-10-40-50) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_exoneration_partielle_des__71"">- exonération partielle des terrains boisés présentant un état de futaie irrégulière en équilibre de régénération (CGI, art. 1395, 1° ter) (III § 420 à 560 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_72"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_conditions_requi_73"">Lorsque les conditions requises pour bénéficier de l'exonération sur délibération des terrains plantés en oliviers prévue à l'article 1394 C du CGI (BOI-IF-TFNB-10-40-60) et celles de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique sont remplies, l'exonération des terrains plantés en oliviers prévue à l'article 1394 C du CGI est applicable. Toutefois, lorsque la délibération prise sur le fondement de ce dernier article est rapportée, le bénéfice de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique est accordé pour la période restant à courir à compter de l'année au titre de laquelle l'exonération prévue à l'article 1394 C du CGI cesse de s'appliquer.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_74"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_conditions_requi_75"">Lorsque les conditions requises pour bénéficier de l'exonération temporaire des terrains plantés en noyers prévue à l'article 1395 A du CGI et celles de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique sont remplies et que la durée d'exonération applicable conformément à l'article 1395 A du CGI est inférieure ou égale à cinq ans, l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique est applicable. Toutefois, le bénéfice de l'exonération temporaire des terrains plantés en noyers prévue à l'article 1395 A du CGI est accordé à l'expiration de la période d'application de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique pour la période restant à courir.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_76"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_conditions_requi_77"">Lorsque les conditions requises pour bénéficier de l'exonération temporaire des terrains plantés en noyers prévue à l'article 1395 A du CGI et celles de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique sont remplies et que la durée d'exonération applicable conformément à l'article 1395 A du CGI est supérieure à cinq ans, l'exonération des terrains plantés en noyers est applicable. Toutefois, le bénéfice de l'exonération des terrains exploités selon le mode de production biologique est accordé à l'expiration de la période d'application de l'exonération des terrains plantés en noyers pour la période restant à courir.</p> <h3 id=""Obligations_declaratives_33"">2. Obligations déclaratives</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_78"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_lexonera_79"">Pour bénéficier de l'exonération, le propriétaire ou, si les propriétés concernées sont données à bail, le preneur adresse au service des impôts, avant le 1<sup>er</sup> janvier de chaque année, la liste des parcelles concernées accompagnée du document justificatif annuel délivré par l'organisme certificateur agréé mentionné au I de l'article 1395 G du CGI conformément à l'article 29 du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_80"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_benefice_de_lexoneration_81"">Le bénéfice de l'exonération prévue au I § 1 à 90 est subordonné au respect du règlement (CE) n° 1408/2013 de la Commission du 18 décembre 2013, concernant l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de l'agriculture.</p> <h1 id=""Vergers,_cultures_fruitiere_12"">III. Vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes et vignes</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_82"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L_83"">L'article 1395 A bis du CGI permet aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale d'exonérer de taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour une durée maximale de huit ans, les vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes et les vignes.</p> <h2 id=""Champ_dapplication_25"">A. Champ d'application</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_84"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Peuvent_etre_exoneres_de_tax_85"">Peuvent être exonérés de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A bis du CGI : les vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes ainsi que les vignes. Il s'agit des propriétés non bâties classées dans les troisième et quatrième catégories de nature de culture définies à l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 (BOI-IF-TFNB-20-10-10-10 et BOI-IF-TFNB-20-10-10-20).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_86"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_presence_darbres,_darbu_87"">La présence d'arbres, d'arbustes fruitiers ou de vignes sur des terrains autres que ceux classés dans les troisième et quatrième catégories susmentionnées ne permet pas d'accorder l'exonération : cas notamment de terrains classés dans la catégorie des « landes, pâtis, bruyères, marais, terres vaines et vagues, etc. » et des « terrains d'agrément, parcs, jardins, pièces d'eau, etc. » (sixième et onzième catégories de nature de culture ou de propriété prévues par l'article 18 de l'instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_88"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_lexonera_89"">Il est précisé que l'exonération est applicable aux vergers, cultures fruitières d'arbres et arbustes ainsi qu'aux vignes, qu'ils soient nouvellement plantés ou non.</p> <h2 id=""Conditions_et_portee_de_lex_26"">B. Conditions et portée de l'exonération</h2> <h3 id=""Necessite_dune_deliberation_34"">1. Nécessité d'une délibération de la commune ou de l'EPCI à fiscalité propre</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_90"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_subordonne_91"">L'exonération est subordonnée à une délibération de la commune ou, le cas échéant, de l'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre sur le territoire desquels le terrain concerné est situé.</p> <h4 id=""Autorites_competentes_pour__42"">a. Autorités compétentes pour prendre les délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_92"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_:_93"">Il s'agit :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_conseils_municipaux,_p_94"">- des conseils municipaux, pour les impositions de taxe foncière sur les propriétés non bâties perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d'une fiscalité propre dont elles sont membres ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_organes_deliberants_de_95"">- des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre.</p> <h4 id=""Contenu_des_deliberations_43"">b. Contenu des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_96"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_doivent_et_97"">Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_ne_peuvent_98"">Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines cultures ou à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_peuvent_fi_99"">Les délibérations peuvent fixer la durée de l'exonération entre un et huit ans. A défaut de précision, l'exonération est applicable pendant huit ans.</p> <h4 id=""Date_et_duree_de_validite_d_44"">c. Date et durée de validité des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_100"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_l_101"">En application de l'article 1395 A bis du CGI et de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1<sup>er</sup> octobre d'une année pour être applicable l'année suivante.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_demeurent__102"">Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.</p> <h3 id=""Portee_de_lexoneration_35"">2. Portée de l'exonération</h3> <h4 id=""Point_de_depart_de_lexonera_45"">a. Point de départ de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_103"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_prend_effet_a__104"">L'exonération prend effet à partir du 1<sup>er</sup> janvier de l'année qui suit celle de l'adoption de la délibération dans les conditions du I de l'article 1639 A bis du CGI.</p> <h4 id=""Duree_de_lexoneration_46"">b. Durée de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_105"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_duree_de_lexoneration_es_106"">La durée de l'exonération est celle fixée par la commune ou l'EPCI à fiscalité propre pour la part qui lui revient.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_lexoneration_a_ete__107"">Lorsque l'exonération a été instituée pour une durée inférieure à huit ans, une nouvelle délibération ne peut avoir pour effet de prolonger l'exonération pour une durée telle que la durée totale continue d'exonération soit supérieure à huit ans.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_108"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsquun_terrain_cesse_de_r_109"">Lorsqu'un terrain cesse de remplir les conditions requises pour bénéficier de l'exonération, il devient imposable à la taxe foncière sur les propriétés non bâties à compter de l'année suivante.</p> <h4 id=""Cotisations_concernees_47"">c. Cotisations concernées</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_110"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_la_part_com_111"">L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe dont les bénéficiaires sont détaillés au I-C § 90.</p> <h2 id=""Articulation_avec_les_autre_27"">C. Articulation avec les autres exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_112"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_prevue_a_l_113"">L'exonération prévue à l'article 1395 A bis du CGI s'applique après les autres exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ainsi, lorsque la propriété non bâtie remplit à la fois les conditions requises pour bénéficier de l'exonération prévue à l'article 1395 A bis du CGI et celles requises pour bénéficier d'une autre exonération de taxe foncière, totale ou partielle, cette dernière s'applique prioritairement.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_114"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_exonerations_suivantes_s_115"">Les exonérations suivantes s'appliquent donc en priorité :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_des_terres_a_116"">- l'exonération des terres agricoles situées en Corse, prévue par l'article 1394 B du CGI (I § 20 à 65 du BOI-IF-TFNB-10-40-50) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_des_terrains_117"">- l'exonération des terrains plantés en oliviers, prévue à l'article 1394 C du CGI (BOI-IF-TFNB-10-40-60) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_des_terrains_118"">- l'exonération des terrains plantés en noyers, prévue à l'article 1395 A du CGI (I § 1 à 90) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_des_terrains_119"">- l'exonération des terrains plantés en arbres truffiers, prévue au II de l'article 1395 B du CGI (IV § 570 à 720 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_en_faveur_de_120"">- l'exonération en faveur des propriétés non bâties situées sur un site Natura 2000, prévue par l'article 1395 E du CGI (I § 10 à 350 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_en_faveur_de_121"">- l'exonération en faveur des propriétés non bâties exploitées selon le mode de production biologique, prévue par l'article 1395 G du CGI (II § 100 à 200) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_permanente_t_122"">- l'exonération permanente totale dans les DOM prévue par l'article 1649 du CGI et par l'article 330 de l'annexe II au CGI (BOI-IF-TFNB-10-40-40).</p> <h1 id=""Terrains_plantes_en_arbres__13"">IV. Terrains plantés en arbres truffiers jusqu'au 31 décembre 2003</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""350_123"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_disposition_est_detail_124"">Cette disposition est détaillée au IV § 570 à 720 du BOI-IF-TFNB-10-50-10-10.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(360)_125"">(360)</p> <h1 id=""V._Exoneration_temporaire_en_15"">V. Exonération temporaire en faveur des bois et forêts relevant du régime forestier situés en Guyane</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_126"">370</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_larticle__127"">En application de l'article 1395 A ter du CGI, en Guyane, les conseils municipaux et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par une délibération prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI, exonérer de taxe foncière sur les propriétés non bâties les bois et forêts mentionnés au 1° du I de l'article L. 211-1 du code forestier (C. for.).</p> <h2 id=""A._
Champ_dapplication_210"">A. Champ d'application</h2> <h3 id=""1._Nature_des_proprietes_non_39"">1. Nature des propriétés non bâties concernées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_128"">380</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_bois_et_forets_mentionne_129"">Les bois et forêts mentionnés au 1° du I de l’article L. 211-1 du C. for. sont ceux qui appartiennent à l’État, ou sur lesquels l’État a des droits de propriétés indivis. Ils relèvent du régime forestier.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_bois_et_forets_qui_entre_130"">Les bois et forêts qui entrent dans le champ d’application de cette exonération sont ceux qui sont classés dans la cinquième et sixième catégories de propriétés prévue à l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908 reprise au BOI-ANNX-000248 c’est-à-dire les bois, aulnais, saussaies, oseraies, etc, et les landes, pâtis, bruyères, marais, terres vaines et vagues, etc.</p> <h2 id=""B._Conditions_et_portee_de_l_211"">B. Conditions et portée de l'exonération</h2> <h3 id=""1._Necessite_dune_deliberat_310"">1. Nécessité d'une délibération de la commune ou de l'EPCI à fiscalité propre</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_132"">390</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_subordonne_133"">L'exonération est subordonnée à une délibération de la commune ou, le cas échéant, de l'EPCI à fiscalité propre sur le territoire desquels les terrains concernés sont situés et pour les impositions qui leur reviennent.</p> <h4 id=""a._Contenu_des_deliberations_418"">a. Contenu des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_134"">400</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_doivent_et_135"">Les délibérations doivent être de portée générale et concerner toutes les propriétés qui remplissent les conditions requises. Les délibérations ne peuvent réserver l'exonération à certaines cultures ou à certaines parties du territoire de la commune ou de l'EPCI, ni limiter la quotité de l'exonération.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""410_136"">410</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_doivent_fi_137"">Les délibérations doivent fixer la durée de l'exonération entre un et huit ans. À défaut de précision, l'exonération est applicable pendant huit ans.</p> <h4 id=""b._Date_et_duree_de_validite_419"">b. Date et durée de validité des délibérations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""420_138"">420</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_l_139"">En application de l'article 1395 A ter du CGI et de l'article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir au plus tard le 1<sup>er</sup> octobre de l'année pour être applicable l'année suivante.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""430_140"">430</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_demeurent__141"">Les délibérations demeurent valables tant qu'elles ne sont pas modifiées ou rapportées par une délibération contraire.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""440_142"">440</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_lexoneration_a_ete__143"">Lorsque l'exonération a été instituée pour une durée inférieure à huit ans, une nouvelle délibération ne peut avoir pour effet de prolonger l'exonération pour une durée telle que la durée totale continue d'exonération soit supérieure à huit ans.</p> <h3 id=""2._Portee_de_lexoneration_311"">2. Portée de l'exonération</h3> <h4 id=""a._Point_de_depart_et_duree__420"">a. Point de départ et durée de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""450_144"">450</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_taxe_foncie_145"">L'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties est applicable à compter des impositions établies au 1<sup>er</sup> janvier de l'année qui suit celle du vote de la délibération qui l'institue, dans les conditions prévues par l'article 1639 A bis du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""460_146"">460</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_duree_de_lexoneration_es_147"">La durée de l'exonération est celle fixée par la commune ou l'EPCI à fiscalité propre pour la part qui lui revient.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""470_148"">470</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_sapplique_a_c_149"">L'exonération s'applique à compter du 1<sup>er</sup> janvier de l'année suivant celle de la soumission des propriétés non bâties au régime forestier mentionné au V-A-1 § 380.</p> <h4 id=""b._Quotite_de_lexoneration_421"">b. Quotité de l'exonération</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""480_150"">480</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_la_part_com_151"">L'exonération de la part communale de taxe foncière sur les propriétés non bâties en application de l'article 1395 A du CGI emporte celle des taxes additionnelles à cette taxe dont les bénéficiaires sont détaillés au I-C § 90.</p> <h2 id=""C._Modalites_dapplication_212"">C. Modalités d'application</h2> <h3 id=""1._Articulation_avec_les_aut_312"">1. Articulation avec les autres exonérations</h3> <h4 id=""a._Articulation_avec_lexone_422"">a. Articulation avec l'exonération permanente de taxe foncière sur les propriétés non bâties des personnes publiques.</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""490_152"">490</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_prevue_a_l_153"">L'exonération prévue à l'article 1395 A ter du CGI ne s'applique pas aux parcelles qui bénéficient déjà d'une exonération permanente totale de taxe foncière sur les propriétés non bâties au titre de l'article 1394 du CGI.</p> <h4 id=""b._Articulation_avec_les_exo_423"">b. Articulation avec les exonérations temporaires de taxe foncière sur les propriétés non bâties.</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""500_154"">500</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_prevue_a_l_155"">L'exonération prévue à l'article 1395 A ter du CGI s'applique après les exonérations suivantes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_speciale_app_156"">- l'exonération spéciale applicable dans les DOM (CGI, annexe II, art. 330) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_pour_les_ter_1"">- l'exonération pour les terrains ensemencés plantés ou replantés en bois (CGI, art. 1395, 1°) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_pour_les_fut_2"">- l'exonération pour les futaies ou taillis sous futaie ayant fait l’objet d’une régénération naturelle (CGI, article 1395, 1° bis) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_pour_les_ter_3"">- l'exonération pour les terrains agricoles exploités en mode biologique (CGI, art. 1395 G) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lexoneration_partielle_de_4"">- l'exonération partielle des terrains boisés présentant un état de futaie irrégulière en équilibre de régénération (CGI, art. 1395-1° ter).</p> <h3 id=""2._Perte_ou_decheance_du_reg_313"">2. Perte ou déchéance du régime d'exonération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""510_5"">510</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_remise_en__6"">L'exonération est remise en cause à compter du 1<sup>er</sup> janvier de l'année suivant laquelle les propriétés non bâties ne relèvent plus du régime forestier mentionné au V-A-1 § 380.</p> <h2 id=""D._Modalites_declaratives_213"">D. Modalités déclaratives</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""520_157"">520</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_cette_exo_158"">Pour bénéficier de cette exonération, l'Office national des forêts, redevable de la taxe en application du V de l’article 1400 du CGI, doit faire, avant le 1<sup>er</sup> janvier de la première année au titre de laquelle l'exonération est applicable, une déclaration au service des impôts territorialement compétent assortie des justifications nécessaires en indiquant notamment la liste des parcelles concernées, leurs conditions d'exploitation et les revenus qui en sont tirés.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Taxe foncière sur les propriétés non-bâties - Champ d'application et territorialité - Exonérations temporaires - Exonérations sur délibération des collectivités territoriales | BOI-IF-TFNB-10-50-20 | TFNB | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2720-PGP.html/identifiant=BOI-IF-TFNB-10-50-20-20220428 | null | 2022-04-28 00:00:00 | null | 7884b311-c57b-4289-8e23-b452f0575438 | df800ed42dac1b9b0e2cf65fdaabd84c7696da64c859f3e2c29545567c65e626 |
FR | fr | Volet 1 : Partie à remplir par l'éditeur ou intégrateur du logiciel ou du système de caisse
Je soussigné, NOM Prénom, représentant légal de la société RAISON SOCIALE, éditeur du logiciel / système de caisse nom et références caractérisant le logiciel ou système, atteste que ce logiciel/système OU les fonctionnalités de caisse de ce logiciel/système (1), mis sur le marché à compter du DATE, dans sa version n° nom et références caractérisant la version du logiciel OU système, sous le numéro de licence (2), satisfait OU satisfont aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale, prévues au 3° bis du I de l’article 286 du code général des impôts.
[J'atteste que la dernière version majeure de ce logiciel ou système est identifiée avec la racine suivante : XXX et que les versions mineures développées ultérieurement à cette version majeure sont ou seront identifiées par les subdivisions suivantes de cette racine : XXX-aaa. Je m'engage à ce que ces subdivisions ne soient utilisées par RAISON SOCIALE de l'éditeur que pour l'identification des versions mineures ultérieures, à l'exclusion de toute version majeure. Les versions majeures et mineures du logiciel ou système s'entendent au sens du III-A § 340 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30 ] (3)
Le périmètre couvert par cette attestation concerne les fonctionnalités suivantes : (1)
Les fonctionnalités suivantes ne sont pas couvertes par cette attestation : (1)
Fait à (VILLE) , Le (DATE) ,
Signature du représentant légal de l’éditeur du logiciel ou système de caisse :
Il est rappelé que l’établissement d’une fausse attestation est un délit pénal passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende (code pénal, art. 441-1). L'usage d'une fausse attestation est passible des mêmes peines.
----------------
Volet 2 : Partie à remplir par l'entreprise qui utilise le logiciel ou le système de caisse
Je soussigné, NOM Prénom, représentant légal de la société RAISON SOCIALE, certifie avoir acquis ou téléchargé le DATE, auprès de RAISON SOCIALE du distributeur, le logiciel / système de caisse mentionné au volet 1 de cette attestation.
J'atteste utiliser ce logiciel / système de caisse pour enregistrer les règlements de mes clients particuliers, conformément à la réglementation fiscale en vigueur, depuis le DATE.
Fait à (Ville), Le (DATE),
Signature du représentant légal :
Il est rappelé que l’établissement d’une fausse attestation est un délit pénal passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende (code pénal, art. 441-1). L'usage d'une fausse attestation est passible des mêmes peines.
Les volets 1 et 2 de cette attestation doivent être présentés à l’administration fiscale en cas de contrôle. Elle n’a de valeur que si son volet 2 est dûment complété et signé par l’entreprise utilisatrice du logiciel / système.
(1) à adapter et à compléter selon le cas ;
(2) quand il existe une licence ;
(3) Mention facultative à stipuler par l'éditeur pour permettre l'application de la tolérance prévue au III-B § 380 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30. | <p class=""paragraphe-western"" id=""Volet_1 :_Partie_a_remplir__00""><strong>Volet 1 : Partie à remplir par l'éditeur ou intégrateur du logiciel ou du système de caisse</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je_soussigne,_NOM_Prenom,_r_01"">Je soussigné, NOM Prénom, représentant légal de la société RAISON SOCIALE, éditeur du logiciel / système de caisse nom et références caractérisant le logiciel ou système, atteste que ce logiciel/système OU les fonctionnalités de caisse de ce logiciel/système (1), mis sur le marché à compter du DATE, dans sa version n° nom et références caractérisant la version du logiciel OU système, sous le numéro de licence (2), satisfait OU satisfont aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale, prévues au 3° bis du I de l’article 286 du code général des impôts.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""[Jatteste_que_la_derniere_v_02"">[J'atteste que la dernière version majeure de ce logiciel ou système est identifiée avec la racine suivante : XXX et que les versions mineures développées ultérieurement à cette version majeure sont ou seront identifiées par les subdivisions suivantes de cette racine : XXX-aaa. Je m'engage à ce que ces subdivisions ne soient utilisées par RAISON SOCIALE de l'éditeur que pour l'identification des versions mineures ultérieures, à l'exclusion de toute version majeure. Les versions majeures et mineures du logiciel ou système s'entendent au sens du III-A § 340 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30 ] (3)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_perimetre_couvert_par_ce_03"">Le périmètre couvert par cette attestation concerne les fonctionnalités suivantes : (1)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_fonctionnalites_suivant_04"">Les fonctionnalités suivantes ne sont pas couvertes par cette attestation : (1)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Fait_a_Ville, _03"">Fait à (VILLE) , Le (DATE) ,</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Signature_du_representant_l_04"">Signature du représentant légal de l’éditeur du logiciel ou système de caisse :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_rappele_que_l’etabli_05""><strong>Il est rappelé que l’établissement d’une fausse attestation est un délit pénal passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende </strong>(code pénal, art. 441-1)<strong>. L'usage d'une fausse attestation est passible des mêmes peines. </strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Volet_2 :_Partie_a_remplir__06""><strong>----------------</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Volet_2 :_Partie_a_remplir__07""><strong>Volet 2 : Partie à remplir par l'entreprise qui utilise le logiciel ou le système de caisse</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je_soussigne,_NOM_Prenom,_r_07"">Je soussigné, NOM Prénom, représentant légal de la société RAISON SOCIALE, certifie avoir acquis ou téléchargé le DATE, auprès de RAISON SOCIALE du distributeur, le logiciel / système de caisse mentionné au volet 1 de cette attestation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Jatteste_utiliser_ce_logici_08"">J'atteste utiliser ce logiciel / système de caisse pour enregistrer les règlements de mes clients particuliers, conformément à la réglementation fiscale en vigueur, depuis le DATE.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Fait_a_Ville,_ _ _ _ _ _ _ _09"">Fait à (Ville), Le (DATE),</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Signature_du_representant_l_010"">Signature du représentant légal :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_rappele_que_l’etabli_011""><strong>Il est rappelé que l’établissement d’une fausse attestation est un délit pénal passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende </strong>(code pénal, art. 441-1)<strong>. L'usage d'une fausse attestation est passible des mêmes peines.</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_volets_1_et_2_de_cette__015""><strong>Les volets 1 et 2 de cette attestation doivent être présentés à l’administration fiscale en cas de contrôle. Elle n’a de valeur que si son volet 2 est dûment complété et signé par l’entreprise utilisatrice du logiciel / système.</strong></p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_a_adapter_et_a_complete_016"">(1) à adapter et à compléter selon le cas ;</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_quand_il_existe_une_lic_012"">(2) quand il existe une licence ;</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_Mention_facultative_a_s_013"">(3) Mention facultative à stipuler par l'éditeur pour permettre l'application de la tolérance prévue au III-B § 380 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | LETTRE - TVA - Modèle d'attestation individuelle relative à l'utilisation d'un logiciel ou d'un système de caisse sécurisé | BOI-LETTRE-000242 | DECLA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10692-PGP.html/identifiant=BOI-LETTRE-000242-20201230 | null | 2020-12-30 00:00:00 | null | eac8118a-051e-494b-bdea-ba963de9b6b5 | c7a86971d31f4fae6c629181b5bf68150cf9b8eb91ddf93598594cf5f8f31163 |
FR | fr | 1
Les dispositions concernant les exonérations permanentes de la taxe foncière sur les propriétés bâties sont codifiées de l'article 1382 du code général des impôts (CGI) à l'article 1382 E du CGI.
10
Ces articles donnent la liste limitative des immeubles bénéficiant pour une durée illimitée (du moins tant que les critères d'exonérations sont remplis) de l'exonération totale ou partielle de la taxe. Ils concernent :
certaines propriétés publiques (section 1, BOI-IF-TFB-10-50-10) ;
les propriétés des grands ports maritimes (section 1.5, BOI-IF-TFB-10-50-15) ;
des bâtiments ruraux et bâtiments affectés à un usage agricole par certains organismes agricoles (section 2, BOI-IF-TFB-10-50-20) ;
certaines installations affectées à la méthanisation agricole (section 2.5, BOI-IF-TFB-10-50-25) ;
des exonérations en raison de la qualité d'affectation du bien (section 3, BOI-IF-TFB-10-50-30) ;
les exonérations sur délibération des collectivités territoriales (section 5, BOI-IF-TFB-10-50-50).
Remarque : Les commentaires contenus au BOI-IF-TFB-10-50-40 relatifs aux exonérations et dégrèvements d'office en faveur des personnes de condition modeste sont transférés au BOI-IF-TFB-10-55. | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_concernant_01"">Les dispositions concernant les exonérations permanentes de la taxe foncière sur les propriétés bâties sont codifiées de l'article 1382 du code général des impôts (CGI) à l'article 1382 E du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cet_article_donne_la_liste__03"">Ces articles donnent la liste limitative des immeubles bénéficiant pour une durée illimitée (du moins tant que les critères d'exonérations sont remplis) de l'exonération totale ou partielle de la taxe. Ils concernent :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_certaines_proprietes_publ_04"">certaines propriétés publiques (section 1, BOI-IF-TFB-10-50-10) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_proprietes_des_grands_05"">les propriétés des grands ports maritimes (section 1.5, BOI-IF-TFB-10-50-15) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_batiments_ruraux_(sec_05"">des bâtiments ruraux et bâtiments affectés à un usage agricole par certains organismes agricoles (section 2, BOI-IF-TFB-10-50-20) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_certaines_installations_a_07"">certaines installations affectées à la méthanisation agricole (section 2.5, BOI-IF-TFB-10-50-25) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_exonerations_en_raiso_07"">des exonérations en raison de la qualité d'affectation du bien (section 3, BOI-IF-TFB-10-50-30) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_exonerations_sur_deli_08"">les exonérations sur délibération des collectivités territoriales (section 5, BOI-IF-TFB-10-50-50).</li> </ul> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Les_exonerations_010""><strong>Remarque</strong> <strong>:</strong> Les commentaires contenus au BOI-IF-TFB-10-50-40 relatifs aux exonérations et dégrèvements d'office en faveur des personnes de condition modeste sont transférés au BOI-IF-TFB-10-55.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Champ d'application et territorialité - Exonérations permanentes | BOI-IF-TFB-10-50 | TFB | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/5672-PGP.html/identifiant=BOI-IF-TFB-10-50-20220608 | null | 2022-06-08 00:00:00 | null | 6989018d-55f1-446f-a669-879212708cc6 | ff94e2986708f1fb7e59250aa6d26d331ef6dedbdc91b6328f94fa851589c8e4 |
FR | fr | Actualité liée : 09/06/2022 : RSA - Exonération de la somme forfaitaire valant réparation instituée au profit des harkis, moghaznis, personnels des diverses formations supplétives et assimilés de statut civil de droit local ayant servi la France en Algérie, de leurs conjoints et de leurs enfants (loi n° 2022-229 du 23 février 2022, art. 6)
I. Traitements attachés à la légion d'honneur et à la médaille militaire (CGI, art. 81, 7°)
1
Les traitements attachés à la légion d'honneur et à la médaille militaire sont exonérés de l'impôt sur le revenu en application des dispositions du 7° de l'article 81 du code général des impôts (CGI).
II. Gratifications allouées à l'occasion de la remise de la médaille d'honneur du travail et des distinctions pour ancienneté de service assimilées (CGI, art. 157, 6°)
A. Champ d'application de l'exonération
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Le 6° de l'article 157 du CGI exonère les gratifications allouées aux vieux travailleurs à l'occasion de la délivrance de la médaille d'honneur par le ministère en charge des affaires sociales.
20
Il a été admis, d'une manière générale, que cette exonération s'applique également aux gratifications attribuées par l'employeur à ses salariés à l'occasion d'une distinction honorifique décernée pour ancienneté de services par un ministère autre que le ministère en charge des affaires sociales dans des conditions similaires à celles retenues pour la délivrance de la médaille d'honneur du travail prévues par le décret n° 84-591 du 4 juillet 1984 modifié relatif à la médaille d'honneur du travail.
L'exonération prévue par le 6° de l'article 157 du CGI doit donc s'appliquer également aux gratifications versées lors de la remise :
de la médaille d'honneur agricole par le ministère en charge de l'agriculture ;
de la médaille d'honneur de la police par le ministère de l'intérieur ;
de la médaille d'honneur des chemins de fer décernée aux agents de la SNCF et à ceux de la RATP par le ministère en charge des transports ;
de la médaille d'honneur des marins français attribuée par le ministère en charge des marins du commerce et de la pêche.
30
Par ailleurs, les médailles d'honneur régionales, départementales et communales ainsi que la médaille d'honneur des sapeurs-pompiers sont assimilées à des distinctions honorifiques de cette nature, eu égard à leur objet et aux conditions de leur attribution. Les gratifications allouées lors de la remise de ces médailles sont donc exonérées d'impôt sur le revenu.
40
En revanche, l'exonération ne s'applique pas aux gratifications allouées par les employeurs à l'occasion de la remise à leurs salariés de médailles d'honneur autres que la médaille d'honneur du travail ou celles se substituant à cette dernière et prévues par les lois et règlements.
Il s'agit, en particulier, des médailles d'honneur décernées par les groupements professionnels ou par l'employeur lui-même. Tel est le cas, par exemple, des sommes accompagnant la remise de la médaille d'honneur d'électricité de France (EDF) et de gaz de France (GDF), laquelle est, d'ailleurs, attribuée indépendamment de la médaille d'honneur du travail.
B. Limite de l'exonération
50
Dans tous les cas, l'exonération ne peut être accordée que si, eu égard à l'ensemble des circonstances de fait, les sommes remises aux salariés conservent le caractère d'une simple gratification (CE, décision du 23 février 1966, n° 55002, RO, p. 75).
D'une façon générale, ce caractère leur est reconnu dans la limite d'un montant correspondant à celui du salaire mensuel de base du bénéficiaire. Le surplus constitue un complément de salaire imposable :
D'une manière générale, toutes les sommes versées à un salarié et qui trouvent leur origine dans le contrat de travail liant l'intéressé à son employeur entrent dans le champ d'application de l'impôt sur le revenu. Il en est ainsi des primes versées par un employeur à ses salariés pour les récompenser de l'ancienneté de leurs services. Une exception est cependant apportée par l'article 157-6° du code général des impôts. Elle concerne les sommes allouées à l'occasion de la remise de la médaille d'honneur du travail décernée dans les conditions fixées par le décret n° 74-229 du 6 mars 1974. Toutefois, selon la jurisprudence du Conseil d'État (arrêt du 23 février 1966, requête n° 55002), cette exonération n'est susceptible de s'appliquer que si les sommes versées conservent le caractère d'une simple gratification. D'une façon générale, ce caractère leur est reconnu dans la limite d'un montant correspondant à celui du salaire mensuel de base du bénéficiaire. Le surplus est à regarder comme un complément de salaire imposable (RM Goulet, n° 24563, JO AN du 10 mars 1980 p. 946).
Il est admis, d'une manière générale, que l'exonération prévue à l'article 157-6° du code général des impôts s'applique aux distinctions honorifiques décernées, pour ancienneté de services, par un département ministériel, à des personnes qui ne peuvent prétendre à la médaille d'honneur du travail. Eu égard à leur objet et aux conditions de leur attribution, les médailles d'honneur mentionnées dans la question sont assimilées à des distinctions honorifiques de cette nature. Les gratifications allouées lors de la remise de ces médailles sont donc exonérées d'impôt sur le revenu. Toutefois, les sommes qui sont versées à cette occasion ne présentent le caractère d'une gratification que dans la limite d'un montant égal au salaire mensuel de base du bénéficiaire. Le surplus éventuel constitue un complément de rémunération imposable (RM Ligot, n° 11078, JO AN du 26 juin 1989 p. 2929).
III. Gratifications liées à des récompenses internationales : Prix Nobel et équivalents (CGI, art. 92 A)
60
S'agissant de l'exonération d'impôt sur le revenu des sommes perçues par les lauréats dans le cadre de l'attribution du Prix Nobel ou équivalents, il convient de se reporter au BOI-BNC-CHAMP-10-40-10.
IV. Allocation de reconnaissance, allocation viagère, somme forfaitaire valant réparation et aides spécifiques servies aux rapatriés membres des formations supplétives (harkis) et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et à leurs conjoints ou ex-conjoints survivants non remariés (CGI, art. 81, 4° b, c et d ; et art. 81, 27°)
A. Allocation de reconnaissance, allocation viagère et somme forfaitaire valant réparation (CGI, art. 81, 4° b, c et d)
70
Conformément au b du 4° de l'article 81 du CGI, l'allocation de reconnaissance prévue à l’article 6 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés est exonérée d'impôt sur le revenu.
Les conditions et modalités de versement de cette allocation de reconnaissance sont fixées par le décret n° 2005-477 du 17 mai 2005 pris pour application des articles 6, 7 et 9 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés et précisées par la circulaire du 30 juin 2010 relative à la prorogation de mesures prises en faveur des anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et de leurs familles : allocation de reconnaissance, mesures en faveur de l'emploi - actions économiques et sociales commentant notamment l'annulation par la décision du Conseil d'État (CE, 6 avril 2007, n° 282390), des articles 1er, 2, 3 et 4 du décret n° 2005-477 du 17 mai 2005, en tant qu'ils excluaient du bénéfice de l'allocation de reconnaissance les anciens membres des formations supplétives et assimilés n'ayant pas opté pour la nationalité française.
Selon les situations, cette allocation prend la forme d'une rente viagère, ou la forme d'une rente viagère et d'un capital, ou uniquement la forme d'un capital. Le montant de l'allocation de reconnaissance versée sous forme de rente viagère est indexée sur le taux d'évolution en moyenne annuelle des prix à la consommation de tous les ménages (hors tabac).
75
Conformément au c du 4° de l'article 81 du CGI, l'allocation viagère prévue à l'article 133 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 instituée au profit des conjoints et ex-conjoints, mariés ou ayant conclu un pacte civil de solidarité, survivants de harkis, moghaznis et personnels des diverses formations supplétives et assimilés de statut civil de droit local ayant servi en Algérie, si ces derniers ont fixé leur domicile fiscal en France, est exonérée d'impôt sur le revenu.
Les modalités d'attribution et de versement de cette allocation sont fixées par le décret n° 2016-188 du 24 février 2016 relatif aux modalités d'attribution de l'allocation prévue à l'article 133 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016.
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Conformément au d du 4° de l’article 81 du CGI, la somme forfaitaire valant réparation prévue à l'article 3 de la loi n° 2022-229 du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures sur le territoire français est exonérée d’impôt sur le revenu.
Les modalités d'attribution et de versement de cette somme forfaitaire valant réparation sont fixées par le décret n° 2022-394 du 18 mars 2022 relatif à la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et les membres de leurs familles.
B. Aides spécifiques (CGI, art. 81, 27°)
80
Les aides spécifiques en faveur des conjoints survivants créées au titre III de la loi n° 94-488 du 11 juin 1994 relative aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et visées par la circulaire du 30 juin 2010 sont exonérées d'impôt sur le revenu. | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_09062022_rsa_exoneration_de_la_somme_forfaitaire_valant_reparation_instituee_au_profit_des_harkis_moghaznis_personnels_des_diverses_formations_suppletives_et_assimiles_de_statut_civil_de_droit_local_ayant_servi_la_france_en_algerie_de_leurs_conjoints_et_de_leurs_enfants_loi_n_2022229_du_23_fevrier_2022_art_6_1""><strong>Actualité liée :</strong> 09/06/2022 : RSA - Exonération de la somme forfaitaire valant réparation instituée au profit des harkis, moghaznis, personnels des diverses formations supplétives et assimilés de statut civil de droit local ayant servi la France en Algérie, de leurs conjoints et de leurs enfants (loi n° 2022-229 du 23 février 2022, art. 6)</p> <h1 id=""Traitements_attaches_a_la_l_10"">I. Traitements attachés à la légion d'honneur et à la médaille militaire (CGI, art. 81, 7°)</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_traitements_attaches_a__01"">Les traitements attachés à la légion d'honneur et à la médaille militaire sont exonérés de l'impôt sur le revenu en application des dispositions du 7° de l'article 81 du code général des impôts (CGI).</p> <h1 id=""Gratifications_allouees_a_l_11"">II. Gratifications allouées à l'occasion de la remise de la médaille d'honneur du travail et des distinctions pour ancienneté de service assimilées (CGI, art. 157, 6°)</h1> <h2 id=""Champ_dapplication_de_lexon_20"">A. Champ d'application de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 157-6°_du_CGI_exo_03"">Le 6° de l'article 157 du CGI exonère les gratifications allouées aux vieux travailleurs à l'occasion de la délivrance de la médaille d'honneur par le ministère en charge des affaires sociales.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_04"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_a_ete_admis,_dune_manier_05"">Il a été admis, d'une manière générale, que cette exonération s'applique également aux gratifications attribuées par l'employeur à ses salariés à l'occasion d'une distinction honorifique décernée pour ancienneté de services par un ministère autre que le ministère en charge des affaires sociales dans des conditions similaires à celles retenues pour la délivrance de la médaille d'honneur du travail prévues par le décret n° 84-591 du 4 juillet 1984 modifié relatif à la médaille d'honneur du travail.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_de_la_medaille_dhonneur_a_07"">L'exonération prévue par le 6° de l'article 157 du CGI doit donc s'appliquer également aux gratifications versées lors de la remise :</p> <ul> <li> <p id=""-_de_la_medaille_dhonneur_d_08"">de la médaille d'honneur agricole par le ministère en charge de l'agriculture ;</p> </li> <li> <p id=""-_de_la_medaille_dhonneur_d_09"">de la médaille d'honneur de la police par le ministère de l'intérieur ;</p> </li> <li> <p id=""-_de_la_medaille_dhonneur_d_010"">de la médaille d'honneur des chemins de fer décernée aux agents de la SNCF et à ceux de la RATP par le ministère en charge des transports ;</p> </li> <li> <p id=""de_la_medaille_dhonneur_des_marins_francais_attribuee_par_le_ministere_en_charge_des_marins_du_commerce_et_de_la_peche_1"">de la médaille d'honneur des marins français attribuée par le ministère en charge des marins du commerce et de la pêche.</p> </li> </ul> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_011"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_les_medailles_012"">Par ailleurs, les médailles d'honneur régionales, départementales et communales ainsi que la médaille d'honneur des sapeurs-pompiers sont assimilées à des distinctions honorifiques de cette nature, eu égard à leur objet et aux conditions de leur attribution. Les gratifications allouées lors de la remise de ces médailles sont donc exonérées d'impôt sur le revenu.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_013"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_lexoneration_n_014"">En revanche, l'exonération ne s'applique pas aux gratifications allouées par les employeurs à l'occasion de la remise à leurs salariés de médailles d'honneur autres que la médaille d'honneur du travail ou celles se substituant à cette dernière et prévues par les lois et règlements.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit,_en_particulier,_d_015"">Il s'agit, en particulier, des médailles d'honneur décernées par les groupements professionnels ou par l'employeur lui-même. Tel est le cas, par exemple, des sommes accompagnant la remise de la médaille d'honneur d'électricité de France (EDF) et de gaz de France (GDF), laquelle est, d'ailleurs, attribuée indépendamment de la médaille d'honneur du travail.</p> <h2 id=""Limite_de_lexoneration_21"">B. Limite de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_016"">50</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Dans_tous_les_cas,_lexonera_017"">Dans tous les cas, l'exonération ne peut être accordée que si, eu égard à l'ensemble des circonstances de fait, les sommes remises aux salariés conservent le caractère d'une simple gratification (CE, décision du 23 février 1966, n° 55002, RO, p. 75).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dune_facon_generale,_ce_car_018"">D'une façon générale, ce caractère leur est reconnu dans la limite d'un montant correspondant à celui du salaire mensuel de base du bénéficiaire. Le surplus constitue un complément de salaire imposable :</p> <p class=""qe-western"" id=""Dune_maniere_generale,_tout_020"">D'une manière générale, toutes les sommes versées à un salarié et qui trouvent leur origine dans le contrat de travail liant l'intéressé à son employeur entrent dans le champ d'application de l'impôt sur le revenu. Il en est ainsi des primes versées par un employeur à ses salariés pour les récompenser de l'ancienneté de leurs services. Une exception est cependant apportée par l'article 157-6° du code général des impôts. Elle concerne les sommes allouées à l'occasion de la remise de la médaille d'honneur du travail décernée dans les conditions fixées par le décret n° 74-229 du 6 mars 1974. Toutefois, selon la jurisprudence du Conseil d'État (arrêt du 23 février 1966, requête n° 55002), cette exonération n'est susceptible de s'appliquer que si les sommes versées conservent le caractère d'une simple gratification. D'une façon générale, ce caractère leur est reconnu dans la limite d'un montant correspondant à celui du salaire mensuel de base du bénéficiaire. Le surplus est à regarder comme un complément de salaire imposable (RM Goulet, n° 24563, JO AN du 10 mars 1980 p. 946).</p> <p class=""qe-western"" id=""Il_est_admis,_dune_maniere__022"">Il est admis, d'une manière générale, que l'exonération prévue à l'article 157-6° du code général des impôts s'applique aux distinctions honorifiques décernées, pour ancienneté de services, par un département ministériel, à des personnes qui ne peuvent prétendre à la médaille d'honneur du travail. Eu égard à leur objet et aux conditions de leur attribution, les médailles d'honneur mentionnées dans la question sont assimilées à des distinctions honorifiques de cette nature. Les gratifications allouées lors de la remise de ces médailles sont donc exonérées d'impôt sur le revenu. Toutefois, les sommes qui sont versées à cette occasion ne présentent le caractère d'une gratification que dans la limite d'un montant égal au salaire mensuel de base du bénéficiaire. Le surplus éventuel constitue un complément de rémunération imposable (RM Ligot, n° 11078, JO AN du 26 juin 1989 p. 2929).</p> <h1 id=""Gratifications_liees_a_des__12"">III. Gratifications liées à des récompenses internationales : Prix Nobel et équivalents (CGI, art. 92 A)</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_029"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_sommes_percues_par_030"">S'agissant de l'exonération d'impôt sur le revenu des sommes perçues par les lauréats dans le cadre de l'attribution du Prix Nobel ou équivalents, il convient de se reporter au BOI-BNC-CHAMP-10-40-10.</p> <h1 id=""Allocation_de_reconnaissanc_13"">IV. Allocation de reconnaissance, allocation viagère, somme forfaitaire valant réparation et aides spécifiques servies aux rapatriés membres des formations supplétives (harkis) et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et à leurs conjoints ou ex-conjoints survivants non remariés (CGI, art. 81, 4° b, c et d ; et art. 81, 27°)</h1> <h2 id=""Allocation_de_reconnaissanc_22"">A. Allocation de reconnaissance, allocation viagère et somme forfaitaire valant réparation (CGI, art. 81, 4° b, c et d)</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_031"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_b_du_4°_de_l_1"">Conformément au b du 4° de l'article 81 du CGI, l'allocation de reconnaissance prévue à l’article 6 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés est exonérée d'impôt sur le revenu.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_conditions_et_modalites__2"">Les conditions et modalités de versement de cette allocation de reconnaissance sont fixées par le décret n° 2005-477 du 17 mai 2005 pris pour application des articles 6, 7 et 9 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés et précisées par la circulaire du 30 juin 2010 relative à la prorogation de mesures prises en faveur des anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et de leurs familles : allocation de reconnaissance, mesures en faveur de l'emploi - actions économiques et sociales commentant notamment l'annulation par la décision du Conseil d'État (CE, 6 avril 2007, n° 282390), des articles 1<sup>er</sup>, 2, 3 et 4 du décret n° 2005-477 du 17 mai 2005, en tant qu'ils excluaient du bénéfice de l'allocation de reconnaissance les anciens membres des formations supplétives et assimilés n'ayant pas opté pour la nationalité française.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""selon_les_situations_cette_allocation_prend_la_forme_dune_rente_viagere_ou_la_forme_dune_rente_viagere_et_dun_capital_ou_uniquement_la_forme_dun_capital_le_montant_de_lallocation_de_reconnaissance_versee_sous_forme_de_rente_viagere_est_indexee_sur_le_taux_devolution_en_moyenne_annuelle_des_prix_a_la_consommation_de_tous_les_menages_hors_tabac_1"">Selon les situations, cette allocation prend la forme d'une rente viagère, ou la forme d'une rente viagère et d'un capital, ou uniquement la forme d'un capital. Le montant de l'allocation de reconnaissance versée sous forme de rente viagère est indexée sur le taux d'évolution en moyenne annuelle des prix à la consommation de tous les ménages (hors tabac).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""75_040"">75</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_c_du_4°_de_l_3"">Conformément au c du 4° de l'article 81 du CGI, l'allocation viagère prévue à l'article 133 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 instituée au profit des conjoints et ex-conjoints, mariés ou ayant conclu un pacte civil de solidarité, survivants de harkis, moghaznis et personnels des diverses formations supplétives et assimilés de statut civil de droit local ayant servi en Algérie, si ces derniers ont fixé leur domicile fiscal en France, est exonérée d'impôt sur le revenu.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_modalites_dattribution__4"">Les modalités d'attribution et de versement de cette allocation sont fixées par le décret n° 2016-188 du 24 février 2016 relatif aux modalités d'attribution de l'allocation prévue à l'article 133 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""78_5"">78</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_d_du_4°_de_l_6"">Conformément au d du 4° de l’article 81 du CGI, la somme forfaitaire valant réparation prévue à l'article 3 de la loi n° 2022-229 du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures sur le territoire français est exonérée d’impôt sur le revenu.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_modalites_dattribution__7"">Les modalités d'attribution et de versement de cette somme forfaitaire valant réparation sont fixées par le décret n° 2022-394 du 18 mars 2022 relatif à la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et les membres de leurs familles.</p> <h2 id=""Aides_specifiques_(CGI,_art_23"">B. Aides spécifiques (CGI, art. 81, 27°)</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_040"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_aides_specifiques_en_fa_041"">Les aides spécifiques en faveur des conjoints survivants créées au titre III de la loi n° 94-488 du 11 juin 1994 relative aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et visées par la circulaire du 30 juin 2010 sont exonérées d'impôt sur le revenu.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Revenus exonérés - Exonérations ayant un caractère de reconnaissance nationale | BOI-RSA-CHAMP-20-50-40 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1494-PGP.html/identifiant=BOI-RSA-CHAMP-20-50-40-20220609 | null | 2022-06-09 00:00:00 | null | e007dcf0-63cb-47e0-8262-c5c21358a786 | c039aa4952a4d00faebc87df49c376cb2b87798f3ea12948c38e5dc58c9d447e |
FR | fr | Actualité liée : 08/06/2022 : IF - TFB - Champ d'application et et territorialité - Diverses adaptations des exonérations de TFPB de longue durée en faveur du logement social et du logement locatif intermédiaire (loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017, art. 94 et 95 ; loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017, art. 31 ; loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, art. 101 ; ordonnance n° 2019-770 du 17 juillet 2019 relative à la partie législative du livre VIII du code de la construction et de l'habitation ; loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 16 et 30 ; loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 68 et 81)
1
Le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du code général des impôts (CGI), exonère de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) les logements visés au 4° de l'article L. 831-1 du code de la construction et de l'habitation (CCH) qui, en vue de leur location ou de leur attribution à titre temporaire aux personnes défavorisées, sont améliorés au moyen d'une aide financière de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) par des organismes à caractère non lucratif et bénéficiant de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH.
L'exonération de TFPB a une durée de quinze ans à compter de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux d'amélioration, sous réserve que la décision de subvention intervienne dans un délai de deux ans au plus à compter de la date d'acquisition de ces logements par les organismes en cause. Elle est portée à vingt-cinq ans lorsque la décision de subvention intervient entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2022.
10
Cette exonération s'applique aux logements acquis à compter du 1er janvier 1998 (loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, art. 50-IV)
I. Champ d'application de l'exonération
(20 - 30)
40
L'exonération concerne les logements visés au 4° de l'article L. 831-1 du CCH acquis puis améliorés :
au moyen d'une aide financière de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH) en vue de leur location ou attribution à titre temporaire aux personnes défavorisées mentionnées à l'article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement (I-A § 50 à 190) ;
par des organismes ne se livrant pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif bénéficiant de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH (I-B § 200 à 290).
A. Logements concernés
50
Il s'agit des logements qui satisfont aux conditions suivantes :
être visés au 4° de l'article L. 831-1 du CCH ;
faire l'objet de travaux d'amélioration financés au moyen d'une aide financière de l'ANAH ;
avoir été acquis par l'organisme qui procède aux travaux d'amélioration ;
avoir été acquis et améliorés en vue de leur location ou attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées.
Remarque : La méthode d'évaluation de la valeur locative servant à l'établissement de la base d'imposition à la TFPB est sans impact sur l'application de l'exonération. Dès lors, quand bien même la valeur locative d'un logement au sens de l'article 1384 C du CGI serait évaluée selon la méthode applicable aux locaux professionnels, l'exonération de TFPB prévue à l'article 1384 C du CGI lui est applicable sous réserve du respect des conditions posées dans le présent document.
1. Logements visés au 4° de l'article L. 831-1 du CCH
60
Le 4° de l'article L. 831-1 du CCH vise les logements à usage locatif construits ou améliorés dans des conditions fixées par voie réglementaire et dont les bailleurs s'engagent à respecter les obligations précisées par des conventions d'aide personnalisée au logement (APL) conclues avec l’État (CCH, art. L. 353-2) ou par des conventions conclues avec l'ANAH qui en tiennent lieu lorsque les logements ont fait l'objet d'une aide de l'ANAH (CCH, art. L. 321-8).
70
Les logements concernés doivent donc avoir fait l'objet d'une convention passée entre l'État et les bailleurs conformément aux dispositions de l'article D. 353-32 du CCH à l'article D. 353-57 du CCH ou d'une convention passée entre l'ANAH et le bailleur conformément aux dispositions de l'article D. 321-23 du CCH à l'article R. 321-36 du CCH.
Les bailleurs doivent notamment s'engager à attribuer les logements sous conditions de ressources (CCH, art. D. 321-26 et CCH, art. D. 353-49) et à respecter des plafonds de loyers (CCH, art. D. 321-27 et CCH, art. D. 353-40).
2. Logements ayant fait l'objet de travaux d'amélioration financés au moyen d'une aide financière de l'ANAH
80
Pour bénéficier de l'exonération prévue par le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, les logements doivent avoir fait l'objet de travaux d'amélioration financés au moyen d'une subvention de l'ANAH.
a. Financement par une subvention de l'ANAH
90
Conformément au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, la décision de la subvention doit intervenir dans un délai de deux ans au plus à compter de l'année suivant celle de l'acquisition du logement par l'organisme visé au I-B § 200.
100
La demande de subvention est présentée et la décision d'octroi de subvention est accordée dans les conditions prévues par l'article R. 321-18 du CCH.
110
Le demandeur de la subvention en reçoit récépissé.
Toute demande qui n'a pas donné lieu à la notification d'une décision, au sens de l'article R. 321-18 du CCH, dans un délai de quatre mois à compter du récépissé, est réputée rejetée.
b. Travaux d'amélioration
120
L'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI concerne les logements qui ont fait l'objet de travaux d'amélioration, qui doivent être distingués des travaux de construction, d'addition de constructions ou de reconstruction (II à IV § 40 à 130 du BOI-IF-TFB-10-60-10).
Elle est applicable à compter de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux (II-B § 340).
3. Logements acquis par l'organisme qui fait réaliser des travaux d'amélioration
130
Le propriétaire de l'immeuble doit être l'organisme qui fait réaliser les travaux d'amélioration.
Remarque : Ces travaux doivent être réalisés par des professionnels du bâtiment (arrêté du 1er août 2014 portant approbation du règlement général de l'Agence nationale de l'habitat, annexe, art. 13).
140
Il résulte en effet de la deuxième phrase du deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI que les logements améliorés au moyen de la subvention de l'ANAH doivent avoir été acquis par l'organisme qui fait procéder aux travaux d'amélioration.
150
Dès lors, les logements améliorés au moyen d'une subvention de l'ANAH par un organisme répondant aux conditions prévues au I-B § 200 à 290 ne sont pas exonérés de la TFPB si cet organisme n'est pas propriétaire de ces locaux, par exemple s'il en est locataire.
4. Location ou attribution à des personnes défavorisées
160
Les logements doivent avoir été acquis et améliorés en vue de leur location ou de leur attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées mentionnées à l'article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement.
170
Les logements doivent faire l'objet soit d'un contrat de location, soit d'une attribution à titre gratuit à des personnes défavorisées. Toutefois, l'exonération n'est pas remise en cause si l'attribution est effectuée moyennant le versement d'une participation symbolique de quelques euros par les occupants.
180
Conformément à l'article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990, une personne défavorisée s'entend de toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence.
190
En outre, la location ou l'attribution du logement doit être temporaire. À titre de règle pratique, cette condition doit être considérée comme satisfaite dès lors que la durée habituelle d'occupation du logement par une personne n'excède pas une période consécutive de six mois.
B. Organismes visés par le dispositif
200
Il s'agit d'organismes ne se livrant pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif, dont l'un des objets est de contribuer au logement des personnes défavorisées et qui bénéficient de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH.
1. Organisme à caractère non lucratif
210
Sont concernés les organismes qui ne se livrent pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif.
Pour la définition des organismes à caractère non lucratif, il convient de se reporter au BOI-IS-CHAMP-10-50-10-20.
220
Les organismes concernés sont notamment des associations relevant de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association.
2. Organisme dont l'un des objets est de contribuer au logement des personnes défavorisées
230
L'un des objets de l'organisme doit être de contribuer au logement des personnes défavorisées.
240
Les logements doivent donc être destinés à des personnes défavorisées mentionnées à l'article 1 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement (I-A-4 § 180).
3. Organisme bénéficiant de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale
250
L'organisme doit bénéficier de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH.
260
Cet agrément est délivré par l'autorité administrative pour une période de cinq ans renouvelable selon les modalités fixées par décret en Conseil d'État.
Remarque : Les agréments délivrés avant le 1er janvier 2010 pour une durée indéterminée sont devenus caducs au 1er janvier 2011 (loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, art. 2, IV).
270
L'agrément peut être retiré à tout moment si l'organisme ne satisfait plus aux conditions de délivrance de l'agrément ou s'il est constaté un manquement grave ou répété à ses obligations (CCH, art. R. 365-8).
280
L'agrément est délivré par le préfet du département dans lequel l'organisme exerce son activité ou par le préfet de région si l'organisme exerce son activité dans plusieurs départements d'une même région (CCH, art. R. 365-6).
290
En pratique, pour déterminer si l'organisme répond aux critères fixés par le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, l'administration peut utilement se référer à l'existence d'un agrément délivré par le préfet ainsi qu'aux statuts de l'organisme.
(300)
II. Modalités d'application de l'exonération
A. Portée de l'exonération
310
L'exonération porte sur la TFPB afférente à la construction ou partie de construction remplissant les conditions requises.
320
Elle emporte également celles des taxes additionnelles à la TFPB perçues au profit :
des établissements publics qui perçoivent la taxe spéciale d'équipement (BOI-IF-AUT-70) ;
des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres (CGI, art. 1609 quater) ;
des communes ou des EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis) ;
de la région d'Île-de-France pour la taxe additionnelle spéciale annuelle (CGI, art. 1599 quater D).
330
Conformément aux dispositions du I de l'article 1521 du CGI, s'agissant d'une exonération temporaire de TFPB, elle ne porte pas sur la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
B. Durée de l'exonération
340
Les logements concernés sont exonérés de la TFPB pendant une durée de quinze ans à compter de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux d'amélioration.
Remarque : Le cas échéant, ces logements peuvent être assujettis à la TFPB au nom de l'organisme acquéreur, du 1er janvier de l'année suivant celle de l'acquisition au 31 décembre de l'année d'achèvement des travaux.
La décision de subvention doit intervenir dans un délai de deux ans au plus à compter de l'année suivant celle de l'acquisition des logements (CGI, art. 1384 C, I, al. 2). Les travaux doivent être achevés dans un délai de trois ans à compter de la date de la décision de subvention, porté à cinq ans lorsque les travaux concernent des immeubles faisant l'objet d'un plan de sauvegarde des copropriétés en difficulté (CCH, art. R. 321-19, et arrêté du 1er août 2014 portant approbation du règlement général de l'Agence nationale de l'habitat, annexe, art. 14).
Dans ces conditions, un logement acquis l'année N sera exonéré au plus tard en N+6, ou en N+8 pour les immeubles faisant l'objet d'un plan de sauvegarde des copropriétés en difficulté.
350
La durée de l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI est portée de quinze à vingt-cinq ans lorsque la décision de subvention intervient entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2022.
(360)
370
Il en résulte que la durée de l'exonération est :
de quinze ans lorsque la décision de subvention ou de prêt est intervenue avant le 1er juillet 2004 ;
de vingt-cinq ans lorsque la décision de subvention ou de prêt intervient du 1er juillet 2004 au 31 décembre 2022 ;
de quinze ans lorsque la décision de subvention ou de prêt interviendra à compter du 1er janvier 2023.
C. Remise en cause de l'exonération
380
L'exonération est supprimée notamment :
lorsque la convention conclue conformément au 4° de l'article L. 831-1 du CCH est résiliée ;
lorsque la subvention accordée par l'ANAH est remise en cause : tel est le cas lorsque le bénéficiaire ne respecte pas les engagements pris pour bénéficier de l'aide ;
lorsque les logements ne font plus l'objet d'une location ou d'une attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées ;
en cas de vente des logements, sauf si la nouvelle cession satisfait aux conditions posées par le 2° du I de l'article 1384 C du CGI.
D. Articulations avec les autres exonérations
390
Les dispositions du deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI sont incompatibles avec celles de l'article 1384 du CGI, et des I à III de l'article 1384 A du CGI.
En effet, ces derniers ne concernent que des constructions neuves, alors que l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI s'applique à des logements acquis et améliorés en vue de leur location.
400
Dans le cas où un immeuble exonéré en application de l'article 1384 du CGI et des I à III de l'article 1384 A du CGI ferait l'objet d'une opération d'acquisition remplissant les conditions pour avoir droit à l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, il convient :
de faire courir l'exonération en cours liée à la construction ;
puis d'appliquer l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI pour la période qui reste à courir.
(410 à 420)
E. Faculté pour les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre de supprimer l'exonération
1. Nécessité d'une délibération
421
Les communes et les EPCI à fiscalité propre sur le territoire desquels les logements locatifs sociaux, au sens de l'article L. 302-5 du CCH, représentent au moins 50 % des résidences principales peuvent délibérer afin de supprimer les exonérations prévues au I ou au II de l'article 1384 C du CGI (CGI, art. 1384 C, III).
Remarque : Pour connaître la liste des communes et EPCI remplissant ce critère, il convient de s'adresser à la direction départementale des territoires (DDT) ou à la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) compétente.
Remarque : Une délibération supprimant les exonérations prévues au I de l'article 1384 C du CGI serait sans effet sur l'application de celle prévue au premier alinéa du I de l'article 1384 C (II-E § 430 et 440 du BOI-IF-TFB-10-120-10).
422
Cette délibération doit être prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI, c'est-à-dire avant le 1er octobre d'une année pour être applicable à compter de l'année suivante.
La possibilité de supprimer l'exonération résulte de l'article 94 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017. Les communes et EPCI ont donc pu supprimer l'exonération au plus tôt à compter du 1er janvier 2018, à condition d'avoir délibéré avant le 1er octobre 2017.
2. Portée de la délibération
423
La délibération est prise par chaque commune ou EPCI à fiscalité propre pour la part de TFPB qui lui revient.
424
Elle est de portée générale et ne peut être limitée à certains organismes ou à certains logements.
425
Le III de l'article 94 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 précise que cette suppression s'applique seulement aux logements acquis ou améliorés et qui ont bénéficié d'une exonération en application :
de l'article 1384 du CGI (BOI-IF-TFB-10-70) ;
de l'article 1384 A du CGI (BOI-IF-TFB-10-80 à BOI-IF-TFB-10-100) ;
de l'article 1384 B du CGI (BOI-IF-TFB-10-110) ;
du premier alinéa du I de l'article 1384 C du CGI (BOI-IF-TFB-10-120-10) ;
du deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI ;
du II de l'article 1384 C du CGI (BOI-IF-TFB-10-130) ;
de l'article 1384 F du CGI (BOI-IF-TFB-10-200).
426
Lorsqu'elle est supprimée, l'exonération continue de s'appliquer pour les logements acquis avant le 1er janvier de la première année d'application de la délibération (CGI, art. 1384 C, III, al. 2).
427
La délibération du conseil municipal ou de l'organe délibérant de l'EPCI à fiscalité propre supprimant l'exonération de TFPB entraîne, pour les immeubles acquis à compter du 1er janvier de la première année d'application de la délibération, l'imposition aux taxes additionnelles (II A § 320).
Remarque 1 : L'exonération prévue par le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI est temporaire et ne s'applique pas à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (II-A § 330). Sa suppression est donc sans effet sur cette taxe.
Remarque 2 : En application du II de l'article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, la part départementale de TFPB est transférée aux communes. En cas de délibération de la commune pour supprimer l'exonération applicable au titre des impositions établies au titre de 2020, et afin de neutraliser les effets du transfert de la part départementale de TFPB, une variable destinée à intégrer le niveau d'exonération antérieurement appliqué par le département est appliquée sur la part communale de TFPB. Cette variable est déterminée dans les conditions prévues à l'article 1382-0 du CGI. Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-IF-TFB-10-45.
3. Durée de la délibération
428
La délibération est prise pour une durée indéterminée. Elle demeure valable tant qu'elle n'est pas rapportée ou modifiée.
429
Si la délibération supprimant l'exonération est rapportée, l'ensemble des logements qui remplissent les conditions d'exonération prévues au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI sont exonérés pour la durée restante à compter de l'année suivant l'achèvement des travaux d'amélioration.
III. Obligations déclaratives
430
Pour bénéficier de l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, les contribuables doivent souscrire une déclaration dans les conditions fixées par l'article 315-0 bis de l'annexe III au CGI à l'article 315 ter de l'annexe III au CGI.
440
Le bénéfice de cette exonération est subordonné au dépôt d'une déclaration n° 6666-D (CERFA n° 11435), disponible sur le site www.impots.gouv.fr qui doit être adressée au service des impôts fonciers du lieu de situation des biens avant le 1er janvier de la première année d'application de l'exonération.
450
Elle doit être souscrite par le redevable de la TFPB (CGI, ann. III, art. 315-0 bis, al. 1 et CGI, ann. III, art. 315 bis)
460
Elle doit comporter tous les éléments permettant d'identifier les logements ou immeubles concernés :
la date d'acquisition de l'immeuble ;
la date de décision de la subvention de l'ANAH ;
la date du versement de cette subvention par cet organisme ;
la date d'achèvement des travaux d'amélioration.
470
Elle doit être accompagnée des pièces justifiant ces éléments, dont la notification de la décision d'octroi de la subvention de l'ANAH, ainsi que la justification du paiement du solde ou de la totalité de la subvention.
Elle doit également être accompagnée d'une copie de l'agrément accordé à l'organisme propriétaire par le représentant de l'État. (CGI, ann III, art. 315-0 bis, al. 3)
480
Lorsque la déclaration est souscrite après l'expiration du délai prévu, l'exonération ne s'applique que pour la période restant à courir après le 31 décembre de l'année de souscription (CGI, ann. III, art. 315 ter). | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_0_2011""><strong>Actualité liée :</strong> 08/06/2022 : IF - TFB - Champ d'application et et territorialité - Diverses adaptations des exonérations de TFPB de longue durée en faveur du logement social et du logement locatif intermédiaire (loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017, art. 94 et 95 ; loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017, art. 31 ; loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, art. 101 ; ordonnance n° 2019-770 du 17 juillet 2019 relative à la partie législative du livre VIII du code de la construction et de l'habitation ; loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 16 et 30 ; loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 68 et 81)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_3"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_deuxieme_alinea_du_I_de_l_4"">Le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du code général des impôts (CGI), exonère de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) les logements visés au 4° de l'article L. 831-1 du code de la construction et de l'habitation (CCH) qui, en vue de leur location ou de leur attribution à titre temporaire aux personnes défavorisées, sont améliorés au moyen d'une aide financière de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) par des organismes à caractère non lucratif et bénéficiant de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_taxe_foncie_6"">L'exonération de TFPB a une durée de quinze ans à compter de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux d'amélioration, sous réserve que la décision de subvention intervienne dans un délai de deux ans au plus à compter de la date d'acquisition de ces logements par les organismes en cause. Elle est portée à vingt-cinq ans lorsque la décision de subvention intervient entre le 1<sup>er</sup> juillet 2004 et le 31 décembre 2022.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_7"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_exoneration_sapplique_8"">Cette exonération s'applique aux logements acquis à compter du 1<sup>er</sup> janvier 1998 (loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, art. 50-IV)</p> <h1 id=""I._Champ_dapplication_de_l_9"">I. Champ d'application de l'exonération</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(20_-_30)_10"">(20 - 30)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_12"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_concerne_les_l_13"">L'exonération concerne les logements visés au 4° de l'article L. 831-1 du CCH acquis puis améliorés :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_au_moyen_dune_aide_financ_14"">au moyen d'une aide financière de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH) en vue de leur location ou attribution à titre temporaire aux personnes défavorisées mentionnées à l'article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement (<strong>I-A § 50 à 190</strong>) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_par_des_organismes_ne_se_l_15"">par des organismes ne se livrant pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif bénéficiant de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH (I-B § 200 à 290).</li> </ul> <h2 id=""A._Logements_concernes_16"">A. Logements concernés</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_17"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_logements_qui__18"">Il s'agit des logements qui satisfont aux conditions suivantes :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_etre_vises_au_4°_de_l_19"">être visés au 4° de l'article L. 831-1 du CCH ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_faire_lobjet_de_travaux_d_20"">faire l'objet de travaux d'amélioration financés au moyen d'une aide financière de l'ANAH ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_avoir_ete_acquis_par_lorg_21"">avoir été acquis par l'organisme qui procède aux travaux d'amélioration ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_avoir_ete_acquis_et_amelio_22"">avoir été acquis et améliorés en vue de leur location ou attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées.</li> </ul> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_la_meth_7821""><strong>Remarque</strong> <strong>:</strong> La méthode d'évaluation de la valeur locative servant à l'établissement de la base d'imposition à la TFPB est sans impact sur l'application de l'exonération. Dès lors, quand bien même la valeur locative d'un logement au sens de l'article 1384 C du CGI serait évaluée selon la méthode applicable aux locaux professionnels, l'exonération de TFPB prévue à l'article 1384 C du CGI lui est applicable sous réserve du respect des conditions posées dans le présent document.</p> <h3 id=""1._Logements_vises_au_4°_de__23"">1. Logements visés au 4° de l'article L. 831-1 du CCH</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_24"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_4°_de_l_25"">Le 4° de l'article L. 831-1 du CCH vise les logements à usage locatif construits ou améliorés dans des conditions fixées par voie réglementaire et dont les bailleurs s'engagent à respecter les obligations précisées par des conventions d'aide personnalisée au logement (APL) conclues avec l’État (CCH, art. L. 353-2) ou par des conventions conclues avec l'ANAH qui en tiennent lieu lorsque les logements ont fait l'objet d'une aide de l'ANAH (CCH, art. L. 321-8).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_29"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_logements_concernes_doiv_30"">Les logements concernés doivent donc avoir fait l'objet d'une convention passée entre l'État et les bailleurs conformément aux dispositions de l'article D. 353-32 du CCH à l'article D. 353-57 du CCH ou d'une convention passée entre l'ANAH et le bailleur conformément aux dispositions de l'article D. 321-23 du CCH à l'article R. 321-36 du CCH.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_bailleurs_doivent_notamm_31"">Les bailleurs doivent notamment s'engager à attribuer les logements sous conditions de ressources (CCH, art. D. 321-26 et CCH, art. D. 353-49) et à respecter des plafonds de loyers (CCH, art. D. 321-27 et CCH, art. D. 353-40).</p> <h3 id=""2._Logements_ayant_fait_lob_32"">2. Logements ayant fait l'objet de travaux d'amélioration financés au moyen d'une aide financière de l'ANAH</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_33"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_lexonera_34"">Pour bénéficier de l'exonération prévue par le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, les logements doivent avoir fait l'objet de travaux d'amélioration financés au moyen d'une subvention de l'ANAH.</p> <h4 id=""a._Financement_par_une_subve_35"">a. Financement par une subvention de l'ANAH</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_36"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_deuxieme_ali_37"">Conformément au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, la décision de la subvention doit intervenir dans un délai de deux ans au plus à compter de l'année suivant celle de l'acquisition du logement par l'organisme visé au I-B § 200.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_38"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_demande_de_subvention_est_39"">La demande de subvention est présentée et la décision d'octroi de subvention est accordée dans les conditions prévues par l'article R. 321-18 du CCH.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_40"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_demandeur_de_la_subventio_41"">Le demandeur de la subvention en reçoit récépissé.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toute_demande_qui_na_pas_do_42"">Toute demande qui n'a pas donné lieu à la notification d'une décision, au sens de l'article R. 321-18 du CCH, dans un délai de quatre mois à compter du récépissé, est réputée rejetée.</p> <h4 id=""b._Travaux_damelioration_43"">b. Travaux d'amélioration</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_44"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_prevue_au_deux_45"">L'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI concerne les logements qui ont fait l'objet de travaux d'amélioration, qui doivent être distingués des travaux de construction, d'addition de constructions ou de reconstruction (II à IV § 40 à 130 du BOI-IF-TFB-10-60-10).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_est_applicable_a_compte_46"">Elle est applicable à compter de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux (II-B § 340).</p> <h3 id=""3._Logements_acquis_par_lor_47"">3. Logements acquis par l'organisme qui fait réaliser des travaux d'amélioration</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_48"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_proprietaire_de_limmeubl_49"">Le propriétaire de l'immeuble doit être l'organisme qui fait réaliser les travaux d'amélioration.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_ces_tra_5776""><strong>Remarque : </strong>Ces travaux doivent être réalisés par des professionnels du bâtiment (arrêté du 1er août 2014 portant approbation du règlement général de l'Agence nationale de l'habitat, annexe, art. 13).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_50"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_resulte_en_effet_de_la_de_51"">Il résulte en effet de la deuxième phrase du deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI que les logements améliorés au moyen de la subvention de l'ANAH doivent avoir été acquis par l'organisme qui fait procéder aux travaux d'amélioration.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_52"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors,_les_logements_amel_53"">Dès lors, les logements améliorés au moyen d'une subvention de l'ANAH par un organisme répondant aux conditions prévues au I-B § 200 à 290 ne sont pas exonérés de la TFPB si cet organisme n'est pas propriétaire de ces locaux, par exemple s'il en est locataire.</p> <h3 id=""4._Location_ou_attribution_a_54"">4. Location ou attribution à des personnes défavorisées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_55"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_logements_doivent_avoir__56"">Les logements doivent avoir été acquis et améliorés en vue de leur location ou de leur attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées mentionnées à l'article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_57"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_logements_doivent_faire__58"">Les logements doivent faire l'objet soit d'un contrat de location, soit d'une attribution à titre gratuit à des personnes défavorisées. Toutefois, l'exonération n'est pas remise en cause si l'attribution est effectuée moyennant le versement d'une participation symbolique de quelques euros par les occupants.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_59"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_a_l_60"">Conformément à l'article 1<sup>er</sup> de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990, une personne défavorisée s'entend de toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_61"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_la_location_ou_la_62"">En outre, la location ou l'attribution du logement doit être temporaire. À titre de règle pratique, cette condition doit être considérée comme satisfaite dès lors que la durée habituelle d'occupation du logement par une personne n'excède pas une période consécutive de six mois.</p> <h2 id=""B._Organismes_vises_par_le_d_63"">B. Organismes visés par le dispositif</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_64"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_dorganismes_ne_se_65"">Il s'agit d'organismes ne se livrant pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif, dont l'un des objets est de contribuer au logement des personnes défavorisées et qui bénéficient de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH.</p> <h3 id=""1._Organisme_a_caractere_non_66"">1. Organisme à caractère non lucratif</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_67"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_concernes_les_organisme_68"">Sont concernés les organismes qui ne se livrent pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_convient_pour_la_definiti_69"">Pour la définition des organismes à caractère non lucratif, il convient de se reporter au BOI-IS-CHAMP-10-50-10-20.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_70"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_organismes_concernes_son_71"">Les organismes concernés sont notamment des associations relevant de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association.</p> <h3 id=""2._Organisme_dont_lun_des_o_72"">2. Organisme dont l'un des objets est de contribuer au logement des personnes défavorisées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_73"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lun_des_objets_de_lorganis_74"">L'un des objets de l'organisme doit être de contribuer au logement des personnes défavorisées.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_75"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_logements_doivent_donc_e_76"">Les logements doivent donc être destinés à des personnes défavorisées mentionnées à l'article 1 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement (I-A-4 § 180).</p> <h3 id=""3._Organisme_beneficiant_de__77"">3. Organisme bénéficiant de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative sociale</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_78"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorganisme_doit_beneficier__79"">L'organisme doit bénéficier de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et la gestion locative sociale prévu à l'article L. 365-4 du CCH.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_80"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cet_agrement_est_delivre_par_81"">Cet agrément est délivré par l'autorité administrative pour une période de cinq ans renouvelable selon les modalités fixées par décret en Conseil d'État.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_les_agr_4594""><strong>Remarque :</strong> Les agréments délivrés avant le 1<sup>er</sup> janvier 2010 pour une durée indéterminée sont devenus caducs au 1<sup>er</sup> janvier 2011 (loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, art. 2, IV).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_82"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lagrement_peut_etre_retire__83"">L'agrément peut être retiré à tout moment si l'organisme ne satisfait plus aux conditions de délivrance de l'agrément ou s'il est constaté un manquement grave ou répété à ses obligations (CCH, art. R. 365-8).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_84"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lagrement_est_delivre_par_l_85"">L'agrément est délivré par le préfet du département dans lequel l'organisme exerce son activité ou par le préfet de région si l'organisme exerce son activité dans plusieurs départements d'une même région (CCH, art. R. 365-6).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_86"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_pratique,_pour_determiner_87"">En pratique, pour déterminer si l'organisme répond aux critères fixés par le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, l'administration peut utilement se référer à l'existence d'un agrément délivré par le préfet ainsi qu'aux statuts de l'organisme.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(300)_88"">(300)</p> <h1 id=""II._Modalites_dapplication__89"">II. Modalités d'application de l'exonération</h1> <h2 id=""A._Portee_de_lexoneration_90"">A. Portée de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_91"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_porte_sur_la_t_92"">L'exonération porte sur la TFPB afférente à la construction ou partie de construction remplissant les conditions requises.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_93"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_emporte_egalement_celle_94"">Elle emporte également celles des taxes additionnelles à la TFPB perçues au profit :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_etablissements_publics_95"">des établissements publics qui perçoivent la taxe spéciale d'équipement (BOI-IF-AUT-70) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_etablissements_publics_96"">des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres (CGI, art. 1609 quater) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_communes_ou_des_EPCI_a_97"">des communes ou des EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_la_region_Ile-de-France_98"">de la région d'Île-de-France pour la taxe additionnelle spéciale annuelle (CGI, art. 1599 quater D).</li> </ul> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_99"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_aux_disposition_100"">Conformément aux dispositions du I de l'article 1521 du CGI, s'agissant d'une exonération temporaire de TFPB, elle ne porte pas sur la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.</p> <h2 id=""B._Duree_de_lexoneration_102"">B. Durée de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_103"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_logements_concernes_sont_104"">Les logements concernés sont exonérés de la TFPB pendant une durée de quinze ans à compter de l'année qui suit celle de l'achèvement des travaux d'amélioration.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_le_cas__1488""><strong>Remarque :</strong> Le cas échéant, ces logements peuvent être assujettis à la TFPB au nom de l'organisme acquéreur, du 1<sup>er</sup> janvier de l'année suivant celle de l'acquisition au 31 décembre de l'année d'achèvement des travaux.</p> <p class=""remarque-western"" id=""La_decision_de_subvention_do_105"">La décision de subvention doit intervenir dans un délai de deux ans au plus à compter de l'année suivant celle de l'acquisition des logements (CGI, art. 1384 C, I, al. 2). Les travaux doivent être achevés dans un délai de trois ans à compter de la date de la décision de subvention, porté à cinq ans lorsque les travaux concernent des immeubles faisant l'objet d'un plan de sauvegarde des copropriétés en difficulté (CCH, art. R. 321-19, et arrêté du 1er août 2014 portant approbation du règlement général de l'Agence nationale de l'habitat, annexe, art. 14).</p> <p class=""remarque-western"" id=""Dans_ces_conditions,_un_loge_106"">Dans ces conditions, un logement acquis l'année N sera exonéré au plus tard en N+6, ou en N+8 pour les immeubles faisant l'objet d'un plan de sauvegarde des copropriétés en difficulté.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""350_107"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_duree_de_lexoneration_pr_108"">La durée de l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI est portée de quinze à vingt-cinq ans lorsque la décision de subvention intervient entre le 1<sup>er</sup> juillet 2004 et le 31 décembre 2022.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(360)_109"">(360)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_111"">370</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_resulte_que_la_duree_d_112"">Il en résulte que la durée de l'exonération est :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_quinze_ans_lorsque_la_d_113"">de quinze ans lorsque la décision de subvention ou de prêt est intervenue avant le 1<sup>er</sup> juillet 2004 ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_vingt-cinq_ans_lorsque__114"">de vingt-cinq ans lorsque la décision de subvention ou de prêt intervient du 1<sup>er</sup> juillet 2004 au 31 décembre 2022 ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_quinze_ans_lorsque_la_d_115"">de quinze ans lorsque la décision de subvention ou de prêt interviendra à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023.</li> </ul> <h2 id=""C._Remise_en_cause_de_lexon_116"">C. Remise en cause de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_117"">380</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_supprimee__118"">L'exonération est supprimée notamment :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_lorsque_la_convention_conc_119"">lorsque la convention conclue conformément au 4° de l'article L. 831-1 du CCH est résiliée ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_lorsque_la_subvention_acco_120"">lorsque la subvention accordée par l'ANAH est remise en cause : tel est le cas lorsque le bénéficiaire ne respecte pas les engagements pris pour bénéficier de l'aide ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_lorsque_les_logements_ne_f_121"">lorsque les logements ne font plus l'objet d'une location ou d'une attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_en_cas_de_vente_des_logeme_122"">en cas de vente des logements, sauf si la nouvelle cession satisfait aux conditions posées par le 2° du I de l'article 1384 C du CGI.</li> </ul> <h2 id=""D._Articulations_avec_les_au_123"">D. Articulations avec les autres exonérations</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_124"">390</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_du_deuxieme_125"">Les dispositions du deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI sont incompatibles avec celles de l'article 1384 du CGI, et des I à III de l'article 1384 A du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_effet,_ces_derniers_ne_co_126"">En effet, ces derniers ne concernent que des constructions neuves, alors que l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI s'applique à des logements acquis et améliorés en vue de leur location.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_127"">400</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_le_cas_ou_un_immeuble_e_128"">Dans le cas où un immeuble exonéré en application de l'article 1384 du CGI et des I à III de l'article 1384 A du CGI ferait l'objet d'une opération d'acquisition remplissant les conditions pour avoir droit à l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, il convient :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_faire_courir_lexonerat_129"">de faire courir l'exonération en cours liée à la construction ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_puis_dappliquer_lexonera_130"">puis d'appliquer l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI pour la période qui reste à courir.</li> </ul> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(410_a_420)_131"">(410 à 420)</p> <h2 id=""E._Faculte_pour_les_collecti_132"">E. Faculté pour les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre de supprimer l'exonération</h2> <h3 id=""1._Necessite_dune_deliberat_133"">1. Nécessité d'une délibération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""421_134"">421</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_communes_et_les_EPCI_a_f_135"">Les communes et les EPCI à fiscalité propre sur le territoire desquels les logements locatifs sociaux, au sens de l'article L. 302-5 du CCH, représentent au moins 50 % des résidences principales peuvent délibérer afin de supprimer les exonérations prévues au I ou au II de l'article 1384 C du CGI (CGI, art. 1384 C, III).</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_pour_co_9022""><strong>Remarque :</strong> Pour connaître<strong> </strong>la liste des communes et EPCI remplissant ce critère, il convient de s'adresser à la direction départementale des territoires (DDT) ou à la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) compétente.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_une_del_3987""><strong>Remarque :</strong> Une délibération supprimant les exonérations prévues au I de l'article 1384 C du CGI serait sans effet sur l'application de celle prévue au premier alinéa du I de l'article 1384 C (II-E § 430 et 440 du BOI-IF-TFB-10-120-10).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""422_136"">422</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_deliberation_doit_etre_137"">Cette délibération doit être prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI, c'est-à-dire avant le 1<sup>er</sup> octobre d'une année pour être applicable à compter de l'année suivante.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""La_possibilite_de_supprimer__138"">La possibilité de supprimer l'exonération résulte de l'article 94 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017. Les communes et EPCI ont donc pu supprimer l'exonération au plus tôt à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2018, à condition d'avoir délibéré avant le <span class=""insecable"">1<sup>er</sup> octobre 2017</span>.</p> <h3 id=""2._Portee_de_la_deliberation_139"">2. Portée de la délibération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""423_140"">423</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_deliberation_est_prise_pa_141"">La délibération est prise par chaque commune ou EPCI à fiscalité propre pour la part de TFPB qui lui revient.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""424_142"">424</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_est_de_portee_generale__143"">Elle est de portée générale et ne peut être limitée à certains organismes ou à certains logements.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""425_144"">425</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_III_de_l_145"">Le III de l'article 94 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 précise que cette suppression s'applique seulement aux logements acquis ou améliorés et qui ont bénéficié d'une exonération en application :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_l_146"">de l'article 1384 du CGI (BOI-IF-TFB-10-70) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_l_147"">de l'article 1384 A du CGI (BOI-IF-TFB-10-80 à BOI-IF-TFB-10-100) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_l_148"">de l'article 1384 B du CGI (BOI-IF-TFB-10-110) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_du_premier_alinea_du_I_de__149"">du premier alinéa du I de l'article 1384 C du CGI (BOI-IF-TFB-10-120-10) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_du_deuxieme_alinea_du_I_de_150"">du deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_du_II_de_larticle_1384_C__151"">du II de l'article 1384 C du CGI (BOI-IF-TFB-10-130) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_de_l_152"">de l'article 1384 F du CGI (BOI-IF-TFB-10-200).</li> </ul> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""426_153"">426</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsquelle_est_supprimee,_l_154"">Lorsqu'elle est supprimée, l'exonération continue de s'appliquer pour les logements acquis avant le <span class=""insecable"">1<sup>er</sup> janvier</span> de la première année d'application de la délibération (CGI, art. 1384 C, III, al. 2).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""427_155"">427</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_deliberation_du_conseil_m_156"">La délibération du conseil municipal ou de l'organe délibérant de l'EPCI à fiscalité propre supprimant l'exonération de TFPB entraîne, pour les immeubles acquis à compter du 1<sup>er</sup> janvier de la première année d'application de la délibération, l'imposition aux taxes additionnelles (II A § 320).</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_1_lexon_6504""><strong>Remarque 1 : </strong>L'exonération prévue par le deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI est temporaire et ne s'applique pas à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (II-A § 330). Sa suppression est donc sans effet sur cette taxe.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_2_en_ap_7715""><strong>Remarque 2 : </strong>En application du II de l'article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, la part départementale de TFPB est transférée aux communes. En cas de délibération de la commune pour supprimer l'exonération applicable au titre des impositions établies au titre de 2020, et afin de neutraliser les effets du transfert de la part départementale de TFPB, une variable destinée à intégrer le niveau d'exonération antérieurement appliqué par le département est appliquée sur la part communale de TFPB. Cette variable est déterminée dans les conditions prévues à l'article 1382-0 du CGI. Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-IF-TFB-10-45.</p> <h3 id=""3._Duree_de_la_deliberation_157"">3. Durée de la délibération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""428_158"">428</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_deliberation_est_prise_po_159"">La délibération est prise pour une durée indéterminée. Elle demeure valable tant qu'elle n'est pas rapportée ou modifiée.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""429_160"">429</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_la_deliberation_suppriman_161"">Si la délibération supprimant l'exonération est rapportée, l'ensemble des logements qui remplissent les conditions d'exonération prévues au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI sont exonérés pour la durée restante à compter de l'année suivant l'achèvement des travaux d'amélioration.</p> <h1 id=""III._Obligations_declarative_162"">III. Obligations déclaratives</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""430_163"">430</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_lexonera_164"">Pour bénéficier de l'exonération prévue au deuxième alinéa du I de l'article 1384 C du CGI, les contribuables doivent souscrire une déclaration dans les conditions fixées par l'article 315-0 bis de l'annexe III au CGI à l'article 315 ter de l'annexe III au CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""440_165"">440</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_benefice_de_cette_exonera_166"">Le bénéfice de cette exonération est subordonné au dépôt d'une déclaration n° 6666-D (CERFA n° 11435), disponible sur le site www.impots.gouv.fr qui doit être adressée au service des impôts fonciers du lieu de situation des biens avant le 1<sup>er</sup> janvier de la première année d'application de l'exonération.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""450_167"">450</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_doit_etre_souscrite_par_168"">Elle doit être souscrite par le redevable de la TFPB (CGI, ann. III, art. 315-0 bis, al. 1 et CGI, ann. III, art. 315 bis)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""460_169"">460</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_doit_comporter_tous_les_170"">Elle doit comporter tous les éléments permettant d'identifier les logements ou immeubles concernés :</p> <ul> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_date_dacquisition_de_l_171"">la date d'acquisition de l'immeuble ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_date_de_decision_de_la__172"">la date de décision de la subvention de l'ANAH ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_date_du_versement_de_ce_173"">la date du versement de cette subvention par cet organisme ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_date_dachevement_des_t_174"">la date d'achèvement des travaux d'amélioration.</li> </ul> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""470_175"">470</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_doit_etre_accompagnee_d_176"">Elle doit être accompagnée des pièces justifiant ces éléments, dont la notification de la décision d'octroi de la subvention de l'ANAH, ainsi que la justification du paiement du solde ou de la totalité de la subvention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_doit_egalement_etre_acc_177"">Elle doit également être accompagnée d'une copie de l'agrément accordé à l'organisme propriétaire par le représentant de l'État. (CGI, ann III, art. 315-0 bis, al. 3)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""480_178"">480</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_declaration_est_s_179"">Lorsque la déclaration est souscrite après l'expiration du délai prévu, l'exonération ne s'applique que pour la période restant à courir après le 31 décembre de l'année de souscription (CGI, ann. III, art. 315 ter).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Champ d'application et territorialité - Exonération temporaire de longue durée en faveur des logements améliorés avec une aide de l'ANAH par des organismes agréés ne se livrant pas à une exploitation ou à des opérations de caractère lucratif, en vue de leur location à des personnes défavorisées (CGI, art. 1384 C, I, al. 2) | BOI-IF-TFB-10-120-20 | TFB | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4051-PGP.html/identifiant=BOI-IF-TFB-10-120-20-20220608 | null | 2022-06-08 00:00:00 | null | d568438a-413c-4f4b-8f76-06b8190ad72e | 3bae1feae03754d8ad58bbc398f2c2c1a533346b56fecca52ef1943493e0eb7a |
FR | fr | Actualité liée : 23/06/2022 : IF - Conséquences du transfert de la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties aux communes sur les divers dispositifs d'exonération et d'abattement de taxe foncière sur les propriétés bâties (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 16)
1
Les bâtiments qui servent aux exploitations rurales, tels que par exemple les granges, écuries, greniers, caves, celliers et pressoirs, destinés soit à loger des bestiaux, soit à serrer des récoltes sont exonérés de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).
De même et dans les mêmes conditions, sont exonérés de TFPB les bâtiments affectés à un usage agricole par certains organismes agricoles notamment les sociétés coopératives agricoles (code général des impôts [CGI], art. 1382, 6°-a et b, BOI-IF-TFB-10-50-20).
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Selon une jurisprudence constante, l’affectation à un usage agricole s’entend de l’affectation à des opérations réalisées habituellement par les agriculteurs eux-mêmes et qui ne présentent pas un caractère industriel.
Le bénéfice de cette exonération a donc été refusé sur ce motif par le juge administratif pour des locaux affectés à des opérations de déshydratation de luzerne (CAA Nancy, arrêt du 18 mai 2000, n° 96NC01614).
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L'article 1382 B du CGI prévoit une exonération de TPFB en faveur des bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages, à l’exclusion de ceux abritant les presses et les séchoirs.
I. Champ d’application de l’exonération
30
L'article 1382 B du CGI vise les bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages, à l’exclusion de ceux abritant les presses et les séchoirs.
A. Condition tenant à l’affectation à l'activité de déshydratation de fourrages
40
L’exonération concerne les bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages.
Par fourrages, il convient d’entendre notamment la luzerne, la betterave et le maïs-fourrage.
50
Pour bénéficier de l’exonération de TPFB, les bâtiments doivent être affectés de manière permanente et exclusive à l’activité de déshydratation de fourrages. Dès lors, un bâtiment affecté simultanément à l’activité de déshydratation de fourrages et à une autre activité ne peut pas bénéficier de l’exonération.
B. Condition tenant à la nature des bâtiments
60
Sont exclus du bénéfice de l’exonération les bâtiments abritant les presses et les séchoirs.
70
En conséquence, sont donc concernés par l’exonération, les bâtiments abritant les matériels utilisés dans le cadre des activités de fauchage, de récolte et de transport, de même que les silos de stockage.
L’exonération s’applique également aux bâtiments administratifs dès lors qu’ils sont affectés à l’activité de déshydratation de fourrages.
II. Conditions et portée de l’exonération
A. Nécessité d'une délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre
80
L’exonération est subordonnée à une délibération des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.
1. Autorités compétentes pour prendre les délibérations
90
Il s’agit :
des conseils municipaux, pour les impositions de TFPB perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d’une fiscalité propre dont elles sont membres ;
des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre, pour les impositions de TFPB perçues à leur profit.
Remarque : En cas de fusion d’EPCI ou de création de commune nouvelle, des dispositions particulières sont prévues par l'article 1639 A quater CGI et l'article 1640 du CGI. En l'absence de délibération de l'EPCI issu de la fusion ou de la commune nouvelle, les délibérations prises en application de l’article 1382 B du CGI sont maintenues au titre de la première année suivant celle de la fusion d’EPCI ou de la création de la commune nouvelle. Pour que l'exonération demeure applicable à compter de la deuxième année suivant celle de la fusion, l'EPCI issu de la fusion ou la commune nouvelle doit adopter une nouvelle délibération.
2. Contenu des délibérations
100
Les délibérations doivent être de portée générale et concerner tous les bâtiments pour lesquels les conditions requises sont remplies. Elles ne peuvent limiter ni la durée, ni l’étendue géographique, ni la quotité de l’exonération.
3. Date et durée de validité des délibérations
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Conformément au principe prévu au I de l’article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir avant le 1er octobre de l’année pour être applicable l’année suivante.
Elles demeurent valables tant qu’elles ne sont pas rapportées.
B. Portée de l'exonération
1. Point de départ de l’exonération
120
L’exonération prend effet à partir du 1er janvier de l’année qui suit celle de l’adoption régulière de la délibération.
2. Durée de l’exonération
130
L’exonération est permanente.
Remarque : En application du II de l'article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, la part départementale de TFPB est transférée aux communes. Afin d'en neutraliser les effets, une variable destinée à intégrer le niveau d'exonération antérieurement appliqué par le département est appliquée sur la part communale de TFPB. Cette variable est déterminée dans les conditions prévues à l'article 1382-0 du CGI. Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-IF-TFB-10-45.
140
Lorsqu’une délibération d’exonération est rapportée ou que les bâtiments concernés jusqu’alors par l’exonération cessent de remplir les conditions pour en bénéficier (I § 30 et suivants), les bâtiments concernés deviennent imposables à la TFPB à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de l’adoption de la délibération rapportant l’exonération ou de la cessation du remplissage d'une des conditions.
3. Cotisations concernées
150
Les bâtiments affectés à l'activité de déshydratation des fourrages au 1er janvier de l'année d'imposition autres que les bâtiments abritant les presses et les séchoirs sont exonérés de la TFPB pour la seule part revenant à la commune ou à l'EPCI à fiscalité propre ayant pris une délibération en ce sens.
L'exonération de la part communale de TFPB s'applique également, le cas échéant, pour le calcul des taxes additionnelles à la TFPB perçues par :
des établissements publics fonciers (BOI-IF-AUT-70) ;
des EPCI sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres ;
des communes ou des EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis) ;
la région d'Île-de-France pour la taxe additionnelle spéciale annuelle (CGI, art. 1599 quater D).
Remarque : Cette exonération ne s'applique pas à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
C. Articulation avec les autres exonérations et dispositifs d'allègements de la taxe foncière sur les propriétés bâties
1. Articulation avec l'exonération de droit en faveur des bâtiments affectés à un usage agricole
160
Il convient de noter que les opérations de déshydratation de fourrages qui correspondent à des opérations réalisées habituellement par les agriculteurs eux-mêmes sans présenter un caractère industriel peuvent continuer à bénéficier de l'exonération de droit de TFPB prévue au 6° de l'article 1382 du CGI en faveur des bâtiments affectés à un usage agricole.
2. Articulation avec l'exonération en faveur des constructions nouvelles
170
Lorsqu’une construction remplit les conditions pour bénéficier de l’exonération totale de deux ans prévue à l’article 1383 du CGI et celle prévue à l'article 1382 B du CGI, l’exonération prévue à l’article 1382 B du CGI prévaut.
En cas de réduction par la commune de l'exonération prévue à l'article 1383 du CGI, celle prévue à l'article 1382 B s'applique. | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_2_5159""><strong>Actualité liée</strong> : 23/06/2022 : IF - Conséquences du transfert de la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties aux communes sur les divers dispositifs d'exonération et d'abattement de taxe foncière sur les propriétés bâties (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 16)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_batiments_qui_servent_a_01"">Les bâtiments qui servent aux exploitations rurales, tels que par exemple les granges, écuries, greniers, caves, celliers et pressoirs, destinés soit à loger des bestiaux, soit à serrer des récoltes sont exonérés de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_meme_et_dans_les_memes_c_02"">De même et dans les mêmes conditions, sont exonérés de TFPB les bâtiments affectés à un usage agricole par certains organismes agricoles notamment les sociétés coopératives agricoles (code général des impôts [CGI], art. 1382, 6°-a et b, BOI-IF-TFB-10-50-20).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Selon_une_jurisprudence_con_04"">Selon une jurisprudence constante, l’affectation à un usage agricole s’entend de l’affectation à des opérations réalisées habituellement par les agriculteurs eux-mêmes et qui ne présentent pas un caractère industriel.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id="" (CAA Nancy arret du_18_mai_06"">Le bénéfice de cette exonération a donc été refusé sur ce motif par le juge administratif pour des locaux affectés à des opérations de déshydratation de luzerne (CAA Nancy, arrêt du 18 mai 2000, n° 96NC01614).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_07"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle_1382_B_du CGI_cla_08"">L'article 1382 B du CGI prévoit une exonération de TPFB en faveur des bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages, à l’exclusion de ceux abritant les presses et les séchoirs.</p> <h1 id=""Champ_d’application_de_l’ex_20"">I. Champ d’application de l’exonération</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_09"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle_1382_B_du CGI_vis_010"">L'article 1382 B du CGI vise les bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages, à l’exclusion de ceux abritant les presses et les séchoirs.</p> <h2 id=""Conditions_tenant_a_l’affec_30"">A. Condition tenant à l’affectation à l'activité de déshydratation de fourrages</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_011"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’exoneration_est_motivee_p_012"">L’exonération concerne les bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_fourrages,_il_convient__013"">Par fourrages, il convient d’entendre notamment la luzerne, la betterave et le maïs-fourrage.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_014"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_l’exoner_015"">Pour bénéficier de l’exonération de TPFB, les bâtiments doivent être affectés de manière permanente et exclusive à l’activité de déshydratation de fourrages. Dès lors, un bâtiment affecté simultanément à l’activité de déshydratation de fourrages et à une autre activité ne peut pas bénéficier de l’exonération.</p> <h2 id=""Conditions_tenant_a_la_natu_31"">B. Condition tenant à la nature des bâtiments</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_016"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_exclus_du_benefice_de__017"">Sont exclus du bénéfice de l’exonération les bâtiments abritant les presses et les séchoirs.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_018"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_consequence,_sont_donc_c_019"">En conséquence, sont donc concernés par l’exonération, les bâtiments abritant les matériels utilisés dans le cadre des activités de fauchage, de récolte et de transport, de même que les silos de stockage.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’exoneration_s’applique_eg_020"">L’exonération s’applique également aux bâtiments administratifs dès lors qu’ils sont affectés à l’activité de déshydratation de fourrages.</p> <h1 id=""Conditions_et_portee_de_l’e_21"">II. Conditions et portée de l’exonération</h1> <h2 id=""Necessite_dune_deliberation_32"">A. Nécessité d'une délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_021"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’exoneration_est_subordonn_022"">L’exonération est subordonnée à une délibération des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.</p> <h3 id=""Autorites_competentes_pour__40"">1. Autorités compétentes pour prendre les délibérations</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_023"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_s’agit_:_032"">Il s’agit :</p> <ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_conseils_municipaux,__033"">des conseils municipaux, pour les impositions de TFPB perçues au profit des communes et des EPCI non dotés d’une fiscalité propre dont elles sont <span class=""insecable"">membres ;</span></li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_organes_deliberants_d_034"">des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre, pour les impositions de TFPB perçues à leur profit.</li> </ul><p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_En_cas_de_fusion_037""><strong>Remarque :</strong> En cas de fusion d’EPCI ou de création de commune nouvelle, des dispositions particulières sont prévues par l'article 1639 A quater CGI et l'article 1640 du CGI. En l'absence de délibération de l'EPCI issu de la fusion ou de la commune nouvelle, les délibérations prises en application de l’article 1382 B du CGI sont maintenues au titre de la première année suivant celle de la fusion d’EPCI ou de la création de la commune nouvelle. Pour que l'exonération demeure applicable à compter de la deuxième année suivant celle de la fusion, l'EPCI issu de la fusion ou la commune nouvelle doit adopter une nouvelle délibération.</p> <h3 id=""Contenu_des_deliberations_41"">2. Contenu des délibérations</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_025"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_doivent_e_026"">Les délibérations doivent être de portée générale et concerner tous les bâtiments pour lesquels les conditions requises sont remplies. Elles ne peuvent limiter ni la durée, ni l’étendue géographique, ni la quotité de l’exonération.</p> <h3 id=""Date_et_duree_de_validite_d_42"">3. Date et durée de validité des délibérations</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_027"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_principe_pr_028"">Conformément au principe prévu au I de l’article 1639 A bis du CGI, la délibération doit intervenir avant le 1<sup>er</sup> octobre de l’année pour être applicable l’année suivante.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_d’exonera_029"">Elles demeurent valables tant qu’elles ne sont pas rapportées.</p> <h2 id=""Portee_de_lexoneration_33"">B. Portée de l'exonération</h2> <h3 id=""Point_de_depart_de_l’exoner_43"">1. Point de départ de l’exonération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_030"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’exoneration_prend_effet_a_031"">L’exonération prend effet à partir du 1<sup>er</sup> janvier de l’année qui suit celle de l’adoption régulière de la délibération.</p> <h3 id=""Duree_de_l’exoneration_44"">2. Durée de l’exonération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_032"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’exoneration_est_permanent_033"">L’exonération est permanente.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_en_appl_2409""><strong>Remarque :</strong> En application du II de l'article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, la part départementale de TFPB est transférée aux communes. Afin d'en neutraliser les effets, une variable destinée à intégrer le niveau d'exonération antérieurement appliqué par le département est appliquée sur la part communale de TFPB. Cette variable est déterminée dans les conditions prévues à l'article 1382-0 du CGI. Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-IF-TFB-10-45.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_034"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsqu’une_deliberation_d’e_035"">Lorsqu’une délibération d’exonération est rapportée ou que les bâtiments concernés jusqu’alors par l’exonération cessent de remplir les conditions pour en bénéficier (I § 30 et suivants), les bâtiments concernés deviennent imposables à la TFPB à compter du 1<sup>er</sup> janvier de l’année qui suit celle de l’adoption de la délibération rapportant l’exonération ou de la cessation du remplissage d'une des conditions.</p> <h3 id=""Cotisations_concernees_45"">3. Cotisations concernées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_036"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_batiments_affectes_a_la_037"">Les bâtiments affectés à l'activité de déshydratation des fourrages au 1<sup>er</sup> janvier de l'année d'imposition autres que les bâtiments abritant les presses et les séchoirs sont exonérés de la TFPB pour la seule part revenant à la commune ou à l'EPCI à fiscalité propre ayant pris une délibération en ce sens.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_de_la_part_com_046"">L'exonération de la part communale de TFPB s'applique également, le cas échéant, pour le calcul des taxes additionnelles à la TFPB perçues par :</p> <ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_etablissements_public_058"">des établissements publics fonciers (BOI-IF-AUT-70) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_EPCI_sans_fiscalite_p_059"">des EPCI sans fiscalité propre dont les communes concernées sont membres ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_communes_ou_des_EPCI__060"">des communes ou des EPCI à fiscalité propre ayant institué la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (CGI, art. 1530 bis) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_region_Ile-de-France_p_061"">la région d'Île-de-France pour la taxe additionnelle spéciale annuelle (CGI, art. 1599 quater D).</li> </ul><p class=""remarque-western"" id=""remarque_cette_e_9169""><strong>Remarque :</strong> Cette exonération ne s'applique pas à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.</p> <h2 id=""Articulation_avec_lexonerat_34"">C. Articulation avec les autres exonérations et dispositifs d'allègements de la taxe foncière sur les propriétés bâties</h2> <h3 id=""1._Articulation_avec_lexone_37"">1. Articulation avec l'exonération de droit en faveur des bâtiments affectés à un usage agricole</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_038"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_convient_de_noter_que_le_039"">Il convient de noter que les opérations de déshydratation de fourrages qui correspondent à des opérations réalisées habituellement par les agriculteurs eux-mêmes sans présenter un caractère industriel peuvent continuer à bénéficier de l'exonération de droit de TFPB prévue au 6° de l'article 1382 du CGI en faveur des bâtiments affectés à un usage agricole.</p> <h3 id=""2._Articulation_avec_lexone_38"">2. Articulation avec l'exonération en faveur des constructions nouvelles</h3> <p class=""paragraphe-western"" id=""170_4523""><strong>170</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsqu’une_construction_rem_075"">Lorsqu’une construction remplit les conditions pour bénéficier de l’exonération totale de deux ans prévue à l’article 1383 du CGI et celle prévue à l'article 1382 B du CGI, l’exonération prévue à l’article 1382 B du CGI prévaut.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_reduction_par_la_c_047"">En cas de réduction par la commune de l'exonération prévue à l'article 1383 du CGI, celle prévue à l'article 1382 B s'applique.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Champ d'application et territorialité - Exonérations permanentes - Exonérations sur délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre - Exonération des bâtiments affectés à l'activité de déshydratation de fourrages | BOI-IF-TFB-10-50-50-10 | TFB | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2385-PGP.html/identifiant=BOI-IF-TFB-10-50-50-10-20220623 | null | 2022-06-23 00:00:00 | null | 89bacf81-b9c8-4053-9445-a534c17d2b85 | 35ee48919c31b2cb6be3e02dc0b03e0b0a7488b1698f8b870f30fbad98c901b7 |
FR | fr | 1
D'une manière générale, les placements à revenu fixe s'analysent comme des prêts d'argent consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales de droit privé ou public et assortis d'une rémunération.
Il résulte des dispositions de l'article 118 du code général des impôts (CGI), de l'article 124 du CGI, de l'article 124 A du CGI, de l'article 125-0 A du CGI et de l'article 125 A du CGI que les revenus passibles de l'impôt au titre de ces placements sont (sous réserve des exonérations expressément prévues par la loi) les intérêts, arrérages et produits de toute nature, y compris les lots et les primes de remboursement :
des fonds d'État, obligations, titres participatifs et autres titres d'emprunt négociables émis par les collectivités publiques ou privées françaises visées à l'article 118 du CGI ;
des bons émis par le Trésor et bons assimilés ;
des bons de caisse visés à l'article 1678 bis du CGI ;
des créances, dépôts, cautionnements et comptes courants visés à l'article 124 du CGI, auxquels sont assimilés les profits réalisés par les contribuables qui effectuent des placements en report ;
des titres de créances négociables sur un marché réglementé en application d'une disposition législative particulière et non susceptibles d'être cotés ;
des contrats ou bons de capitalisation et placements de même nature visés à l'article 125-0 A du CGI.
10
Par ailleurs, en application de l'article 124 B du CGI, le régime d'imposition des gains retirés par les personnes physiques de cessions, effectuées directement ou par personnes interposées, des titres, bons et contrats suivants suit celui des produits de ces titres, bons ou contrats :
titres de créances négociables sur un marché réglementé en application d'une disposition législative particulière et non susceptibles d'être cotés ;
parts des fonds communs de créances dont la durée à l'émission est inférieure ou égale à cinq ans (BOI-RPPM-RCM-40-40) ;
sous réserve de l'article 150-0 A du CGI, bons ou contrats dont les revenus sont visés à l'article 124 du CGI ou au I de l'article 125-0 A du CGI.
20
Les produits de placements à revenu fixe et gains assimilés bénéficiant à des personnes physiques fiscalement domiciliées en France sont en principe soumis à l'imposition forfaitaire prévue au 1 de l'article 200 A du CGI. Toutefois, par dérogation, ces produits et gains sont susceptibles d'être intégrés au revenu global soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Ces modalités d'imposition sont précisées au BOI-RPPM-RCM-20-15.
Cela étant, quelles que soient leurs modalités d'imposition, ces revenus et gains supportent, au préalable et sauf cas de dispense, le prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de l'impôt sur le revenu prévu au I de l'article 125 A du CGI. Ce prélèvement s'impute sur l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle il a été opéré. S'il excède l'impôt dû, l'excédent est restitué (BOI-RPPM-RCM-30-20).
30
Des modalités particulières d'imposition sont prévues puisque certains des produits et gains mentionnés aux § 1 à 20 peuvent être soumis, à titre obligatoire ou optionnel, à un prélèvement forfaitaire libératoire de l'impôt sur le revenu opéré « à la source » (BOI-RPPM-RCM-30-10-20).
Par ailleurs, lorsque ces produits ou gains bénéficient à des non-résidents, ils sont susceptibles d'être soumis à la retenue à la source prévue au 1 de l'article 119 bis du CGI (BOI-RPPM-RCM-30-10-10) ou au prélèvement forfaitaire libératoire prévu au II bis de l'article 125-0 A du CGI (BOI-RPPM-RCM-30-10-20-10).
Enfin, certains de ces revenus sont exonérés d'impôt sur le revenu en application de l'article 157 du CGI.
40
Le régime d'imposition des produits de placements à revenu fixe et des gains assimilés est exposé au sein du présent chapitre, en ce qui concerne :
les produits des fonds d'État, obligations, titres participatifs et autres titres d'emprunt négociables émis par les collectivités publiques ou privées françaises (section 1, BOI-RPPM-RCM-10-10-10) ;
les produits des bons de caisse (section 3, BOI-RPPM-RCM-10-10-30) ;
les revenus de créances, dépôts, cautionnements et comptes courants (section 4, BOI-RPPM-RCM-10-10-40) ;
les revenus exonérés des créances, dépôts, cautionnement et comptes courants (section 5, BOI-RPPM-RCM-10-10-50) ;
les gains de cessions de créances non négociables et de bons ou contrats de capitalisation et placements de même nature (section 6, BOI-RPPM-RCM-10-10-60) ;
les produits et gains de cessions des titres de créances négociables sur un marché réglementé et non susceptibles d'être cotés (section 7, BOI-RPPM-RCM-10-10-70) ;
les produits des bons ou contrats de capitalisation et des placements de même nature (section 8, BOI-RPPM-RCM-10-10-80).
Les produits des bons ou contrats de capitalisation et d'assurance-vie investis en actions bénéficient sous conditions d'un régime fiscal particulier (section 9, BOI-RPPM-RCM-10-10-90 ; section 10, BOI-RPPM-RCM-10-10-100 et section 11, BOI-RPPM-RCM-10-10-110).
Remarque : Les commentaires contenus dans le BOI-RPPM-RCM-10-10-20 (section 2) sont retirés. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, vous pouvez consulter les différentes versions précédentes de ce document dans l'onglet « Versions publiées du document ». | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dune_maniere_generale,_les__01"">D'une manière générale, les placements à revenu fixe s'analysent comme des prêts d'argent consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales de droit privé ou public et assortis d'une rémunération.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_resulte_des_dispositions_02"">Il résulte des dispositions de l'article 118 du code général des impôts (CGI), de l'article 124 du CGI, de l'article 124 A du CGI, de l'article 125-0 A du CGI et de l'article 125 A du CGI que les revenus passibles de l'impôt au titre de ces placements sont (sous réserve des exonérations expressément prévues par la loi) les intérêts, arrérages et produits de toute nature, y compris les lots et les primes de remboursement :</p> <ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_fonds_dEtat,_obligati_03"">des fonds d'État, obligations, titres participatifs et autres titres d'emprunt négociables émis par les collectivités publiques ou privées françaises visées à l'article 118 du CGI ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_bons_emis_par_le_Tres_04"">des bons émis par le Trésor et bons assimilés ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_bons_de_caisse_vises__05"">des bons de caisse visés à l'article 1678 bis du CGI ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_creances,_depots,_cau_06"">des créances, dépôts, cautionnements et comptes courants visés à l'article 124 du CGI, auxquels sont assimilés les profits réalisés par les contribuables qui effectuent des placements en report ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_titres_de_creances_ne_07"">des titres de créances négociables sur un marché réglementé en application d'une disposition législative particulière et non susceptibles d'être cotés ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_des_contrats_ou_bons_de_c_08"">des contrats ou bons de capitalisation et placements de même nature visés à l'article 125-0 A du CGI.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_09"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_il_est_precis_010"">Par ailleurs, en application de l'article 124 B du CGI, le régime d'imposition des gains retirés par les personnes physiques de cessions, effectuées directement ou par personnes interposées, des titres, bons et contrats suivants suit celui des produits de ces titres, bons ou contrats :</p> <ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_titres_de_creances_negoci_011"">titres de créances négociables sur un marché réglementé en application d'une disposition législative particulière et non susceptibles d'être cotés ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_parts_des_fonds_communs_d_012"">parts des fonds communs de créances dont la durée à l'émission est inférieure ou égale à cinq ans (BOI-RPPM-RCM-40-40) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_sous_reserve_de larticle _013"">sous réserve de l'article 150-0 A du CGI, bons ou contrats dont les revenus sont visés à l'article 124 du CGI ou au I de l'article 125-0 A du CGI.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_011"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_produits_de_placements__012"">Les produits de placements à revenu fixe et gains assimilés bénéficiant à des personnes physiques fiscalement domiciliées en France sont en principe soumis à l'imposition forfaitaire prévue au 1 de l'article 200 A du CGI. Toutefois, par dérogation, ces produits et gains sont susceptibles d'être intégrés au revenu global soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Ces modalités d'imposition sont précisées au BOI-RPPM-RCM-20-15.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cela_etant,_quelle_que_soit_013"">Cela étant, quelles que soient leurs modalités d'imposition, ces revenus et gains supportent, au préalable et sauf cas de dispense, le prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de l'impôt sur le revenu prévu au I de l'article 125 A du CGI. Ce prélèvement s'impute sur l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle il a été opéré. S'il excède l'impôt dû, l'excédent est restitué (BOI-RPPM-RCM-30-20).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""-_soit_supporter,_a_titre_o_013"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_modalites_particulieres_015"">Des modalités particulières d'imposition sont prévues puisque certains des produits et gains mentionnés aux <strong>§ 1 à 20</strong> peuvent être soumis, à titre obligatoire ou optionnel, à un prélèvement forfaitaire libératoire de l'impôt sur le revenu opéré « à la source » (BOI-RPPM-RCM-30-10-20).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_lorsque_ces_p_017"">Par ailleurs, lorsque ces produits ou gains bénéficient à des non-résidents, ils sont susceptibles d'être soumis à la retenue à la source prévue au 1 de l'article 119 bis du CGI (BOI-RPPM-RCM-30-10-10) ou au prélèvement forfaitaire libératoire prévu au II bis de l'article 125-0 A du CGI (BOI-RPPM-RCM-30-10-20-10). </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Enfin,_certains_de_ces_reve_020"">Enfin, certains de ces revenus sont exonérés d'impôt sur le revenu en application de l'article 157 du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_018"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_commentaires_quappellen_021"">Le régime d'imposition des produits de placements à revenu fixe et des gains assimilés est exposé au sein du présent chapitre, en ce qui concerne :</p> <ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_produits_des_fonds_dE_022"">les produits des fonds d'État, obligations, titres participatifs et autres titres d'emprunt négociables émis par les collectivités publiques ou privées françaises (section 1, BOI-RPPM-RCM-10-10-10) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_produits_des_bons_de__024"">les produits des bons de caisse (section 3, BOI-RPPM-RCM-10-10-30) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_revenus_de_creances,__025"">les revenus de créances, dépôts, cautionnements et comptes courants (section 4, BOI-RPPM-RCM-10-10-40) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_revenus_exoneres_des__026"">les revenus exonérés des créances, dépôts, cautionnement et comptes courants (section 5, BOI-RPPM-RCM-10-10-50) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_gains_de_cessions_de__027"">les gains de cessions de créances non négociables et de bons ou contrats de capitalisation et placements de même nature (section 6, BOI-RPPM-RCM-10-10-60) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_produits_et_gains_de__028"">les produits et gains de cessions des titres de créances négociables sur un marché réglementé et non susceptibles d'être cotés (section 7, BOI-RPPM-RCM-10-10-70) ;</li> <li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_produits_des_bons_ou__030"">les produits des bons ou contrats de capitalisation et des placements de même nature (section 8, BOI-RPPM-RCM-10-10-80).</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_produits_des_bons_ou_co_031"">Les produits des bons ou contrats de capitalisation et d'assurance-vie investis en actions bénéficient sous conditions d'un régime fiscal particulier (section 9, BOI-RPPM-RCM-10-10-90 ; section 10, BOI-RPPM-RCM-10-10-100 et section 11, BOI-RPPM-RCM-10-10-110).</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Les_commentaires_031""><strong>Remarque :</strong> Les commentaires contenus dans le BOI-RPPM-RCM-10-10-20 (section 2) sont retirés. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, vous pouvez consulter les différentes versions précédentes de ce document dans l'onglet « Versions publiées du document ».</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Champ d'application - Produits de placements à revenu fixe de source française et gains assimilés | BOI-RPPM-RCM-10-10 | RCM | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3780-PGP.html/identifiant=BOI-RPPM-RCM-10-10-20220630 | null | 2022-06-30 00:00:00 | null | a4fa45d5-9624-4037-abd4-aa5d615b22d1 | 6a20b5106f46003de13afba318b6d3b5371de9f59d3e6b1bc5b15fd034f29405 |
FR | fr | I. Meubles meublants
A. Définition
1
En application de l'article 534 du code
civil, les meubles meublants comprennent les meubles destinés à l'usage et à l'ornement des appartements comme les tapisseries, lits, sièges, glaces, pendules, tables, porcelaines et autres objets
de cette nature. Les tableaux et les statues qui font partie des meubles d'un appartement, y sont aussi compris, mais non les collections de tableaux qui peuvent être dans les galeries ou pièces
particulières.
Remarque : Il faut, bien entendu, comprendre l'ensemble des immeubles servant à
l'habitation y compris les maisons individuelles.
B. Cas particulier : objets d'art et de collection
10
Le jugement qui applique, pour qualifier un tableau de maître de meuble meublant,
l'article 534 du code civil auquel le 3° du I de l'article 764 du code
général des impôts (CGI) renvoie en citant cette catégorie de biens sans en donner une définition spéciale fait une exacte application de la loi
(Cass. com., arrêt du 17 octobre 1995, n°
94-10196).
En l'espèce, la question à trancher par la Cour de cassation était de savoir si un tableau de
maître devait être rangé dans la catégorie des meubles meublants visée par le 3° du I de l'article 764 du CGI, écartée en l'occurrence par le service (remise en cause du forfait de 5 %), ou bien dans
celle des objets d'art ou de collection visée par le II de l'article 764 du CGI.
Pour qualifier le bien incriminé, la Haute Juridiction, sans prendre en considération la
notoriété de l'auteur du tableau, s'est exclusivement référée à l'article 534 du code civil, aux termes duquel « les mots de meubles meublants ne comprennent que les meubles destinés à l'usage et à
l'ornement des appartements… Les tableaux et les statues qui font partie du meuble d'un appartement y sont aussi compris, mais non les collections de tableaux qui peuvent être dans les galeries et
pièces particulières... ».
Constatant qu'il n'était pas prétendu par le service que le de cujus ait possédé une
collection de tableaux ou que le tableau litigieux n'ait pas orné son appartement, la Cour Suprême a entériné, en application du critère de destination du bien retenu par l'article 534 du code civil,
la qualification de meuble meublant.
20
A la lumière de cette jurisprudence, il apparaît que, pour la détermination du régime
d'évaluation des tableaux, deux catégories doivent être distinguées :
- les tableaux ayant le caractère de meubles meublants, qui relèvent des règles prévues par le
I de l'article 764 du CGI ;
- les tableaux ayant le caractère d'objets d'art ou de collection. Il s'agit des tableaux :
- faisant partie d'une collection du de cujus et exposés dans une galerie ou une
pièce particulière d'un appartement,
- ou encore dont la nature correspond à la rubrique 97-01 du tarif extérieur commun utilisé
pour l'assiette de la taxe forfaitaire sur les objets et métaux précieux (« tableaux... faits entièrement à la main, c'est-à-dire des productions d'artistes peintres qu'elles soient anciennes ou
modernes ») et qui, non visés par l'article 534 du code civil, ne sont destinés ni à orner un appartement (meubles meublants) ni à être
exposés (tableaux de collection). Entrent par exemple dans cette catégorie les tableaux conservés dans un coffre, ou simplement entreposés dans un appartement ou tout autre local.
Ces tableaux sont soumis aux dispositions du II de l'article 764 du CGI. Cela étant, il est
rappelé que chacune des bases légales d'évaluation de l'article 764 du CGI, et plus spécialement le forfait de 5 % prévu par le 3° du I de l'article 764 du CGI, est susceptible de céder devant la
preuve contraire, celle-ci pouvant être fournie, soit par le redevable, soit par l'administration, dans les formes compatibles avec la procédure écrite. En particulier, le fait que les tableaux de
maître constituent des meubles meublants ne signifie pas pour autant qu'ils sont nécessairement inclus dans le forfait de 5 %.
Si l'administration apporte la preuve que la valeur des meubles meublants, y compris les
tableaux, dépasse le chiffre du forfait de 5 %, elle peut écarter ce dernier
(Cass. com., arrêt du 3 mai 1995, n°
92-21836).
Pour apporter la preuve contraire prévue à l'article 764 du CGI, peuvent notamment être
utilisés à titre de présomptions :
- les énonciations de polices d'assurances ;
- les estimations contenues dans un inventaire, même s'il est irrégulier au regard des
prescriptions de forme de l'article 789 du code civil ;
- le prix d'acquisition à une date rapprochée de celle du décès (cependant, pour les ventes
amiables, cf. I-C-3-c § 110) ;
- la cote des œuvres les plus connues telle qu'elle ressort d'ouvrages ou de revues
spécialisées (Gazette de l'Hôtel Drouot, etc.).
C. Évaluation
30
Le I de l'article 764 du
CGI prévoit, pour l'imposition des meubles meublants, plusieurs modes d'évaluation qui sont, dans l'ordre de préférence :
- la vente publique ;
- l'inventaire établi dans les formes prescrites par
l'article 789 du code civil ;
- la déclaration estimative des parties, qui ne peut être inférieure à 5 % de
l'ensemble des autres biens héréditaires.
Les différentes bases légales d'évaluation s'appliquent par exclusion dans l'ordre de la loi,
l'existence d'une vente publique exclut l'estimation contenue dans un inventaire et le forfait de 5 %. Il en est de même de l'inventaire vis-à-vis de ce forfait.
Lorsqu'une partie seulement des meubles meublants a fait l'objet d'une vente publique, le prix
de celle-ci constitue la base d'évaluation pour les biens vendus ; pour le surplus, il y a lieu de retenir l'estimation de l'inventaire. S'il n'en a pas été dressé, les redevables sont tenus de
produire une déclaration estimative telle que la valeur de l'ensemble des meubles meublants ne soit pas inférieure au forfait de 5 %.
1. Vente publique
40
La valeur de la propriété des meubles meublants est déterminée, sauf preuve contraire, par le
prix exprimé dans les actes de vente lorsque cette vente a lieu publiquement dans les deux ans du décès (CGI, art. 764, I-1°).
Seul peut donc être retenu le prix exprimé dans une vente réalisée avec
publicité et concurrence par un officier public ou ministériel.
Le prix à retenir est le prix net de la vente, déduction faite des frais exposés pour y
parvenir, qu'il s'agisse des frais légaux ou des frais facultatifs reconnus indispensables, s'il n'y a pas fraude et s'ils sont justifiés.
Ces dispositions s'appliquent même en cas de vente partielle des meubles meublants, le surplus
étant évalué d'après les autres modes d'évaluation, après ventilation, le cas échéant.
2. Inventaire
a. Principes de validité
50
À défaut de vente publique, la valeur des meubles meublants est déterminée par l'estimation
contenue dans les inventaires, dressés dans les formes prescrites par l'article 789 du code civil et dans les cinq ans du décès
(CGI, art. 764, I-2°).
Pour répondre aux conditions de l'article 789 du code civil, l'inventaire doit reproduire les
mentions prévues à cet article, être dressé par un notaire et être clos. Il doit aussi porter sur tous les objets mobiliers présents dans l'appartement tels que papiers et titres actifs ou passifs.
Les énonciations des autres actes estimatifs, tels que les partages ou les actes de délivrance
de legs, ne peuvent être retenues.
L'administration peut, en outre, critiquer l'évaluation résultant d'un inventaire en apportant
la preuve contraire.
b. Inventaire non conforme aux dispositions de l'article 789 du code civil
60
Dès lors qu'un inventaire ne répond pas aux prescriptions de
l'article 789 du code civil, il ne peut servir de base légale d'évaluation des meubles meublants. Tel serait le cas, notamment, d'un
inventaire qui se limiterait aux seuls biens de cette nature et ne porterait pas sur l'ensemble des biens du défunt ou qui ne comporterait pas le serment des parties.
Par ailleurs, conformément à
l'article 943 de l'ancien code de procédure civile (auquel
l'article 764 du CGI se référait à l'époque), le notaire chargé d'établir la valeur des biens mobiliers de la succession doit
décrire et estimer ceux-ci sur les lieux où l'inventaire en est fait. Il résulte de la combinaison des 2° et 3° de l'article précité que la présence du notaire sur ces lieux est indispensable à la
validité de l'inventaire (Cass. com., arrêt du
22 novembre 1988, n° 87-15612).
Remarque : Contrairement à ce que soutenaient les redevables, un inventaire
effectué en l'étude d'un notaire sur déclaration sous serment d'un mandataire des héritiers ne saurait être admis comme la base légale d'évaluation prévue au 2° du I de
l'article 764 du CGI.
70
Lorsqu’il est établi que l’inventaire, dressé après décès, des meubles meublants dépendant
d’une succession, comporte des omissions et des sous-évaluations, c’est à bon droit que, pour leur évaluation en matière de droits de mutation par décès, l’administration écarte cet inventaire pour
faire application du forfait légal de 5 %
(Cass. com., arrêt du 8 février 2000, n°
97-19000).
Dans l’espèce jugée, les héritiers avaient mentionné dans la déclaration de succession les
meubles meublants pour la valeur résultant d’un inventaire dressé après le décès. Or, si le I de l’article 764 du CGI
regardait l’estimation contenue dans un inventaire dressé dans les formes prescrites par l’article 943 de l'ancien code de
procédure civile (auquel l'article 764 du CGI se référait à l'époque) comme une des bases légales d’évaluation de tels biens, il réservait toutefois expressément la preuve contraire. Au cas
particulier, il ressortait d’un précédent inventaire, dressé quatre ans avant le décès, que certains biens, en l’occurrence, des meubles anciens, ainsi que des tableaux et objets d’art qui ne
pouvaient être regardés comme faisant partie d’une collection au sens de l’article 534 du code civil (rappr.
Cass. com., arrêt du 17 octobre 1995, n°
94-10196) avaient été omis ou sous-évalués dans l’inventaire ultérieur adopté par les héritiers pour déclarer les meubles meublants.
3. Déclaration estimative (minimum de 5 %)
a. Principes
80
À défaut de vente publique ou d'inventaire répondant aux conditions des I-C-1 et 2 §
40 à 70, la valeur imposable des meubles meublants est déterminée par la déclaration détaillée et estimative des parties ; mais, sans que l'administration ait à justifier l'existence de
meubles meublants, elle ne peut être inférieure à 5 % de la valeur des autres biens de la succession, la preuve contraire étant réservée
(CGI, art. 764, I-3°).
Ce forfait a donc le caractère d'une double présomption d'existence et d'évaluation des
meubles meublants. Il est ajouté d'office aux successions qui ne mentionnent pas de meubles meublants si la preuve contraire n'est pas apportée.
En principe, l'application du forfait ne dispense pas les héritiers, donataires ou légataires,
de souscrire la déclaration détaillée et estimative des meubles, et c'est seulement dans l'hypothèse où ils estiment devoir, au moyen d'une mention expresse insérée dans le corps de la déclaration,
s'en tenir sous leur responsabilité, au forfait, qu'il n'est pas insisté pour la production du détail estimatif des meubles.
b. Mode de calcul du forfait de 5 %
90
Le forfait se calcule sur l'ensemble des valeurs mobilières, autres que les meubles meublants,
et immobilières imposables en France (sur ce point, il convient de se reporter au BOI-ENR-DMTG-10-10-30) composant l'actif successoral et avant déduction du passif.
Il y a lieu de comprendre dans cet actif :
- les biens soumis au retour légal
(BOI-ENR-DMTG-10-10-10-10 au I-B § 20) ;
- les biens appartenant pour l'usufruit au défunt et entrant dans le champ d'application de
l'article 751 du CGI (BOI-ENR-DMTG-10-10-40-10).
En revanche, il n'est pas tenu compte, pour la détermination du forfait :
- des rapports de dons en avancement d'hoirie ;
- des récompenses dues par le de cujus qui s'imputent sur les biens
communs ;
- des biens exonérés de droits soit totalement, soit, en cas d'exonération
partielle, à concurrence de la partie exonérée. En revanche, cette exclusion ne s'applique pas aux biens légués à un organisme bénéficiant d'une exonération de droits de succession, sauf, bien
entendu, si les biens en cause étaient eux-mêmes exonérés en tant que tels.
100
Cas d'un défunt marié sous un régime de la communauté.
Le forfait de 5 % se calcule sur l'actif brut avant déduction du passif. La
masse sur laquelle le forfait de 5 % se calcule doit donc comprendre :
- ses biens propres ;
- son excédent de reprises ;
- la part réelle du défunt dans l'actif brut de communauté (calculée normalement en tenant
compte des excédents de reprises et de récompenses de chacun des époux, à l'exception du passif commun), donc après imputation des récompenses dues par le défunt à la communauté.
En effet, les récompenses dues par le de cujus et qui sont réunies pour les besoins
de la liquidation de la masse commune, s'éteignent par confusion à concurrence de la part du de cujus dans la communauté ; elles constituent non un actif réel de la succession, mais une
valeur purement fictive. On ne saurait en faire état dans la masse sur laquelle doit être calculé le forfait légal.
Il en résulte les conséquences qui suivent.
Si l'excédent de récompenses dues par le défunt est inférieur à sa
part dans le boni de communauté.
Il est fait compensation entre la part du défunt dans l'actif brut de communauté et sa dette
en faveur de la communauté, c'est-à-dire l'excédent de récompenses qu'il doit.
Ce qui subsiste de sa part d'actif brut de communauté vient s'ajouter à la valeur des biens
propres du défunt pour déterminer l'assiette du forfait de 5 %.
Exemple :
Valeur des biens communs : 250 000 €.
Excédent de récompenses dues par le défunt : 50 000 €.
Excédent de reprises du conjoint survivant : 20 000 €.
Patrimoine propre du défunt : 120 000 €.
Actif brut commun : 250 000 €.
Excédent de reprises du conjoint survivant : - 20 000 €.
Excédent de récompenses dues par le défunt : + 50 000 €.
Total = 280 000 €,
dont la moitié à chacun des époux, soit 140 000 €.
L'excédent de récompenses dues par le défunt (50 000 €) est inférieur à sa part dans le boni de
communauté (140 000 €).
Afin de déterminer l'assiette du forfait de 5 %, il est fait compensation de l'excédent de
récompenses dues par le défunt à concurrence de ses droits dans le boni de communauté (140 000 € - 50 000 €) ; la part du défunt dans la communauté est ainsi réduite à 90 000 €.
Masse de calcul du forfait de 5 % :
part de biens communs : 90 000 €
+ patrimoine propre : 120 000 €
total = 210 000 €
Forfait mobilier 210 000 € x 5 % = 10 500 €.
Si l'excédent de récompenses dues par le défunt est supérieur à sa
part dans le boni de communauté.
Il est fait compensation de l'excédent de récompenses dues par le défunt à concurrence de ses
droits dans le boni de communauté. Au delà, le surplus de récompenses doit s'imputer sur les biens propres du défunt : il s'agit alors d'un véritable passif de succession, qui, de ce fait, ne doit pas
altérer l'assiette du forfait de 5 % car ce dernier se calcule, par principe, avant toute déduction du passif.
L'assiette du forfait mobilier est alors composée uniquement de la valeur des
biens propres du défunt.
Exemple :
Valeur des biens communs : 230 000 €.
Excédent de récompenses dues par le défunt : 140 000 €.
Excédent de reprises du conjoint survivant : 120 000 €.
Patrimoine propre du défunt : 100 000 €.
Actif brut commun : 230 000 €.
Excédent de reprises du conjoint survivant : - 120 000 €.
Excédent de récompenses dues par le défunt : + 140 000 €.
Total = 250 000 €,
dont la moitié à chacun des époux, soit 125 000 €.
L'excédent de récompenses dues par le défunt (140 000 €) est supérieur à sa part
dans le boni de communauté (125 000 €).
L'assiette du forfait de 5 % est alors composée de la seule valeur des biens
propres du défunt.
Masse de calcul du forfait de 5 % : patrimoine propre 100 000 €.
Forfait mobilier : 100 000 € x 5 % = 5 000 €.
c. Preuve contraire
110
Le I de l'article 764 du
CGI prévoit l'admission de la preuve contraire. Cette preuve ne peut être rapportée que dans les formes compatibles avec la procédure écrite, c'est-à-dire qu'elle ne peut résulter que d'actes ou
écrits ou encore de présomptions suffisamment graves, précises et concordantes. L'admission des actes ou écrits comme moyen de preuve ne signifie pas que toutes les pièces de cette nature aient un
caractère absolument probant ; ainsi une vente amiable pour un prix inférieur à une prisée d'inventaire ne saurait, en général, constituer la preuve contraire.
La question de la preuve contraire se pose surtout à propos du forfait de 5 %, lorsque les
redevables veulent établir que la valeur du mobilier est inférieure au forfait de 5 % ou qu'il n'y a aucun mobilier. À cet égard, un inventaire non conforme à
l'article 789 du code civil (cf. I-C-2-b § 60) peut constituer un élément de preuve contraire
susceptible d'être pris en considération.
Par ailleurs, la circonstance que le défunt a toujours vécu à l'hôtel ou qu'il a vécu dans
une communauté religieuse excluant la possession d'un mobilier personnel peut constituer la preuve de l'absence de meubles meublants.
Le fait que le défunt était pensionnaire dans une maison de retraite ne fournit pas, à lui
seul, la preuve de l'inexistence de meubles meublants. Toutefois, il doit être pris en considération s'il est corroboré par d'autres éléments tels que, notamment, l'attestation du directeur de
l'établissement que le défunt utilisait les meubles de la maison de retraite, l'abandon de la location ou la cession du domicile antérieur.
II. Autres biens meubles corporels
120
Les dispositions de
l'article 764 du CGI s'appliquent également pour déterminer la valeur des meubles corporels, autres que les meubles et les
bijoux, pierreries et œuvres d'art ou de collection.
Toutefois, la détermination de la valeur selon le forfait de 5 % et selon le minimum de
l'évaluation faite dans des contrats d'assurances n'est pas applicable à ces autres meubles corporels.
En conséquence, la valeur de ces biens est déterminée :
- par le prix exprimé dans les actes de vente, lorsqu'elle a lieu publiquement dans un délai
de deux ans ;
- à défaut d'acte de vente, par l'estimation contenue dans les inventaires et autres actes
s'il en est passé dans un délai de cinq ans ;
- à défaut des bases d'évaluation établies aux 1er et 2ème tirets
ci-dessus, par la déclaration détaillée et estimative des parties.
130
Cas particulier : pièces et lingots d'or.
Les pièces et lingots d'or, cotés au marché libre de l'or à Paris, sont imposés aux droits
de mutation par décès d'après les cours pratiqués le jour de la transmission.
Pour les pièces et lingots d'or non susceptibles d'être traités au marché libre, c'est le
cours de reprise de la Banque de France qui doit être retenu.
III. Bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection
140
Le II de l'article 764
du CGI dispose qu'en ce qui concerne les bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection, la valeur imposable ne peut, sous réserve de ce qui est dit au I de l'article 764 du CGI étudié au
I-C § 30 et suivants, être inférieure à l'évaluation faite dans les contrats ou conventions d'assurances contre le vol ou contre l'incendie en cours au jour du décès et
conclus par le défunt, son conjoint ou ses auteurs (les auteurs s'entendent des personnes dont le défunt était héritier, légataire universel ou à titre universel) moins de dix ans avant l'ouverture de
la succession, sauf preuve contraire.
De la combinaison des I et II de l'article 764 du CGI, il résulte que la
valeur des bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection est constituée, dans l'ordre de préférence par :
- le prix net de la vente publique intervenue dans les deux ans du décès ;
- en l'absence de vente publique, la plus élevée des valeurs.
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Cette dernière figure :
- soit dans un acte estimatif de la valeur des biens à la date du décès (inventaire, même
non conforme aux dispositions de l'article 789 du code civil, délivrance de legs, partage, etc.) dressé dans les cinq ans du décès ;
- soit dans un contrat d'assurances, s'il en existe, concernant ces biens.
Il doit s'agir d'un contrat :
- contre le vol ou contre l'incendie. Il est précisé que les évaluations forfaitaires des
objets précieux contenues dans les contrats multirisques habitation ne peuvent constituer la base légale d'évaluation prévue au II de
l'article 764 du CGI que si elles concernent des bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection à l'exception de tout autre
objet précieux tel, notamment, un meuble meublant. Toutefois, un contrat qui garantit à la fois des bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection et d'autres biens pour une somme globale et sans
estimation distincte contre le vol et/ou l'incendie peut être pris en compte au titre du II de l'article 764 du CGI, dès lors qu'une ventilation du capital assuré est faite par les parties sous le
contrôle de l'administration. Il en est de même pour les contrats multirisques habitation, pour lesquels les héritiers ne sont que dispensés de la déclaration mentionnée à
l'article 798 du CGI lorsque ces contrats ne dérogent pas à un pourcentage maximum
(BOI-ENR-DMTG-10-60-30 au II-B-3-b-1° § 170),
- en cours au jour du décès,
- conclu par le défunt, son conjoint ou ses auteurs,
- conclu moins de dix ans avant l'ouverture de la succession.
S'il existe plusieurs polices susceptibles d'être retenues, la valeur imposable est égale à
la moyenne des évaluations figurant dans ces polices (CGI, art. 764, II-al. 2). Les héritiers et les légataires peuvent établir par tous modes de preuve compatibles avec la procédure écrite que la
valeur réelle des biens considérés est inférieure à la valeur assurée. Les actes et inventaires, même réguliers, visés au 1er tiret du présent paragraphe, ne sauraient, à eux seuls,
constituer cette preuve ;
- ou, à défaut des bases d'évaluation indiquées ci-avant, la déclaration détaillée et
estimative des parties. | <h1 id=""Meubles_meublants_10"">I. Meubles meublants</h1> <h2 id=""Definition_20"">A. Définition</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de larticle _01"">En application de l'article 534 du code civil, les meubles meublants comprennent les meubles destinés à l'usage et à l'ornement des appartements comme les tapisseries, lits, sièges, glaces, pendules, tables, porcelaines et autres objets de cette nature. Les tableaux et les statues qui font partie des meubles d'un appartement, y sont aussi compris, mais non les collections de tableaux qui peuvent être dans les galeries ou pièces particulières.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Il_faut,_bien_en_02""><strong>Remarque :</strong> Il faut, bien entendu, comprendre l'ensemble des immeubles servant à l'habitation y compris les maisons individuelles.</p> <h2 id=""Cas_particulier_:_objets_da_21"">B. Cas particulier : objets d'art et de collection</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Le_jugement_qui_applique,_p_04"">Le jugement qui applique, pour qualifier un tableau de maître de meuble meublant, l'article 534 du code civil auquel le 3° du I de l'article 764 du code général des impôts (CGI) renvoie en citant cette catégorie de biens sans en donner une définition spéciale fait une exacte application de la loi (Cass. com., arrêt du 17 octobre 1995, n° 94-10196).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""En_lespece,_la_question_a_t_05"">En l'espèce, la question à trancher par la Cour de cassation était de savoir si un tableau de maître devait être rangé dans la catégorie des meubles meublants visée par le 3° du I de l'article 764 du CGI, écartée en l'occurrence par le service (remise en cause du forfait de 5 %), ou bien dans celle des objets d'art ou de collection visée par le II de l'article 764 du CGI.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Pour_qualifier_le_bien_incr_06"">Pour qualifier le bien incriminé, la Haute Juridiction, sans prendre en considération la notoriété de l'auteur du tableau, s'est exclusivement référée à l'article 534 du code civil, aux termes duquel « les mots de meubles meublants ne comprennent que les meubles destinés à l'usage et à l'ornement des appartements… Les tableaux et les statues qui font partie du meuble d'un appartement y sont aussi compris, mais non les collections de tableaux qui peuvent être dans les galeries et pièces particulières... ».</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Constatant_quil_netait_pas__07"">Constatant qu'il n'était pas prétendu par le service que le <em>de cujus</em> ait possédé une collection de tableaux ou que le tableau litigieux n'ait pas orné son appartement, la Cour Suprême a entériné, en application du critère de destination du bien retenu par l'article 534 du code civil, la qualification de meuble meublant.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""11_08"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_la_lumiere_de_cette_juris_09"">A la lumière de cette jurisprudence, il apparaît que, pour la détermination du régime d'évaluation des tableaux, deux catégories doivent être distinguées :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_tableaux_ayant_le_car_010"">- les tableaux ayant le caractère de meubles meublants, qui relèvent des règles prévues par le I de l'article 764 du CGI ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_tableaux_ayant_le_car_011"">- les tableaux ayant le caractère d'objets d'art ou de collection. Il s'agit des tableaux : </p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""faisant_partie_dune_collect_012"">- faisant partie d'une collection du <em>de cujus</em> et exposés dans une galerie ou une pièce particulière d'un appartement,</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""ou_encore_dont_la_nature_co_013"">- ou encore dont la nature correspond à la rubrique 97-01 du tarif extérieur commun utilisé pour l'assiette de la taxe forfaitaire sur les objets et métaux précieux (« tableaux... faits entièrement à la main, c'est-à-dire des productions d'artistes peintres qu'elles soient anciennes ou modernes ») et qui, non visés par l'article 534 du code civil, ne sont destinés ni à orner un appartement (meubles meublants) ni à être exposés (tableaux de collection). Entrent par exemple dans cette catégorie les tableaux conservés dans un coffre, ou simplement entreposés dans un appartement ou tout autre local.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_tableaux_sont_soumis_au_014"">Ces tableaux sont soumis aux dispositions du II de l'article 764 du CGI. Cela étant, il est rappelé que chacune des bases légales d'évaluation de l'article 764 du CGI, et plus spécialement le forfait de 5 % prévu par le 3° du I de l'article 764 du CGI, est susceptible de céder devant la preuve contraire, celle-ci pouvant être fournie, soit par le redevable, soit par l'administration, dans les formes compatibles avec la procédure écrite. En particulier, le fait que les tableaux de maître constituent des meubles meublants ne signifie pas pour autant qu'ils sont nécessairement inclus dans le forfait de 5 %.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Si_ladministration_apporte__015"">Si l'administration apporte la preuve que la valeur des meubles meublants, y compris les tableaux, dépasse le chiffre du forfait de 5 %, elle peut écarter ce dernier (Cass. com., arrêt du 3 mai 1995, n° 92-21836).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_apporter_la_preuve_con_015"">Pour apporter la preuve contraire prévue à l'article 764 du CGI, peuvent notamment être utilisés à titre de présomptions :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_enonciations_de_polic_016"">- les énonciations de polices d'assurances ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_estimations_contenues_017"">- les estimations contenues dans un inventaire, même s'il est irrégulier au regard des prescriptions de forme de l'article 789 du code civil ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_prix_dacquisition_a_un_018"">- le prix d'acquisition à une date rapprochée de celle du décès (cependant, pour les ventes amiables, cf. I-C-3-c § 110) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_cote_des_ouvres_les_pl_019"">- la cote des œuvres les plus connues telle qu'elle ressort d'ouvrages ou de revues spécialisées (Gazette de l'Hôtel Drouot, etc.).</p> <h2 id=""Evaluation_22"">C. Évaluation</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_020"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 764-I_du_CGI_prev_021"">Le I de l'article 764 du CGI prévoit, pour l'imposition des meubles meublants, plusieurs modes d'évaluation qui sont, dans l'ordre de préférence :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_vente_publique_;_022"">- la vente publique ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_linventaire_etabli_dans_l_023"">- l'inventaire établi dans les formes prescrites par l'article 789 du code civil ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_declaration_estimative_024"">- la déclaration estimative des parties, qui ne peut être inférieure à 5 % de l'ensemble des autres biens héréditaires.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_differentes_bases_legal_025"">Les différentes bases légales d'évaluation s'appliquent par exclusion dans l'ordre de la loi, l'existence d'une vente publique exclut l'estimation contenue dans un inventaire et le forfait de 5 %. Il en est de même de l'inventaire vis-à-vis de ce forfait.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsquune_partie_seulement__026"">Lorsqu'une partie seulement des meubles meublants a fait l'objet d'une vente publique, le prix de celle-ci constitue la base d'évaluation pour les biens vendus ; pour le surplus, il y a lieu de retenir l'estimation de l'inventaire. S'il n'en a pas été dressé, les redevables sont tenus de produire une déclaration estimative telle que la valeur de l'ensemble des meubles meublants ne soit pas inférieure au forfait de 5 %.</p> <h3 id=""Vente_publique_30"">1. Vente publique</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_027"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_valeur_de_la_propriete_d_028"">La valeur de la propriété des meubles meublants est déterminée, sauf preuve contraire, par le prix exprimé dans les actes de vente lorsque cette vente a lieu publiquement dans les deux ans du décès (CGI, art. 764, I-1°). </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Seul_peut_donc_etre_retenu__029"">Seul peut donc être retenu le prix exprimé dans une vente réalisée avec publicité et concurrence par un officier public ou ministériel.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_a_retenir_est_le_pr_030"">Le prix à retenir est le prix net de la vente, déduction faite des frais exposés pour y parvenir, qu'il s'agisse des frais légaux ou des frais facultatifs reconnus indispensables, s'il n'y a pas fraude et s'ils sont justifiés.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_dispositions_sappliquen_031"">Ces dispositions s'appliquent même en cas de vente partielle des meubles meublants, le surplus étant évalué d'après les autres modes d'évaluation, après ventilation, le cas échéant.</p> <h3 id=""Inventaire_31"">2. Inventaire</h3> <h4 id=""Principes_de_validite_40"">a. Principes de validité</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_032"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_defaut_de_vente_publique,_033"">À défaut de vente publique, la valeur des meubles meublants est déterminée par l'estimation contenue dans les inventaires, dressés dans les formes prescrites par l'article 789 du code civil et dans les cinq ans du décès (CGI, art. 764, I-2°).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_repondre_aux_condition_034"">Pour répondre aux conditions de l'article 789 du code civil, l'inventaire doit reproduire les mentions prévues à cet article, être dressé par un notaire et être clos. Il doit aussi porter sur tous les objets mobiliers présents dans l'appartement tels que papiers et titres actifs ou passifs. </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_enonciations_des_autres_035"">Les énonciations des autres actes estimatifs, tels que les partages ou les actes de délivrance de legs, ne peuvent être retenues.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ladministration_peut,_en_ou_036"">L'administration peut, en outre, critiquer l'évaluation résultant d'un inventaire en apportant la preuve contraire.</p> <h4 id=""Inventaire_non_conforme_aux_41"">b. Inventaire non conforme aux dispositions de l'article 789 du code civil</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_037"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_quun_inventaire_ne_038"">Dès lors qu'un inventaire ne répond pas aux prescriptions de l'article 789 du code civil, il ne peut servir de base légale d'évaluation des meubles meublants. Tel serait le cas, notamment, d'un inventaire qui se limiterait aux seuls biens de cette nature et ne porterait pas sur l'ensemble des biens du défunt ou qui ne comporterait pas le serment des parties.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Par_ailleurs,_conformement__039"">Par ailleurs, conformément à l'article 943 de l'ancien code de procédure civile (auquel l'article 764 du CGI se référait à l'époque), le notaire chargé d'établir la valeur des biens mobiliers de la succession doit décrire et estimer ceux-ci sur les lieux où l'inventaire en est fait. Il résulte de la combinaison des 2° et 3° de l'article précité que la présence du notaire sur ces lieux est indispensable à la validité de l'inventaire (Cass. com., arrêt du 22 novembre 1988, n° 87-15612).</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Contrairement_a__040""><strong>Remarque : </strong>Contrairement à ce que soutenaient les redevables, un inventaire effectué en l'étude d'un notaire sur déclaration sous serment d'un mandataire des héritiers ne saurait être admis comme la base légale d'évaluation prévue au 2° du I de l'article 764 du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_041"">70</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Lorsqu’il_est_etabli_que_l’_042"">Lorsqu’il est établi que l’inventaire, dressé après décès, des meubles meublants dépendant d’une succession, comporte des omissions et des sous-évaluations, c’est à bon droit que, pour leur évaluation en matière de droits de mutation par décès, l’administration écarte cet inventaire pour faire application du forfait légal de 5 % (Cass. com., arrêt du 8 février 2000, n° 97-19000).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Dans_l’espece_jugee,_les_he_043"">Dans l’espèce jugée, les héritiers avaient mentionné dans la déclaration de succession les meubles meublants pour la valeur résultant d’un inventaire dressé après le décès. Or, si le I de l’article 764 du CGI regardait l’estimation contenue dans un inventaire dressé dans les formes prescrites par l’article 943 de l'ancien code de procédure civile (auquel l'article 764 du CGI se référait à l'époque) comme une des bases légales d’évaluation de tels biens, il réservait toutefois expressément la preuve contraire. Au cas particulier, il ressortait d’un précédent inventaire, dressé quatre ans avant le décès, que certains biens, en l’occurrence, des meubles anciens, ainsi que des tableaux et objets d’art qui ne pouvaient être regardés comme faisant partie d’une collection au sens de l’article 534 du code civil (rappr. Cass. com., arrêt du 17 octobre 1995, n° 94-10196) avaient été omis ou sous-évalués dans l’inventaire ultérieur adopté par les héritiers pour déclarer les meubles meublants.</p> <h3 id=""Declaration_estimative_(min_32"">3. Déclaration estimative (minimum de 5 %)</h3> <h4 id=""Principes_42"">a. Principes</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_044"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_defaut_de_vente_publique__045"">À défaut de vente publique ou d'inventaire répondant aux conditions des <strong>I-C-1 et 2 § 40 à 70</strong>, la valeur imposable des meubles meublants est déterminée par la déclaration détaillée et estimative des parties ; mais, sans que l'administration ait à justifier l'existence de meubles meublants, elle ne peut être inférieure à 5 % de la valeur des autres biens de la succession, la preuve contraire étant réservée (CGI, art. 764, I-3°).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_forfait_a_donc_le_caract_046"">Ce forfait a donc le caractère d'une double présomption d'existence et d'évaluation des meubles meublants. Il est ajouté d'office aux successions qui ne mentionnent pas de meubles meublants si la preuve contraire n'est pas apportée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_principe,_lapplication_d_047"">En principe, l'application du forfait ne dispense pas les héritiers, donataires ou légataires, de souscrire la déclaration détaillée et estimative des meubles, et c'est seulement dans l'hypothèse où ils estiment devoir, au moyen d'une mention expresse insérée dans le corps de la déclaration, s'en tenir sous leur responsabilité, au forfait, qu'il n'est pas insisté pour la production du détail estimatif des meubles.</p> <h4 id=""Mode_de_calcul_du_forfait_d_43"">b. Mode de calcul du forfait de 5 %</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_048"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_forfait_se_calcule_sur_l_049"">Le forfait se calcule sur l'ensemble des valeurs mobilières, autres que les meubles meublants, et immobilières imposables en France (sur ce point, il convient de se reporter au BOI-ENR-DMTG-10-10-30) composant l'actif successoral et avant déduction du passif.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_y_a_lieu_de_comprendre_d_050"">Il y a lieu de comprendre dans cet actif :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_biens_soumis_au_retou_051"">- les biens soumis au retour légal (BOI-ENR-DMTG-10-10-10-10 au I-B § 20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_biens_appartenant_pou_052"">- les biens appartenant pour l'usufruit au défunt et entrant dans le champ d'application de l'article 751 du CGI (BOI-ENR-DMTG-10-10-40-10).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_il_nest_pas_te_053"">En revanche, il n'est pas tenu compte, pour la détermination du forfait :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_rapports_de_dons_en_a_054"">- des rapports de dons en avancement d'hoirie ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_recompenses_dues_par__055"">- des récompenses dues par le <em>de cujus</em> qui s'imputent sur les biens communs ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_biens_exoneres_de_dro_056"">- des biens exonérés de droits soit totalement, soit, en cas d'exonération partielle, à concurrence de la partie exonérée. En revanche, cette exclusion ne s'applique pas aux biens légués à un organisme bénéficiant d'une exonération de droits de succession, sauf, bien entendu, si les biens en cause étaient eux-mêmes exonérés en tant que tels.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_057"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cas_dun_defunt_marie_sous_u_058""><strong>Cas d'un défunt marié sous un régime de la communauté.</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_forfait_de_5_%_se_calcul_059"">Le forfait de 5 % se calcule sur l'actif brut avant déduction du passif. La masse sur laquelle le forfait de 5 % se calcule doit donc comprendre :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_ses_biens_propres_;_060"">- ses biens propres ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_son_excedent_de_reprises_;_061"">- son excédent de reprises ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_part_reelle_du_defunt__062"">- la part réelle du défunt dans l'actif brut de communauté (calculée normalement en tenant compte des excédents de reprises et de récompenses de chacun des époux, à l'exception du passif commun), donc après imputation des récompenses dues par le défunt à la communauté.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_effet,_les_recompenses_d_063"">En effet, les récompenses dues par le <em>de cujus</em> et qui sont réunies pour les besoins de la liquidation de la masse commune, s'éteignent par confusion à concurrence de la part du <em>de cujus</em> dans la communauté ; elles constituent non un actif réel de la succession, mais une valeur purement fictive. On ne saurait en faire état dans la masse sur laquelle doit être calculé le forfait légal.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_resulte_les_consequen_064"">Il en résulte les conséquences qui suivent.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Si_lexcedent_de_recompens_065""><strong>Si l'excédent de récompenses dues par le défunt est inférieur à sa part dans le boni de communauté.</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_fait_compensation_en_066"">Il est fait compensation entre la part du défunt dans l'actif brut de communauté et sa dette en faveur de la communauté, c'est-à-dire l'excédent de récompenses qu'il doit.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_qui_subsiste_de_sa_part__067"">Ce qui subsiste de sa part d'actif brut de communauté vient s'ajouter à la valeur des biens propres du défunt pour déterminer l'assiette du forfait de 5 %.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:_068""><strong>Exemple :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""Valeur_des_biens_communs_:__069"">Valeur des biens communs : 250 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_recompenses_due_070"">Excédent de récompenses dues par le défunt : 50 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_reprises_du_con_071"">Excédent de reprises du conjoint survivant : 20 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Patrimoine_propre_du_defunt_072"">Patrimoine propre du défunt : 120 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Actif_brut_commun_:_250_000_073"">Actif brut commun : 250 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_reprises_du_con_074"">Excédent de reprises du conjoint survivant : - 20 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_recompenses_due_075"">Excédent de récompenses dues par le défunt : + 50 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Total_=_280_000_€_076"">Total = 280 000 €,</p> <p class=""exemple-western"" id=""dont_la_moitie_a_chacun_des_077"">dont la moitié à chacun des époux, soit 140 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Lexcedent_de_recompenses_du_078"">L'excédent de récompenses dues par le défunt (50 000 €) est inférieur à sa part dans le boni de communauté (140 000 €).</p> <p class=""exemple-western"" id=""Afin_de_determiner_lassiett_079"">Afin de déterminer l'assiette du forfait de 5 %, il est fait compensation de l'excédent de récompenses dues par le défunt à concurrence de ses droits dans le boni de communauté (140 000 € - 50 000 €) ; la part du défunt dans la communauté est ainsi réduite à 90 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Masse_de_calcul_du_forfait__080"">Masse de calcul du forfait de 5 % :</p> <blockquote> <p class=""exemple-western"" id=""Part_de_biens_communs_:_90__081"">part de biens communs : 90 000 €</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""exemple-western"" id=""+_Patrimoine_propre_:_120_0_082"">+ patrimoine propre : 120 000 €</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""exemple-western"" id=""Total_=_210_000_€_083"">total = 210 000 €</p> </blockquote> <p class=""exemple-western"" id=""Forfait_mobilier_210_000_€__084"">Forfait mobilier 210 000 € x 5 % = 10 500 €.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_Si_lexcedent_de_recompens_085""><strong>Si l'excédent de récompenses dues par le défunt est supérieur à sa part dans le boni de communauté.</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_fait_compensation_de_086"">Il est fait compensation de l'excédent de récompenses dues par le défunt à concurrence de ses droits dans le boni de communauté. Au delà, le surplus de récompenses doit s'imputer sur les biens propres du défunt : il s'agit alors d'un véritable passif de succession, qui, de ce fait, ne doit pas altérer l'assiette du forfait de 5 % car ce dernier se calcule, par principe, avant toute déduction du passif.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lassiette_du_forfait_mobili_087"">L'assiette du forfait mobilier est alors composée uniquement de la valeur des biens propres du défunt.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:_088""><strong>Exemple :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""Valeur_des_biens_communs_:__089"">Valeur des biens communs : 230 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_recompenses_due_090"">Excédent de récompenses dues par le défunt : 140 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_reprises_du_con_091"">Excédent de reprises du conjoint survivant : 120 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Patrimoine_propre_du_defunt_092"">Patrimoine propre du défunt : 100 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Actif_brut_commun_:_230_000_093"">Actif brut commun : 230 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_reprises_du_con_094"">Excédent de reprises du conjoint survivant : - 120 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Excedent_de_recompenses_due_095"">Excédent de récompenses dues par le défunt : + 140 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Total_=_250_000_€_096"">Total = 250 000 €,</p> <p class=""exemple-western"" id=""dont_la_moitie_a_chacun_des_097"">dont la moitié à chacun des époux, soit 125 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Lexcedent_de_recompenses_du_098"">L'excédent de récompenses dues par le défunt (140 000 €) est supérieur à sa part dans le boni de communauté (125 000 €).</p> <p class=""exemple-western"" id=""Lassiette_du_forfait_de_5_%_099"">L'assiette du forfait de 5 % est alors composée de la seule valeur des biens propres du défunt.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Masse_de_calcul_du_forfait__0100"">Masse de calcul du forfait de 5 % : patrimoine propre 100 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Forfait_mobilier_100_000_€__0101"">Forfait mobilier : 100 000 € x 5 % = 5 000 €.</p> <h4 id=""Preuve_contraire_44"">c. Preuve contraire</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_0102"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 764-I_du_CGI_prev_0103"">Le I de l'article 764 du CGI prévoit l'admission de la preuve contraire. Cette preuve ne peut être rapportée que dans les formes compatibles avec la procédure écrite, c'est-à-dire qu'elle ne peut résulter que d'actes ou écrits ou encore de présomptions suffisamment graves, précises et concordantes. L'admission des actes ou écrits comme moyen de preuve ne signifie pas que toutes les pièces de cette nature aient un caractère absolument probant ; ainsi une vente amiable pour un prix inférieur à une prisée d'inventaire ne saurait, en général, constituer la preuve contraire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_question_de_la_preuve_co_0104"">La question de la preuve contraire se pose surtout à propos du forfait de 5 %, lorsque les redevables veulent établir que la valeur du mobilier est inférieure au forfait de 5 % ou qu'il n'y a aucun mobilier. À cet égard, un inventaire non conforme à l'article 789 du code civil (cf. I-C-2-b § 60) peut constituer un élément de preuve contraire susceptible d'être pris en considération.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_la_circonstan_0105"">Par ailleurs, la circonstance que le défunt a toujours vécu à l'hôtel ou qu'il a vécu dans une communauté religieuse excluant la possession d'un mobilier personnel peut constituer la preuve de l'absence de meubles meublants.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_fait_que_le_defunt_etait_0106"">Le fait que le défunt était pensionnaire dans une maison de retraite ne fournit pas, à lui seul, la preuve de l'inexistence de meubles meublants. Toutefois, il doit être pris en considération s'il est corroboré par d'autres éléments tels que, notamment, l'attestation du directeur de l'établissement que le défunt utilisait les meubles de la maison de retraite, l'abandon de la location ou la cession du domicile antérieur.</p> <h1 id=""Autres_biens_meubles_corpor_11"">II. Autres biens meubles corporels</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_0107"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_de_larticl_0108"">Les dispositions de l'article 764 du CGI s'appliquent également pour déterminer la valeur des meubles corporels, autres que les meubles et les bijoux, pierreries et œuvres d'art ou de collection.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_la_determination_0109"">Toutefois, la détermination de la valeur selon le forfait de 5 % et selon le minimum de l'évaluation faite dans des contrats d'assurances n'est pas applicable à ces autres meubles corporels.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_consequence,_la_valeur_d_0110"">En conséquence, la valeur de ces biens est déterminée :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_par_le_prix_exprime_dans__0111"">- par le prix exprimé dans les actes de vente, lorsqu'elle a lieu publiquement dans un délai de deux ans ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_a_defaut_dacte_de_vente,__0112"">- à défaut d'acte de vente, par l'estimation contenue dans les inventaires et autres actes s'il en est passé dans un délai de cinq ans ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_a_defaut_des_bases_devalu_0113"">- à défaut des bases d'évaluation établies aux 1<sup>er</sup> et 2<sup>ème</sup> tirets ci-dessus, par la déclaration détaillée et estimative des parties.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_0114"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cas_particulier_:_Pieces_et_0115"">Cas particulier : pièces et lingots d'or.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_pieces_et_lingots_dor,__0116"">Les pièces et lingots d'or, cotés au marché libre de l'or à Paris, sont imposés aux droits de mutation par décès d'après les cours pratiqués le jour de la transmission.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_pieces_et_lingots__0117"">Pour les pièces et lingots d'or non susceptibles d'être traités au marché libre, c'est le cours de reprise de la Banque de France qui doit être retenu.</p> <h1 id=""Bijoux,_pierreries,_objets__12"">III. Bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_0118"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 764-II_du_CGI_dis_0119"">Le II de l'article 764 du CGI dispose qu'en ce qui concerne les bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection, la valeur imposable ne peut, sous réserve de ce qui est dit au I de l'article 764 du CGI étudié au I-C § 30 et suivants, être inférieure à l'évaluation faite dans les contrats ou conventions d'assurances contre le vol ou contre l'incendie en cours au jour du décès et conclus par le défunt, son conjoint ou ses auteurs (les auteurs s'entendent des personnes dont le défunt était héritier, légataire universel ou à titre universel) moins de dix ans avant l'ouverture de la succession, sauf preuve contraire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_la_combinaison_des_parag_0120"">De la combinaison des I et II de l'article 764 du CGI, il résulte que la valeur des bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection est constituée, dans l'ordre de préférence par :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_prix_net_de_la_vente_p_0122"">- le prix net de la vente publique intervenue dans les deux ans du décès ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_en_labsence_de_vente_publ_0123"">- en l'absence de vente publique, la plus élevée des valeurs.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(150)_0124"">(150)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_0124"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_derniere_figure_:_0125"">Cette dernière figure :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_dans_un_acte_estimat_0126"">- soit dans un acte estimatif de la valeur des biens à la date du décès (inventaire, même non conforme aux dispositions de l'article 789 du code civil, délivrance de legs, partage, etc.) dressé dans les cinq ans du décès ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_dans_un_contrat_dass_0127"">- soit dans un contrat d'assurances, s'il en existe, concernant ces biens. Il doit s'agir d'un contrat :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""contre_le_vol_ou_contre_lin_0128"">- contre le vol ou contre l'incendie. Il est précisé que les évaluations forfaitaires des objets précieux contenues dans les contrats multirisques habitation ne peuvent constituer la base légale d'évaluation prévue au II de l'article 764 du CGI que si elles concernent des bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection à l'exception de tout autre objet précieux tel, notamment, un meuble meublant. Toutefois, un contrat qui garantit à la fois des bijoux, pierreries, objets d'art ou de collection et d'autres biens pour une somme globale et sans estimation distincte contre le vol et/ou l'incendie peut être pris en compte au titre du II de l'article 764 du CGI, dès lors qu'une ventilation du capital assuré est faite par les parties sous le contrôle de l'administration. Il en est de même pour les contrats multirisques habitation, pour lesquels les héritiers ne sont que dispensés de la déclaration mentionnée à l'article 798 du CGI lorsque ces contrats ne dérogent pas à un pourcentage maximum (BOI-ENR-DMTG-10-60-30 au II-B-3-b-1° § 170),</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_cours_au_jour_du_deces,_0129"">- en cours au jour du décès,</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""conclu_par_le_defunt,_son_c_0130"">- conclu par le défunt, son conjoint ou ses auteurs,</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""conclu_moins_de_dix_ans_ava_0131"">- conclu moins de dix ans avant l'ouverture de la succession.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sil_existe_plusieurs_police_0132"">S'il existe plusieurs polices susceptibles d'être retenues, la valeur imposable est égale à la moyenne des évaluations figurant dans ces polices (CGI, art. 764, II-al. 2). Les héritiers et les légataires peuvent établir par tous modes de preuve compatibles avec la procédure écrite que la valeur réelle des biens considérés est inférieure à la valeur assurée. Les actes et inventaires, même réguliers, visés au 1<sup>er</sup> tiret du présent paragraphe, ne sauraient, à eux seuls, constituer cette preuve ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_ou,_a_defaut_des_bases_de_0133"">- ou, à défaut des bases d'évaluation indiquées ci-avant, la déclaration détaillée et estimative des parties.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Assiette - Évaluation des biens meubles corporels | BOI-ENR-DMTG-10-40-10-20 | DMTG | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1389-PGP.html/identifiant=BOI-ENR-DMTG-10-40-10-20-20160530 | null | 2016-05-30 00:00:00 | null | fa5a4972-2a98-4c21-9833-bae4574b7b70 | 20cc2a0964019ea5dbadaf43bca9eea55f0947a949605d23605f8d9bace812f9 |
FR | fr | Constitue une facture tout document délivré dans les conditions prévues par l'article 289 du code général des impôts (CGI), notamment au regard des mentions obligatoires, quelle que soit la qualification donnée à ce document par les parties (quittance, note, relevé, compte-rendu, etc.).
La présente section commente :
- les opérations donnant lieu à facturation (sous-section 1, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-10) ;
- le champ d'application territorial (sous-section 2, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-20) ;
- les personnes tenues de délivrer des factures (sous-section 3, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-30) ;
- la date d'émission des factures (sous-section 4, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-40). | <p class=""paragraphe-western"" id=""Constitue_une_facture_tout__02"">Constitue une facture tout document délivré dans les conditions prévues par l'article 289 du code général des impôts (CGI), notamment au regard des mentions obligatoires, quelle que soit la qualification donnée à ce document par les parties (quittance, note, relevé, compte-rendu, etc.).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_presente_section_comprend_04"">La présente section commente :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_operations_donnant_lie_05"">- les opérations donnant lieu à facturation (sous-section 1, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_champ_dapplication_ter_06"">- le champ d'application territorial (sous-section 2, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_personnes_tenues_de_de_07"">- les personnes tenues de délivrer des factures (sous-section 3, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-30) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_date_demission_des_fac_08"">- la date d'émission des factures (sous-section 4, BOI-TVA-DECLA-30-20-10-40).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Obligations d'ordre comptable et relatives à la facturation - Règles relatives à l'établissement des factures - Délivrance de factures | BOI-TVA-DECLA-30-20-10 | DECLA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1525-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-DECLA-30-20-10-20210813 | null | 2021-08-13 00:00:00 | null | 4146b65d-fbd4-40cd-acb1-61bc7b0945a7 | 5800fe45e6a99153bdb1f10ceefc1a83a272f291f801a09da1b58086541275a3 |
FR | fr | 1
Une convention, intitulée "Accord", en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir
l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu a été signée à Paris le 30 mai 1984 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République populaire de Chine. Elle
est assortie d'un protocole formant partie intégrante de la convention.
La loi n° 84-1166 du 22 décembre 1984 (JO du 26 décembre) a autorisé l'approbation du côté
français de cette convention, qui a été publiée par le
décret n° 85-276 du 22 février 1985 (JO du 28 février,
p. 2556 s. et rectificatif au JO du 9 mars p. 2913).
Cette convention est entrée en vigueur le 21 février 1985.
L'article 28 de la convention prévoit que les stipulations qu'elle comporte s'appliquent pour la
première fois:
- aux revenus réalisés à compter du 1er janvier 1986 ;
- ou aux résultats des exercices comptables ouverts à compter du 1er janvier 1986.
10
Applicabilité de la convention à Hong-Kong
La convention franco-chinoise en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion
fiscale en matière d'impôts sur le revenu signé le 30 mai 1984 ne s'applique pas à la Région administrative spéciale de Hong-Kong.
I. Champ d'application de la convention
A. Personnes concernées
20
La convention s'applique aux personnes physiques et morales qui sont des « résidents » de l'un
des deux États et dont tout ou partie des revenus proviennent de l'autre État.
B. Définition du « résident »
30
Le terme résident est défini à l'article 4 de la convention.
En vertu de l'article 4 de la convention, une personne est considérée comme « résident d'un
État » lorsqu'elle y est assujettie à l'impôt en raison de : son domicile, sa résidence, son siège de direction ou tout autre critère de nature analogue.
Les résidents de France au sens de l'accord sont donc :
-dans le cas des personnes physiques, celles qui sont domiciliées en France au sens de
l'article 4-B du
code général des
impôts ;
-dans le cas des personnes morales, celles qui ont leur siège en France.
Lorsque, en application de ces critères, une personne serait un résident des deux États
contractants, la situation est réglée de la manière suivante :
1. Personnes physiques
40
Les autorités compétentes des deux États décident d'un commun accord si la personne concernée
doit être effectivement regardée comme un résident de France ou un résident de Chine.
2. Personnes morales
50
Elles sont réputées être des résidents de l'État où se trouve leur siège de direction
générale.
C. Portée territoriale
60
Conformément aux dispositions de l'article 27 de la convention, l'accord s'applique :
- d'une part, à la France continentale et aux départements d'outre-mer auxquels s'appliquent
les dispositions du Code général des Impôts relatives aux impôts sur le revenu et sur les sociétés, c'est-à-dire : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion ;
- d'autre part, à tout territoire auquel s'applique effectivement la législation fiscale
chinoise, ce qui exclut la Région administrative de Hong Kong, pour l'ensemble du territoire rattaché à cette région, ainsi que Macao et Formose.
D. Impôts couverts par l'accord
70
Ils sont énumérés au paragraphe 3 de l'article 2. En ce qui concerne la France, il s'agit de
l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur les sociétés et des retenues à la source ou précomptes perçus au titre de ces impôts ; l'impôt sur les grandes fortunes n'en fait donc pas partie.
II. Règles d'imposition prévues pour les différentes catégories de revenus
A. Revenus immobiliers et bénéfices agricoles
80
En vertu de l'article 6 de la convention, ils sont imposables dans l'État où ces biens sont
situés, quel que soit le mode d'exploitation de ces biens.
Les biens immobiliers sont définis par référence à la législation de l'État de la situation
des biens. Cette définition permet à la France d'appliquer les dispositions particulières de sa fiscalité à tous les biens considérés comme immobiliers en droit français. Les dispositions de l'article
6 sont donc notamment applicables aux revenus des droits détenus dans les sociétés immobilières françaises dotées de la transparence fiscale au sens de
l'article 1655 ter du
code général des
impôts.
B. Bénéfices industriels et commerciaux
1. Principe d'imposition
90
Les entreprises d'un État exerçant une activité industrielle ou commerciale dans l'autre État
n'y sont assujetties à l'impôt sur les bénéfices que si leur activité s'y exerce par l'intermédiaire d'un établissement stable et à raison des seuls bénéfices imputables à cet établissement (article 7
§ 1 de la convention).
En vertu du paragraphe 2 de l'article 7 de la
convention, les bénéfices sont calculés en procédant
comme si l'établissement stable était une entreprise distincte de celle dont il dépend.
Le paragraphe 3 de l'article 7 de la convention donne diverses précisions sur les dépenses
dont la déduction, au niveau de l'établissement stable, est admise ou non. Ainsi, une quote-part des frais généraux du siège de l'entreprise peut être déduite, pour tenir compte des charges exposées
au siège dans l'intérêt de l'établissement stable situé dans l'autre État.
En revanche, l'établissement stable ne peut pas effectuer de déduction au titre de redevances,
honoraires, commissions, intérêts ou autres paiements similaires que le siège lui réclamerait pour son propre compte. En ce qui concerne les intérêts, une dérogation est toutefois prévue pour les
établissements bancaires.
2. Cas des entreprises associées
100
L'article 8 de la convention considère qu'il y a entreprises associées lorsque :
- une entreprise d'un État participe directement ou indirectement à la direction, au contrôle
ou au capital d'une entreprise de l'autre État ;
- les mêmes personnes participent directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou
au capital de deux entreprises respectivement établies dans les deux États.
Si les entreprises associées, ainsi définies, ont des relations commerciales ou financière
différentes de celles qui seraient convenues entre entreprises indépendantes, les bénéfices dont l'une a pu être privée du fait de ces relations particulières peuvent être inclus dans ses résultats
imposables.
3. Définition de l'établissement stable
110
Les dispositions de l'article 5 de la convention, qui définissent l'établissement stable,
sont, dans l'ensemble, conformes aux principes habituellement retenus en la matière.
Quelques points particuliers méritent toutefois d'être notés. Sont des établissements stables
en vertu du paragraphe 3 de l'article 5 de la convention :
- les chantiers de construction ou de montage dont la durée excède six mois ;
- la fourniture de services, y compris les services de consultants ou les activités de
surveillance, lorsque le personnel concerné est présent pendant plus de six mois (consécutifs ou répartis sur plusieurs séjours) au cours d'une période quelconque de douze mois.
Le point 1 du protocole précise que la supervision du montage ou de l'installation d'un
équipement ou d'un matériel industriel ou commercial par l'entreprise qui a effectué la vente de cet équipement ou de ce matériel ne constitue pas un établissement stable si les conditions suivantes
sont remplies : les dépenses de supervision représentent moins de 5 % du montant total de la vente et elles sont considérées comme un accessoire de celle-ci.
4. Cas particulier
120
Les dispositions des accords de navigation maritime du 28 septembre 1975
(décret
n° 77-956 du 19 août 1977, publié au J.O. du 24 août 1977) et aérienne du 23 janvier 1979
(décret n° 80-1153 du 30 décembre 1980, publié au J.O. du
6 janvier 1981) restent en vigueur. Ces accords prévoient l'exonération réciproque des bénéfices des compagnies de navigation maritime et aérienne.
C. Bénéfices des professions libérales et activités assimilées
130
En vertu de l'article 13 de la convention, les revenus qu'un résident d'un État retire de
l'exercice d'une profession indépendante dans l'autre État sont imposables dans ce dernier État dans deux cas :
- lorsque le bénéficiaire y dispose d'une base fixe pour l'exercice de son activité ;
- ou lorsqu'il y séjourne pendant une période ou des périodes excédant au total 183 jours au
cours de l'année fiscale.
Seule la partie des revenus susceptible d'être attribuée à cette base fixe ou à cette activité
est imposable au lieu d'exercice de celle-ci.
D. Revenus de capitaux mobiliers et redevances
1. Principe d'imposition
140
L'accord institue un partage d'imposition entre l'État de la source et l'État de la résidence.
L'Etat de la source peut imposer les dividendes, intérêts et redevances à un taux n'excédant
pas 10 % de leur montant brut.
Sauf lorsque la retenue à la source n'est pas exigible, en vertu du droit interne français ou
de mesures conventionnelles réservées à certains cas particuliers (voir ci-après), le taux de 10 % est applicable aux dividendes, intérêts et redevances qui sont versés ou inscrits en compte à compter
du 1er janvier 1986. Les bénéficiaires n'ont pas de formalités particulières à accomplir, autres que la justification de leur qualité de résidents fiscaux en Chine ; cette justification peut résulter,
par exemple, d'une attestation visée par les Services fiscaux de Chine.
Les revenus soumis à la retenue à la source sont également imposés dans l'État de la résidence
du bénéficiaire. La double imposition est évitée, conformément à l'article 22 de la convention, par l'octroi d'un crédit d'impôt imputable sur l'impôt dû dans l'État de la résidence (cf. section
« élimination des doubles impositions » ci-après).
2. Précisions diverses
a. Dividendes
150
La définition en est donnée au paragraphe 3 de l'article 9 de la convention ; elle couvre tous
les revenus distribués au sens des
articles 109 et
suivants du
code
général des
impôts.
Quant aux intérêts, ils sont définis au paragraphe 4 de l'article 10 de la convention.
Le paragraphe 3 de l'article 4 de la convention prévoit que les intérêts perçus par un
gouvernement, la Banque centrale de l'État ou un établissement financier détenu par le Gouvernement et agréé par les autorités compétentes des deux États sont exonérés de retenue à la source.
L'exonération s'applique aussi aux intérêts des prêts accordés ou garantis par les organismes suivants : dans le cas de la France, la B.F.C.E. ou la C.O.F.A.C.E. ; dans le cas de la Chine, la Banque
de Chine ou la Compagnie chinoise de crédit et d'investissements internationaux.
b. Redevances
160
Elles sont définies au paragraphe 3 de l'article 11 de la convention.
En vertu du point 2 du protocole, les redevances payées pour l'usage ou la concession de
l'usage d'un équipement industriel, commercial ou scientifique ne sont soumises à la retenue à la source dans l'État d'où elles proviennent que sur 60 % de leur montant brut.
c. Intérêts et redevances
170
Lorsqu'en raison de rapports particuliers que le débiteur et le créancier entretiennent entre
eux ou avec des tiers, les intérêts ou redevances apparaissent excessifs, la fraction qui excède le montant dont seraient normalement convenus le débiteur et le créancier n'est pas soumise aux
dispositions prévues pour les intérêts et redevances (art. 10, § 7, et art. 11, § 6 de la convention).
Cette fraction excédentaire est imposable selon la législation applicable dans chaque État et
compte tenu des autres dispositions de l'accord. En pratique, les déductions injustifiées d'intérêts ou de redevances effectuées par un débiteur établi en France sont réintégrées dans les bases de
l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés. D'autre part, lorsque ce débiteur relève de l'impôt sur les sociétés, les sommes réintégrées sont soumises aux dispositions prévues pour les
revenus distribués.
d. Dividendes, intérêts et redevances
180
Les dividendes, intérêts et redevances qui reviennent à un établissement stable ou à une base
fixe qu'une entreprise de l'un des deux États a dans l'autre État sont inclus dans les résultats d'exploitation de l'établissement stable ou de la base fixe. Ils sont donc imposables sans limitation
dans l'Etat où est situé l'établissement stable ou la base fixe (art. 9 § 4, art. 10 § 5, et art. 11 § 4 de la convention).
E. Traitements, salaires et rémunérations diverses
1. Principes d'imposition
a. Activités privées
190
Sous réserve de dispositions particulières évoquées dans les cas particuliers ci-après et de
celles prévues pour les salariés envoyés en mission temporaire (art. 14, § 2 de la convention) et les salariés en service à bord de navires ou d'aéronefs (art. 14, § 3 de la convention), les salaires
et autres rémunérations similaires d'origine privée sont imposables dans l'État où s'exerce l'activité personnelle (art. 14, § 1 de la convention).
b. Activités publiques
200
Les rémunérations versées par un État ou l'une de ses collectivités locales à des personnes
exerçant des fonctions publiques dans l'autre État sont imposables exclusivement dans le premier État (art. 18, § 1-a de la convention).
Toutefois, par exception à cette dernière règle, les rémunérations de fonctions publiques sont
exclusivement imposables dans l'État où les services sont rendus si le bénéficiaire de la rémunération est un résident de ce dernier État et s'il en possède la nationalité.
S'il ne s'agit pas d'un ressortissant de l'État du lieu d'exercice de l'activité, la même
solution est applicable lorsque la personne concernée était déjà résidente de cet État avant d'y exercer les fonctions en cause (art. 18, § 1-b de la convention).
D'autre part, les rémunérations versées par un État ou une collectivité locale sont soumises
aux dispositions prévues pour les rémunérations privées lorsque les services correspondants sont rendus dans le cadre d'activités industrielles ou commerciales (art. 18, § 3 de la convention).
c. Cas particuliers
1° Rémunérations d'administrateurs de sociétés
210
Aux termes de l'article 15 de la convention, lorsqu'une société résidente d'un État verse des
tantièmes ou autres rétributions similaires à des membres de son conseil d'administration, qui sont résidents de l'autre État, ces rémunérations sont imposables dans l'État de résidence de la société
versante.
Mais elles sont également imposables dans l'État de résidence du bénéficiaire ; la double
imposition est évitée en accordant un crédit d'impôt (cf. section « élimination des doubles impositions » ci-après).
2° Artistes et sportifs
220
L'Etat où se produisent les intéressés a le droit d'imposer les revenus correspondants, quelle
que soit la qualification de ceux-ci en droit interne (salaires ou recettes non commerciales). Il en est ainsi même si ces revenus sont attribués à une personne interposée entre l'organisateur de la
manifestation artistique ou sportive et l'artiste ou le sportif (article 16, § 2 de la convention).
Toutefois, lorsque les activités sont exercées dans le cadre d'un programme officiel
d'échanges culturels, les revenus que les résidents d'un État perçoivent dans l'autre État sont exonérés dans ce dernier État (article 16,§ 3 de la convention).
Dans tous les cas, l'État de résidence de l'artiste ou du sportif conserve son droit
d'imposition. Si la personne concernée a supporté un impôt dans l'autre État, la double imposition est évitée dans l'État de la résidence par l'octroi d'un crédit d'impôt (cf. section « élimination
des doubles impositions » ci-après).
3° Professeurs et chercheurs
230
En vertu de l'article 19 de la convention, les rémunérations des enseignants et chercheurs,
précédemment résidents de l'un des États, qui exercent leur activité d'enseignement ou de recherche dans l'autre État dans une université, un institut, une école ou un établissement reconnu par le
gouvernement de cet État, sont exonérées au lieu d'exercice de l'activité. Cette exonération s'applique pendant une durée maximum de trois ans.
4° Étudiants, stagiaires et apprentis
240
En vertu de l'article 20 de la convention, lorsqu'ils étaient résidents d'un État et
séjournent dans l'autre État à seule fin d'y poursuivre leurs études ou leur formation, les sommes reçues pour couvrir leurs frais d'entretien, d'études ou de formation sont exonérées dans l'État où
ils séjournent.
F. Pensions
250
En vertu des articles 17 et 18, les pensions perçues par une personne résidente d'un État et
qui ont leur source dans l'autre État sont imposables dans les conditions suivantes :
- imposition exclusive dans l'État de la source. Sont concernées :
les pensions versées en application de la législation sur la Sécurité sociale ;
les pensions servies par l'État ou l'une de ses collectivités locales aux personnes n'ayant pas la nationalité de l'autre
État (qui est, par hypothèse, l'État de résidence) au titre de services antérieurs à caractère public, rendus dans le cadre d'une activité autre qu'industrielle ou commerciale.
- imposition exclusive dans l'État de la résidence.
Toutes les pensions autres que celles visées supra sont exclusivement imposables dans l'État
de résidence du bénéficiaire.
G. Gains en capital
1. Droit d'imposition principal
260
Les plus-values provenant de l'aliénation de biens immobiliers ou d'actions et parts de
sociétés dont l'actif est principalement composé de biens immobiliers sont imposables dans l'État de situation de ces biens (article 12, § 1 et 4 de la convention).
Les gains provenant de l'aliénation de biens mobiliers faisant partie de l'actif d'un
établissement stable ou affectés à une base fixe sont imposables dans l'État où est situé l'établissement stable ou la base fixe ; il en est de même lorsque la cession porte sur l'ensemble des
éléments qui étaient rattachés à l'établissement stable ou à la base fixe (article 12 § 2 de la convention).
Les plus-values dégagées par la cession de participations substantielles (c'est-à-dire
donnant vocation à plus de 25 % des bénéfices sociaux) dans les sociétés dont l'actif n'est pas à prépondérance immobilière sont imposables dans l'État dont ces sociétés sont résidentes (article 12, §
5 de la convention).
Les gains résultant de la cession de navires ou aéronefs ou de biens mobiliers affectés à
l'exploitation de ces navires ou aéronefs ne sont imposables que dans l'État de résidence du cédant (article 12 § 3 de la convention).
Tous les autres gains en capital sont imposables dans l'État de la situation des biens cédés
( article 12 § 6 de la convention).
2. Droit d'imposition subsidiaire
270
En ce qui concerne les navires et aéronefs, l'imposition visée au paragraphe 260 est
exclusive de toute autre.
Dans tous les autres cas, l'État dont le cédant est un résident n'est pas privé du droit
d'imposer, même si l'imposition visée au paragraphe 260 est due dans l'autre État. La double imposition est alors éliminée par la déduction d'un crédit d'impôt (cf. section « élimination des doubles
impositions » ci-après).
H. Revenus non spécialement dénommés
280
En vertu de l'article 21 de la convention, lorsque ces revenus ont leur source dans l'un des
deux États, ils sont imposables dans cet État.
III. Modalités pour éviter les doubles impositions
A. Dispositions applicables par la France
290
La double imposition des revenus de source chinoise reçus par des résidents de France est
évitée soit par la méthode de l'imputation, soit par la méthode de l'exonération.
1. Méthode de l'imputation
300
Elle est prévue pour les revenus de capitaux mobiliers, les redevances, les gains en
capital, les tantièmes et les revenus des artistes et sportifs.
Les résidents de France qui réalisent des revenus de source chinoise appartenant à ces
catégories doivent donc les intégrer dans la base de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés. La somme à déclarer est constituée par le revenu brut, avant imputation de la retenue à la
source éventuellement effectuée en Chine ; les charges autres que cette retenue sont déductibles dans les conditions de droit commun.
La double imposition est évitée par imputation, sur l'impôt français exigible, d'un crédit
d'impôt représentatif de l'impôt chinois (art. 22, § 2-b de la convention).
Le crédit d'impôt s'impute sur l'impôt français correspondant aux revenus en cause, qui sont
inclus dans la base de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés pour leur montant brut diminué des charges autres que la retenue à la source ; lorsque le crédit excède le montant de
l'impôt français dû pour le revenu en cause, l'excédent ne peut pas être restitué.
Le crédit d'impôt est en principe égal à la retenue à la source perçue en Chine conformément
à la convention ; il appartient alors au contribuable de justifier du montant de l'impôt qu'il a effectivement supporté en Chine.
310
Toutefois, en ce qui concerne les dividendes, les intérêts et les redevances, le crédit
d'impôt est calculé forfaitairement dans les conditions suivantes :
- 20 % du montant brut des dividendes, ce taux étant limité à 10 % pour les dividendes payés
par les entreprises chinoises mixtes à capitaux ;
- 10 % du montant brut des intérêts ;
- 20 % du montant brut des redevances.
Lorsque ce calcul forfaitaire est applicable, le contribuable doit seulement justifier qu'il
s'agit de revenus de source chinoise et, dans le cas des dividendes, s'ils ouvrent droit à un crédit d'impôt de 20 % ou de 10 %.
2. Méthode de l'exonération
320
Elle s'applique à tous les revenus autres que les revenus de capitaux mobiliers, les
redevances, les gains en capital, les tantièmes et les revenus des artistes et sportifs.
Les revenus concernés sont donc exclus de la base de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur
les sociétés (art. 22 § 2-a de la convention) ; mais, lorsque le contribuable relève de l'impôt sur le revenu, il doit les déclarer pour calculer, selon la règle du taux effectif, le taux d'imposition
applicable à ses autres revenus imposables en France (art. 22, § 2-d de la convention).
B. Dispositions applicables par la Chine
330
La Chine applique la méthode de l'imputation à tous les revenus (art. 22, § 1 de la
convention) , sauf bien sûr lorsque le droit d'imposer dans l'État de la résidence est expressément exclu par un autre article de la convention.
IV. Autres dispositions
A. Procédure amiable
350
En vertu de l'article 24 de la convention, une procédure de concertation amiable entre les
autorités compétentes des deux États est prévue afin de résoudre les difficultés d'application de l'accord ainsi que les cas de double imposition contraires à l'accord.
B. Échange de renseignements
360
Conformément à son article 25, l'accord autorise, avec les restrictions d'usage, les
échanges de renseignements nécessaires pour l'application des dispositions de l'accord et de la législation interne des deux États relative aux impôts visés par la convention.
C. Sens à attribuer aux expressions non définies par la convention
370
Pour l'application de la convention par la France, toute expression qui n'y est pas définie
a le sens que lui attribue le droit français relatif aux impôts couverts par la convention, sauf si le contexte exige une interprétation différente (article 3, § 2 de la convention). | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_France_et_la_Republique__01"">Une convention, intitulée ""Accord"", en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu a été signée à Paris le 30 mai 1984 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République populaire de Chine. Elle est assortie d'un protocole formant partie intégrante de la convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Le decret_n°_85-276_du_22__03""> La loi n° 84-1166 du 22 décembre 1984 (JO du 26 décembre) a autorisé l'approbation du côté français de cette convention, qui a été publiée par le décret n° 85-276 du 22 février 1985 (JO du 28 février, p. 2556 s. et rectificatif au JO du 9 mars p. 2913).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_convention_est_entree_03"">Cette convention est entrée en vigueur le 21 février 1985.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_28_de_la_conventio_04"">L'article 28 de la convention prévoit que les stipulations qu'elle comporte s'appliquent pour la première fois:</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_revenus_realises_a_co_05"">- aux revenus réalisés à compter du 1er janvier 1986 ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""10_07"">- ou aux résultats des exercices comptables ouverts à compter du 1er janvier 1986.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_07"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Applicabilite_de_laccord_a__010"">Applicabilité de la convention à Hong-Kong</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_en_consequence_confi_012"">La convention franco-chinoise en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu signé le 30 mai 1984 ne s'applique pas à la Région administrative spéciale de Hong-Kong.</p> <h1 id=""Champ_dapplication_de_la_co_10"">I. Champ d'application de la convention</h1> <h2 id=""Personnes_concernees_20"">A. Personnes concernées</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_013"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_convention_sapplique_aux_014"">La convention s'applique aux personnes physiques et morales qui sont des « résidents » de l'un des deux États et dont tout ou partie des revenus proviennent de l'autre État.</p> <h2 id=""Definition_du_« resident »_21"">B. Définition du « résident »</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_015"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_terme_resident_est_defin_016"">Le terme résident est défini à l'article 4 de la convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_4_de_l_017"">En vertu de l'article 4 de la convention, une personne est considérée comme « résident d'un État » lorsqu'elle y est assujettie à l'impôt en raison de : son domicile, sa résidence, son siège de direction ou tout autre critère de nature analogue.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_residents_de_France_au__018"">Les résidents de France au sens de l'accord sont donc :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-dans_le_cas_des_personnes__019"">-dans le cas des personnes physiques, celles qui sont domiciliées en France au sens de l'article 4-B du code général des impôts ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-dans_le_cas_des_personnes__020"">-dans le cas des personnes morales, celles qui ont leur siège en France.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque,_en_application_de__021"">Lorsque, en application de ces critères, une personne serait un résident des deux États contractants, la situation est réglée de la manière suivante :</p> <h3 id=""Personnes_physiques_30"">1. Personnes physiques</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_022"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_autorites_competentes_d_023"">Les autorités compétentes des deux États décident d'un commun accord si la personne concernée doit être effectivement regardée comme un résident de France ou un résident de Chine.</p> <h3 id=""Personnes_morales_31"">2. Personnes morales</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_024"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elles_sont_reputees_etre_de_025"">Elles sont réputées être des résidents de l'État où se trouve leur siège de direction générale.</p> <h2 id=""Portee_territoriale_22"">C. Portée territoriale</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_026"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_aux_dispositio_027"">Conformément aux dispositions de l'article 27 de la convention, l'accord s'applique :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_dune_part,_a_la_France_co_028"">- d'une part, à la France continentale et aux départements d'outre-mer auxquels s'appliquent les dispositions du Code général des Impôts relatives aux impôts sur le revenu et sur les sociétés, c'est-à-dire : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_dautre_part,_a_tout_terri_029"">- d'autre part, à tout territoire auquel s'applique effectivement la législation fiscale chinoise, ce qui exclut la Région administrative de Hong Kong, pour l'ensemble du territoire rattaché à cette région, ainsi que Macao et Formose.</p> <h2 id=""Impots_couverts_par_laccord_23"">D. Impôts couverts par l'accord</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_030"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ils_sont_enumeres_au_paragr_031"">Ils sont énumérés au paragraphe 3 de l'article 2. En ce qui concerne la France, il s'agit de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur les sociétés et des retenues à la source ou précomptes perçus au titre de ces impôts ; l'impôt sur les grandes fortunes n'en fait donc pas partie.</p> <h1 id=""Regles_dimposition_prevues__11"">II. Règles d'imposition prévues pour les différentes catégories de revenus</h1> <h2 id=""Revenus_immobiliers_et_bene_24"">A. Revenus immobiliers et bénéfices agricoles</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_032"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_6_de_l_033"">En vertu de l'article 6 de la convention, ils sont imposables dans l'État où ces biens sont situés, quel que soit le mode d'exploitation de ces biens.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_biens_immobiliers_sont__034"">Les biens immobiliers sont définis par référence à la législation de l'État de la situation des biens. Cette définition permet à la France d'appliquer les dispositions particulières de sa fiscalité à tous les biens considérés comme immobiliers en droit français. Les dispositions de l'article 6 sont donc notamment applicables aux revenus des droits détenus dans les sociétés immobilières françaises dotées de la transparence fiscale au sens de l'article 1655 ter du code général des impôts.</p> <h2 id=""Benefices_industriels_et_co_25"">B. Bénéfices industriels et commerciaux</h2> <h3 id=""Principe_dimposition_32"">1. Principe d'imposition</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_035"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_entreprises_dun_Etat_ex_036"">Les entreprises d'un État exerçant une activité industrielle ou commerciale dans l'autre État n'y sont assujetties à l'impôt sur les bénéfices que si leur activité s'y exerce par l'intermédiaire d'un établissement stable et à raison des seuls bénéfices imputables à cet établissement (article 7 § 1 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_du_paragraphe_2_de_037"">En vertu du paragraphe 2 de l'article 7 de la convention, les bénéfices sont calculés en procédant comme si l'établissement stable était une entreprise distincte de celle dont il dépend.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_paragraphe_3_de_larticle_038"">Le paragraphe 3 de l'article 7 de la convention donne diverses précisions sur les dépenses dont la déduction, au niveau de l'établissement stable, est admise ou non. Ainsi, une quote-part des frais généraux du siège de l'entreprise peut être déduite, pour tenir compte des charges exposées au siège dans l'intérêt de l'établissement stable situé dans l'autre État.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_letablissement_039"">En revanche, l'établissement stable ne peut pas effectuer de déduction au titre de redevances, honoraires, commissions, intérêts ou autres paiements similaires que le siège lui réclamerait pour son propre compte. En ce qui concerne les intérêts, une dérogation est toutefois prévue pour les établissements bancaires.</p> <h3 id=""Cas_des_entreprises_associe_33"">2. Cas des entreprises associées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_040"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_8_de_la_convention_041"">L'article 8 de la convention considère qu'il y a entreprises associées lorsque :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_une_entreprise_dun_Etat_p_042"">- une entreprise d'un État participe directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise de l'autre État ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_memes_personnes_parti_043"">- les mêmes personnes participent directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou au capital de deux entreprises respectivement établies dans les deux États.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_les_entreprises_associee_044"">Si les entreprises associées, ainsi définies, ont des relations commerciales ou financière différentes de celles qui seraient convenues entre entreprises indépendantes, les bénéfices dont l'une a pu être privée du fait de ces relations particulières peuvent être inclus dans ses résultats imposables.</p> <h3 id=""Definition_de_letablissemen_34"">3. Définition de l'établissement stable</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_045"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_de_larticl_046"">Les dispositions de l'article 5 de la convention, qui définissent l'établissement stable, sont, dans l'ensemble, conformes aux principes habituellement retenus en la matière.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Quelques_points_particulier_047"">Quelques points particuliers méritent toutefois d'être notés. Sont des établissements stables en vertu du paragraphe 3 de l'article 5 de la convention :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_chantiers_de_construc_048"">- les chantiers de construction ou de montage dont la durée excède six mois ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_fourniture_de_services_049"">- la fourniture de services, y compris les services de consultants ou les activités de surveillance, lorsque le personnel concerné est présent pendant plus de six mois (consécutifs ou répartis sur plusieurs séjours) au cours d'une période quelconque de douze mois.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_point_1_du_protocole_pre_050"">Le point 1 du protocole précise que la supervision du montage ou de l'installation d'un équipement ou d'un matériel industriel ou commercial par l'entreprise qui a effectué la vente de cet équipement ou de ce matériel ne constitue pas un établissement stable si les conditions suivantes sont remplies : les dépenses de supervision représentent moins de 5 % du montant total de la vente et elles sont considérées comme un accessoire de celle-ci.</p> <h3 id=""Cas_particulier_35"">4. Cas particulier</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_051"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_des_accord_052"">Les dispositions des accords de navigation maritime du 28 septembre 1975 (décret n° 77-956 du 19 août 1977, publié au J.O. du 24 août 1977) et aérienne du 23 janvier 1979 (décret n° 80-1153 du 30 décembre 1980, publié au J.O. du 6 janvier 1981) restent en vigueur. Ces accords prévoient l'exonération réciproque des bénéfices des compagnies de navigation maritime et aérienne.</p> <h2 id=""Benefices_des_professions_l_26"">C. Bénéfices des professions libérales et activités assimilées</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_053"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_13_de__054"">En vertu de l'article 13 de la convention, les revenus qu'un résident d'un État retire de l'exercice d'une profession indépendante dans l'autre État sont imposables dans ce dernier État dans deux cas :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lorsque_le_beneficiaire_y_055"">- lorsque le bénéficiaire y dispose d'une base fixe pour l'exercice de son activité ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_ou_lorsquil_y_sejourne_pe_056"">- ou lorsqu'il y séjourne pendant une période ou des périodes excédant au total 183 jours au cours de l'année fiscale.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Seule_la_partie_des_revenus_057"">Seule la partie des revenus susceptible d'être attribuée à cette base fixe ou à cette activité est imposable au lieu d'exercice de celle-ci.</p> <h2 id=""Revenus_de_capitaux_mobilie_27"">D. Revenus de capitaux mobiliers et redevances</h2> <h3 id=""Principe_dimposition_36"">1. Principe d'imposition</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_058"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Laccord_institue_un_partage_059"">L'accord institue un partage d'imposition entre l'État de la source et l'État de la résidence. </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""LEtat_de_la_source_peut_imp_060"">L'Etat de la source peut imposer les dividendes, intérêts et redevances à un taux n'excédant pas 10 % de leur montant brut.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sauf_lorsque_la_retenue_a_l_061"">Sauf lorsque la retenue à la source n'est pas exigible, en vertu du droit interne français ou de mesures conventionnelles réservées à certains cas particuliers (voir ci-après), le taux de 10 % est applicable aux dividendes, intérêts et redevances qui sont versés ou inscrits en compte à compter du 1er janvier 1986. Les bénéficiaires n'ont pas de formalités particulières à accomplir, autres que la justification de leur qualité de résidents fiscaux en Chine ; cette justification peut résulter, par exemple, d'une attestation visée par les Services fiscaux de Chine.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_revenus_soumis_a_la_ret_062"">Les revenus soumis à la retenue à la source sont également imposés dans l'État de la résidence du bénéficiaire. La double imposition est évitée, conformément à l'article 22 de la convention, par l'octroi d'un crédit d'impôt imputable sur l'impôt dû dans l'État de la résidence (cf. section « élimination des doubles impositions » ci-après).</p> <h3 id=""Precisions_diverses_37"">2. Précisions diverses</h3> <h4 id=""Dividendes_40"">a. Dividendes</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_063"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_definition_en_est_donnee_064"">La définition en est donnée au paragraphe 3 de l'article 9 de la convention ; elle couvre tous les revenus distribués au sens des articles 109 et suivants du code général des impôts. </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Quant_aux_interets,_Ils_son_065"">Quant aux intérêts, ils sont définis au paragraphe 4 de l'article 10 de la convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_paragraphe_3_de_larticle_066"">Le paragraphe 3 de l'article 4 de la convention prévoit que les intérêts perçus par un gouvernement, la Banque centrale de l'État ou un établissement financier détenu par le Gouvernement et agréé par les autorités compétentes des deux États sont exonérés de retenue à la source. L'exonération s'applique aussi aux intérêts des prêts accordés ou garantis par les organismes suivants : dans le cas de la France, la B.F.C.E. ou la C.O.F.A.C.E. ; dans le cas de la Chine, la Banque de Chine ou la Compagnie chinoise de crédit et d'investissements internationaux.</p> <h4 id=""Redevances_41"">b. Redevances</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_067"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elles_sont_definies_au_para_068"">Elles sont définies au paragraphe 3 de l'article 11 de la convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_du_point_2_du_prot_069"">En vertu du point 2 du protocole, les redevances payées pour l'usage ou la concession de l'usage d'un équipement industriel, commercial ou scientifique ne sont soumises à la retenue à la source dans l'État d'où elles proviennent que sur 60 % de leur montant brut.</p> <h4 id=""Interets_et_redevances_42"">c. Intérêts et redevances</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_070"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsquen_raison_de_rapports_071"">Lorsqu'en raison de rapports particuliers que le débiteur et le créancier entretiennent entre eux ou avec des tiers, les intérêts ou redevances apparaissent excessifs, la fraction qui excède le montant dont seraient normalement convenus le débiteur et le créancier n'est pas soumise aux dispositions prévues pour les intérêts et redevances (art. 10, § 7, et art. 11, § 6 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_fraction_excedentaire_072"">Cette fraction excédentaire est imposable selon la législation applicable dans chaque État et compte tenu des autres dispositions de l'accord. En pratique, les déductions injustifiées d'intérêts ou de redevances effectuées par un débiteur établi en France sont réintégrées dans les bases de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés. D'autre part, lorsque ce débiteur relève de l'impôt sur les sociétés, les sommes réintégrées sont soumises aux dispositions prévues pour les revenus distribués.</p> <h4 id=""Dividendes,_interets_et_red_43"">d. Dividendes, intérêts et redevances</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_073"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dividendes,_interets_et_074"">Les dividendes, intérêts et redevances qui reviennent à un établissement stable ou à une base fixe qu'une entreprise de l'un des deux États a dans l'autre État sont inclus dans les résultats d'exploitation de l'établissement stable ou de la base fixe. Ils sont donc imposables sans limitation dans l'Etat où est situé l'établissement stable ou la base fixe (art. 9 § 4, art. 10 § 5, et art. 11 § 4 de la convention).</p> <h2 id=""Traitements,_salaires_et_re_28"">E. Traitements, salaires et rémunérations diverses</h2> <h3 id=""Principes_dimposition_38"">1. Principes d'imposition</h3> <h4 id=""Activites_privees_44"">a. Activités privées</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_075"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sous_reserve_de_disposition_076"">Sous réserve de dispositions particulières évoquées dans les cas particuliers ci-après et de celles prévues pour les salariés envoyés en mission temporaire (art. 14, § 2 de la convention) et les salariés en service à bord de navires ou d'aéronefs (art. 14, § 3 de la convention), les salaires et autres rémunérations similaires d'origine privée sont imposables dans l'État où s'exerce l'activité personnelle (art. 14, § 1 de la convention).</p> <h4 id=""Activites_publiques_45"">b. Activités publiques</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_077"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_remunerations_versees_p_078"">Les rémunérations versées par un État ou l'une de ses collectivités locales à des personnes exerçant des fonctions publiques dans l'autre État sont imposables exclusivement dans le premier État (art. 18, § 1-a de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_par_exception_a__079"">Toutefois, par exception à cette dernière règle, les rémunérations de fonctions publiques sont exclusivement imposables dans l'État où les services sont rendus si le bénéficiaire de la rémunération est un résident de ce dernier État et s'il en possède la nationalité.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sil_ne_sagit_pas_dun_ressor_080"">S'il ne s'agit pas d'un ressortissant de l'État du lieu d'exercice de l'activité, la même solution est applicable lorsque la personne concernée était déjà résidente de cet État avant d'y exercer les fonctions en cause (art. 18, § 1-b de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dautre_part,_les_remunerati_081"">D'autre part, les rémunérations versées par un État ou une collectivité locale sont soumises aux dispositions prévues pour les rémunérations privées lorsque les services correspondants sont rendus dans le cadre d'activités industrielles ou commerciales (art. 18, § 3 de la convention).</p> <h4 id=""Cas_particuliers_46"">c. Cas particuliers</h4> <h5 id=""Remunerations_dadministrate_50"">1° Rémunérations d'administrateurs de sociétés</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_082"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_de_larticle_15_d_083"">Aux termes de l'article 15 de la convention, lorsqu'une société résidente d'un État verse des tantièmes ou autres rétributions similaires à des membres de son conseil d'administration, qui sont résidents de l'autre État, ces rémunérations sont imposables dans l'État de résidence de la société versante.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Mais_elles_sont_egalement_i_084"">Mais elles sont également imposables dans l'État de résidence du bénéficiaire ; la double imposition est évitée en accordant un crédit d'impôt (cf. section « élimination des doubles impositions » ci-après).</p> <h5 id=""Artistes_et_sportifs_51"">2° Artistes et sportifs</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_085"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""LEtat_ou_se_produisent_les__086"">L'Etat où se produisent les intéressés a le droit d'imposer les revenus correspondants, quelle que soit la qualification de ceux-ci en droit interne (salaires ou recettes non commerciales). Il en est ainsi même si ces revenus sont attribués à une personne interposée entre l'organisateur de la manifestation artistique ou sportive et l'artiste ou le sportif (article 16, § 2 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_lorsque_les_acti_087"">Toutefois, lorsque les activités sont exercées dans le cadre d'un programme officiel d'échanges culturels, les revenus que les résidents d'un État perçoivent dans l'autre État sont exonérés dans ce dernier État (article 16,§ 3 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_tous_les_cas,_lEtat_de_088"">Dans tous les cas, l'État de résidence de l'artiste ou du sportif conserve son droit d'imposition. Si la personne concernée a supporté un impôt dans l'autre État, la double imposition est évitée dans l'État de la résidence par l'octroi d'un crédit d'impôt (cf. section « élimination des doubles impositions » ci-après).</p> <h5 id=""Professeurs_et_chercheurs_52"">3° Professeurs et chercheurs</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_089"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_19_de__090"">En vertu de l'article 19 de la convention, les rémunérations des enseignants et chercheurs, précédemment résidents de l'un des États, qui exercent leur activité d'enseignement ou de recherche dans l'autre État dans une université, un institut, une école ou un établissement reconnu par le gouvernement de cet État, sont exonérées au lieu d'exercice de l'activité. Cette exonération s'applique pendant une durée maximum de trois ans.</p> <h5 id=""Etudiants,_stagiaires_et_ap_53"">4° Étudiants, stagiaires et apprentis</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_091"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_20_de__092"">En vertu de l'article 20 de la convention, lorsqu'ils étaient résidents d'un État et séjournent dans l'autre État à seule fin d'y poursuivre leurs études ou leur formation, les sommes reçues pour couvrir leurs frais d'entretien, d'études ou de formation sont exonérées dans l'État où ils séjournent.</p> <h2 id=""Pensions_29"">F. Pensions</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_093"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_des_articles_17_et_094"">En vertu des articles 17 et 18, les pensions perçues par une personne résidente d'un État et qui ont leur source dans l'autre État sont imposables dans les conditions suivantes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_imposition_exclusive_dans_095"">- imposition exclusive dans l'État de la source. Sont concernées :</p> <ul> <li> <p id=""les_pensions_versees_en_app_096"">les pensions versées en application de la législation sur la Sécurité sociale ;</p> </li> <li> <p id=""les_pensions_servies_par_lE_097"">les pensions servies par l'État ou l'une de ses collectivités locales aux personnes n'ayant pas la nationalité de l'autre État (qui est, par hypothèse, l'État de résidence) au titre de services antérieurs à caractère public, rendus dans le cadre d'une activité autre qu'industrielle ou commerciale.</p> </li> </ul> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_imposition_exclusive_dans_098"">- imposition exclusive dans l'État de la résidence.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutes_les_pensions_autres__099"">Toutes les pensions autres que celles visées supra sont exclusivement imposables dans l'État de résidence du bénéficiaire.</p> <h2 id=""Gains_en_capital_210"">G. Gains en capital</h2> <h3 id=""Droit_dimposition_principal_39"">1. Droit d'imposition principal</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0100"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_plus-values_provenant_d_0101"">Les plus-values provenant de l'aliénation de biens immobiliers ou d'actions et parts de sociétés dont l'actif est principalement composé de biens immobiliers sont imposables dans l'État de situation de ces biens (article 12, § 1 et 4 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_gains_provenant_de_lali_0102"">Les gains provenant de l'aliénation de biens mobiliers faisant partie de l'actif d'un établissement stable ou affectés à une base fixe sont imposables dans l'État où est situé l'établissement stable ou la base fixe ; il en est de même lorsque la cession porte sur l'ensemble des éléments qui étaient rattachés à l'établissement stable ou à la base fixe (article 12 § 2 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_plus-values_degagees_pa_0103"">Les plus-values dégagées par la cession de participations substantielles (c'est-à-dire donnant vocation à plus de 25 % des bénéfices sociaux) dans les sociétés dont l'actif n'est pas à prépondérance immobilière sont imposables dans l'État dont ces sociétés sont résidentes (article 12, § 5 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_gains_resultant_de_la_c_0104"">Les gains résultant de la cession de navires ou aéronefs ou de biens mobiliers affectés à l'exploitation de ces navires ou aéronefs ne sont imposables que dans l'État de résidence du cédant (article 12 § 3 de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Tous_les_autres_gains_en_ca_0105"">Tous les autres gains en capital sont imposables dans l'État de la situation des biens cédés ( article 12 § 6 de la convention).</p> <h3 id=""Droit_dimposition_subsidiai_310"">2. Droit d'imposition subsidiaire</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0106"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_les_navi_0107"">En ce qui concerne les navires et aéronefs, l'imposition visée au paragraphe 260 est exclusive de toute autre.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_tous_les_autres_cas,_l_0108"">Dans tous les autres cas, l'État dont le cédant est un résident n'est pas privé du droit d'imposer, même si l'imposition visée au paragraphe 260 est due dans l'autre État. La double imposition est alors éliminée par la déduction d'un crédit d'impôt (cf. section « élimination des doubles impositions » ci-après).</p> <h2 id=""Revenus_non_specialement_de_211"">H. Revenus non spécialement dénommés</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0109"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_21_de__0110"">En vertu de l'article 21 de la convention, lorsque ces revenus ont leur source dans l'un des deux États, ils sont imposables dans cet État.</p> <h1 id=""Modalites_pour_eviter_les_d_12"">III. Modalités pour éviter les doubles impositions</h1> <h2 id=""Dispositions_applicables_pa_212"">A. Dispositions applicables par la France</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0111"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_double_imposition_des_re_0112"">La double imposition des revenus de source chinoise reçus par des résidents de France est évitée soit par la méthode de l'imputation, soit par la méthode de l'exonération.</p> <h3 id=""Methode_de_limputation_311"">1. Méthode de l'imputation</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0113"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_est_prevue_pour_les_re_0114"">Elle est prévue pour les revenus de capitaux mobiliers, les redevances, les gains en capital, les tantièmes et les revenus des artistes et sportifs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_residents_de_France_qui_0115"">Les résidents de France qui réalisent des revenus de source chinoise appartenant à ces catégories doivent donc les intégrer dans la base de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés. La somme à déclarer est constituée par le revenu brut, avant imputation de la retenue à la source éventuellement effectuée en Chine ; les charges autres que cette retenue sont déductibles dans les conditions de droit commun.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_double_imposition_est_ev_0116"">La double imposition est évitée par imputation, sur l'impôt français exigible, d'un crédit d'impôt représentatif de l'impôt chinois (art. 22, § 2-b de la convention).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_credit_dimpot_simpute_su_0117"">Le crédit d'impôt s'impute sur l'impôt français correspondant aux revenus en cause, qui sont inclus dans la base de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés pour leur montant brut diminué des charges autres que la retenue à la source ; lorsque le crédit excède le montant de l'impôt français dû pour le revenu en cause, l'excédent ne peut pas être restitué.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_credit_dimpot_est_en_pri_0118"">Le crédit d'impôt est en principe égal à la retenue à la source perçue en Chine conformément à la convention ; il appartient alors au contribuable de justifier du montant de l'impôt qu'il a effectivement supporté en Chine.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0119"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_en_ce_qui_concer_0120"">Toutefois, en ce qui concerne les dividendes, les intérêts et les redevances, le crédit d'impôt est calculé forfaitairement dans les conditions suivantes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_20 %_du_montant_brut_des__0121"">- 20 % du montant brut des dividendes, ce taux étant limité à 10 % pour les dividendes payés par les entreprises chinoises mixtes à capitaux ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_10 %_du_montant_brut_des__0122"">- 10 % du montant brut des intérêts ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_20 %_du_montant_brut_des__0123"">- 20 % du montant brut des redevances.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_ce_calcul_forfaitai_0124"">Lorsque ce calcul forfaitaire est applicable, le contribuable doit seulement justifier qu'il s'agit de revenus de source chinoise et, dans le cas des dividendes, s'ils ouvrent droit à un crédit d'impôt de 20 % ou de 10 %.</p> <h3 id=""Methode_de_lexoneration_312"">2. Méthode de l'exonération</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0125"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_sapplique_a_tous_les_r_0126"">Elle s'applique à tous les revenus autres que les revenus de capitaux mobiliers, les redevances, les gains en capital, les tantièmes et les revenus des artistes et sportifs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_revenus_concernes_sont__0127"">Les revenus concernés sont donc exclus de la base de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés (art. 22 § 2-a de la convention) ; mais, lorsque le contribuable relève de l'impôt sur le revenu, il doit les déclarer pour calculer, selon la règle du taux effectif, le taux d'imposition applicable à ses autres revenus imposables en France (art. 22, § 2-d de la convention).</p> <h2 id=""Dispositions_applicables_pa_213"">B. Dispositions applicables par la Chine</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0128"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_Chine_applique_la_method_0129"">La Chine applique la méthode de l'imputation à tous les revenus (art. 22, § 1 de la convention) , sauf bien sûr lorsque le droit d'imposer dans l'État de la résidence est expressément exclu par un autre article de la convention.</p> <h1 id=""Autres_dispositions_13"">IV. Autres dispositions</h1> <h2 id=""Procedure_amiable_214"">A. Procédure amiable</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""350_0130"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vertu_de_larticle_24_de__0131"">En vertu de l'article 24 de la convention, une procédure de concertation amiable entre les autorités compétentes des deux États est prévue afin de résoudre les difficultés d'application de l'accord ainsi que les cas de double imposition contraires à l'accord.</p> <h2 id=""Echange_de_renseignements_215"">B. Échange de renseignements</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""360_0132"">360</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_a_son_article__0133"">Conformément à son article 25, l'accord autorise, avec les restrictions d'usage, les échanges de renseignements nécessaires pour l'application des dispositions de l'accord et de la législation interne des deux États relative aux impôts visés par la convention.</p> <h2 id=""Sens_a_attribuer_aux_expres_216"">C. Sens à attribuer aux expressions non définies par la convention</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_0134"">370</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_lapplication_de_la_con_0135"">Pour l'application de la convention par la France, toute expression qui n'y est pas définie a le sens que lui attribue le droit français relatif aux impôts couverts par la convention, sauf si le contexte exige une interprétation différente (article 3, § 2 de la convention).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | INT - Convention fiscale entre la France et la Chine | BOI-INT-CVB-CHN | CVB | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/948-PGP.html/identifiant=BOI-INT-CVB-CHN-20120912 | null | 2012-09-12 00:00:00 | null | d5a33c2e-4009-492e-afd4-99ab6a94ea8b | 1bab75d15edea6022462d98cb52b9e2f32635dfe55e3f11ce6be3f5f994a2729 |
FR | fr | 1
La présente sous-section décrit les obligations des opérateurs de plateforme prévues aux 1° à 3° de l'article 242 bis du code général des impôts (CGI), dont les conditions d’application sont précisées de l'article 23 L sexies de l'annexe IV au CGI à l'article 23 L undecies de l'annexe IV au CGI.
I. Obligation d’informer les utilisateurs des plateformes en ligne
10
En application du 1° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme sont tenus de communiquer lors de chaque transaction au vendeur, au prestataire ou aux parties à l’échange ou au partage d'un bien ou d'un service, lorsque ceux-ci ont perçu des recettes ou revenus par l'intermédiaire de la plateforme, une information loyale, claire et transparente sur les obligations fiscales et sociales qui incombent aux personnes qui réalisent des transactions par leur intermédiaire. Cette obligation vaut également pour les opérateurs qui n'ont pas connaissance du montant payé mais qui pour autant ont connaissance de la conclusion d'une transaction dès lors qu'ils transmettent à leurs utilisateurs un document pouvant porter cette mention.
L'article 23 L sexies de l'annexe IV au CGI précise que les informations à fournir sont relatives aux régimes fiscaux et à la réglementation sociale applicables aux recettes et aux revenus tirés de ces opérations. Elles portent également sur les obligations déclaratives et de paiement auprès de l’administration fiscale et des organismes de recouvrement des cotisations sociales qui résultent de la transaction et sur les sanctions encourues en cas de manquement à ces obligations.
20
Les opérateurs de plateforme sont tenus de mettre à disposition de leurs utilisateurs un lien électronique vers les sites des administrations portant ces informations (CGI, art. 242 bis, 1°).
Les sites des administrations dont les liens doivent être mis à disposition sur les sites internet édités par les plateformes de mise en relation par voie électronique sont les suivants :
- sur www.impots.gouv.fr, concernant les obligations fiscales, lien suivant : https://www.impots.gouv.fr/portail/node/10841
- sur www.urssaf.fr, concernant les obligations sociales, lien suivant : https://www.urssaf.fr/portail/home/espaces-dedies/activites-relevant-de-leconomie.html.
30
L’obligation mentionnée au I § 10 est réputée satisfaite si les messages envoyés aux vendeurs, prestataires ou parties à l'échange ou au partage d'un bien ou d'un service, incluent de manière systématique et lisible ces liens hypertextes et présentent leur objet.
II. Obligation d'adresser un document annuel aux utilisateurs
40
Le 2° de l'article 242 bis du CGI prévoit l'obligation pour les opérateurs de plateforme d'adresser avant le 31 janvier de chaque année, par voie électronique, un document récapitulatif des montants totaux bruts des transactions réalisées par les vendeurs, prestataires ou parties à l'échange ou au partage d'un bien ou d'un service au cours de l'année précédente par l'intermédiaire de la plateforme.
Outre le montant total brut et le nombre de transactions réalisées par utilisateur, les informations que doit comporter ce document récapitulatif sont prévues de l'article 23 L septies de l'annexe IV au CGI à l'article 23 L decies de l'annexe IV au CGI.
A. Contenu du document récapitulatif
1. Éléments d'identification de l'opérateur
50
Conformément à l'article 23 L septies de l'annexe IV au CGI, les éléments d'identification de l'opérateur de plateforme doivent comporter sa raison sociale, son lieu d'établissement et son numéro d'identification.
a. Raison sociale
60
L'opérateur de plateforme doit s'identifier par la raison sociale telle qu'elle a été déclarée lors de son inscription au répertoire du système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements (SIRENE), ou tout autre répertoire équivalent s'il n'a pas été déclaré dans un département français.
Le déclarant doit porter la raison sociale, et non pas son nom commercial lorsque celui-ci est différent de la raison sociale. En complément, l'opérateur de plateforme peut mentionner le nom commercial usuel du site.
b. Lieu d'établissement
63
Le lieu d'établissement du déclarant correspond à l'adresse du lieu d'activité ou au siège social de l'opérateur au 31 décembre de l'année au titre de laquelle porte le document récapitulatif.
c. Numéro d'identification
65
Il s'agit du numéro du système d'identification du répertoire des entreprises (SIREN) de la plateforme déclarante (numéro à neuf chiffres ; code de commerce (C. com.), art. R. 123-221).
Les plateformes étrangères déclarantes, qui n'en disposent pas par ailleurs, devront se faire immatriculer pour disposer d'un numéro SIREN.
2. Éléments d'identification de l'utilisateur
70
Les éléments d'identification de l'utilisateur qui doivent être fournis par les opérateurs de plateforme varient selon la qualité de cet utilisateur.
a. Identification des personnes physiques n'agissant pas à titre professionnel
80
Les éléments transmis par les opérateurs de plateforme relatifs à l'identification des utilisateurs personnes physiques sont prévus au b du 2° de l'article 242 bis du CGI et sont énumérés par le 1 de l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI.
1° Nom de famille ou d'usage
90
Les opérateurs de plateforme indiquent le nom de famille ou, le cas échéant, le nom d'usage communiqué par l'utilisateur lors de la création ou de la modification de son compte ouvert auprès de l'opérateur pour les besoins de la conclusion de la transaction. En cas de changement en cours d'année, le dernier nom de famille ou d'usage connu de l'opérateur est déclaré.
2° Prénom
100
Les opérateurs de plateforme indiquent le prénom communiqué par l'utilisateur lors de la création ou la modification de son compte ouvert auprès de l'opérateur pour les besoins de la conclusion de la transaction.
3° Adresse de résidence
110
Les opérateurs de plateforme indiquent l'adresse de résidence de l'utilisateur au 31 décembre de l'année au titre de laquelle porte le document récapitulatif ou, à défaut, la dernière adresse connue des opérateurs de plateforme.
4° Numéro de téléphone
120
Le numéro de téléphone renseigné par l'utilisateur peut être un numéro de téléphone fixe ou de téléphone mobile, ce dernier étant à privilégier dans le document récapitulatif.
En cas de changement de numéro en cours d'année communiqué par l'utilisateur, l'opérateur indique le dernier numéro connu.
5° Adresse électronique
130
Les opérateurs de plateforme indiquent l'adresse électronique de l'utilisateur. Celle-ci correspond à son adresse de messagerie valide constituée d'un identifiant et d’un nom de domaine avec extension séparés par une arobase (@) qui permettent à l'opérateur de plateforme de lui adresser et de recevoir toute communication électronique.
En cas de pluralité d'adresses valides connues de l'opérateur de plateforme, ce dernier doit indiquer la dernière adresse qui a permis de réaliser une communication électronique avec l'utilisateur ou un envoi de message présumé délivré.
6° Date de naissance
140
Les opérateurs de plateforme indiquent la date de naissance de l'utilisateur.
7° Procédure de fiabilisation de l'identification de l'utilisateur
150
Conformément au g du 1 de l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI, lorsque le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur sur une seule plateforme au titre de l'année considérée est supérieur ou égal à 1 000 €, l'opérateur est tenu de fiabiliser les données d'identification de l'utilisateur concerné.
Dans cette situation, les opérateurs de plateforme peuvent, au choix :
- recouper les informations déclarées par l'utilisateur notamment à l'aide une copie d'une pièce d'identité ;
- ou demander à l'utilisateur son identifiant fiscal (numéro d'inscription au fichier de simplification des procédures d'imposition [SPI]).
Le choix de la mise en œuvre de l'une ou l'autre de ces deux procédures de fiabilisation des données d'identification des utilisateurs est laissé à l'appréciation de l'opérateur de plateforme, en fonction notamment des informations qu'il aura pu obtenir auprès de l'utilisateur concerné.
160
En tout état de cause, il appartient à l'opérateur de plateforme de mettre en œuvre les démarches nécessaires auprès de l'utilisateur afin de pouvoir procéder à la vérification de son état civil ou d'obtenir son numéro d'inscription au fichier SPI dès lors que le montant annuel brut des opérations réalisées est supérieur ou égal à 1 000 €.
170
La plateforme peut opter pour l'indication de l'identifiant fiscal (SPI) de l'utilisateur concerné. L'opérateur doit dans ce cas s'assurer que la structure, le format et l'algorithme du numéro SPI obtenu auprès de l'utilisateur sont corrects. Il peut vérifier ces informations au moyen de la documentation fournie à cet effet par l'administration sur le site www.impots.gouv.fr.
a° Appréciation du seuil de 1 000 €
180
Le seuil de 1 000 € s'apprécie au regard des opérations réalisées sur une année par un même utilisateur sur une même plateforme. Par conséquent, ce seuil ne doit pas s'apprécier à raison des opérations effectuées sur plusieurs plateformes, même si, par exemple, celles-ci appartiennent à un même groupe ou entretiennent un lien capitalistique.
Pour l'appréciation du montant total brut, il convient de se référer au II-A-4 § 280.
b° Cas particulier des activités de partage de frais ou de vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI
190
Par mesure de tolérance, le seuil de 1 000 € mentionné au g du 1 de l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI est porté à 3 000 €, combiné à un nombre annuel de transactions au moins égal à vingt, pour les activités de partage de frais ou de vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI.
b. Identification de l'utilisateur personne morale ou personne physique agissant à titre professionnel
200
Les éléments transmis par les opérateurs de plateforme relatifs à l'identification de l'utilisateur personne morale ou personne physique agissant à titre professionnel sont prévus au b du 2° de l'article 242 bis du CGI et sont énumérés par le 2 de l'article 23 L octies de l'annexe IV du CGI.
1° Raison sociale ou nom de l'entreprise
210
Les opérateurs de plateforme doivent identifier l'utilisateur par la raison sociale ou par le nom communiqué pour les besoins de la conclusion de la transaction. En cas de changement de raison sociale ou de nom, l'opérateur indique la dernière raison sociale ou nom de l'entreprise communiqué par l'utilisateur.
220
Il s'agit en principe de la désignation de l'entreprise déclarée pour l'inscription au répertoire SIRENE, ou tout autre répertoire équivalent dans le territoire où elle a été enregistrée si l'entreprise n'est pas enregistrée dans un département français.
2° Nom commercial ou nom d'utilisateur sur la plateforme
225
Les opérateurs de plateforme doivent communiquer le nom commercial de l'utilisateur professionnel ou son nom d’utilisateur tel qu'il paraît sur la plateforme en ligne. Il peut s'agir, par exemple, du pseudonyme de l'utilisateur ou, pour un vendeur, du nom de sa « boutique » sur la plateforme en ligne.
3° Lieu d'établissement
230
Le lieu d'établissement du bénéficiaire correspond à l'adresse du lieu d'activité du siège social de la société au 31 décembre de l'année au titre de laquelle porte le document récapitulatif ou, à défaut, de la dernière adresse connue de l'opérateur de plateforme.
4° Numéro d'identification
240
Lorsque l'utilisateur a son siège en France, le numéro d'identification s'entend du numéro de taxe sur la valeur ajoutée intracommunautaire ou, à défaut, des numéros définis à l'article R. 123-221 du C. com., c'est-à-dire des numéros SIREN et SIRET.
Lorsque l'utilisateur n'a pas son siège en France, il s'identifie par son numéro de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) intracommunautaire ou, s'il en est dépourvu, par le numéro d'immatriculation attribué par l'administration du pays dans lequel l'utilisateur a son siège.
5° Adresse web de localisation de la ressource internet
245
Les opérateurs doivent indiquer l'adresse URL (Uniform Resource Locator) correspondant à l'adresse qui précise la localisation de la ressource internet de l'utilisateur en indiquant le protocole à adopter, le nom de la machine, le chemin d'accès et le nom du fichier.
Il s'agit d'une adresse du type « http://www.XXXXXXX » et se terminant par « .net, .org, .fr, .com » ou tout autre indicateur du pays. Il peut aussi s'agir de l'adresse internet de la page de présentation de l'utilisateur professionnel sur le site de la plateforme en ligne.
En l'absence d'adresse URL connue des opérateurs, ceux-ci pourront transmettre l'identifiant de l'utilisateur qui leur est propre. Cet identifiant peut correspondre, par exemple, à la référence interne à la plateforme attribuée à l'utilisateur professionnel.
6° Adresse électronique
250
Les éléments relatifs à l'adresse électronique de l'utilisateur personne morale ou personne physique agissant à titre professionnel sont les mêmes que ceux prévus au II-A-2-a-5° § 130.
3. Statut de l'utilisateur
260
Conformément au c du 2° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme doivent indiquer le statut de particulier ou de professionnel communiqué par l'utilisateur.
Cette information est déterminée sous la seule responsabilité de l'utilisateur, le rôle des opérateurs de plateforme se limitant à porter sur le document l'information qu'ils sont tenus de recueillir auprès de chaque utilisateur. En cas de changement en cours d'année, les opérateurs établissent un document récapitulatif par période et par utilisateur.
4. Nombre et montant de transactions réalisées
270
Comme le prévoit le d du 2° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme doivent d'une part indiquer le nombre total des transactions réalisées par l'utilisateur au cours de l'année civile concernée par le document et dont ils ont connaissance.
280
D'autre part, les opérateurs de plateforme doivent indiquer le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur au cours de l'année civile concernée par le document récapitulatif et dont ils ont connaissance. Le montant à indiquer est le montant total brut des transactions incluant la rémunération de la plateforme due par l'utilisateur.
Les opérateurs de plateforme peuvent également indiquer de manière distincte le montant des commissions mises à la charge de l'utilisateur au titre de ces opérations.
À titre facultatif, conformément à l'article 23 L nonies de l'annexe IV au CGI, l'opérateur de plateforme peut distinguer le montant des transactions qui relèvent de prestation de service dont bénéficie également le particulier qui la propose, sans objectif lucratif et avec partage de frais avec les bénéficiaires ou de la vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI, et le montant des transactions relevant d'autres activités.
Par ailleurs, conformément à l'article 23 L nonies A de l'annexe IV au CGI, l'opérateur de plateforme doit préciser le montant des transactions imposables à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en France au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20), dès lors que l'utilisateur entre dans le champ du dernier alinéa de l'article 242 bis du CGI. Il peut donc s'agir d'un utilisateur personne physique résident en France ou à l'étranger, ou d'une personne morale dont le siège effectif est en France ou à l'étranger, dans la mesure où il réalise des opérations imposables à la TVA en France au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI (III-A-3 § 385).
290
Le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur doit être exprimé en euros. Lorsque le paiement des transactions réalisées s'effectue au moyen d'une devise autre que l'euro, le déclarant doit convertir le montant d'origine en euros, selon le cours existant entre les deux monnaies au jour de réalisation effective de l'opération.
5. Coordonnées du compte bancaire
300
Comme le prévoit le e du 2° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme doivent indiquer les coordonnées bancaires de l'utilisateur sur lequel les montants des transactions ont été versés, qu'il soit une personne physique ou une personne morale, lorsque ces coordonnées leur sont connues. Il peut s'agir d'un compte domicilié en France ou dans un pays étranger.
Les coordonnées bancaires sont au format international « international bank account number » (IBAN), complétées du code « bank identifier code » (BIC) (CGI, ann. IV, art. 23 L decies).
310
Les coordonnées bancaires sont considérées comme connues de l'opérateur lorsque l'utilisateur a communiqué directement le numéro de compte concerné à l'opérateur de plateforme.
B. Modalités de transmission à l'utilisateur
320
Le 2° de l'article 242 bis du CGI prévoit l'obligation pour les opérateurs de plateforme d'adresser par voie électronique un document récapitulatif annuel.
Aucun formalisme particulier n'est imposé dans la présentation du document dès lors que l'ensemble des informations mentionnées à l'article 23 L septies de l'annexe IV au CGI, à l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI et à l'article 23 L decies de l'annexe IV au CGI y apparaît clairement. Le document récapitulatif peut être complété de toute information complémentaire que l'opérateur souhaite fournir à l'utilisateur dans le but de lui permettre une meilleure lecture du document.
Ce document est adressé par l'opérateur de plateforme à la dernière adresse électronique fournie par l'utilisateur.
En cas d'échecs de distribution, l'opérateur de plateforme est réputé s'être libéré de l'obligation d'adresser le document.
C. Date de transmission
330
Le document récapitulatif prévu au 2° de l'article 242 bis du CGI doit être adressé à l'utilisateur au plus tard le 31 janvier de l'année qui suit celle au cours de laquelle les opérations récapitulées dans le document ont été réalisées.
III. Obligation d'adresser un document récapitulatif annuel à l'administration fiscale
340
Le 3° de l'article 242 bis du CGI prévoit l'obligation pour les opérateurs de plateforme d'adresser par voie électronique à l'administration fiscale un document récapitulant l'ensemble des informations fournies au 2° de ce même article.
Par exception, lorsque les transactions effectuées via une plateforme concernent la vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI ou une prestation de services dont bénéficie également le particulier qui la propose, sans objectif lucratif, et en partageant les frais avec les bénéficiaires, l'opérateur de plateforme est dispensé, sous certaines conditions, de déclarer à l'administration les transactions qu'il intermédie.
A. Contenu du document récapitulatif
1. Règles générales
350
Le document destiné à l'administration fiscale doit contenir notamment les mêmes informations que celles prévues par le 2° de l'article 242 bis du CGI et précisées au II-A-1 § 50 et suivants.
2. Exceptions
360
Le deuxième alinéa du 3° de l'article 242 bis du CGI prévoit que les opérateurs de plateforme sont dispensés de mentionner sur le document à adresser à l'administration les montants perçus par les utilisateurs au titre d'une prestation de service dont bénéficie également le particulier qui la propose, sans objectif lucratif et avec partage de frais avec les bénéficiaires ou de la vente de certains biens relevant des dispositions du II de l'article 150 UA du CGI. Les montants relatifs à ces activités sont transmis par les opérateurs :
- lorsque les transactions d'un utilisateur excède 3 000 € annuels ;
- et que ce même utilisateur a réalisé au moins vingt transactions dans l'année.
Les seuils annuels de 3 000 € et de vingt transactions s'entendent de l'addition des opérations réalisées par une même personne et sur une même plateforme au titre de ses activités de prestations de service dont bénéficient également le particulier qui les propose, sans objectif lucratif et avec partage de frais avec les bénéficiaires et de ventes de biens relevant du II de l'article 150 UA du CGI.
a. Activités de co-consommation
370
Les activités de co-consommation s'entendent des activités définies par le BOI-IR-BASE-10-10-10-10.
b. Ventes de biens relevant du II de l'article 150-UA du CGI
380
Les opérations mentionnées au deuxième alinéa du 3° de l'article 242 bis du CGI se rapportent à la cession de biens suivants entre particuliers :
- vente de meubles meublants, appareils ménagers ou voitures automobiles ;
- vente de meubles dont le prix de cession est inférieur ou égal à 5 000 €.
3. Indication du montant des transactions imposables à la TVA en France
385
L'article 23 L nonies A de l'annexe IV au CGI prévoit que les opérateurs de plateforme doivent mentionner sur le document à adresser à l'administration les montants des transactions imposables à la TVA en France au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20), dès lors que l'utilisateur entre dans le champ du dernier alinéa de l'article 242 bis du CGI (BOI-BIC-DECLA-30-70-40-10).
Remarque : Ces informations ne sont pas obligatoires pour les transactions réalisées après le 1er janvier 2019 et déclarées avant le 31 janvier 2020, mais le deviennent pour les transactions réalisées après le 1er janvier 2020.
Il peut donc s'agir d'un utilisateur personne physique résident en France ou à l'étranger, ou d'une personne morale dont le siège effectif est en France ou à l'étranger, dans la mesure où il réalise des opérations imposables à la TVA au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI.
Dès lors qu'un bien est expédié de France, le lieu de livraison est réputé se situer en France (CGI, art. 258). Lorsque le bien est « pré-positionné » dans un entrepôt en France par un utilisateur d'un autre État membre ou situé hors de l'Union Européenne (UE), l'opération entre dans le champ de la TVA en France.
S'agissant des utilisateurs personnes morales dont le siège effectif est en France, leur régime d'imposition, notamment pour ceux bénéficiant du régime dit de la franchise en base (BOI-TVA-DECLA-40-10-10) est apprécié par l'administration. Dès lors, les opérateurs de plateforme mentionnent le montant brut des transactions réalisé par cet assujetti par son intermédiaire.
S'agissant des livraisons de biens meubles corporels, le seuil prévu au 2° de l'article 258 A du CGI et au 2 du I de l'article 259 D du CGI est apprécié par l'administration.
Dès lors, pour les opérations de ventes à distance relevant de ces articles, les opérateurs de plateforme mentionnent, pour les utilisateurs professionnels situés dans un autre État membre de l'UE, le montant brut des transactions ayant fait l'objet d'une livraison de biens meubles corporels à une personne non assujettie à la TVA résidant en France, dès le premier euro.
S'agissant des prestations visées au 2° de l'article 259 A du CGI, les opérateurs de plateforme mentionnent le montant brut des transactions se rattachant à un bien immeuble situé en France. L'exonération de ces transactions, notamment au titre de l'article 261 D du CGI, est appréciée par l'administration.
B. Format du document récapitulatif
390
Pour le respect des obligations prévues au 3° de l'article 242 bis du CGI, le dépôt du document doit s'effectuer sur support informatique dont le schéma est détaillé dans un cahier des charges disponible dans l'espace « Partenaire » du site www.impots.gouv.fr dédié à l'économie collaborative et aux plateformes numériques.
Aucun autre format de document n'est accepté par l'administration. En particulier, les dépôts effectués au moyen de fichiers constitués à partir de logiciels usuels d'édition de document ou de bureautique ne constituent pas une modalité valide de dépôt du document. De la même manière, aucun dépôt sur support papier n'est accepté.
400
Lorsque l'opérateur de plateforme remet son document annuel à l'administration fiscale, un « compte rendu métier » mentionnant les éventuelles anomalies à corriger lui est remis.
Le rejet du document à raison des contrôles effectués est assimilé à une absence de dépôt du document récapitulatif.
C. Délai de transmission
410
Conformément aux dispositions du 3° de l'article 242 bis du CGI, le document récapitulatif doit être adressé à l'administration au plus tard le 31 janvier de l'année qui suit celle au cours de laquelle les opérations récapitulées dans le document ont été réalisées.
Cette date limite de dépôt s'applique également au dépôt de documents rectificatifs.
Par tolérance, lorsque l'opérateur a déposé avant le 31 janvier un document récapitulatif dont la validité technique a été confirmée par l'administration, l'opérateur a alors jusqu'au 28 février suivant pour corriger ou compléter les éventuelles données qui seraient signalées comme erronées ou manquantes par l'administration.
IV. Transmission des informations à l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS)
420
L'article L. 114-19-1 du code de la sécurité sociale prévoit que le document récapitulatif annuel mentionné au 3° de l'article 242 bis du CGI est adressé par l'administration fiscale à l'ACOSS dans le cadre de ses missions de contrôle et de lutte contre le travail dissimulé.
Les données reçues des opérateurs de plateforme par l'administration fiscale en vertu des dispositions du 3° de l'article 242 bis du CGI sont automatiquement transférées à l'ACOSS par la direction générale des finances publiques.
Ce transfert ne nécessite par conséquent aucune action complémentaire de la part des opérateurs. | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_presente_section_decrit__01"">La présente sous-section décrit les obligations des opérateurs de plateforme prévues aux 1° à 3° de l'article 242 bis du code général des impôts (CGI), dont les conditions d’application sont précisées de l'article 23 L sexies de l'annexe IV au CGI à l'article 23 L undecies de l'annexe IV au CGI.</p> <h1 class=""bofip-h1"" id=""I._Obligation_d’informer_le_10"">I. Obligation d’informer les utilisateurs des plateformes en ligne</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_1°_de lar_03"">En application du 1° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme sont tenus de communiquer lors de chaque transaction au vendeur, au prestataire ou aux parties à l’échange ou au partage d'un bien ou d'un service, lorsque ceux-ci ont perçu des recettes ou revenus par l'intermédiaire de la plateforme, une information loyale, claire et transparente sur les obligations fiscales et sociales qui incombent aux personnes qui réalisent des transactions par leur intermédiaire. Cette obligation vaut également pour les opérateurs qui n'ont pas connaissance du montant payé mais qui pour autant ont connaissance de la conclusion d'une transaction dès lors qu'ils transmettent à leurs utilisateurs un document pouvant porter cette mention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 23 L sexies_de_la_04"">L'article 23 L sexies de l'annexe IV au CGI précise que les informations à fournir sont relatives aux régimes fiscaux et à la réglementation sociale applicables aux recettes et aux revenus tirés de ces opérations. Elles portent également sur les obligations déclaratives et de paiement auprès de l’administration fiscale et des organismes de recouvrement des cotisations sociales qui résultent de la transaction et sur les sanctions encourues en cas de manquement à ces obligations.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_05"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_06"">Les opérateurs de plateforme sont tenus de mettre à disposition de leurs utilisateurs un lien électronique vers les sites des administrations portant ces informations (CGI, art. 242 bis, 1°).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_sites_des_administratio_07"">Les sites des administrations dont les liens doivent être mis à disposition sur les sites internet édités par les plateformes de mise en relation par voie électronique sont les suivants :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""https://www.impots.gouv.fr/_09"">- sur www.impots.gouv.fr, concernant les obligations fiscales, lien suivant : https://www.impots.gouv.fr/portail/node/10841</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" https://www.urssaf.fr/port_011"">- sur www.urssaf.fr, concernant les obligations sociales, lien suivant : https://www.urssaf.fr/portail/home/espaces-dedies/activites-relevant-de-leconomie.html.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_012"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’obligation_mentionnee_au__013"">L’obligation mentionnée au <strong>I § 10</strong> est réputée satisfaite si les messages envoyés aux vendeurs, prestataires ou parties à l'échange ou au partage d'un bien ou d'un service, incluent de manière systématique et lisible ces liens hypertextes et présentent leur objet.</p> <h1 class=""bofip-h1"" id=""II._Obligation_dadresser_un_11"">II. Obligation d'adresser un document annuel aux utilisateurs</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_014"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_2°_de larticle 242 bis_d_015"">Le 2° de l'article 242 bis du CGI prévoit l'obligation pour les opérateurs de plateforme d'adresser avant le 31 janvier de chaque année, par voie électronique, un document récapitulatif des montants totaux bruts des transactions réalisées par les vendeurs, prestataires ou parties à l'échange ou au partage d'un bien ou d'un service au cours de l'année précédente par l'intermédiaire de la plateforme.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Outre_le_montant_total_brut_016"">Outre le montant total brut et le nombre de transactions réalisées par utilisateur, les informations que doit comporter ce document récapitulatif sont prévues de l'article 23 L septies de l'annexe IV au CGI à l'article 23 L decies de l'annexe IV au CGI.</p> <h2 class=""bofip-h2"" id=""A._Contenu_du_document_reca_20"">A. Contenu du document récapitulatif</h2> <h3 class=""bofip-h3"" id=""1._Elements_didentification_30"">1. Éléments d'identification de l'opérateur</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_017"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_a larticle 23 _018"">Conformément à l'article 23 L septies de l'annexe IV au CGI, les éléments d'identification de l'opérateur de plateforme doivent comporter sa raison sociale, son lieu d'établissement et son numéro d'identification.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""-_Raison_sociale :__020"">a. Raison sociale </h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Loperateur_de_plateforme_do_021"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Loperateur_de_plateforme_do_019"">L'opérateur de plateforme doit s'identifier par la raison sociale telle qu'elle a été déclarée lors de son inscription au répertoire du système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements (SIRENE), ou tout autre répertoire équivalent s'il n'a pas été déclaré dans un département français.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_declarant_doit_porter_la_022"">Le déclarant doit porter la raison sociale, et non pas son nom commercial lorsque celui-ci est différent de la raison sociale. En complément, l'opérateur de plateforme peut mentionner le nom commercial usuel du site.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""-_Lieu_detablissement :_023"">b. Lieu d'établissement</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""63_021"">63</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_lieu_detablissement_du_d_024"">Le lieu d'établissement du déclarant correspond à l'adresse du lieu d'activité ou au siège social de l'opérateur au 31 décembre de l'année au titre de laquelle porte le document récapitulatif.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""-_Numero_didentification :__025"">c. Numéro d'identification </h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Lorsque_loperateur_est_une__026"">65</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_du_numero_du_syste_024"">Il s'agit du numéro du système d'identification du répertoire des entreprises (SIREN) de la plateforme déclarante (numéro à neuf chiffres ; code de commerce (C. com.), art. R. 123-221).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_plateformes_etrangeres__027"">Les plateformes étrangères déclarantes, qui n'en disposent pas par ailleurs, devront se faire immatriculer pour disposer d'un numéro SIREN.</p> <h3 class=""bofip-h3"" id=""2._Elements_didentification_31"">2. Éléments d'identification de l'utilisateur</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_028"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_elements_didentificatio_029"">Les éléments d'identification de l'utilisateur qui doivent être fournis par les opérateurs de plateforme varient selon la qualité de cet utilisateur.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""a._Identification_des_perso_40"">a. Identification des personnes physiques n'agissant pas à titre professionnel</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_030"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_elements_transmis_par_l_031"">Les éléments transmis par les opérateurs de plateforme relatifs à l'identification des utilisateurs personnes physiques sont prévus au b du 2° de l'article 242 bis du CGI et sont énumérés par le 1 de l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""1°_Nom_de_famille_ou_dusage_50"">1° Nom de famille ou d'usage</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_032"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_033"">Les opérateurs de plateforme indiquent le nom de famille ou, le cas échéant, le nom d'usage communiqué par l'utilisateur lors de la création ou de la modification de son compte ouvert auprès de l'opérateur pour les besoins de la conclusion de la transaction. En cas de changement en cours d'année, le dernier nom de famille ou d'usage connu de l'opérateur est déclaré.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""2°_Prenom_51"">2° Prénom</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_034"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_035"">Les opérateurs de plateforme indiquent le prénom communiqué par l'utilisateur lors de la création ou la modification de son compte ouvert auprès de l'opérateur pour les besoins de la conclusion de la transaction.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""3°_Adresse_de_residence_52"">3° Adresse de résidence</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_036"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_037"">Les opérateurs de plateforme indiquent l'adresse de résidence de l'utilisateur au 31 décembre de l'année au titre de laquelle porte le document récapitulatif ou, à défaut, la dernière adresse connue des opérateurs de plateforme.</p> <h5 id=""4°_Numero_de_telephone_53"">4° Numéro de téléphone</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_038"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_numero_de_telephone_rens_039"">Le numéro de téléphone renseigné par l'utilisateur peut être un numéro de téléphone fixe ou de téléphone mobile, ce dernier étant à privilégier dans le document récapitulatif.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_changement_de_num_040"">En cas de changement de numéro en cours d'année communiqué par l'utilisateur, l'opérateur indique le dernier numéro connu.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""5°_Adresse_electronique_54"">5° Adresse électronique</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_041"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_042"">Les opérateurs de plateforme indiquent l'adresse électronique de l'utilisateur. Celle-ci correspond à son adresse de messagerie valide constituée d'un identifiant et d’un nom de domaine avec extension séparés par une arobase (@) qui permettent à l'opérateur de plateforme de lui adresser et de recevoir toute communication électronique.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_pluralite_dadress_043"">En cas de pluralité d'adresses valides connues de l'opérateur de plateforme, ce dernier doit indiquer la dernière adresse qui a permis de réaliser une communication électronique avec l'utilisateur ou un envoi de message présumé délivré.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""6°_Date_de_naissance_55"">6° Date de naissance</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_044"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_045"">Les opérateurs de plateforme indiquent la date de naissance de l'utilisateur.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""7°_Procedure_de_fiabilisati_56"">7° Procédure de fiabilisation de l'identification de l'utilisateur</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_046"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_g_du_1_de_l_047"">Conformément au g du 1 de l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI, lorsque le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur sur une seule plateforme au titre de l'année considérée est supérieur ou égal à 1 000 €, l'opérateur est tenu de fiabiliser les données d'identification de l'utilisateur concerné.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_cette_situation,_les_o_048"">Dans cette situation, les opérateurs de plateforme peuvent, au choix :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_recouper_les_informations_049"">- recouper les informations déclarées par l'utilisateur notamment à l'aide une copie d'une pièce d'identité ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_ou_demander_a_lutilisateu_050"">- ou demander à l'utilisateur son identifiant fiscal (numéro d'inscription au fichier de simplification des procédures d'imposition [SPI]).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_choix_de_la_mise_en_oeuv_051"">Le choix de la mise en œuvre de l'une ou l'autre de ces deux procédures de fiabilisation des données d'identification des utilisateurs est laissé à l'appréciation de l'opérateur de plateforme, en fonction notamment des informations qu'il aura pu obtenir auprès de l'utilisateur concerné.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_052"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_tout_etat_de_cause,_il_a_053"">En tout état de cause, il appartient à l'opérateur de plateforme de mettre en œuvre les démarches nécessaires auprès de l'utilisateur afin de pouvoir procéder à la vérification de son état civil ou d'obtenir son numéro d'inscription au fichier SPI dès lors que le montant annuel brut des opérations réalisées est supérieur ou égal à 1 000 €.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_054"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_plateforme_peut_opter_po_055"">La plateforme peut opter pour l'indication de l'identifiant fiscal (SPI) de l'utilisateur concerné. L'opérateur doit dans ce cas s'assurer que la structure, le format et l'algorithme du numéro SPI obtenu auprès de l'utilisateur sont corrects. Il peut vérifier ces informations au moyen de la documentation fournie à cet effet par l'administration sur le site www.impots.gouv.fr.</p> <h6 class=""bofip-h6"" id=""Appreciation_du_seuil_de_1 _056"">a° Appréciation du seuil de 1 000 €</h6> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_057"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_seuil_de_1 000_€_sapprec_058"">Le seuil de 1 000 € s'apprécie au regard des opérations réalisées sur une année par un même utilisateur sur une même plateforme. Par conséquent, ce seuil ne doit pas s'apprécier à raison des opérations effectuées sur plusieurs plateformes, même si, par exemple, celles-ci appartiennent à un même groupe ou entretiennent un lien capitalistique.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_lappreciation_du_monta_059"">Pour l'appréciation du montant total brut, il convient de se référer au II-A-4 § 280.</p> <h6 class=""bofip-h6"" id=""Cas_particulier_des_activit_060"">b° Cas particulier des activités de partage de frais ou de vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI</h6> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_061"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_mesure_de_tolerance,_le_062"">Par mesure de tolérance, le seuil de 1 000 € mentionné au g du 1 de l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI est porté à 3 000 €, combiné à un nombre annuel de transactions au moins égal à vingt, pour les activités de partage de frais ou de vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""b._Identification_de_lutili_41"">b. Identification de l'utilisateur personne morale ou personne physique agissant à titre professionnel</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_063"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_elements_didentificatio_064"">Les éléments transmis par les opérateurs de plateforme relatifs à l'identification de l'utilisateur personne morale ou personne physique agissant à titre professionnel sont prévus au b du 2° de l'article 242 bis du CGI et sont énumérés par le 2 de l'article 23 L octies de l'annexe IV du CGI.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""1°_Raison_sociale_ou_nom_de_57"">1° Raison sociale ou nom de l'entreprise</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_065"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_066"">Les opérateurs de plateforme doivent identifier l'utilisateur par la raison sociale ou par le nom communiqué pour les besoins de la conclusion de la transaction. En cas de changement de raison sociale ou de nom, l'opérateur indique la dernière raison sociale ou nom de l'entreprise communiqué par l'utilisateur.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_067"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_en_principe_de_la__068"">Il s'agit en principe de la désignation de l'entreprise déclarée pour l'inscription au répertoire SIRENE, ou tout autre répertoire équivalent dans le territoire où elle a été enregistrée si l'entreprise n'est pas enregistrée dans un département français.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""Nom_commercial_ou_nom_dutil_067"">2° Nom commercial ou nom d'utilisateur sur la plateforme</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""225_068"">225</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_069"">Les opérateurs de plateforme doivent communiquer le nom commercial de l'utilisateur professionnel ou son nom d’utilisateur tel qu'il paraît sur la plateforme en ligne. Il peut s'agir, par exemple, du pseudonyme de l'utilisateur ou, pour un vendeur, du nom de sa « boutique » sur la plateforme en ligne.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""2°_Lieu_detablissement_070"">3° Lieu d'établissement</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_069"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_lieu_detablissement_du_b_070"">Le lieu d'établissement du bénéficiaire correspond à l'adresse du lieu d'activité du siège social de la société au 31 décembre de l'année au titre de laquelle porte le document récapitulatif ou, à défaut, de la dernière adresse connue de l'opérateur de plateforme.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""3°_Numero_didentification_59"">4° Numéro d'identification</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_071"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_elements_relatifs_au_nu_072"">Lorsque l'utilisateur a son siège en France, le numéro d'identification s'entend du numéro de taxe sur la valeur ajoutée intracommunautaire ou, à défaut, des numéros définis à l'article R. 123-221 du C. com., c'est-à-dire des numéros SIREN et SIRET.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sil_na_pas_son_siege_en_Fra_073"">Lorsque l'utilisateur n'a pas son siège en France, il s'identifie par son numéro de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) intracommunautaire ou, s'il en est dépourvu, par le numéro d'immatriculation attribué par l'administration du pays dans lequel l'utilisateur a son siège.</p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""Adresse_web_de_localisation_511"">5° Adresse web de localisation de la ressource internet</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_076"">245</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_doivent_indi_077"">Les opérateurs doivent indiquer l'adresse URL (Uniform Resource Locator) correspondant à l'adresse qui précise la localisation de la ressource internet de l'utilisateur en indiquant le protocole à adopter, le nom de la machine, le chemin d'accès et le nom du fichier.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_dune_adresse_du_ty_071"">Il s'agit d'une adresse du type « http://www.XXXXXXX » et se terminant par « .net, .org, .fr, .com » ou tout autre indicateur du pays. Il peut aussi s'agir de l'adresse internet de la page de présentation de l'utilisateur professionnel sur le site de la plateforme en ligne.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_labsence_dadresse_URL_co_078"">En l'absence d'adresse URL connue des opérateurs, ceux-ci pourront transmettre l'identifiant de l'utilisateur qui leur est propre. Cet identifiant peut correspondre, par exemple, à la référence interne à la plateforme attribuée à l'utilisateur professionnel. </p> <h5 class=""bofip-h5"" id=""5°_Adresse_electronique_511"">6° Adresse électronique</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""255_079"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_elements_relatifs_a_lad_080"">Les éléments relatifs à l'adresse électronique de l'utilisateur personne morale ou personne physique agissant à titre professionnel sont les mêmes que ceux prévus au II-A-2-a-5° § 130.</p> <h3 class=""bofip-h3"" id=""3._Statut_de_lutilisateur_32"">3. Statut de l'utilisateur</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_075"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_c_du_2°_de _076"">Conformément au c du 2° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme doivent indiquer le statut de particulier ou de professionnel communiqué par l'utilisateur.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_information_est_deter_077"">Cette information est déterminée sous la seule responsabilité de l'utilisateur, le rôle des opérateurs de plateforme se limitant à porter sur le document l'information qu'ils sont tenus de recueillir auprès de chaque utilisateur. En cas de changement en cours d'année, les opérateurs établissent un document récapitulatif par période et par utilisateur.</p> <h3 class=""bofip-h3"" id=""4._Nombre_et_montant_de_tra_33"">4. Nombre et montant de transactions réalisées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_078"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Comme_le_prevoit_le_d_du_2°_079"">Comme le prévoit le d du 2° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme doivent d'une part indiquer le nombre total des transactions réalisées par l'utilisateur au cours de l'année civile concernée par le document et dont ils ont connaissance.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_080"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dautre_part,_les_operateurs_081"">D'autre part, les opérateurs de plateforme doivent indiquer le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur au cours de l'année civile concernée par le document récapitulatif et dont ils ont connaissance. Le montant à indiquer est le montant total brut des transactions incluant la rémunération de la plateforme due par l'utilisateur.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operateurs_de_plateform_082"">Les opérateurs de plateforme peuvent également indiquer de manière distincte le montant des commissions mises à la charge de l'utilisateur au titre de ces opérations.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_titre_facultatif,_conform_083"">À titre facultatif, conformément à l'article 23 L nonies de l'annexe IV au CGI, l'opérateur de plateforme peut distinguer le montant des transactions qui relèvent de prestation de service dont bénéficie également le particulier qui la propose, sans objectif lucratif et avec partage de frais avec les bénéficiaires ou de la vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI, et le montant des transactions relevant d'autres activités.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_conformement__090"">Par ailleurs, conformément à l'article 23 L nonies A de l'annexe IV au CGI, l'opérateur de plateforme doit préciser le montant des transactions imposables à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en France au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20), dès lors que l'utilisateur entre dans le champ du dernier alinéa de l'article 242 bis du CGI. Il peut donc s'agir d'un utilisateur personne physique résident en France ou à l'étranger, ou d'une personne morale dont le siège effectif est en France ou à l'étranger, dans la mesure où il réalise des opérations imposables à la TVA en France au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI (III-A-3 § 385).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_084"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_montant_total_brut_des_t_085"">Le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur doit être exprimé en euros. Lorsque le paiement des transactions réalisées s'effectue au moyen d'une devise autre que l'euro, le déclarant doit convertir le montant d'origine en euros, selon le cours existant entre les deux monnaies au jour de réalisation effective de l'opération.</p> <h3 class=""bofip-h3"" id=""6._Coordonnees_du_compte_ba_34"">5. Coordonnées du compte bancaire</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_086"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Comme_le_prevoit_le_e_du_2°_087"">Comme le prévoit le e du 2° de l'article 242 bis du CGI, les opérateurs de plateforme doivent indiquer les coordonnées bancaires de l'utilisateur sur lequel les montants des transactions ont été versés, qu'il soit une personne physique ou une personne morale, lorsque ces coordonnées leur sont connues. Il peut s'agir d'un compte domicilié en France ou dans un pays étranger.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_coordonnees_bancaires_s_088"">Les coordonnées bancaires sont au format international « international bank account number » (IBAN), complétées du code « bank identifier code » (BIC) (CGI, ann. IV, art. 23 L decies).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_089"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_coordonnees_bancaires_s_090"">Les coordonnées bancaires sont considérées comme connues de l'opérateur lorsque l'utilisateur a communiqué directement le numéro de compte concerné à l'opérateur de plateforme.</p> <h2 class=""bofip-h2"" id=""B._Modalites_de_transmissio_21"">B. Modalités de transmission à l'utilisateur</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_091"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_2°_de larticle 242 bis_d_092"">Le 2° de l'article 242 bis du CGI prévoit l'obligation pour les opérateurs de plateforme d'adresser par voie électronique un document récapitulatif annuel.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aucun_formalisme_particulie_093"">Aucun formalisme particulier n'est imposé dans la présentation du document dès lors que l'ensemble des informations mentionnées à l'article 23 L septies de l'annexe IV au CGI, à l'article 23 L octies de l'annexe IV au CGI et à l'article 23 L decies de l'annexe IV au CGI y apparaît clairement. Le document récapitulatif peut être complété de toute information complémentaire que l'opérateur souhaite fournir à l'utilisateur dans le but de lui permettre une meilleure lecture du document.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_document_est_adresse_par_094"">Ce document est adressé par l'opérateur de plateforme à la dernière adresse électronique fournie par l'utilisateur.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_dechecs_de_distribut_095"">En cas d'échecs de distribution, l'opérateur de plateforme est réputé s'être libéré de l'obligation d'adresser le document.</p> <h2 id=""C._Date_de_transmission_22"">C. Date de transmission</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_096"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_document_recapitulatif_p_097"">Le document récapitulatif prévu au 2° de l'article 242 bis du CGI doit être adressé à l'utilisateur au plus tard le 31 janvier de l'année qui suit celle au cours de laquelle les opérations récapitulées dans le document ont été réalisées.</p> <h1 class=""bofip-h1"" id=""III._Obligation_dadresser_u_12"">III. Obligation d'adresser un document récapitulatif annuel à l'administration fiscale</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_098"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_3°_de larticle 242 bis_d_099"">Le 3° de l'article 242 bis du CGI prévoit l'obligation pour les opérateurs de plateforme d'adresser par voie électronique à l'administration fiscale un document récapitulant l'ensemble des informations fournies au 2° de ce même article.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_exception,_lorsque_les__0100"">Par exception, lorsque les transactions effectuées via une plateforme concernent la vente entre particuliers de biens mentionnés au II de l'article 150 UA du CGI ou une prestation de services dont bénéficie également le particulier qui la propose, sans objectif lucratif, et en partageant les frais avec les bénéficiaires, l'opérateur de plateforme est dispensé, sous certaines conditions, de déclarer à l'administration les transactions qu'il intermédie.</p> <h2 class=""bofip-h2"" id=""A._Contenu_du_document_reca_23"">A. Contenu du document récapitulatif</h2> <h3 class=""bofip-h3"" id=""1._Regles_generales_35"">1. Règles générales</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""350_0101"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_document_destine_a_ladmi_0102"">Le document destiné à l'administration fiscale doit contenir notamment les mêmes informations que celles prévues par le 2° de l'article 242 bis du CGI et précisées au II-A-1 § 50 et suivants.</p> <h3 class=""bofip-h3"" id=""2._Cas_particuliers_36"">2. Exceptions</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""360_0103"">360</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_deuxieme_alinea_du_3°_de_0104"">Le deuxième alinéa du 3° de l'article 242 bis du CGI prévoit que les opérateurs de plateforme sont dispensés de mentionner sur le document à adresser à l'administration les montants perçus par les utilisateurs au titre d'une prestation de service dont bénéficie également le particulier qui la propose, sans objectif lucratif et avec partage de frais avec les bénéficiaires ou de la vente de certains biens relevant des dispositions du II de l'article 150 UA du CGI. Les montants relatifs à ces activités sont transmis par les opérateurs :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lorsque_les_transactions__0105"">- lorsque les transactions d'un utilisateur excède 3 000 € annuels ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_et_que_ce_meme_utilisateu_0106"">- et que ce même utilisateur a réalisé au moins vingt transactions dans l'année.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_seuils_annuels_de_3 000_0107"">Les seuils annuels de 3 000 € et de vingt transactions s'entendent de l'addition des opérations réalisées par une même personne et sur une même plateforme au titre de ses activités de prestations de service dont bénéficient également le particulier qui les propose, sans objectif lucratif et avec partage de frais avec les bénéficiaires et de ventes de biens relevant du II de l'article 150 UA du CGI.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""a._Activites_de_co-consomma_42"">a. Activités de co-consommation</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_0108"">370</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_activites_de_co-consomm_0109"">Les activités de co-consommation s'entendent des activités définies par le BOI-IR-BASE-10-10-10-10.</p> <h4 class=""bofip-h4"" id=""b._Ventes_de_biens_relevant_43"">b. Ventes de biens relevant du II de l'article 150-UA du CGI</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_0110"">380</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_mentionnees__0111"">Les opérations mentionnées au deuxième alinéa du 3° de l'article 242 bis du CGI se rapportent à la cession de biens suivants entre particuliers :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_vente_de_meubles_meublant_0112"">- vente de meubles meublants, appareils ménagers ou voitures automobiles ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_vente_de_meubles_dont_le__0113"">- vente de meubles dont le prix de cession est inférieur ou égal à 5 000 €.</p> <h3 class=""bofip-h3"" id=""3._Cas_particulier_37"">3. Indication du montant des transactions imposables à la TVA en France</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""385_0121"">385</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_23_L_nonies_A_de_l_0122"">L'article 23 L nonies A de l'annexe IV au CGI prévoit que les opérateurs de plateforme doivent mentionner sur le document à adresser à l'administration les montants des transactions imposables à la TVA en France au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20), dès lors que l'utilisateur entre dans le champ du dernier alinéa de l'article 242 bis du CGI (BOI-BIC-DECLA-30-70-40-10).</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Remarque_:_Ces_informations_0117""><strong>Remarque :</strong> Ces informations ne sont pas obligatoires pour les transactions réalisées après le 1<sup>er</sup> janvier 2019 et déclarées avant le 31 janvier 2020, mais le deviennent pour les transactions réalisées après le 1<sup>er </sup>janvier 2020.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_peut_donc_sagir_dun_util_0123"">Il peut donc s'agir d'un utilisateur personne physique résident en France ou à l'étranger, ou d'une personne morale dont le siège effectif est en France ou à l'étranger, dans la mesure où il réalise des opérations imposables à la TVA au sens de l'article 258 du CGI à l'article 259 D du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_quun_bien_est_expe_0124"">Dès lors qu'un bien est expédié de France, le lieu de livraison est réputé se situer en France (CGI, art. 258). Lorsque le bien est « pré-positionné » dans un entrepôt en France par un utilisateur d'un autre État membre ou situé hors de l'Union Européenne (UE), l'opération entre dans le champ de la TVA en France.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sagissant_des_livraisons_de_0125"">S'agissant des utilisateurs personnes morales dont le siège effectif est en France, leur régime d'imposition, notamment pour ceux bénéficiant du régime dit de la franchise en base (BOI-TVA-DECLA-40-10-10) est apprécié par l'administration. Dès lors, les opérateurs de plateforme mentionnent le montant brut des transactions réalisé par cet assujetti par son intermédiaire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sagissant_des_livraisons_de_0123"">S'agissant des livraisons de biens meubles corporels, le seuil prévu au 2° de l'article 258 A du CGI et au 2 du I de l'article 259 D du CGI est apprécié par l'administration.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors,_pour_les_operatio_0122"">Dès lors, pour les opérations de ventes à distance relevant de ces articles, les opérateurs de plateforme mentionnent, pour les utilisateurs professionnels situés dans un autre État membre de l'UE, le montant brut des transactions ayant fait l'objet d'une livraison de biens meubles corporels à une personne non assujettie à la TVA résidant en France, dès le premier euro.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sagissant_des_prestations_v_0126"">S'agissant des prestations visées au 2° de l'article 259 A du CGI, les opérateurs de plateforme mentionnent le montant brut des transactions se rattachant à un bien immeuble situé en France. L'exonération de ces transactions, notamment au titre de l'article 261 D du CGI, est appréciée par l'administration.</p> <h2 class=""bofip-h2"" id=""B._Format_du_document_recap_24"">B. Format du document récapitulatif</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_0114"">390</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_le_respect_des_obligat_0115"">Pour le respect des obligations prévues au 3° de l'article 242 bis du CGI, le dépôt du document doit s'effectuer sur support informatique dont le schéma est détaillé dans un cahier des charges disponible dans l'espace « Partenaire » du site www.impots.gouv.fr dédié à l'économie collaborative et aux plateformes numériques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aucun_autre_format_de_docum_0116"">Aucun autre format de document n'est accepté par l'administration. En particulier, les dépôts effectués au moyen de fichiers constitués à partir de logiciels usuels d'édition de document ou de bureautique ne constituent pas une modalité valide de dépôt du document. De la même manière, aucun dépôt sur support papier n'est accepté.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_0117"">400</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_loperateur_de_plate_0118"">Lorsque l'opérateur de plateforme remet son document annuel à l'administration fiscale, un « compte rendu métier » mentionnant les éventuelles anomalies à corriger lui est remis.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_rejet_du_document_a_rais_0119"">Le rejet du document à raison des contrôles effectués est assimilé à une absence de dépôt du document récapitulatif.</p> <h2 class=""bofip-h2"" id=""C._Delai_de_transmission_25"">C. Délai de transmission</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""410_0120"">410</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_aux_dispositio_0121"">Conformément aux dispositions du 3° de l'article 242 bis du CGI, le document récapitulatif doit être adressé à l'administration au plus tard le 31 janvier de l'année qui suit celle au cours de laquelle les opérations récapitulées dans le document ont été réalisées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_date_limite_de_depot__0122"">Cette date limite de dépôt s'applique également au dépôt de documents rectificatifs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_tolerance,_lorsque_lope_0123"">Par tolérance, lorsque l'opérateur a déposé avant le 31 janvier un document récapitulatif dont la validité technique a été confirmée par l'administration, l'opérateur a alors jusqu'au 28 février suivant pour corriger ou compléter les éventuelles données qui seraient signalées comme erronées ou manquantes par l'administration.</p> <h1 class=""bofip-h1"" id=""IV._Transmission_des_inform_13"">IV. Transmission des informations à l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS)</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""420_0124"">420</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""_Larticle_L._114-19-1_du_co_0125"">L'article L. 114-19-1 du code de la sécurité sociale prévoit que le document récapitulatif annuel mentionné au 3° de l'article 242 bis du CGI est adressé par l'administration fiscale à l'ACOSS dans le cadre de ses missions de contrôle et de lutte contre le travail dissimulé.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_donnees_recues_des_oper_0126"">Les données reçues des opérateurs de plateforme par l'administration fiscale en vertu des dispositions du 3° de l'article 242 bis du CGI sont automatiquement transférées à l'ACOSS par la direction générale des finances publiques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_transfert_ne_necessite_p_0137"">Ce transfert ne nécessite par conséquent aucune action complémentaire de la part des opérateurs.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Régimes d'imposition et obligations déclaratives - Obligations déclaratives - Obligations déclaratives spécifiques ou communes - Obligations des opérateurs de plateforme de mise en relation par voie électronique - Contenu des obligations | BOI-BIC-DECLA-30-70-40-20 | DECLA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11791-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-DECLA-30-70-40-20-20210813 | null | 2021-08-13 00:00:00 | null | a60f608e-c2e1-4f69-8315-3e1fdee3a2bd | fc932136466ba398ea60c4b5edea45d8ce506e13941c785f1b1b09e9b815a4e8 |
FR | fr | 1
Les règles de territorialité sont régies par les articles suivants du code général des impôts (CGI) :
l'article 256-0 du CGI, qui définit le territoire des États membres de l'Union européenne autres que la France ;
l'article 258 du CGI et l'article 258 A du CGI, qui déterminent le lieu des livraisons de biens meubles corporels ;
l'article 258 C du CGI et l'article 258 D du CGI, qui déterminent le lieu des acquisitions intracommunautaires de biens meubles corporels ;
l'article 259-0 du CGI à l'article 259 D du CGI, qui déterminent le lieu des prestations de services ;
l'article 291 du CGI, qui détermine les cas d'importations soumises à la TVA en France.
10
Le présent titre est consacré :
à la définition du territoire d'application de la taxe sur la valeur ajoutée, à l'échelle nationale et à l'échelle de l'Union européenne (chapitre 1, BOI-TVA-CHAMP-20-10) ;
au lieu des livraisons de biens meubles corporels (chapitre 2, BOI-TVA-CHAMP-20-20) ;
au lieu des acquisitions intracommunautaires de biens meubles corporels (chapitre 3, BOI-TVA-CHAMP-20-30) ;
aux opérations triangulaires intracommunautaires portant sur des biens meubles corporels (chapitre 4, BOI-TVA-CHAMP-20-40) ;
au lieu des prestations de services (chapitre 5, BOI-TVA-CHAMP-20-50) ;
aux transports internationaux (chapitre 6, BOI-TVA-CHAMP-20-60) ;
au lieu des opérations d'importations (chapitre 6.5, BOI-TVA-CHAMP-20-65) ;
à des précisions relatives à certaines opérations réalisées par des assujettis non établis en France (chapitre 7, BOI-TVA-CHAMP-20-70). | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_regles_de_territorialit_01"">Les règles de territorialité sont régies par les articles suivants du code général des impôts (CGI) :</p> <ul><li id=""- larticle 256-0 du_code_ge_02"">l'article 256-0 du CGI, qui définit le territoire des États membres de l'Union européenne autres que la France ;</li> <li id=""-_les articles 258_a 258 B _03"">l'article 258 du CGI et l'article 258 A du CGI, qui déterminent le lieu des livraisons de biens meubles corporels ;</li> <li id=""-_les articles 258 C du_CGI_04"">l'article 258 C du CGI et l'article 258 D du CGI, qui déterminent le lieu des acquisitions intracommunautaires de biens meubles corporels ;</li> <li id=""-_les articles 259-0_a 259 _05"">l'article 259-0 du CGI à l'article 259 D du CGI, qui déterminent le lieu des prestations de services ;</li> <li id=""-_l_1"">l'article 291 du CGI, qui détermine les cas d'importations soumises à la TVA en France.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_06"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_present_titre_est_consac_07"">Le présent titre est consacré :</p> <ul><li id=""-_au_territoire_dapplicatio_08"">à la définition du territoire d'application de la taxe sur la valeur ajoutée, à l'échelle nationale et à l'échelle de l'Union européenne (chapitre 1, BOI-TVA-CHAMP-20-10) ;</li> <li id=""-_au_lieu_des_livraisons_de_09"">au lieu des livraisons de biens meubles corporels (chapitre 2, BOI-TVA-CHAMP-20-20) ;</li> <li id=""-_au_lieu_des_acquisitions _010"">au lieu des acquisitions intracommunautaires de biens meubles corporels (chapitre 3, BOI-TVA-CHAMP-20-30) ;</li> <li id=""-_aux_operations_triangulai_011"">aux opérations triangulaires intracommunautaires portant sur des biens meubles corporels (chapitre 4, BOI-TVA-CHAMP-20-40) ;</li> <li id=""-_au_lieu_des_prestations_d_012"">au lieu des prestations de services (chapitre 5, BOI-TVA-CHAMP-20-50) ;</li> <li id=""-_aux_transports_internatio_013"">aux transports internationaux (chapitre 6, BOI-TVA-CHAMP-20-60) ;</li> <li id=""-_aux_operations_dimportati_2"">au lieu des opérations d'importations (chapitre 6.5, BOI-TVA-CHAMP-20-65) ;</li> <li id=""-_a_des_precisions_relative_014"">à des précisions relatives à certaines opérations réalisées par des assujettis non établis en France (chapitre 7, BOI-TVA-CHAMP-20-70).</li> </ul> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Champ d'application et territorialité - Territorialité | BOI-TVA-CHAMP-20 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1546-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-CHAMP-20-20230118 | null | 2023-01-18 00:00:00 | null | d7f9ad0a-e2ab-4c74-9f31-d6e92c592f6d | 380a6d038d1fbdab5c98884873bf3545000baa4e006b0bc5ad452e9e0d8085ac |
FR | fr | Les commentaires contenus dans le présent document font l'objet d'une consultation publique du 18 janvier 2023 au 15 avril 2023 inclus pour permettre aux personnes intéressées d'adresser leurs remarques éventuelles à l'administration. Ces remarques doivent être formulées par courriel adressé à l'adresse suivante : [email protected]. Seules les contributions signées seront examinées. Dès la présente publication, vous pouvez vous prévaloir de ces commentaires jusqu'à leur éventuelle révision à l'issue de la consultation.
Actualité liée : 18/01/2023 : TVA - Consultation publique - Nouvelles règles de déclaration et de paiement de la TVA à l'importation (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 181)
(1)
I. Opérations donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs
10
En application du a bis du 1 de l'article 269 du code général des impôts (CGI), pour les livraisons de biens (à l'exception de celles effectuées dans le cadre de contrats [location-vente ou vente à tempérament], assortis d'une clause selon laquelle la propriété de ces biens est normalement acquise au détenteur au plus tard lors du paiement de la dernière échéance, II-C § 90 à 130 du BOI-TVA-BASE-20-10), ainsi que pour les prestations de services qui donnent lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs, le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se produit au moment de l'expiration des périodes auxquelles ces décomptes ou encaissements se rapportent.
20
Par ailleurs, le a du 2 de l'article 269 du CGI introduit deux éléments :
la possibilité pour les fournisseurs concernés, sur option de leur part, de n'acquitter la taxe qu'au moment des débits ;
l'intervention en tout état de cause de l'exigibilité de la taxe dès la perception d'acomptes, lorsqu'il en est demandé, avant la date du fait générateur ou de débit.
A. Règles d'exigibilité applicables aux livraisons donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs
(30)
1. Opérations concernées
40
Il s'agit des livraisons de biens meubles effectuées en vertu de contrats « à exécution échelonnée » qui ne portent pas sur des quantités de biens finies ou déterminées avec précision, mais en stipulation desquels les quantités de biens livrées dépendent seulement de l'une des parties.
Sont donc essentiellement visées les fournitures de biens tels que le gaz, l'électricité, l'eau, la chaleur et le froid qui sont effectuées de façon continue dans le cadre de contrats d'abonnement.
Ces biens sont expressément considérés comme des biens meubles corporels par le 2° du II de l'article 256 du CGI (I-A-2 § 30 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-10).
Les règles d'exigibilité les concernant s'appliquent à toutes les sommes réclamées en contrepartie des livraisons faites aux clients et constituant un élément du prix de ces biens (frais d'abonnement, consommation, frais accessoires, participations des abonnés aux investissements et notamment aux frais de branchement, etc.).
2. Exigibilité de la taxe à l'expiration des périodes auxquelles les décomptes ou encaissements se rapportent
50
Pour les opérations concernées, la taxe est donc en principe exigible dès le dernier jour de la période de consommation couverte par la facture.
Exemple : Soit une facture d'électricité datée du 15 mai et concernant une période de consommation allant du 1er janvier au 30 avril. La taxe est, dans ce cas, exigible le 30 avril.
3. Possibilité de paiement d'après les débits
60
Pour des raisons d'ordre pratique, l'administration a admis que l'exigibilité de la taxe afférente aux ventes de biens donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs n'intervienne qu'à la date de la facturation établie à la suite du relevé des compteurs, c'est-à-dire au moment des débits.
La possibilité de différer le paiement de la taxe jusqu'au moment des débits est expressément prévue par le second alinéa du a du 2 de l'article 269 du CGI.
Pour les redevables ayant exercé l'option, les débits constituent donc l'exigibilité légale de la taxe.
Le débit intervient lors de l'inscription des créances au compte client et coïncide donc le plus souvent avec la date d'émission de la facture.
Exemple : Si, dans l'exemple du I-A-2 § 50, le fournisseur est autorisé à acquitter la taxe au moment des débits, celle-ci est exigible le 15 mai.
L'option doit être formulée de manière expresse par lettre simple qui doit être adressée par les redevables au service des impôts dont ils relèvent pour le dépôt de leurs déclarations de chiffre d'affaires.
L'option ne s'applique qu'aux opérations dont l'exigibilité intervient normalement à l'expiration des périodes couvertes par les décomptes (I-A-1 § 40).
Elle prend effet à compter du premier jour du mois suivant celui au cours duquel elle a été exercée et demeure valable tant que les redevables n'expriment pas, par demande écrite, leur désir de renoncer à cette option.
Les redevables ayant exercé l'option doivent impérativement en faire mention sur les factures ou documents en tenant lieu, qu'ils délivrent à leurs clients.
4. Perception d'acomptes
70
Le second alinéa du a du 2 de l'article 269 du CGI prévoit que la TVA est due en tout état de cause dès la réception d'acomptes et à concurrence de leur montant lorsqu'il en est demandé avant l'intervention du fait générateur ou du débit.
Les fournisseurs concernés doivent donc acquitter la taxe au titre des acomptes perçus avant l'expiration des périodes auxquelles se rapportent leurs décomptes, ou avant les débits lorsqu'ils ont été autorisés à n'acquitter la taxe qu'à cette date.
Sont visés par ces dispositions tous les versements, avances ou acomptes, à valoir sur le prix stipulé au contrat.
Exemple : Dans l'exemple du I-A-2 § 50 (pas d'option débit), toute somme perçue avant le 30 avril doit donner lieu au paiement de la taxe.
Dans l'exemple du I-A-3 § 60 (option débit), toute somme perçue avant le 15 mai doit donner lieu au paiement de la taxe.
B. Conséquences de ces règles à l'égard des clients
80
Conformément aux dispositions du 2 du I de l'article 271 du CGI, le droit à déduction prend naissance lorsque la taxe déductible devient exigible chez le redevable. Chez les redevables, acquéreurs de biens mentionnés au I-A-1 § 40, et sous réserve des autres conditions de droit commun, le droit à déduction prend donc naissance :
à l'expiration de la période à laquelle le décompte se rapporte ;
ou lors du débit lorsque l'option a été exercée ;
ou, en cas d'avance ou d'acompte intervenant avant ces deux dates, dès le versement, mais sous réserve que celui-ci donne lieu à l'émission par le fournisseur d'un document mentionnant la TVA dans les conditions habituellement exigibles pour l'ouverture du droit à déduction.
C. Règles d'exigibilité applicables aux prestations de services donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs
90
Il convient d'appliquer les principes exposés au III § 30 du BOI-TVA-BASE-20-20 pour ces prestations de services.
II. Biens livrés ou services rendus à un intermédiaire agissant en son nom propre ou par un intermédiaire agissant en son nom propre
100
Le a ter du 1 de l'article 269 du CGI dispose que, pour les livraisons et les prestations de services qui sont réputées être effectuées à un assujetti ou par un assujetti en application du V de l'article 256 du CGI et du III de l'article 256 bis du CGI, le fait générateur se produit au moment où la livraison de biens ou la prestation de services dans laquelle l'assujetti s'entremet est effectuée.
Les assujettis visés par cette disposition sont les intermédiaires qui agissent en leur nom propre.
La livraison de biens ou la prestation de services dont le fait générateur sert de référence est celle qui intervient entre l'intermédiaire et le tiers cocontractant (opération qui est l'objet de l'entremise).
Le fait générateur des livraisons de biens ou des prestations de services réputées exister en amont (entremise « à la vente ») ou en aval (entremise « à l'achat ») est le même que le fait générateur de l'opération visée à l'alinéa précédent.
Exemple 1 : Entremise à la vente de biens ou de services : si le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) effectuée par l'intermédiaire au profit du tiers cocontractant intervient le 30 mars, le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) réputée effectuée par le commettant au profit de l'intermédiaire intervient également le 30 mars.
Exemple 2 : Entremise à l'achat de biens ou de services : si le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) effectuée par le tiers cocontractant au profit de l'intermédiaire intervient le 25 mai, le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) réputée effectuée par l'intermédiaire au profit du commettant intervient le 25 mai.
Exemple 3 : Lorsqu'un intermédiaire intervient dans une livraison de biens en provenance d'un autre État membre, le fait générateur de l'acquisition intracommunautaire que réalise cet intermédiaire intervient au moment où la livraison au tiers cocontractant ou au commettant est effectuée.
III. Biens livrés ou services rendus par des auteurs et interprètes des œuvres de l'esprit et des artistes du spectacle
110
Les auteurs et interprètes des œuvres de l'esprit ainsi que les artistes du spectacle sont soumis de plein droit à la TVA (BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20 et BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-30).
A. Principe
120
En application des dispositions du 2 de l'article 269 du CGI, la taxe est exigible :
pour les livraisons de biens, lors de leur livraison ;
pour les prestations de services, dont les cessions de droit, lors de l'encaissement des acomptes, du prix ou de la rémunération.
B. Précisions et application à des cas particuliers
1. Livraison d'œuvres
130
Les ventes d'œuvres doivent être soumises à la TVA lors de leur livraison (ou lors du transfert juridique de propriété s'il précède la livraison) sur la totalité du prix, quelle que soit la date de l'encaissement de ce prix. Les avances ou acomptes perçus avant la délivrance ne donnent pas lieu à exigibilité de la TVA.
2. Opérations des auteurs qui réalisent des œuvres de commande (commande publique ou privée)
a. Éléments susceptibles d'être couverts par la rémunération de l'auteur
140
La rémunération de l'auteur est susceptible de couvrir différents éléments qui peuvent ou non faire l'objet de contrats ou de prix distincts.
1° En ce qui concerne les œuvres plastiques
150
Peuvent être concernés :
les travaux d'études et de conception concrétisés par la remise d'un projet ;
la cession des droits de représentation ou de reproduction sur les éléments du projet (considéré comme une œuvre de l'esprit en tant que tel) ;
la réalisation et la livraison de l'œuvre lorsque l'auteur se charge lui-même, avec ou sans l'aide de sous-traitants, de cette réalisation ;
ou la cession du droit de réaliser l'œuvre (droit de reproduction) si le commanditaire se charge de sa réalisation et, le cas échéant, le suivi de la réalisation par l'auteur ;
les droits de représentation et de reproduction sur l'œuvre définitive.
2° En ce qui concerne les œuvres immatérielles
160
Peuvent être concernés :
les travaux d'études, de conception, de mise en œuvre nécessaires à la satisfaction de la commande (ces travaux peuvent être dénommés selon les usages propres à chaque profession « honoraires de prise de vue », « honoraires de mise en œuvre », « honoraires pour la réalisation de la commande », etc.) ;
les droits de représentation et de reproduction sur l'œuvre.
b. Règles de TVA applicables
170
Lorsque les travaux d'études, de conception ou de mise en œuvre visés au premier tiret du III-B-2-a-1° § 150 et au premier tiret du III-B-2-a-2° § 160 sont suivis d'une cession du droit de représentation ou de reproduction (aux deuxième et cinquième tirets du III-B-2-a-1° § 150 et au deuxième tiret du III-B-2-a-2° § 160), l'ensemble de l'opération s'analyse, au regard de la TVA, comme une cession de droits et donc une prestation de services.
Exemple : Conception d'un projet et cession du droit d'en publier les éléments, conception d'un projet et cession du droit de réaliser l'œuvre, ou réalisation d'une prise de vue photographique et cession du droit de publier la photographie.
Lorsque les travaux d'études, de conception ou de mise en œuvre visés au premier tiret du III-B-2-a-1° § 150 et de réalisation visés au troisième tiret du III-B-2-a-1° § 150 sont suivis d'une livraison d'œuvre, l'ensemble de l'opération s'analyse comme une livraison de biens.
Exemple : Conception d'un projet, réalisation et livraison de l'œuvre par l'artiste.
Lorsque les travaux d'études, de conception et de mise en œuvre visés au premier tiret du III-B-2-a-1° § 150 et au premier triret du III-B-2-a-2° § 160 ne sont suivis ni d'une cession de droits, ni d'une livraison d'œuvre (commande restée sans suite mais ayant donné lieu au versement de rémunérations), l'opération s'analyse comme une prestation de services ordinaire. Il est toutefois admis, pour l'application des règles de taux (IV § 200 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-100) et de franchise que cette prestation soit traitée comme une cession de droits.
Lorsque la livraison d'une œuvre s'accompagne de la cession du droit de représentation ou de reproduction, l'ensemble de l'opération s'analyse comme une livraison de biens. Si la facturation distingue le prix de la livraison de l'œuvre et celui de la cession de droits, les règles propres à chacune de ces catégories d'opération s'appliquent distinctement.
Les opérations de suivi de réalisation accessoires à la cession du droit de réaliser l'œuvre suivent le régime des cessions de droits.
3. Dispositif de la retenue applicable aux droits d'auteurs
175
Le dispositif est exposé au II-C § 240 et 250 du BOI-TVA-BASE-10-20-40-30.
180
L'exigibilité intervient selon les modalités exposées au BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-30 (notamment les avances ou acomptes sur droits doivent être soumis à la retenue dès leur versement à l'auteur).
La taxe doit être déclarée et acquittée au titre de la période d'imposition au cours de laquelle les droits sont payés à l'auteur (II-C § 250 du BOI-TVA-BASE-10-20-40-30).
Toutefois, lorsqu'un organisme de gestion collective agit comme intermédiaire taxable sur sa seule rémunération, l'exigibilité intervient lors de la perception des droits pour le compte de l'auteur.
4. Possibilité d'acquitter la taxe d'après les débits
190
Les auteurs et les interprètes des œuvres de l'esprit et artistes du spectacle peuvent, sur option exercée dans les conditions de droit commun, acquitter la taxe d'après les débits, c'est à dire lors de l'inscription des sommes correspondantes au débit des comptes clients (I § 20 et suivants du BOI-TVA-BASE-20-50-10).
IV. Livraisons à soi-même
A. Livraisons à soi-même de biens
200
L'article 175 de l'annexe II au CGI fixe à la date de la première utilisation du bien l'exigibilité de la taxe due à raison des livraisons à soi-même exigibles en application du II de l'article 257 du CGI.
B. Prestations de services à soi-même
210
L'article 175 de l'annexe II au CGI fixe la date d'exigibilité de la TVA due au titre des prestations de services à soi-même dont l'imposition est prévue au II de l'article 257 du CGI. La taxe due au titre d'une prestation de services à soi-même est exigible lorsque la prestation de services est effectuée.
V. Ventes et livraisons faites par les agriculteurs
220
Par dérogation à la règle générale, l'exigibilité de la TVA est constituée par l'encaissement du prix en ce qui concerne les ventes et les livraisons faites par les agriculteurs.
Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-TVA-SECT-80-30-30.
VI. Tabacs
230
Aux termes de l'article 298 quaterdecies du CGI, le fait générateur de la TVA applicable aux ventes de tabacs manufacturés est celui qui est prévu par l’article L. 311-15 du code des impositions sur les biens et services relatif au droit de consommation sur ces mêmes tabacs.
En conséquence, le fait générateur et l'exigibilité de la TVA interviennent à la mise à la consommation.
En application de l'article 286 B de l'annexe II au CGI, l'issue des fabrications s'entend de la sortie des tabacs manufacturés des établissements de production.
VII. Importations
240
En application de l'article 293 A du CGI, le fait générateur se produit et la taxe devient exigible au moment où le bien est considéré comme importé, au sens du 2 du I de l'article 291 du CGI. Pour la définition des importations, il convient de se reporter au BOI-TVA-CHAMP-10-30, et pour la territorialité de l'importation au BOI-TVA-CHAMP-20-65.
Afin de déterminer les moments exacts où se produisent le fait générateur et l’exigibilité de la TVA à l’importation, il convient de se reporter aux règles relatives à la naissance et l’exigibilité de la dette douanière, établies par le règlement (UE) n° 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des douanes de l'Union (CDU) ainsi que, en cas d'irrégularité, à la jurisprudence européenne.
La directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de TVA, précise que, pour ce qui concerne le fait générateur et l’exigibilité de la TVA à l’importation, les États membres appliquent les dispositions en vigueur en matière de droits de douane, que les biens importés soient effectivement passibles ou non de droits à l’importation.
Une jurisprudence constante de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) rappelle que la TVA à l’importation et les droits de douane présentent des traits essentiels comparables en ce qu’ils prennent naissance du fait de l’importation dans l’Union et de l’introduction consécutive de marchandises dans le circuit économique des États membres (en ce sens CJCE, arrêt du 28 février 1984, aff. 294/82 ; CJCE, arrêt du 6 décembre 1990, aff. 343/89 et CJUE, arrêt du 11 juillet 2013, aff. 273/12).
La législation douanière distingue les cas d’importation régulière de biens des cas où leur introduction dans le circuit économique européen résulte de l’inobservation de règles douanières en matière d’importation.
A. Fait générateur et exigibilité de la TVA dans les situations d'importation régulières
241
Le fait générateur de la TVA à l’importation se produit au moment de la naissance de la dette douanière. Dans les cas où les biens importés ne sont soumis à aucun droit de douane, autrement dit en l’absence de dette douanière, le fait générateur se produit au moment où cette dette serait née si les biens y étaient soumis.
Conformément au 1 de l’article 77 du CDU, la dette douanière naît au moment de l’acceptation de la déclaration en douane, par la suite du placement de marchandises « non Union » soumises aux droits à l'importation sous l'un des régimes douaniers suivants : la mise en libre pratique, y compris dans le cadre du régime de la destination particulière, ou l'admission temporaire en exonération partielle des droits à l'importation.
Il convient de distinguer l’acceptation de la déclaration en douane (CDU, art. 172), qui intervient à la date de son dépôt si les conditions formelles fixées pour son dépôt sont remplies, de l’acceptation du régime douanier demandé (mainlevée) pour les marchandises figurant sur celle-ci.
242
La mainlevée des marchandises est l’acte par lequel les autorités douanières mettent à disposition une marchandise aux fins prévues par le régime douanier demandé sur la déclaration.
L’article 194 du CDU énonce que lorsque les conditions de placement sous le régime concerné sont réunies, et pour autant que les éventuelles restrictions aient été appliquées et que les marchandises ne fassent pas l'objet de mesures de prohibition, les autorités douanières octroient la mainlevée des marchandises dès que les énonciations de la déclaration en douane ont été vérifiées ou admises sans vérification.
L’article 195 du CDU rappelle à ce titre que lorsque le placement des marchandises sous un régime douanier entraîne la naissance d'une dette douanière, l'octroi de la mainlevée des marchandises est subordonné au paiement du montant des droits à l'importation ou à l'exportation correspondant à la dette douanière ou à la constitution d'une garantie pour couvrir cette dette.
L’octroi de la mainlevée par les autorités douanières matérialise donc le moment à partir duquel les autorités douanières autorisent un opérateur à exporter ou à disposer des marchandises introduites sur le territoire douanier de l’Union selon les conditions du régime douanier demandé (mise en libre pratique, admission temporaire en exonération partielle de droits à l’importation ou tout autre régime douanier particulier).
243
Il en résulte, premièrement, que la dette douanière à l'importation et, par conséquent, le fait générateur de la TVA à l'importation n’existent que si les marchandises sont réellement placées sous l’un des régimes mentionnés au 1 de l’article 77 du CDU (mise en libre pratique ou admission temporaire en exonération partielle des droits à l'importation).
Deuxièmement, en cas de placement sous le régime de mise en libre pratique ou d’admission temporaire en exonération partielle des droits à l'importation, la date du fait générateur de la TVA à l'importation est celle de l'acceptation de la déclaration en douane, même si la mainlevée a eu lieu à une date différente. La date d'acceptation est la date à laquelle le dépôt de déclaration a été accepté par les autorités douanières (pour le dépôt dématérialisé, c'est la date de validation dans le système informatique de dédouanement).
244
La TVA à l’importation devient exigible lors de l’octroi de la mainlevée visant des marchandises pour lesquelles la déclaration d’importation demande leur placement sous le régime de la mise en libre pratique ou de l’admission temporaire en exonération partielle de droit à l’importation.
Dans la pratique, cela correspond à l'obtention du bon à enlever (BAE) autorisant le placement des marchandises sous l'un des régimes précités. Par conséquent :
s'agissant d'une déclaration en douane normale, la TVA à l'importation est exigible au cours du mois de l'obtention du BAE des marchandises couvertes par la déclaration normale ;
s'agissant d'une déclaration en douane simplifiée, la TVA à l'importation est exigible également au cours du mois de l'obtention du BAE des marchandises couvertes par la déclaration simplifiée, même si cette déclaration est rattachée à une déclaration complémentaire globale au cours du mois suivant.
B. Fait générateur et exigibilité de la TVA dans les situations d'importation irrégulière
245
Dans les situations d'importation irrégulière, le fait générateur de la TVA est en principe concomitant à la naissance de la dette douanière conformément à l'article 79 du CDU. Ce dernier prévoit que la dette douanière naît :
au moment où intervient l’inobservation de la législation douanière ou d’une condition d’application d’un régime douanier (CDU, art. 79, 2-a). Cette hypothèse recouvre les cas d’inobservation prévus aux a et b du 1 de l’article 79 du CDU ;
au moment de l’acceptation par les autorités douanières des déclarations en douane aboutissant au placement de marchandises sous un régime douanier (CDU, art. 79, 2-b), lorsqu'il apparaît a posteriori que les conditions de ce régime n’étaient dès le départ pas remplies (CDU, art. 79, 1-c).
246
Toutefois, dans les situations exposées au VII-B § 245, le fait générateur de la TVA ne se produit que si les marchandises ont été introduites dans le circuit économique de l’Union européenne sur le territoire de la France.
La CJUE a récemment rappelé qu’il ne suffit pas qu’un bien ait fait l’objet de manquements à la réglementation douanière dans un État membre donné, qui ont engendré dans cet État une dette douanière à l’importation, pour considérer que le bien est entré dans le circuit économique de l’Union dans cet État membre, lorsqu’il est établi que le même bien a été acheminé dans un autre État membre, sa destination finale, où il a été consommé. Dans ce cas, le fait générateur de la TVA à l’importation survient dans l’État membre où le bien a réellement été mis à la consommation (en ce sens CJUE, arrêt du 10 juillet 2019, aff. 26/18).
Ce faisant, dans certaines hypothèses spécifiques d’introduction illicite de marchandises sur le territoire douanier de l’UE, il se peut que le fait générateur de la TVA n’intervienne pas de façon concomitante à la naissance de la dette douanière, mais soit décalé au moment où les biens sont considérés comme introduits dans le circuit économique de l’Union.
Ce décalage entre le fait générateur de la dette douanière et le fait générateur de la TVA ne trouve cependant à s’appliquer qu’en cas de situation d’introduction irrégulière de marchandises et nécessite la réunion de conditions spécifiques s’appréciant, au cas par cas, par les autorités de contrôle.
247
Lorsqu'une dette douanière naît du fait de l’inobservation de la législation douanière ou d’une condition d’application d’un régime douanier, l’exigibilité de la TVA est concomitante de l’intervention de son fait générateur.
C. Exemples d'applications
248
Exemple 1 : Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union et souhaite les mettre en libre pratique. Il dépose à cette fin une déclaration en douane demandant le placement des biens sous ce régime le 03/01/N.
Après vérification, la mainlevée est accordée le 10/01/N et les biens sont considérés comme importés.
La naissance de la dette douanière ainsi que fait générateur de la TVA seront fixés au 03/01/N. La TVA à l’importation deviendra exigible le 10/01/N. L’opérateur devra donc déclarer les montants correspondants sur sa déclaration de chiffre d’affaires du mois de janvier à déposer durant le mois de février.
Exemple 2 : Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union et souhaite les placer sous le régime de l’entrepôt douanier car il envisage leur réexportation. Il dépose à cette fin une déclaration de placement des biens sous ce régime le 04/06/N. Après vérification, la mainlevée est accordée le 09/06/N.
L'entrepôt douanier est un régime douanier particulier sous lequel des marchandises « non Union » peuvent être stockées sur le territoire de l’Union européenne sans que leur introduction ne fasse naître une dette douanière (ces marchandises ne sont pas considérées comme importées pour l'application de la TVA). L’opérateur peut donc stocker ses marchandises sans avoir à s’acquitter de droits de douane ou de la TVA sur l’importation.
Après séjour sous entrepôt douanier, l’opérateur souhaite finalement utiliser une partie des marchandises stockées dans le cadre de son activité économique sur le territoire de l’Union européenne. Il dépose à cette fin une nouvelle déclaration demandant le placement d’une partie des marchandises sous le régime de la mise en libre pratique le 03/09/N. Après vérification, la mainlevée est accordée le 07/09/N et les marchandises en question sont considérées comme importées pour l'application de la TVA.
La naissance de la dette douanière ainsi que fait générateur de la TVA seront fixés au 03/09/N. La TVA à l’importation deviendra exigible le 07/09/N. L’opérateur devra donc déclarer les montants correspondants sur sa déclaration de chiffre d’affaires du mois de septembre à déposer durant le mois d’octobre.
Exemple 3 : Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union européenne par un point d’entrée situé en France et souhaite les placer sous le régime du perfectionnement actif. Il dépose à cette fin une déclaration en douane sollicitant le placement des biens sous le régime du perfectionnement actif le 10/02/N.
Le régime du perfectionnement actif permet d'introduire des marchandises « non Union » sur le territoire douanier, de les transformer, de les ouvrer ou de les réparer avant de les ré-exporter ou de les mettre à la consommation sans que ces marchandises ne soient soumises aux droits à l’importation ou autre imposition. L’acceptation de la déclaration en douane par les autorités douanières ne fait donc pas naître une dette douanière. Les biens placés sous ce régime douanier particulier ne sont pas considérés comme importés sur le plan fiscal.
Cela étant, après contrôle effectué a posteriori, les autorités douanières se rendent compte le 01/03/N qu’une des conditions requises pour le placement des marchandises sous le régime du perfectionnement actif n’était pas remplie.
La naissance de la dette douanière ainsi que le fait générateur de la TVA seront fixés au 10/02/N, date à laquelle la déclaration en douane a été acceptée. L’exigibilité de la TVA, qui dans cette situation déterminera le point de départ des intérêts de retard, se situe également à la date d’acceptation de la déclaration, soit le 10/02/N.
Exemple 4 : Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union et souhaite placer ces biens sous le régime du transit externe (CDU, art. 226). Il dépose à cette fin une déclaration en douane sollicitant le placement des biens sous ce régime le 15/06/N.
Le régime du transit externe permet la circulation de marchandises « non Union » d’un point à un autre du territoire douanier de l’Union sans que ces marchandises ne soient soumises aux droits à l’importation ou autre imposition. L’acceptation de la déclaration en douane par les autorités douanières ne fait donc pas naître une dette douanière.
À la suite d'un contrôle opéré le 26/06/N, les autorités douanières constatent qu’une obligation liée au régime de transit externe des marchandises « non Union » n’est plus respectée depuis le 17/06/N.
La naissance de la dette douanière ainsi que fait générateur de la TVA seront fixés au 17/06/N, date à laquelle le constat de l’inobservation de l’obligation est intervenu. L’exigibilité de la TVA, qui dans cette situation déterminera le point de départ des intérêts de retard, se situe également à la date de naissance de la dette douanière, soit le 17/06/N.
(250)
VIII. Régime de la presse et de ses fournisseurs
260
Aux termes de l'article 298 nonies du CGI, l'exigibilité de la TVA intervient lors de l'encaissement des acomptes ou du prix en ce qui concerne les ventes des publications désignées à l'article 298 septies du CGI ainsi que les ventes de papiers réalisées par la société professionnelle des papiers de presse.
En ce qui concerne les acquisitions intracommunautaires portant sur ces produits, l'exigibilité de la TVA intervient dans les conditions fixées au d du 2 de l'article 269 du CGI (II § 20 et suivants du BOI-TVA-BASE-20-30).
Le régime de la presse est exposé au BOI-TVA-SECT-40.
IX. Opérations portant sur les bons
A. Bons à usage unique
270
En application du 1 de l’article 256 ter du CGI, chaque transfert d’un bon à usage unique effectué par un assujetti agissant en son nom propre est considéré comme la livraison des biens ou la prestation de services à laquelle le bon se rapporte (BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50).
Dès lors, à chaque transfert du bon effectué par un assujetti agissant en son nom propre, le fait générateur se produit et la taxe devient exigible dans les conditions applicables à l’opération sous-jacente en application des dispositions de l'article 269 du CGI.
Ainsi, lorsque le bon donne droit à une livraison de biens, l’exigibilité intervient à chaque transfert par application combinée du a du 1 de l'article 269 du CGI et du 1 de l’article 256 ter du CGI. Lorsque l'émetteur est distinct du fournisseur qui effectue la livraison de biens, la remise du bon par le fournisseur à l'émetteur en vue du paiement de la livraison de biens réalisée au bénéfice de l'utilisateur du bon constitue un transfert du bon.
En revanche, conformément au c du 2 de l’article 269 du CGI, si le bon donne accès à une prestation de services, l’exigibilité interviendra lors de l’encaissement des acomptes, du prix, de la rémunération par l’émetteur, le distributeur ou le prestataire lorsqu’il est distinct de l’émetteur ou, sur option du redevable en application du c du 2 de l'article 269 du CGI, d'après les débits.
Le taux de TVA applicable dans le cadre de chaque transfert d’un bon à usage unique est le taux applicable à la prestation de services ou à la livraison de biens à laquelle le bon se rapporte.
La base d'imposition de la livraison de biens ou de la prestation de services effectuée en échange d’un bon à usage unique est déterminée conformément au 1 de l’article 266 du CGI.
B. Bons à usages multiples
1. Principe
280
En application du 2 de l’article 256 ter du CGI, les transferts de bons à usages multiples précédant leur utilisation ne sont pas soumis à la TVA. C’est au moment de la remise matérielle des biens ou de la réalisation de la prestation que la taxation intervient, tous les éléments de nature à permettre la liquidation de la TVA étant alors connus (BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50).
Au titre des ventes de biens, la taxe est exigible à la date de l’acceptation des bons par les fournisseurs dès lors qu'il peut être considéré que la livraison de ces biens est effectuée à l'instant où les bons sont repris en échange par les points de vente.
Pour ce qui concerne les prestations de services, l'exigibilité interviendra à l’encaissement du prix de l'opération au sens du c du 2 de l'article 269 du CGI, c'est-à-dire au moment de l’encaissement du remboursement effectué par la société émettrice, ou de la reprise du bon lorsque le prestataire a également émis le bon.
En application du a bis du 1 de l'article 266 du CGI, la base d'imposition de la livraison de biens ou de la prestation de services effectuée en lien avec un bon à usages multiples est égale à la contrepartie payée en échange du bon ou, en l'absence d'information sur cette contrepartie, à la valeur monétaire indiquée sur le bon à usages multiples ou dans la documentation correspondante, diminuée du montant de la taxe sur la valeur ajoutée afférente aux biens livrés ou aux services fournis.
Cette contrepartie correspondra aux sommes perçues lors de l’émission du bon à usages multiples lorsqu’il y a identité entre l’émetteur et le fournisseur ou le prestataire.
Les sommes constituant la rémunération de la prestation de services de la société émettrice et retenues par cette société sur le remboursement auquel donnent droit les bons ne peuvent venir en diminution de la base d'imposition des prestataires ou fournisseurs qui ont accepté les bons. En revanche, les prestataires ou fournisseurs pourront déduire la TVA grevant les frais de gestion facturés par la société émettrice dans les conditions de droit commun.
2. Application des règles de TVA relatives aux bons à usages multiples à la commercialisation de coffrets-cadeaux
a. Fonctionnement des coffrets-cadeaux constituant des bons à usages multiples
290
Les coffrets contiennent chacun un chèque cadeau sans valeur faciale d’une durée limitée qui peut être utilisé par leurs bénéficiaires pour acquérir, par exemple, indifféremment un certain nombre de biens et de prestations dans le domaine culturel parmi une liste définie (livres ou disques compacts, concerts, visite de musées ou d'expositions). Les formalités de réservation sont remplies par les bénéficiaires eux-mêmes directement auprès des prestataires.
Ces coffrets-cadeaux sont commercialisés directement par la société émettrice ou par l’intermédiaire de distributeurs.
Les chèques-cadeaux, après avoir été remis par les bénéficiaires aux prestataires, sont ensuite adressés par ces prestataires à la société émettrice qui procède à leur remboursement à hauteur d’un prix contractuellement convenu avec ces derniers, sous déduction d’une rémunération correspondant aux frais de gestion.
Dans la mesure où la TVA due sur les prestations que le bénéficiaire des chèques cadeaux choisira ultérieurement n’est pas connue de manière précise lors de l’émission de ces coffrets (territorialité de la livraison de biens ou de la prestation de services, assiette, taux), ce type de coffrets thématiques constitue des bons à usages multiples.
b. Règles applicables au niveau de la société émettrice
293
En l’absence de lien direct entre la fourniture d’un bien ou d’un service individualisé et une contre-valeur reçue, les sommes versées par les acquéreurs de coffrets-cadeaux sont situées hors du champ d’application de la TVA. Les documents qui seraient éventuellement émis à l’occasion de la délivrance des coffrets-cadeaux ne devront comporter aucune TVA facturée.
De même, les sommes conservées par la société émettrice au titre des chèques périmés ou non utilisés ne sont pas constitutives d’un chiffre d’affaires imposable.
En revanche, les frais de gestion qui sont retenus par la société émettrice sur le montant des chèques cadeaux remboursés aux prestataires doivent être soumis à la TVA au taux normal, dès lors qu’ils constituent la contrepartie d’une prestation de services rendue à ces fournisseurs (les commissions rémunérant ces frais de gestion doivent donner lieu à l’émission de factures en application des dispositions de l’article 289 du CGI, de l’article 242 nonies de l’annexe II au CGI et de l’article 242 nonies A de l’annexe II au CGI).
En contrepartie de la taxation de ses commissions, la société émettrice pourra déduire la TVA grevant les dépenses exposées pour réaliser ses prestations au profit des distributeurs et notamment les frais de fabrication des coffrets ou d’impression des chèques-cadeaux.
c. Règles applicables au niveau des prestataires ou fournisseurs
295
En application du 2 de l’article 256 ter du CGI, la remise matérielle des biens ou la prestation effective des services en échange d’un bon à usages multiples accepté en contrepartie totale ou partielle par le fournisseur ou le prestataire est soumise à la taxe.
Au titre des ventes de biens au détail, la taxe est exigible à la date de reprise des bons par les commerçants dès lors qu'il peut être considéré que la livraison de ces biens est effectuée à l'instant où les bons sont repris en échange par les points de vente. À cet égard, la circonstance que l’émetteur soit également le fournisseur ou distinct de ce dernier est sans incidence.
Pour ce qui concerne les prestations de services, l'exigibilité interviendra à l’encaissement du prix de l'opération au sens du c du 2 de l'article 269 du CGI, c'est-à-dire au moment de l’encaissement du remboursement effectué par la société émettrice, ou de la reprise du bon lorsque le prestataire a également émis le bon.
Les sommes constituant la rémunération de la prestation de la société émettrice et retenues par cette société sur le remboursement auquel donnent droit les bons ne peuvent pas venir en diminution de la base d'imposition des prestataires ou fournisseurs qui ont accepté les bons.
Par contre, les prestataires ou fournisseurs pourront déduire la TVA grevant les frais de gestion facturés par la société émettrice dans les conditions de droit commun.
d. Règles applicables, le cas échéant, au niveau des distributeurs
297
Il peut s'agir de magasins de détails ou de sites Internet.
Les distributeurs qui commercialisent les coffrets en leur nom propre et pour le compte de l'émetteur achètent les coffrets, en deviennent propriétaires et supportent le risque de mévente de ceux-ci. Dans cette situation, et par identité de motifs avec ceux exposés plus haut (IX-B-2-2), les ventes de coffrets cadeaux réalisées par les distributeurs doivent être considérées comme étant situées hors du champ d'application de la TVA.
En revanche, ces distributeurs doivent, au moment où ils procèdent au rachat des coffrets cadeaux à la société émettrice, soumettre à la TVA la prestation de services de distribution qu'ils rendent à l'émetteur et dont la valeur correspond à la différence entre le prix d'achat et le prix de revente du coffret convenu entre les parties. Corrélativement, la société émettrice pourra procéder à la déduction de cette taxe dans les conditions de droit commun.
Les distributeurs qui commercialisent les coffrets au nom et pour le compte de la société émettrice, soumettent leur prestation de distribution à la TVA dans les conditions de droit commun.
X. Opérations dans le cadre du commerce électronique
300
Certaines livraisons de biens réalisées dans le cadre du commerce électronique connaissent des règles particulières de détermination du fait générateur et d’exigibilité de la taxe :
en cas d'application du schéma de l'achat-revente prévu au 2° du V de l’article 256 du CGI pour les assujettis qui facilitent des livraisons au moyen d'interfaces électroniques, la livraison par le vendeur à l'assujetti facilitateur et celle par l'assujetti facilitateur au consommateur final (pour les conditions d'application de ce schéma et les opérations concernées, il convient de se reporter au II § 90 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-60) ;
en cas de recours au guichet dit « Import One Stop Shop » (« IOSS ») prévu à l'article 298 sexdecies H du CGI, pour les ventes à distance de biens importés de territoires tiers ou pays tiers déclarées dans ce guichet (pour les conditions de recours à ce régime et les opérations concernées. Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-TVA-DECLA-20-20-60-20).
310
Pour ces livraisons, le fait générateur de la taxe et l'exigibilité se produisent au moment où le paiement par le client final a été accepté (CGI, art. 269,1-a sexies et 2-b ; CGI, art. 298 sexdecies H, I-D).
Ce moment désigne le moment où la confirmation du paiement, le message d’autorisation du paiement ou un engagement de paiement de la part de l’acquéreur est reçu, indépendamment du moment où le montant est effectivement versé, selon ce qui intervient en premier (règlement d’exécution (UE) 2019/2026 du Conseil du 21 novembre 2019 modifiant le règlement d'exécution (UE) n° 282/2011 en ce qui concerne les livraisons de biens ou les prestations de services facilitées par des interfaces électroniques et les régimes particuliers applicables aux assujettis qui fournissent des services à des personnes non assujetties et effectuent des ventes à distance de biens et certaines livraisons intérieures de biens, art. 41 bis et art. 61 ter). | <p class=""warn"" id=""les_commentaires_1795"">Les commentaires contenus dans le présent document font l'objet d'une consultation publique du 18 janvier 2023 au 15 avril 2023 inclus pour permettre aux personnes intéressées d'adresser leurs remarques éventuelles à l'administration. Ces remarques doivent être formulées par courriel adressé à l'adresse suivante : [email protected]. Seules les contributions signées seront examinées. Dès la présente publication, vous pouvez vous prévaloir de ces commentaires jusqu'à leur éventuelle révision à l'issue de la consultation.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_x_3705""><strong>Actualité liée :</strong> 18/01/2023 : TVA - Consultation publique - Nouvelles règles de déclaration et de paiement de la TVA à l'importation (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 181)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">(1)</p> <h1 id=""Operations_donnant_lieu_a_l_10"">I. Opérations donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de larticle _03"">En application du a bis du 1 de l'article 269 du code général des impôts (CGI), pour les livraisons de biens (à l'exception de celles effectuées dans le cadre de contrats [location-vente ou vente à tempérament], assortis d'une clause selon laquelle la propriété de ces biens est normalement acquise au détenteur au plus tard lors du paiement de la dernière échéance, II-C § 90 à 130 du BOI-TVA-BASE-20-10), ainsi que pour les prestations de services qui donnent lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs, le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se produit au moment de l'expiration des périodes auxquelles ces décomptes ou encaissements se rapportent.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_04"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs, larticle 269-_05"">Par ailleurs, le a du 2 de l'article 269 du CGI introduit deux éléments :</p> <ul><li id=""-_la_possibilite_pour_les_f_06"">la possibilité pour les fournisseurs concernés, sur option de leur part, de n'acquitter la taxe qu'au moment des débits ;</li> <li id=""-_lintervention_en_tout_eta_07"">l'intervention en tout état de cause de l'exigibilité de la taxe dès la perception d'acomptes, lorsqu'il en est demandé, avant la date du fait générateur ou de débit.</li> </ul><h2 id=""Regles_dexigibilite_applica_20"">A. Règles d'exigibilité applicables aux livraisons donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_08"">(30)</p> <h3 id=""Operations_concernees_30"">1. Opérations concernées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_010"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_livraisons_de__011"">Il s'agit des livraisons de biens meubles effectuées en vertu de contrats « à exécution échelonnée » qui ne portent pas sur des quantités de biens finies ou déterminées avec précision, mais en stipulation desquels les quantités de biens livrées dépendent seulement de l'une des parties.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_donc_essentiellement_v_012"">Sont donc essentiellement visées les fournitures de biens tels que le gaz, l'électricité, l'eau, la chaleur et le froid qui sont effectuées de façon continue dans le cadre de contrats d'abonnement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_biens_sont_expressement_013"">Ces biens sont expressément considérés comme des biens meubles corporels par le 2° du II de l'article 256 du CGI (I-A-2 § 30 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-10).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_regles_dexigibilite_les_014"">Les règles d'exigibilité les concernant s'appliquent à toutes les sommes réclamées en contrepartie des livraisons faites aux clients et constituant un élément du prix de ces biens (frais d'abonnement, consommation, frais accessoires, participations des abonnés aux investissements et notamment aux frais de branchement, etc.).</p> <h3 id=""La_taxe_est_exigible_a_lexp_31"">2. Exigibilité de la taxe à l'expiration des périodes auxquelles les décomptes ou encaissements se rapportent</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_015"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_operations_concern_016"">Pour les opérations concernées, la taxe est donc en principe exigible dès le dernier jour de la période de consommation couverte par la facture.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_1 :_Soit_une_factur_017""><strong>Exemple :</strong> Soit une facture d'électricité datée du 15 mai et concernant une période de consommation allant du 1<sup>er</sup> janvier au 30 avril. La taxe est, dans ce cas, exigible le 30 avril.</p> <h3 id=""Possibilite_de_paiement_dap_32"">3. Possibilité de paiement d'après les débits</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_018"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_des_raisons_dordre_pra_019"">Pour des raisons d'ordre pratique, l'administration a admis que l'exigibilité de la taxe afférente aux ventes de biens donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs n'intervienne qu'à la date de la facturation établie à la suite du relevé des compteurs, c'est-à-dire au moment des débits.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_possibilite_de_differer__020"">La possibilité de différer le paiement de la taxe jusqu'au moment des débits est expressément prévue par le second alinéa du a du 2 de l'article 269 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_redevables_ayant_e_021"">Pour les redevables ayant exercé l'option, les débits constituent donc l'exigibilité légale de la taxe.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_debit_intervient_lors_de_022"">Le débit intervient lors de l'inscription des créances au compte client et coïncide donc le plus souvent avec la date d'émission de la facture.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_2 :_Si,_dans_lexemp_023""><strong>Exemple :</strong> Si, dans l'exemple du <strong>I-A-2 § 50</strong>, le fournisseur est autorisé à acquitter la taxe au moment des débits, celle-ci est exigible le 15 mai.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Loption_doit_etre_formulee__024"">L'option doit être formulée de manière expresse par lettre simple qui doit être adressée par les redevables au service des impôts dont ils relèvent pour le dépôt de leurs déclarations de chiffre d'affaires.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Loption_ne_sapplique_quaux__025"">L'option ne s'applique qu'aux opérations dont l'exigibilité intervient normalement à l'expiration des périodes couvertes par les décomptes (<strong>I-A-1 § 40</strong>).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_prend_effet_a_compter__026"">Elle prend effet à compter du premier jour du mois suivant celui au cours duquel elle a été exercée et demeure valable tant que les redevables n'expriment pas, par demande écrite, leur désir de renoncer à cette option.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_redevables_ayant_exerce_027"">Les redevables ayant exercé l'option doivent impérativement en faire mention sur les factures ou documents en tenant lieu, qu'ils délivrent à leurs clients.</p> <h3 id=""Perception_dacomptes_33"">4. Perception d'acomptes</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_028"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_second_alinea_de larticl_029"">Le second alinéa du a du 2 de l'article 269 du CGI prévoit que la TVA est due en tout état de cause dès la réception d'acomptes et à concurrence de leur montant lorsqu'il en est demandé avant l'intervention du fait générateur ou du débit.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_fournisseurs_concernes__030"">Les fournisseurs concernés doivent donc acquitter la taxe au titre des acomptes perçus avant l'expiration des périodes auxquelles se rapportent leurs décomptes, ou avant les débits lorsqu'ils ont été autorisés à n'acquitter la taxe qu'à cette date.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_vises_par_ces_disposit_031"">Sont visés par ces dispositions tous les versements, avances ou acomptes, à valoir sur le prix stipulé au contrat.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_3 :._Dans_lexemple__032""><strong>Exemple :</strong> Dans l'exemple du <strong>I-A-2 § 50</strong> (pas d'option débit), toute somme perçue avant le 30 avril doit donner lieu au paiement de la taxe.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Dans_lexemple_2_(option_deb_033"">Dans l'exemple du <strong>I-A-3 § 60</strong> (option débit), toute somme perçue avant le 15 mai doit donner lieu au paiement de la taxe.</p> <h2 id=""Consequences_de_ces_regles__21"">B. Conséquences de ces règles à l'égard des clients</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_034"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_aux_dispositio_035"">Conformément aux dispositions du 2 du I de l'article 271 du CGI, le droit à déduction prend naissance lorsque la taxe déductible devient exigible chez le redevable. Chez les redevables, acquéreurs de biens mentionnés au I-A-1 § 40, et sous réserve des autres conditions de droit commun, le droit à déduction prend donc naissance :</p> <ul><li id=""-_a_lexpiration_de_la_perio_036"">à l'expiration de la période à laquelle le décompte se rapporte ;</li> <li id=""-_ou_lors_du_debit_lorsque__037"">ou lors du débit lorsque l'option a été exercée ;</li> <li id=""-_ou,_en_cas_davance_ou_dac_038"">ou, en cas d'avance ou d'acompte intervenant avant ces deux dates, dès le versement, mais sous réserve que celui-ci donne lieu à l'émission par le fournisseur d'un document mentionnant la TVA dans les conditions habituellement exigibles pour l'ouverture du droit à déduction.</li> </ul><h2 id=""Regles_dexigibilite_applica_22"">C. Règles d'exigibilité applicables aux prestations de services donnant lieu à l'établissement de décomptes ou à des encaissements successifs</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_039"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_convient_dappliquer_les__040"">Il convient d'appliquer les principes exposés au III § 30 du BOI-TVA-BASE-20-20 pour ces prestations de services.</p> <h1 id=""Biens_livres_ou_services_re_11"">II. Biens livrés ou services rendus à un intermédiaire agissant en son nom propre ou par un intermédiaire agissant en son nom propre</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_041"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 269-1-a_ter_du_CG_042"">Le a ter du 1 de l'article 269 du CGI dispose que, pour les livraisons et les prestations de services qui sont réputées être effectuées à un assujetti ou par un assujetti en application du V de l'article 256 du CGI et du III de l'article 256 bis du CGI, le fait générateur se produit au moment où la livraison de biens ou la prestation de services dans laquelle l'assujetti s'entremet est effectuée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_assujettis_vises_par_ce_043"">Les assujettis visés par cette disposition sont les intermédiaires qui agissent en leur nom propre.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_livraison_de_bien_ou_la__044"">La livraison de biens ou la prestation de services dont le fait générateur sert de référence est celle qui intervient entre l'intermédiaire et le tiers cocontractant (opération qui est l'objet de l'entremise).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_fait_generateur_des_livr_045"">Le fait générateur des livraisons de biens ou des prestations de services réputées exister en amont (entremise « à la vente ») ou en aval (entremise <span class=""insecable"">« à l'achat »</span>) est le même que le fait générateur de l'opération visée à l'alinéa précédent.</p> <p class=""exemple-western"" id=""-_Entremise_a_la_vente_de_b_047""><strong>Exemple 1 :</strong> Entremise à la vente de biens ou de services : si le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) effectuée par l'intermédiaire au profit du tiers cocontractant intervient le 30 mars, le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) réputée effectuée par le commettant au profit de l'intermédiaire intervient également le 30 mars.</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple_2_entrem_8998""><strong>Exemple 2 : </strong>Entremise à l'achat de biens ou de services : si le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) effectuée par le tiers cocontractant au profit de l'intermédiaire intervient le 25 mai, le fait générateur de la livraison de biens (ou de la prestation de services) réputée effectuée par l'intermédiaire au profit du commettant intervient le 25 mai.</p> <p class=""exemple-western"" id=""-_Lorsquun_intermediaire_in_049""><strong>Exemple 3 :</strong> Lorsqu'un intermédiaire intervient dans une livraison de biens en provenance d'un autre État membre, le fait générateur de l'acquisition intracommunautaire que réalise cet intermédiaire intervient au moment où la livraison au tiers cocontractant ou au commettant est effectuée.</p> <h1 id=""Biens_livres_ou_services_re_12"">III. Biens livrés ou services rendus par des auteurs et interprètes des œuvres de l'esprit et des artistes du spectacle</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_050"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_auteurs_et_interpretes__051"">Les auteurs et interprètes des œuvres de l'esprit ainsi que les artistes du spectacle sont soumis de plein droit à la TVA (BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20 et BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-30).</p> <h2 id=""Principe_23"">A. Principe</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_052"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_des_disposit_053"">En application des dispositions du 2 de l'article 269 du CGI, la taxe est exigible :</p> <ul><li id=""-_pour_les_livraisons_de_bi_054"">pour les livraisons de biens, lors de leur livraison ;</li> <li id=""-_pour_les_prestations_de_s_055"">pour les prestations de services, dont les cessions de droit, lors de l'encaissement des acomptes, du prix ou de la rémunération.</li> </ul><h2 id=""Precisions_et_application_a_24"">B. Précisions et application à des cas particuliers</h2> <h3 id=""Livraison_douvres_34"">1. Livraison d'œuvres</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_056"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_ventes_douvres_doivent__057"">Les ventes d'œuvres doivent être soumises à la TVA lors de leur livraison (ou lors du transfert juridique de propriété s'il précède la livraison) sur la totalité du prix, quelle que soit la date de l'encaissement de ce prix. Les avances ou acomptes perçus avant la délivrance ne donnent pas lieu à exigibilité de la TVA.</p> <h3 id=""Operations_des_auteurs_qui__35"">2. Opérations des auteurs qui réalisent des œuvres de commande (commande publique ou privée)</h3> <h4 id=""Elements_susceptibles_detre_40"">a. Éléments susceptibles d'être couverts par la rémunération de l'auteur</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_058"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_remuneration_de_lauteur__059"">La rémunération de l'auteur est susceptible de couvrir différents éléments qui peuvent ou non faire l'objet de contrats ou de prix distincts.</p> <h5 id=""En_ce_qui_concerne_les_ouvr_50"">1° En ce qui concerne les œuvres plastiques</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_060"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""peuvent_etre_con_4886"">Peuvent être concernés :</p> <ul><li id=""-_les_travaux_detudes_et_de_061"">les travaux d'études et de conception concrétisés par la remise d'un projet ;</li> <li id=""-_la_cession_des_droits_de__062"">la cession des droits de représentation ou de reproduction sur les éléments du projet (considéré comme une œuvre de l'esprit en tant que tel) ;</li> <li id=""-_la_realisation_et_la_livr_063"">la réalisation et la livraison de l'œuvre lorsque l'auteur se charge lui-même, avec ou sans l'aide de sous-traitants, de cette réalisation ;</li> <li id=""-_ou_la_cession_du_droit_de_064"">ou la cession du droit de réaliser l'œuvre (droit de reproduction) si le commanditaire se charge de sa réalisation et, le cas échéant, le suivi de la réalisation par l'auteur ;</li> <li id=""-_les_droits_de_representat_065"">les droits de représentation et de reproduction sur l'œuvre définitive.</li> </ul><h5 id=""En_ce_qui_concerne_les_ouvr_51"">2° En ce qui concerne les œuvres immatérielles</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_066"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""peuvent_etre_con_9809"">Peuvent être concernés :</p> <ul><li id=""-_les_travaux_detudes,_de_c_067"">les travaux d'études, de conception, de mise en œuvre nécessaires à la satisfaction de la commande (ces travaux peuvent être dénommés selon les usages propres à chaque profession « honoraires de prise de vue », « honoraires de mise en œuvre », « honoraires pour la réalisation de la commande », etc.) ;</li> <li id=""-_les_droits_de_representat_068"">les droits de représentation et de reproduction sur l'œuvre.</li> </ul><h4 id=""Regles_de_TVA_applicables_41"">b. Règles de TVA applicables</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_069"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_travaux_detudes_070"">Lorsque les travaux d'études, de conception ou de mise en œuvre visés au premier tiret du <strong>III-B-2<strong>-</strong>a-1° § 150</strong> et au premier tiret du <strong>III-B-2-a-2°</strong> <strong>§ 160</strong> sont suivis d'une cession du droit de représentation ou de reproduction (aux deuxième et cinquième tirets du <strong>III-B-2-a-1° § 150</strong> et au deuxième tiret du <strong>III-B-2-a-2° § 160</strong>), l'ensemble de l'opération s'analyse, au regard de la TVA, comme une cession de droits et donc une prestation de services.</p> <p class=""exemple-western"" id=""-_realisation_dune_prise_de_074""><strong>Exemple :</strong> Conception d'un projet et cession du droit d'en publier les éléments, conception d'un projet et cession du droit de réaliser l'œuvre, ou réalisation d'une prise de vue photographique et cession du droit de publier la photographie.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_travaux_detudes_075"">Lorsque les travaux d'études, de conception ou de mise en œuvre visés au premier tiret du <strong>III-B-2-a-1° § 150</strong> et de réalisation visés au troisième tiret du <strong>III-B-2<strong>-</strong>a-1° § 150</strong> sont suivis d'une livraison d'œuvre, l'ensemble de l'opération s'analyse comme une livraison de biens.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:_conception_dun_pr_076""><strong>Exemple : </strong>Conception d'un projet, réalisation et livraison de l'œuvre par l'artiste.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_travaux_detudes_077"">Lorsque les travaux d'études, de conception et de mise en œuvre visés au premier tiret du <strong>III-B-2-a-1° § 150</strong> et au premier triret du <strong>III-B-2-a-2° § 160</strong> ne sont suivis ni d'une cession de droits, ni d'une livraison d'œuvre (commande restée sans suite mais ayant donné lieu au versement de rémunérations), l'opération s'analyse comme une prestation de services ordinaire. Il est toutefois admis, pour l'application des règles de taux (IV § 200 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-100) et de franchise que cette prestation soit traitée comme une cession de droits.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_livraison_dune_o_078"">Lorsque la livraison d'une œuvre s'accompagne de la cession du droit de représentation ou de reproduction, l'ensemble de l'opération s'analyse comme une livraison de biens. Si la facturation distingue le prix de la livraison de l'œuvre et celui de la cession de droits, les règles propres à chacune de ces catégories d'opération s'appliquent distinctement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_de_suivi_de__079"">Les opérations de suivi de réalisation accessoires à la cession du droit de réaliser l'œuvre suivent le régime des cessions de droits.</p> <h3 id=""Dispositif_de_la_retenue_ap_36"">3. Dispositif de la retenue applicable aux droits d'auteurs</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Le_dispositif_est_expose_a__080"">175</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_dispositif_est_expose_au_082"">Le dispositif est exposé au II-C § 240 et 250 du BOI-TVA-BASE-10-20-40-30.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_081"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexigibilite_intervient_com_082"">L'exigibilité intervient selon les modalités exposées au BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-30 (notamment les avances ou acomptes sur droits doivent être soumis à la retenue dès leur versement à l'auteur).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lors_du_paiement_pour_son_087"">La taxe doit être déclarée et acquittée au titre de la période d'imposition au cours de laquelle les droits sont payés à l'auteur (II-C § 250 du BOI-TVA-BASE-10-20-40-30).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_lorsquune_societ_088"">Toutefois, lorsqu'un organisme de gestion collective agit comme intermédiaire taxable sur sa seule rémunération, l'exigibilité intervient lors de la perception des droits pour le compte de l'auteur.</p> <h3 id=""Possibilite_dacquitter_la_t_37"">4. Possibilité d'acquitter la taxe d'après les débits</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_089"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_auteurs_et_les_interpre_090"">Les auteurs et les interprètes des œuvres de l'esprit et artistes du spectacle peuvent, sur option exercée dans les conditions de droit commun, acquitter la taxe d'après les débits, c'est à dire lors de l'inscription des sommes correspondantes au débit des comptes clients (I § 20 et suivants du BOI-TVA-BASE-20-50-10).</p> <h1 id=""Livraisons_a_soi-meme_13"">IV. Livraisons à soi-même</h1> <h2 id=""Livraisons_a_soi-meme_de_bi_25"">A. Livraisons à soi-même de biens</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_091"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 175_de_lannexe_II_092"">L'article 175 de l'annexe II au CGI fixe à la date de la première utilisation du bien l'exigibilité de la taxe due à raison des livraisons à soi-même exigibles en application du II de l'article 257 du CGI.</p> <h2 id=""Prestations_de_services_a_s_26"">B. Prestations de services à soi-même</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_093"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 175_de_lannexe_II_094"">L'article 175 de l'annexe II au CGI fixe la date d'exigibilité de la TVA due au titre des prestations de services à soi-même dont l'imposition est prévue au II de l'article 257 du CGI. La taxe due au titre d'une prestation de services à soi-même est exigible lorsque la prestation de services est effectuée.</p> <h1 id=""Ventes_et_livraisons_faites_14"">V. Ventes et livraisons faites par les agriculteurs</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_095"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_derogation_a_la_regle_g_096"">Par dérogation à la règle générale, l'exigibilité de la TVA est constituée par l'encaissement du prix en ce qui concerne les ventes et les livraisons faites par les agriculteurs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precision,_il__097"">Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-TVA-SECT-80-30-30.</p> <h1 id=""Tabacs_15"">VI. Tabacs</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_098"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_de larticle 298__099"">Aux termes de l'article 298 quaterdecies du CGI, le fait générateur de la TVA applicable aux ventes de tabacs manufacturés est celui qui est prévu par l’article L. 311-15 du code des impositions sur les biens et services relatif au droit de consommation sur ces mêmes tabacs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_consequence,_le_fait_gen_0100"">En conséquence, le fait générateur et l'exigibilité de la TVA interviennent à la mise à la consommation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de larticle _0101"">En application de l'article 286 B de l'annexe II au CGI, l'issue des fabrications s'entend de la sortie des tabacs manufacturés des établissements de production.</p> <h1 id=""Importations_et_produits_pe_16"">VII. Importations</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_0102"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de larticle _0103"">En application de l'article 293 A du CGI, le fait générateur se produit et la taxe devient exigible au moment où le bien est considéré comme importé, au sens du 2 du I de l'article 291 du CGI. Pour la définition des importations, il convient de se reporter au BOI-TVA-CHAMP-10-30, et pour la territorialité de l'importation au BOI-TVA-CHAMP-20-65.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Afin_de_determiner__0154"">Afin de déterminer les moments exacts où se produisent le fait générateur et l’exigibilité de la TVA à l’importation, il convient de se reporter aux règles relatives à la naissance et l’exigibilité de la dette douanière, établies par le règlement (UE) n° 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des douanes de l'Union (CDU) ainsi que, en cas d'irrégularité, à la jurisprudence européenne.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_effet_larticl_6099""><en>La directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de TVA, précise que, pour ce qui concerne le fait générateur et l’exigibilité de la TVA à l’importation, les États membres appliquent les dispositions en vigueur en matière de droits de douane, que les biens importés soient effectivement passibles ou non de droits à l’importation.</en></p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Une_jurisprudence_constante__0155"">Une jurisprudence constante de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) rappelle que la TVA à l’importation et les droits de douane présentent des traits essentiels comparables en ce qu’ils prennent naissance du fait de l’importation dans l’Union et de l’introduction consécutive de marchandises dans le circuit économique des États membres (en ce sens CJCE, arrêt du 28 février 1984, aff. 294/82 ; CJCE, arrêt du 6 décembre 1990, aff. 343/89 et CJUE, arrêt du 11 juillet 2013, aff. 273/12).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_legislation_douaniere_dis_0156"">La législation douanière distingue les cas d’importation régulière de biens des cas où leur introduction dans le circuit économique européen résulte de l’inobservation de règles douanières en matière d’importation.</p> <h2 id=""A._Fait_generateur_et_exigib_210"">A. Fait générateur et exigibilité de la TVA dans les situations d'importation régulières</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""241_0157"">241</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_fait_generateur_de_la_TVA_0158"">Le fait générateur de la TVA à l’importation se produit au moment de la naissance de la dette douanière. Dans les cas où les biens importés ne sont soumis à aucun droit de douane, autrement dit en l’absence de dette douanière, le fait générateur se produit au moment où cette dette serait née si les biens y étaient soumis.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_au_1_de_l’artic_1"">Conformément au 1 de l’article 77 du CDU, la dette douanière naît au moment de l’acceptation de la déclaration en douane, par la suite du placement de marchandises « non Union » soumises aux droits à l'importation sous l'un des régimes douaniers suivants : la mise en libre pratique, y compris dans le cadre du régime de la destination particulière, ou l'admission temporaire en exonération partielle des droits à l'importation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_convient_de_distinguer_l’_0159"">Il convient de distinguer l’acceptation de la déclaration en douane (CDU, art. 172), qui intervient à la date de son dépôt si les conditions formelles fixées pour son dépôt sont remplies, de l’acceptation du régime douanier demandé (mainlevée) pour les marchandises figurant sur celle-ci.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""242_0160"">242</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_mainlevee_des_marchandise_0161"">La mainlevée des marchandises est l’acte par lequel les autorités douanières mettent à disposition une marchandise aux fins prévues par le régime douanier demandé sur la déclaration.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’article_194_du_CDU_enonce__0162"">L’article 194 du CDU énonce que lorsque les conditions de placement sous le régime concerné sont réunies, et pour autant que les éventuelles restrictions aient été appliquées et que les marchandises ne fassent pas l'objet de mesures de prohibition, les autorités douanières octroient la mainlevée des marchandises dès que les énonciations de la déclaration en douane ont été vérifiées ou admises sans vérification.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’article_195_du_CDU_rappell_0163"">L’article 195 du CDU rappelle à ce titre que lorsque le placement des marchandises sous un régime douanier entraîne la naissance d'une dette douanière, l'octroi de la mainlevée des marchandises est subordonné au paiement du montant des droits à l'importation ou à l'exportation correspondant à la dette douanière ou à la constitution d'une garantie pour couvrir cette dette.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’octroi_de_la_mainlevee_par_0164"">L’octroi de la mainlevée par les autorités douanières matérialise donc le moment à partir duquel les autorités douanières autorisent un opérateur à exporter ou à disposer des marchandises introduites sur le territoire douanier de l’Union selon les conditions du régime douanier demandé (mise en libre pratique, admission temporaire en exonération partielle de droits à l’importation ou tout autre régime douanier particulier).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""243_0165"">243</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_resulte,_premierement,_0166"">Il en résulte, premièrement, que la dette douanière à l'importation et, par conséquent, le fait générateur de la TVA à l'importation n’existent que si les marchandises sont réellement placées sous l’un des régimes mentionnés au 1 de l’article 77 du CDU (mise en libre pratique ou admission temporaire en exonération partielle des droits à l'importation).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Deuxiemement,_en_cas_de_plac_0167"">Deuxièmement, en cas de placement sous le régime de mise en libre pratique ou d’admission temporaire en exonération partielle des droits à l'importation, la date du fait générateur de la TVA à l'importation est celle de l'acceptation de la déclaration en douane, même si la mainlevée a eu lieu à une date différente. La date d'acceptation est la date à laquelle le dépôt de déclaration a été accepté par les autorités douanières (pour le dépôt dématérialisé, c'est la date de validation dans le système informatique de dédouanement).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""244_0168"">244</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_TVA_a_l’importation_devie_0169"">La TVA à l’importation devient exigible lors de l’octroi de la mainlevée visant des marchandises pour lesquelles la déclaration d’importation demande leur placement sous le régime de la mise en libre pratique ou de l’admission temporaire en exonération partielle de droit à l’importation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_la_pratique,_cela_corre_0195"">Dans la pratique, cela correspond à l'obtention du bon à enlever (BAE) autorisant le placement des marchandises sous l'un des régimes précités. Par conséquent :</p> <ul><li id=""-_sagissant_dune_declarati_0196"">s'agissant d'une déclaration en douane normale, la TVA à l'importation est exigible au cours du mois de l'obtention du BAE des marchandises couvertes par la déclaration normale ;</li> <li id=""-_sagissant_dune_declarati_0197"">s'agissant d'une déclaration en douane simplifiée, la TVA à l'importation est exigible également au cours du mois de l'obtention du BAE des marchandises couvertes par la déclaration simplifiée, même si cette déclaration est rattachée à une déclaration complémentaire globale au cours du mois suivant.</li> </ul><h2 id=""B._Fait_generateur_et_exigib_211"">B. Fait générateur et exigibilité de la TVA dans les situations d'importation irrégulière</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""245_0170"">245</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_a_l’_0171"">Dans les situations d'importation irrégulière, le fait générateur de la TVA est en principe concomitant à la naissance de la dette douanière conformément à l'article 79 du CDU. Ce dernier prévoit que la dette douanière naît :</p> <ul><li>au moment où intervient l’inobservation de la législation douanière ou d’une condition d’application d’un régime douanier (CDU, art. 79, 2-a). Cette hypothèse recouvre les cas d’inobservation prévus aux a et b du 1 de l’article 79 du CDU ;</li> <li id=""-_au_moment_de_l’acceptation_0172"">au moment de l’acceptation par les autorités douanières des déclarations en douane aboutissant au placement de marchandises sous un régime douanier (CDU, art. 79, 2-b), lorsqu'il apparaît a posteriori que les conditions de ce régime n’étaient dès le départ pas remplies (CDU, art. 79, 1-c).</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""246_3959"">246</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""toutefois_dans_l_1277"">Toutefois, dans les situations exposées au <strong>VII-B § 245</strong>, le fait générateur de la TVA ne se produit que si les marchandises ont été introduites dans le circuit économique de l’Union européenne sur le territoire de la France.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""La_CJUE_a_recemment_rappele__0176"">La CJUE a récemment rappelé qu’il ne suffit pas qu’un bien ait fait l’objet de manquements à la réglementation douanière dans un État membre donné, qui ont engendré dans cet État une dette douanière à l’importation, pour considérer que le bien est entré dans le circuit économique de l’Union dans cet État membre, lorsqu’il est établi que le même bien a été acheminé dans un autre État membre, sa destination finale, où il a été consommé. Dans ce cas, le fait générateur de la TVA à l’importation survient dans l’État membre où le bien a réellement été mis à la consommation (en ce sens CJUE, arrêt du 10 juillet 2019, aff. 26/18).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_faisant,_dans_certaines_h_1"">Ce faisant, dans certaines hypothèses spécifiques d’introduction illicite de marchandises sur le territoire douanier de l’UE, il se peut que le fait générateur de la TVA n’intervienne pas de façon concomitante à la naissance de la dette douanière, mais soit décalé au moment où les biens sont considérés comme introduits dans le circuit économique de l’Union.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_decalage_entre_fait_gener_0178"">Ce décalage entre le fait générateur de la dette douanière et le fait générateur de la TVA ne trouve cependant à s’appliquer qu’en cas de situation d’introduction irrégulière de marchandises et nécessite la réunion de conditions spécifiques s’appréciant, au cas par cas, par les autorités de contrôle.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""247_0179"">247</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_une_dette_douaniere__0180"">Lorsqu'une dette douanière naît du fait de l’inobservation de la législation douanière ou d’une condition d’application d’un régime douanier, l’exigibilité de la TVA est concomitante de l’intervention de son fait générateur.</p> <h2 id=""C._Exemples_dapplications_212"">C. Exemples d'applications</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""248_0181"">248</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple_1nbsp_un_5319""><strong>Exemple 1 :</strong> Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union et souhaite les mettre en libre pratique. Il dépose à cette fin une déclaration en douane demandant le placement des biens sous ce régime le 03/01/N.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Apres_verification,_la_mainl_0182"">Après vérification, la mainlevée est accordée le 10/01/N et les biens sont considérés comme importés.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_naissance_de_la_dette_dou_0183"">La naissance de la dette douanière ainsi que fait générateur de la TVA seront fixés au 03/01/N. La TVA à l’importation deviendra exigible le 10/01/N. L’opérateur devra donc déclarer les montants correspondants sur sa déclaration de chiffre d’affaires du mois de janvier à déposer durant le mois de février.</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple_2nbsp_un_9350""><strong>Exemple 2 :</strong> Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union et souhaite les placer sous le régime de l’entrepôt douanier car il envisage leur réexportation. Il dépose à cette fin une déclaration de placement des biens sous ce régime le 04/06/N. Après vérification, la mainlevée est accordée le 09/06/N.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Lentrepot_est_un_regime_dou_0184"">L'entrepôt douanier est un régime douanier particulier sous lequel des marchandises « non Union » peuvent être stockées sur le territoire de l’Union européenne sans que leur introduction ne fasse naître une dette douanière (ces marchandises ne sont pas considérées comme importées pour l'application de la TVA). L’opérateur peut donc stocker ses marchandises sans avoir à s’acquitter de droits de douane ou de la TVA sur l’importation.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Apres_sejour_sous_entrepot_d_0185"">Après séjour sous entrepôt douanier, l’opérateur souhaite finalement utiliser une partie des marchandises stockées dans le cadre de son activité économique sur le territoire de l’Union européenne. Il dépose à cette fin une nouvelle déclaration demandant le placement d’une partie des marchandises sous le régime de la mise en libre pratique le 03/09/N. Après vérification, la mainlevée est accordée le 07/09/N et les marchandises en question sont considérées comme importées pour l'application de la TVA.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_naissance_de_la_dette_dou_0186"">La naissance de la dette douanière ainsi que fait générateur de la TVA seront fixés au 03/09/N. La TVA à l’importation deviendra exigible le 07/09/N. L’opérateur devra donc déclarer les montants correspondants sur sa déclaration de chiffre d’affaires du mois de septembre à déposer durant le mois d’octobre.</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple_3nbsp_un_2494""><strong>Exemple 3 :</strong> Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union européenne par un point d’entrée situé en France et souhaite les placer sous le régime du perfectionnement actif. Il dépose à cette fin une déclaration en douane sollicitant le placement des biens sous le régime du perfectionnement actif le 10/02/N.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Le_regime_de_transit_externe_0187"">Le régime du perfectionnement actif permet d'introduire des marchandises « non Union » sur le territoire douanier, de les transformer, de les ouvrer ou de les réparer avant de les ré-exporter ou de les mettre à la consommation sans que ces marchandises ne soient soumises aux droits à l’importation ou autre imposition. L’acceptation de la déclaration en douane par les autorités douanières ne fait donc pas naître une dette douanière. Les biens placés sous ce régime douanier particulier ne sont pas considérés comme importés sur le plan fiscal.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Cela_etant,_apres_controle_e_0188"">Cela étant, après contrôle effectué a posteriori, les autorités douanières se rendent compte le 01/03/N qu’une des conditions requises pour le placement des marchandises sous le régime du perfectionnement actif n’était pas remplie.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_naissance_de_la_dette_dou_0189"">La naissance de la dette douanière ainsi que le fait générateur de la TVA seront fixés au 10/02/N, date à laquelle la déclaration en douane a été acceptée. L’exigibilité de la TVA, qui dans cette situation déterminera le point de départ des intérêts de retard, se situe également à la date d’acceptation de la déclaration, soit le 10/02/N.</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple_4nbsp_un_4926""><strong>Exemple 4 :</strong> Un opérateur introduit des biens sur le territoire douanier de l’Union et souhaite placer ces biens sous le régime du transit externe (CDU, art. 226). Il dépose à cette fin une déclaration en douane sollicitant le placement des biens sous ce régime le 15/06/N.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Le_regime_de_stockage_permet_0190"">Le régime du transit externe permet la circulation de marchandises « non Union » d’un point à un autre du territoire douanier de l’Union sans que ces marchandises ne soient soumises aux droits à l’importation ou autre imposition. L’acceptation de la déclaration en douane par les autorités douanières ne fait donc pas naître une dette douanière.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Suite_a_un_controle_opere_le_0191"">À la suite d'un contrôle opéré le 26/06/N, les autorités douanières constatent qu’une obligation liée au régime de transit externe des marchandises « non Union » n’est plus respectée depuis le 17/06/N.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_naissance_de_la_dette_dou_0192"">La naissance de la dette douanière ainsi que fait générateur de la TVA seront fixés au 17/06/N, date à laquelle le constat de l’inobservation de l’obligation est intervenu. L’exigibilité de la TVA, qui dans cette situation déterminera le point de départ des intérêts de retard, se situe également à la date de naissance de la dette douanière, soit le 17/06/N.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(250)_0145"">(250)</p> <h1 id=""Regime_de_la_presse_et_de_s_17"">VIII. Régime de la presse et de ses fournisseurs</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0109"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_de larticle 298__0110"">Aux termes de l'article 298 nonies du CGI, l'exigibilité de la TVA intervient lors de l'encaissement des acomptes ou du prix en ce qui concerne les ventes des publications désignées à l'article 298 septies du CGI ainsi que les ventes de papiers réalisées par la société professionnelle des papiers de presse.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_les_acqu_0111"">En ce qui concerne les acquisitions intracommunautaires portant sur ces produits, l'exigibilité de la TVA intervient dans les conditions fixées au d du 2 de l'article 269 du CGI (II § 20 et suivants du BOI-TVA-BASE-20-30).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_regime_de_la_presse_est__0110"">Le régime de la presse est exposé au BOI-TVA-SECT-40.</p> <h1 id=""IX._Operations_portant_sur__18"">IX. Opérations portant sur les bons</h1> <h2 id=""Le_regime_de_la_presse_est__0112"">A. Bons à usage unique</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0111"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_1_de_l’ar_0112"">En application du 1 de l’article 256 ter du CGI, chaque transfert d’un bon à usage unique effectué par un assujetti agissant en son nom propre est considéré comme la livraison des biens ou la prestation de services à laquelle le bon se rapporte (BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors,_a_chaque_transfer_0113"">Dès lors, à chaque transfert du bon effectué par un assujetti agissant en son nom propre, le fait générateur se produit et la taxe devient exigible dans les conditions applicables à l’opération sous-jacente en application des dispositions de l'article 269 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_lorsque_le_bon_donne_0114"">Ainsi, lorsque le bon donne droit à une livraison de biens, l’exigibilité intervient à chaque transfert par application combinée du a du 1 de l'article 269 du CGI et du 1 de l’article 256 ter du CGI. Lorsque l'émetteur est distinct du fournisseur qui effectue la livraison de biens, la remise du bon par le fournisseur à l'émetteur en vue du paiement de la livraison de biens réalisée au bénéfice de l'utilisateur du bon constitue un transfert du bon. </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_conformement_a_0115"">En revanche, conformément au c du 2 de l’article 269 du CGI, si le bon donne accès à une prestation de services, l’exigibilité interviendra lors de l’encaissement des acomptes, du prix, de la rémunération par l’émetteur, le distributeur ou le prestataire lorsqu’il est distinct de l’émetteur ou, sur option du redevable en application du c du 2 de l'article 269 du CGI, d'après les débits.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_taux_de_TVA_applicable_d_0116"">Le taux de TVA applicable dans le cadre de chaque transfert d’un bon à usage unique est le taux applicable à la prestation de services ou à la livraison de biens à laquelle le bon se rapporte.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_base_dimposition_de_la_l_0117"">La base d'imposition de la livraison de biens ou de la prestation de services effectuée en échange d’un bon à usage unique est déterminée conformément au 1 de l’article 266 du CGI.</p> <h2 id=""B._Bons_a_usages_multiples_210"">B. Bons à usages multiples</h2> <h3 id=""principe_3724"">1. Principe</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0118"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_2_de_l’ar_0119"">En application du 2 de l’article 256 ter du CGI, les transferts de bons à usages multiples précédant leur utilisation ne sont pas soumis à la TVA. C’est au moment de la remise matérielle des biens ou de la réalisation de la prestation que la taxation intervient, tous les éléments de nature à permettre la liquidation de la TVA étant alors connus (BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Au_titre_des_ventes_de_bien_0120"">Au titre des ventes de biens, la taxe est exigible à la date de l’acceptation des bons par les fournisseurs dès lors qu'il peut être considéré que la livraison de ces biens est effectuée à l'instant où les bons sont repris en échange par les points de vente.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_ce_qui_concerne_les_pr_0121"">Pour ce qui concerne les prestations de services, l'exigibilité interviendra à l’encaissement du prix de l'opération au sens du c du 2 de l'article 269 du CGI, c'est-à-dire au moment de l’encaissement du remboursement effectué par la société émettrice, ou de la reprise du bon lorsque le prestataire a également émis le bon.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_a_bis_de__0122"">En application du a bis du 1 de l'article 266 du CGI, la base d'imposition de la livraison de biens ou de la prestation de services effectuée en lien avec un bon à usages multiples est égale à la contrepartie payée en échange du bon ou, en l'absence d'information sur cette contrepartie, à la valeur monétaire indiquée sur le bon à usages multiples ou dans la documentation correspondante, diminuée du montant de la taxe sur la valeur ajoutée afférente aux biens livrés ou aux services fournis.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cette_contrepart_9030"">Cette contrepartie correspondra aux sommes perçues lors de l’émission du bon à usages multiples lorsqu’il y a identité entre l’émetteur et le fournisseur ou le prestataire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_sommes_constituant_la_r_0123"">Les sommes constituant la rémunération de la prestation de services de la société émettrice et retenues par cette société sur le remboursement auquel donnent droit les bons ne peuvent venir en diminution de la base d'imposition des prestataires ou fournisseurs qui ont accepté les bons. En revanche, les prestataires ou fournisseurs pourront déduire la TVA grevant les frais de gestion facturés par la société émettrice dans les conditions de droit commun.</p> <h3 id=""Exemple_sur_les_regles_de_T_0125"">2. Application des règles de TVA relatives aux bons à usages multiples à la commercialisation de coffrets-cadeaux</h3> <h4 id=""1._Fonctionnement_des_coffr_0126"">a. Fonctionnement des coffrets-cadeaux constituant des bons à usages multiples</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_1645"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_coffrets_contiennent_ch_0127"">Les coffrets contiennent chacun un chèque cadeau sans valeur faciale d’une durée limitée qui peut être utilisé par leurs bénéficiaires pour acquérir, par exemple, indifféremment un certain nombre de biens et de prestations dans le domaine culturel parmi une liste définie (livres ou disques compacts, concerts, visite de musées ou d'expositions). Les formalités de réservation sont remplies par les bénéficiaires eux-mêmes directement auprès des prestataires.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_coffrets-cadeaux_sont_c_0128"">Ces coffrets-cadeaux sont commercialisés directement par la société émettrice ou par l’intermédiaire de distributeurs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cheques-cadeaux,_apres__0129"">Les chèques-cadeaux, après avoir été remis par les bénéficiaires aux prestataires, sont ensuite adressés par ces prestataires à la société émettrice qui procède à leur remboursement à hauteur d’un prix contractuellement convenu avec ces derniers, sous déduction d’une rémunération correspondant aux frais de gestion.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_la_mesure_ou_la_TVA_du_0130"">Dans la mesure où la TVA due sur les prestations que le bénéficiaire des chèques cadeaux choisira ultérieurement n’est pas connue de manière précise lors de l’émission de ces coffrets (territorialité de la livraison de biens ou de la prestation de services, assiette, taux), ce type de coffrets thématiques constitue des bons à usages multiples.</p> <h4 id=""2._Regles_applicables_au_ni_0131"">b. Règles applicables au niveau de la société émettrice</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""293_2490"">293</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_l’absence_de_lien_direct_0132"">En l’absence de lien direct entre la fourniture d’un bien ou d’un service individualisé et une contre-valeur reçue, les sommes versées par les acquéreurs de coffrets-cadeaux sont situées hors du champ d’application de la TVA. Les documents qui seraient éventuellement émis à l’occasion de la délivrance des coffrets-cadeaux ne devront comporter aucune TVA facturée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_meme,_les_sommes_conserv_0133"">De même, les sommes conservées par la société émettrice au titre des chèques périmés ou non utilisés ne sont pas constitutives d’un chiffre d’affaires imposable.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_frais_de_g_0134"">En revanche, les frais de gestion qui sont retenus par la société émettrice sur le montant des chèques cadeaux remboursés aux prestataires doivent être soumis à la TVA au taux normal, dès lors qu’ils constituent la contrepartie d’une prestation de services rendue à ces fournisseurs (les commissions rémunérant ces frais de gestion doivent donner lieu à l’émission de factures en application des dispositions de l’article 289 du CGI, de l’article 242 nonies de l’annexe II au CGI et de l’article 242 nonies A de l’annexe II au CGI).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_contrepartie_de_la_taxat_0135"">En contrepartie de la taxation de ses commissions, la société émettrice pourra déduire la TVA grevant les dépenses exposées pour réaliser ses prestations au profit des distributeurs et notamment les frais de fabrication des coffrets ou d’impression des chèques-cadeaux.</p> <h4 id=""3._Regles_applicables_au_ni_0136"">c. Règles applicables au niveau des prestataires ou fournisseurs</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""295_5041"">295</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_2_de_l’ar_0137"">En application du 2 de l’article 256 ter du CGI, la remise matérielle des biens ou la prestation effective des services en échange d’un bon à usages multiples accepté en contrepartie totale ou partielle par le fournisseur ou le prestataire est soumise à la taxe.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Au_titre_des_ventes_de_bien_0138"">Au titre des ventes de biens au détail, la taxe est exigible à la date de reprise des bons par les commerçants dès lors qu'il peut être considéré que la livraison de ces biens est effectuée à l'instant où les bons sont repris en échange par les points de vente. À cet égard, la circonstance que l’émetteur soit également le fournisseur ou distinct de ce dernier est sans incidence.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_ce_qui_concerne_les_pr_0139"">Pour ce qui concerne les prestations de services, l'exigibilité interviendra à l’encaissement du prix de l'opération au sens du c du 2 de l'article 269 du CGI, c'est-à-dire au moment de l’encaissement du remboursement effectué par la société émettrice, ou de la reprise du bon lorsque le prestataire a également émis le bon.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_sommes_constituant_la_r_0140"">Les sommes constituant la rémunération de la prestation de la société émettrice et retenues par cette société sur le remboursement auquel donnent droit les bons ne peuvent pas venir en diminution de la base d'imposition des prestataires ou fournisseurs qui ont accepté les bons.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_contre,_les_prestataire_0141"">Par contre, les prestataires ou fournisseurs pourront déduire la TVA grevant les frais de gestion facturés par la société émettrice dans les conditions de droit commun.</p> <h4 id=""4._Regles_applicables,_le_c_0142"">d. Règles applicables, le cas échéant, au niveau des distributeurs</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""297_9295"">297</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""il_peut_sagir_de_9674"">Il peut s'agir de magasins de détails ou de sites Internet.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_distribute_0146"">Les distributeurs qui commercialisent les coffrets en leur nom propre et pour le compte de l'émetteur achètent les coffrets, en deviennent propriétaires et supportent le risque de mévente de ceux-ci. Dans cette situation, et par identité de motifs avec ceux exposés plus haut (IX-B-2-2), les ventes de coffrets cadeaux réalisées par les distributeurs doivent être considérées comme étant situées hors du champ d'application de la TVA.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_revanche_ces__5256"">En revanche, ces distributeurs doivent, au moment où ils procèdent au rachat des coffrets cadeaux à la société émettrice, soumettre à la TVA la prestation de services de distribution qu'ils rendent à l'émetteur et dont la valeur correspond à la différence entre le prix d'achat et le prix de revente du coffret convenu entre les parties. Corrélativement, la société émettrice pourra procéder à la déduction de cette taxe dans les conditions de droit commun.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_distributeur_9891"">Les distributeurs qui commercialisent les coffrets au nom et pour le compte de la société émettrice, soumettent leur prestation de distribution à la TVA dans les conditions de droit commun.</p> <h1 id=""X._Operations_dans_le_cadre__110"">X. Opérations dans le cadre du commerce électronique</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0146"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Certaines_livraisons_de_bien_0147"">Certaines livraisons de biens réalisées dans le cadre du commerce électronique connaissent des règles particulières de détermination du fait générateur et d’exigibilité de la taxe :</p> <ul><li id=""Il_s’agit,_d’une_part,_des_l_0148"">en cas d'application du schéma de l'achat-revente prévu au 2° du V de l’article 256 du CGI pour les assujettis qui facilitent des livraisons au moyen d'interfaces électroniques, la livraison par le vendeur à l'assujetti facilitateur et celle par l'assujetti facilitateur au consommateur final (pour les conditions d'application de ce schéma et les opérations concernées, il convient de se reporter au II § 90 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-60) ;</li> <li id=""-_en_cas_de_recours_au_guich_0160"">en cas de recours au guichet dit « Import One Stop Shop » (« IOSS ») prévu à l'article 298 sexdecies H du CGI, pour les ventes à distance de biens importés de territoires tiers ou pays tiers déclarées dans ce guichet (pour les conditions de recours à ce régime et les opérations concernées. Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-TVA-DECLA-20-20-60-20).</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0149"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_a)_sexies_du_1_de_l’_0155"">Pour ces livraisons, le fait générateur de la taxe et l'exigibilité se produisent au moment où le paiement par le client final a été accepté (CGI, art. 269,1-a sexies et 2-b ; CGI, art. 298 sexdecies H, I-D).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’article_41_bis_du__0158"">Ce moment désigne le moment où la confirmation du paiement, le message d’autorisation du paiement ou un engagement de paiement de la part de l’acquéreur est reçu, indépendamment du moment où le montant est effectivement versé, selon ce qui intervient en premier (règlement d’exécution (UE) 2019/2026 du Conseil du 21 novembre 2019 modifiant le règlement d'exécution (UE) n° 282/2011 en ce qui concerne les livraisons de biens ou les prestations de services facilitées par des interfaces électroniques et les régimes particuliers applicables aux assujettis qui fournissent des services à des personnes non assujetties et effectuent des ventes à distance de biens et certaines livraisons intérieures de biens, art. 41 bis et art. 61 ter).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Base d'imposition - Fait générateur et exigibilité - Règles particulières | BOI-TVA-BASE-20-40 | BASE | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/127-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-BASE-20-40-20230118 | null | 2023-01-18 00:00:00 | null | f0d71102-b58a-42fd-9076-7f2532fadc06 | 41daa5d6cea012a97411ed3a6c29b94e562087fa3976b4785af24009a8e5bdd7 |
FR | fr | 1
Aux termes de l'article L. 3151-2 du code du travail (C. trav.), le compte épargne-temps (CET) permet au salarié d'accumuler des droits à congé rémunéré ou de bénéficier d'une rémunération, immédiate ou différée, en contrepartie des périodes de congé ou de repos non prises ou des sommes qu'il y a affectées.
I. Principe
10
En principe, lorsque le salarié utilise son CET pour bénéficier d’une rémunération pendant des congés sans solde ou pour compléter sa rémunération, les indemnités compensatrices ou financières qu’il perçoit constituent une rémunération et sont soumises à l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours de laquelle elles lui sont versées.
Afin d’éviter une double imposition, les sommes versées sur un CET ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année de leur affectation au CET.
20
Il est précisé que la rémunération perçue en contrepartie de droits affectés sur un CET ne peut bénéficier du système du quotient prévu à l'article 163-0 A du code général des impôts (CGI).
RES N° 2010/07 (FP) publié le 23/02/2010
Question :
Les droits inscrits sur un compte épargne temps, qui donnent lieu à une indemnisation monétaire (monétisation), en application de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 ou du décret n° 2008-455 du 14 mai 2008 ouvrent-ils droit au système du quotient (CGI, art. 163-0 A) ou à celui de l'étalement (CGI, art. 163 A) ?
Réponse :
Les salaires perçus en contrepartie de droits affectés sur un CET ne remplissent pas les conditions prévues par l'article 163-0 A du CGI.
En effet, un revenu exceptionnel au sens de cet article est un revenu qui, par sa nature, n'est pas susceptible d'être recueilli annuellement. Les revenus perçus dans le cadre normal de l'activité professionnelle ne sont pas susceptibles d'être qualifiés d'exceptionnels, même si leur montant varie fortement d'une année sur l'autre.
Par suite, les sommes issues de la monétisation de droits inscrits sur un CET, qui sont, par nature, des revenus salariaux ordinaires ne peuvent être qualifiés de revenus exceptionnels. Ils ne peuvent davantage être qualifiés de revenus différés dès lors que la monétisation des droits affectés sur un CET dépend de la volonté du salarié.
Le système du quotient n'est donc pas applicable à l'indemnisation des jours accumulés sur le CET, en particulier par les agents de la fonction publique hospitalière, les personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques des établissements publics de santé, ou par les salariés du secteur privé.
Remarque : Ces droits peuvent, sous certaines conditions et limites, bénéficier d'un dispositif d'étalement (II-B-1 § 90 et 95).
30
Ces règles de droit commun ne sont toutefois pas applicables sous certaines conditions :
- aux sommes versées sur un CET qui proviennent de sommes attribuées au salarié en application d’un accord d’intéressement ou de participation (II-A § 40 et suiv.) ;
- aux sommes transférées par le salarié du CET vers un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) ou un plan d'épargne d'entreprise (PEE) (II-B § 90 et suiv.).
II. Dispositions particulières
A. En cas d'alimentation du CET par l’épargne salariale
1. Régime fiscal « à l’entrée »
40
En application du 5 de l'article 158 du CGI, les sommes perçues au titre de l'intéressement et celles revenant aux salariés au titre de la participation aux résultats de l'entreprise sont soumises à l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année de leur versement au salarié selon les règles de droit commun des traitements et salaires. Il en est de même lorsqu'elles sont versées sur un CET.
50
Toutefois, en application de l'article 163 bis AA du CGI, les sommes revenant aux salariés au titre de la participation qui ont été affectées dans les conditions prévues à l'article L. 3323-2 du C. trav. sont, à l'expiration de la période d'indisponibilité, exonérées d'impôt sur le revenu. Il en est de même si ces sommes sont versées sur un CET à l'issue de cette période d'indisponibilité.
60
En outre, en application du 18° bis de l'article 81 du CGI, sont également exonérées d'impôt sur le revenu dans la limite d'un montant égal aux trois quarts du plafond annuel moyen retenu pour le calcul des cotisations de sécurité sociale les sommes perçues en application d'un accord d'intéressement qui ont été affectées à la réalisation de plans d'épargne constitués conformément au titre III du livre III de la troisième partie du code du travail et qui sont versées sur un CET à l'issue de la période d'indisponibilité.
2. Régime fiscal « à la sortie »
70
Les indemnités compensatrices ou financières qui correspondent aux sommes perçues au titre de l’intéressement ou de la participation, soumises à l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année de leur affectation au CET, sont exonérées d’impôt sur le revenu au titre de l’année de leur versement au salarié.
Il en est de même des indemnités qui correspondent aux sommes issues de la répartition de la réserve spéciale de participation ou d’un plan d’épargne salariale versées au CET à l’expiration de la période d’indisponibilité.
80
Le traitement spécifique des sommes provenant de l’épargne salariale par rapport aux autres sources d’alimentation du CET nécessite de les isoler dans un compartiment spécifique du compte. À défaut, c’est la totalité des indemnités compensatrices ou financières versées au salarié qui seraient soumises à l’impôt sur le revenu.
B. Alimentation de l’épargne salariale par les droits inscrits sur le CET
1. Droits transférés d’un CET vers un PEE
90
Pour l’établissement de l’impôt sur le revenu, les droits inscrits sur un CET utilisés avant le 1er janvier 2020 pour alimenter un PEE dans les conditions prévues au troisième alinéa de l'article L. 3332-10 du C. trav. peuvent, en application de l’article 163 A du CGI, bénéficier du système de l'étalement.
L'article 29 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 abroge ce dispositif d'étalement à compter de l'imposition des revenus de l'année 2020. Les options exercées au titre des revenus perçus jusqu'au 31 décembre 2019 continuent toutefois de produire leurs effets pour la durée restant à courir.
Remarque : Pour plus de précision sur ce dispositif, il convient de se reporter au BOI-RSA-BASE-20-10.
95
Le bénéfice de cet étalement est subordonné à la condition que les droits inscrits sur un CET qui sont utilisés pour alimenter un PEE servent à l'acquisition de titres de l'entreprise ou d'une entreprise qui lui est liée au sens de l'article L. 3344-1 du C. trav. et de l'article L. 3344-2 du C. trav. ou de parts ou d'actions de fonds d'épargne salariale mentionnés à l'article L. 214-165 du code monétaire et financier (CoMoFi) et à l'article L. 241-166 du CoMoFi.
Remarque : Les sommes transférées du CET vers un PEE doivent être mentionnées par l'employeur sur la déclaration annuelle des données sociales (DADS) ou la déclaration sociale nominative (DSN) conformément aux dispositions de l'article 87 du CGI.
2. Droits transférés d’un CET vers un PERCO
a. Droits issus d’un abondement en temps ou en argent de l’employeur
100
Aux termes de l’article L. 3334-10 du C. trav., les sommes issues d’un CET qui correspondent à un abondement en temps ou en argent de l’employeur et qui sont affectées au PERCO à l’initiative du salarié, sont assimilées à un abondement direct de l’employeur au PERCO.
Par suite, ces sommes sont exonérées d’impôt sur le revenu en application du a du 18° de l'article 81 du CGI dans la limite du plafond d'abondement prévu à l'article L. 3332-11 du C. trav. et à l'article R. 3334-2 du C. trav..
b. Autres droits
110
Les droits transférés du CET au PERCO avant le 1er janvier 2020 peuvent bénéficier, sur demande expresse et irrévocable du contribuable, du régime de l’étalement vers l’avant prévu à l’article 163 A du CGI.
Remarque : La condition prévue au dernier alinéa de l'article L. 3332-10 du C. trav. n'est pas exigée pour que ces droits bénéficient de ce dispositif d'étalement.
En cas d'option pour le régime de l'étalement, les modalités d'imposition sont identiques à celles applicables aux droits transférés d'un CET vers un PEE (II-B-1 § 90 et suiv.).
120
En application du dernier alinéa de l’article L. 3152-4 du C. trav. et du b de l'article 81 du CGI, les droits inscrits sur un CET utilisés pour alimenter un PERCO et qui ne sont pas issus d'un abondement en temps ou en argent de l'employeur sont, dans la limite de dix jours par an, exonérés d’impôt sur le revenu.
Remarque : Les sommes exonérées transférées du CET vers un PERCO doivent être mentionnées sur la déclaration d'ensemble des revenus pour être prises en compte pour le calcul du revenu fiscal de référence en application du e du 1° du IV de l'article 1417 du CGI.
C. Alimentation d'un régime de retraite supplémentaire d'entreprise à caractère collectif et obligatoire par les droits inscrits sur un CET
130
Aux termes du dernier alinéa de l'article L. 3152-4 du C. trav. les droits affectés sur un CET, à l'exception de ceux qui correspondent à un abondement en temps ou en argent de l'employeur, et utilisés pour contribuer au financement de prestations de retraite qui revêtent un caractère obligatoire déterminé dans le cadre des procédures mentionnées à l'article L. 911-1 du code de la sécurité sociale sont déductibles du revenu imposable, dans la limite de dix jours par an, conformément aux dispositions du 2° de l'article 83 du CGI.
Remarque 1 : Les sommes déductibles transférées du CET vers un régime de prestations de retraites à caractère obligatoire doivent être mentionnées sur la déclaration d'ensemble des revenus pour être prises en compte pour le calcul du revenu fiscal de référence en application du e du 1° du IV de l'article 1417 du CGI.
Remarque 2 : Pour plus de précisions sur les modalités de déduction prévues au 2° de l'article 83 du CGI, il convient de se reporter au BOI-RSA-BASE-30-10-20. | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_de_larticle_L315_01"">Aux termes de l'article L. 3151-2 du code du travail (C. trav.), le compte épargne-temps (CET) permet au salarié d'accumuler des droits à congé rémunéré ou de bénéficier d'une rémunération, immédiate ou différée, en contrepartie des périodes de congé ou de repos non prises ou des sommes qu'il y a affectées.</p> <h1 id=""Principe_10"">I. Principe</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_principe,_lorsque_le_sal_03"">En principe, lorsque le salarié utilise son CET pour bénéficier d’une rémunération pendant des congés sans solde ou pour compléter sa rémunération, les indemnités compensatrices ou financières qu’il perçoit constituent une rémunération et sont soumises à l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours de laquelle elles lui sont versées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Afin_d’eviter_une_double_im_04"">Afin d’éviter une double imposition, les sommes versées sur un CET ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année de leur affectation au CET.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_05"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_la_remun_06"">Il est précisé que la rémunération perçue en contrepartie de droits affectés sur un CET ne peut bénéficier du système du quotient prévu à l'article 163-0 A du code général des impôts (CGI).</p> <p class=""rescrit-western"" id=""RES_N° 2010/07_(FP)_publie__07""><em><strong>RES N° 2010/07 (FP) publié le 23/02/2010</strong></em></p> <p class=""rescrit-western"" id=""Question_:_08""><em><strong>Question :</strong></em></p> <p class=""rescrit-western"" id=""Les_droits_inscrits_sur_un__09"">Les droits inscrits sur un compte épargne temps, qui donnent lieu à une indemnisation monétaire (monétisation), en application de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 ou du décret n° 2008-455 du 14 mai 2008 ouvrent-ils droit au système du quotient (CGI, art. 163-0 A) ou à celui de l'étalement (CGI, art. 163 A) ?</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Reponse_:_010""><em><strong>Réponse :</strong></em></p> <p class=""rescrit-western"" id=""Les_salaires_percus_en_cont_011"">Les salaires perçus en contrepartie de droits affectés sur un CET ne remplissent pas les conditions prévues par l'article 163-0 A du CGI.</p> <p class=""rescrit-western"" id=""En_effet,_un_revenu_excepti_012"">En effet, un revenu exceptionnel au sens de cet article est un revenu qui, par sa nature, n'est pas susceptible d'être recueilli annuellement. Les revenus perçus dans le cadre normal de l'activité professionnelle ne sont pas susceptibles d'être qualifiés d'exceptionnels, même si leur montant varie fortement d'une année sur l'autre.</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Par_suite,_les_sommes_issue_013"">Par suite, les sommes issues de la monétisation de droits inscrits sur un CET, qui sont, par nature, des revenus salariaux ordinaires ne peuvent être qualifiés de revenus exceptionnels. Ils ne peuvent davantage être qualifiés de revenus différés dès lors que la monétisation des droits affectés sur un CET dépend de la volonté du salarié.</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Le_systeme_du_quotient_nest_014"">Le système du quotient n'est donc pas applicable à l'indemnisation des jours accumulés sur le CET, en particulier par les agents de la fonction publique hospitalière, les personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques des établissements publics de santé, ou par les salariés du secteur privé.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Ces_droits_peuve_015""><strong>Remarque :</strong> Ces droits peuvent, sous certaines conditions et limites, bénéficier d'un dispositif d'étalement (II-B-1 § 90 et 95).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_016"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_regles_de_droit_commun__017"">Ces règles de droit commun ne sont toutefois pas applicables sous certaines conditions :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_sommes_versees_sur_un_018"">- aux sommes versées sur un CET qui proviennent de sommes attribuées au salarié en application d’un accord d’intéressement ou de participation (II-A § 40 et suiv.) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_sommes_transferees_pa_019"">- aux sommes transférées par le salarié du CET vers un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) ou un plan d'épargne d'entreprise (PEE) (II-B § 90 et suiv.).</p> <h1 id=""Dispositions_particulieres_11"">II. Dispositions particulières</h1> <h2 id=""En_cas_dalimentation_du_CET_20"">A. En cas d'alimentation du CET par l’épargne salariale</h2> <h3 id=""Regime_fiscal_«_a_l’entree_»_30"">1. Régime fiscal « à l’entrée »</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_020"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du_5_de_lart_022"">En application du 5 de l'article 158 du CGI, les sommes perçues au titre de l'intéressement et celles revenant aux salariés au titre de la participation aux résultats de l'entreprise sont soumises à l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année de leur versement au salarié selon les règles de droit commun des traitements et salaires. Il en est de même lorsqu'elles sont versées sur un CET.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_023"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_en_application_d_024"">Toutefois, en application de l'article 163 bis AA du CGI, les sommes revenant aux salariés au titre de la participation qui ont été affectées dans les conditions prévues à l'article L. 3323-2 du C. trav. sont, à l'expiration de la période d'indisponibilité, exonérées d'impôt sur le revenu. Il en est de même si ces sommes sont versées sur un CET à l'issue de cette période d'indisponibilité.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_025"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_en_application_du_026"">En outre, en application du 18° bis de l'article 81 du CGI, sont également exonérées d'impôt sur le revenu dans la limite d'un montant égal aux trois quarts du plafond annuel moyen retenu pour le calcul des cotisations de sécurité sociale les sommes perçues en application d'un accord d'intéressement qui ont été affectées à la réalisation de plans d'épargne constitués conformément au titre III du livre III de la troisième partie du code du travail et qui sont versées sur un CET à l'issue de la période d'indisponibilité.</p> <h3 id=""Regime_fiscal_«_a_la_sortie_31"">2. Régime fiscal « à la sortie »</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_027"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_indemnites_compensatric_028"">Les indemnités compensatrices ou financières qui correspondent aux sommes perçues au titre de l’intéressement ou de la participation, soumises à l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année de leur affectation au CET, sont exonérées d’impôt sur le revenu au titre de l’année de leur versement au salarié.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_de_meme_des_indem_029"">Il en est de même des indemnités qui correspondent aux sommes issues de la répartition de la réserve spéciale de participation ou d’un plan d’épargne salariale versées au CET à l’expiration de la période d’indisponibilité.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_030"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_traitement_specifique_de_031"">Le traitement spécifique des sommes provenant de l’épargne salariale par rapport aux autres sources d’alimentation du CET nécessite de les isoler dans un compartiment spécifique du compte. À défaut, c’est la totalité des indemnités compensatrices ou financières versées au salarié qui seraient soumises à l’impôt sur le revenu.</p> <h2 id=""Alimentation_de_l’epargne_s_21"">B. Alimentation de l’épargne salariale par les droits inscrits sur le CET</h2> <h3 id=""Droits_transferes_d’un_CET__32"">1. Droits transférés d’un CET vers un PEE</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_032"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_l’etablissement_de_l’i_033"">Pour l’établissement de l’impôt sur le revenu, les droits inscrits sur un CET utilisés avant le 1<sup>er</sup> janvier 2020 pour alimenter un PEE dans les conditions prévues au troisième alinéa de l'article L. 3332-10 du C. trav. peuvent, en application de l’article 163 A du CGI, bénéficier du système de l'étalement.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Larticle_29_de_la_loi_n°_20_033"">L'article 29 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 abroge ce dispositif d'étalement à compter de l'imposition des revenus de l'année 2020. Les options exercées au titre des revenus perçus jusqu'au 31 décembre 2019 continuent toutefois de produire leurs effets pour la durée restant à courir.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Pour_plus_de_pre_034""><strong>Remarque : </strong>Pour plus de précision sur ce dispositif, il convient de se reporter au BOI-RSA-BASE-20-10.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""95_035"">95</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_benefice_de_cet_etalemen_036"">Le bénéfice de cet étalement est subordonné à la condition que les droits inscrits sur un CET qui sont utilisés pour alimenter un PEE servent à l'acquisition de titres de l'entreprise ou d'une entreprise qui lui est liée au sens de l'article L. 3344-1 du C. trav. et de l'article L. 3344-2 du C. trav. ou de parts ou d'actions de fonds d'épargne salariale mentionnés à l'article L. 214-165 du code monétaire et financier (CoMoFi) et à l'article L. 241-166 du CoMoFi.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Les_sommes_trans_037""><strong>Remarque :</strong> Les sommes transférées du CET vers un PEE doivent être mentionnées par l'employeur sur la déclaration annuelle des données sociales (DADS) ou la déclaration sociale nominative (DSN) conformément aux dispositions de l'article 87 du CGI.</p> <h3 id=""Droits_transferes_d’un_CET__33"">2. Droits transférés d’un CET vers un PERCO</h3> <h4 id=""Droits_issus_d’un_abondemen_40"">a. Droits issus d’un abondement en temps ou en argent de l’employeur</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_035"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_du_deuxieme_alin_036"">Aux termes de l’article L. 3334-10 du C. trav., les sommes issues d’un CET qui correspondent à un abondement en temps ou en argent de l’employeur et qui sont affectées au PERCO à l’initiative du salarié, sont assimilées à un abondement direct de l’employeur au PERCO.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_suite,_ces_sommes_sont__037"">Par suite, ces sommes sont exonérées d’impôt sur le revenu en application du a du 18° de l'article 81 du CGI dans la limite du plafond d'abondement prévu à l'article L. 3332-11 du C. trav. et à l'article R. 3334-2 du C. trav..</p> <h4 id=""Autres_droits_41"">b. Autres droits</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_038"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_droits_transferes_du_CE_039"">Les droits transférés du CET au PERCO avant le 1<sup>er</sup> janvier 2020 peuvent bénéficier, sur demande expresse et irrévocable du contribuable, du régime de l’étalement vers l’avant prévu à l’article 163 A du CGI.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_La_condition_pre_043""><strong>Remarque : </strong>La condition prévue au dernier alinéa de l'article L. 3332-10 du C. trav. n'est pas exigée pour que ces droits bénéficient de ce dispositif d'étalement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_doption_pour_le_regi_040"">En cas d'option pour le régime de l'étalement, les modalités d'imposition sont identiques à celles applicables aux droits transférés d'un CET vers un PEE (II-B-1 § 90 et suiv.).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_041"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_en_application_d_042"">En application du dernier alinéa de l’article L. 3152-4 du C. trav. et du b de l'article 81 du CGI, les droits inscrits sur un CET utilisés pour alimenter un PERCO et qui ne sont pas issus d'un abondement en temps ou en argent de l'employeur sont, dans la limite de dix jours par an, exonérés d’impôt sur le revenu.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Les_sommes_exone_047""><strong>Remarque :</strong> Les sommes exonérées transférées du CET vers un PERCO doivent être mentionnées sur la déclaration d'ensemble des revenus pour être prises en compte pour le calcul du revenu fiscal de référence en application du e du 1° du IV de l'article 1417 du CGI.</p> <h2 id=""Alimentation_dun_regime_de__22"">C. Alimentation d'un régime de retraite supplémentaire d'entreprise à caractère collectif et obligatoire par les droits inscrits sur un CET</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_043"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_du_troisieme_ali_044"">Aux termes du dernier alinéa de l'article L. 3152-4 du C. trav. les droits affectés sur un CET, à l'exception de ceux qui correspondent à un abondement en temps ou en argent de l'employeur, et utilisés pour contribuer au financement de prestations de retraite qui revêtent un caractère obligatoire déterminé dans le cadre des procédures mentionnées à l'article L. 911-1 du code de la sécurité sociale sont déductibles du revenu imposable, dans la limite de dix jours par an, conformément aux dispositions du 2° de l'article 83 du CGI.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_1_:_Les_sommes_ded_050""><strong>Remarque 1 :</strong> Les sommes déductibles transférées du CET vers un régime de prestations de retraites à caractère obligatoire doivent être mentionnées sur la déclaration d'ensemble des revenus pour être prises en compte pour le calcul du revenu fiscal de référence en application du e du 1° du IV de l'article 1417 du CGI.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_2_:_Pour_plus_de_p_051""><strong>Remarque 2 :</strong> Pour plus de précisions sur les modalités de déduction prévues au 2° de l'article 83 du CGI, il convient de se reporter au BOI-RSA-BASE-30-10-20.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RSA - Champ d'application des traitements, salaires et revenus assimilés - Éléments du revenu imposable - Revenus accessoires - Compte épargne-temps | BOI-RSA-CHAMP-20-30-40 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/5600-PGP.html/identifiant=BOI-RSA-CHAMP-20-30-40-20200728 | null | 2020-07-28 00:00:00 | null | 7b82d54c-9de6-4b41-bea4-577ed88de5b6 | e86119b9bffd7c3e789859b26bc9eb63f9c60d6647ce291ffa0e96163a470edc |
FR | fr | Actualité liée : 22/04/2020 : BIC - IS - Aménagements du régime
optionnel applicable aux opérations portant sur les brevets et actifs incorporels assimilés prévu aux article 238 et 223 H du CGI (loi n° 2019-1479-1837 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art.
50 et 56) ; Mise à jour suite à consultation publique
I. Détermination du résultat net éligible au régime de faveur
1
Le résultat imposé en application de
l'article 238 du code général des impôts (CGI) est égal au résultat net bénéficiaire de cession, de concession ou de
sous-concession des actifs incorporels éligibles au régime ayant fait l'objet d'une option (BOI-BIC-BASE-110-10 au II § 10 à 260) après
application du rapport d'assujettissement au taux réduit d'imposition (I-B-1 § 180 à 320).
A. Détermination du résultat net de cession, de concession ou de sous-concession
10
En application des dispositions du 1 du II de
l'article 238 du CGI, le résultat net de cession, de concession ou de sous-concession est déterminé par différence entre :
- les revenus, acquis au cours de l'exercice, tirés des actifs incorporels
éligibles ;
- et les dépenses de recherche et de développement (R&D) qui se rattachent
directement, à ces actifs et sont réalisées, directement ou indirectement par l'entreprise.
20
Selon la ou les options formulées par l'entreprise
(BOI-BIC-BASE-110-20 au I-B-3 § 90 et 100), le résultat net ainsi déterminé peut être calculé distinctement pour chaque actif ou en faisant masse des actifs
concourant à la production d'un bien ou d'un service identifié ou d'une famille de biens ou services (CGI, art. 238, IV).
1. Revenus entrant dans la composition du résultat net
30
Le revenu à prendre en compte pour la détermination du résultat net de cession
en application des dispositions de l'article 238 du CGI correspond au prix acquis au cours de l'exercice au sens de
l'article 38 du CGI.
40
Le prix de cession s'entend de la valeur de la contrepartie reçue par le
cédant. Il correspond, selon le cas, à la somme effectivement acquise au vendeur en cas de vente, à la valeur réelle des biens reçus en cas d'échange, ou à la valeur réelle des titres reçus en
rémunération en cas d'apport.
Pour plus de précisions, il convient de se reporter au
BOI-BIC-PVMV-10-20-10.
50
Pour la détermination du résultat net de concession ou de sous-concession, les
revenus à prendre en compte sont constitués par les redevances contractuelles acquises au cours de l'exercice.
En ce qui concerne le cas particulier des contrats portant sur un ensemble
d'éléments, dont certains d'entre eux seulement sont des actifs incorporels éligibles au régime prévu à l'article 238 du CGI, il y a lieu de faire application des principes exposés au
III-B § 340 et 350 du BOI-BIC-BASE-110-10.
2. Dépenses entrant dans la composition du résultat net
60
Sont prises en considération pour la détermination du résultat net les
dépenses qui répondent simultanément aux caractéristiques suivantes :
- présenter la nature de dépenses de R&D ;
- être en lien direct avec la création, l'acquisition et le développement des
actifs incorporels éligibles ;
- et être réalisées directement ou indirectement par l'entreprise.
70
Les dépenses ainsi déduites des revenus visés au
I-A-1 § 30 à 50 restent déductibles pour la détermination du résultat imposable au taux de droit commun, sous réserve de satisfaire aux conditions
générales de déduction des charges prévues au 1 de l'article 39 du CGI.
Pour plus de précisions, il convient de se reporter au
BOI-BIC-CHG-10.
a. Dépenses présentant la nature de dépenses de R&D
80
Sont prises en compte pour la détermination du résultat net les dépenses qui
présentent la nature de dépenses de R&D, c'est-à-dire celles qui résultent directement d'activités de R&D telles que définies au BOI-BIC-RICI-10-10-10-20.
Il en est ainsi notamment :
- des dépenses de personnel de recherche ;
- des dépenses d'externalisation de la R&D ;
- des coûts des matières premières et fournitures consommées pour les besoins
des activités de R&D ;
- des dépenses d'acquisition d'installations techniques, de matériels et
outillages industriels affectés directement à la réalisation d'opérations de R&D ;
- des dépenses de création ou d'acquisition d'actifs incorporels bénéficiant
du régime prévu à l'article 238 du CGI ;
- des redevances de concession d'actifs mentionnés au tiret précédent dues par
l'entreprise sous-concédante bénéficiant du régime prévu à l'article 238 du CGI dans le cadre d'une sous-concession ;
- des frais de prise et de maintenance des titres de propriété industrielle
mentionnés au II § 10 à 110 du BOI-BIC-CHAMP-110-10.
En revanche, tel n'est pas le cas, par exemple :
- des frais généraux ;
- des coûts afférents aux terrains et aux bâtiments ;
- des frais et charges relatifs aux emprunts ;
- des frais de défense des droits de propriété industrielle ;
- des dépenses de normalisation afférentes aux produits de l'entreprise ;
- des dépenses de veille technologique exposées lors de la réalisation
d'opérations de R&D ;
- des frais de cession d'actifs incorporels éligibles au régime prévu à
l'article 238 du CGI.
90
Il est précisé que l'application des dispositions de l'article 238 du CGI
n'est pas exclusive du bénéfice de celles prévues à l'article 244 quater B du CGI relatives au crédit d'impôt
recherche.
Ainsi, les dépenses de R&D prises en compte pour la détermination
du résultat net mentionné au I-A § 10, peuvent être retenues pour l'assiette du crédit d'impôt recherche lorsque celles-ci correspondent à des dépenses
éligibles énumérées au II de l'article 244 quater B du CGI.
Pour plus de précisions, il convient de se reporter au
BOI-BIC-RICI-10-10-20.
b. Dépenses ayant un lien direct avec la création, l'acquisition et le développement des actifs incorporels éligibles
100
Les dépenses de R&D à retenir pour le calcul du résultat net sont
celles ayant un lien direct avec la création, l'acquisition et le développement des actifs incorporels éligibles au régime pour lequel l'option est exercée.
Ne sont donc pas à prendre en considération les dépenses relatives à des
projets de R&D infructueux.
110
Les dépenses sont réparties par actif ou groupe d'actifs selon leur
utilisation réelle.
Il est admis que l'entreprise affecte les dépenses selon une clé de
répartition pertinente qu'il lui appartiendra de justifier. Par exemple, les dépenses de personnel de recherche peuvent être réparties au prorata du temps passé au développement d'un actif ou groupe
d'actifs.
Les dépenses supportées à raison de l'utilisation de serveurs informatiques
peuvent, par exemple, être réparties au prorata de la capacité de stockage de données ou de la capacité de calcul utilisée pour le développement d'un actif ou groupe d'actifs.
Lorsque les frais en cause se rattachent à plusieurs actifs ou groupes
d'actifs, l'entreprise les affecte au prorata de la valeur ajoutée qu'ils procurent à chaque actif ou groupe d'actifs ou, par défaut, à proportion du revenu que génère chaque actif ou groupe d'actifs
(CGI, art. 238, IV).
Il est précisé que cette situation ne doit pas aboutir à une répartition
globalement forfaitaire de l'ensemble des dépenses de R&D de l'entreprise.
c. Dépenses réalisées directement ou indirectement par l'entreprise
120
Les dépenses de R&D à déduire du résultat net s'entendent de celles
réalisées directement par l'entreprise ou externalisées auprès d'entités liées ou non au sens du 12 de l'article 39 du CGI.
Les dépenses à prendre en compte sont celles engagées par l'entreprise au
cours de l'exercice.
130
Les dépenses concernées (I-A-2-c § 120) sont en principe
intégralement déduites du revenu de propriété industrielle concerné au titre de l'exercice au cours duquel elles sont engagées, sous réserve, dans certaines situations, des dépenses réalisées au titre
d'exercices antérieurs (I-A-2-c § 140). Le montant à déduire correspond, selon le cas, à la charge déduite ou à la dépense immobilisée au titre de l'exercice.
Toutefois, lorsque les dépenses ont été immobilisées, il est admis que
l'entreprise puisse, sur option, étaler leur déduction selon le même rythme que l'amortissement des immobilisations concernées.
Pour ces dépenses, le montant à déduire correspond à la dotation aux
amortissements de l'exercice. Les dotations à prendre en compte sont les dotations fiscalement déductibles au sens du 2° du 1 de l'article 39 du CGI, de
l'article 39 A du CGI et de l'article 39 B du CGI y
compris, le cas échéant, les amortissements pratiqués, affectés à la réintégration de subventions d'équipement conformément à
l'article 42 septies du CGI et les amortissements dérogatoires pratiqués lorsque l'entreprise a choisi de déduire
immédiatement les dépenses exposées dans les opérations de recherche scientifique ou technique ou de conception de logiciels des résultats de l'exercice au cours duquel elles ont été exposées en
application de l'article 236 du CGI.
À cet égard, il est précisé que l'option est globale et irrévocable à raison
de chaque actif (le cas échéant chaque groupement d'actifs correspondant à un bien ou service ou à une famille de produits) auquel s'applique le régime défini à
l'article 238 du CGI.
Elle est formulée librement à l'appui de la déclaration de résultat souscrite
au titre du premier exercice auquel elle s'applique. Il s'ensuit que, pour la détermination du résultat net :
- l'option pour l'étalement de la déduction s'applique à l'ensemble des
dépenses de R&D immobilisées de l'entreprise à compter de l'exercice au titre duquel cette option est exercée ;
- l'entreprise n'a plus la possibilité, une fois l'option exercée, de procéder
à la déduction immédiate des dépenses de R&D immobilisées pour leur montant réel.
140
Au titre du premier exercice de réalisation d'un revenu tiré d'un actif ou
groupe d'actifs éligibles, doivent être déduites non seulement les dépenses de R&D de l'exercice, mais également celles engagées antérieurement au cours des exercices ouverts à compter de
l'exercice au titre duquel l'option pour cet actif ou ce groupe d'actifs a été exercée.
Remarque : En cas de rattachement ultérieur d'un actif à un (ou
des) produit(s) ou à une (ou plusieurs) famille(s) de produits postérieurement au premier exercice de réalisation d'un revenu au titre de ce (ou ces) produit(s) ou de cette (ou ces) famille(s), les
dépenses de R&D engagées antérieurement depuis l’exercice de l’option correspondante ne s’entendent pas de celles engagées, avant le rattachement, au titre de l’actif ainsi rattaché.
150
Exemple 1 : Une entreprise A, établie en France, entame au cours
de l'exercice N un programme de R&D. Au cours de l'exercice N+2, ce programme de recherche donne lieu au dépôt d'un brevet X par l'entreprise A, qui opte pour le régime prévu à l'article 238 du
CGI au titre du même exercice.
Les premiers revenus dégagés par le brevet X sont constatés au titre de
l'exercice N+3.
N
N+1
N+2
option
N+3 (1)
N+4 (2) (3)
N+5 (2)
N+6 (2)
Dépenses de R&D afférentes au
brevet X réalisées par l'entreprise A
150
150
200
150
150
10
10
Revenus du brevet X
0
0
0
250
250
250
250
Résultat net afférent au brevet X
-
-
0
-100
(=(250-150)-200)
0
(=(250-150)-100)
240
(=250-10)
240
(=250-10)
(1) Au titre de l'exercice N+3, premier exercice de réalisation
d'un revenu éligible, sont déduites du revenu brut non seulement les dépenses de R&D réalisées au cours de l'exercice N+3 mais également les dépenses réalisées antérieurement au cours des
exercices ouverts à compter de l'exercice au titre duquel l'option pour le brevet X a été exercée, soit celles réalisées au titre de N+2.
(2) Pour les exercices ouverts à compter de N+4, seules les
dépenses de R&D engagées au cours de l'exercice sont déduites des revenus du brevet X.
(3) Le résultat net déficitaire issu de l'exercice N+3 est
imputé sur le résultat net bénéficiaire de l'exercice N+4.
160
Exemple 2 : La même entreprise A exerce aussi en N+1 une
option pour un produit Y lequel implique plusieurs brevets, dont le brevet Z, concédés dans un même contrat.
En N+5, l'entreprise A cède le brevet Z pour un prix de 100.
N
N+1
option
N+2
N+3
N+4
N+5(1)
N+6
Dépenses de R&D afférentes au produit Y regroupant plusieurs brevets
300
200
200
200
150
60
10
Revenus du produit Y, dont prix de cession du brevet
0
0
250
250
250
350
(250+100)
250
Résultat net afférent au produit Y
-
-
-150
(250-(200+200))
-100
((250-200-150))
0
((250-150-100))
290
(350-60)
240
(250-10)
(1) En N+5 l'entreprise A cède le brevet Z sans pour autant
remettre en cause l'option exercée pour le produit Y. Le prix de cession du brevet est ajouté aux autres revenus générés par le produit Y, sous déduction des dépenses de R&D engagées au cours de
l'exercice, y compris au profit du brevet cédé.
B. Détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit
170
Aux termes du 1 du III de
l'article 238 du CGI, le rapport annuel d'assujettissement au taux réduit s'entend du rapport existant entre :
- au numérateur, les dépenses de R&D en lien direct avec la création et
le développement de l'actif incorporel (ou du groupement d'actifs) réalisées directement par le contribuable ou par des entreprises sans lien de dépendance au sens du 12 de
l'article 39 du CGI ;
- au dénominateur, l'intégralité des dépenses de R&D en lien direct avec
la création, l'acquisition et le développement de l'actif incorporel (ou du groupement d'actifs) réalisées directement ou indirectement par le contribuable.
Remarque : Pour plus de précisions sur la notion
d'entreprises liées, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-20-10.
1. Dépenses entrant dans la détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit
180
Les dépenses de R&D à prendre en considération pour la
détermination du rapport annuel d'assujettissement au taux réduit sont les dépenses de même nature que celles retenues pour le calcul du résultat net
(I-A-2-a § 80) et ayant un lien direct avec la création, l'acquisition et le développement de l'actif incorporel (ou du groupement d'actifs) pour lequel
l'option est exercée (I-A-2-b § 100).
Les dépenses sont prises en compte pour leur montant total au titre de
l'exercice au cours duquel elles sont engagées, y compris pour les dépenses immobilisées.
Il s'ensuit que les dotations aux amortissements afférentes à ces
immobilisations, ultérieurement déduites du résultat fiscal, et, selon l'option choisie par l'entreprise éventuellement déduites du résultat net selon les modalités prévues au
I-A-2-c § 130, sont sans incidence sur le calcul du rapport d'assujettissement.
190
Ne sont prises en compte au numérateur que les dépenses de R&D réalisées
par l'entreprise elle-même ou, quel que soit le lieu de leur réalisation, externalisées auprès d'entités non liées au sens du 12 de
l'article 39 du CGI.
Sont donc exclues du numérateur les dépenses d'externalisation de la R&D
à des entités liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI et les dépenses d'acquisition d'actifs incorporels éligibles au régime prévu à
l'article 238 du CGI.
Remarque : Les dépenses de R&D externalisées auprès
d'entités non liées peuvent être considérées comme telles lorsqu'elles ont été supportées par une entité liée qui les a refacturées sans marge à l'entreprise ayant exercé l’option pour l’actif ou le
groupe d’actifs considéré. L'entreprise devra être en mesure de justifier de cette refacturation sans marge, en produisant les factures émises, d'une part, par l'entité non liée, et d'autre part, par
l'entité liée.
Il est précisé que les dépenses réalisées par un établissement stable
étranger de l'entreprise française bénéficiaire du régime prévu à l'article 238 du CGI sont considérées comme des dépenses externalisées auprès d'une entité liée.
200
Les dépenses à retenir au dénominateur comprennent l'ensemble des dépenses
figurant au numérateur ainsi que les dépenses d'externalisation de la R&D à des entités liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI et les coûts d'acquisition d'actifs incorporels éligibles au
régime prévu à l'article 238 du CGI.
210
Il est précisé que les redevances de concession d'actifs incorporels
éligibles au régime prévu par l'article 238 du CGI dues par l'entreprise sous-concédante qui applique ce régime à raison des actifs qu'elle donne en sous-concession ne sont à retenir qu'au seul
dénominateur du rapport d'assujettissement.
Remarque : Il est rappelé que ces redevances de concession
sont également à déduire du revenu net de l'entreprise sous-concédante comme précisé au I-A-2-a § 80.
2. Modalités de calcul
220
Selon la ou les options formulées par l'entreprise
(BOI-BIC-BASE-110-20 au I-B-3 § 90 et 100), le rapport d'assujettissement au taux réduit peut être calculé distinctement pour chaque actif ou en faisant masse des
dépenses afférentes aux actifs concourant à la production d'un bien ou d'un service identifié ou d'une famille de biens ou services.
Lorsque les dépenses à prendre en compte dans le rapport d'assujettissement
se rattachent à plusieurs actifs ou groupes d'actifs, les dépenses sont réparties par actif ou groupe d'actifs selon leur utilisation réelle.
Pour plus de précisions sur les modalités de répartition des dépenses, il
convient de se reporter au I-A-2-b § 110.
230
Le rapport d'assujettissement au taux réduit est calculé au titre de chaque
exercice et tient compte des dépenses réalisées par l'entreprise au titre de cet exercice ainsi que de celles réalisées au titre des exercices antérieurs
(CGI, art. 238, III-2-al. 1).
Ainsi, les dépenses figurant tant au numérateur qu'au dénominateur du
rapport s'entendent des dépenses cumulées depuis l'origine.
En conséquence, la détermination du rapport d'assujettissement au taux
réduit nécessite un suivi, pour chaque actif ou groupe d'actifs, de toutes les dépenses de R&D afférentes à cet actif ou groupe d'actifs, y compris celles réalisées antérieurement à l'exercice de
l'option.
240
Les dépenses du numérateur sont majorées de 30 %. Le rapport ainsi obtenu
est arrondi au nombre entier supérieur et ne peut excéder 100 % (CGI, art. 238, III-2 al. 3).
En d'autres termes, cette majoration ne peut conduire à ce que le montant
des dépenses du numérateur excède celui des dépenses du dénominateur.
250
Exemple 1 (reprise des données de l'exemple
I-A-2-c § 150) : L'entreprise A calcule, au titre de chaque exercice ouvert à compter de l'exercice N+2, le rapport d'assujettissement au taux réduit
pour le brevet X en tenant compte des dépenses réalisées depuis l'origine, c'est-à-dire depuis l'exercice N.
N
N+1
N+2
option
N+3
N+4
N+5
N+6
Dépenses de R&D afférentes au brevet X réalisées par l'entreprise A
(1)
50
50
100
150
150
10
10
Dépenses de R&D afférentes au brevet X externalisées à des entités liées
(2)
100
100
100
Dépenses du numérateur au titre de l'exercice
(1)
50
50
100
150
150
10
10
Dépenses du dénominateur au titre de l'exercice
(1) + (2)
150
150
200
150
150
10
10
Dépenses du numérateur cumulées
50
100
200
350
500
510
520
Dépenses du numérateur cumulées retenues après majoration
(3)
65
130
260
455
650
663
676
Dépenses du dénominateur cumulées
(4)
150
300
500
650
800
810
820
Rapport d'assujettissement au taux réduit
(3)/(4)
Pas de ratio à calculer
Pas de ratio à calculer
52 %
(260/500)
70 %
(455/650)
82 %
(650/800)
82 %
(663/810)
83 %
(676/820)
260
Exemple 2 (reprise des données de l'exemple
I-A-2-c § 160) :
À l’entrée du brevet Z en N+3 dans l’option exercée pour le produit Y, il est tenu compte, pour
le calcul du rapport d’assujettissement à partir de N+3, des dépenses de R&D en lien avec le brevet Z depuis l’origine.
En N+5 l'entreprise A cède le brevet Z rattaché au produit Y.
Au titre de l'exercice suivant la sortie de cet actif, elle retraite le rapport
d'assujettissement des dépenses en lien direct avec l'actif cédé.
N
N+1
option
N+2
N+3
N+4
N+5
N+6(1)
Dépenses de R&D afférentes au produit Y (hors celles afférentes au brevet Z) réalisées par
l'entreprise A
(1)
100
50
50
150
100
50
10
Dépenses de R&D afférentes au brevet Z réalisées par l'entreprise A
(1)
200
100
50
50
10
Dépenses de R&D afférentes au produit Y externalisées à des entités liées
(2)
200
150
150
Dépenses du numérateur au titre de l'exercice
(1)
100
50
50
200
(150+50)
150
60
10
Dépenses du dénominateur
au titre de l'exercice
(1) + (2)
300
200
200
200
150
60
10
Dépenses du
numérateur cumulées
100
150
200
700
850
910
510
(910+10-(200+100+50+50+10))
Dépenses du numérateur cumulées retenues après majoration
(3)
130
195
260
910
1105
1183
663
Dépenses du dénominateur cumulées
(4)
300
500
700
1200
1350
1410
1010
(1410+10-(200+100+50+50+10))
Rapport d'assujettissement au taux réduit
(3)/(4)
Pas de ratio à calculer
Pas de ratio à calculer
38 %
(260/700)
76 %
(910/1200)
82 %
(1105/1350)
84 %
(1183/1410)
66 %
(663/1010)
(1) Au titre de l'exercice qui suit la cession du brevet Z,
l'entreprise A continue à bénéficier de l'option pour le produit Y, mais ne peut plus inclure dans le rapport d'assujettissement les dépenses afférentes à l'actif cédé.
3. Mesures dérogatoires
270
Des mesures dérogatoires sont prévues pour les entreprises qui ne seraient
pas en mesure d'effectuer un suivi précis de leurs dépenses de R&D, pour chaque actif ou groupe d'actifs depuis l'origine.
280
Pour les exercices ouverts en 2019 et 2020, le rapport d'assujettissement au
taux réduit peut être déterminé en ne retenant que les dépenses, afférentes à l'ensemble des actifs incorporels éligibles exploités par l'entreprise, de l'exercice en cours et des deux derniers
exercices ouverts au cours des deux années antérieures, appréciées globalement au niveau de l'entreprise
(loi
n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 37 au 3 du III).
290
Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier
2021, l'entreprise peut ne tenir compte, au titre des dépenses réalisées au cours des exercices antérieurs, que de celles réalisées au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier
2019 (CGI, art. 238, III-2-al. 2).
4. Tableau récapitulatif des modalités de détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit
300
Exercices ouverts en 2019 et 2020
Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021
L'entreprise choisit d'appliquer :
- soit la règle générale qui consiste à calculer le rapport par actif ou groupe d'actifs en retenant
l'intégralité des dépenses de R&D réalisées depuis l'origine ;
- soit la mesure de tolérance transitoire qui permet de calculer globalement le rapport au niveau de
l'entreprise en ne retenant que les dépenses de R&D afférentes à l'exercice en cours et aux deux exercices précédents.
L'entreprise applique obligatoirement la règle générale et ne peut plus se prévaloir de la mesure
transitoire.
Elle peut cependant bénéficier de la mesure de tolérance qui lui permet de ne tenir compte que des
dépenses de R&D réalisées au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
C. Dérogation exceptionnelle au rapport d'assujettissement au taux réduit
310
Le 3 du III de
l'article 238 du CGI permet à l'entreprise de déroger au rapport d'assujettissement au taux réduit, dans certaines
circonstances exceptionnelles, en lui substituant un rapport de remplacement représentant la proportion de la valeur de l'actif éligible qui serait effectivement attribuable aux activités de R&D
réalisées directement par l'entreprise ou externalisées à des entités non liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI.
La proportion de la valeur correspond à celle que lui reconnaîtraient des
personnes sans lien de dépendance avec le contribuable, au sens du 12 de l'article 39 du CGI, qui auraient engagé, dans des conditions analogues, ces activités de R&D.
Remarque : Pour plus de précisions sur la notion
d'entreprises liées, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-20-10.
320
La possibilité d'utiliser un rapport de remplacement est conditionnée à
l'obtention d'un agrément préalable, lequel est délivré sous la double condition :
- que le rapport d'assujettissement au taux réduit soit supérieur à 32,5 % ;
- et que le rapport de remplacement soit significativement supérieur à ce
dernier du fait de circonstances exceptionnelles indépendantes de l'entreprise.
L'agrément est valable pour une période de cinq exercices, sous réserve que
les conditions exposées ci-dessus continuent d'être satisfaites à la clôture de chacun des exercices concernés.
En cas d'application du rapport de remplacement, celui-ci ne bénéficie pas
de la majoration de 30 % du numérateur prévue au 2 du III de l'article 238 du CGI (I-B-2 § 240).
La demande d'agrément doit être déposée au moins six mois avant la date
limite de déclaration de résultat du premier exercice au titre duquel le bénéfice du rapport de remplacement est sollicité.
II. Régime fiscal applicable au résultat net éligible au régime de faveur
A. Modalités d'imposition
330
Le régime fiscal applicable au résultat net, tel qu'il a été déterminé au
I-A § 10 à 160, est différent selon que ce résultat net est bénéficiaire ou déficitaire.
1. En cas de résultat net bénéficiaire
340
Lorsque le résultat net est bénéficiaire, il lui est appliqué le rapport
d'assujettissement au taux réduit mentionné au I-B § 170 ou, le cas échéant, le rapport de remplacement mentionné au I-C § 320.
Remarque : Le résultat net bénéficiaire dont il est ici
question est celui obtenu après imputation des éventuels résultats nets déficitaires de cession, de concession ou de sous-concession du même actif, du même bien ou service ou de la même famille de
biens ou services réalisés au cours d'exercices précédents (II-B § 360).
Le résultat ainsi obtenu est déduit extra-comptablement du résultat de
l'entreprise imposable dans les conditions de droit commun (barème progressif à l'impôt sur le revenu ou taux normal à l'impôt sur les sociétés) pour être soumis au taux réduit prévu au deuxième
alinéa du a du I de l'article 219 du CGI, soit un taux réduit de 10 %.
350
Lorsque les dispositions de
l'article 238 du CGI sont appliquées par une société de personnes relevant de
l'article 8 du CGI, le résultat net bénéficiaire est imposé au taux réduit au nom des associés de la société, à proportion de
leurs droits dans les résultats de ladite société.
L'option pour le régime prévu à l'article 238 du CGI est exercée par la
société de personnes, qui est donc seule soumise à l'obligation déclarative prévue au V de l'article 238 du CGI. Le revenu net éligible et le rapport d'assujettissement sont déterminés à son niveau.
Lorsque le résultat net est bénéficiaire, la société de personnes procède à
la déduction de son propre résultat fiscal pour le calcul de la quote-part revenant aux associés soumis à l’impôt sur les sociétés, ou aux associés relevant de l'impôt sur le revenu qui participent
effectivement à l'exploitation au sens du 1° bis du I de l'article 156 du CGI. Pour plus de précisions sur ce point, il est
renvoyé au BOI-BIC-DEF-10.
Dans ce cas, les associés sont réputés appréhender une quote-part de
résultat à prendre en compte dans leur résultat imposable dans les conditions de droit commun et une quote-part de résultat net bénéficiaire imposable séparément au taux réduit.
Remarque : En ce qui concerne les associés personnes physiques qui ne
participent pas effectivement à l'exploitation au sens du 1° bis du I de l'article 156 du CGI, la quote-part de résultat est calculée d'après le résultat fiscal de la société de personnes déterminé
avant application des retraitements afférents à l'application des dispositions de l'article 238 du CGI.
355
Exemple :
Une société A relevant de l’article 8 du CGI a trois associés :
- la société X imposable à l’impôt sur les sociétés, détient 40% des parts,
- l’entreprise unipersonnelle de Monsieur Y exerçant son activité de chercheur au sein de la
société A, détient 50% des parts,
- Monsieur Z, investisseur, détient 10% des parts.
Au titre de l’exercice N, la société A réalise un résultat fiscal déterminé dans les conditions
prévues à l’article 238 bis K du CGI de 50 000 €. Elle applique par ailleurs le régime prévu à l’article 238 du CGI et
dégage au titre de ce même exercice un résultat net bénéficiaire de 20 000 €.
La société A calcule d’abord la quote-part de résultat de l’associé qui ne bénéficie pas de
l’imposition à taux réduit en application des dispositions de l’article 238 du CGI.
Calcul de la quote-part de résultat de Monsieur Z :
50 000 x 10 % = 5 000 €. Cette quote-part est imposable à l’impôt sur le revenu dans les
conditions de droit commun.
La société A calcule ensuite les quotes-parts de résultat des associés pouvant bénéficier des
dispositions de l’article 238 du CGI, après déduction de son propre résultat fiscal du résultat net bénéficiaire imposable à taux réduit : 50 000 - 20 000 = 30 000 €.
Calcul des quotes-parts de résultats de la société X :
30 000 x 40 % = 12 000 € correspondant à la quote-part de résultat imposable dans les
conditions de droit commun.
20 000 x 40 % = 8 000 € correspondant à la quote-part soumise à une imposition séparée au taux
réduit.
Calcul des quotes-parts de résultats de Monsieur Y :
30 000 x 50 % = 15 000 € correspondant à la quote-part de résultat imposable dans les
conditions de droit commun.
20 000 x 50 % = 10 000 € correspondant à la quote-part soumise à une imposition séparée au taux
réduit.
2. En cas de résultat net déficitaire
360
Lorsque le résultat net est déficitaire, il est imputé sur les résultats
nets bénéficiaires de cession, de concession ou de sous-concession du même actif, du même bien ou service ou de la même famille de biens ou services réalisés au cours des exercices suivants
(CGI, art. 238, II-2).
Les résultats nets bénéficiaires d'imputation s'entendent des résultats nets
avant application du rapport d'assujettissement au taux réduit.
En cas de résultat net déficitaire, aucun retraitement du résultat fiscal de
l'entreprise imposable dans les conditions de droit commun n'est nécessaire.
Il est précisé par ailleurs que les résultats nets déficitaires sont
reportés sans limitation de durée.
En revanche, le solde de résultat net déficitaire afférent à un actif, bien
ou service ou famille de biens ou services pour lequel le régime prévu à l'article 238 du CGI a cessé de s'appliquer est définitivement perdu.
3. Exemple récapitulatif
370
Exemple (reprise des données de l’exemple au I-A-2-c §
150 et de l'exemple au I-B-2 § 250) :
L’entreprise A exerce une autre activité que celle consistant à exploiter le brevet X, générant
d’autres revenus et dépenses et soumise au taux normal de l’IS.
Elle est toujours bénéficiaire sur la période.
N
N+1
N+2 (1)
option
N+3 (2)
N+4
N+5 (3)
N+6
Résultat net afférent au brevet X (A)
Reprise des données de l’exemple § 150
-100
0
240
240
Rapport d’assujettissement au taux réduit (B)
Reprise des données de l’exemple § 250
70%
82%
82%
83%
Résultat fiscal de droit commun (C)
50
150
150
200
400
400
500
Résultat net soumis au taux normal de l’impôt sur les sociétés (C - A x B)
50
150
150
200
400
203
301
Résultat net soumis au taux réduit de 10% (A x B)
0
0
0
0
0
197
199
(1) En N+2, l'entreprise ne perçoit pas encore de revenus afférents au brevet X, elle ne calcule donc pas de résultat net.
(2) En N+3, les dépenses de R&D réalisées à compter de l'exercice d'option
sont déduites du résultat net calculé pour la première fois. Les dépenses de R&D afférentes au brevet X, y compris celles réalisées antérieurement à l'exercice de l'option, sont prises en compte
pour déterminer le rapport annuel d'assujettissement au taux réduit.
(3) En N+5, l'entreprise calcule un résultat net à soumettre au taux réduit
d'imposition qu'elle déduit extra-comptablement du résultat fiscal soumis au taux normal de l'impôt sur les sociétés.
B. Compensation du résultat net éligible au régime de faveur avec le déficit fiscal de droit commun.
380
Le résultat net bénéficiaire après application du rapport d’assujettissement au taux réduit
peut aussi, sur décision de gestion de l'entreprise, servir à compenser le déficit fiscal de l'exercice. En interprétant strictement les termes du 4 de
l'article 158 du CGI, du a du I de l'article 219 du
CGI et de l'article 223 C du CGI, la compensation ne peut être faite qu'avec le déficit fiscal de l'exercice même au
cours duquel est apparu le résultat net bénéficiaire, à l'exclusion des déficits, reportables ou non, d'exercices antérieurs. Toutefois il est admis que le résultat net bénéficiaire puisse également
être compensé avec les déficits fiscaux qui demeurent reportables sur les bénéfices de cet exercice.
La compensation ainsi prévue est opérée euro pour euro. Elle est facultative pour
l'entreprise et peut ne porter que sur une partie seulement du déficit fiscal de cet exercice ou des déficits fiscaux reportables.
390
Exemple :
En K euros
N
N + 1
N + 2
Résultat fiscal abstraction faite de l'option pour l'article 238 du CGI [A]
- 50
200
100
Résultat net imposable au taux réduit de 10% [B]
150
160
240
Résultat fiscal théorique [A-B] (1)
- 200
40
- 140
Compensation du résultat net imposable à taux réduit avec le déficit fiscal de l'exercice [C] (2)
- 150
0
- 140
Résultat net imposable au taux réduit de 10% après compensation avec le déficit de l'exercice [B+C]
0
160
100
Résultat fiscal avant imputation des déficits antérieurs reportables [A-B-C]
- 50
40
0
Déficits antérieurs restant à reporter au titre des exercices précédents [E]
0
50
0
Déficits antérieurs imputés sur le résultat fiscal imposable au taux normal [F] (3)
0
40
0
Déficits antérieurs imputés sur le résultat net imposable au taux réduit [G] (3)
0
10
0
Résultat fiscal de l'exercice soumis au taux normal [A-B-C-F]
- 50
0
0
Résultat net de l'exercice soumis au taux réduit [B+C-G]
0
150
100
Total déficits restant à reporter sur les exercices suivants [E-F-G]
- 50
0
0
(1) En l'absence de décision de compensation avec le déficit fiscal de
l'exercice, la société imposerait séparément au taux de 10 % le résultat net figurant en ligne [B], qu'elle déduirait extra-comptablement de son résultat comptable.
(2) La société choisit de compenser tout ou partie de son résultat net imposable
au taux réduit avec le déficit fiscal de l'exercice.
(3) La société choisit d'imputer les déficits antérieurs restant à reporter sur
le résultat fiscal normal et le résultat imposable au taux réduit.
400
S'agissant des entreprises relevant de l'impôt sur le revenu, lorsque le résultat net
bénéficiaire a été utilisé pour compenser des déficits dans les conditions qui viennent d'être indiquées, ces déficits ne peuvent plus être imputés sur le revenu global du ou des exploitants.
Compte tenu du mode de report des déficits, prévu au I de
l'article 156 du CGI (BOI-BIC-DEF), les contribuables relevant de l'impôt sur le revenu se
retrouvent dans l'impossibilité de compenser le résultat net bénéficiaire d'un exercice avec des déficits fiscaux antérieurs. En effet, ces déficits ont dû être imputés sur le revenu global de l'année
au cours duquel ils ont été subis. Mais, si cette imputation a fait apparaître un déficit global qui demeure après imputation éventuelle des revenus de l'année au cours de laquelle le résultat net
bénéficiaire a été réalisé, ce résultat net bénéficiaire peut également être imputé euro pour euro sur le déficit global dont il s'agit.
410
Lorsque les dispositions de
l'article 238 du CGI sont appliquées par une société de personnes relevant de
l'article 8 du CGI, le résultat net bénéficiaire ne peut servir à compenser que le déficit fiscal de l’exercice constaté par
cette société.
420
Pour les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés, la mesure de plafonnement des
déficits imputables prévue au troisième alinéa du I de l'article 209 du CGI est applicable. Les déficits antérieurs restant à
reporter au titre d’exercices précédents peuvent donc être imputés sur le résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit dans la limite d’un montant de 1 000 000 € majoré de 50 % de ce résultat
net imposable au taux réduit.
Lorsque la société constate au titre d’un même exercice à la fois un bénéfice fiscal et un
résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit, la franchise de 1 000 000 € ne trouve à s’appliquer qu’une seule fois et selon les modalités choisies par la société.
Exemple : Une société dégage un bénéfice fiscal de 1 360 000 € taxable à
l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun et un résultat net bénéficiaire de 800 000 € taxable au taux réduit. Par ailleurs, cette société dispose d’un stock de déficits ordinaires reportables
de 4 000 000 €.
La société compense son déficit avec son résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit
avec imputation prioritaire de la franchise de 1 000 000 € sur le bénéfice fiscal soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun.
Résultat fiscal
1 360 000 €
Imputation des déficits antérieurs
1 180 000 € (1)
Bénéfice fiscal soumis à l'impôt sur les sociétés au taux de droit commun
180 000 €
Résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit
800 000 €
Imputation des déficits antérieurs
400 000 € (2)
Résultat net bénéficiaire soumis au taux réduit
400 000 €
(1) Le montant du déficit imputable est égal à 1 000 000 € + [(1 360 000 € -
1 000 000 €) x 50 %] = 1 180 000 €.
(2) Le montant du déficit imputable est égal à 800 000 x 50 % car la franchise
de 1 000 000 € a été utilisée par imputation sur le résultat taxable au taux normal. | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""titre-actualite""><strong>Actualité liée :</strong> 22/04/2020 : BIC - IS - Aménagements du régime optionnel applicable aux opérations portant sur les brevets et actifs incorporels assimilés prévu aux article 238 et 223 H du CGI (loi n° 2019-1479-1837 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 50 et 56) ; Mise à jour suite à consultation publique</p> <h1 id=""I._Determination_du_resulta_10"">I. Détermination du résultat net éligible au régime de faveur</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_resultat_impose_en_appli_01"">Le résultat imposé en application de l'article 238 du code général des impôts (CGI) est égal au résultat net bénéficiaire de cession, de concession ou de sous-concession des actifs incorporels éligibles au régime ayant fait l'objet d'une option (BOI-BIC-BASE-110-10 au II § 10 à 260) après application du rapport d'assujettissement au taux réduit d'imposition (I-B-1 § 180 à 320).</p> <h2 id=""Determination_du_resultat_n_20"">A. Détermination du résultat net de cession, de concession ou de sous-concession</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_des_disposit_03"">En application des dispositions du 1 du II de l'article 238 du CGI, le résultat net de cession, de concession ou de sous-concession est déterminé par différence entre :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_revenus,_acquis_au_co_04"">- les revenus, acquis au cours de l'exercice, tirés des actifs incorporels éligibles ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_et_les_depenses_de_recher_05"">- et les dépenses de recherche et de développement (R&D) qui se rattachent directement, à ces actifs et sont réalisées, directement ou indirectement par l'entreprise.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_06"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Selon_le_ou_les_options_for_07"">Selon la ou les options formulées par l'entreprise (BOI-BIC-BASE-110-20 au I-B-3 § 90 et 100), le résultat net ainsi déterminé peut être calculé distinctement pour chaque actif ou en faisant masse des actifs concourant à la production d'un bien ou d'un service identifié ou d'une famille de biens ou services (CGI, art. 238, IV).</p> <h3 id=""Revenus_entrant_dans_la_com_30"">1. Revenus entrant dans la composition du résultat net</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_08"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_revenu_a_prendre_en_comp_09"">Le revenu à prendre en compte pour la détermination du résultat net de cession en application des dispositions de l'article 238 du CGI correspond au prix acquis au cours de l'exercice au sens de l'article 38 du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_010"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_sentend__011"">Le prix de cession s'entend de la valeur de la contrepartie reçue par le cédant. Il correspond, selon le cas, à la somme effectivement acquise au vendeur en cas de vente, à la valeur réelle des biens reçus en cas d'échange, ou à la valeur réelle des titres reçus en rémunération en cas d'apport.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions,_il_012"">Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-BIC-PVMV-10-20-10.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_012"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_la_determination_du_re_013"">Pour la détermination du résultat net de concession ou de sous-concession, les revenus à prendre en compte sont constitués par les redevances contractuelles acquises au cours de l'exercice.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_le_cas_p_014"">En ce qui concerne le cas particulier des contrats portant sur un ensemble d'éléments, dont certains d'entre eux seulement sont des actifs incorporels éligibles au régime prévu à l'article 238 du CGI, il y a lieu de faire application des principes exposés au III-B § 340 et 350 du BOI-BIC-BASE-110-10.</p> <h3 id=""Depenses_entrant_dans_la_co_31"">2. Dépenses entrant dans la composition du résultat net</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_015"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_prises_en_consideratio_016"">Sont prises en considération pour la détermination du résultat net les dépenses qui répondent simultanément aux caractéristiques suivantes :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_presenter_la_nature_de_de_017"">- présenter la nature de dépenses de R&D ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_etre_en_lien_direct_avec__018"">- être en lien direct avec la création, l'acquisition et le développement des actifs incorporels éligibles ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_etre_realisees_directemen_019"">- et être réalisées directement ou indirectement par l'entreprise.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_020"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_ainsi_deduites_021"">Les dépenses ainsi déduites des revenus visés au I-A-1 § 30 à 50 restent déductibles pour la détermination du résultat imposable au taux de droit commun, sous réserve de satisfaire aux conditions générales de déduction des charges prévues au 1 de l'article 39 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions,_il_023"">Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-10.</p> <h4 id=""Depenses_presentant_la_natu_40"">a. Dépenses présentant la nature de dépenses de R&D</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_022"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_prises_en_compte_pour__023"">Sont prises en compte pour la détermination du résultat net les dépenses qui présentent la nature de dépenses de R&D, c'est-à-dire celles qui résultent directement d'activités de R&D telles que définies au BOI-BIC-RICI-10-10-10-20.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_ainsi_notamment :_024"">Il en est ainsi notamment :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_depenses_de_personnel_025"">- des dépenses de personnel de recherche ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_depenses_dexternalisa_026"">- des dépenses d'externalisation de la R&D ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_couts_des_matieres_pr_027"">- des coûts des matières premières et fournitures consommées pour les besoins des activités de R&D ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_depenses_dacquisition_028"">- des dépenses d'acquisition d'installations techniques, de matériels et outillages industriels affectés directement à la réalisation d'opérations de R&D ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_depenses_de_creation__029"">- des dépenses de création ou d'acquisition d'actifs incorporels bénéficiant du régime prévu à l'article 238 du CGI ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_redevances_de_concess_030"">- des redevances de concession d'actifs mentionnés au tiret précédent dues par l'entreprise sous-concédante bénéficiant du régime prévu à l'article 238 du CGI dans le cadre d'une sous-concession ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_de_prise_et_de__031"">- des frais de prise et de maintenance des titres de propriété industrielle mentionnés au II § 10 à 110 du BOI-BIC-CHAMP-110-10.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_tel_nest_pas_l_032"">En revanche, tel n'est pas le cas, par exemple :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_generaux ;_033"">- des frais généraux ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_couts_afferents_aux_t_034"">- des coûts afférents aux terrains et aux bâtiments ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_et_charges_rela_035"">- des frais et charges relatifs aux emprunts ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_de_defense_des__036"">- des frais de défense des droits de propriété industrielle ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_depenses_de_normalisa_037"">- des dépenses de normalisation afférentes aux produits de l'entreprise ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_depenses_de_veille_te_038"">- des dépenses de veille technologique exposées lors de la réalisation d'opérations de R&D ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_de_cession_dact_039"">- des frais de cession d'actifs incorporels éligibles au régime prévu à l'article 238 du CGI.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_040"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_lapplica_041"">Il est précisé que l'application des dispositions de l'article 238 du CGI n'est pas exclusive du bénéfice de celles prévues à l'article 244 quater B du CGI relatives au crédit d'impôt recherche.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_les_depenses_de_R&D__046"">Ainsi, les dépenses de R&D prises en compte pour la détermination du résultat net mentionné au I-A § 10, peuvent être retenues pour l'assiette du crédit d'impôt recherche lorsque celles-ci correspondent à des dépenses éligibles énumérées au II de l'article 244 quater B du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions,_il_044"">Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-BIC-RICI-10-10-20.</p> <h4 id=""Depenses_ayant_un_lien_dire_41"">b. Dépenses ayant un lien direct avec la création, l'acquisition et le développement des actifs incorporels éligibles</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_042"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_de_R&D_a_reten_043"">Les dépenses de R&D à retenir pour le calcul du résultat net sont celles ayant un lien direct avec la création, l'acquisition et le développement des actifs incorporels éligibles au régime pour lequel l'option est exercée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ne_sont_donc_pas_a_prendre__044"">Ne sont donc pas à prendre en considération les dépenses relatives à des projets de R&D infructueux.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_045"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_sont_reparties_046"">Les dépenses sont réparties par actif ou groupe d'actifs selon leur utilisation réelle.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_admis_que_lentrepris_047"">Il est admis que l'entreprise affecte les dépenses selon une clé de répartition pertinente qu'il lui appartiendra de justifier. Par exemple, les dépenses de personnel de recherche peuvent être réparties au prorata du temps passé au développement d'un actif ou groupe d'actifs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_supportees_a_r_054"">Les dépenses supportées à raison de l'utilisation de serveurs informatiques peuvent, par exemple, être réparties au prorata de la capacité de stockage de données ou de la capacité de calcul utilisée pour le développement d'un actif ou groupe d'actifs.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_frais_en_cause__048"">Lorsque les frais en cause se rattachent à plusieurs actifs ou groupes d'actifs, l'entreprise les affecte au prorata de la valeur ajoutée qu'ils procurent à chaque actif ou groupe d'actifs ou, par défaut, à proportion du revenu que génère chaque actif ou groupe d'actifs (CGI, art. 238, IV).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_cette_si_049"">Il est précisé que cette situation ne doit pas aboutir à une répartition globalement forfaitaire de l'ensemble des dépenses de R&D de l'entreprise.</p> <h4 id=""Depenses_realisees_directem_42"">c. Dépenses réalisées directement ou indirectement par l'entreprise</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_050"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_dont_il_sagit__052"">Les dépenses de R&D à déduire du résultat net s'entendent de celles réalisées directement par l'entreprise ou externalisées auprès d'entités liées ou non au sens du 12 de l'article 39 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_a_prendre_en_c_055"">Les dépenses à prendre en compte sont celles engagées par l'entreprise au cours de l'exercice.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_053"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_concernees_(vi_054"">Les dépenses concernées (<strong>I-A-2-c § 120</strong>) sont en principe intégralement déduites du revenu de propriété industrielle concerné au titre de l'exercice au cours duquel elles sont engagées, sous réserve, dans certaines situations, des dépenses réalisées au titre d'exercices antérieurs (<strong>I-A-2-c </strong><strong>§ 140</strong>). Le montant à déduire correspond, selon le cas, à la charge déduite ou à la dépense immobilisée au titre de l'exercice.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_lorsque_les_depe_055"">Toutefois, lorsque les dépenses ont été immobilisées, il est admis que l'entreprise puisse, sur option, étaler leur déduction selon le même rythme que l'amortissement des immobilisations concernées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_ces_depenses,_le_monta_063"">Pour ces dépenses, le montant à déduire correspond à la dotation aux amortissements de l'exercice. Les dotations à prendre en compte sont les dotations fiscalement déductibles au sens du 2° du 1 de l'article 39 du CGI, de l'article 39 A du CGI et de l'article 39 B du CGI y compris, le cas échéant, les amortissements pratiqués, affectés à la réintégration de subventions d'équipement conformément à l'article 42 septies du CGI et les amortissements dérogatoires pratiqués lorsque l'entreprise a choisi de déduire immédiatement les dépenses exposées dans les opérations de recherche scientifique ou technique ou de conception de logiciels des résultats de l'exercice au cours duquel elles ont été exposées en application de l'article 236 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_cet_egard,_il_est_precise_056"">À cet égard, il est précisé que l'option est globale et irrévocable à raison de chaque actif (le cas échéant chaque groupement d'actifs correspondant à un bien ou service ou à une famille de produits) auquel s'applique le régime défini à l'article 238 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_est_formulee_librement_062"">Elle est formulée librement à l'appui de la déclaration de résultat souscrite au titre du premier exercice auquel elle s'applique. Il s'ensuit que, pour la détermination du résultat net :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_loption_pour_letalement_d_057"">- l'option pour l'étalement de la déduction s'applique à l'ensemble des dépenses de R&D immobilisées de l'entreprise à compter de l'exercice au titre duquel cette option est exercée ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lentreprise_na_plus_la_po_058"">- l'entreprise n'a plus la possibilité, une fois l'option exercée, de procéder à la déduction immédiate des dépenses de R&D immobilisées pour leur montant réel.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_060"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Au_titre_du_premier_exercic_061"">Au titre du premier exercice de réalisation d'un revenu tiré d'un actif ou groupe d'actifs éligibles, doivent être déduites non seulement les dépenses de R&D de l'exercice, mais également celles engagées antérieurement au cours des exercices ouverts à compter de l'exercice au titre duquel l'option pour cet actif ou ce groupe d'actifs a été exercée.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Le_rattachement__065""><strong>Remarque : </strong>En cas de rattachement ultérieur d'un actif à un (ou des) produit(s) ou à une (ou plusieurs) famille(s) de produits postérieurement au premier exercice de réalisation d'un revenu au titre de ce (ou ces) produit(s) ou de cette (ou ces) famille(s), les dépenses de R&D engagées antérieurement depuis l’exercice de l’option correspondante ne s’entendent pas de celles engagées, avant le rattachement, au titre de l’actif ainsi rattaché.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_062"">150</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_1 :_Une_entreprise__063""><strong>Exemple 1 :</strong> Une entreprise A, établie en France, entame au cours de l'exercice N un programme de R&D. Au cours de l'exercice N+2, ce programme de recherche donne lieu au dépôt d'un brevet X par l'entreprise A, qui opte pour le régime prévu à l'article 238 du CGI au titre du même exercice.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Les_premiers_revenus_degage_071"">Les premiers revenus dégagés par le brevet X sont constatés au titre de l'exercice N+3.</p> <table> <tbody> <tr> <th></th> <th> <p id=""N_064"">N</p> </th> <th> <p id=""N+1_065"">N+1</p> </th> <th> <p id=""N+2_066"">N+2</p> <p id=""option_067"">option</p> </th> <th> <p id=""N+3_(1)_068"">N+3 <sup>(1)</sup></p> </th> <th> <p id=""N+4_(2)_(3)_069"">N+4 <sup>(2) (3)</sup></p> </th> <th> <p id=""N+5_(2)_070"">N+5 <sup>(2)</sup></p> </th> <th> <p id=""N+6_(2)_071"">N+6 <sup>(2)</sup></p> </th> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__072"">Dépenses de R&D afférentes au</p> <p id=""brevet_X_realisees_par_lent_076"">brevet X réalisées par l'entreprise A</p> </th> <td> <p id=""150_073"">150</p> </td> <td> <p id=""150_074"">150</p> </td> <td> <p id=""200_075"">200</p> </td> <td> <p id=""150_076"">150</p> </td> <td> <p id=""150_077"">150</p> </td> <td> <p id=""10_078"">10</p> </td> <td> <p id=""10_079"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Revenus_du_brevet_X_080"">Revenus du brevet X</p> </th> <td> <p id=""0_081"">0</p> </td> <td> <p id=""0_082"">0</p> </td> <td> <p id=""0_083"">0</p> </td> <td> <p id=""250_084"">250</p> </td> <td> <p id=""250_085"">250</p> </td> <td> <p id=""250_086"">250</p> </td> <td> <p id=""250_087"">250</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_afferent_au_br_088"">Résultat net afférent au brevet X</p> </th> <td> <p id=""-_089"">-</p> </td> <td> <p id=""-_090"">-</p> </td> <td> <p id=""0_091"">0</p> </td> <td> <p id=""-100_092"">-100</p> <p id=""(=(250-150)-200)_093"">(=(250-150)-200)</p> </td> <td> <p id=""0_094"">0</p> <p id=""(=(250-150)-100)_095"">(=(250-150)-100)</p> </td> <td> <p id=""240_096"">240</p> <p id=""(=250-10)_097"">(=250-10)</p> </td> <td> <p id=""240_098"">240</p> <p id=""(=250-10)_099"">(=250-10)</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_Au_titre_de_lexercice_N_0100"">(1) Au titre de l'exercice N+3, premier exercice de réalisation d'un revenu éligible, sont déduites du revenu brut non seulement les dépenses de R&D réalisées au cours de l'exercice N+3 mais également les dépenses réalisées antérieurement au cours des exercices ouverts à compter de l'exercice au titre duquel l'option pour le brevet X a été exercée, soit celles réalisées au titre de N+2.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_Pour_les_exercices_ouve_0101"">(2) Pour les exercices ouverts à compter de N+4, seules les dépenses de R&D engagées au cours de l'exercice sont déduites des revenus du brevet X.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(3)_Le_resultat_net_deficit_0102"">(3) Le résultat net déficitaire issu de l'exercice N+3 est imputé sur le résultat net bénéficiaire de l'exercice N+4.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_0103"">160</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_2 :_La_meme_entrepr_0109""><strong>Exemple 2 : </strong>La même entreprise A exerce aussi en N+1 une option pour un produit Y lequel implique plusieurs brevets, dont le brevet Z, concédés dans un même contrat.</p> <p class=""exemple-western"" id=""En_N+5,_lentreprise_A_cede__0112"">En N+5, l'entreprise A cède le brevet Z pour un prix de 100.</p> <table> <tbody> <tr> <th></th> <th> <p id=""N_0153"">N</p> </th> <th> <p id=""N+1_0154"">N+1</p> <p id=""option_0155"">option</p> </th> <th> <p id=""N+2_0156"">N+2</p> </th> <th> <p id=""N+3_0157"">N+3</p> </th> <th> <p id=""N+4_0158"">N+4</p> </th> <th> <p id=""N+5(1)_0159"">N+5<sup>(1)</sup></p> </th> <th> <p id=""N+6_0160"">N+6</p> </th> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__0161"">Dépenses de R&D afférentes au produit Y regroupant plusieurs brevets</p> </th> <td> <p id=""300_0162"">300</p> </td> <td> <p id=""200_0163"">200</p> </td> <td> <p id=""200_0164"">200</p> </td> <td> <p id=""150_0165"">200</p> </td> <td> <p id=""100_0166"">150</p> </td> <td> <p id=""50_0167"">60</p> </td> <td> <p id=""10_0168"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Revenus_du_produit_Y,_dont__0175"">Revenus du produit Y, dont prix de cession du brevet</p> </th> <td> <p id=""0_0176"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0177"">0</p> </td> <td> <p id=""250_0178"">250</p> </td> <td> <p id=""250_0179"">250</p> </td> <td> <p id=""250_0180"">250</p> </td> <td> <p id=""350_0181"">350</p> <p id=""(250+100)_0182"">(250+100)</p> </td> <td> <p id=""250_0183"">250</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_afferent_au_pr_0184"">Résultat net afférent au produit Y</p> </th> <td> <p id=""-_0185"">-</p> </td> <td> <p id=""-_0186"">-</p> </td> <td> <p id=""-150_0187"">-150</p> <p id=""(=250-(200+200))_0188"">(250-(200+200))</p> </td> <td> <p id=""-100_0189"">-100</p> <p id=""(=(250-(150+50)-150)_0190"">((250-200-150))</p> </td> <td> <p id=""0_0191"">0</p> <p id=""(=(250-(100+50)-100)_0192"">((250-150-100))</p> </td> <td> <p id=""290_0193"">290</p> <p id=""(=350-(50+10))_0194"">(350-60)</p> </td> <td> <p id=""240_0195"">240</p> <p id=""(=250-10)_0196"">(250-10)</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_En_N+5_lentreprise_A_ce_0197"">(1) En N+5 l'entreprise A cède le brevet Z sans pour autant remettre en cause l'option exercée pour le produit Y. Le prix de cession du brevet est ajouté aux autres revenus générés par le produit Y, sous déduction des dépenses de R&D engagées au cours de l'exercice, y compris au profit du brevet cédé.</p> <h2 id=""Determination_du_rapport_da_21"">B. Détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_0198"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_du_1_du_III_de_l_0199"">Aux termes du 1 du III de l'article 238 du CGI, le rapport annuel d'assujettissement au taux réduit s'entend du rapport existant entre :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_au_numerateur,_les_depens_0200"">- au numérateur, les dépenses de R&D en lien direct avec la création et le développement de l'actif incorporel (ou du groupement d'actifs) réalisées directement par le contribuable ou par des entreprises sans lien de dépendance au sens du 12 de l'article 39 du CGI ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_au_denominateur,_lintegra_0201"">- au dénominateur, l'intégralité des dépenses de R&D en lien direct avec la création, l'acquisition et le développement de l'actif incorporel (ou du groupement d'actifs) réalisées directement ou indirectement par le contribuable.</p> </blockquote> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Pour_plus_de_pre_0202""><strong>Remarque :</strong> Pour plus de précisions sur la notion d'entreprises liées, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-20-10.</p> <h3 id=""Depenses_entrant_dans_la_de_32"">1. Dépenses entrant dans la détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_0203"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_de_R&D_a_prend_0204"">Les dépenses de R&D à prendre en considération pour la détermination du rapport annuel d'assujettissement au taux réduit sont les dépenses de même nature que celles retenues pour le calcul du résultat net (I-A-2-a § 80) et ayant un lien direct avec la création, l'acquisition et le développement de l'actif incorporel (ou du groupement d'actifs) pour lequel l'option est exercée (I-A-2-b § 100).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_sont_prises_en_0205"">Les dépenses sont prises en compte pour leur montant total au titre de l'exercice au cours duquel elles sont engagées, y compris pour les dépenses immobilisées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sensuit_que_les_dotation_0162"">Il s'ensuit que les dotations aux amortissements afférentes à ces immobilisations, ultérieurement déduites du résultat fiscal, et, selon l'option choisie par l'entreprise éventuellement déduites du résultat net selon les modalités prévues au I-A-2-c § 130, sont sans incidence sur le calcul du rapport d'assujettissement.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_0206"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_ne_sont_prises_e_0207"">Ne sont prises en compte au numérateur que les dépenses de R&D réalisées par l'entreprise elle-même ou, quel que soit le lieu de leur réalisation, externalisées auprès d'entités non liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_donc_exclues_du_numera_0208"">Sont donc exclues du numérateur les dépenses d'externalisation de la R&D à des entités liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI et les dépenses d'acquisition d'actifs incorporels éligibles au régime prévu à l'article 238 du CGI.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Il_est_precise_que_les_depe_0169""><strong>Remarque</strong> : Les dépenses de R&D externalisées auprès d'entités non liées peuvent être considérées comme telles lorsqu'elles ont été supportées par une entité liée qui les a refacturées sans marge à l'entreprise ayant exercé l’option pour l’actif ou le groupe d’actifs considéré. L'entreprise devra être en mesure de justifier de cette refacturation sans marge, en produisant les factures émises, d'une part, par l'entité non liée, et d'autre part, par l'entité liée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_les_depe_0166"">Il est précisé que les dépenses réalisées par un établissement stable étranger de l'entreprise française bénéficiaire du régime prévu à l'article 238 du CGI sont considérées comme des dépenses externalisées auprès d'une entité liée.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_0209"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_a_retenir_au_d_0210"">Les dépenses à retenir au dénominateur comprennent l'ensemble des dépenses figurant au numérateur ainsi que les dépenses d'externalisation de la R&D à des entités liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI et les coûts d'acquisition d'actifs incorporels éligibles au régime prévu à l'article 238 du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_0211"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_les_rede_0212"">Il est précisé que les redevances de concession d'actifs incorporels éligibles au régime prévu par l'article 238 du CGI dues par l'entreprise sous-concédante qui applique ce régime à raison des actifs qu'elle donne en sous-concession ne sont à retenir qu'au seul dénominateur du rapport d'assujettissement.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Il_est_rappele_q_0213""><strong>Remarque :</strong> Il est rappelé que ces redevances de concession sont également à déduire du revenu net de l'entreprise sous-concédante comme précisé au I-A-2-a § 80.</p> <h3 id=""Modalites_de_calcul_33"">2. Modalités de calcul</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_0214"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Selon_la_ou_les_options_for_0215"">Selon la ou les options formulées par l'entreprise (BOI-BIC-BASE-110-20 au I-B-3 § 90 et 100), le rapport d'assujettissement au taux réduit peut être calculé distinctement pour chaque actif ou en faisant masse des dépenses afférentes aux actifs concourant à la production d'un bien ou d'un service identifié ou d'une famille de biens ou services.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_depenses_a_pren_0216"">Lorsque les dépenses à prendre en compte dans le rapport d'assujettissement se rattachent à plusieurs actifs ou groupes d'actifs, les dépenses sont réparties par actif ou groupe d'actifs selon leur utilisation réelle.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions_sur_0217"">Pour plus de précisions sur les modalités de répartition des dépenses, il convient de se reporter au I-A-2-b § 110.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_0218"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_rapport_dassujettissemen_0219"">Le rapport d'assujettissement au taux réduit est calculé au titre de chaque exercice et tient compte des dépenses réalisées par l'entreprise au titre de cet exercice ainsi que de celles réalisées au titre des exercices antérieurs (CGI, art. 238, III-2-al. 1).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_les_depenses_figuran_0174"">Ainsi, les dépenses figurant tant au numérateur qu'au dénominateur du rapport s'entendent des dépenses cumulées depuis l'origine.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_consequence,_la_determin_0220"">En conséquence, la détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit nécessite un suivi, pour chaque actif ou groupe d'actifs, de toutes les dépenses de R&D afférentes à cet actif ou groupe d'actifs, y compris celles réalisées antérieurement à l'exercice de l'option.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_0221"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_du_numerateur__0222"">Les dépenses du numérateur sont majorées de 30 %. Le rapport ainsi obtenu est arrondi au nombre entier supérieur et ne peut excéder 100 % (CGI, art. 238, III-2 al. 3).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_dautres_termes,_cette_ma_0178"">En d'autres termes, cette majoration ne peut conduire à ce que le montant des dépenses du numérateur excède celui des dépenses du dénominateur.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0223"">250</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_1_(reprise_des_donn_0224""><strong>Exemple 1</strong> <strong>(reprise des données de l'exemple </strong>I-A-2-c § 150<strong>) : </strong> L'entreprise A calcule, au titre de chaque exercice ouvert à compter de l'exercice N+2, le rapport d'assujettissement au taux réduit pour le brevet X en tenant compte des dépenses réalisées depuis l'origine, c'est-à-dire depuis l'exercice N.</p> <table> <tbody> <tr> <th></th> <th> <p id=""N_0225"">N</p> </th> <th> <p id=""N+1_0226"">N+1</p> </th> <th> <p id=""N+2_0227"">N+2</p> <p id=""option_0228"">option</p> </th> <th> <p id=""N+3_0229"">N+3</p> </th> <th> <p id=""N+4_0230"">N+4</p> </th> <th> <p id=""N+5_0231"">N+5</p> </th> <th> <p id=""N+6_0232"">N+6</p> </th> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__0233"">Dépenses de R&D afférentes au brevet X réalisées par l'entreprise A</p> <p id=""(1)_0234"">(1)</p> </th> <td> <p id=""50_0235"">50</p> </td> <td> <p id=""50_0236"">50</p> </td> <td> <p id=""100_0237"">100</p> </td> <td> <p id=""150_0238"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0239"">150</p> </td> <td> <p id=""10_0240"">10</p> </td> <td> <p id=""10_0241"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__0242"">Dépenses de R&D afférentes au brevet X externalisées à des entités liées</p> <p id=""(2)_0243"">(2)</p> </th> <td> <p id=""100_0244"">100</p> </td> <td> <p id=""100_0245"">100</p> </td> <td> <p id=""100_0246"">100</p> </td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_numerateur_au_t_0247"">Dépenses du numérateur au titre de l'exercice</p> <p id=""(1)_0248"">(1)</p> </th> <td> <p id=""50_0249"">50</p> </td> <td> <p id=""50_0250"">50</p> </td> <td> <p id=""100_0251"">100</p> </td> <td> <p id=""150_0252"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0253"">150</p> </td> <td> <p id=""10_0254"">10</p> </td> <td> <p id=""10_0255"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_denominateur_au_0256"">Dépenses du dénominateur au titre de l'exercice</p> <p id=""(1)_+_(2)_0257"">(1) + (2)</p> </th> <td> <p id=""150_0258"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0259"">150</p> </td> <td> <p id=""200_0260"">200</p> </td> <td> <p id=""150_0261"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0262"">150</p> </td> <td> <p id=""10_0263"">10</p> </td> <td> <p id=""10_0264"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_numerateur_cumu_0265"">Dépenses du numérateur cumulées</p> </th> <td> <p id=""50_0266"">50</p> </td> <td> <p id=""100_0267"">100</p> </td> <td> <p id=""200_0268"">200</p> </td> <td> <p id=""350_0269"">350</p> </td> <td> <p id=""500_0270"">500</p> </td> <td> <p id=""510_0271"">510</p> </td> <td> <p id=""520_0272"">520</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_numerateur_cumu_0273"">Dépenses du numérateur cumulées retenues après majoration</p> <p id=""(3)_0274"">(3)</p> </th> <td> <p id=""65_0275"">65</p> </td> <td> <p id=""130_0276"">130</p> </td> <td> <p id=""260_0277"">260</p> </td> <td> <p id=""455_0278"">455</p> </td> <td> <p id=""650_0279"">650</p> </td> <td> <p id=""663_0280"">663</p> </td> <td> <p id=""676_0281"">676</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_denominateur_cu_0282"">Dépenses du dénominateur cumulées</p> <p id=""(4)_0283"">(4)</p> </th> <td> <p id=""150_0284"">150</p> </td> <td> <p id=""300_0285"">300</p> </td> <td> <p id=""500_0286"">500</p> </td> <td> <p id=""650_0287"">650</p> </td> <td> <p id=""800_0288"">800</p> </td> <td> <p id=""810_0289"">810</p> </td> <td> <p id=""820_0290"">820</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Rapport_dassujettissement_a_0291"">Rapport d'assujettissement au taux réduit</p> <p id=""(3)/(4)_0292"">(3)/(4)</p> </th> <td> <p id=""Pas_de_ratio_a_calculer_0293"">Pas de ratio à calculer</p> </td> <td> <p id=""Pas_de_ratio_a_calculer_0294"">Pas de ratio à calculer</p> </td> <td> <p id=""52 %_0295"">52 %</p> <p id=""(=260/500)_0296"">(260/500)</p> </td> <td> <p id=""70 %_0297"">70 %</p> <p id=""(=455/650)_0298"">(455/650)</p> </td> <td> <p id=""82 %_0299"">82 %</p> <p id=""(=650/800)_0300"">(650/800)</p> </td> <td> <p id=""82 %_0301"">82 %</p> <p id=""(=663/810)_0302"">(663/810)</p> </td> <td> <p id=""83 %_0303"">83 %</p> <p id=""(=676/820)_0304"">(676/820)</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0305"">260</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_3_(reprise_des_donn_0398""><strong>Exemple 2 (reprise des données de l'exemple </strong>I-A-2-c § 160<strong>) :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""A_l’entree_du_brevet_Z_en_N_0270"">À l’entrée du brevet Z en N+3 dans l’option exercée pour le produit Y, il est tenu compte, pour le calcul du rapport d’assujettissement à partir de N+3, des dépenses de R&D en lien avec le brevet Z depuis l’origine.</p> <p class=""exemple-western"" id=""En_N+5_lentreprise_A_cede_l_0270"">En N+5 l'entreprise A cède le brevet Z rattaché au produit Y.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Au_titre_de_lexercice_suiva_0270"">Au titre de l'exercice suivant la sortie de cet actif, elle retraite le rapport d'assujettissement des dépenses en lien direct avec l'actif cédé.</p> <table> <tbody> <tr> <th></th> <th> <p id=""N_0258"">N</p> </th> <th> <p id=""N+1_0259"">N+1</p> <p id=""option_0260"">option</p> </th> <th> <p id=""N+2_0261"">N+2</p> </th> <th> <p id=""N+3_0262"">N+3</p> </th> <th> <p id=""N+4_0263"">N+4</p> </th> <th> <p id=""N+5_0264"">N+5</p> </th> <th> <p id=""N+6(1)_0265"">N+6(1)</p> </th> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__0266"">Dépenses de R&D afférentes au produit Y (hors celles afférentes au brevet Z) réalisées par l'entreprise A</p> <p id=""(1)_0267"">(1)</p> </th> <td> <p id=""100_0268"">100</p> </td> <td> <p id=""50_0269"">50</p> </td> <td> <p id=""50_0270"">50</p> </td> <td> <p id=""150_0271"">150</p> </td> <td> <p id=""100_0272"">100</p> </td> <td> <p id=""50_0273"">50</p> </td> <td> <p id=""10_0274"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__0275"">Dépenses de R&D afférentes au brevet Z réalisées par l'entreprise A</p> <p id=""(1)_0276"">(1)</p> </th> <td></td> <td> <p id=""200_0277"">200</p> </td> <td> <p id=""100_0278"">100</p> </td> <td> <p id=""50_0279"">50</p> </td> <td> <p id=""50_0280"">50</p> </td> <td> <p id=""10_0281"">10</p> </td> <td></td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_de_R&D_afferentes__0282"">Dépenses de R&D afférentes au produit Y externalisées à des entités liées</p> <p id=""(2)_0283"">(2)</p> </th> <td> <p id=""200_0284"">200</p> </td> <td> <p id=""150_0285"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0286"">150</p> </td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_numerateur_au_t_0287"">Dépenses du numérateur au titre de l'exercice</p> <p id=""(1)_0288"">(1)</p> </th> <td> <p id=""100_0289"">100</p> </td> <td> <p id=""50_0290"">50</p> </td> <td> <p id=""50_0291"">50</p> </td> <td> <p id=""200_0292"">200</p> <p id=""(150+50)_0293"">(150+50)</p> </td> <td> <p id=""150_0294"">150</p> </td> <td> <p id=""60_0295"">60</p> </td> <td> <p id=""10_0296"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_denominateur_au_0297"">Dépenses du dénominateur</p> <p id=""au_titre_de_lexercice_0303"">au titre de l'exercice</p> <p id=""(1)_+_(2)_0298"">(1) + (2)</p> </th> <td> <p id=""300_0299"">300</p> </td> <td> <p id=""200_0300"">200</p> </td> <td> <p id=""200_0301"">200</p> </td> <td> <p id=""200_0302"">200</p> </td> <td> <p id=""150_0303"">150</p> </td> <td> <p id=""60_0304"">60</p> </td> <td> <p id=""10_0305"">10</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_numerateur_cumu_0306"">Dépenses du <br> numérateur cumulées</p> </th> <td> <p id=""100_0307"">100</p> </td> <td> <p id=""150_0308"">150</p> </td> <td> <p id=""200_0309"">200</p> </td> <td> <p id=""700_0310"">700</p> </td> <td> <p id=""850_0311"">850</p> </td> <td> <p id=""910_0312"">910</p> </td> <td> <p id=""510_0313"">510</p> <p id=""+100+50+50+10))_0315"">(910+10-(200+100+50+50+10))</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_numerateur_cumu_0316"">Dépenses du numérateur cumulées retenues après majoration</p> <p id=""(3)_0317"">(3)</p> </th> <td> <p id=""130_0318"">130</p> </td> <td> <p id=""195_0319"">195</p> </td> <td> <p id=""260_0320"">260</p> </td> <td> <p id=""910_0321"">910</p> </td> <td> <p id=""1105_0322"">1105</p> </td> <td> <p id=""1183_0323"">1183</p> </td> <td> <p id=""663_0324"">663</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Depenses_du_denominateur_cu_0325"">Dépenses du dénominateur cumulées</p> <p id=""(4)_0326"">(4)</p> </th> <td> <p id=""300_0327"">300</p> </td> <td> <p id=""500_0328"">500</p> </td> <td> <p id=""700_0329"">700</p> </td> <td> <p id=""1200_0330"">1200</p> </td> <td> <p id=""1350_0331"">1350</p> </td> <td> <p id=""1410_0332"">1410</p> </td> <td> <p id=""1010_0333"">1010</p> <p id=""(=1410+10-(200+100+50+50+10_0334"">(1410+10-(200+100+50+50+10))</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Rapport_dassujettissement_a_0335"">Rapport d'assujettissement au taux réduit</p> <p id=""(3)/(4)_0336"">(3)/(4)</p> </th> <td> <p id=""Pas_de_ratio_a_calculer_0337"">Pas de ratio à calculer</p> </td> <td> <p id=""Pas_de_ratio_a_calculer_0338"">Pas de ratio à calculer</p> </td> <td> <p id=""38 %_0339"">38 %</p> <p id=""(260/700)_0340"">(260/700)</p> </td> <td> <p id=""76 %_0341"">76 %</p> <p id=""(910/1200)_0342"">(910/1200)</p> </td> <td> <p id=""82 %_0343"">82 %</p> <p id=""(1105/1350)_0344"">(1105/1350)</p> </td> <td> <p id=""84 %_0345"">84 %</p> <p id=""(1183/1410)_0346"">(1183/1410)</p> </td> <td> <p id=""66 %_0347"">66 %</p> <p id=""(663/1010)_0348"">(663/1010)</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_Au_titre_de_lexercice_q_0489"">(1) Au titre de l'exercice qui suit la cession du brevet Z, l'entreprise A continue à bénéficier de l'option pour le produit Y, mais ne peut plus inclure dans le rapport d'assujettissement les dépenses afférentes à l'actif cédé.</p> <h3 id=""Mesures_de_tolerance_34"">3. Mesures dérogatoires</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0490"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_mesures_de_tolerance_so_0491"">Des mesures dérogatoires sont prévues pour les entreprises qui ne seraient pas en mesure d'effectuer un suivi précis de leurs dépenses de R&D, pour chaque actif ou groupe d'actifs depuis l'origine.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0492"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_exercices_ouverts__0493"">Pour les exercices ouverts en 2019 et 2020, le rapport d'assujettissement au taux réduit peut être déterminé en ne retenant que les dépenses, afférentes à l'ensemble des actifs incorporels éligibles exploités par l'entreprise, de l'exercice en cours et des deux derniers exercices ouverts au cours des deux années antérieures, appréciées globalement au niveau de l'entreprise (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 37 au 3 du III).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0494"">290</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Pour_les_exercices_ouverts__0495"">Pour les exercices ouverts à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2021, l'entreprise peut ne tenir compte, au titre des dépenses réalisées au cours des exercices antérieurs, que de celles réalisées au titre des exercices ouverts à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2019 (CGI, art. 238, III-2-al. 2).</p> <h3 id=""Tableau_recapitulatif_des_m_35"">4. Tableau récapitulatif des modalités de détermination du rapport d'assujettissement au taux réduit</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0496"">300</p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Exercices_ouverts_en_2019_e_0497"">Exercices ouverts en 2019 et 2020</p> </th> <th> <p id=""Exercices_ouverts_a_compter_0498"">Exercices ouverts à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2021</p> </th> </tr> <tr> <td> <p id=""Lentreprise_choisit_dappliq_0499"">L'entreprise choisit d'appliquer :</p> <p id=""-_soit_la_regle_generale_qu_0500"">- soit la règle générale qui consiste à calculer le rapport par actif ou groupe d'actifs en retenant l'intégralité des dépenses de R&D réalisées depuis l'origine ;</p> <p id=""-_soit_la_mesure_de_toleran_0501"">- soit la mesure de tolérance transitoire qui permet de calculer globalement le rapport au niveau de l'entreprise en ne retenant que les dépenses de R&D afférentes à l'exercice en cours et aux deux exercices précédents.</p> </td> <td> <p id=""Lentreprise_applique_obliga_0502"">L'entreprise applique obligatoirement la règle générale et ne peut plus se prévaloir de la mesure transitoire.</p> <p id=""Elle_peut_cependant_benefic_0503"">Elle peut cependant bénéficier de la mesure de tolérance qui lui permet de ne tenir compte que des dépenses de R&D réalisées au titre des exercices ouverts à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2019.</p> </td> </tr> </tbody> </table> <h2 id=""Derogation_exceptionnelle_a_22"">C. Dérogation exceptionnelle au rapport d'assujettissement au taux réduit</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0504"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_3_du_III_de_larticle_238_0505"">Le 3 du III de l'article 238 du CGI permet à l'entreprise de déroger au rapport d'assujettissement au taux réduit, dans certaines circonstances exceptionnelles, en lui substituant un rapport de remplacement représentant la proportion de la valeur de l'actif éligible qui serait effectivement attribuable aux activités de R&D réalisées directement par l'entreprise ou externalisées à des entités non liées au sens du 12 de l'article 39 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_proportion_de_valeur_cor_0506"">La proportion de la valeur correspond à celle que lui reconnaîtraient des personnes sans lien de dépendance avec le contribuable, au sens du 12 de l'article 39 du CGI, qui auraient engagé, dans des conditions analogues, ces activités de R&D.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_pour_plus_de_pre_0507""><strong>Remarque :</strong> Pour plus de précisions sur la notion d'entreprises liées, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-20-10.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_0508"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_possibilite_dutiliser_un_0509"">La possibilité d'utiliser un rapport de remplacement est conditionnée à l'obtention d'un agrément préalable, lequel est délivré sous la double condition :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_que_le_rapport_dassujetti_0510"">- que le rapport d'assujettissement au taux réduit soit supérieur à 32,5 % ; </p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_et_que_le_rapport_de_remp_0511"">- et que le rapport de remplacement soit significativement supérieur à ce dernier du fait de circonstances exceptionnelles indépendantes de l'entreprise.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lagrement_est_valable_pour__0512"">L'agrément est valable pour une période de cinq exercices, sous réserve que les conditions exposées ci-dessus continuent d'être satisfaites à la clôture de chacun des exercices concernés.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_dapplication_du_rapp_0513"">En cas d'application du rapport de remplacement, celui-ci ne bénéficie pas de la majoration de 30 % du numérateur prévue au 2 du III de l'article 238 du CGI (I-B-2 § 240).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_demande_dagrement_doit_e_0514"">La demande d'agrément doit être déposée au moins six mois avant la date limite de déclaration de résultat du premier exercice au titre duquel le bénéfice du rapport de remplacement est sollicité.</p> <h1 id=""Regime_fiscal_applicable_au_11"">II. Régime fiscal applicable au résultat net éligible au régime de faveur</h1> <h2 id=""350_0516"">A. Modalités d'imposition</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0390"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_regime_fiscal_applicable_0517"">Le régime fiscal applicable au résultat net, tel qu'il a été déterminé au I-A § 10 à 160, est différent selon que ce résultat net est bénéficiaire ou déficitaire.</p> <h3 id=""En_cas_de_resultat_net_bene_23"">1. En cas de résultat net bénéficiaire</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""360_0518"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_le_resultat_net_est_0519"">Lorsque le résultat net est bénéficiaire, il lui est appliqué le rapport d'assujettissement au taux réduit mentionné au I-B § 170 ou, le cas échéant, le rapport de remplacement mentionné au <strong>I-C § 320</strong>.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_le_resultat_net__0395""><strong>Remarque : </strong>Le résultat net bénéficiaire dont il est ici question est celui obtenu après imputation des éventuels résultats nets déficitaires de cession, de concession ou de sous-concession du même actif, du même bien ou service ou de la même famille de biens ou services réalisés au cours d'exercices précédents (II-B § 360).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_resultat_ainsi_obtenu_es_0520"">Le résultat ainsi obtenu est déduit extra-comptablement du résultat de l'entreprise imposable dans les conditions de droit commun (barème progressif à l'impôt sur le revenu ou taux normal à l'impôt sur les sociétés) pour être soumis au taux réduit prévu au deuxième alinéa du a du I de l'article 219 du CGI, soit un taux réduit de 10 %.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_0522"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""[Lorsque_les_dispositions_d_0523"">Lorsque les dispositions de l'article 238 du CGI sont appliquées par une société de personnes relevant de l'article 8 du CGI, le résultat net bénéficiaire est imposé au taux réduit au nom des associés de la société, à proportion de leurs droits dans les résultats de ladite société.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Loption_pour_le_regime_prev_0397"">L'option pour le régime prévu à l'article 238 du CGI est exercée par la société de personnes, qui est donc seule soumise à l'obligation déclarative prévue au V de l'article 238 du CGI. Le revenu net éligible et le rapport d'assujettissement sont déterminés à son niveau. </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_le_resultat_net_est_0407"">Lorsque le résultat net est bénéficiaire, la société de personnes procède à la déduction de son propre résultat fiscal pour le calcul de la quote-part revenant aux associés soumis à l’impôt sur les sociétés, ou aux associés relevant de l'impôt sur le revenu qui participent effectivement à l'exploitation au sens du 1° bis du I de l'article 156 du CGI. Pour plus de précisions sur ce point, il est renvoyé au BOI-BIC-DEF-10.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_ce_cas,_les_associes_r_0408"">Dans ce cas, les associés sont réputés appréhender une quote-part de résultat à prendre en compte dans leur résultat imposable dans les conditions de droit commun et une quote-part de résultat net bénéficiaire imposable séparément au taux réduit.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_Pour_les_associe_0409""><strong>Remarque : </strong>En ce qui concerne les associés personnes physiques qui ne participent pas effectivement à l'exploitation au sens du 1° bis du I de l'article 156 du CGI, la quote-part de résultat est calculée d'après le résultat fiscal de la société de personnes déterminé avant application des retraitements afférents à l'application des dispositions de l'article 238 du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""355_0410"">355</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:__0411""><strong>Exemple : </strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""Une_societe_A_relevant_de_l_0412"">Une société A relevant de l’article 8 du CGI a trois associés :</p> <p class=""exemple-western"" id=""-_la_societe_X_imposable_a__0413"">- la société X imposable à l’impôt sur les sociétés, détient 40% des parts,</p> <p class=""exemple-western"" id=""-_l’entreprise_unipersonnel_0414"">- l’entreprise unipersonnelle de Monsieur Y exerçant son activité de chercheur au sein de la société A, détient 50% des parts,</p> <p class=""exemple-western"" id=""-_Monsieur_Z,_investisseur,_0415"">- Monsieur Z, investisseur, détient 10% des parts.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Au_titre_de_l’exercice_N,_l_0416"">Au titre de l’exercice N, la société A réalise un résultat fiscal déterminé dans les conditions prévues à l’article 238 bis K du CGI de 50 000 €. Elle applique par ailleurs le régime prévu à l’article 238 du CGI et dégage au titre de ce même exercice un résultat net bénéficiaire de 20 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_societe_A_calcule_d’abor_0417"">La société A calcule d’abord la quote-part de résultat de l’associé qui ne bénéficie pas de l’imposition à taux réduit en application des dispositions de l’article 238 du CGI.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Calcul_de_la_quote-part_de__0418"">Calcul de la quote-part de résultat de Monsieur Z :</p> <p class=""exemple-western"" id=""50 000_x_10_%_=_5 000_€._Ce_0419"">50 000 x 10 % = 5 000 €. Cette quote-part est imposable à l’impôt sur le revenu dans les conditions de droit commun.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_societe_A_calcule_ensuit_0420"">La société A calcule ensuite les quotes-parts de résultat des associés pouvant bénéficier des dispositions de l’article 238 du CGI, après déduction de son propre résultat fiscal du résultat net bénéficiaire imposable à taux réduit : 50 000 - 20 000 = 30 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Calcul_des_quotes-parts_de__0421"">Calcul des quotes-parts de résultats de la société X :</p> <p class=""exemple-western"" id=""30 000_x_40%_=_12 000_€_cor_0422"">30 000 x 40 % = 12 000 € correspondant à la quote-part de résultat imposable dans les conditions de droit commun.</p> <p class=""exemple-western"" id=""20 000_x_40%_=_8 000_€_corr_0423"">20 000 x 40 % = 8 000 € correspondant à la quote-part soumise à une imposition séparée au taux réduit.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Calcul_des_quotes-parts_de__0424"">Calcul des quotes-parts de résultats de Monsieur Y :</p> <p class=""exemple-western"" id=""30 000_x_50%_=_15 000_€_cor_0425"">30 000 x 50 % = 15 000 € correspondant à la quote-part de résultat imposable dans les conditions de droit commun.</p> <p class=""exemple-western"" id=""20 000_x_50%_=_10 000_€_cor_0426"">20 000 x 50 % = 10 000 € correspondant à la quote-part soumise à une imposition séparée au taux réduit.</p> <h3 id=""En_cas_de_resultat_net_defi_24"">2. En cas de résultat net déficitaire</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_0524"">360</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_le_resultat_net_est_0525"">Lorsque le résultat net est déficitaire, il est imputé sur les résultats nets bénéficiaires de cession, de concession ou de sous-concession du même actif, du même bien ou service ou de la même famille de biens ou services réalisés au cours des exercices suivants (CGI, art. 238, II-2).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_resultats_nets_benefici_0401"">Les résultats nets bénéficiaires d'imputation s'entendent des résultats nets avant application du rapport d'assujettissement au taux réduit.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_resultat_net_defi_0526"">En cas de résultat net déficitaire, aucun retraitement du résultat fiscal de l'entreprise imposable dans les conditions de droit commun n'est nécessaire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_par_ailleurs_0527"">Il est précisé par ailleurs que les résultats nets déficitaires sont reportés sans limitation de durée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_le_solde_de_re_0534"">En revanche, le solde de résultat net déficitaire afférent à un actif, bien ou service ou famille de biens ou services pour lequel le régime prévu à l'article 238 du CGI a cessé de s'appliquer est définitivement perdu.</p> <h3 id=""En_revanche,_le_solde_de_re_0528"">3. Exemple récapitulatif</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_0535"">370</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_1 (reprise_des_donn_0536""><strong>Exemple (reprise des données de l’exemple au </strong>I-A-2-c § 150<strong> et de l'exemple au </strong>I-B-2 § 250<strong>) :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""L’entreprise_A_exerce_une_a_0403"">L’entreprise A exerce une autre activité que celle consistant à exploiter le brevet X, générant d’autres revenus et dépenses et soumise au taux normal de l’IS.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Elle_est_toujours_beneficia_0404"">Elle est toujours bénéficiaire sur la période.</p> <table> <tbody> <tr> <th></th> <th> <p id=""N_0537"">N</p> </th> <th> <p id=""N+1_0538"">N+1</p> </th> <th> <p id=""N+2_0539"">N+2 (1)</p> <p id=""option_0540"">option</p> </th> <th> <p id=""N+3_0541"">N+3 (2)</p> </th> <th> <p id=""N+4_0542"">N+4</p> </th> <th> <p id=""N+5_0543"">N+5 (3)</p> </th> <th> <p id=""N+6_0544"">N+6</p> </th> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_afferent_au_br_0545"">Résultat net afférent au brevet X (A)</p> <p id=""Reprise_des_donnees_de_l’ex_0546"">Reprise des données de l’exemple § 150</p> </th> <td></td> <td></td> <td></td> <td> <p id=""-100_0548"">-100</p> </td> <td> <p id=""0_0549"">0</p> </td> <td> <p id=""240_0550"">240</p> </td> <td> <p id=""240_0551"">240</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Rapport_d’assujettissement__0552"">Rapport d’assujettissement au taux réduit (B)</p> <p id=""Reprise_des_donnees_de_l’ex_0553"">Reprise des données de l’exemple § 250</p> </th> <td></td> <td></td> <td></td> <td> <p id=""70%_0555"">70%</p> </td> <td> <p id=""82%_0556"">82%</p> </td> <td> <p id=""82%_0557"">82%</p> </td> <td> <p id=""83%_0558"">83%</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_d’ensemble_(C)_0559"">Résultat fiscal de droit commun (C)</p> </th> <td> <p id=""50_0560"">50</p> </td> <td> <p id=""150_0561"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0562"">150</p> </td> <td> <p id=""200_0563"">200</p> </td> <td> <p id=""400_0564"">400</p> </td> <td> <p id=""400_0565"">400</p> </td> <td> <p id=""500_0566"">500</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_soumis_au_taux_0567"">Résultat net soumis au taux normal de l’impôt sur les sociétés (C - A x B)</p> </th> <td> <p id=""50_0568"">50</p> </td> <td> <p id=""150_0569"">150</p> </td> <td> <p id=""150_0570"">150</p> </td> <td> <p id=""200_0571"">200</p> </td> <td> <p id=""400_0572"">400</p> </td> <td> <p id=""203_0573"">203</p> </td> <td> <p id=""301_0574"">301</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_soumis_au_taux_0575"">Résultat net soumis au taux réduit de 10% (A x B)</p> </th> <td> <p id=""0_0576"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0577"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0578"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0579"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0580"">0</p> </td> <td> <p id=""197_0581"">197</p> </td> <td> <p id=""199_0582"">199</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id="" 400_0583"">(1) En N+2, l'entreprise ne perçoit pas encore de revenus afférents au brevet X, elle ne calcule donc pas de résultat net. </p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_En_N+3,_les_depenses_de_0435"">(2) En N+3, les dépenses de R&D réalisées à compter de l'exercice d'option sont déduites du résultat net calculé pour la première fois. Les dépenses de R&D afférentes au brevet X, y compris celles réalisées antérieurement à l'exercice de l'option, sont prises en compte pour déterminer le rapport annuel d'assujettissement au taux réduit.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(3)_En_N+5,_lentreprise_cal_0436"">(3) En N+5, l'entreprise calcule un résultat net à soumettre au taux réduit d'imposition qu'elle déduit extra-comptablement du résultat fiscal soumis au taux normal de l'impôt sur les sociétés.</p> <h2 id=""B._Compensation_du_resultat_24"">B. Compensation du résultat net éligible au régime de faveur avec le déficit fiscal de droit commun.</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_0476"">380</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_resultat_net_beneficiair_0477"">Le résultat net bénéficiaire après application du rapport d’assujettissement au taux réduit peut aussi, sur décision de gestion de l'entreprise, servir à compenser le déficit fiscal de l'exercice. En interprétant strictement les termes du 4 de l'article 158 du CGI, du a du I de l'article 219 du CGI et de l'article 223 C du CGI, la compensation ne peut être faite qu'avec le déficit fiscal de l'exercice même au cours duquel est apparu le résultat net bénéficiaire, à l'exclusion des déficits, reportables ou non, d'exercices antérieurs. Toutefois il est admis que le résultat net bénéficiaire puisse également être compensé avec les déficits fiscaux qui demeurent reportables sur les bénéfices de cet exercice.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_compensation_ainsi_prevu_0478"">La compensation ainsi prévue est opérée euro pour euro. Elle est facultative pour l'entreprise et peut ne porter que sur une partie seulement du déficit fiscal de cet exercice ou des déficits fiscaux reportables.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_0479"">390</p> <p class=""exemple-western"" id=""(1)_En_labsence_de_decision_0532""><strong>Exemple : </strong></p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""En_K_euros_0480"">En K euros</p> </th> <th> <p id=""Resultat_net_imposable_au_t_0481"">N</p> </th> <th> <p id=""N_+_1_0482"">N + 1</p> </th> <th> <p id=""N_+_2_0483"">N + 2</p> </th> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_fiscal_abstraction_0484"">Résultat fiscal abstraction faite de l'option pour l'article 238 du CGI [A]</p> </th> <td> <p id=""-_50_0485"">- 50</p> </td> <td> <p id=""200_0486"">200</p> </td> <td> <p id=""100_0487"">100</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_imposable_au_t_0488"">Résultat net imposable au taux réduit de 10% [B]</p> </th> <td> <p id=""150_0489"">150</p> </td> <td> <p id=""160_0490"">160</p> </td> <td> <p id=""240_0491"">240</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_fiscal_theorique_[_0492"">Résultat fiscal théorique [A-B] (1)</p> </th> <td> <p id=""-_200_0493"">- 200</p> </td> <td> <p id=""40_0494"">40</p> </td> <td> <p id=""240_0495"">- 140</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Compensation_du_resultat_ne_0496"">Compensation du résultat net imposable à taux réduit avec le déficit fiscal de l'exercice [C] (2)</p> </th> <td> <p id=""-_150_0497"">- 150</p> </td> <td> <p id=""0_0498"">0</p> </td> <td> <p id=""-_140_0499"">- 140</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_imposable_au_t_0500"">Résultat net imposable au taux réduit de 10% après compensation avec le déficit de l'exercice [B+C]</p> </th> <td> <p id=""0_0501"">0</p> </td> <td> <p id=""160_0502"">160</p> </td> <td> <p id=""100_0503"">100</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_fiscal_avant_imput_0504"">Résultat fiscal avant imputation des déficits antérieurs reportables [A-B-C]</p> </th> <td> <p id=""-_50_0505"">- 50</p> </td> <td> <p id=""40_0506"">40</p> </td> <td> <p id=""0_0507"">0</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Deficits_anterieurs_restant_0508"">Déficits antérieurs restant à reporter au titre des exercices précédents [E]</p> </th> <td> <p id=""0_0509"">0</p> </td> <td> <p id=""50_0510"">50</p> </td> <td> <p id=""0_0511"">0</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Deficits_anterieurs_imputes_0512"">Déficits antérieurs imputés sur le résultat fiscal imposable au taux normal [F] (3)</p> </th> <td> <p id=""0_0513"">0</p> </td> <td> <p id=""40_0514"">40</p> </td> <td> <p id=""0_0515"">0</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Deficits_anterieurs_imputes_0516"">Déficits antérieurs imputés sur le résultat net imposable au taux réduit [G] (3)</p> </th> <td> <p id=""0_0517"">0</p> </td> <td> <p id=""10_0518"">10</p> </td> <td> <p id=""0_0519"">0</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_fiscal_de_lexercic_0520"">Résultat fiscal de l'exercice soumis au taux normal [A-B-C-F]</p> </th> <td> <p id=""-_50_0521"">- 50</p> </td> <td> <p id=""0_0522"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0523"">0</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_de_lexercice_s_0524"">Résultat net de l'exercice soumis au taux réduit [B+C-G]</p> </th> <td> <p id=""0_0525"">0</p> </td> <td> <p id=""150_0526"">150</p> </td> <td> <p id=""100_0527"">100</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Total_deficits_restant_a_re_0528"">Total déficits restant à reporter sur les exercices suivants [E-F-G]</p> </th> <td> <p id=""-_50_0529"">- 50</p> </td> <td> <p id=""0_0530"">0</p> </td> <td> <p id=""0_0531"">0</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_En_labsence_de_decision_0481"">(1) En l'absence de décision de compensation avec le déficit fiscal de l'exercice, la société imposerait séparément au taux de 10 % le résultat net figurant en ligne [B], qu'elle déduirait extra-comptablement de son résultat comptable.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_La_societe_choisit_de_c_0533"">(2) La société choisit de compenser tout ou partie de son résultat net imposable au taux réduit avec le déficit fiscal de l'exercice.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(3)_La_societe_choisit_dimp_0534"">(3) La société choisit d'imputer les déficits antérieurs restant à reporter sur le résultat fiscal normal et le résultat imposable au taux réduit.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_0535"">400</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sagissant_des_entreprises_r_0536"">S'agissant des entreprises relevant de l'impôt sur le revenu, lorsque le résultat net bénéficiaire a été utilisé pour compenser des déficits dans les conditions qui viennent d'être indiquées, ces déficits ne peuvent plus être imputés sur le revenu global du ou des exploitants.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Compte_tenu_du_mode_de_repo_0537"">Compte tenu du mode de report des déficits, prévu au I de l'article 156 du CGI (BOI-BIC-DEF), les contribuables relevant de l'impôt sur le revenu se retrouvent dans l'impossibilité de compenser le résultat net bénéficiaire d'un exercice avec des déficits fiscaux antérieurs. En effet, ces déficits ont dû être imputés sur le revenu global de l'année au cours duquel ils ont été subis. Mais, si cette imputation a fait apparaître un déficit global qui demeure après imputation éventuelle des revenus de l'année au cours de laquelle le résultat net bénéficiaire a été réalisé, ce résultat net bénéficiaire peut également être imputé euro pour euro sur le déficit global dont il s'agit.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""410_0538"">410</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_dispositions_de_0539"">Lorsque les dispositions de l'article 238 du CGI sont appliquées par une société de personnes relevant de l'article 8 du CGI, le résultat net bénéficiaire ne peut servir à compenser que le déficit fiscal de l’exercice constaté par cette société.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""420_0540"">420</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_entreprises_soumis_0541"">Pour les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés, la mesure de plafonnement des déficits imputables prévue au troisième alinéa du I de l'article 209 du CGI est applicable. Les déficits antérieurs restant à reporter au titre d’exercices précédents peuvent donc être imputés sur le résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit dans la limite d’un montant de 1 000 000 € majoré de 50 % de ce résultat net imposable au taux réduit.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_societe_constate_0542"">Lorsque la société constate au titre d’un même exercice à la fois un bénéfice fiscal et un résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit, la franchise de 1 000 000 € ne trouve à s’appliquer qu’une seule fois et selon les modalités choisies par la société.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Une_societe_degage_un_benef_0544""><strong>Exemple : </strong>Une société dégage un bénéfice fiscal de 1 360 000 € taxable à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun et un résultat net bénéficiaire de 800 000 € taxable au taux réduit. Par ailleurs, cette société dispose d’un stock de déficits ordinaires reportables de 4 000 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_societe_compense_son_def_0545"">La société compense son déficit avec son résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit avec imputation prioritaire de la franchise de 1 000 000 € sur le bénéfice fiscal soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun.</p> <table> <tbody> <tr> <th> <p id=""Resultat_fiscal_0546"">Résultat fiscal</p> </th> <td> <p id=""1 360 000_€_0547"">1 360 000 €</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Imputation_des_deficits_ant_0548"">Imputation des déficits antérieurs</p> </th> <td> <p id=""1_180_000_€_(1)_0549"">1 180 000 € (1)</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Benefice_fiscal_soumis_a_lI_0550"">Bénéfice fiscal soumis à l'impôt sur les sociétés au taux de droit commun</p> </th> <td> <p id=""180_000_€_0551"">180 000 €</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_beneficiaire_i_0552"">Résultat net bénéficiaire imposable au taux réduit</p> </th> <td> <p id=""800 000_€_0553"">800 000 €</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Imputation_des_deficits_ant_0554"">Imputation des déficits antérieurs</p> </th> <td> <p id=""400_000_€_(2)_0555"">400 000 € (2)</p> </td> </tr> <tr> <th> <p id=""Resultat_net_beneficiaire_s_0556"">Résultat net bénéficiaire soumis au taux réduit</p> </th> <td> <p id=""400 000_€_0557"">400 000 €</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_Le_montant_du_deficit_i_0496"">(1) Le montant du déficit imputable est égal à 1 000 000 € + [(1 360 000 € - 1 000 000 €) x 50 %] = 1 180 000 €.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_Le_montant_du_deficit_i_0559"">(2) Le montant du déficit imputable est égal à 800 000 x 50 % car la franchise de 1 000 000 € a été utilisée par imputation sur le résultat taxable au taux normal.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Base d'imposition - Régime optionnel applicable aux opérations portant sur les brevets et actifs incorporels assimilés - Régime fiscal | BOI-BIC-BASE-110-30 | BASE | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11729-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-BASE-110-30-20200422 | null | 2020-04-22 00:00:00 | null | 9b8b4ede-27c6-46a8-aecf-ed0b9b8bbc84 | 48f3dacb64030d81a09e00a0a9a55f58a793ef0986d8a25f14d84da90751ea13 |
FR | fr | Actualité liée : 24/05/2023 : TVA - Actualisation des seuils de la franchise en base et du régime simplifié de déclaration (CGI, art. 293 B et CIBS, art. L. 162-4 et L. 162-5)
I. Champ d'application de la franchise
A. Assujettis concernés
1
Le bénéfice de la franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) prévue au I de l'article 293 B du code général des impôts (CGI) concerne l'ensemble des assujettis établis en France, quelle que soit leur forme juridique, à l'exception des exploitants agricoles placés sous le régime simplifié de l'agriculture et des assujettis qui bénéficient de la franchise spécifique prévue au III de l'article 293 B du CGI (avocats, avocats au Conseil d'État et à la Cour de Cassation, auteurs d'œuvres de l'esprit et artistes-interprètes). Le II de l'article 293 G du CGI autorise toutefois les assujettis qui relèvent en principe de la franchise spécifique à bénéficier, sous certaines conditions, de la franchise de droit commun pour l'ensemble de leurs opérations.
10
Les bénéficiaires de la franchise peuvent ainsi être des personnes physiques, des sociétés civiles ou commerciales, des associations, des organismes publics ou des collectivités locales. Le bénéfice de la franchise est toutefois réservé aux assujettis qui ont en France le siège de leur activité ou un établissement stable ou, à défaut, leur domicile ou leur résidence habituelle.
20
De même, sauf option de leur part pour l'imposition à la TVA, les entreprises nouvelles sont placées de plein droit sous le régime de la franchise dès le début de leur activité.
30
La situation des intéressés au regard de l'imposition de leurs bénéfices est sans incidence sur l'application de la franchise de TVA. Les personnes qui seraient soumises, de plein droit ou sur option, à un régime réel d'imposition de leurs bénéfices peuvent néanmoins bénéficier dans les conditions prévues au I de l'article 293 B du CGI de la franchise en base de TVA.
40
L'article 293 B du CGI exclut du champ d'application de la franchise les entreprises exerçant une activité occulte au sens de l'article L. 169 du livre des procédures fiscales (LPF). Il s'agit des entreprises qui soit n'ont pas fait connaître leur activité à l'organisme mentionné au deuxième alinéa de l'article L. 123-33 du code de commerce, soit se sont livrées à une activité illicite et qui n'ont pas souscrit de déclaration dans le délai légal. Ces deux conditions sont cumulatives.
50
Le contribuable ayant fait l'objet d'une procédure de flagrance dans les conditions énoncées à l'article L. 16-0 BA du LPF est exclu du régime de la franchise en base de TVA (CGI, art. 293 BA) pour l'année ou l'exercice au cours duquel la procédure est mise en œuvre.
B. Opérations susceptibles de bénéficier de la franchise
1. Opérations concernées
60
Aux termes du I de l'article 293 B du CGI, les assujettis bénéficient de la franchise pour l'ensemble de leurs livraisons de biens, qu'elles soient internes ou intracommunautaires, et de leurs prestations de services, à l'exception de certaines opérations mentionnées au I-B-2 § 65 et suivants.
2. Opérations exclues
65
L'article 293 C du CGI prévoit que la franchise n'est pas applicable aux opérations suivantes.
a. Opérations immobilières visées au I de l'article 257 du CGI
70
Il s'agit en particulier des opérations concourant à la production ou à la livraison d'immeubles affectés ou non à l'habitation et des livraisons à soi-même de travaux de réhabilitation de logements locatifs sociaux rénovés par des bailleurs (CGI, art. 257, I).
Cette exclusion ne concerne pas les travaux immobiliers, qui sont soumis à la TVA en application de l'article 256 du CGI et de l'article 256 A du CGI.
b. Opérations visées à l'article 298 bis du CGI
80
La franchise n'est pas susceptible de s'appliquer aux exploitants agricoles et aux bailleurs de biens ruraux ayant exercé l'option du 6° de l'article 260 du CGI, soumis à la TVA selon le régime simplifié de l'agriculture visé à l'article 298 bis du CGI.
90
Les agriculteurs imposables à la TVA selon le régime simplifié de l'agriculture, peuvent déclarer selon ce même régime leurs recettes accessoires, commerciales et non commerciales, à condition qu'au titre de la période couvrant les trois années d'imposition précédentes, la moyenne annuelle des recettes accessoires, taxes comprise, n'excède pas, le seuil maximum et un pourcentage du montant des recettes taxes comprises provenant des activités agricoles prévus par le III bis de l'article 298 bis du CGI.
Cette disposition, qui permet aux agriculteurs d'obtenir l'ensemble des avantages résultant du régime de TVA agricole, n'exclut toutefois pas la possibilité pour les agriculteurs de bénéficier, pour leurs activités non agricoles, de la franchise prévue au I de l'article 293 B du CGI.
Si les agriculteurs concernés veulent bénéficier de la franchise prévue au I de l'article 293 B du CGI pour leurs activités non agricoles, ils doivent alors renoncer à la confusion de l'ensemble de leurs activités sous le régime simplifié de l'agriculture en y déclarant uniquement leurs activités agricoles. Leurs activités non agricoles suivront ainsi le régime général de la TVA et bénéficieront de la franchise prévue à l'article 293 B du CGI si les seuils prévus par celui-ci ne sont pas dépassés.
c. Opérations soumises à la taxe en vertu d'une option ou d'une autorisation prévue à l'article 260 du CGI, à l'article 260 A du CGI et à l'article 260 B du CGI
100
Les opérations soumises à la TVA en vertu d'une option ou d'une autorisation n'ouvrent pas droit au bénéfice de la franchise.
110
Il en est ainsi de l'option pour le paiement de la taxe sur :
les opérations réalisées par les collectivités locales, leurs groupements ou leurs établissements publics au titre de certains services publics : fourniture de l'eau dans les communes de moins de 3 000 habitants ou par les établissements publics de coopération intercommunale dont le champ d'action s'exerce sur un territoire de moins de 3 000 habitants, assainissement, abattoirs publics, marché d'intérêt national, enlèvement et traitement des ordures, déchets et résidus lorsque ce service donne lieu au paiement de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (CGI, art. 260 A) ;
les opérations réalisées par les personnes qui donnent en location des locaux nus pour les besoins de l'activité d'un preneur assujetti ou, si le bail est conclu à compter du 1er janvier 1991, pour les besoins de l'activité d'un preneur non assujetti (CGI, art. 260, 2°) ;
les opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières et, d'une manière générale, au commerce des valeurs et de l'argent (CGI, art. 260 B, CGI, ann. III, art. 70 sexies et CGI, ann. III, art. 70 septies) ;
les opérations réalisées par les bailleurs de biens ruraux ayant exercé l'option du 6° de l'article 260 du CGI.
d. Livraisons intracommunautaires de moyens de transport neufs
120
La franchise en base prévue au I de l'article 293 B du CGI ne s'applique pas aux livraisons intracommunautaires de moyens de transport neufs (CGI, art. 293 C, 4°).
II. Chiffre d'affaires limite
130
Pour bénéficier de la franchise de TVA au titre d'une année donnée, les assujettis ne doivent pas avoir réalisé au cours de l'année civile précédente un chiffre d'affaires supérieur aux seuils prévus au a du 1° ou au a du 2° du I de l'article 293 B du CGI et exposés au BOI-BAREME-000036. En cas de dépassement de ce seuil, il est toutefois prévu le maintien, sous certaines conditions, de la franchise en base pendant deux ans (II-A § 100 à 180 du BOI-TVA-DECLA-40-10-20)
Ces seuils s'apprécient sur une année civile et s'entendent hors TVA. Par conséquent, si au cours de l'année précédente l'assujetti ne bénéficiait pas de la franchise et collectait de la TVA, c'est son chiffre d'affaires hors la TVA collectée qui doit être comparé au seuil. Si, au contraire, il bénéficiait de la franchise au cours de l'année précédente, c'est son chiffre d'affaire total qui doit être comparé au seuil.
Les seuils sont actualisés tous les trois ans dans la même proportion que l'évolution triennale de la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu et arrondis à la centaine d'euros la plus proche (CGI, art. 293 B, IV).
Les seuils ainsi actualisés au 1er janvier de l'année N servent de référence pour l'application du régime de la franchise aux opérations dont le fait générateur est postérieur à cette date. C'est avec ces seuils actualisés qu'il convient de comparer les chiffres d'affaires réalisés au titre des années N-1 et N-2, que ce soit pour la franchise en base de droit commun ou la franchise en base accordée aux avocats, aux auteurs d'œuvres de l'esprit et aux artistes.
Remarque : Les seuils majorés de franchise des départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion n’ont pas été reconduits et ne pourront plus servir de référence pour l’application de la franchise en base à compter du 1er janvier 2023. Par conséquent, pour bénéficier de la franchise en base au titre de l’année 2023 dans ces trois départements, il conviendra de comparer les chiffres d’affaires réalisés au titre des années 2021 et 2022 aux seuils de droit commun, actualisés au 1er janvier 2023, comme pour tout assujetti établi en métropole.
A. Limites applicables
1. Aux assujettis exerçant une seule activité
140
Lorsque l'assujetti réalise exclusivement des opérations relevant de l'une ou l'autre des deux catégories prévues au I de l'article 293 B du CGI, la détermination du chiffre d'affaires limite applicable découle de la nature des opérations accomplies.
S'il s'agit d'un assujetti qui réalise des livraisons de biens, des ventes à consommer sur place ou des prestations d'hébergement, la limite prévue au a du 1° du I de l'article 293 B du CGI lui est applicable.
Pour ce qui concerne la définition des ventes à consommer sur place de produits alimentaires ou de boissons, il convient de se reporter au VI § 70 et 80 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-50-70. Les prestations d'hébergement à retenir sont celles qui ne sont pas exonérées de la TVA en application du 4° de l'article 261 D du CGI. Il s'agit notamment des prestations fournies dans les hôtels et les résidences de tourisme classés ou dans les villages de vacances classés ainsi que celles fournies dans les établissements où l'exploitant offre, en plus de l'hébergement, des prestations para-hôtelières définies au 4° de l'article 261 D du CGI.
Les assujettis qui ne fournissent que des prestations de services autres que des ventes à consommer sur place ou des prestations d'hébergement relèvent de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI. Il en est ainsi pour les assujettis qui ne font que prêter leurs services et ceux de leurs salariés, sans effectuer aucune fourniture (entrepreneur de transports par exemple) ou en ne fournissant que des produits accessoires à la réalisation du service rendu (cordonniers, teinturiers, coiffeurs, etc.).
150
Les exploitants de terrains de camping qui ne procèdent qu'à des locations d'emplacements relèvent de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.
En outre, les exploitants d'établissements de spectacles sont des prestataires de services relevant, en principe, de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI. Toutefois, dans les établissements où il est d'usage de consommer pendant les séances, la limite applicable est celle du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI.
2. Aux assujettis qui exercent des activités mixtes
160
Lorsque l'activité d'un assujetti se rattache à la fois aux deux catégories d'opérations, c'est-à-dire lorsqu'il réalise d'une part des livraisons de biens et d'autre part des services, le régime de la franchise ne lui est applicable que s'il n'a pas réalisé au cours de l'année civile précédente un chiffre d'affaires global supérieur à la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI et un chiffre d'affaires afférent à des prestations de services autres que des ventes à consommer sur place et des prestations d'hébergement supérieur à la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.
3. Aux assujettis qui réalisent des travaux immobiliers
170
Les travaux immobiliers sont considérés comme des prestations de services en application du 1° du IV de l'article 256 du CGI. Ils relèvent donc en principe de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.
Toutefois, lorsque les assujettis qui réalisent des travaux immobiliers fournissent non seulement la main d'œuvre mais également les matériaux ou matières premières entrant à titre principal dans l'ouvrage qu'ils sont chargés d'exécuter, ils sont considérés pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite comme exerçant une activité mixte. Le bénéfice de la franchise est alors subordonné à la double condition que le chiffre d'affaires global de l'année précédente n'excède pas la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI et que le chiffre d'affaires se rapportant aux services fournis n'excède pas la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.
Tel est notamment le cas des entrepreneurs du bâtiment ainsi que des peintres en bâtiment lorsqu'ils fournissent les produits et matériaux nécessaires à la réalisation de leurs travaux.
B. Opérations à retenir
1. Règles à retenir pour l'appréciation des limites d'application de la franchise
180
Les opérations situées hors du champ d'application de la TVA ne sont pas prises en compte pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite.
190
En revanche, bien qu'elles soient expressément exclues du champ d'application de la franchise, les opérations en principe non soumises à la taxe qui ont fait l'objet d'une option ou d'une autorisation pour le paiement de la TVA doivent être prises en compte dans le calcul du chiffre d'affaires limite.
200
Les subventions ou aides aux entreprises doivent être prises en compte lorsqu'elles constituent, en réalité, la contrepartie d'une livraison de biens ou d'une prestation de services ou sont directement liées au prix des opérations retenues pour l'appréciation des chiffres d'affaires limites, énumérées au II-B-2 § 220 et 230.
210
Les seuils d'application de la franchise s'apprécient par rapport au montant hors TVA correspondant aux livraisons de biens effectuées ou aux prestations de services exécutées par un assujetti au cours de l'année.
Pour leur part, les titulaires de revenus non commerciaux doivent retenir les recettes effectivement encaissées.
2. Définition des opérations à retenir
a. Opérations à retenir pour apprécier la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI
220
Ce montant comprend :
l'ensemble des livraisons de biens, des ventes à consommer sur place et des prestations d'hébergement en principe taxées ;
les livraisons qui ne sont pas soumises à la taxe en application du I de l'article 258 A du CGI (ventes à distance) ;
les livraisons exonérées en application de l'article 262 du CGI et de l'article 262 ter du CGI ;
les livraisons qui sont réalisées en franchise de taxe (CGI, art. 275, I) ou en suspension de taxe (CGI, art. 277 A) ;
les opérations immobilières non taxées ;
les livraisons d'or aux instituts d'émission (CGI, art. 262, II-12°).
b. Opérations à retenir pour apprécier la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI
230
Il s'agit :
de l'ensemble des prestations de services en principe taxées, autres que les ventes à consommer sur place et les prestations d'hébergement. Il est précisé que les honoraires et recettes rétrocédés par les membres des professions libérales soit à un confrère, soit à une autre personne exerçant une profession libérale sont en principe à retenir dans la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI lorsqu'ils sont soumis à la TVA. Tel est notamment le cas lorsqu'ils constituent la contrepartie de la mise à disposition de locaux et de clientèle. Au contraire, ne sont pas pris en compte les débours visés au 2° du II de l'article 267 du CGI ;
des prestations de services qui ne sont pas soumises à la taxe en France en application des règles de territorialité :
les prestations de services visées à l'article 259 A du CGI et à l'article 259 B du CGI ;
les prestations de services étroitement liées à des opérations d'exportation de biens (CGI, art. 262, I) ;
les opérations de façon, de réparation et d'entretien portant sur des biens meubles expédiés ou transportés en-dehors du territoire des États membres de l'Union européenne lorsque ces travaux sont effectués pour le compte de personnes établies hors de France (CGI, art. 262, II-1°) ;
les prestations de services portant sur les navires, aéronefs et leur cargaison (CGI, art. 262, II-2° à 7°) énumérées à l'article 73 B de l'annexe III au CGI, à l'article 73 C de l'annexe III au CGI, à l'article 73 D de l'annexe III au CGI et à l'article 73 E de l'annexe III au CGI ;
les prestations de services effectuées par les intermédiaires qui agissent au nom et pour le compte d'autrui lorsqu'ils interviennent dans des opérations exonérées par l'article 262 du CGI ainsi que dans des opérations réalisées hors du territoire des États membres de l'Union européenne (CGI, art. 263) ;
les prestations de services effectuées en suspension de taxe en application du I de l'article 277 A du CGI ;
des opérations immobilières, bancaires et financières exonérées qui ne présentent pas un caractère accessoire par rapport à l'activité principale de l'entreprise ou dont les produits ne présentent pas un lien avec l'activité principale de l'entreprise et n'impliquent pas une utilisation limitée au maximum des biens et services grevés de TVA (CGI, ann. II, art. 206, III-3-3°-b) ;
les prestations de services dont la valeur est comprise dans la base d'imposition à l'importation (CGI, art. 262, I-14°).
c. Situations particulières liées à certaines activités
1° Intermédiaires
240
Aux termes du V de l'article 256 du CGI, l'assujetti, agissant en son nom propre mais pour le compte d'autrui (intermédiaire opaque), qui s'entremet dans une livraison de biens ou une prestation de services, est réputé avoir personnellement acquis et livré les biens ou reçu et fourni les services considérés.
Dès lors, le chiffre d'affaires limite à retenir pour apprécier l'application du régime de la franchise est :
la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI si les opérations d'entremise réalisées par ces intermédiaires se rapportent à des livraisons de biens, des ventes à consommer sur place ou des prestations d'hébergement ;
et la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI si elles se rapportent à d'autres prestations de services.
Les opérations d'entremise réalisées par les intermédiaires agissant au nom d'autrui (intermédiaires transparents) sont en revanche toujours regardées comme des prestations de services. Elles relèvent donc du seuil du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.
2° Ventes d'objets d'occasion, d’œuvres d'art et d'objets de collection ou d'antiquité
250
L'article 297 A du CGI prévoit que la base d'imposition à la TVA des livraisons par un assujetti revendeur de biens d'occasion, d’œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité qui lui ont été livrés par un non redevable de la TVA ou par une personne qui n'est pas autorisée à facturer la TVA au titre de cette livraison est constituée de la différence entre le prix de vente et le prix d'achat.
Il convient néanmoins de retenir le chiffre d'affaires total et non la seule marge bénéficiaire pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI.
3° Prestations des agences de voyages
260
Le e du 1 de l'article 266 du CGI prévoit pour les opérations d'entremise effectuées par les agences de voyages et les organisateurs de circuits touristiques une base d'imposition spécifique, la marge, égale à la différence entre le prix total payé par le client et le prix effectif facturé à l'agence ou à l'organisateur par les différents prestataires qui exécutent matériellement les services utilisés par les clients.
Il est précisé qu'il convient, pour apprécier la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI, de retenir le montant total des sommes reçues des clients par les agences de voyages et les organisateurs de circuits touristiques.
4° Débitants de tabacs
270
La limite à considérer à l'égard des débitants de tabacs est celle du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI. En ce qui concerne la vente des produits du monopole, il convient toutefois de retenir, non le montant des recettes, mais celui des remises brutes perçues par le débitant.
3. Opérations exclues
280
Le montant du chiffre d'affaires ne doit pas comprendre, quelle que soit la catégorie à laquelle se rattachent les opérations réalisées par l'entreprise :
les subventions ou aides aux entreprises qui ne constituent ni la contrepartie d'une prestation de services ou d'une livraison de biens, ni le complément du prix d'opérations prises en compte pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite ;
les opérations à caractère exceptionnel telles que la cession de biens d'investissement corporels ou incorporels (fonds de commerce, matériel) ;
les livraisons à soi-même ;
les opérations immobilières, bancaires et financières qui présentent un lien avec l'activité principale de l'entreprise et n'impliquent qu'une utilisation limitée au maximum à un dixième des biens et des services grevés de TVA acquis par le redevable ;
les opérations exonérées autres que celles énumérées aux II-B-2-a et b § 220 et 230. À titre d'exemples, peuvent être cités :
les services à caractère social, éducatif, culturel ou sportif rendus à leurs membres par les organismes légalement constitués agissant sans but lucratif ainsi que les ventes accessoires consenties aux membres dans la limite de 10 % des recettes totales (CGI, art. 261, 7-1°-a)
les opérations faites au profit de toutes personnes par des œuvres sans but lucratif qui présentent un caractère social ou philanthropique et dont la gestion est désintéressée lorsque les prix pratiqués ont été homologués par l'autorité publique ou que des opérations analogues ne sont pas couramment réalisées à des prix comparables par des entreprises commerciales (CGI, art. 261, 7-1°-b) ;
les recettes de six manifestations de bienfaisance ou de soutien organisées dans l'année à leur profit exclusif par les organismes légalement constitués, agissant sans but lucratif et dont la gestion est désintéressée (CGI, art. 261, 7-1°-c).
Par ailleurs, bien qu'elles soient mentionnées sur la déclaration de chiffre d'affaires au titre des opérations imposables, les acquisitions intracommunautaires de biens ne sont pas à retenir pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite d'application de la franchise.
De la même façon, les opérations d’importation et les sorties des régimes de suspension de la TVA, bien que mentionnées sur la déclaration de chiffre d’affaires, ne sont pas à retenir pour l’appréciation du chiffre d’affaires limite d’application de la franchise car elles ne constituent pas un chiffre d’affaires des opérateurs les réalisant.
4. Cas particuliers
a. Entreprises nouvelles
1° Situation de l'année de création (N)
290
À défaut d'option pour l'imposition à la TVA, le régime de TVA applicable l'année de création doit être envisagé selon l'une ou l'autre des deux situations suivantes :
le chiffre d'affaires effectivement réalisé en N (sans ajustement prorata temporis) n'excède pas la limite du b du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du b du 2° du I de l'article 293 B du CGI : la franchise en base est applicable de plein droit pour l'année entière ;
le chiffre d'affaires effectivement réalisé (sans ajustement prorata temporis) dépasse la limite du b du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du b du 2° du I de l'article 293 B du CGI au cours de l'année N : la franchise n'est plus applicable à compter du premier jour du mois de dépassement.
2° Situation au titre de l'année N+1
295
Pour déterminer si la franchise est applicable au cours de l'année N+1 aux entreprises créées au cours de l'année N, il convient d'ajuster le chiffre d'affaires limite annuel du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI au prorata du temps d'exploitation de l'entreprise au cours de l'année de création (CGI, art. 293 D, III).
L'ajustement prorata temporis du chiffre d'affaires limite est effectué en fonction du nombre de jours d'activité par rapport à 365.
Exemple : Soit une entreprise réalisant des livraisons de biens, créée le 12 juin N, et n'ayant pas exercé l'option pour le paiement de la TVA :
si le chiffre d'affaires réalisé depuis la date de création dépasse le seuil fixé au b du 1° du I de l'article 293 B du CGI en novembre N : l'imposition à la TVA prend effet à compter du 1er novembre N. Pour N+1, le chiffre d'affaires réalisé l'année N excède nécessairement le seuil fixé au b du 1° du I de l'article 293 B du CGI ajusté prorata temporis ; en conséquence, la franchise n'est plus applicable en N+1 ;
si le chiffre d'affaires réalisé du 12 juin N au 31 décembre N est égal 65 000 €, soit un montant inférieur au seuil du b du 1° du I de l'article 293 B du CGI, l'entreprise bénéficie ainsi de la franchise en base pour l'année N. S'agissant de l'année N+1, le chiffre d'affaires ajusté au prorata du temps d'exploitation pour N étant de : 65 000 x 365 / 203 = 116 872 € soit un montant supérieur au seuil fixé au b du 1° du I de l'article 293 B du CGI : l'entreprise est dès lors soumise de plein droit à la TVA à compter du 1er janvier N+1.
Remarque : L'ajustement prorata temporis du chiffre d'affaires limite ne doit pas être pratiqué dans le cas des entreprises saisonnières ou des entreprises dont l'activité est exercée de manière intermittente.
b. Pluralité d'entreprises
1° Assujetti exploitant personnellement plusieurs établissements
300
Lorsqu'un assujetti exploite à titre individuel plusieurs établissements, le chiffre à retenir est le montant du chiffre d'affaires global réalisé dans l'ensemble de ses établissements, apprécié s'il y a lieu dans les conditions prévues pour les activités mixtes (II-A-2 § 160).
Le caractère commercial ou non commercial des opérations réalisées est sans incidence pour la détermination du chiffre d'affaires limite à considérer. Un assujetti qui exploite à titre individuel des entreprises distinctes dont les activités relèvent, en matière d'impôts directs, de la catégorie des bénéfices non commerciaux pour l'une, et de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux pour l'autre, doit totaliser les chiffres d'affaires afférents aux deux activités pour apprécier l'application ou non de la franchise de TVA. Si les deux activités s'analysent comme des prestations de services, le chiffre d'affaires limite à considérer est celui du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI ou du b du 2° du I de l'article 293 B du CGI. Dans le cas contraire, le chiffre d'affaires limite est déterminé dans les conditions fixées pour les activités mixtes.
2° Membres d'une même famille exploitant des entreprises distinctes
310
Lorsque deux ou plusieurs membres d'une même famille imposée à l'impôt sur le revenu sous une cote unique exploitent des entreprises distinctes, il convient de considérer isolément la situation de chacun des membres de la famille.
La question de savoir si les fonds exploités par deux époux constituent ou non des entreprises distinctes doit être appréciée sans qu'il soit besoin de retenir comme élément déterminant le régime matrimonial des intéressés mais essentiellement les données de fait : magasins séparés, baux distincts, comptabilités propres, immatriculation personnelle de chacun des époux au registre du commerce ou au répertoire des métiers (RM Buron n° 32861, JO AN du 19 novembre 1977, p. 7791 - PDF [3,56 Mo]).
3° Commerçant ou industriel membre d'une société de personnes ou assimilée
320
La même solution qu'au II-B-4-b-2° § 310 doit être admise dans le cas où un industriel ou un commerçant est, en outre, membre d'une société en nom collectif, gérant commandité d'une société en commandite ou membre indéfiniment responsable et connu de l'administration d'une société en participation ayant un objet industriel ou commercial et n'ayant pas opté pour le régime fiscal des sociétés de capitaux. L'intéressé peut bénéficier du régime de la franchise en ce qui concerne son entreprise personnelle si le chiffre d'affaires réalisé par cette entreprise n'excède pas les limites du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI selon l'activité exercée.
c. Sociétés de personnes et assimilées
330
Pour les sociétés de personnes et assimilées susceptibles de bénéficier de la franchise, les chiffres d'affaires limites s'apprécient globalement et non en fonction du nombre d'associés.
De même, pour les sociétés de fait, il convient de retenir le chiffre d'affaires de la société et non la part revenant à chacun des membres (CE, décision du 13 juin 1979, n° 11560).
Par ailleurs, il y a lieu de considérer qu'une personne morale constitue toujours une entreprise unique car elle ne peut dissocier juridiquement et fiscalement l'une quelconque des activités exercées dans le cadre de son objet social, ni agir au-delà de son objet social, sans constituer dans les formes légalement prévues une entité juridique distincte (filiale par exemple).
d. Collectivités locales et État
340
Pour tenir compte de la situation particulière des collectivités locales et de l'État, il est admis que l'appréciation du chiffre d'affaires limite soit faite par secteur d'activité, en faisant abstraction des autres activités exercées. Il est néanmoins rappelé que la franchise n'est pas applicable aux opérations pour lesquelles les collectivités locales ont opté pour la TVA (I-B-2-c § 110). | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_0_1333""><strong>Actualité liée :</strong> 24/05/2023 : TVA - Actualisation des seuils de la franchise en base et du régime simplifié de déclaration (CGI, art. 293 B et CIBS, art. L. 162-4 et L. 162-5)</p> <h1 id=""I._Champ_d'application_de_la_"">I. Champ d'application de la franchise</h1> <h2 id=""A._Assujettis_concernes"">A. Assujettis concernés</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_benefice_de_la_franchise_e"">Le bénéfice de la franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) prévue au I de l'article 293 B du code général des impôts (CGI) concerne l'ensemble des assujettis établis en France, quelle que soit leur forme juridique, à l'exception des exploitants agricoles placés sous le régime simplifié de l'agriculture et des assujettis qui bénéficient de la franchise spécifique prévue au III de l'article 293 B du CGI (avocats, avocats au Conseil d'État et à la Cour de Cassation, auteurs d'œuvres de l'esprit et artistes-interprètes). Le II de l'article 293 G du CGI autorise toutefois les assujettis qui relèvent en principe de la franchise spécifique à bénéficier, sous certaines conditions, de la franchise de droit commun pour l'ensemble de leurs opérations.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_beneficiaires_de_la_franc"">Les bénéficiaires de la franchise peuvent ainsi être des personnes physiques, des sociétés civiles ou commerciales, des associations, des organismes publics ou des collectivités locales. Le bénéfice de la franchise est toutefois réservé aux assujettis qui ont en France le siège de leur activité ou un établissement stable ou, à défaut, leur domicile ou leur résidence habituelle.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_meme,_sauf_option_de_leur_"">De même, sauf option de leur part pour l'imposition à la TVA, les entreprises nouvelles sont placées de plein droit sous le régime de la franchise dès le début de leur activité.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_situation_des_interesses_a"">La situation des intéressés au regard de l'imposition de leurs bénéfices est sans incidence sur l'application de la franchise de TVA. Les personnes qui seraient soumises, de plein droit ou sur option, à un régime réel d'imposition de leurs bénéfices peuvent néanmoins bénéficier dans les conditions prévues au I de l'article 293 B du CGI de la franchise en base de TVA.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" L'article 293_B_du_CGI_exclu"">L'article 293 B du CGI exclut du champ d'application de la franchise les entreprises exerçant une activité occulte au sens de l'article L. 169 du livre des procédures fiscales (LPF). Il s'agit des entreprises qui soit n'ont pas fait connaître leur activité à l'organisme mentionné au deuxième alinéa de l'article L. 123-33 du code de commerce, soit se sont livrées à une activité illicite et qui n'ont pas souscrit de déclaration dans le délai légal. Ces deux conditions sont cumulatives.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_contribuable_ayant_fait_l'"">Le contribuable ayant fait l'objet d'une procédure de flagrance dans les conditions énoncées à l'article L. 16-0 BA du LPF est exclu du régime de la franchise en base de TVA (CGI, art. 293 BA) pour l'année ou l'exercice au cours duquel la procédure est mise en œuvre.</p> <h2 id=""B._Operations_susceptibles_de"">B. Opérations susceptibles de bénéficier de la franchise</h2> <h3 id=""1._Operations_susceptibles_de"">1. Opérations concernées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_de l'article 293_B"">Aux termes du I de l'article 293 B du CGI, les assujettis bénéficient de la franchise pour l'ensemble de leurs livraisons de biens, qu'elles soient internes ou intracommunautaires, et de leurs prestations de services, à l'exception de certaines opérations mentionnées au <strong>I-B-2 § 65 et suivants</strong>.</p> <h3 id=""2._Operations_exclues"">2. Opérations exclues</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""65_015"">65</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" L'article 293_C_du_CGI_prevo"">L'article 293 C du CGI prévoit que la franchise n'est pas applicable aux opérations suivantes.</p> <h4 id=""a ._Operations_immobilieres_v"">a. Opérations immobilières visées au I de l'article 257 du CGI</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_s'agit_des_operations_conc"">Il s'agit en particulier des opérations concourant à la production ou à la livraison d'immeubles affectés ou non à l'habitation et des livraisons à soi-même de travaux de réhabilitation de logements locatifs sociaux rénovés par des bailleurs (CGI, art. 257, I).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_exclusion_ne_concerne_p"">Cette exclusion ne concerne pas les travaux immobiliers, qui sont soumis à la TVA en application de l'article 256 du CGI et de l'article 256 A du CGI.</p> <h4 id=""b._Operations_visees_a_l'arti"">b. Opérations visées à l'article 298 bis du CGI</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_franchise_n'est_pas_suscep"">La franchise n'est pas susceptible de s'appliquer aux exploitants agricoles et aux bailleurs de biens ruraux ayant exercé l'option du 6° de l'article 260 du CGI, soumis à la TVA selon le régime simplifié de l'agriculture visé à l'article 298 bis du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90 "">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_agriculteurs_imposab"">Les agriculteurs imposables à la TVA selon le régime simplifié de l'agriculture, peuvent déclarer selon ce même régime leurs recettes accessoires, commerciales et non commerciales, à condition qu'au titre de la période couvrant les trois années d'imposition précédentes, la moyenne annuelle des recettes accessoires, taxes comprise, n'excède pas, le seuil maximum et un pourcentage du montant des recettes taxes comprises provenant des activités agricoles prévus par le III bis de l'article 298 bis du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_disposition,_qui_permet"">Cette disposition, qui permet aux agriculteurs d'obtenir l'ensemble des avantages résultant du régime de TVA agricole, n'exclut toutefois pas la possibilité pour les agriculteurs de bénéficier, pour leurs activités non agricoles, de la franchise prévue au I de l'article 293 B du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""si_les_agriculte_4429"">Si les agriculteurs concernés veulent bénéficier de la franchise prévue au I de l'article 293 B du CGI pour leurs activités non agricoles, ils doivent alors renoncer à la confusion de l'ensemble de leurs activités sous le régime simplifié de l'agriculture en y déclarant uniquement leurs activités agricoles. Leurs activités non agricoles suivront ainsi le régime général de la TVA et bénéficieront de la franchise prévue à l'article 293 B du CGI si les seuils prévus par celui-ci ne sont pas dépassés.</p> <h4 id=""c._Operations_soumises_a_la_t"">c. Opérations soumises à la taxe en vertu d'une option ou d'une autorisation prévue à l'article 260 du CGI, à l'article 260 A du CGI et à l'article 260 B du CGI</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_soumises_a_la_"">Les opérations soumises à la TVA en vertu d'une option ou d'une autorisation n'ouvrent pas droit au bénéfice de la franchise.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_operations_realisees_pa"">Il en est ainsi de l'option pour le paiement de la taxe sur :</p> <ul><li id=""-_les_operations_realisees_p1"">les opérations réalisées par les collectivités locales, leurs groupements ou leurs établissements publics au titre de certains services publics : fourniture de l'eau dans les communes de moins de <span class=""insecable"">3 000</span> habitants ou par les établissements publics de coopération intercommunale dont le champ d'action s'exerce sur un territoire de moins de <span class=""insecable"">3 0</span>00 habitants, assainissement, abattoirs publics, marché d'intérêt national, enlèvement et traitement des ordures, déchets et résidus lorsque ce service donne lieu au paiement de la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (CGI, art. 260 A) ;</li> <li id=""-_les_operations_qui_se_ratta"">les opérations réalisées par les personnes qui donnent en location des locaux nus pour les besoins de l'activité d'un preneur assujetti ou, si le bail est conclu à compter du 1<sup>er</sup> janvier 1991, pour les besoins de l'activité d'un preneur non assujetti (CGI, art. 260, 2°) ;</li> <li id=""-_les_operations_realisees_p2"">les opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières et, d'une manière générale, au commerce des valeurs et de l'argent (CGI, art. 260 B, CGI, ann. III, art. 70 sexies et CGI, ann. III, art. 70 septies) ;</li> <li id=""-_les_operations_realisees_p_0139"">les opérations réalisées par les bailleurs de biens ruraux ayant exercé l'option du 6° de l'article 260 du CGI.</li> </ul><h4 id=""d._Livraisons_intracommunauta"">d. Livraisons intracommunautaires de moyens de transport neufs</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_franchise_en_base_prevue_d"">La franchise en base prévue au I de l'article 293 B du CGI ne s'applique pas aux livraisons intracommunautaires de moyens de transport neufs (CGI, art. 293 C, 4°).</p> <h1 id=""II._Chiffre_d'affaires_limite"">II. Chiffre d'affaires limite</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_la_franchi"">Pour bénéficier de la franchise de TVA au titre d'une année donnée, les assujettis ne doivent pas avoir réalisé au cours de l'année civile précédente un chiffre d'affaires supérieur aux seuils prévus au a du 1° ou au a du 2° du I de l'article 293 B du CGI et exposés au BOI-BAREME-000036. En cas de dépassement de ce seuil, il est toutefois prévu le maintien, sous certaines conditions, de la franchise en base pendant deux ans (II-A § 100 à 180 du BOI-TVA-DECLA-40-10-20)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_limites_sont_applicables "">Ces seuils s'apprécient sur une année civile et s'entendent hors TVA. Par conséquent, si au cours de l'année précédente l'assujetti ne bénéficiait pas de la franchise et collectait de la TVA, c'est son chiffre d'affaires hors la TVA collectée qui doit être comparé au seuil. Si, au contraire, il bénéficiait de la franchise au cours de l'année précédente, c'est son chiffre d'affaire total qui doit être comparé au seuil.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_seuils_sont__4808"">Les seuils sont actualisés tous les trois ans dans la même proportion que l'évolution triennale de la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu et arrondis à la centaine d'euros la plus proche (CGI, art. 293 B, IV).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_seuils_ainsi_7231"">Les seuils ainsi actualisés au 1<sup>er</sup> janvier de l'année N servent de référence pour l'application du régime de la franchise aux opérations dont le fait générateur est postérieur à cette date. C'est avec ces seuils actualisés qu'il convient de comparer les chiffres d'affaires réalisés au titre des années N-1 et N-2, que ce soit pour la franchise en base de droit commun ou la franchise en base accordée aux avocats, aux auteurs d'œuvres de l'esprit et aux artistes.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_les_seu_1960""><strong>Remarque : </strong>Les seuils majorés de franchise des départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion n’ont pas été reconduits et ne pourront plus servir de référence pour l’application de la franchise en base à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023. Par conséquent, pour bénéficier de la franchise en base au titre de l’année 2023 dans ces trois départements, il conviendra de comparer les chiffres d’affaires réalisés au titre des années 2021 et 2022 aux seuils de droit commun, actualisés au 1<sup>er</sup> janvier 2023, comme pour tout assujetti établi en métropole.</p> <h2 id=""A._Les_limites_applicables "">A. Limites applicables </h2> <h3 id=""1 ._aux_assujettis_exercant_u"">1. Aux assujettis exerçant une seule activité</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_l'assujetti_realise_e"">Lorsque l'assujetti réalise exclusivement des opérations relevant de l'une ou l'autre des deux catégories prévues au I de l'article 293 B du CGI, la détermination du chiffre d'affaires limite applicable découle de la nature des opérations accomplies.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""S'il_s'agit_d'un_assujetti_qu"">S'il s'agit d'un assujetti qui réalise des livraisons de biens, des ventes à consommer sur place ou des prestations d'hébergement, la limite prévue au a du 1° du I de l'article 293 B du CGI lui est applicable.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_ce_qui_concerne_la_defin"">Pour ce qui concerne la définition des ventes à consommer sur place de produits alimentaires ou de boissons, il convient de se reporter au VI § 70 et 80 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-50-70. Les prestations d'hébergement à retenir sont celles qui ne sont pas exonérées de la TVA en application du 4° de l'article 261 D du CGI. Il s'agit notamment des prestations fournies dans les hôtels et les résidences de tourisme classés ou dans les villages de vacances classés ainsi que celles fournies dans les établissements où l'exploitant offre, en plus de l'hébergement, des prestations para-hôtelières définies au 4° de l'article 261 D du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_assujettis_qui_ne_fournis"">Les assujettis qui ne fournissent que des prestations de services autres que des ventes à consommer sur place ou des prestations d'hébergement relèvent de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI. Il en est ainsi pour les assujettis qui ne font que prêter leurs services et ceux de leurs salariés, sans effectuer aucune fourniture (entrepreneur de transports par exemple) ou en ne fournissant que des produits accessoires à la réalisation du service rendu (cordonniers, teinturiers, coiffeurs, etc.).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_exploitants__3371"">Les exploitants de terrains de camping qui ne procèdent qu'à des locations d'emplacements relèvent de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_outre_les_exp_3101"">En outre, les exploitants d'établissements de spectacles sont des prestataires de services relevant, en principe, de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI. Toutefois, dans les établissements où il est d'usage de consommer pendant les séances, la limite applicable est celle du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <h3 id=""2._aux_assujettis_qui_exercen"">2. Aux assujettis qui exercent des activités mixtes</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_l'activite_d'un_assuj"">Lorsque l'activité d'un assujetti se rattache à la fois aux deux catégories d'opérations, c'est-à-dire lorsqu'il réalise d'une part des livraisons de biens et d'autre part des services, le régime de la franchise ne lui est applicable que s'il n'a pas réalisé au cours de l'année civile précédente un chiffre d'affaires global supérieur à la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI et un chiffre d'affaires afférent à des prestations de services autres que des ventes à consommer sur place et des prestations d'hébergement supérieur à la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <h3 id=""3._aux_assujettis_qui_realise"">3. Aux assujettis qui réalisent des travaux immobiliers</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_travaux_immobiliers_sont_"">Les travaux immobiliers sont considérés comme des prestations de services en application du 1° du IV de l'article 256 du CGI. Ils relèvent donc en principe de la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cela_etant,_lorsque_les_assuj"">Toutefois, lorsque les assujettis qui réalisent des travaux immobiliers fournissent non seulement la main d'œuvre mais également les matériaux ou matières premières entrant à titre principal dans l'ouvrage qu'ils sont chargés d'exécuter, ils sont considérés pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite comme exerçant une activité mixte. Le bénéfice de la franchise est alors subordonné à la double condition que le chiffre d'affaires global de l'année précédente n'excède pas la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI et que le chiffre d'affaires se rapportant aux services fournis n'excède pas la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Tel_est_notamment_le_cas_des_"">Tel est notamment le cas des entrepreneurs du bâtiment ainsi que des peintres en bâtiment lorsqu'ils fournissent les produits et matériaux nécessaires à la réalisation de leurs travaux.</p> <h2 id=""B._Les_operations_a_retenir"">B. Opérations à retenir</h2> <h3 id=""1 .Regles_a_retenir_pour_l'ap"">1. Règles à retenir pour l'appréciation des limites d'application de la franchise</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_situees_hors_d"">Les opérations situées hors du champ d'application de la TVA ne sont pas prises en compte pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_bien_qu'elles_so"">En revanche, bien qu'elles soient expressément exclues du champ d'application de la franchise, les opérations en principe non soumises à la taxe qui ont fait l'objet d'une option ou d'une autorisation pour le paiement de la TVA doivent être prises en compte dans le calcul du chiffre d'affaires limite.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_subventions_ou_aides_aux_"">Les subventions ou aides aux entreprises doivent être prises en compte lorsqu'elles constituent, en réalité, la contrepartie d'une livraison de biens ou d'une prestation de services ou sont directement liées au prix des opérations retenues pour l'appréciation des chiffres d'affaires limites, énumérées au <strong>II-B-2 § 220 et 230</strong>.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_seuils_d'application_de_l"">Les seuils d'application de la franchise s'apprécient par rapport au montant hors TVA correspondant aux livraisons de biens effectuées ou aux prestations de services exécutées par un assujetti au cours de l'année.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_leur_part,_les_titulaire"">Pour leur part, les titulaires de revenus non commerciaux doivent retenir les recettes effectivement encaissées.</p> <h3 id=""2._Definition_des_operations_"">2. Définition des opérations à retenir</h3> <h4 id=""a._les_operations_a_retenir_p"">a. Opérations à retenir pour apprécier la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_montant_comprend_:"">Ce montant comprend :</p> <ul><li id=""-_l'ensemble_des_livraisons_d"">l'ensemble des livraisons de biens, des ventes à consommer sur place et des prestations d'hébergement en principe taxées ;</li> <li id=""-_les_livraisons_qui_ne_sont_"">les livraisons qui ne sont pas soumises à la taxe en application du I de l'article 258 A du CGI (ventes à distance) ;</li> <li id=""-_les_livraisons_exonerees_en"">les livraisons exonérées en application de l'article 262 du CGI et de l'article 262 ter du CGI ;</li> <li id=""-_les_livraisons_qui_sont_rea"">les livraisons qui sont réalisées en franchise de taxe (CGI, art. 275, I) ou en suspension de taxe (CGI, art. 277 A) ;</li> <li id=""-_les_operations_immobilieres"">les opérations immobilières non taxées ;</li> <li id=""-_les_livraisons_d'or_aux_ins"">les livraisons d'or aux instituts d'émission (CGI, art. 262, II-12°).</li> </ul><h4 id=""b._Les_operations_a_retenir_p"">b. Opérations à retenir pour apprécier la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_s'agit_:"">Il s'agit :</p> <ul><li id=""Il_est_precise_que_les_honora"">de l'ensemble des prestations de services en principe taxées, autres que les ventes à consommer sur place et les prestations d'hébergement. Il est précisé que les honoraires et recettes rétrocédés par les membres des professions libérales soit à un confrère, soit à une autre personne exerçant une profession libérale sont en principe à retenir dans la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI lorsqu'ils sont soumis à la TVA. Tel est notamment le cas lorsqu'ils constituent la contrepartie de la mise à disposition de locaux et de clientèle. Au contraire, ne sont pas pris en compte les débours visés au 2° du II de l'article 267 du CGI ;</li> <li id=""-_des_prestations_de_services"">des prestations de services qui ne sont pas soumises à la taxe en France en application des règles de territorialité : <ul><li>les prestations de services visées à l'article 259 A du CGI et à l'article 259 B du CGI ;</li> <li>les prestations de services étroitement liées à des opérations d'exportation de biens (CGI, art. 262, I) ;</li> <li>les opérations de façon, de réparation et d'entretien portant sur des biens meubles expédiés ou transportés en-dehors du territoire des États membres de l'Union européenne lorsque ces travaux sont effectués pour le compte de personnes établies hors de France (CGI, art. 262, II-1°) ;</li> <li>les prestations de services portant sur les navires, aéronefs et leur cargaison (CGI, art. 262, II-2° à 7°) énumérées à l'article 73 B de l'annexe III au CGI, à l'article 73 C de l'annexe III au CGI, à l'article 73 D de l'annexe III au CGI et à l'article 73 E de l'annexe III au CGI ;</li> <li>les prestations de services effectuées par les intermédiaires qui agissent au nom et pour le compte d'autrui lorsqu'ils interviennent dans des opérations exonérées par l'article 262 du CGI ainsi que dans des opérations réalisées hors du territoire des États membres de l'Union européenne (CGI, art. 263) ;</li> <li>les prestations de services effectuées en suspension de taxe en application du I de l'article 277 A du CGI ;</li> </ul></li> <li id=""-_des_operations_immobilieres"">des opérations immobilières, bancaires et financières exonérées qui ne présentent pas un caractère accessoire par rapport à l'activité principale de l'entreprise ou dont les produits ne présentent pas un lien avec l'activité principale de l'entreprise et n'impliquent pas une utilisation limitée au maximum des biens et services grevés de TVA (CGI, ann. II, art. 206, III-3-3°-b) ;</li> <li id=""-_les_prestations_de_services"">les prestations de services dont la valeur est comprise dans la base d'imposition à l'importation (CGI, art. 262, I-14°).</li> </ul><h4 id=""c ._Situations_particulieres_"">c. Situations particulières liées à certaines activités</h4> <h5 id=""1°._Intermediaires"">1° Intermédiaires</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_de l'article 256_V"">Aux termes du V de l'article 256 du CGI, l'assujetti, agissant en son nom propre mais pour le compte d'autrui (intermédiaire opaque), qui s'entremet dans une livraison de biens ou une prestation de services, est réputé avoir personnellement acquis et livré les biens ou reçu et fourni les services considérés.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors,_le_chiffre_d'affair"">Dès lors, le chiffre d'affaires limite à retenir pour apprécier l'application du régime de la franchise est :</p> <ul><li id=""-_la_limite_de l'article 293_"">la limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI si les opérations d'entremise réalisées par ces intermédiaires se rapportent à des livraisons de biens, des ventes à consommer sur place ou des prestations d'hébergement ;</li> <li id=""-_et_la_limite_de l'article 2"">et la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI si elles se rapportent à d'autres prestations de services.</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_d'entremise_re"">Les opérations d'entremise réalisées par les intermédiaires agissant au nom d'autrui (intermédiaires transparents) sont en revanche toujours regardées comme des prestations de services. Elles relèvent donc du seuil du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <h5 id=""2°._Ventes_d'objets_d'occasio"">2° Ventes d'objets d'occasion, d’œuvres d'art et d'objets de collection ou d'antiquité</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" L'article 297_A_du_CGI_prevo"">L'article 297 A du CGI prévoit que la base d'imposition à la TVA des livraisons par un assujetti revendeur de biens d'occasion, d’œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité qui lui ont été livrés par un non redevable de la TVA ou par une personne qui n'est pas autorisée à facturer la TVA au titre de cette livraison est constituée de la différence entre le prix de vente et le prix d'achat.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_convient_neanmoins_de_rete"">Il convient néanmoins de retenir le chiffre d'affaires total et non la seule marge bénéficiaire pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI.</p> <h5 id=""3°._Prestations_des_agences_d"">3° Prestations des agences de voyages</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" L'article 266-1-e_du_CGI_pre"">Le e du 1 de l'article 266 du CGI prévoit pour les opérations d'entremise effectuées par les agences de voyages et les organisateurs de circuits touristiques une base d'imposition spécifique, la marge, égale à la différence entre le prix total payé par le client et le prix effectif facturé à l'agence ou à l'organisateur par les différents prestataires qui exécutent matériellement les services utilisés par les clients.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_qu'il_convient"">Il est précisé qu'il convient, pour apprécier la limite du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI, de retenir le montant total des sommes reçues des clients par les agences de voyages et les organisateurs de circuits touristiques.</p> <h5 id=""4°._Debitants_de_tabacs."">4° Débitants de tabacs</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_limite_a_considerer_a_l'eg"">La limite à considérer à l'égard des débitants de tabacs est celle du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI. En ce qui concerne la vente des produits du monopole, il convient toutefois de retenir, non le montant des recettes, mais celui des remises brutes perçues par le débitant.</p> <h3 id=""3._Les_operations_exclues"">3. Opérations exclues</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_montant_du_chiffre_d'affai"">Le montant du chiffre d'affaires ne doit pas comprendre, quelle que soit la catégorie à laquelle se rattachent les opérations réalisées par l'entreprise :</p> <ul><li id=""-_les_subventions_ou_aides_au"">les subventions ou aides aux entreprises qui ne constituent ni la contrepartie d'une prestation de services ou d'une livraison de biens, ni le complément du prix d'opérations prises en compte pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite ;</li> <li id=""-_les_operations_a_caractere_"">les opérations à caractère exceptionnel telles que la cession de biens d'investissement corporels ou incorporels (fonds de commerce, matériel) ;</li> <li id=""-_les_livraisons_a_soi-meme_;"">les livraisons à soi-même ;</li> <li id=""-_les_operations_immobiliere1"">les opérations immobilières, bancaires et financières qui présentent un lien avec l'activité principale de l'entreprise et n'impliquent qu'une utilisation limitée au maximum à un dixième des biens et des services grevés de TVA acquis par le redevable ;</li> <li id=""A_titre_d'exemples,_peuvent_e"">les opérations exonérées autres que celles énumérées aux II-B-2-a et b § 220 et 230. À titre d'exemples, peuvent être cités : <ul><li>les services à caractère social, éducatif, culturel ou sportif rendus à leurs membres par les organismes légalement constitués agissant sans but lucratif ainsi que les ventes accessoires consenties aux membres dans la limite de 10 % des recettes totales (CGI, art. 261, 7-1°-a)</li> <li>les opérations faites au profit de toutes personnes par des œuvres sans but lucratif qui présentent un caractère social ou philanthropique et dont la gestion est désintéressée lorsque les prix pratiqués ont été homologués par l'autorité publique ou que des opérations analogues ne sont pas couramment réalisées à des prix comparables par des entreprises commerciales (CGI, art. 261, 7-1°-b) ;</li> <li>les recettes de six manifestations de bienfaisance ou de soutien organisées dans l'année à leur profit exclusif par les organismes légalement constitués, agissant sans but lucratif et dont la gestion est désintéressée (CGI, art. 261, 7-1°-c).</li> </ul></li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_bien_qu'elles_s"">Par ailleurs, bien qu'elles soient mentionnées sur la déclaration de chiffre d'affaires au titre des opérations imposables, les acquisitions intracommunautaires de biens ne sont pas à retenir pour l'appréciation du chiffre d'affaires limite d'application de la franchise.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""de_la_meme_facon_7617"">De la même façon, les opérations d’importation et les sorties des régimes de suspension de la TVA, bien que mentionnées sur la déclaration de chiffre d’affaires, ne sont pas à retenir pour l’appréciation du chiffre d’affaires limite d’application de la franchise car elles ne constituent pas un chiffre d’affaires des opérateurs les réalisant.</p> <h3 id=""4 .Cas_particuliers"">4. Cas particuliers</h3> <h4 id=""a ._Entreprises_nouvelles"">a. Entreprises nouvelles</h4> <h5 id=""-_Situation_au_titre_de_l'ann"">1° Situation de l'année de création (N)</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_defaut_d'option_pour_l'impo"">À défaut d'option pour l'imposition à la TVA, le régime de TVA applicable l'année de création doit être envisagé selon l'une ou l'autre des deux situations suivantes :</p> <ul><li id=""-_le_chiffre_d'affaires effec"">le chiffre d'affaires effectivement réalisé en N (sans ajustement prorata temporis) n'excède pas la limite du b du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du b du 2° du I de l'article 293 B du CGI : la franchise en base est applicable de plein droit pour l'année entière ;</li> <li id=""-_le_chiffre_d'affaires effe1"">le chiffre d'affaires effectivement réalisé (sans ajustement prorata temporis) dépasse la limite du b du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du b du 2° du I de l'article 293 B du CGI au cours de l'année N : la franchise n'est plus applicable à compter du premier jour du mois de dépassement.</li> </ul><h5 id=""-_Situation_au_titre_de_l'an1"">2° Situation au titre de l'année N+1</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Pour_determiner_si_la_franchi"">295</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_determiner_si_la_franc_0114"">Pour déterminer si la franchise est applicable au cours de l'année N+1 aux entreprises créées au cours de l'année N, il convient d'ajuster le chiffre d'affaires limite annuel du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI au prorata du temps d'exploitation de l'entreprise au cours de l'année de création (CGI, art. 293 D, III).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L'ajustement_prorata_temporis"">L'ajustement prorata temporis du chiffre d'affaires limite est effectué en fonction du nombre de jours d'activité par rapport à 365.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Entreprise_realisant_des_livr""><strong>Exemple :</strong> Soit une entreprise réalisant des livraisons de biens, créée le 12 juin N, et n'ayant pas exercé l'option pour le paiement de la TVA :</p> <ul><li class=""exemple-western"" id=""-_si_le_chiffre_d'affaires_re"">si le chiffre d'affaires réalisé depuis la date de création dépasse le seuil fixé au b du 1° du I de l'article 293 B du CGI en novembre N : l'imposition à la TVA prend effet à compter du 1<sup>er</sup> novembre N. Pour N+1, le chiffre d'affaires réalisé l'année N excède nécessairement le seuil fixé au b du 1° du I de l'article 293 B du CGI ajusté prorata temporis ; en conséquence, la franchise n'est plus applicable en N+1 ;</li> <li class=""exemple-western"" id=""-_si_le_chiffre_d'affaires_r1"">si le chiffre d'affaires réalisé du 12 juin N au 31 décembre N est égal 65 000 €, soit un montant inférieur au seuil du b du 1° du I de l'article 293 B du CGI, l'entreprise bénéficie ainsi de la franchise en base pour l'année N. S'agissant de l'année N+1, le chiffre d'affaires ajusté au prorata du temps d'exploitation pour N étant de : 65 000 x 365 / 203 = 116 872 € soit un montant supérieur au seuil fixé au b du 1° du I de l'article 293 B du CGI : l'entreprise est dès lors soumise de plein droit à la TVA à compter du 1<sup>er</sup> janvier N+1.</li> </ul><p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_La_reduction_prora""><strong>Remarque :</strong> L'ajustement prorata temporis du chiffre d'affaires limite ne doit pas être pratiqué dans le cas des entreprises saisonnières ou des entreprises dont l'activité est exercée de manière intermittente.</p> <h4 id=""b._Pluralite_d'entreprises"">b. Pluralité d'entreprises</h4> <h5 id=""°._Assujetti_exploitant_perso"">1° Assujetti exploitant personnellement plusieurs établissements</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsqu'un_assujetti_exploite_"">Lorsqu'un assujetti exploite à titre individuel plusieurs établissements, le chiffre à retenir est le montant du chiffre d'affaires global réalisé dans l'ensemble de ses établissements, apprécié s'il y a lieu dans les conditions prévues pour les activités mixtes (II-A-2 § 160).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_caractere_commercial_ou_no"">Le caractère commercial ou non commercial des opérations réalisées est sans incidence pour la détermination du chiffre d'affaires limite à considérer. Un assujetti qui exploite à titre individuel des entreprises distinctes dont les activités relèvent, en matière d'impôts directs, de la catégorie des bénéfices non commerciaux pour l'une, et de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux pour l'autre, doit totaliser les chiffres d'affaires afférents aux deux activités pour apprécier l'application ou non de la franchise de TVA. Si les deux activités s'analysent comme des prestations de services, le chiffre d'affaires limite à considérer est celui du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI ou du b du 2° du I de l'article 293 B du CGI. Dans le cas contraire, le chiffre d'affaires limite est déterminé dans les conditions fixées pour les activités mixtes.</p> <h5 id=""°._Membres_d'une_meme_famille"">2° Membres d'une même famille exploitant des entreprises distinctes</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_deux_ou_plusieurs_mem"">Lorsque deux ou plusieurs membres d'une même famille imposée à l'impôt sur le revenu sous une cote unique exploitent des entreprises distinctes, il convient de considérer isolément la situation de chacun des membres de la famille.</p> <p class=""qe-western"" id=""La_question_de_savoir_si_les_"">La question de savoir si les fonds exploités par deux époux constituent ou non des entreprises distinctes doit être appréciée sans qu'il soit besoin de retenir comme élément déterminant le régime matrimonial des intéressés mais essentiellement les données de fait : magasins séparés, baux distincts, comptabilités propres, immatriculation personnelle de chacun des époux au registre du commerce ou au répertoire des métiers (RM Buron n° 32861, JO AN du 19 novembre 1977, p. 7791 - PDF [3,56 Mo]).</p> <h5 id=""°._Commercant_ou_industriel_m"">3° Commerçant ou industriel membre d'une société de personnes ou assimilée</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_meme_solution_que_ci-dessu"">La même solution qu'au <strong>II-B-4-b-2° § 310</strong> doit être admise dans le cas où un industriel ou un commerçant est, en outre, membre d'une société en nom collectif, gérant commandité d'une société en commandite ou membre indéfiniment responsable et connu de l'administration d'une société en participation ayant un objet industriel ou commercial et n'ayant pas opté pour le régime fiscal des sociétés de capitaux. L'intéressé peut bénéficier du régime de la franchise en ce qui concerne son entreprise personnelle si le chiffre d'affaires réalisé par cette entreprise n'excède pas les limites du a du 1° du I de l'article 293 B du CGI ou du a du 2° du I de l'article 293 B du CGI selon l'activité exercée.</p> <h4 id=""c._Societes_de_personnes_et_a"">c. Sociétés de personnes et assimilées</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_societes_de_personne"">Pour les sociétés de personnes et assimilées susceptibles de bénéficier de la franchise, les chiffres d'affaires limites s'apprécient globalement et non en fonction du nombre d'associés.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""De_meme,_pour_les_societes_de"">De même, pour les sociétés de fait, il convient de retenir le chiffre d'affaires de la société et non la part revenant à chacun des membres (CE, décision du 13 juin 1979, n° 11560).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_il_y_a_lieu_de_"">Par ailleurs, il y a lieu de considérer qu'une personne morale constitue toujours une entreprise unique car elle ne peut dissocier juridiquement et fiscalement l'une quelconque des activités exercées dans le cadre de son objet social, ni agir au-delà de son objet social, sans constituer dans les formes légalement prévues une entité juridique distincte (filiale par exemple).</p> <h4 id=""d._Collectivites_locales._Etat"">d. Collectivités locales et État</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_tenir_compte_de_la_situa"">Pour tenir compte de la situation particulière des collectivités locales et de l'État, il est admis que l'appréciation du chiffre d'affaires limite soit faite par secteur d'activité, en faisant abstraction des autres activités exercées. Il est néanmoins rappelé que la franchise n'est pas applicable aux opérations pour lesquelles les collectivités locales ont opté pour la TVA (I-B-2-c § 110).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Franchise de taxe de droit commun - Champ d'application et limites à considérer | BOI-TVA-DECLA-40-10-10 | DECLA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/849-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-DECLA-40-10-10-20230524 | null | 2023-05-24 00:00:00 | null | c78c531d-55b2-4b30-a825-eda22e4ae50a | 20799e693aa4aaeabca4cd05ea634dbb5483f9ad820236c52f20688b50356df1 |
FR | fr | La présente division recense les rescrits de portée générale traitant des revenus salariaux et assimilés.
Pour consulter les rescrits publiés dans la présente division, cliquer sur le bouton « Document suivant ». | <p class=""paragraphe-western"" id=""la_presente_divi_4339"">La présente division recense les rescrits de portée générale traitant des revenus salariaux et assimilés.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""pour_consulter_l_9011"">Pour consulter les rescrits publiés dans la présente division, cliquer sur le bouton « Document suivant ».</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RES - Revenus salariaux et assimilés | BOI-RES-RSA | RSA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/13956-PGP.html/identifiant=BOI-RES-RSA-20230525 | null | 2023-05-25 00:00:00 | null | 96257421-0b81-4894-b8a2-965a768d2349 | 571959d135d981dce5b9d13710f2c5a7c3d8981f7e2f77645ee1b76228b30a35 |
FR | fr | Actualité liée : 14/06/2023 : BIC - Création d'un dispositif de provision pour résilience au profit des entreprises captives de réassurance (loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, art. 6 ; CGI, art. 39 quinquies G, II)
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Le II de l'article 39 quinquies G du code général des impôts (CGI) ouvre aux entreprises captives de réassurance la possibilité de constituer, en franchise d'impôt, une provision destinée à faire face aux charges afférentes aux opérations de réassurance acceptée dont les risques d'assurance relèvent des catégories des dommages aux biens professionnels et agricoles, des catastrophes naturelles, de la responsabilité civile générale, des pertes pécuniaires ainsi que des dommages et des pertes pécuniaires consécutifs aux atteintes aux systèmes d'information et de communication et des transports mentionnées à l'article A. 344-2 du code des assurances (C. assur.), dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2022.
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Cette provision est destinée à couvrir les risques exceptionnels des entreprises captives de réassurance, dont les opérations sont limitées à certains risques et aux seuls assurés membres de leur groupe.
La dotation annuelle de la provision est limitée à 90 % du montant du bénéfice résultant de la somme des bénéfices techniques associés à chaque catégorie de risques concernée.
En outre, le montant global de la provision ne peut excéder dix fois le montant moyen sur les trois dernières années du minimum de capital requis.
La provision peut être constituée au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.
I. Champ d'application
A. Entreprises autorisées à constituer la provision
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La provision couvrant les risques concernés peut être constituée par les entreprises captives de réassurance mentionnées au 3° de l'article L. 350-2 du C. assur. ayant les caractéristiques suivantes :
leur siège social est situé en France conformément au 1° du III de l'article L. 310-1-1 du C. assur. ;
elles ont obtenu un agrément administratif délivré par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution dans les conditions définies à l'article L. 321-1-1 du C. assur. ;
elles sont détenues par une entreprise autre qu'une entreprise financière au sens du 12° de l'article L. 310-3 du C. assur. ;
elles ont pour objet la fourniture d'une couverture de réassurance portant exclusivement sur les risques d'entreprises autres que des entreprises financières mentionnées à l'article L. 310-3 du C. assur..
B. Opérations donnant lieu à constitution de provision
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La provision constituée en franchise d'impôt vise à faire face aux charges afférentes aux opérations de réassurance acceptée dont les risques cédés relèvent d'une liste limitative dont les différentes catégories sont énumérées à l'article A. 344-2 du C. assur..
Il s'agit des dommages aux biens professionnels et agricoles (catégories n° 25 et n° 26), des catastrophes naturelles (catégorie n° 27), de la responsabilité civile générale (catégorie n° 28), des pertes pécuniaires (catégorie n° 31), des dommages et des pertes pécuniaires consécutifs aux atteintes aux systèmes d'information et de communication (catégories n° 32 et 33) et des transports (catégorie n° 34).
Remarque : Les risques ayant donné lieu à la constitution d'une provision dans les conditions prévues au premier alinéa du II de l'article 39 quinquies G du CGI ne peuvent pas donner lieu à la constatation d'une provision en application du I de l'article 39 quinquies G du CGI.
II. Calcul de la provision
A. Principe
40
La limite de la dotation annuelle à la provision couvrant les risques concernés ainsi que la limite de son montant global sont fixées au II de l'article 16 A de l'annexe II au CGI et à l'article 16 B de l'annexe II au CGI, respectivement en fonction de l'importance des bénéfices techniques et de la moyenne sur les trois dernières années du minimum du capital requis au sens de l'article L. 352-5 du C. assur. (II-C § 80).
Les dotations de la provision, calculées de manière forfaitaire, sont donc soumises à une double limitation.
B. Première limitation
50
Le montant annuel de la dotation de la provision est limité à 90 % du montant du bénéfice résultant de la somme des bénéfices techniques associés à chaque catégorie de risques concernée.
60
En application de l'article 16 B de l'annexe II au CGI, le bénéfice technique s'obtient par différence entre :
d'une part, le montant des primes, cotisations et acceptations, nettes d'annulation, de cession et de rétrocession, diminuées de la dotation aux provisions de primes ;
d'autre part, le montant des charges de sinistres, nettes de recours, augmenté des frais directement imputables à la branche considérée, ainsi que d'une quote-part des autres charges. Ces charges indirectes sont ventilées selon les modalités suivantes :
les entreprises produisant une comptabilité analytique prendront en compte le montant des charges indirectes affectées à la catégorie ou à la sous-catégorie des risques concernée ; la ventilation des frais généraux indirects s'effectue compte tenu, notamment, du nombre de contrats, de l'importance des affaires, du nombre de sinistres, etc. ; dans la mesure où les méthodes retenues pour cette ventilation ne seraient pas propres à faire apparaître le bénéfice technique de chaque branche, elles pourront être remises en cause par l'administration ;
pour les autres entreprises, les charges indirectes seront imputées au prorata du montant des primes, cotisations et acceptations, nettes de cession et de rétrocession, de la catégorie ou sous-catégorie des risques concernée, dans le total des primes.
Il est précisé que le bénéfice technique à retenir pour le calcul de la dotation annuelle est celui déterminé avant application de la réintégration prévue au troisième alinéa du II de l'article 39 quinquies G du CGI.
C. Deuxième limitation
70
À la clôture de chaque exercice, le montant global de la provision ne peut excéder dix fois le montant moyen sur les trois dernières années du minimum de capital requis prévu par l'article L. 352-5 du C. assur..
80
Conformément au b du I de l'article R. 352-29 du C. assur., le minimum de capital requis correspond à un montant de fonds propres de base éligible en deçà duquel les assurés, souscripteurs et bénéficiaires des contrats et les entreprises réassurées seraient exposés à un niveau de risque inacceptable si l'entreprise d'assurance ou de réassurance était autorisée à poursuivre son activité.
Il est calculé à partir des provisions prudentielles de l'entreprise mentionnées à l'article L. 351-2 du C. assur., des primes souscrites, du capital sous risque, des impôts différés et des dépenses administratives, conformément au II de l'article R. 352-29 du C. assur.. Les variables utilisées sont mesurées déduction faite de la réassurance.
Le minimum de capital requis est compris entre 25 % et 45 % du capital de solvabilité requis de l'entreprise conformément au III de l'article R. 352-29 du C. assur..
III. Comptabilisation, sort de la provision et situation de transfert de portefeuille
A. Comptabilisation de la provision
90
Pour être admise en déduction des bases de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés, la provision concernée doit, conformément aux dispositions au 5° du 1 de l'article 39 du CGI, être effectivement enregistrée en comptabilité.
Par ailleurs, elle doit figurer sur le tableau ou le relevé des provisions prévu aux II et III de l'article 38 de l'annexe III au CGI, qui doit être joint à la déclaration de résultats de chaque exercice (BOI-BIC-PROV-20-20). À défaut, une amende égale à 5 % des sommes non déclarées est due ; le taux est ramené à 1 % si les sommes correspondantes sont déductibles (CGI, art. 1763).
100
Le montant global de la provision doit être inscrit en regard de la ligne DK du tableau comptable n° 2051-SD du formulaire n° 2050-LIASSE : LIASSE BIC/IS à joindre à la déclaration de résultats de l'exercice.
En outre, ce montant global doit figurer sur la ligne TR du tableau comptable n° 2056-SD du formulaire n° 2050-LIASSE BIC/IS pour les entreprises relevant du régime réel normal.
Les tableaux n° 2051-SD et n° 2056-SD du formulaire 2050-LIASSE : LIASSE BIC/IS sont disponibles en ligne sur www.impots.gouv.fr.
B. Sort de la provision
1. Principe
110
Conformément au troisième alinéa du II de l'article 39 quinquies G du CGI, la provision ainsi constituée doit être affectée, dans l'ordre d'ancienneté des dotations annuelles, à la compensation globale du solde négatif du compte de résultat technique qui pourrait apparaître lors des exercices suivants pour l'ensemble des risques correspondants.
120
Le solde négatif du compte de résultat technique susceptible d'être compensé par des provisions antérieurement constituées est, en application des règles de territorialité, celui qui découle des opérations dont l'imposition est réservée à la France.
130
Les dotations annuelles qui, dans un délai de quinze ans, n'ont pas été ainsi affectées, sont réintégrées dans le bénéfice imposable de la seizième année suivant celle de leur constitution.
2. Cas particulier de la cession ou cessation d'entreprise
140
En cas de cession ou de cessation d'entreprise, la provision antérieurement constituée doit être rapportée aux résultats du dernier exercice d'exploitation (BOI-BIC-PROV-50).
150
Toutefois, la provision n'est pas considérée comme un élément du bénéfice immédiatement imposable, dès lors que les conditions posées au II de l'article 39 quinquies G du CGI ne cessent pas d'être réunies en cas de fusion de sociétés ou d'opération assimilée réalisée sous le régime spécial visé à l'article 210 A du CGI à l'article 210 C du CGI.
Par ailleurs, et pour l'établissement de l'impôt sur les sociétés, il résulte du 5 de l'article 221 du CGI que le changement d'objet social ou d'activité réelle emporte cessation d'entreprise, et que les provisions constituées avant la date de ce changement et déduites en application de dispositions légales particulières sont réintégrées au résultat de la période d'imposition close à la date du changement.
Cependant, les dispositions du 5 de l'article 221 du CGI ne modifient pas les conditions d'application du régime spécial des fusions et opérations assimilées prévu à l'article 210 A du CGI et à l'article 210 B du CGI.
C. Transfert de portefeuille
160
En cas de transfert de tout ou partie d'un portefeuille de contrats, la provision correspondant aux risques cédés est également transférée et rapportée au bénéfice imposable de la nouvelle entreprise captive de réassurance dans les mêmes conditions que l'aurait fait l'entreprise captive de réassurance initiale en l'absence d'une telle opération.
Par suite, le délai de quinze ans mentionné au III-B § 130 doit être décompté à partir de l'exercice de comptabilisation des dotations à la provision dans les comptes de l'entreprise captive de réassurance qui a initialement constitué la provision.
Ces règles s'appliquent quelle que soit la forme du transfert (cession, apport partiel d'actif ou fusion de sociétés).
IV. Obligations des entreprises
170
En application des dispositions de l'article 16 C de l'annexe II au CGI, les entreprises qui constituent des provisions pour risques afférents à certaines opérations de réassurance doivent fournir au service des impôts des entreprises, à l'appui de la déclaration de résultat de chaque exercice, les deux états suivants :
un compte de résultat technique dans la forme établie aux articles 422-1 à 422-3 du règlement n° 2015-11 du 26 novembre 2015 de l'Autorité des normes comptables relatif au cadre comptable des entreprises d'assurance - PDF (2,59 Mo), pour chacune des catégories ou sous-catégories faisant l'objet de la provision concernée ;
un état retraçant le montant des dotations de chaque exercice, le montant des sommes utilisées à la compensation des résultats techniques déficitaires et le montant de la dotation antérieure qui a fait l'objet d'une réintégration dans le bénéfice imposable. | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_1_4543""><strong>Actualité liée :</strong> 14/06/2023 : BIC - Création d'un dispositif de provision pour résilience au profit des entreprises captives de réassurance (loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, art. 6 ; CGI, art. 39 quinquies G, II)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_1166"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_ii_de_larticl_5261"">Le II de l'article 39 quinquies G du code général des impôts (CGI) ouvre aux entreprises captives de réassurance la possibilité de constituer, en franchise d'impôt, une provision destinée à faire face aux charges afférentes aux opérations de réassurance acceptée dont les risques d'assurance relèvent des catégories des dommages aux biens professionnels et agricoles, des catastrophes naturelles, de la responsabilité civile générale, des pertes pécuniaires ainsi que des dommages et des pertes pécuniaires consécutifs aux atteintes aux systèmes d'information et de communication et des transports mentionnées à l'article A. 344-2 du code des assurances (C. assur.), dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2022.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_9579"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cette_provision__7182"">Cette provision est destinée à couvrir les risques exceptionnels des entreprises captives de réassurance, dont les opérations sont limitées à certains risques et aux seuls assurés membres de leur groupe.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_annue_3574"">La dotation annuelle de la provision est limitée à 90 % du montant du bénéfice résultant de la somme des bénéfices techniques associés à chaque catégorie de risques concernée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_outre_le_mont_8435"">En outre, le montant global de la provision ne peut excéder dix fois le montant moyen sur les trois dernières années du minimum de capital requis.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""la_provision_peu_2455"">La provision peut être constituée au titre des exercices ouverts à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023.</p> <h1 id=""i_champ_dapplica_9569"">I. Champ d'application</h1> <h2 id=""a_entreprises_au_2310"">A. Entreprises autorisées à constituer la provision</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_3311"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""la_provision_cou_1235"">La provision couvrant les risques concernés peut être constituée par les entreprises captives de réassurance mentionnées au 3° de l'article L. 350-2 du C. assur. ayant les caractéristiques suivantes :</p> <ul><li id=""_leur_siege_soci_4226"">leur siège social est situé en France conformément au 1° du III de l'article L. 310-1-1 du C. assur. ;</li> <li id=""_elles_ont_obten_7610"">elles ont obtenu un agrément administratif délivré par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution dans les conditions définies à l'article L. 321-1-1 du C. assur. ;</li> <li id=""_elles_sont_dete_7439"">elles sont détenues par une entreprise autre qu'une entreprise financière au sens du 12° de l'article L. 310-3 du C. assur. ;</li> <li id=""_elles_ont_pour__9741"">elles ont pour objet la fourniture d'une couverture de réassurance portant exclusivement sur les risques d'entreprises autres que des entreprises financières mentionnées à l'article L. 310-3 du C. assur..</li> </ul><h2 id=""b_operations_don_6183"">B. Opérations donnant lieu à constitution de provision</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_5293"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ouvrent_droit_a__7756"">La provision constituée en franchise d'impôt vise à faire face aux charges afférentes aux opérations de réassurance acceptée dont les risques cédés relèvent d'une liste limitative dont les différentes catégories sont énumérées à l'article A. 344-2 du C. assur..</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""il_sagit_des_dom_9587"">Il s'agit des dommages aux biens professionnels et agricoles (catégories n° 25 et n° 26), des catastrophes naturelles (catégorie n° 27), de la responsabilité civile générale (catégorie n° 28), des pertes pécuniaires (catégorie n° 31), des dommages et des pertes pécuniaires consécutifs aux atteintes aux systèmes d'information et de communication (catégories n° 32 et 33) et des transports (catégorie n° 34).</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_les_ris_6562""><strong>Remarque :</strong> Les risques ayant donné lieu à la constitution d'une provision dans les conditions prévues au premier alinéa du II de l'article 39 quinquies G du CGI ne peuvent pas donner lieu à la constatation d'une provision en application du I de l'article 39 quinquies G du CGI.</p> <h1 id=""ii_calcul_de_la__8240"">II. Calcul de la provision</h1> <h2 id=""a_principe_2780"">A. Principe</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_1452"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""la_limite_de_la__5547"">La limite de la dotation annuelle à la provision couvrant les risques concernés ainsi que la limite de son montant global sont fixées au II de l'article 16 A de l'annexe II au CGI et à l'article 16 B de l'annexe II au CGI, respectivement en fonction de l'importance des bénéfices techniques et de la moyenne sur les trois dernières années du minimum du capital requis au sens de l'article L. 352-5 du C. assur. (<strong>II-C § 80</strong>).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_dotations_a__1732"">Les dotations de la provision, calculées de manière forfaitaire, sont donc soumises à une double limitation.</p> <h2 id=""b_premiere_limit_3570"">B. Première limitation</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_8542"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_annue_6926"">Le montant annuel de la dotation de la provision est limité à 90 % du montant du bénéfice résultant de la somme des bénéfices techniques associés à chaque catégorie de risques concernée.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_6688"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""selon_larticle_1_8321"">En application de l'article 16 B de l'annexe II au CGI, le bénéfice technique s'obtient par différence entre :</p> <ul><li id=""dune_part_le_mon_5088"">d'une part, le montant des primes, cotisations et acceptations, nettes d'annulation, de cession et de rétrocession, diminuées de la dotation aux provisions de primes ;</li> <li id=""dautre_part_le_m_5921"">d'autre part, le montant des charges de sinistres, nettes de recours, augmenté des frais directement imputables à la branche considérée, ainsi que d'une quote-part des autres charges. Ces charges indirectes sont ventilées selon les modalités suivantes : <ul><li>les entreprises produisant une comptabilité analytique prendront en compte le montant des charges indirectes affectées à la catégorie ou à la sous-catégorie des risques concernée ; la ventilation des frais généraux indirects s'effectue compte tenu, notamment, du nombre de contrats, de l'importance des affaires, du nombre de sinistres, etc. ; dans la mesure où les méthodes retenues pour cette ventilation ne seraient pas propres à faire apparaître le bénéfice technique de chaque branche, elles pourront être remises en cause par l'administration ;</li> <li>pour les autres entreprises, les charges indirectes seront imputées au prorata du montant des primes, cotisations et acceptations, nettes de cession et de rétrocession, de la catégorie ou sous-catégorie des risques concernée, dans le total des primes.</li> </ul></li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""il_est_precise_q_2910"">Il est précisé que le bénéfice technique à retenir pour le calcul de la dotation annuelle est celui déterminé avant application de la réintégration prévue au troisième alinéa du II de l'article 39 quinquies G du CGI.</p> <h2 id=""c_deuxieme_limit_7683"">C. Deuxième limitation</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_4861"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""a_la_cloture_de__7001"">À la clôture de chaque exercice, le montant global de la provision ne peut excéder dix fois le montant moyen sur les trois dernières années du minimum de capital requis prévu par l'article L. 352-5 du C. assur..</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_1474"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""selon_le_b_du_i__8576"">Conformément au b du I de l'article R. 352-29 du C. assur., le minimum de capital requis correspond à un montant de fonds propres de base éligible en deçà duquel les assurés, souscripteurs et bénéficiaires des contrats et les entreprises réassurées seraient exposés à un niveau de risque inacceptable si l'entreprise d'assurance ou de réassurance était autorisée à poursuivre son activité.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""il_est_calcule_a_7865"">Il est calculé à partir des provisions prudentielles de l'entreprise mentionnées à l'article L. 351-2 du C. assur., des primes souscrites, du capital sous risque, des impôts différés et des dépenses administratives, conformément au II de l'article R. 352-29 du C. assur.. Les variables utilisées sont mesurées déduction faite de la réassurance.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_minimum_de_ca_5875"">Le minimum de capital requis est compris entre 25 % et 45 % du capital de solvabilité requis de l'entreprise conformément au III de l'article R. 352-29 du C. assur..</p> <h1 id=""iii_comptabilisa_2849"">III. Comptabilisation, sort de la provision et situation de transfert de portefeuille</h1> <h2 id=""a_comptabilisati_3560"">A. Comptabilisation de la provision</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_1658"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""pour_etre_admise_1990"">Pour être admise en déduction des bases de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés, la provision concernée doit, conformément aux dispositions au 5° du 1 de l'article 39 du CGI, être effectivement enregistrée en comptabilité.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""par_ailleurs_ell_9530"">Par ailleurs, elle doit figurer sur le tableau ou le relevé des provisions prévu aux II et III de l'article 38 de l'annexe III au CGI, qui doit être joint à la déclaration de résultats de chaque exercice (BOI-BIC-PROV-20-20). À défaut, une amende égale à 5 % des sommes non déclarées est due ; le taux est ramené à 1 % si les sommes correspondantes sont déductibles (CGI, art. 1763).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_1948"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_globa_2642"">Le montant global de la provision doit être inscrit en regard de la ligne DK du tableau comptable n° 2051-SD du formulaire n° 2050-LIASSE : LIASSE BIC/IS à joindre à la déclaration de résultats de l'exercice.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_outre_ce_mont_5510"">En outre, ce montant global doit figurer sur la ligne TR du tableau comptable n° 2056-SD du formulaire n° 2050-LIASSE BIC/IS pour les entreprises relevant du régime réel normal.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_tableaux_n_2_3392"">Les tableaux n° 2051-SD et n° 2056-SD du formulaire 2050-LIASSE : LIASSE BIC/IS sont disponibles en ligne sur www.impots.gouv.fr.</p> <h2 id=""b_sort_de_la_pro_4141"">B. Sort de la provision</h2> <h3 id=""principe_6239"">1. Principe</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_4893"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""conformement_au__8587"">Conformément au troisième alinéa du II de l'article 39 quinquies G du CGI, la provision ainsi constituée doit être affectée, dans l'ordre d'ancienneté des dotations annuelles, à la compensation globale du solde négatif du compte de résultat technique qui pourrait apparaître lors des exercices suivants pour l'ensemble des risques correspondants.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_8319"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_solde_negatif_7637"">Le solde négatif du compte de résultat technique susceptible d'être compensé par des provisions antérieurement constituées est, en application des règles de territorialité, celui qui découle des opérations dont l'imposition est réservée à la France.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_7115"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_dotations_an_6654"">Les dotations annuelles qui, dans un délai de quinze ans, n'ont pas été ainsi affectées, sont réintégrées dans le bénéfice imposable de la seizième année suivant celle de leur constitution.</p> <h3 id=""cas_particulier__3418"">2. Cas particulier de la cession ou cessation d'entreprise</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_6612"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_cas_de_cessio_2937"">En cas de cession ou de cessation d'entreprise, la provision antérieurement constituée doit être rapportée aux résultats du dernier exercice d'exploitation (BOI-BIC-PROV-50).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_7150"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""toutefois_la_pro_8958"">Toutefois, la provision n'est pas considérée comme un élément du bénéfice immédiatement imposable, dès lors que les conditions posées au II de l'article 39 quinquies G du CGI ne cessent pas d'être réunies en cas de fusion de sociétés ou d'opération assimilée réalisée sous le régime spécial visé à l'article 210 A du CGI à l'article 210 C du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""par_ailleurs_et__3622"">Par ailleurs, et pour l'établissement de l'impôt sur les sociétés, il résulte du 5 de l'article 221 du CGI que le changement d'objet social ou d'activité réelle emporte cessation d'entreprise, et que les provisions constituées avant la date de ce changement et déduites en application de dispositions légales particulières sont réintégrées au résultat de la période d'imposition close à la date du changement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cependant_les_di_6690"">Cependant, les dispositions du 5 de l'article 221 du CGI ne modifient pas les conditions d'application du régime spécial des fusions et opérations assimilées prévu à l'article 210 A du CGI et à l'article 210 B du CGI.</p> <h2 id=""v_transfert_de_p_9023"">C. Transfert de portefeuille</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_8096"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_cas_de_transf_3168"">En cas de transfert de tout ou partie d'un portefeuille de contrats, la provision correspondant aux risques cédés est également transférée et rapportée au bénéfice imposable de la nouvelle entreprise captive de réassurance dans les mêmes conditions que l'aurait fait l'entreprise captive de réassurance initiale en l'absence d'une telle opération.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""par_suite_le_del_4487"">Par suite, le délai de quinze ans mentionné au <strong>III-B § 130</strong> doit être décompté à partir de l'exercice de comptabilisation des dotations à la provision dans les comptes de l'entreprise captive de réassurance qui a initialement constitué la provision.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ces_regles_sappl_6417"">Ces règles s'appliquent quelle que soit la forme du transfert (cession, apport partiel d'actif ou fusion de sociétés).</p> <h1 id=""vi_obligations_d_2718"">IV. Obligations des entreprises</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_3114"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_vertu_des_dis_9345"">En application des dispositions de l'article 16 C de l'annexe II au CGI, les entreprises qui constituent des provisions pour risques afférents à certaines opérations de réassurance doivent fournir au service des impôts des entreprises, à l'appui de la déclaration de résultat de chaque exercice, les deux états suivants :</p> <ul><li>un compte de résultat technique dans la forme établie aux articles 422-1 à 422-3 du règlement n° 2015-11 du 26 novembre 2015 de l'Autorité des normes comptables relatif au cadre comptable des entreprises d'assurance - PDF (2,59 Mo), pour chacune des catégories ou sous-catégories faisant l'objet de la provision concernée ;</li> <li>un état retraçant le montant des dotations de chaque exercice, le montant des sommes utilisées à la compensation des résultats techniques déficitaires et le montant de la dotation antérieure qui a fait l'objet d'une réintégration dans le bénéfice imposable.</li> </ul> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Provisions réglementées - Entreprises d'assurance et de réassurance - Provision pour résilience des entreprises captives de réassurance | BOI-BIC-PROV-60-70-15 | PROV | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/13936-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-PROV-60-70-15-20230614 | null | 2023-06-14 00:00:00 | null | 2376b13e-9f86-44cc-901a-7b3c782a86b2 | 185f7095999b5224590098893ece98137d5d719346a5bad64141c4903b02566a |
FR | fr | 1
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se caractérise essentiellement comme un impôt général sur la consommation qui s'applique aux livraisons de biens et prestations de services situées en France.
L'assujettissement à la taxe est déterminé par la nature des opérations effectuées ou des produits concernés, indépendamment de la situation personnelle de l'assujetti ou de son client.
La taxe est liquidée de telle sorte qu'à l'issue du circuit économique qui met les biens ou les services à la disposition de l'acquéreur la charge fiscale correspond à la taxe calculée sur le prix de vente final exigé de celui-ci.
La taxe afférente à une opération est calculée en appliquant à la base hors TVA, quel que soit son montant, un taux proportionnel de TVA.
10
Un certain nombre de règles, dont les principales sont issues des lois qui transcrivent en droit français les directives communautaires, définissent et déterminent :
le champ d'application de la taxe (BOI-TVA-CHAMP) qui conduit à examiner les opérations imposables, la territorialité de l'impôt, les exonérations et les options ;
la base d'imposition, le fait générateur et son exigibilité (BOI-TVA-BASE) ;
la liquidation de la taxe et les différents taux (BOI-TVA-LIQ) ;
les droits à déduction (BOI-TVA-DED) ;
les régimes d'imposition et les obligations déclaratives et comptables (BOI-TVA-DECLA) ;
le recouvrement, le contrôle et le contentieux (BOI-TVA-PROCD) ;
les régimes particuliers prévus pour les opérations réalisées dans les départements de Corse et d'outre-mer (BOI-TVA-GEO) et pour certaines activités (BOI-TVA-SECT) ;
les opérations concourant à la production ou à la livraison d'immeubles (BOI-TVA-IMM) ;
le régime de l'assujetti unique (BOI-TVA-AU). | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_TVA_se_caracterise_essen_01"">La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) se caractérise essentiellement comme un impôt général sur la consommation qui s'applique aux livraisons de biens et prestations de services situées en France.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lassujettissement_a_la_taxe_02"">L'assujettissement à la taxe est déterminé par la nature des opérations effectuées ou des produits concernés, indépendamment de la situation personnelle de l'assujetti ou de son client.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_taxe_est_liquidee_de_tel_03"">La taxe est liquidée de telle sorte qu'à l'issue du circuit économique qui met les biens ou les services à la disposition de l'acquéreur la charge fiscale correspond à la taxe calculée sur le prix de vente final exigé de celui-ci.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_taxe_afferente_a_une_ope_04"">La taxe afférente à une opération est calculée en appliquant à la base hors TVA, quel que soit son montant, un taux proportionnel de TVA.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""10_05""><strong>10</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Un_certain_nombre_de_regles_06"">Un certain nombre de règles, dont les principales sont issues des lois qui transcrivent en droit français les directives communautaires, définissent et déterminent :</p> <ul><li id=""-_le_champ_dapplication_de__07"">le champ d'application de la taxe (BOI-TVA-CHAMP) qui conduit à examiner les opérations imposables, la territorialité de l'impôt, les exonérations et les options ;</li> <li id=""-_la_base_dimposition,_le_f_08"">la base d'imposition, le fait générateur et son exigibilité (BOI-TVA-BASE) ;</li> <li id=""-_la_liquidation_de_la_taxe_09"">la liquidation de la taxe et les différents taux (BOI-TVA-LIQ) ;</li> <li id=""-_les_droits_a_deduction_(T_010"">les droits à déduction (BOI-TVA-DED) ;</li> <li id=""-_les_regimes_dimposition_e_011"">les régimes d'imposition et les obligations déclaratives et comptables (BOI-TVA-DECLA) ;</li> <li id=""-_le_recouvrement,_controle_012"">le recouvrement, le contrôle et le contentieux (BOI-TVA-PROCD) ;</li> <li id=""-_les_regimes_particuliers__013"">les régimes particuliers prévus pour les opérations réalisées dans les départements de Corse et d'outre-mer (BOI-TVA-GEO) et pour certaines activités (BOI-TVA-SECT) ;</li> <li id=""-_les_operations_concourant_014"">les opérations concourant à la production ou à la livraison d'immeubles (BOI-TVA-IMM) ;</li> <li id=""_le_regime_de_la_2146"">le régime de l'assujetti unique (BOI-TVA-AU).</li> </ul> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Taxe sur la valeur ajoutée | BOI-TVA | TVA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7753-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-20230621 | null | 2023-06-21 00:00:00 | null | c3387fba-da1f-4bfb-9199-83d3711d1dc4 | 76737f2db5575d7cbbc350b6ec3a648e5e0d89cccfa0470cdbedf85159ba1e89 |
FR | fr | I. Frais de formation et de documentation
A. Frais de formation
1
Les dépenses supportées en vue d'acquérir un diplôme ou une qualification permettant aux salariés d'améliorer leur situation au sein de la profession qu'ils exercent ou d'obtenir un nouvel emploi dans un autre domaine professionnel constituent des frais professionnels déductibles du montant brut des traitements et salaires. La prise en compte de telles dépenses serait, bien entendu, remise en cause si la preuve n'était pas apportée que la formation reçue a un lien direct avec le nouvel emploi.
Toutefois, les dépenses de formation professionnelle engagées par les salariés en vue d'accéder à un nouvel emploi restent en particulier déductibles même si l'exercice effectif de la nouvelle activité professionnelle n'est pas prévu immédiatement, dès lors que les intéressés sont à même de justifier que ces dépenses ont été réellement exposées dans la perspective de l'exercice de ladite activité (RM Michel n° 28314, JO AN du 5 février 1996, p. 625).
Dans cette dernière situation, il appartient au service des impôts de demander au contribuable de justifier des démarches qu'il a accomplies, notamment par la production de pièces attestant de la recherche active d'un emploi dans le secteur d'activité concerné (par exemple, lettres de candidature à un emploi et convocations à des entretiens d'embauche), en vue d'occuper un poste de travail en rapport avec les frais de formation préalablement déduits. Dès lors et aussi longtemps qu'il justifie de telles démarches, l'intéressé est en droit de déduire les frais de formation professionnelle correspondants.
10
Ont ainsi été reconnus déductibles les frais exposés par un professeur pour la préparation, l'impression et la diffusion de sa thèse de doctorat eu égard à l'influence que ce grade universitaire peut avoir sur le déroulement de sa carrière (CE, décision du 12 octobre 1959, n° 41773).
Ces dépenses d’impression et de diffusion ne sont admises en déduction que pour la partie de leur montant correspondant au nombre d'exemplaires nécessaires à la soutenance ou diffusés, gratuitement auprès d'organismes d'enseignement ou de recherche et après imputation des subventions reçues à ce titre. Le surplus des dépenses en cause constitue un emploi du revenu à moins que l'auteur n'assure l'édition et la vente de ses œuvres. Dans cette hypothèse, les dépenses non admises en déduction des revenus taxables dans la catégorie des salaires peuvent être prises en compte pour l'imposition des profits non commerciaux réalisés.
En revanche, il n'y a pas lieu d'admettre en déduction les dépenses nécessitées par la présentation d'un diplôme lorsqu'elles ne sont pas destinées à améliorer la situation professionnelle de l’intéressé (par exemple, diplôme préparé par un salarié à la veille de sa retraite ou par un retraité).
Remarque 1 : Les maîtres d'internat et les surveillants d'externat peuvent, comme tous les titulaires de traitements et salaires, renoncer à la déduction forfaitaire de 10 % et demander la prise en compte du montant réel de leurs dépenses. Mais ne sont susceptibles d'être déduites, pour la détermination du revenu imposable, que les dépenses ayant un caractère professionnel. Les frais occasionnés par la poursuite d'études supérieures ont, en principe, le caractère de dépenses personnelles. Cependant, eu égard au lien très étroit existant pour les maîtres d'internat et les surveillants d'externat entre l'activité qu'ils exercent et les études qu'ils poursuivent, il est admis que les intéressés incluent dans leurs dépenses professionnelles les frais nécessités par ces études. Peuvent notamment être déduits à ce titre, à condition d'être justifiés, les droits d'inscription et achats de livres, les frais de déplacement entre le lieu de travail et la ville universitaire, les dépenses supplémentaires de nourriture et, le cas échéant, de logement exposés à cette occasion.
Remarque 2 : Les dépenses exposées par les sportifs en vue de l'obtention d'un diplôme ou d'une qualification professionnelle dans la perspective d'une insertion ou d'une conversion professionnelle par les personnes tirant un revenu de la pratique d'un sport sont assimilées à des frais professionnels réels (code général des impôts [CGI], art. 83, 3°-al. 6).
Remarque 3 : Les artistes intermittents peuvent déduire les dépenses liées à la recherche de leurs emplois successifs (par exemple, frais de déplacement, de communication, de photographie, de confection et d'envoi de curriculum vitae (CV), d'inscription à des annuaires professionnels, etc.) ainsi que celles relatives à l'entretien et au développement de leurs connaissances ou de leur pratique professionnelle.
Les artistes peuvent déduire, sous réserve de les justifier, les frais correspondant aux cours de chant ou de danse notamment qu'ils engagent en vue de se perfectionner, enrichir leur répertoire ou simplement entretenir leurs qualités artistiques. De plus, les artistes peuvent être conduits à participer à des cours ou sessions de formation leur permettant de s'inscrire à des concours renommés ou prestigieux. Bien que ces cours ou sessions ne débouchent pas sur la délivrance d'un diplôme ou d'une qualification, ils concourent à la notoriété professionnelle des intéressés et, dès lors, les frais correspondants ont le caractère de frais professionnels.
B. Frais de stage
20
Les dépenses de formation sont assimilées à des frais professionnels lorsqu'elles sont supportées par un salarié en activité ou par un demandeur d'emploi régulièrement inscrit auprès du service compétent. Ainsi, les mères de famille désireuses de reprendre une activité professionnelle et, à ce titre, inscrites comme demandeurs d'emploi, peuvent porter sur la déclaration d’ensemble des revenus du ménage, et sous la rubrique qui les concerne, les frais de stage dont elles ont supporté la charge définitive au cours de l’année d’imposition considérée et dont elles justifient qu’ils sont de nature à faciliter leur réinsertion sur le marché du travail.
Les frais supportés par des stagiaires tenus de résider dans une commune éloignée de leur domicile ont le caractère de dépenses professionnelles lorsqu'ils sont nécessités directement par l'accomplissement du stage ou par des circonstances familiales. Sous cette réserve, les salariés qui optent pour le régime des frais réels peuvent en faire état, s'ils sont en mesure d'apporter au service chargé du contrôle, des justifications utiles ou des éléments d'information probants.
Ces mêmes salariés doivent comprendre dans leur revenu imposable les indemnités de toute nature versées par l'employeur et, notamment, celles destinées à couvrir les frais de stage.
Les dépenses occasionnées par un stage de perfectionnement ont le caractère de frais professionnels lorsque le stage est lié à l’activité professionnelle du salarié.
C. Frais de recherche d’un nouvel emploi
30
Les charges supportées par un salarié privé d'emploi pour retrouver du travail (sommes payées à un centre de formation professionnelle, par exemple) sont assimilées à des dépenses professionnelles.
Il en est ainsi notamment des dépenses effectivement supportées par un demandeur d'emploi régulièrement inscrit auprès du service compétent, pour la recherche d'un nouvel emploi (frais de déplacement pour un entretien, communications téléphoniques, frais de confection de CV, frais de correspondance, d'inscription à des annuaires professionnels) ou pour suivre des stages de formation professionnelle (RM Meyer n° 10314, JO AN du 4 avril 1994, p. 1657).
Il en est de même des dépenses faites dans le même but par un salarié qui change volontairement d'emploi.
D. Frais de documentation et de voyages d’études
40
Les frais engagés par les salariés en vue de se perfectionner dans leur profession ou d’accroître leurs connaissances professionnelles sont admis en déduction.
Il en est ainsi, par exemple :
du prix d'achat d'ouvrages professionnels et des frais d’abonnement à des publications professionnelles ;
des dépenses de formation professionnelle et, notamment, des frais supportés pour suivre les cours d'un organisme interprofessionnel privé en vue de se perfectionner dans sa profession ;
des frais de séjour à l'étranger lorsque les déplacements sont imposés par l'employeur et présentent donc un caractère obligatoire pour le salarié.
En revanche, ne sont pas déductibles :
les frais d’achat et d’abonnement à des ouvrages, revues, magazines ou journaux non spécifiquement professionnels. En particulier, les frais d’abonnement à un journal d’informations générales constituent des dépenses que toute personne peut être amenée à supporter dans les circonstances courantes de la vie, en dehors de l’exercice de l’activité professionnelle, et ne peuvent donc être déduits du revenu imposable ;
les frais exposés par un professeur de langues de l'enseignement public qui a fait à l'étranger un séjour, si ce séjour n'a pas été prescrit à l'intéressé par l'autorité supérieure ;
les frais qu'un ingénieur salarié a exposés pour se livrer, pendant ses loisirs, à des recherches personnelles dans le domaine de l'électronique (CE, décision du 18 juin 1965, n° 61227).
II. Frais de matériel, mobilier et fournitures
A. Cas général
50
À la condition de se rapporter à l'exercice de la profession, les frais suivants constituent des charges déductibles :
frais de fournitures et d'imprimés ;
frais de communication (téléphone, télécopie, etc.) ;
dépenses de mobilier, de matériel et d'outillage.
60
Les dépenses de fonctionnement d'un téléphone portable (frais d'abonnement et de communication) sont déductibles lorsqu'elles sont nécessitées par l'exercice de la profession. En outre, les dépenses d'acquisition de ce matériel par le salarié sont admises en déduction du salaire imposable à concurrence du montant de la dépréciation effectivement subie au cours de l'année d'imposition. Toutefois, à titre de règle pratique, il est admis que les salariés puissent déduire soit la totalité du prix d'acquisition lorsque leur valeur unitaire hors taxe n'excède pas 500 €, soit une somme égale à une annuité d'amortissement calculée selon le mode linéaire dans les autres cas. Bien entendu, lorsque le téléphone portable est utilisé à des fins à la fois professionnelles et personnelles, la déduction est réduite en proportion de la part d'utilisation privative, qui est déterminée en fonction des circonstances de l'espèce (RM Paillé n° 17735, JO AN du 28 décembre 1998, p. 7069).
70
Les dépenses de mobilier, de matériel, notamment informatique et d'outillage sont déductibles à la condition qu'il s'agisse de biens susceptibles de se déprécier (aucune déduction ne peut être pratiquée, par exemple, pour des ouvrages de collection) et en rapport direct avec la profession. Bien entendu, en cas d’utilisation mixte, la dépense correspondante doit être réduite en proportion de l’utilisation du matériel, de l’outillage, etc., à des fins privées.
Le montant de la dépense à prendre en considération est limité à celui de la dépréciation constatée au cours de l'année, c’est-à-dire en principe la différence entre la valeur réelle du bien au premier jour et au dernier jour de l’année.
Toutefois, l'évaluation de la dépréciation effective subie par les mobiliers, matériels et outillages étant une source de complication tant pour les contribuables que pour les services, les salariés sont autorisés par mesure de simplification à déduire :
le prix d'acquisition des matériels et outillages et des matériels et mobiliers de bureau, y compris les « meubles meublants », dont la valeur unitaire n'excède pas 500 € hors taxes ;
une somme égale à une annuité d'amortissement calculée selon le mode linéaire lorsque la valeur unitaire desdits matériels et outillages excède 500 € hors taxes.
Si un bien se compose de plusieurs éléments qui peuvent être achetés séparément (meubles de rangement modulables par exemple), il y a lieu de prendre en considération le prix global de ce bien, et non la valeur de chaque élément, pour apprécier la limite de 500 € prévue au présent II-A § 70.
B. Cas particulier du matériel informatique
80
Dès lors qu’ils justifient que le matériel informatique dont ils ont fait personnellement l’acquisition est effectivement utilisé dans le cadre et pour les besoins de leur activité professionnelle et, par exemple dans le cas d’enseignants, qu’ils n’ont pas la possibilité d’utiliser l’équipement de leur établissement, les salariés peuvent faire état au titre des frais réels de la dépréciation de ce matériel. Bien entendu, cette dépréciation, dont il peut être tenu compte par voie d’amortissement selon le mode linéaire sur une durée de trois ans, ne doit être déduite qu’à proportion de l’utilisation professionnelle du bien considéré.
En ce qui concerne les logiciels, dont il sera admis que le coût d’acquisition puisse être déduit au titre de l’année du paiement, il convient de distinguer selon leur nature. Si la déduction du coût des logiciels à caractère spécifiquement professionnel peut être totale, en revanche il convient de limiter celle des logiciels susceptibles d’une utilisation mixte à la part de leur utilisation professionnelle et d’exclure toute déduction au titre des logiciels de loisirs.
III. Frais vestimentaires
90
Les dépenses d'habillement des salariés ne constituent des frais professionnels que si elles se rapportent à des vêtements ou tenues spécifiques à la profession exercée ou qui, sans être à proprement parler spécifiques à cette profession, lui sont caractéristiques.
Il en est ainsi notamment pour :
les vêtements de travail portés par les ouvriers des différents corps de métiers (bleus de travail, souliers spéciaux, etc.) ;
les vêtements de danse des artistes chorégraphiques (collants, justaucorps, pointes et demi-pointes, etc.) ;
le costume officiel des membres de l'université, la tenue et les équipements des officiers des différentes armes, l'uniforme des préfets et la robe des magistrats ;
les chemises blanches des maîtres d’hôtel ou les combinaisons des moniteurs de ski.
Les dépenses déductibles comprennent non seulement le prix d'achat, mais également le coût de l'entretien et du blanchissage desdits vêtements.
Remarque : Les indemnités d'habillement allouées par l'employeur doivent alors être rapportées au revenu imposable.
En revanche, les contribuables qui ne sont pas tenus par leur profession au port de vêtements spéciaux mais portent des vêtements d’un usage courant, ne peuvent déduire de dépenses à ce titre.
IV. Cotisations professionnelles
100
Sont admises en déduction :
les cotisations versées par les salariés aux syndicats et associations professionnels ainsi qu'aux associations nationales professionnelles de militaires. Il est précisé que l’option pour les frais réels est exclusive du bénéfice du crédit d’impôt au titre des cotisations versées aux organisations syndicales ainsi qu'aux associations nationales professionnelles de militaires prévu à l’article 199 quater C du CGI (BOI-IR-RICI-20). Aussi, un salarié qui opte pour la déduction du montant réel de ses frais professionnels peut déduire ces cotisations, sans limitation, uniquement dans ce cadre ;
les cotisations ou primes d'assurances de responsabilité professionnelle : cotisations versées par les comptables publics à une association de cautionnement mutuel en vue de les couvrir de leur responsabilité pécuniaire, par exemple ;
les cotisations à des sociétés savantes versées par un professeur de faculté.
110
En revanche, n'ont pas à figurer parmi les dépenses professionnelles :
les cotisations à caractère social dont le versement incombe aux salariés. En effet, ces cotisations sont déductibles du revenu brut, c’est-à-dire avant prise en compte des dépenses professionnelles, par application des 1°, 1° 0 bis, 1° quater, 2°, 2°-0 ter, 2° bis de l’article 83 du CGI ainsi que du I de l’article 154 quinquies du CGI. Il en est ainsi en particulier des cotisations versées par les salariés dans le cadre de régimes de prévoyance complémentaire ou de retraite supplémentaire auxquels ils sont obligatoirement affiliés en vertu d’un accord collectif ou d’une décision unilatérale de leur employeur, qui sont déductibles, dans les conditions et limites prévues aux 1° quater et 2° de l’article 83 du CGI, du montant brut de la rémunération des intéressés ;
les cotisations et dons versés à titre privé à des œuvres ou organismes d'intérêt général. Mais ces versements sont susceptibles d’ouvrir droit à la réduction d’impôt au titre des dons faits par les particuliers prévue à l’article 200 du CGI (BOI-IR-RICI-250) ;
les cotisations destinées à couvrir des dépenses d'ordre personnel (cotisations versées à titre personnel et facultatif à une mutuelle, institution de prévoyance ou société d’assurance en vue de bénéficier d’avantages complémentaires à ceux servis par les régimes de sécurité sociale, par exemple).
V. Frais de garde des enfants
120
Les frais de garde des enfants ne peuvent être pris en considération dans le cadre d’une option pour les frais réels mais peuvent ouvrir droit en revanche, sous certaines conditions, à deux crédits d’impôt spécifiques :
le crédit d'impôt prévu à l'article 199 sexdecies du CGI lorsque les enfants sont gardés au domicile du contribuable (BOI-IR-RICI-150) ;
ou le crédit d'impôt prévu à l'article 200 quater B du CGI lorsqu’ils sont gardés à l’extérieur du domicile du contribuable (BOI-IR-RICI-300).
Ces crédits d'impôt sont, le cas échéant, cumulables si les enfants sont gardés selon ces deux modes au cours d’une même année d’imposition.
VI. Frais divers
A. Frais de réception, de représentation ou de gratification
1. Principes
130
Les dépenses telles que frais de restaurant et de café, gratifications, etc., que certaines personnes, notamment les voyageurs et représentants de commerce (VRP), sont tenues d'effectuer pour acquérir, conserver ou développer leur clientèle ont un caractère professionnel. Mais ces dépenses ne doivent être admises en déduction que dans la mesure où elles sont en rapport avec la nature et l'importance des opérations effectuées.
Les frais d'invitations destinées à créer ou à entretenir des relations personnelles ne constituent pas des dépenses professionnelles déductibles. Tel est le cas d'une réception donnée à l'occasion d'une nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur, encore que le récipiendaire serait en relation par sa profession avec la plupart des invités (CE, décision du 5 octobre 1973, n° 83211).
Le caractère déductible des frais de réception doit être examiné au cas par cas.
2. Dépenses de relations avec la clientèle des VRP
140
Dans l'hypothèse où les voyageurs et représentants de commerce renoncent à toute déduction forfaitaire et demandent la prise en compte de leurs frais professionnels pour leur montant réel, il est admis que les dépenses occasionnées par les relations avec la clientèle (par exemple, frais de correspondance, invitations, cadeaux, etc.), pour lesquelles il est difficile de fournir des justifications, soient évaluées forfaitairement à 2 % du montant des commissions, la déduction effectuée à ce titre étant limitée à 765 €.
Bien entendu, les intéressés ne peuvent inclure dans les dépenses déduites pour leur montant exact et justifié des frais de même nature que ceux couverts par la déduction de 2 %.
B. Engagements de caution
1. Principes
150
Conformément à la doctrine et à la jurisprudence, la déduction des sommes versées en exécution d'engagements de caution est autorisée lorsque le salarié a en vue la conservation de son salaire et non la préservation de son capital.
Ainsi, la déduction des sommes versées en exécution d'engagement de caution par les dirigeants salariés se justifie en droit par l'application combinée de l'article 13 du CGI et du 3° de l'article 83 du CGI. Elle s'effectue donc dans la catégorie des traitements et salaires et implique pour le salarié une option pour le régime de déduction des frais professionnels selon leur montant réel, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de cumuler l’imputation de sommes versées en exécution d’un engagement de caution avec les déductions forfaitaires pour frais professionnels (CAA Nancy, arrêt du 11 mars 1993, n° 91NC00458 et CE, décision du 5 avril 1993, n° 89140).
Elle est toutefois subordonnée au respect de l'ensemble des conditions suivantes :
l'engagement doit avoir été souscrit dans l'intérêt de l'exploitation, soit pour la maintenir, soit pour la développer ;
la souscription de l'engagement doit relever de l'accomplissement normal de la fonction de dirigeant, ce qui implique que l'engagement ait été pris par le titulaire de la rémunération et que l'exécution de l'engagement ne se rattache pas à la gestion du patrimoine privé du souscripteur ou ne corresponde pas à une prise en charge spontanée des dettes de la société ;
le versement de la caution ne doit pas être le résultat d'une gestion anormale de la société (abus de biens sociaux, détournement d'actes, dépenses étrangères à l'intérêt de l'entreprise) ;
le montant de l'engagement ne doit pas être hors de proportion avec les rémunérations perçues par l'intéressé au moment où il l'a contracté.
À cet égard et conformément à la jurisprudence, les sommes versées en exécution d'un engagement de caution ne sont déductibles que dans la mesure où cet engagement n'excède pas le triple de la rémunération allouée à l'intéressé ou celle qu'il pouvait escompter au moment où il a contracté cet engagement. Toutefois, lorsque le montant de l'engagement est supérieur au triple des salaires, les sommes versées sont déductibles à hauteur de la fraction de l'engagement qui n'excède pas cette limite (CE, décision du 12 décembre 1990, n° 113038 et n° 82071 et CE, décision du 6 janvier 1993, n° 78729).
160
Au-delà de ce plafond, le dirigeant est regardé comme ayant pour préoccupation la sauvegarde du patrimoine qu'il a investi dans la société et non la conservation de son salaire et la fraction de l'engagement correspondante constitue une dépense en capital non déductible.
La rémunération de référence qui est retenue pour apprécier la condition de proportionnalité avec l’engagement de caution contracté (rapport de 1 à 3 ou « règle du triple »), est celle que le dirigeant perçoit, ou peut raisonnablement escompter percevoir à court terme, l’année même de la souscription de cet engagement (CE, décision du 6 janvier 1993, n° 78729).
Toutefois, lorsque le délai entre la souscription de l’engagement et son exécution est particulièrement long, la jurisprudence admet qu’il soit tenu compte, pour apprécier la proportion entre l’engagement souscrit et les rémunérations perçues, de l’évolution de celles-ci que le dirigeant pouvait raisonnablement espérer au moment où il a pris l’engagement de caution concerné (CE, décision du 28 avril 1993, n° 89734, CAA Bordeaux, arrêt du 30 juillet 1990, n° 92-1212 et CAA Bordeaux, arrêt du 7 mars 1995, n° 94BX00133).
170
Enfin, les conditions générales de déduction des frais professionnels réels doivent être respectées :
le contribuable doit renoncer à la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels ;
il doit justifier de la dépense : la nature et le montant de l'engagement doivent être justifiés par la production des documents originaux faisant foi de sa souscription. Le paiement correspondant auprès de l'organisme de crédit doit également être justifié.
2. Cas particuliers
a. Engagements illimités
180
Le Conseil d’État a jugé que le caractère illimité d’un engagement de caution ne fait pas obstacle à la déduction éventuelle des sommes versées par le dirigeant appelé en garantie dès lors que l’intéressé est en mesure, eu égard à la position qu’il occupe dans la société, d’apprécier avec une approximation suffisante la portée des engagements qu’il prend; dans cette hypothèse, les sommes déductibles sont plafonnées au triple de la rémunération que le dirigeant percevait, ou pouvait raisonnablement escompter percevoir, l’année de la souscription de l’engagement considéré (en ce sens, CE, décision du 4 décembre 1989, n° 89712 et CE, décision du 28 avril 1993, n° 89734).
Il est précisé qu’aussi longtemps qu’un engagement illimité est en vigueur, aucune déduction à raison d’engagements de caution souscrits postérieurement n’est autorisée. En effet, ces engagements s’ajoutent, aux dates respectives de leur souscription, à un premier engagement dont le montant illimité a, par lui-même, pour effet de porter le total des engagements contractés par le dirigeant à un montant hors de proportion avec les rémunérations perçues au cours des années où ces engagements ultérieurs sont contractés (CE, décision du 19 janvier 1998, n° 159885).
b. Engagements multiples successivement souscrits sur plusieurs années
190
En présence de versements effectués en exécution d’engagements multiples souscrits successivement sur plusieurs années, le caractère déductible des sommes payées doit être apprécié par référence au montant total des engagements pris et est subordonné à la condition que l’engagement au titre duquel les paiements ont été effectués n’ait pas eu pour effet, à la date à laquelle il a été pris, de porter le montant cumulé des cautions consenties par le contribuable à des sommes hors de proportion avec la rémunération annuelle qu’il percevait ou pouvait escompter au titre de l’année en cause. Lorsque l’engagement souscrit ne respecte pas cette condition, les sommes versées à ce titre sont néanmoins déductibles dans la limite du triple de la rémunération annuelle de l’intéressé, diminuée de la différence entre le total des engagements contractés antérieurement à l’année en cause et les remboursements effectués jusqu’au terme de la même année (CE, décision du 19 janvier 1998, n° 159885).
C. Impôts, taxes et amendes
200
Les impôts et taxes payés par un salarié sont admis en déduction lorsqu'ils se rapportent directement à l'activité professionnelle.
Il en va ainsi des taxes afférentes à un local exclusivement utilisé pour les besoins de la profession ou de la quote-part de ces taxes correspondant à la partie de l’habitation réservée à un usage professionnel.
En revanche, les impôts à caractère personnel tels que l’impôt sur le revenu ou les impôts locaux dus à raison de l'habitation principale dont aucune partie n’est à usage professionnel ou de résidences secondaires ne sont pas admis en déduction.
Sur les impôts et taxes relatifs aux locaux professionnels, il convient de se reporter au I-A-3-a-1° § 60 du BOI-RSA-BASE-30-50-30-30.
Les amendes pénales constituent des peines à caractère personnel. Elles ne peuvent donc être déduites.
D. Frais médicaux
1. Principes
210
Les dépenses de santé qui demeurent à la charge des salariés sont considérées comme des dépenses personnelles. Elles ne sont pas susceptibles d'être admises en déduction du montant brut des traitements et salaires.
Tel est le cas notamment :
des frais exposés par le contribuable à l'occasion de la maladie des membres de sa famille ;
des frais de séjour dans une ville d'eaux nécessités par l'état de santé du contribuable ou d'un membre de sa famille.
220
Toutefois, les personnes handicapées qui supportent, du fait de leur état, des frais spéciaux dans l'exercice de leur profession peuvent déduire les charges correspondantes, dans la mesure où elles ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, une mutuelle ou tout autre organisme de prévoyance.
2. Cas particulier des frais de prothèse
230
Les dépenses d'appareillage et de prothèse ont, normalement, le caractère de dépenses personnelles. Elles ne peuvent donc, en principe, être admises en déduction des revenus taxables.
Toutefois, lorsque le port d'un appareil ou d'une prothèse est indispensable pour remédier à un grave handicap qui, non corrigé, interdirait à la personne qui en est atteinte l'exercice normal d'une activité professionnelle, il est admis que la fraction des dépenses d'acquisition et d'entretien qui reste définitivement à la charge du contribuable après remboursement par la sécurité sociale, par une mutuelle ou par tout autre organisme de prévoyance soit considérée comme une dépense professionnelle à concurrence de la moitié de son montant (cette partie des dépenses est normalement couverte par la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels).
Les prothèses dentaires n'ont pas pour objet de suppléer une déficience physique entraînant une incapacité, totale ou partielle, de travail. Ce n'est donc que dans des situations très exceptionnelles, pour tenir compte des conditions d'emploi imposées au salarié dont les fonctions exigent un contact direct et permanent avec le public, que les frais de prothèse dentaire peuvent, dans la limite définie au présent VI-D-2 § 230, être regardés comme ayant un caractère professionnel. L'exercice des fonctions doit être effectif. Toutes justifications à cet égard doivent être apportées. Il appartient au service des impôts d'apprécier ces situations, sous le contrôle du juge de l'impôt.
E. Frais de personnel
240
Les salaires payés à des personnes qui sont au service personnel du salarié (gens de maison, gardienne d'enfants) ne sont pas déductibles (il convient toutefois de se reporter au V § 120).
1. Sommes versées à des collaborateurs
250
Les sommes versées à des collaborateurs salariés ou non auxquels le salarié a recours pour le seconder dans l'exercice de sa profession (dactylo, secrétaire, imprésario, etc.) ont le caractère de dépenses professionnelles déductibles. Ainsi, les sommes qu'un représentant salarié a versées à des « sous-agents » ont le caractère de frais professionnels et non de sommes à retrancher de son revenu brut, dès lors que l'intéressé, qui soutient s'être borné à en assurer le service pour le compte de son employeur, n'établit pas que ces dépenses ne lui incombaient pas personnellement.
2. Sommes versées à un remplaçant
260
Les sommes versées par un salarié à un tiers qu'il a chargé, pour des motifs de convenance personnelle, d'accomplir à sa place le travail qui lui a été confié ne constituent pas des frais professionnels.
C'est ainsi que ne sont pas admises en déduction :
les sommes que l'administrateur-directeur d'une société anonyme verse à titre de rémunération à un tiers sur lequel il s'est déchargé, pour convenances personnelles, d'un travail qui lui incombait ;
les sommes reversées aux internes par les médecins hospitaliers chargés de la garde de nuit dès lors que les indemnités perçues par ces derniers rémunèrent un service qu'ils sont tenus d'assurer personnellement et qu'ils se déchargent volontairement de leur tâche pour des raisons de pure convenance personnelle.
(270)
F. Autres frais
1. Frais exposés dans l’exercice de l’activité de représentation du personnel
280
Les dépenses exposées par les salariés pour les besoins de l’exercice du mandat de représentation du personnel dont ils peuvent être investis dans l’entreprise, ont le caractère de frais professionnels. En conséquence, un délégué syndical ou un délégué du personnel, par exemple, qui a opté pour la déduction des frais réels peut déduire ces dépenses pour leur montant exact, sous réserve d'en justifier. Bien entendu, l'ensemble des allocations pour frais ou remboursements de frais éventuellement perçus de l'employeur ou du syndicat doit alors être rapporté par les intéressés à leur rémunération imposable.
En revanche, les frais exposés dans l'exercice d'une activité syndicale non rémunérée comme temps de travail, par exemple par un salarié dans le cadre de son activité militante, ne constituent pas des dépenses professionnelles. D’une manière plus générale, les frais exposés dans l’exercice d’une activité bénévole ne sont pas susceptibles d’être déduits du montant des traitements et salaires imposables.
Remarque : Lorsque le salarié n’opte pas pour la déduction de ses frais professionnels pour leur montant réel, les allocations spéciales destinées à couvrir les dépenses entraînées par l'activité de représentation du personnel et utilisées conformément à leur objet sont exonérées d'impôt sur le revenu en application des dispositions du 1° de l'article 81 du CGI.
2. Déficits de caisse
290
Le déficit de caisse supporté, par exemple, par un comptable public, à la suite d'une erreur imputable à un employé, un caissier de banque ou un vendeur, constitue une dépense professionnelle dans la mesure où il reste définitivement à sa charge (c'est-à-dire dans la mesure où le montant du déficit n'est pas couvert par une indemnité d'assurance, mutuelle ou autre) et, bien entendu, s’il n’a pas un caractère frauduleux.
3. Prise en charge volontaire de dettes sociales
300
Les versements effectués spontanément par un dirigeant en règlement de dettes de la société, indépendamment de toute obligation sociale, ne constituent pas des frais professionnels déductibles quand bien même la démarche de l’intéressé aurait pour objet d’assurer la solvabilité de l’entreprise (CE, décision du 28 mai 1984, n° 40168 et CE, décision du 6 mai 1996, n° 133870).
Il en est également ainsi lorsque l’aide apportée par le dirigeant revêt la forme de l’abandon volontaire de la créance qu’il détient sur la société qui l’emploie. Cet abandon constitue en effet un acte de disposition du revenu, dont aucun texte ne permet la déduction, même lorsque les comptes de la société font apparaître une insuffisance d’actif. Le Conseil d’État a de même jugé que des abandons de créance consentis volontairement par un PDG en faveur de la société qu’il dirige ne peuvent être regardés comme des dépenses professionnelles exposées en vue de l’acquisition ou de la conservation du revenu au sens de l’article 13 du CGI, ni comme des frais inhérents à l’emploi au sens du 3° de l’article 83 du CGI (CE, décision du 3 juin 1992, n° 89567).
4. Vol
310
Le salarié victime du vol d'une somme d'argent qui appartenait à son employeur peut comprendre dans ses dépenses professionnelles les remboursements qu'il effectue à ce titre.
5. Prêts consentis à des clients
320
Les sommes avancées par un représentant de commerce à ses clients en vue de développer les affaires de ces derniers et, partant, le montant de ses propres commissions, ne constituent pas des dépenses nécessitées par l'exercice de la profession, mais s’inscrivent dans le cadre de spéculations commerciales. Elles ne sont donc pas déductibles.
De même, un salarié qui a accordé un prêt à l'un de ses clients n'est pas fondé à soutenir que ce prêt a été consenti pour permettre à celui-ci d'accroître son chiffre d'affaires et, par voie de conséquence, pour augmenter le montant de ses propres commissions. Il n'est pas, dès lors, autorisé à déduire la perte qu'il a subie du fait de la faillite de son débiteur (CE, décision du 6 mars 1931, n° 17553).
6. Frais de travail de nuit
330
Les frais supplémentaires supportés par les personnes astreintes à un travail de nuit, tels que frais de repas ou de retour au domicile en taxi, sont admis en déduction.
7. Frais de procès
340
Les frais de procès, et en particulier les honoraires versés à un avocat et autres auxiliaires de justice, supportés par les salariés dans le cadre de procédures prud’homales engagées contre leur employeur en vue du paiement de salaires, constituent des frais professionnels déductibles (RM Dhaille n° 10405, JO AN du 6 juillet 1998, p. 3752). | <h1 id=""I._Frais_de_formation_et_de_10"">I. Frais de formation et de documentation</h1> <h2 id=""A._Frais_de_formation_20"">A. Frais de formation</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_supportees_en__01"">Les dépenses supportées en vue d'acquérir un diplôme ou une qualification permettant aux salariés d'améliorer leur situation au sein de la profession qu'ils exercent ou d'obtenir un nouvel emploi dans un autre domaine professionnel constituent des frais professionnels déductibles du montant brut des traitements et salaires. La prise en compte de telles dépenses serait, bien entendu, remise en cause si la preuve n'était pas apportée que la formation reçue a un lien direct avec le nouvel emploi.</p> <p class=""qe-western"" id=""Toutefois,_les_depenses_de__02"">Toutefois, les dépenses de formation professionnelle engagées par les salariés en vue d'accéder à un nouvel emploi restent en particulier déductibles même si l'exercice effectif de la nouvelle activité professionnelle n'est pas prévu immédiatement, dès lors que les intéressés sont à même de justifier que ces dépenses ont été réellement exposées dans la perspective de l'exercice de ladite activité (RM Michel n° 28314, JO AN du 5 février 1996, p. 625).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_cette_derniere_situati_03"">Dans cette dernière situation, il appartient au service des impôts de demander au contribuable de justifier des démarches qu'il a accomplies, notamment par la production de pièces attestant de la recherche active d'un emploi dans le secteur d'activité concerné (par exemple, lettres de candidature à un emploi et convocations à des entretiens d'embauche), en vue d'occuper un poste de travail en rapport avec les frais de formation préalablement déduits. Dès lors et aussi longtemps qu'il justifie de telles démarches, l'intéressé est en droit de déduire les frais de formation professionnelle correspondants.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_04"">10</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Ont_ainsi_ete_reconnus_dedu_05"">Ont ainsi été reconnus déductibles les frais exposés par un professeur pour la préparation, l'impression et la diffusion de sa thèse de doctorat eu égard à l'influence que ce grade universitaire peut avoir sur le déroulement de sa carrière (CE, décision du 12 octobre 1959, n° 41773).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Ces_depenses_d’impression_e_06"">Ces dépenses d’impression et de diffusion ne sont admises en déduction que pour la partie de leur montant correspondant au nombre d'exemplaires nécessaires à la soutenance ou diffusés, gratuitement auprès d'organismes d'enseignement ou de recherche et après imputation des subventions reçues à ce titre. Le surplus des dépenses en cause constitue un emploi du revenu à moins que l'auteur n'assure l'édition et la vente de ses œuvres. Dans cette hypothèse, les dépenses non admises en déduction des revenus taxables dans la catégorie des salaires peuvent être prises en compte pour l'imposition des profits non commerciaux réalisés.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_il_ny_a_pas_li_07"">En revanche, il n'y a pas lieu d'admettre en déduction les dépenses nécessitées par la présentation d'un diplôme lorsqu'elles ne sont pas destinées à améliorer la situation professionnelle de l’intéressé (par exemple, diplôme préparé par un salarié à la veille de sa retraite ou par un retraité).</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Les_maitres_dint_08""><strong>Remarque 1 :</strong> Les maîtres d'internat et les surveillants d'externat peuvent, comme tous les titulaires de traitements et salaires, renoncer à la déduction forfaitaire de 10 % et demander la prise en compte du montant réel de leurs dépenses. Mais ne sont susceptibles d'être déduites, pour la détermination du revenu imposable, que les dépenses ayant un caractère professionnel. Les frais occasionnés par la poursuite d'études supérieures ont, en principe, le caractère de dépenses personnelles. Cependant, eu égard au lien très étroit existant pour les maîtres d'internat et les surveillants d'externat entre l'activité qu'ils exercent et les études qu'ils poursuivent, il est admis que les intéressés incluent dans leurs dépenses professionnelles les frais nécessités par ces études. Peuvent notamment être déduits à ce titre, à condition d'être justifiés, les droits d'inscription et achats de livres, les frais de déplacement entre le lieu de travail et la ville universitaire, les dépenses supplémentaires de nourriture et, le cas échéant, de logement exposés à cette occasion.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_2_:_Les_depenses_e_09""><strong>Remarque 2 :</strong> Les dépenses exposées par les sportifs en vue de l'obtention d'un diplôme ou d'une qualification professionnelle dans la perspective d'une insertion ou d'une conversion professionnelle par les personnes tirant un revenu de la pratique d'un sport sont assimilées à des frais professionnels réels (code général des impôts [CGI], art. 83, 3°-al. 6).</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_3_:_Les_artistes_i_010""><strong>Remarque 3 :</strong> Les artistes intermittents peuvent déduire les dépenses liées à la recherche de leurs emplois successifs (par exemple, frais de déplacement, de communication, de photographie, de confection et d'envoi de curriculum vitae (CV), d'inscription à des annuaires professionnels, etc.) ainsi que celles relatives à l'entretien et au développement de leurs connaissances ou de leur pratique professionnelle.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Les_artistes_peuvent_deduir_011"">Les artistes peuvent déduire, sous réserve de les justifier, les frais correspondant aux cours de chant ou de danse notamment qu'ils engagent en vue de se perfectionner, enrichir leur répertoire ou simplement entretenir leurs qualités artistiques. De plus, les artistes peuvent être conduits à participer à des cours ou sessions de formation leur permettant de s'inscrire à des concours renommés ou prestigieux. Bien que ces cours ou sessions ne débouchent pas sur la délivrance d'un diplôme ou d'une qualification, ils concourent à la notoriété professionnelle des intéressés et, dès lors, les frais correspondants ont le caractère de frais professionnels.</p> <h2 id=""B._Frais_de_stage_21"">B. Frais de stage</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_012"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_de_formation_s_013"">Les dépenses de formation sont assimilées à des frais professionnels lorsqu'elles sont supportées par un salarié en activité ou par un demandeur d'emploi régulièrement inscrit auprès du service compétent. Ainsi, les mères de famille désireuses de reprendre une activité professionnelle et, à ce titre, inscrites comme demandeurs d'emploi, peuvent porter sur la déclaration d’ensemble des revenus du ménage, et sous la rubrique qui les concerne, les frais de stage dont elles ont supporté la charge définitive au cours de l’année d’imposition considérée et dont elles justifient qu’ils sont de nature à faciliter leur réinsertion sur le marché du travail.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_frais_supportes_par_des_014"">Les frais supportés par des stagiaires tenus de résider dans une commune éloignée de leur domicile ont le caractère de dépenses professionnelles lorsqu'ils sont nécessités directement par l'accomplissement du stage ou par des circonstances familiales. Sous cette réserve, les salariés qui optent pour le régime des frais réels peuvent en faire état, s'ils sont en mesure d'apporter au service chargé du contrôle, des justifications utiles ou des éléments d'information probants.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_memes_salaries_doivent__015"">Ces mêmes salariés doivent comprendre dans leur revenu imposable les indemnités de toute nature versées par l'employeur et, notamment, celles destinées à couvrir les frais de stage.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_occasionnees_p_016"">Les dépenses occasionnées par un stage de perfectionnement ont le caractère de frais professionnels lorsque le stage est lié à l’activité professionnelle du salarié.</p> <h2 id=""C._Frais_de_recherche_d’un__22"">C. Frais de recherche d’un nouvel emploi</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_017"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_charges_supportees_par__018"">Les charges supportées par un salarié privé d'emploi pour retrouver du travail (sommes payées à un centre de formation professionnelle, par exemple) sont assimilées à des dépenses professionnelles.</p> <p class=""qe-western"" id=""Il_en_est_ainsi_notamment_d_019"">Il en est ainsi notamment des dépenses effectivement supportées par un demandeur d'emploi régulièrement inscrit auprès du service compétent, pour la recherche d'un nouvel emploi (frais de déplacement pour un entretien, communications téléphoniques, frais de confection de CV, frais de correspondance, d'inscription à des annuaires professionnels) ou pour suivre des stages de formation professionnelle (RM Meyer n° 10314, JO AN du 4 avril 1994, p. 1657).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_de_meme_des_depen_020"">Il en est de même des dépenses faites dans le même but par un salarié qui change volontairement d'emploi.</p> <h2 id=""D._Frais_de_documentation_e_23"">D. Frais de documentation et de voyages d’études</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_021"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_frais_engages_par_les_s_022"">Les frais engagés par les salariés en vue de se perfectionner dans leur profession ou d’accroître leurs connaissances professionnelles sont admis en déduction.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_ainsi,_par_exempl_023"">Il en est ainsi, par exemple :</p> <ul><li>du prix d'achat d'ouvrages professionnels et des frais d’abonnement à des publications professionnelles ;</li> <li>des dépenses de formation professionnelle et, notamment, des frais supportés pour suivre les cours d'un organisme interprofessionnel privé en vue de se perfectionner dans sa profession ;</li> <li>des frais de séjour à l'étranger lorsque les déplacements sont imposés par l'employeur et présentent donc un caractère obligatoire pour le salarié.</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_ne_sont_pas_de_027"">En revanche, ne sont pas déductibles :</p> <ul><li>les frais d’achat et d’abonnement à des ouvrages, revues, magazines ou journaux non spécifiquement professionnels. En particulier, les frais d’abonnement à un journal d’informations générales constituent des dépenses que toute personne peut être amenée à supporter dans les circonstances courantes de la vie, en dehors de l’exercice de l’activité professionnelle, et ne peuvent donc être déduits du revenu imposable ;</li> <li>les frais exposés par un professeur de langues de l'enseignement public qui a fait à l'étranger un séjour, si ce séjour n'a pas été prescrit à l'intéressé par l'autorité supérieure ;</li> <li class=""jurisprudence-western"" id=""-_les_frais_quun_ingenieur__030"">les frais qu'un ingénieur salarié a exposés pour se livrer, pendant ses loisirs, à des recherches personnelles dans le domaine de l'électronique (CE, décision du 18 juin 1965, n° 61227).</li> </ul><h1 id=""II._Frais_de_materiel,_mobi_11"">II. Frais de matériel, mobilier et fournitures</h1> <h2 id=""A._Cas_general_24"">A. Cas général</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_031"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_la_condition_de_se_rappor_032"">À la condition de se rapporter à l'exercice de la profession, les frais suivants constituent des charges déductibles :</p> <ul><li>frais de fournitures et d'imprimés ;</li> <li>frais de communication (téléphone, télécopie, etc.) ;</li> <li>dépenses de mobilier, de matériel et d'outillage.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_036"">60</p> <p class=""qe-western"" id=""Les_depenses_de_fonctionnem_037"">Les dépenses de fonctionnement d'un téléphone portable (frais d'abonnement et de communication) sont déductibles lorsqu'elles sont nécessitées par l'exercice de la profession. En outre, les dépenses d'acquisition de ce matériel par le salarié sont admises en déduction du salaire imposable à concurrence du montant de la dépréciation effectivement subie au cours de l'année d'imposition. Toutefois, à titre de règle pratique, il est admis que les salariés puissent déduire soit la totalité du prix d'acquisition lorsque leur valeur unitaire hors taxe n'excède pas 500 €, soit une somme égale à une annuité d'amortissement calculée selon le mode linéaire dans les autres cas. Bien entendu, lorsque le téléphone portable est utilisé à des fins à la fois professionnelles et personnelles, la déduction est réduite en proportion de la part d'utilisation privative, qui est déterminée en fonction des circonstances de l'espèce (RM Paillé n° 17735, JO AN du 28 décembre 1998, p. 7069).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_038"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_de_mobilier,_d_039"">Les dépenses de mobilier, de matériel, notamment informatique et d'outillage sont déductibles à la condition qu'il s'agisse de biens susceptibles de se déprécier (aucune déduction ne peut être pratiquée, par exemple, pour des ouvrages de collection) et en rapport direct avec la profession. Bien entendu, en cas d’utilisation mixte, la dépense correspondante doit être réduite en proportion de l’utilisation du matériel, de l’outillage, etc., à des fins privées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_montant_de_la_depense_a__040"">Le montant de la dépense à prendre en considération est limité à celui de la dépréciation constatée au cours de l'année, c’est-à-dire en principe la différence entre la valeur réelle du bien au premier jour et au dernier jour de l’année.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_levaluation_de_l_041"">Toutefois, l'évaluation de la dépréciation effective subie par les mobiliers, matériels et outillages étant une source de complication tant pour les contribuables que pour les services, les salariés sont autorisés par mesure de simplification à déduire :</p> <ul><li>le prix d'acquisition des matériels et outillages et des matériels et mobiliers de bureau, y compris les « meubles meublants », dont la valeur unitaire n'excède pas 500 € hors taxes ;</li> <li>une somme égale à une annuité d'amortissement calculée selon le mode linéaire lorsque la valeur unitaire desdits matériels et outillages excède 500 € hors taxes.</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Si_un_bien_se_compose_de_pl_044"">Si un bien se compose de plusieurs éléments qui peuvent être achetés séparément (meubles de rangement modulables par exemple), il y a lieu de prendre en considération le prix global de ce bien, et non la valeur de chaque élément, pour apprécier la limite de 500 € prévue au présent <strong>II-A § 70</strong>.</p> <h2 id=""B._Cas_particulier_du_mater_25"">B. Cas particulier du matériel informatique</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_045"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_qu’ils_justifient__046"">Dès lors qu’ils justifient que le matériel informatique dont ils ont fait personnellement l’acquisition est effectivement utilisé dans le cadre et pour les besoins de leur activité professionnelle et, par exemple dans le cas d’enseignants, qu’ils n’ont pas la possibilité d’utiliser l’équipement de leur établissement, les salariés peuvent faire état au titre des frais réels de la dépréciation de ce matériel. Bien entendu, cette dépréciation, dont il peut être tenu compte par voie d’amortissement selon le mode linéaire sur une durée de trois ans, ne doit être déduite qu’à proportion de l’utilisation professionnelle du bien considéré.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_les_logi_047"">En ce qui concerne les logiciels, dont il sera admis que le coût d’acquisition puisse être déduit au titre de l’année du paiement, il convient de distinguer selon leur nature. Si la déduction du coût des logiciels à caractère spécifiquement professionnel peut être totale, en revanche il convient de limiter celle des logiciels susceptibles d’une utilisation mixte à la part de leur utilisation professionnelle et d’exclure toute déduction au titre des logiciels de loisirs.</p> <h1 id=""III._Frais_vestimentaires_12"">III. Frais vestimentaires</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_048"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_dhabillement_d_049"">Les dépenses d'habillement des salariés ne constituent des frais professionnels que si elles se rapportent à des vêtements ou tenues spécifiques à la profession exercée ou qui, sans être à proprement parler spécifiques à cette profession, lui sont caractéristiques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_ainsi_notamment_p_050"">Il en est ainsi notamment pour :</p> <ul><li>les vêtements de travail portés par les ouvriers des différents corps de métiers (bleus de travail, souliers spéciaux, etc.) ;</li> <li>les vêtements de danse des artistes chorégraphiques (collants, justaucorps, pointes et demi-pointes, etc.) ;</li> <li>le costume officiel des membres de l'université, la tenue et les équipements des officiers des différentes armes, l'uniforme des préfets et la robe des magistrats ;</li> <li>les chemises blanches des maîtres d’hôtel ou les combinaisons des moniteurs de ski.</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_deductibles_co_055"">Les dépenses déductibles comprennent non seulement le prix d'achat, mais également le coût de l'entretien et du blanchissage desdits vêtements.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Les_indemnites_d_056""><strong>Remarque :</strong> Les indemnités d'habillement allouées par l'employeur doivent alors être rapportées au revenu imposable.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_contribuab_057"">En revanche, les contribuables qui ne sont pas tenus par leur profession au port de vêtements spéciaux mais portent des vêtements d’un usage courant, ne peuvent déduire de dépenses à ce titre.</p> <h1 id=""IV._Cotisations_professionn_13"">IV. Cotisations professionnelles</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_058"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_admises_en_deduction_:_059"">Sont admises en déduction :</p> <ul><li>les cotisations versées par les salariés aux syndicats et associations professionnels ainsi qu'aux associations nationales professionnelles de militaires. Il est précisé que l’option pour les frais réels est exclusive du bénéfice du crédit d’impôt au titre des cotisations versées aux organisations syndicales ainsi qu'aux associations nationales professionnelles de militaires prévu à l’article 199 quater C du CGI (BOI-IR-RICI-20). Aussi, un salarié qui opte pour la déduction du montant réel de ses frais professionnels peut déduire ces cotisations, sans limitation, uniquement dans ce cadre ;</li> <li>les cotisations ou primes d'assurances de responsabilité professionnelle : cotisations versées par les comptables publics à une association de cautionnement mutuel en vue de les couvrir de leur responsabilité pécuniaire, par exemple ;</li> <li>les cotisations à des sociétés savantes versées par un professeur de faculté.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_063"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_nont_pas_a_fig_064"">En revanche, n'ont pas à figurer parmi les dépenses professionnelles :</p> <ul><li>les cotisations à caractère social dont le versement incombe aux salariés. En effet, ces cotisations sont déductibles du revenu brut, c’est-à-dire avant prise en compte des dépenses professionnelles, par application des 1°, 1° 0 bis, 1° quater, 2°, 2°-0 ter, 2° bis de l’article 83 du CGI ainsi que du I de l’article 154 quinquies du CGI. Il en est ainsi en particulier des cotisations versées par les salariés dans le cadre de régimes de prévoyance complémentaire ou de retraite supplémentaire auxquels ils sont obligatoirement affiliés en vertu d’un accord collectif ou d’une décision unilatérale de leur employeur, qui sont déductibles, dans les conditions et limites prévues aux 1° quater et 2° de l’article 83 du CGI, du montant brut de la rémunération des intéressés ;</li> <li>les cotisations et dons versés à titre privé à des œuvres ou organismes d'intérêt général. Mais ces versements sont susceptibles d’ouvrir droit à la réduction d’impôt au titre des dons faits par les particuliers prévue à l’article 200 du CGI (BOI-IR-RICI-250) ;</li> <li>les cotisations destinées à couvrir des dépenses d'ordre personnel (cotisations versées à titre personnel et facultatif à une mutuelle, institution de prévoyance ou société d’assurance en vue de bénéficier d’avantages complémentaires à ceux servis par les régimes de sécurité sociale, par exemple).</li> </ul><h1 id=""V._Frais_de_garde_des_enfan_14"">V. Frais de garde des enfants</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_068"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_frais_de_garde_des_enfa_069"">Les frais de garde des enfants ne peuvent être pris en considération dans le cadre d’une option pour les frais réels mais peuvent ouvrir droit en revanche, sous certaines conditions, à deux crédits d’impôt spécifiques :</p> <ul><li>le crédit d'impôt prévu à l'article 199 sexdecies du CGI lorsque les enfants sont gardés au domicile du contribuable (BOI-IR-RICI-150) ;</li> <li>ou le crédit d'impôt prévu à l'article 200 quater B du CGI lorsqu’ils sont gardés à l’extérieur du domicile du contribuable (BOI-IR-RICI-300).</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Ils_sont,_le_cas_echeant,_c_072"">Ces crédits d'impôt sont, le cas échéant, cumulables si les enfants sont gardés selon ces deux modes au cours d’une même année d’imposition.</p> <h1 id=""VI._Frais_divers_15"">VI. Frais divers</h1> <h2 id=""A._Frais_de_reception,_de_r_26"">A. Frais de réception, de représentation ou de gratification</h2> <h3 id=""1._Principes_30"">1. Principes</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_074"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_telles_que_fra_075"">Les dépenses telles que frais de restaurant et de café, gratifications, etc., que certaines personnes, notamment les voyageurs et représentants de commerce (VRP), sont tenues d'effectuer pour acquérir, conserver ou développer leur clientèle ont un caractère professionnel. Mais ces dépenses ne doivent être admises en déduction que dans la mesure où elles sont en rapport avec la nature et l'importance des opérations effectuées.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Les_frais_dinvitations_dest_076"">Les frais d'invitations destinées à créer ou à entretenir des relations personnelles ne constituent pas des dépenses professionnelles déductibles. Tel est le cas d'une réception donnée à l'occasion d'une nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur, encore que le récipiendaire serait en relation par sa profession avec la plupart des invités (CE, décision du 5 octobre 1973, n° 83211).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_caractere_deductible_des_077"">Le caractère déductible des frais de réception doit être examiné au cas par cas.</p> <h3 id=""2._Depenses_de_relations_av_31"">2. Dépenses de relations avec la clientèle des VRP</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_078"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_lhypothese_ou_les_voya_079"">Dans l'hypothèse où les voyageurs et représentants de commerce renoncent à toute déduction forfaitaire et demandent la prise en compte de leurs frais professionnels pour leur montant réel, il est admis que les dépenses occasionnées par les relations avec la clientèle (par exemple, frais de correspondance, invitations, cadeaux, etc.), pour lesquelles il est difficile de fournir des justifications, soient évaluées forfaitairement à 2 % du montant des commissions, la déduction effectuée à ce titre étant limitée à 765 €.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Bien_entendu,_les_interesse_080"">Bien entendu, les intéressés ne peuvent inclure dans les dépenses déduites pour leur montant exact et justifié des frais de même nature que ceux couverts par la déduction de 2 %.</p> <h2 id=""B._Engagements_de_caution_27"">B. Engagements de caution</h2> <h3 id=""1._Principes_32"">1. Principes</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_081"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_a_la_doctrine__082"">Conformément à la doctrine et à la jurisprudence, la déduction des sommes versées en exécution d'engagements de caution est autorisée lorsque le salarié a en vue la conservation de son salaire et non la préservation de son capital.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Ainsi,_la_deduction_des_som_083"">Ainsi, la déduction des sommes versées en exécution d'engagement de caution par les dirigeants salariés se justifie en droit par l'application combinée de l'article 13 du CGI et du 3° de l'article 83 du CGI. Elle s'effectue donc dans la catégorie des traitements et salaires et implique pour le salarié une option pour le régime de déduction des frais professionnels selon leur montant réel, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de cumuler l’imputation de sommes versées en exécution d’un engagement de caution avec les déductions forfaitaires pour frais professionnels (CAA Nancy, arrêt du 11 mars 1993, n° 91NC00458 et CE, décision du 5 avril 1993, n° 89140).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elle_est_toutefois_subordon_084"">Elle est toutefois subordonnée au respect de l'ensemble des conditions suivantes :</p> <ul><li>l'engagement doit avoir été souscrit dans l'intérêt de l'exploitation, soit pour la maintenir, soit pour la développer ;</li> <li>la souscription de l'engagement doit relever de l'accomplissement normal de la fonction de dirigeant, ce qui implique que l'engagement ait été pris par le titulaire de la rémunération et que l'exécution de l'engagement ne se rattache pas à la gestion du patrimoine privé du souscripteur ou ne corresponde pas à une prise en charge spontanée des dettes de la société ;</li> <li>le versement de la caution ne doit pas être le résultat d'une gestion anormale de la société (abus de biens sociaux, détournement d'actes, dépenses étrangères à l'intérêt de l'entreprise) ;</li> <li>le montant de l'engagement ne doit pas être hors de proportion avec les rémunérations perçues par l'intéressé au moment où il l'a contracté.</li> </ul><p class=""jurisprudence-western"" id=""a_cet_egard_et_c_1799"">À cet égard et conformément à la jurisprudence, les sommes versées en exécution d'un engagement de caution ne sont déductibles que dans la mesure où cet engagement n'excède pas le triple de la rémunération allouée à l'intéressé ou celle qu'il pouvait escompter au moment où il a contracté cet engagement. Toutefois, lorsque le montant de l'engagement est supérieur au triple des salaires, les sommes versées sont déductibles à hauteur de la fraction de l'engagement qui n'excède pas cette limite (CE, décision du 12 décembre 1990, n° 113038 et n° 82071 et CE, décision du 6 janvier 1993, n° 78729).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_089"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Au-dela_de_ce_plafond,_le_d_090"">Au-delà de ce plafond, le dirigeant est regardé comme ayant pour préoccupation la sauvegarde du patrimoine qu'il a investi dans la société et non la conservation de son salaire et la fraction de l'engagement correspondante constitue une dépense en capital non déductible.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""La_remuneration_de_referenc_091"">La rémunération de référence qui est retenue pour apprécier la condition de proportionnalité avec l’engagement de caution contracté (rapport de 1 à 3 ou « règle du triple »), est celle que le dirigeant perçoit, ou peut raisonnablement escompter percevoir à court terme, l’année même de la souscription de cet engagement (CE, décision du 6 janvier 1993, n° 78729).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Toutefois,_lorsque_le_delai_092"">Toutefois, lorsque le délai entre la souscription de l’engagement et son exécution est particulièrement long, la jurisprudence admet qu’il soit tenu compte, pour apprécier la proportion entre l’engagement souscrit et les rémunérations perçues, de l’évolution de celles-ci que le dirigeant pouvait raisonnablement espérer au moment où il a pris l’engagement de caution concerné (CE, décision du 28 avril 1993, n° 89734, CAA Bordeaux, arrêt du 30 juillet 1990, n° 92-1212 et CAA Bordeaux, arrêt du 7 mars 1995, n° 94BX00133).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_093"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Enfin,_les_conditions_gener_094"">Enfin, les conditions générales de déduction des frais professionnels réels doivent être respectées :</p> <ul><li>le contribuable doit renoncer à la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels ;</li> <li>il doit justifier de la dépense : la nature et le montant de l'engagement doivent être justifiés par la production des documents originaux faisant foi de sa souscription. Le paiement correspondant auprès de l'organisme de crédit doit également être justifié.</li> </ul><h3 id=""2._Cas_particuliers_33"">2. Cas particuliers</h3> <h4 id=""a._Engagements_illimites_40"">a. Engagements illimités</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_097"">180</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Le_Conseil_d’Etat_a_juge_qu_098"">Le Conseil d’État a jugé que le caractère illimité d’un engagement de caution ne fait pas obstacle à la déduction éventuelle des sommes versées par le dirigeant appelé en garantie dès lors que l’intéressé est en mesure, eu égard à la position qu’il occupe dans la société, d’apprécier avec une approximation suffisante la portée des engagements qu’il prend; dans cette hypothèse, les sommes déductibles sont plafonnées au triple de la rémunération que le dirigeant percevait, ou pouvait raisonnablement escompter percevoir, l’année de la souscription de l’engagement considéré (en ce sens, CE, décision du 4 décembre 1989, n° 89712 et CE, décision du 28 avril 1993, n° 89734).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Il_est_precise_qu’aussi_lon_099"">Il est précisé qu’aussi longtemps qu’un engagement illimité est en vigueur, aucune déduction à raison d’engagements de caution souscrits postérieurement n’est autorisée. En effet, ces engagements s’ajoutent, aux dates respectives de leur souscription, à un premier engagement dont le montant illimité a, par lui-même, pour effet de porter le total des engagements contractés par le dirigeant à un montant hors de proportion avec les rémunérations perçues au cours des années où ces engagements ultérieurs sont contractés (CE, décision du 19 janvier 1998, n° 159885).</p> <h4 id=""b._Engagements_multiples_su_41"">b. Engagements multiples successivement souscrits sur plusieurs années</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_0100"">190</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""En_presence_de_versements_e_0101"">En présence de versements effectués en exécution d’engagements multiples souscrits successivement sur plusieurs années, le caractère déductible des sommes payées doit être apprécié par référence au montant total des engagements pris et est subordonné à la condition que l’engagement au titre duquel les paiements ont été effectués n’ait pas eu pour effet, à la date à laquelle il a été pris, de porter le montant cumulé des cautions consenties par le contribuable à des sommes hors de proportion avec la rémunération annuelle qu’il percevait ou pouvait escompter au titre de l’année en cause. Lorsque l’engagement souscrit ne respecte pas cette condition, les sommes versées à ce titre sont néanmoins déductibles dans la limite du triple de la rémunération annuelle de l’intéressé, diminuée de la différence entre le total des engagements contractés antérieurement à l’année en cause et les remboursements effectués jusqu’au terme de la même année (CE, décision du 19 janvier 1998, n° 159885).</p> <h2 id=""C._Impots,_taxes_et_amendes_28"">C. Impôts, taxes et amendes</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_0102"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_impots_et_taxes_payes_p_0103"">Les impôts et taxes payés par un salarié sont admis en déduction lorsqu'ils se rapportent directement à l'activité professionnelle.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_va_ainsi_des_taxes_af_0104"">Il en va ainsi des taxes afférentes à un local exclusivement utilisé pour les besoins de la profession ou de la quote-part de ces taxes correspondant à la partie de l’habitation réservée à un usage professionnel.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_impots_a_c_0105"">En revanche, les impôts à caractère personnel tels que l’impôt sur le revenu ou les impôts locaux dus à raison de l'habitation principale dont aucune partie n’est à usage professionnel ou de résidences secondaires ne sont pas admis en déduction.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sur_les_impots_et_taxes_rel_0106"">Sur les impôts et taxes relatifs aux locaux professionnels, il convient de se reporter au I-A-3-a-1° § 60 du BOI-RSA-BASE-30-50-30-30.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_amendes_penales_constit_0107"">Les amendes pénales constituent des peines à caractère personnel. Elles ne peuvent donc être déduites.</p> <h2 id=""D._Frais_medicaux_29"">D. Frais médicaux</h2> <h3 id=""1._Principes_34"">1. Principes</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_0108"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_de_sante_qui_d_0109"">Les dépenses de santé qui demeurent à la charge des salariés sont considérées comme des dépenses personnelles. Elles ne sont pas susceptibles d'être admises en déduction du montant brut des traitements et salaires.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Tel_est_le_cas_notamment_:_0110"">Tel est le cas notamment :</p> <ul><li>des frais exposés par le contribuable à l'occasion de la maladie des membres de sa famille ;</li> <li>des frais de séjour dans une ville d'eaux nécessités par l'état de santé du contribuable ou d'un membre de sa famille.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_0113"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_les_personnes_ha_0114"">Toutefois, les personnes handicapées qui supportent, du fait de leur état, des frais spéciaux dans l'exercice de leur profession peuvent déduire les charges correspondantes, dans la mesure où elles ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, une mutuelle ou tout autre organisme de prévoyance.</p> <h3 id=""2._Cas_particulier_des_frai_35"">2. Cas particulier des frais de prothèse</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_0115"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_dappareillage__0116"">Les dépenses d'appareillage et de prothèse ont, normalement, le caractère de dépenses personnelles. Elles ne peuvent donc, en principe, être admises en déduction des revenus taxables.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_lorsque_le_port__0117"">Toutefois, lorsque le port d'un appareil ou d'une prothèse est indispensable pour remédier à un grave handicap qui, non corrigé, interdirait à la personne qui en est atteinte l'exercice normal d'une activité professionnelle, il est admis que la fraction des dépenses d'acquisition et d'entretien qui reste définitivement à la charge du contribuable après remboursement par la sécurité sociale, par une mutuelle ou par tout autre organisme de prévoyance soit considérée comme une dépense professionnelle à concurrence de la moitié de son montant (cette partie des dépenses est normalement couverte par la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_protheses_dentaires_non_0118"">Les prothèses dentaires n'ont pas pour objet de suppléer une déficience physique entraînant une incapacité, totale ou partielle, de travail. Ce n'est donc que dans des situations très exceptionnelles, pour tenir compte des conditions d'emploi imposées au salarié dont les fonctions exigent un contact direct et permanent avec le public, que les frais de prothèse dentaire peuvent, dans la limite définie au présent <strong>VI-D-2 § 230</strong>, être regardés comme ayant un caractère professionnel. L'exercice des fonctions doit être effectif. Toutes justifications à cet égard doivent être apportées. Il appartient au service des impôts d'apprécier ces situations, sous le contrôle du juge de l'impôt.</p> <h2 id=""E._Frais_de_personnel_210"">E. Frais de personnel</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_0119"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_salaires_payes_a_des_pe_0120"">Les salaires payés à des personnes qui sont au service personnel du salarié (gens de maison, gardienne d'enfants) ne sont pas déductibles (il convient toutefois de se reporter au V § 120).</p> <h3 id=""1._Sommes_versees_a_des_col_36"">1. Sommes versées à des collaborateurs</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_0121"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_sommes_versees_a_des_co_0122"">Les sommes versées à des collaborateurs salariés ou non auxquels le salarié a recours pour le seconder dans l'exercice de sa profession (dactylo, secrétaire, imprésario, etc.) ont le caractère de dépenses professionnelles déductibles. Ainsi, les sommes qu'un représentant salarié a versées à des « sous-agents » ont le caractère de frais professionnels et non de sommes à retrancher de son revenu brut, dès lors que l'intéressé, qui soutient s'être borné à en assurer le service pour le compte de son employeur, n'établit pas que ces dépenses ne lui incombaient pas personnellement.</p> <h3 id=""2._Sommes_versees_a_un_remp_37"">2. Sommes versées à un remplaçant</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0123"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_sommes_versees_par_un_s_0124"">Les sommes versées par un salarié à un tiers qu'il a chargé, pour des motifs de convenance personnelle, d'accomplir à sa place le travail qui lui a été confié ne constituent pas des frais professionnels.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cest_ainsi_que_ne_sont_pas__0125"">C'est ainsi que ne sont pas admises en déduction :</p> <ul><li>les sommes que l'administrateur-directeur d'une société anonyme verse à titre de rémunération à un tiers sur lequel il s'est déchargé, pour convenances personnelles, d'un travail qui lui incombait ;</li> <li>les sommes reversées aux internes par les médecins hospitaliers chargés de la garde de nuit dès lors que les indemnités perçues par ces derniers rémunèrent un service qu'ils sont tenus d'assurer personnellement et qu'ils se déchargent volontairement de leur tâche pour des raisons de pure convenance personnelle.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(270)_0128"">(270)</p> <h2 id=""F._Autres_frais_211"">F. Autres frais</h2> <h3 id=""1._Frais_exposes_dans_l’exe_38"">1. Frais exposés dans l’exercice de l’activité de représentation du personnel</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0129"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depenses_exposees_par_l_0130"">Les dépenses exposées par les salariés pour les besoins de l’exercice du mandat de représentation du personnel dont ils peuvent être investis dans l’entreprise, ont le caractère de frais professionnels. En conséquence, un délégué syndical ou un délégué du personnel, par exemple, qui a opté pour la déduction des frais réels peut déduire ces dépenses pour leur montant exact, sous réserve d'en justifier. Bien entendu, l'ensemble des allocations pour frais ou remboursements de frais éventuellement perçus de l'employeur ou du syndicat doit alors être rapporté par les intéressés à leur rémunération imposable.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_frais_expo_0131"">En revanche, les frais exposés dans l'exercice d'une activité syndicale non rémunérée comme temps de travail, par exemple par un salarié dans le cadre de son activité militante, ne constituent pas des dépenses professionnelles. D’une manière plus générale, les frais exposés dans l’exercice d’une activité bénévole ne sont pas susceptibles d’être déduits du montant des traitements et salaires imposables.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Lorsque_le_salar_0132""><strong>Remarque :</strong> Lorsque le salarié n’opte pas pour la déduction de ses frais professionnels pour leur montant réel, les allocations spéciales destinées à couvrir les dépenses entraînées par l'activité de représentation du personnel et utilisées conformément à leur objet sont exonérées d'impôt sur le revenu en application des dispositions du 1° de l'article 81 du CGI.</p> <h3 id=""2._Deficits_de_caisse_39"">2. Déficits de caisse</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0133"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_deficit_de_caisse_suppor_0134"">Le déficit de caisse supporté, par exemple, par un comptable public, à la suite d'une erreur imputable à un employé, un caissier de banque ou un vendeur, constitue une dépense professionnelle dans la mesure où il reste définitivement à sa charge (c'est-à-dire dans la mesure où le montant du déficit n'est pas couvert par une indemnité d'assurance, mutuelle ou autre) et, bien entendu, s’il n’a pas un caractère frauduleux.</p> <h3 id=""3._Prise_en_charge_volontai_310"">3. Prise en charge volontaire de dettes sociales</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0135"">300</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Les_versements_effectues_sp_0136"">Les versements effectués spontanément par un dirigeant en règlement de dettes de la société, indépendamment de toute obligation sociale, ne constituent pas des frais professionnels déductibles quand bien même la démarche de l’intéressé aurait pour objet d’assurer la solvabilité de l’entreprise (CE, décision du 28 mai 1984, n° 40168 et CE, décision du 6 mai 1996, n° 133870).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Il_en_est_egalement_ainsi_l_0137"">Il en est également ainsi lorsque l’aide apportée par le dirigeant revêt la forme de l’abandon volontaire de la créance qu’il détient sur la société qui l’emploie. Cet abandon constitue en effet un acte de disposition du revenu, dont aucun texte ne permet la déduction, même lorsque les comptes de la société font apparaître une insuffisance d’actif. Le Conseil d’État a de même jugé que des abandons de créance consentis volontairement par un PDG en faveur de la société qu’il dirige ne peuvent être regardés comme des dépenses professionnelles exposées en vue de l’acquisition ou de la conservation du revenu au sens de l’article 13 du CGI, ni comme des frais inhérents à l’emploi au sens du 3° de l’article 83 du CGI (CE, décision du 3 juin 1992, n° 89567).</p> <h3 id=""4._Vol_311"">4. Vol</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0138"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_salarie_victime_du_vol_d_0139"">Le salarié victime du vol d'une somme d'argent qui appartenait à son employeur peut comprendre dans ses dépenses professionnelles les remboursements qu'il effectue à ce titre.</p> <h3 id=""5._Prets_consentis_a_des_cl_312"">5. Prêts consentis à des clients</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0140"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_sommes_avancees_par_un__0141"">Les sommes avancées par un représentant de commerce à ses clients en vue de développer les affaires de ces derniers et, partant, le montant de ses propres commissions, ne constituent pas des dépenses nécessitées par l'exercice de la profession, mais s’inscrivent dans le cadre de spéculations commerciales. Elles ne sont donc pas déductibles.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""De_meme,_un_salarie_qui_a_a_0142"">De même, un salarié qui a accordé un prêt à l'un de ses clients n'est pas fondé à soutenir que ce prêt a été consenti pour permettre à celui-ci d'accroître son chiffre d'affaires et, par voie de conséquence, pour augmenter le montant de ses propres commissions. Il n'est pas, dès lors, autorisé à déduire la perte qu'il a subie du fait de la faillite de son débiteur (CE, décision du 6 mars 1931, n° 17553).</p> <h3 id=""6._Frais_de_travail_de_nuit_313"">6. Frais de travail de nuit</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0143"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_frais_supplementaires_s_0144"">Les frais supplémentaires supportés par les personnes astreintes à un travail de nuit, tels que frais de repas ou de retour au domicile en taxi, sont admis en déduction.</p> <h3 id=""7._Frais_de_proces_314"">7. Frais de procès</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_0145"">340</p> <p class=""qe-western"" id=""Les_frais_de_proces,_et_en__0146"">Les frais de procès, et en particulier les honoraires versés à un avocat et autres auxiliaires de justice, supportés par les salariés dans le cadre de procédures prud’homales engagées contre leur employeur en vue du paiement de salaires, constituent des frais professionnels déductibles (RM Dhaille n° 10405, JO AN du 6 juillet 1998, p. 3752).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RSA - Base d'imposition des traitements, salaires et revenus assimilés - Charges déductibles du revenu brut - Dépenses professionnelles des salariés - Déduction des frais réels - Autres frais réels | BOI-RSA-BASE-30-50-30-40 | BASE | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7672-PGP.html/identifiant=BOI-RSA-BASE-30-50-30-40-20230626 | null | 2023-06-26 00:00:00 | null | 882c9489-eb0c-4cdc-9d74-6541f9681966 | 27e57eac0c1de5d5956b7b50d7a638c3f03176ab5b48640cf8aed2686232c492 |
FR | fr | 1
Le prix de cession a retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte. Il est majoré
de certaines charges et indemnité et réduit du montant de la taxe sur la valeur ajoutée acquittée et des frais, définis par décret, supportés par le vendeur à l'occasion de la cession (cf. I §
10 à 80).
Dans certains cas particuliers, cette règle est aménagée afin de prendre en considération les
spécificités juridiques de la cession (cf. II § 90 à 390).
I. Prix de cession : généralités
A. Définition
10
Conformément aux dispositions de
l'article 150 VA du code général des impôts (CGI), le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans
l'acte, et ce, indépendamment de ses modalités de paiement.
La valeur du mobilier n'est pas prise en compte pour la détermination de la plus-value
immobilière imposable à la condition que l'existence et la valeur vénale de ces biens au jour de la cession soient justifiées (production de facture, inventaire de commissaires-priseurs, etc.).
20
Lorsque qu'une dissimulation de prix est établie, le prix de cession doit être majoré du montant
de cette dissimulation.
En revanche, les insuffisances d'évaluation ne sont pas à prendre en considération pour la
détermination de la plus-value.
B. Majoration du prix de cession
30
Le prix de cession est majoré de toutes les charges et indemnités mentionnées au I de
l'article 683 du CGI. Les indemnités d'assurance consécutives au sinistre partiel ou total d'un immeuble ne sont pas prises en
compte (CGI, art. 150 VA, II).
1. Charges et indemnités
40
Il s'agit de toutes les charges en capital ainsi que toutes les indemnités stipulées au profit
du cédant à quelque titre que ce soit : montant des remboursements mis à la charge des acquéreurs, obligation pour l'acquéreur de construire sur sa parcelle un mur séparatif de la parcelle dans
l'intérêt du vendeur, clause d'indexation du prix de cession consentie en contrepartie de la faculté accordée à l'acquéreur de différer le règlement d'une partie du prix, indemnité d'éviction versée
au locataire par l'acquéreur pour le compte du vendeur.
Les charges ainsi visées ne s'entendent que de celles que le contrat impose à l'acquéreur à la
décharge du vendeur.
2. Indemnités d'assurance
50
Les indemnités d'assurance consécutives à un sinistre partiel ou total d'un immeuble ne sont
pas prises en compte. Ainsi, en cas de revente de l'immeuble sinistré, le montant de l'indemnité d'assurance n'a pas à être ajouté au prix de vente pour le calcul de la plus-value.
C. Diminution du prix de cession
60
Le prix de cession est réduit, sur justificatifs, du montant de la taxe sur la valeur ajoutée
acquittée et des frais, définis par décret, supportés par le vendeur à l'occasion de cette cession (CGI, art. 150 VA, III).
Les pièces justifiant des frais ou charges venant en diminution du prix de cession sont
fournies par le contribuable sur demande de l'administration (CGI, ann. II, art. 74 SI).
1. Taxe sur la valeur ajoutée
70
La TVA acquittée par le vendeur à l'occasion de la cession vient, sur justificatifs, en
diminution du prix de cession.
Il en est ainsi que la taxe corresponde à la mutation elle-même ou à une régularisation
effectuée en application des dispositions de l'article 207 de l'annexe II au CGI. Si le vendeur met le montant de
cette taxe à la charge de l'acquéreur, ce montant constitue une charge majorant le prix. Mais, comme la taxe est déductible du même prix de vente, son incidence est, en principe, nulle pour le calcul
de la plus-value.
2. Frais supportés par le vendeur
80
Les frais supportés par le vendeur à l'occasion de la cession ne peuvent être admis en
diminution du prix de cession que si leur montant est justifié (CGI, ann. III, art. 41 duovicies H). Ils
s'entendent exclusivement :
- des frais versés à un intermédiaire ou à un mandataire ;
- des frais liés aux certifications et diagnostics rendus obligatoires par la législation en
vigueur au jour de la cession ;
- des indemnités d'éviction versées au locataire par le propriétaire qui vend le bien loué
libre d'occupation. Il en est de même de l'indemnité versée au locataire par l'acquéreur pour le compte du vendeur, qui constitue par ailleurs une charge augmentative du prix (cf.
I-B-1 § 40) ;
- des honoraires versés à un architecte à raison des études de travaux permettant d'obtenir un
accord préalable à un permis de construire ;
- des frais exposés par le vendeur d'un immeuble en vue d'obtenir d'un créancier la mainlevée
de l'hypothèque grevant cet immeuble.
II. Prix de cession : cas particuliers
A. Situations particulières
1. Cession moyennant le paiement d'une rente viagère
90
Lorsqu'un bien est cédé contre une rente viagère, le prix de cession retenu pour ce bien est
la valeur en capital de la rente, à l'exclusion des intérêts (CGI, art. 150 VA, I). Cette valeur doit s'entendre du montant
du capital représentatif de la rente au jour de la cession, éventuellement augmenté de la fraction du prix payée comptant.
2. Cession d'un bien acquis contre une rente viagère
100
Le prix de cession à retenir pour le calcul de la plus-value doit s'entendre du prix total
stipulé dans l'acte, y compris la fraction du prix représentant le montant des arrérages restant à courir.
3. Cession moyennant l'obligation de loger, nourrir, entretenir ou soigner le cédant
110
Comme en cas de cession moyennant le paiement d’une rente viagère, le prix de cession est
déterminé en retenant la valeur du capital représentatif des prestations fournies. Il appartient aux parties de procéder, sous leur propre responsabilité, à l'estimation de ces prestations et à
l'évaluation du capital qu'elles représentent.
4. Échange
120
Le prix de cession est constitué par la valeur réelle du bien acquis en contrepartie du bien
cédé, majorée éventuellement du montant de la soulte reçue ou diminuée du montant de la soulte payée. Toutefois, certaines opérations d’échange sont exonérées.
5. Prix de vente payable à terme ou par annuités échelonnées
130
Le prix de cession est égal au montant cumulé des versements afférents aux diverses échéances
stipulées au contrat. Toutefois, si ces versements comprennent des intérêts, le montant de ceux-ci vient en déduction du prix de cession.
6. Prix de cession indéterminé
140
Lorsque le prix de cession ne peut être déterminé avec exactitude au jour de la cession, il
appartient au contribuable de l’évaluer sous sa propre responsabilité, compte tenu des éléments stipulés dans l’acte.
150
Dans l’hypothèse où le prix de cession a été majoré ou minoré, en application des stipulations
contractuelles contenues dans l’acte de cession, il appartient au contribuable de déposer au service des impôts de son domicile, une déclaration rectificative en vue d’être imposé sur la plus-value
complémentaire ou d’obtenir un dégrèvement sur l’impôt acquitté lors de la formalité de publicité foncière.
7. Cession de terrains non bâtis moyennant la remise d'immeubles à construire. Dation en paiement
160
La cession de terrain non bâti rémunérée moyennant la remise d'immeubles ou fractions
d'immeubles à construire constitue une dation en paiement. Le prix de cession à retenir pour la détermination de la plus-value imposable est celui qui résulte de l'acte authentique qui constate la
vente, quelles que soient les modalités de règlement de ce prix.
Le prix de cession mentionné dans l'acte de vente peut être écarté si l'administration apporte
la preuve que ce prix comporte une dissimulation du prix réellement convenu entre les parties.
Dans le cas d'un règlement par dation en paiement de locaux à construire, l'administration
apporte une telle preuve lorsqu'elle établit qu'il existe entre le prix stipulé à l'acte et la valeur des droits représentatifs des locaux à construire, estimés à la date de cession du terrain, une
disproportion d'une importance telle qu'elle permet de considérer que les parties à l'acte ont volontairement dissimulé une partie du prix réellement convenu.
Lorsque l'existence d'une telle dissimulation est établie, l'administration est fondée à
déterminer la plus-value en retenant comme prix de cession la valeur réelle des biens reçus en paiement estimée à la date de la cession. La valeur des constructions remises en paiement peut être
évaluée par référence, soit au prix de vente de locaux similaires situés dans un immeuble achevé ou en cours d'achèvement, soit au prix de vente futur des locaux compris dans l'immeuble dont la
construction est projetée. Les valeurs retenues doivent être affectées de coefficients de correction destinés à tenir compte des conditions particulières de l'opération.
8. Prix de cession en cas d'apport en société
170
Le prix de cession est égal à la valeur réelle des titres représentatifs de l'apport
(c'est-à-dire la valeur du bien apporté).
Cette valeur est fixée, conformément à la jurisprudence du Conseil d'État, par référence à la
valeur réelle de l'actif social correspondant à la date de cet apport ; elle doit tenir compte, le cas échéant, des insuffisances relevées pour la liquidation des droits de mutation.
Cette règle qui permet d'écarter la valeur conférée par les parties dans l'acte d'apport est
conforme au principe selon lequel la plus-value doit être calculée en fonction de la valeur vénale réelle du bien reçu en rémunération dans tous les cas où la cession à titre onéreux ne trouve pas sa
contrepartie dans un prix en espèces stipulé à l'acte.
9. Dissolution de société
180
Le prix de cession est constitué par la valeur réelle des droits de chaque associé dans
l'actif immobilier possédé par la société.
10. Biens migrants
190
Lorsqu'un élément figurant ou ayant figuré à l'actif d'une entreprise vient d'être cédé, il y
a lieu de déterminer deux plus-values, soumises à des régimes fiscaux différents. Le cas particulier de ces biens migrants du patrimoine privé au patrimoine professionnel ou inversement est traité au
V-C § 120 et suivants du BOI-RFPI-PVI-10-20.
11. Cession d'un immeuble en indivision
195
La plus-value est imposée au nom de chaque coïndivisaire à raison de la fraction du prix de
vente correspondant à ses droits dans l'indivision.
Chaque indivisaire est réputé recevoir une fraction du prix de vente correspondant aux droits
qu'il détenait sur le bien cédé à la date de la vente. Les arrangements qui sont intervenus entre les coindivisaires sur la répartition du prix de cession doivent être regardés comme des actes par
lesquels les intéressés ont ultérieurement disposé du prix de vente perçu par eux et sont sans influence sur le calcul de la plus-value.
Pour les partages d'indivision il convient de se référer au
II-D § 330 et suivants.
B. Indemnité d'expropriation
1. Indemnités représentatives de la valeur de cession
200
L'indemnité d’expropriation à retenir pour le calcul de la plus-value imposable est constituée
par l'ensemble des indemnités allouées en espèce ou en nature à un même bénéficiaire à l'exception de celles qui ne sont pas représentatives de la valeur de cession des biens expropriés
(CGI, ann. II, art. 74 SC, I).
Les acomptes perçus en application de
l’article L. 323-3 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique sont rattachés à
l’indemnité dont ils constituent un élément.
2. Indemnités qui ne sont pas représentatives de la valeur de cession
210
Les indemnités accessoires qui ont, en principe, pour objet de compenser des préjudices
directs et distincts de celui causé par la dépossession des biens ne doivent pas être retenues.
Aussi, pour calculer la plus-value, il n'y a pas lieu de prendre en considération :
- les indemnités pour trouble de jouissance ;
- les indemnités qui présentent, en droit commun, le caractère d'un revenu imposable pour
l'intéressé. Il s'ensuit que les indemnités accessoires d'expropriation qui sont déjà taxables au titre d'autres catégories de revenus ne doivent pas être comprises dans l'indemnité servant de base au
calcul de la plus-value ;
- les indemnités allouées en représentation de frais à exposer par l'exproprié pour se
rétablir, à la condition que la mutation porte sur un bien compris dans une déclaration d'utilité publique visée à
l'article 1er de l'ordonnance n° 58-997 du 23
octobre 1958 ou celle prévue par la
loi n° 70-612 du 10 juillet
1970 tendant à la résorption de l'habitat insalubre. Il en est ainsi, notamment, de l'indemnité de remploi et également -sans que cette énumération puisse être considérée comme limitative- de
l'indemnité pour rétablissement de clôture ou de l'indemnité de déménagement. Mais, bien entendu, les dépenses effectuées par l'exproprié au moyen de ces fonds ne peuvent être prises en considération
pour le calcul des plus-values ultérieures que l'intéressé réalisera éventuellement.
220
Il en va toutefois différemment s'il apparaît que ces indemnités accessoires n'ont pas été
attribuées conformément à leur objet. Sous réserve de l'appréciation souveraine du juge de l'impôt, l'administration est alors en droit, dans l'exercice de son droit de contrôle, de remettre en cause
la qualification de ces indemnités et de les rattacher à l'indemnité principale pour l'établissement de l'impôt.
230
L'exclusion de toutes les indemnités qui ne sont pas représentatives de la valeur de cession
des biens expropriés s'applique non seulement lorsque le transfert de propriété est réalisé par voie d'ordonnance d'expropriation, mais aussi en cas de cession amiable d'un bien compris dans une
déclaration d'utilité publique visée à l'article
1er de l'ordonnance n° 58-997 du 23 octobre 1958 et celle prévue par la
loi n° 70-612 du 10 juillet
1970 tendant à la résorption de l'habitat insalubre.
Dès lors, même si une fraction du prix payé lors d'une acquisition amiable conclue en dehors
de toute procédure d'expropriation est dénommée « indemnité de remploi » par les parties à l'acte, l'administration doit retenir le prix de vente total, étant entendu que si le contribuable entend
faire valoir qu'il n'a accepté de traiter à l'amiable que pour éviter le recours à la procédure prévue par l'ordonnance du 23 octobre 1958 dont il était menacé, il lui appartient d'engager une
procédure contentieuse.
3. Expropriation partielle
240
Lorsque l'indemnité n'a pas été versée (en totalité ou en partie), mais a été compensée en
vertu des dispositions de l'article L. 321-5 du code de l'expropriation pour cause d’utilité
publique, avec la plus-value procurée au reste de la propriété du fait des travaux à exécuter par les collectivités publiques, le prix de cession est constitué par l'indemnité brute, c'est- à-dire
avant la compensation. Lors de la cession ultérieure de la fraction non expropriée, le montant de la somme compensée est assimilé à une dépense d'amélioration pour la détermination de la plus-value
(CGI, ann. II, art 74 SC, II).
250
Inversement, l'indemnité versée pour dépréciation du surplus du bien ne s'ajoute pas à
l'indemnité principale d'expropriation. Mais en cas de cession ultérieure de cette parcelle, l'indemnité ainsi allouée vient en diminution du prix d'acquisition
(CGI, ann. II, art. 74 SC, II).
4. Attribution d’un local de réinstallation
260
Lorsque, dans le cadre des dispositions de
l’article L. 322-12 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, l’indemnité a
été remplacée par l’attribution d’un local de réinstallation (local commercial, artisanal ou industriel équivalent situé dans la même agglomération), la somme à retenir pour la plus-value est
constituée par l’indemnité d’expropriation en espèces, fixée au préalable (CGI, ann. II, art. 74 SC, I).
C. Démembrements de propriété
270
Le droit de propriété d'un bien se caractérise par l'addition, d'une part, du droit de jouir
du bien, qui est lui-même constitué par le droit d'usage (usus) et le droit de percevoir les revenus (fructus) et, d'autre part, du droit de disposer du bien (abusus).
280
Le démembrement du droit de propriété consiste à attribuer le droit de jouir du bien à une
personne, l'usufruitier, et le droit d'en disposer à une autre, le nu-propriétaire. Le démembrement résulte tantôt d'une cession à titre onéreux (par exemple, le propriétaire cède l'usufruit à un
tiers), tantôt d'une transmission à titre gratuit à la suite d'une donation ou d'une succession.
1. Acquisition en pleine propriété et cession d'un droit démembré
290
Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans
l'acte (CGI, art. 150 VA). Il est librement déterminé par les parties.
2. Acquisition isolée d'un droit démembré et cession de ce droit
300
Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte
(CGI, art. 150 VA). Il est librement déterminé par les parties.
En cas de cession conjointe de l'usufruit et de la nue-propriété, le prix global doit être
ventilé de façon à faire apparaître distinctement le prix de cession de la nue-propriété et celui de l'usufruit, en fonction de leur valeur réelle au jour de la vente. A titre de règle pratique, il
est admis que cette ventilation puisse être effectuée en appliquant le barème prévu par l'article 669 du CGI, en tenant compte de
l'âge de l'usufruitier au jour de la vente.
3. Cession après réunion de la propriété
310
Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte.
4. Cession d'un immeuble dont la nue-propriété et l'usufruit appartiennent à des propriétaires différents
320
En cas de cessions conjointes par le nu-propriétaire et l'usufruitier de leurs droits
démembrés respectifs avec répartition du prix de vente entre les intéressés, l'opération est susceptible de dégager une plus-value imposable au nom de chacun des titulaires des droits démembrés.
Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte. Le prix
global doit être ventilé de façon à faire apparaitre distinctement le prix de cession de la nue-propriété et celui de l'usufruit, en fonction de la valeur réelle au jour de la vente.
A titre de règle pratique, il est admis que cette ventilation puisse être effectuée en
appliquant le barème prévu par l'article 669 du CGI, en tenant compte, bien entendu, de l'âge de l'usufruitier au jour de la
vente.
D. Partage
330
Le partage est un acte juridique qui met fin à une indivision en répartissant les biens
indivis entre les différents coïndivisaires. Il constitue une cession à titre onéreux à hauteur des droits appartenant aux copartageants autres que l'attributaire et qui, du fait du partage, sont
cédés par eux à ce dernier.
Toutefois, les partages peuvent, dans certains cas, ne pas donner lieu à l'imposition de la
plus-value réalisée, quand bien même ils s'effectueraient à charge du versement d'une soulte (BOI-RFPI-PVI-10-40-100).
1. Principe d'imposition
340
Lorsqu'il porte sur des immeubles ou des droits immobiliers, ce partage donne donc lieu, en
principe, à l'imposition de la plus-value réalisée par les copartageants autre que l'attributaire, dans les conditions prévues aux
articles 150 U et suivants du CGI.
Dès lors que seules les cessions réalisées à titre onéreux sont susceptibles de donner lieu à
l'application de ce régime d'imposition, l'existence d'une plus-value imposable implique nécessairement qu'une soulte soit versée par le ou les attributaires aux autres copartageants.
2. Prix de cession en cas de plus-value de partage de l'indivision
350
Le prix de cession correspond au montant du prix ou de la soulte due aux co-partageants par
l'attributaire du bien indivis. La circonstance que cette somme ne fasse pas l'objet d'un versement immédiat est sans incidence.
3. Prix de cession en cas de cession ultérieure du bien indivis par l'attributaire
355
Lorsque l'attributaire d'un bien indivis procède à la revente dudit bien, la plus-value sur
cession est calculée différemment, selon que la plus-value de partage a été exonérée ou non.
a. La plus-value de partage a été imposée
1° L'attributaire n'était pas membre de l'indivision initiale
360
Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte
(CGI, art. 150 VA).
2° L'attributaire était membre de l'indivision initiale et la plus-value de partage n'a pas été exonérée
370
Si l'attributaire était membre originaire de l'indivision et que le partage du bien indivis a
donné lieu à l'imposition de la plus-value à hauteur de la soulte versée lors de celui-ci, la cession ultérieure du bien par l'attributaire devra obéir à des modalités de calcul particulières.
Dans cette situation, la plus-value est déterminée en tenant compte de deux fractions
distinctes :
- la première correspond à la part détenue par l'indivisaire depuis l'origine de
l'indivision. Cette fraction de plus-value est déterminée par différence entre la quote-part du prix de cession (correspondant à la part que détenait le cédant à l'entrée dans l'indivision) et la
valeur de la quote-part détenue par le cédant à l'entrée dans l'indivision. Sur cette plus-value brute, est appliqué, le cas échéant, l'abattement pour durée de détention calculé à compter de la date
d'entrée du bien dans l'indivision ;
- la seconde correspond à la part acquise par l'indivisaire lors du partage. Cette fraction
de plus-value est déterminée par différence entre le reste du prix de cession et le montant de la soulte payée par l'attributaire au moment du partage. Sur cette plus-value brute, est appliqué, le cas
échéant, l'abattement pour durée de détention calculé à compter de la date de l'acte de partage.
380
Exemple : Soit un immeuble détenu en indivision à parts égales par deux
personnes physiques (A et B) suite à une donation simple effectuée à leur profit en avril 2000. Au jour de la donation, la valeur du bien donné s'élève à 800 000 euros.
En mai 2010, s'opère le partage du bien entre les deux indivisaires, la valeur du bien au jour
de ce partage s'élève à 1 200 000 euros, l'attributaire (A) versant une soulte de 600 000 euros au co-partageant (B).
Détermination de la plus-value de partage : B est alors imposable au titre de
la plus-value résultant du partage à hauteur du prix de cession (soulte reçue) diminué du prix d'acquisition (quote-part de la valeur du bien au moment de la donation simple), diminué de l'abattement
pour durée de détention calculé à compter de la date d'entrée du bien en indivision (s'agissant d'une plus-value réalisée en 2010, l'abattement pour durée de détention était de 10 % par année entière
de détention au delà de la cinquième [CGI, art. 150 VC]).
Soit une plus-value imposable de (600 000 - 400 000) = 200 000 € - 50 % d'abattement (immeuble
détenu depuis 10 ans) = 100 000 €
Détermination de la plus-value lors de la cession ultérieure du bien : si A
revend l'immeuble en juin 2012 pour un montant de 1 500 000 euros, la plus-value sera calculée comme suit :
1ère fraction :
50 % du prix de cession - quote-part de la valeur du bien à l'entrée dans l'indivision -
abattement pour durée de détention calculé à compter de la date d'entrée du bien en indivision (s'agissant d'une plus-value réalisée en juin 2012, il convient de se reporter aux modalités de calcul
prévues à l'article 150 VC du CGI, telles qu'elles résultent de
l'article
1er de la loi loi n° 2011-1117 du 19 septembre 2011 de finances rectificative pour 2011).
Soit 750 000 - 400 000 = 350 000 € - 14 % d'abattement (immeuble détenu depuis 12 ans :
abattement de 2 % par année entière de détention à compter de la sixième année) = 301 000 €.
2ème fraction :
50 % du prix de cession - soulte payée au moment du partage
Soit 750 000 - 600 000 = 150 000 € (aucun abattement pour durée de détention, l'immeuble étant
détenu depuis 2 ans : s'agissant d'une plus-value réalisée en juin 2012, il convient de se reporter aux modalités de calcul prévues à l'article 150 VC du CGI, telles qu'elles résultent de l'article
1er de la loi loi n° 2011-1117 du 19 septembre 2011 de finances rectificative pour 2011).
La plus-value imposable totale s'élève à 301 000 + 150 000 = 451 000 €.
Afin de simplifier l’exemple, ces calculs sont effectués sans tenir compte des éléments qui
peuvent venir en majoration du prix d'acquisition ou en diminution du prix de cession (frais, dépenses de travaux, etc.).
b. La plus-value de partage a été exonérée
390
Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte
(CGI, art. 150 VA).
Pour plus de précisions sur les modalités de détermination de la plus-value, il convient de
se reporter au III § 80 du BOI-RFPI-PVI-10-40-100. | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_01"">Le prix de cession a retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte. Il est majoré de certaines charges et indemnité et réduit du montant de la taxe sur la valeur ajoutée acquittée et des frais, définis par décret, supportés par le vendeur à l'occasion de la cession (cf. <strong>I § 10 à 80</strong>).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_certains_cas_particuli_02"">Dans certains cas particuliers, cette règle est aménagée afin de prendre en considération les spécificités juridiques de la cession (cf. II § 90 à 390).</p> <h1 id=""Prix_de_cession_:_generalit_10"">I. Prix de cession : généralités</h1> <h2 id=""Definition_20"">A. Définition</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_04"">Conformément aux dispositions de l'article 150 VA du code général des impôts (CGI), le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte, et ce, indépendamment de ses modalités de paiement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_valeur_du_mobilier_nest__05"">La valeur du mobilier n'est pas prise en compte pour la détermination de la plus-value immobilière imposable à la condition que l'existence et la valeur vénale de ces biens au jour de la cession soient justifiées (production de facture, inventaire de commissaires-priseurs, etc.).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_06"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_quune_dissimulation_07"">Lorsque qu'une dissimulation de prix est établie, le prix de cession doit être majoré du montant de cette dissimulation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_insuffisan_08"">En revanche, les insuffisances d'évaluation ne sont pas à prendre en considération pour la détermination de la plus-value.</p> <h2 id=""Majoration_21"">B. Majoration du prix de cession</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_09"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_est_majo_010"">Le prix de cession est majoré de toutes les charges et indemnités mentionnées au I de l'article 683 du CGI. Les indemnités d'assurance consécutives au sinistre partiel ou total d'un immeuble ne sont pas prises en compte (CGI, art. 150 VA, II).</p> <h3 id=""Charges_et_indemnites_30"">1. Charges et indemnités</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_011"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_de_toutes_les_char_012"">Il s'agit de toutes les charges en capital ainsi que toutes les indemnités stipulées au profit du cédant à quelque titre que ce soit : montant des remboursements mis à la charge des acquéreurs, obligation pour l'acquéreur de construire sur sa parcelle un mur séparatif de la parcelle dans l'intérêt du vendeur, clause d'indexation du prix de cession consentie en contrepartie de la faculté accordée à l'acquéreur de différer le règlement d'une partie du prix, indemnité d'éviction versée au locataire par l'acquéreur pour le compte du vendeur.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_charges_ainsi_visees_ne_013"">Les charges ainsi visées ne s'entendent que de celles que le contrat impose à l'acquéreur à la décharge du vendeur.</p> <h3 id=""Indemnites_dassurance_31"">2. Indemnités d'assurance</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_014"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En cas_de_revente_de_limmeu_015"">Les indemnités d'assurance consécutives à un sinistre partiel ou total d'un immeuble ne sont pas prises en compte. Ainsi, en cas de revente de l'immeuble sinistré, le montant de l'indemnité d'assurance n'a pas à être ajouté au prix de vente pour le calcul de la plus-value.</p> <h2 id=""Minoration_22"">C. Diminution du prix de cession</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_016"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_est_redu_017"">Le prix de cession est réduit, sur justificatifs, du montant de la taxe sur la valeur ajoutée acquittée et des frais, définis par décret, supportés par le vendeur à l'occasion de cette cession (CGI, art. 150 VA, III). </p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_pieces_justifiant_des_f_018"">Les pièces justifiant des frais ou charges venant en diminution du prix de cession sont fournies par le contribuable sur demande de l'administration (CGI, ann. II, art. 74 SI).</p> <h3 id=""Taxe_sur_la_valeur_ajoutee_32"">1. Taxe sur la valeur ajoutée</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_019"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_TVA_acquittee_par_le_ven_020"">La TVA acquittée par le vendeur à l'occasion de la cession vient, sur justificatifs, en diminution du prix de cession.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_ainsi_que_la_taxe_021"">Il en est ainsi que la taxe corresponde à la mutation elle-même ou à une régularisation effectuée en application des dispositions de l'article 207 de l'annexe II au CGI. Si le vendeur met le montant de cette taxe à la charge de l'acquéreur, ce montant constitue une charge majorant le prix. Mais, comme la taxe est déductible du même prix de vente, son incidence est, en principe, nulle pour le calcul de la plus-value.</p> <h3 id=""Frais_supportes_par_le_vend_33"">2. Frais supportés par le vendeur</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_022"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_frais_supportes_par_le__023"">Les frais supportés par le vendeur à l'occasion de la cession ne peuvent être admis en diminution du prix de cession que si leur montant est justifié (CGI, ann. III, art. 41 duovicies H). Ils s'entendent exclusivement :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_verses_a_un_int_024"">- des frais versés à un intermédiaire ou à un mandataire ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_lies_aux_certif_025"">- des frais liés aux certifications et diagnostics rendus obligatoires par la législation en vigueur au jour de la cession ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_indemnites_deviction__026"">- des indemnités d'éviction versées au locataire par le propriétaire qui vend le bien loué libre d'occupation. Il en est de même de l'indemnité versée au locataire par l'acquéreur pour le compte du vendeur, qui constitue par ailleurs une charge augmentative du prix (cf. I-B-1 § 40) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_honoraires_verses_a_u_027"">- des honoraires versés à un architecte à raison des études de travaux permettant d'obtenir un accord préalable à un permis de construire ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_frais_exposes_par_le__028"">- des frais exposés par le vendeur d'un immeuble en vue d'obtenir d'un créancier la mainlevée de l'hypothèque grevant cet immeuble.</p> <h1 id=""Prix_de_cession_:_cas_parti_11"">II. Prix de cession : cas particuliers</h1> <h2 id=""Prix_de_cession_a_retenir_d_23"">A. Situations particulières</h2> <h3 id=""Cession_moyennant_le_paieme_34"">1. Cession moyennant le paiement d'une rente viagère</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_029"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsquun_bien_est_cede_cont_030"">Lorsqu'un bien est cédé contre une rente viagère, le prix de cession retenu pour ce bien est la valeur en capital de la rente, à l'exclusion des intérêts (CGI, art. 150 VA, I). Cette valeur doit s'entendre du montant du capital représentatif de la rente au jour de la cession, éventuellement augmenté de la fraction du prix payée comptant.</p> <h3 id=""Cession_dun_bien_acquis_con_35"">2. Cession d'un bien acquis contre une rente viagère</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_031"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_032"">Le prix de cession à retenir pour le calcul de la plus-value doit s'entendre du prix total stipulé dans l'acte, y compris la fraction du prix représentant le montant des arrérages restant à courir.</p> <h3 id=""Cession_moyennant_lobligati_36"">3. Cession moyennant l'obligation de loger, nourrir, entretenir ou soigner le cédant</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_033"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Comme_en_cas_de_cession_moy_034"">Comme en cas de cession moyennant le paiement d’une rente viagère, le prix de cession est déterminé en retenant la valeur du capital représentatif des prestations fournies. Il appartient aux parties de procéder, sous leur propre responsabilité, à l'estimation de ces prestations et à l'évaluation du capital qu'elles représentent.</p> <h3 id=""Echange_37"">4. Échange</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_035"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_est_cons_036"">Le prix de cession est constitué par la valeur réelle du bien acquis en contrepartie du bien cédé, majorée éventuellement du montant de la soulte reçue ou diminuée du montant de la soulte payée. Toutefois, certaines opérations d’échange sont exonérées.</p> <h3 id=""Prix_de_vente_payable_a_ter_38"">5. Prix de vente payable à terme ou par annuités échelonnées</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_037"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_est_egal_038"">Le prix de cession est égal au montant cumulé des versements afférents aux diverses échéances stipulées au contrat. Toutefois, si ces versements comprennent des intérêts, le montant de ceux-ci vient en déduction du prix de cession.</p> <h3 id=""Prix_de_cession_indetermine_39"">6. Prix de cession indéterminé</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_039"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_le_prix_de_cession__040"">Lorsque le prix de cession ne peut être déterminé avec exactitude au jour de la cession, il appartient au contribuable de l’évaluer sous sa propre responsabilité, compte tenu des éléments stipulés dans l’acte.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_041"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_l’hypothese_ou_le_prix_041"">Dans l’hypothèse où le prix de cession a été majoré ou minoré, en application des stipulations contractuelles contenues dans l’acte de cession, il appartient au contribuable de déposer au service des impôts de son domicile, une déclaration rectificative en vue d’être imposé sur la plus-value complémentaire ou d’obtenir un dégrèvement sur l’impôt acquitté lors de la formalité de publicité foncière.</p> <h3 id=""Cession_de_terrain_non_bati_310"">7. Cession de terrains non bâtis moyennant la remise d'immeubles à construire. Dation en paiement</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_042"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_cession_de_terrain_non_b_043"">La cession de terrain non bâti rémunérée moyennant la remise d'immeubles ou fractions d'immeubles à construire constitue une dation en paiement. Le prix de cession à retenir pour la détermination de la plus-value imposable est celui qui résulte de l'acte authentique qui constate la vente, quelles que soient les modalités de règlement de ce prix.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_mentionn_044"">Le prix de cession mentionné dans l'acte de vente peut être écarté si l'administration apporte la preuve que ce prix comporte une dissimulation du prix réellement convenu entre les parties.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_le_cas_dun_reglement_p_045"">Dans le cas d'un règlement par dation en paiement de locaux à construire, l'administration apporte une telle preuve lorsqu'elle établit qu'il existe entre le prix stipulé à l'acte et la valeur des droits représentatifs des locaux à construire, estimés à la date de cession du terrain, une disproportion d'une importance telle qu'elle permet de considérer que les parties à l'acte ont volontairement dissimulé une partie du prix réellement convenu.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_lexistence_dune_tel_046"">Lorsque l'existence d'une telle dissimulation est établie, l'administration est fondée à déterminer la plus-value en retenant comme prix de cession la valeur réelle des biens reçus en paiement estimée à la date de la cession. La valeur des constructions remises en paiement peut être évaluée par référence, soit au prix de vente de locaux similaires situés dans un immeuble achevé ou en cours d'achèvement, soit au prix de vente futur des locaux compris dans l'immeuble dont la construction est projetée. Les valeurs retenues doivent être affectées de coefficients de correction destinés à tenir compte des conditions particulières de l'opération.</p> <h3 id=""Prix_de_cession_en_cas_dapp_311"">8. Prix de cession en cas d'apport en société</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_047"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_est_egal_048"">Le prix de cession est égal à la valeur réelle des titres représentatifs de l'apport (c'est-à-dire la valeur du bien apporté).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_valeur_est_fixee,_con_049"">Cette valeur est fixée, conformément à la jurisprudence du Conseil d'État, par référence à la valeur réelle de l'actif social correspondant à la date de cet apport ; elle doit tenir compte, le cas échéant, des insuffisances relevées pour la liquidation des droits de mutation.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_regle_qui_permet_deca_050"">Cette règle qui permet d'écarter la valeur conférée par les parties dans l'acte d'apport est conforme au principe selon lequel la plus-value doit être calculée en fonction de la valeur vénale réelle du bien reçu en rémunération dans tous les cas où la cession à titre onéreux ne trouve pas sa contrepartie dans un prix en espèces stipulé à l'acte.</p> <h3 id=""Dissolution_de_societe_312"">9. Dissolution de société</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_051"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_est_cons_052"">Le prix de cession est constitué par la valeur réelle des droits de chaque associé dans l'actif immobilier possédé par la société.</p> <h3 id=""Biens_migrants_313"">10. Biens migrants</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_053"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_cas_particulier_des_bien_054"">Lorsqu'un élément figurant ou ayant figuré à l'actif d'une entreprise vient d'être cédé, il y a lieu de déterminer deux plus-values, soumises à des régimes fiscaux différents. Le cas particulier de ces biens migrants du patrimoine privé au patrimoine professionnel ou inversement est traité au V-C § 120 et suivants du BOI-RFPI-PVI-10-20.</p> <h3 id=""11._Indivision_314"">11. Cession d'un immeuble en indivision</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""195_056"">195</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_plus-value_est_imposee_a_095"">La plus-value est imposée au nom de chaque coïndivisaire à raison de la fraction du prix de vente correspondant à ses droits dans l'indivision.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Chaque_indivisaire_est_repu_096"">Chaque indivisaire est réputé recevoir une fraction du prix de vente correspondant aux droits qu'il détenait sur le bien cédé à la date de la vente. Les arrangements qui sont intervenus entre les coindivisaires sur la répartition du prix de cession doivent être regardés comme des actes par lesquels les intéressés ont ultérieurement disposé du prix de vente perçu par eux et sont sans influence sur le calcul de la plus-value.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_partages_dindivisi_059"">Pour les partages d'indivision il convient de se référer au II-D § 330 et suivants.</p> <h2 id=""Prix_de_cession_a_retenir_e_24"">B. Indemnité d'expropriation</h2> <h3 id=""Indemnites_representatives__314"">1. Indemnités représentatives de la valeur de cession</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_055"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lindemnite_d’expropriation__056"">L'indemnité d’expropriation à retenir pour le calcul de la plus-value imposable est constituée par l'ensemble des indemnités allouées en espèce ou en nature à un même bénéficiaire à l'exception de celles qui ne sont pas représentatives de la valeur de cession des biens expropriés (CGI, ann. II, art. 74 SC, I).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_acomptes_percus_en_appl_057"">Les acomptes perçus en application de l’article L. 323-3 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique sont rattachés à l’indemnité dont ils constituent un élément.</p> <h3 id=""Indemnites_qui_ne_sont_pas__315"">2. Indemnités qui ne sont pas représentatives de la valeur de cession</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_058"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_indemnites_accessoires__059"">Les indemnités accessoires qui ont, en principe, pour objet de compenser des préjudices directs et distincts de celui causé par la dépossession des biens ne doivent pas être retenues.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aussi,_pour_calculer_la_plu_060"">Aussi, pour calculer la plus-value, il n'y a pas lieu de prendre en considération :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_indemnites_pour_troub_061"">- les indemnités pour trouble de jouissance ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_indemnites_qui_presen_062"">- les indemnités qui présentent, en droit commun, le caractère d'un revenu imposable pour l'intéressé. Il s'ensuit que les indemnités accessoires d'expropriation qui sont déjà taxables au titre d'autres catégories de revenus ne doivent pas être comprises dans l'indemnité servant de base au calcul de la plus-value ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_indemnites_allouees_e_063"">- les indemnités allouées en représentation de frais à exposer par l'exproprié pour se rétablir, à la condition que la mutation porte sur un bien compris dans une déclaration d'utilité publique visée à l'article 1er de l'ordonnance n° 58-997 du 23 octobre 1958 ou celle prévue par la loi n° 70-612 du 10 juillet 1970 tendant à la résorption de l'habitat insalubre. Il en est ainsi, notamment, de l'indemnité de remploi et également -sans que cette énumération puisse être considérée comme limitative- de l'indemnité pour rétablissement de clôture ou de l'indemnité de déménagement. Mais, bien entendu, les dépenses effectuées par l'exproprié au moyen de ces fonds ne peuvent être prises en considération pour le calcul des plus-values ultérieures que l'intéressé réalisera éventuellement.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_064"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_va_toutefois_differem_065"">Il en va toutefois différemment s'il apparaît que ces indemnités accessoires n'ont pas été attribuées conformément à leur objet. Sous réserve de l'appréciation souveraine du juge de l'impôt, l'administration est alors en droit, dans l'exercice de son droit de contrôle, de remettre en cause la qualification de ces indemnités et de les rattacher à l'indemnité principale pour l'établissement de l'impôt.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_066"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexclusion_de_toutes_les_in_067"">L'exclusion de toutes les indemnités qui ne sont pas représentatives de la valeur de cession des biens expropriés s'applique non seulement lorsque le transfert de propriété est réalisé par voie d'ordonnance d'expropriation, mais aussi en cas de cession amiable d'un bien compris dans une déclaration d'utilité publique visée à l'article 1er de l'ordonnance n° 58-997 du 23 octobre 1958 et celle prévue par la loi n° 70-612 du 10 juillet 1970 tendant à la résorption de l'habitat insalubre.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors,_meme_si_une_fract_068"">Dès lors, même si une fraction du prix payé lors d'une acquisition amiable conclue en dehors de toute procédure d'expropriation est dénommée « indemnité de remploi » par les parties à l'acte, l'administration doit retenir le prix de vente total, étant entendu que si le contribuable entend faire valoir qu'il n'a accepté de traiter à l'amiable que pour éviter le recours à la procédure prévue par l'ordonnance du 23 octobre 1958 dont il était menacé, il lui appartient d'engager une procédure contentieuse.</p> <h3 id=""Expropriation_partielle_316"">3. Expropriation partielle</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_069"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_lindemnite_na_pas_e_070"">Lorsque l'indemnité n'a pas été versée (en totalité ou en partie), mais a été compensée en vertu des dispositions de l'article L. 321-5 du code de l'expropriation pour cause d’utilité publique, avec la plus-value procurée au reste de la propriété du fait des travaux à exécuter par les collectivités publiques, le prix de cession est constitué par l'indemnité brute, c'est- à-dire avant la compensation. Lors de la cession ultérieure de la fraction non expropriée, le montant de la somme compensée est assimilé à une dépense d'amélioration pour la détermination de la plus-value (CGI, ann. II, art 74 SC, II).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_071"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Inversement,_lindemnite_ver_072"">Inversement, l'indemnité versée pour dépréciation du surplus du bien ne s'ajoute pas à l'indemnité principale d'expropriation. Mais en cas de cession ultérieure de cette parcelle, l'indemnité ainsi allouée vient en diminution du prix d'acquisition (CGI, ann. II, art. 74 SC, II).</p> <h3 id=""Attribution_d’un_local_de_r_317"">4. Attribution d’un local de réinstallation</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_073"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque,_dans_le_cadre_des__074"">Lorsque, dans le cadre des dispositions de l’article L. 322-12 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, l’indemnité a été remplacée par l’attribution d’un local de réinstallation (local commercial, artisanal ou industriel équivalent situé dans la même agglomération), la somme à retenir pour la plus-value est constituée par l’indemnité d’expropriation en espèces, fixée au préalable (CGI, ann. II, art. 74 SC, I).</p> <h2 id=""Prix_de_cession_a_retenir_d_25"">C. Démembrements de propriété</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_075"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_droit_de_propriete_dun_b_076"">Le droit de propriété d'un bien se caractérise par l'addition, d'une part, du droit de jouir du bien, qui est lui-même constitué par le droit d'usage (usus) et le droit de percevoir les revenus (fructus) et, d'autre part, du droit de disposer du bien (abusus).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_077"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_demembrement_du_droit_de_078"">Le démembrement du droit de propriété consiste à attribuer le droit de jouir du bien à une personne, l'usufruitier, et le droit d'en disposer à une autre, le nu-propriétaire. Le démembrement résulte tantôt d'une cession à titre onéreux (par exemple, le propriétaire cède l'usufruit à un tiers), tantôt d'une transmission à titre gratuit à la suite d'une donation ou d'une succession.</p> <h3 id=""Acquisition_en_pleine_propr_318"">1. Acquisition en pleine propriété et cession d'un droit démembré</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_079"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_080"">Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte (CGI, art. 150 VA). Il est librement déterminé par les parties.</p> <h3 id=""Acquisition_isolee_dun_droi_319"">2. Acquisition isolée d'un droit démembré et cession de ce droit</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_081"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_082"">Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte (CGI, art. 150 VA). Il est librement déterminé par les parties.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_cession_conjointe_083"">En cas de cession conjointe de l'usufruit et de la nue-propriété, le prix global doit être ventilé de façon à faire apparaître distinctement le prix de cession de la nue-propriété et celui de l'usufruit, en fonction de leur valeur réelle au jour de la vente. A titre de règle pratique, il est admis que cette ventilation puisse être effectuée en appliquant le barème prévu par l'article 669 du CGI, en tenant compte de l'âge de l'usufruitier au jour de la vente.</p> <h3 id=""Cession_apres_reunion_de_la_320"">3. Cession après réunion de la propriété</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_084"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_084"">Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte.</p> <h3 id=""Cession_dun_immeuble_dont_l_321"">4. Cession d'un immeuble dont la nue-propriété et l'usufruit appartiennent à des propriétaires différents</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""En_cas_de_cessions_conjoint_085"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_cessions_conjoint_087"">En cas de cessions conjointes par le nu-propriétaire et l'usufruitier de leurs droits démembrés respectifs avec répartition du prix de vente entre les intéressés, l'opération est susceptible de dégager une plus-value imposable au nom de chacun des titulaires des droits démembrés.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_086"">Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte. Le prix global doit être ventilé de façon à faire apparaitre distinctement le prix de cession de la nue-propriété et celui de l'usufruit, en fonction de la valeur réelle au jour de la vente.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_titre_de_regle_pratique,__087"">A titre de règle pratique, il est admis que cette ventilation puisse être effectuée en appliquant le barème prévu par l'article 669 du CGI, en tenant compte, bien entendu, de l'âge de l'usufruitier au jour de la vente.</p> <h2 id=""Prix_de_cession_a_retenir_d_26"">D. Partage </h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Le_partage_est_un_acte_juri_090"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_partage_est_un_acte_juri_092"">Le partage est un acte juridique qui met fin à une indivision en répartissant les biens indivis entre les différents coïndivisaires. Il constitue une cession à titre onéreux à hauteur des droits appartenant aux copartageants autres que l'attributaire et qui, du fait du partage, sont cédés par eux à ce dernier.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_les_partages_peu_091"">Toutefois, les partages peuvent, dans certains cas, ne pas donner lieu à l'imposition de la plus-value réalisée, quand bien même ils s'effectueraient à charge du versement d'une soulte (BOI-RFPI-PVI-10-40-100).</p> <h3 id=""Principe _322"">1. Principe d'imposition</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_092"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsquil_porte_sur_des_imme_086"">Lorsqu'il porte sur des immeubles ou des droits immobiliers, ce partage donne donc lieu, en principe, à l'imposition de la plus-value réalisée par les copartageants autre que l'attributaire, dans les conditions prévues aux articles 150 U et suivants du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_que_seules_les_ces_087"">Dès lors que seules les cessions réalisées à titre onéreux sont susceptibles de donner lieu à l'application de ce régime d'imposition, l'existence d'une plus-value imposable implique nécessairement qu'une soulte soit versée par le ou les attributaires aux autres copartageants.</p> <h3 id=""2._Prix_de_cession_en_cas_d_324"">2. Prix de cession en cas de plus-value de partage de l'indivision</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_088"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_correspo_089"">Le prix de cession correspond au montant du prix ou de la soulte due aux co-partageants par l'attributaire du bien indivis. La circonstance que cette somme ne fasse pas l'objet d'un versement immédiat est sans incidence.</p> <h3 id=""Determination_du_prix_de_ce_321"">3. Prix de cession en cas de cession ultérieure du bien indivis par l'attributaire</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Lorsque_lattributaire_dun_b_099"">355</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_lattributaire_dun_b_0106"">Lorsque l'attributaire d'un bien indivis procède à la revente dudit bien, la plus-value sur cession est calculée différemment, selon que la plus-value de partage a été exonérée ou non.</p> <h4 id=""a._La_plus-value_de_partage_40"">a. La plus-value de partage a été imposée</h4> <h5 id=""Lattributaire_netait_pas_me_40"">1° L'attributaire n'était pas membre de l'indivision initiale</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_090"">360</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_091"">Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte (CGI, art. 150 VA). </p> <h5 id=""Lattributaire_etait_membre__41"">2° L'attributaire était membre de l'indivision initiale et la plus-value de partage n'a pas été exonérée</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_092"">370</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_lattributaire_etait_memb_093"">Si l'attributaire était membre originaire de l'indivision et que le partage du bien indivis a donné lieu à l'imposition de la plus-value à hauteur de la soulte versée lors de celui-ci, la cession ultérieure du bien par l'attributaire devra obéir à des modalités de calcul particulières.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_cette_situation,_la_pl_094"">Dans cette situation, la plus-value est déterminée en tenant compte de deux fractions distinctes :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_fraction_de_plus-valu_0111"">- la première correspond à la part détenue par l'indivisaire depuis l'origine de l'indivision. Cette fraction de plus-value est déterminée par différence entre la quote-part du prix de cession (correspondant à la part que détenait le cédant à l'entrée dans l'indivision) et la valeur de la quote-part détenue par le cédant à l'entrée dans l'indivision. Sur cette plus-value brute, est appliqué, le cas échéant, l'abattement pour durée de détention calculé à compter de la date d'entrée du bien dans l'indivision ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_fraction_de_plus-valu_0113"">- la seconde correspond à la part acquise par l'indivisaire lors du partage. Cette fraction de plus-value est déterminée par différence entre le reste du prix de cession et le montant de la soulte payée par l'attributaire au moment du partage. Sur cette plus-value brute, est appliqué, le cas échéant, l'abattement pour durée de détention calculé à compter de la date de l'acte de partage.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_0114"">380</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple:_Soit_un_immeuble_d_0107""><strong>Exemple : </strong>Soit un immeuble détenu en indivision à parts égales par deux personnes physiques (A et B) suite à une donation simple effectuée à leur profit en avril 2000. Au jour de la donation, la valeur du bien donné s'élève à 800 000 euros.</p> <p class=""exemple-western"" id=""En_2003,_sopere_le_partage__0108"">En mai 2010, s'opère le partage du bien entre les deux indivisaires, la valeur du bien au jour de ce partage s'élève à 1 200 000 euros, l'attributaire (A) versant une soulte de 600 000 euros au co-partageant (B).</p> <p class=""exemple-western"" id=""Determination_de_la_plus-va_0109""><strong>Détermination de la plus-value de partage :</strong> B est alors imposable au titre de la plus-value résultant du partage à hauteur du prix de cession (soulte reçue) diminué du prix d'acquisition (quote-part de la valeur du bien au moment de la donation simple), diminué de l'abattement pour durée de détention calculé à compter de la date d'entrée du bien en indivision (s'agissant d'une plus-value réalisée en 2010, l'abattement pour durée de détention était de 10 % par année entière de détention au delà de la cinquième [CGI, art. 150 VC]).</p> <p class=""exemple-western"" id=""Soit_une_plus-value_imposab_0110"">Soit une plus-value imposable de (600 000 - 400 000) = 200 000 € - 50 % d'abattement (immeuble détenu depuis 10 ans) = 100 000 €</p> <p class=""exemple-western"" id=""Determination_de_la_plus-va_0111""><strong>Détermination de la plus-value lors de la cession ultérieure du bien :</strong> si A revend l'immeuble en juin 2012 pour un montant de 1 500 000 euros, la plus-value sera calculée comme suit :</p> <p class=""exemple-western"" id=""1ere_fraction:_0112""><strong>1<sup>ère</sup> fraction :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""Soit_750_000_-_400_000_=_35_0114"">50 % du prix de cession - quote-part de la valeur du bien à l'entrée dans l'indivision - abattement pour durée de détention calculé à compter de la date d'entrée du bien en indivision (s'agissant d'une plus-value réalisée en juin 2012, il convient de se reporter aux modalités de calcul prévues à l'article 150 VC du CGI, telles qu'elles résultent de l'article 1er de la loi loi n° 2011-1117 du 19 septembre 2011 de finances rectificative pour 2011).</p> <p class=""exemple-western"" id=""Soit_750_000_-_400_000_=_35_0117"">Soit 750 000 - 400 000 = 350 000 € - 14 % d'abattement (immeuble détenu depuis 12 ans : abattement de 2 % par année entière de détention à compter de la sixième année) = 301 000 €.</p> <p class=""exemple-western"" id=""2eme_fraction_0115""><strong>2<sup>ème</sup> fraction :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""50%_du_prix_de_cession_-_so_0116"">50 % du prix de cession - soulte payée au moment du partage</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_plus-value_imposable_tot_0118"">Soit 750 000 - 600 000 = 150 000 € (aucun abattement pour durée de détention, l'immeuble étant détenu depuis 2 ans : s'agissant d'une plus-value réalisée en juin 2012, il convient de se reporter aux modalités de calcul prévues à l'article 150 VC du CGI, telles qu'elles résultent de l'article 1<sup>er</sup> de la loi loi n° 2011-1117 du 19 septembre 2011 de finances rectificative pour 2011).</p> <p class=""exemple-western"" id=""La_plus-value_imposable_tot_0119""><strong>La plus-value imposable totale s'élève à 301 000 + 150 000 = 451 000 €</strong>.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Afin_de_simplifier_l’exempl_0119"">Afin de simplifier l’exemple, ces calculs sont effectués sans tenir compte des éléments qui peuvent venir en majoration du prix d'acquisition ou en diminution du prix de cession (frais, dépenses de travaux, etc.).</p> <h4 id=""b._La_plus-value_de_partage_41"">b. La plus-value de partage a été exonérée</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_0128"">390</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_prix_de_cession_a_reteni_0129"">Le prix de cession à retenir est le prix réel tel qu'il est stipulé dans l'acte (CGI, art. 150 VA).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions_sur_0130"">Pour plus de précisions sur les modalités de détermination de la plus-value, il convient de se reporter au III § 80 du BOI-RFPI-PVI-10-40-100.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Plus-values immobilières - Détermination de la plus-value brute - Prix de cession | BOI-RFPI-PVI-20-10-10 | PVI | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/263-PGP.html/identifiant=BOI-RFPI-PVI-20-10-10-20160302 | null | 2016-03-02 00:00:00 | null | 749c94d7-55f5-4f7c-9a6e-da08041cee03 | aa024af556202bf2604953ee31c4440ece5e8137a045c539804746f3159649c7 |
FR | fr | Actualité liée : 25/07/2023 : ENR - SJ - Exonération de droits de mutation à titre gratuit des immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques prévue à l'article 795 A du CGI - Aménagement des conditions d'ouverture au public - Modification de la convention type (décret n° 88-389 du 21 avril 1988 modifié pris pour l'application de l'article 5 de la loi de programme n° 88-12 du 5 janvier 1988 relative au patrimoine monumental ; décret n° 2023-103 du 16 février 2023 pris pour l'application du 1° ter du II de l'article 156 du code général des impôts et de l'article L. 143-2 du code du patrimoine et portant remplacement de la convention type prévue à l'article 795 A du code général des impôts, art. 2)
1
L’article 795 A du code général des impôts (CGI) exonère de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques et les meubles qui en constituent le complément historique ou artistique, que ces meubles soient ou non protégés au titre des monuments historiques.
Cette exonération est subordonnée à plusieurs conditions dont la souscription, par les héritiers, donataires ou légataires du monument historique, d’une convention à durée indéterminée conclue avec le ministre chargé de la culture, après avis conforme du directeur régional ou départemental des finances publiques.
Remarque : Conformément aux dispositions de l'article 294 C de l'annexe II au CGI, le préfet de région du lieu de situation du bien est l'autorité administrative compétente mentionnée au premier alinéa de l'article 795 A du CGI, dans sa rédaction issue de l'article 26 de la loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d’accélération et de simplification de l’action publique, pour conclure la convention précitée.
La convention prévoit, notamment, les modalités d’accès du public aux biens en cause ainsi que les conditions d’entretien de ces biens, conformément aux dispositions de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 pris pour l'application du 1° ter du II de l'article 156 du code général des impôts et de l'article L. 143-2 du code du patrimoine et portant remplacement de la convention type prévue par l'article 795 A du code général des impôts et disponible au BOI-LETTRE-000117.
La convention prévue à l'article 795 A du CGI est assimilée à un agrément fiscal dès lors qu'elle constitue une autorisation préalable donnée par l'administration. Cependant, l’article 1649 nonies du CGI n’est pas applicable à cette procédure (CE, décision du 11 février 2022, n° 454999, ECLI:FR:CECHR:2022:454999.20220211 et CE, décision du 11 février 2022, n° 458465, ECLI:FR:CECHR:2022:458465.20220211).
En cas de non respect des règles fixées par la convention, les biens précédemment exonérés sont soumis aux droits de mutation, majorés de l’intérêt de retard prévu à l’article 1727 du CGI. Le point de départ du calcul de ces intérêts de retard est fixé par le 8 du IV de l'article 1727 du CGI (VI-B-3 § 320).
I. Biens exonérés
10
Il s'agit des immeubles par nature ou par destination qui sont pour l'essentiel classés ou inscrits au titre des monuments historiques ainsi que des biens meubles, protégés ou non au titre des monuments historiques, qui en constituent le complément historique ou artistique.
A. Procédure de classement ou d'inscription au titre des monuments historiques
20
Constituent des monuments historiques au sens de l'article L. 621-1 et suivants du code du patrimoine (C. patr.) :
les immeubles ou parties d'immeubles publics ou privés classés, c'est-à-dire ceux dont la conservation présente, au point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt public (C. patr., art. L 621-1) ;
les immeubles figurant sur la liste publiée au Journal officiel du 18 avril 1914 ainsi que les immeubles ayant fait l'objet d'arrêtés ou de décrets de classement conformément aux dispositions de la loi du 30 mars 1887 (C. patr., art. L. 621-3) ;
les immeubles ou parties d'immeubles publics ou privés inscrits, c’est-à-dire ceux qui, sans justifier une demande de classement immédiat au titre des monuments historiques, présentent un intérêt d'histoire ou d'art suffisant pour en rendre désirable la préservation. Peut être également inscrit dans les mêmes conditions tout immeuble nu ou bâti situé dans le champ de visibilité d'un immeuble déjà classé ou inscrit au titre des monuments historiques (C. patr., art. L. 621-25) ;
les objets mobiliers (meubles par nature et immeubles par destination). Ces objets mobiliers peuvent être classés ou inscrits lorsque leur conservation présente au point de vue de l'histoire, de l'art, de la science ou de la technique un intérêt public (C. patr., art. L. 622-1 et C. patr., art. L. 622-20).
B. Biens concernés par le dispositif d'exonération
30
Il concerne, d'une part, les immeubles par nature ou par destination qui sont pour l'essentiel classés au titre des monuments historiques au sens de l'article L. 621-1 du C. patr. et de l'article L. 621-3 du C. patr. ou inscrits au titre des monuments historiques au sens de l'article L. 621-25 du C. patr. et, d'autre part, les biens meubles, protégés ou non au titre des monuments historiques, qui constituent le complément historique ou artistique de ces immeubles.
Remarque : Le classement ou l'inscription ne porte pas nécessairement sur la totalité de l'immeuble. Ces protections peuvent ne concerner que les parties extérieures des édifices telles que les façades et toitures. En pareil cas, la protection doit s'entendre comme manifestant la volonté de l'administration de préserver l'ensemble du monument.
Le classement peut aussi se limiter à un ou plusieurs éléments intérieurs (quelques salles, escaliers, cheminées, etc.) ou extérieurs. La protection ne porte alors que sur ces éléments.
1. Immeubles
40
Les immeubles par nature s'entendent des constructions (châteaux, manoirs, abbayes, etc.), mais aussi, le cas échéant, des parcs et jardins qui les entourent.
Les immeubles par destination s'entendent des meubles attachés matériellement à un immeuble par nature. Il en est ainsi des objets attachés au fond à perpétuelle demeure, qui ne peuvent être détachés sans être fracturés ou détériorés ou sans briser ou détériorer la partie du fond à laquelle ils sont attachés (glaces fixées au mur, statues placées dans des niches, etc.).
Sont considérés comme classés ou inscrits au titre des monuments historiques « pour l'essentiel » au sens de l'article 795 A du CGI :
les immeubles bâtis ou non bâtis totalement classés ou inscrits ;
les édifices dont les façades et couverture sont protégées en totalité ;
ceux dont les principaux volumes intérieurs et leurs décors sont protégés ;
les parcs et jardins qui constituent les dépendances immédiates et nécessaires des édifices protégés, en totalité ou partiellement, au titre des monuments historiques même lorsqu'ils ne sont pas eux-mêmes protégés au titre des monuments historiques à condition qu'ils soient organisés pour la visite.
Remarque : Dans le cas où la protection ne s'étend pas à la totalité des biens en cause, il appartient aux services du ministre chargé de la culture et du ministre chargé du budget d'apprécier lors de l'examen de la demande de convention (ou demande d'adhésion à une convention existante) si le monument est protégé « pour l'essentiel » au sens de ces dispositions. Dans l'hypothèse où il n'en est pas ainsi, la mutation ne bénéficie d'aucune exonération.
45
La circonstance que les seules parties extérieures d’un immeuble historique sont protégées ne fait pas obstacle à l’agrément d’une telle convention. Dans cette hypothèse, la convention peut limiter l’ouverture des lieux au public au parc entourant l’immeuble, dès lors que les visiteurs peuvent, dans ces conditions, accéder aux parties inscrites ou classées (CE, décision du 11 décembre 2009, n° 312515).
47
Pour les immeubles classés ou inscrits, en totalité ou pour l’essentiel, mais dont la configuration ou la situation matérielle ne permettent pas au propriétaire d’assurer l’accès au public, la mutation ne bénéficie en principe d’aucune exonération, même si ces immeubles sont visibles depuis la voie publique.
Toutefois, sous réserve des conditions exposées au I § 10 et suivants, l'exonération peut être accordée aux immeubles pour lesquels il n'est pas prévu de modalités d'accès au public, lorsque les parties protégées sont extérieures (façades, toitures) et sont intégralement visibles depuis une voie publique ou un autre espace librement accessible au public tel qu'un parc.
La circonstance que seules les parties extérieures d'un immeuble historique sont protégées ne fait pas par elle-même obstacle au bénéfice de cette exonération [...]. La conclusion d'une convention [...] demeure nécessaire pour bénéficier de l'exonération. Cette convention doit, en particulier, prévoir les engagements des ayants droit relatifs aux modalités d'entretien des biens et à l'information du public [...]. Sous réserve du respect des conditions exposées ci-dessus, l'exonération peut être accordée aux immeubles en cause y compris si la convention conclue [...] ne prévoit pas de modalités d'accès du public à l'intérieur de l'immeuble lorsque les parties extérieures protégées sont intégralement visibles depuis une voie publique ou un autre espace librement accessible au public tel qu'un parc. Dans le cas où la protection ne s'étend pas à la totalité des façades et couverture, il appartient aux services des ministres chargés de la culture et des finances d'apprécier, lors de l'examen de la demande de convention, si le monument est protégé « pour l'essentiel » au sens de ces dispositions. À défaut, la mutation du bien ne peut bénéficier d'aucune exonération (RM Hetzel n° 4532, JO AN du 13 novembre 2018, p. 10183).
2. Biens meubles
50
Sont considérés comme constituant le complément historique ou artistique du monument au sens de l'article 795 A du CGI :
les biens meubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques et qui sont conservés dans des immeubles protégés au titre des monuments historiques. Les immeubles par destination classés ou inscrits bénéficient du même régime ;
les autres biens meubles et immeubles par destination conservés dans un monument historique et dont la qualité de complément historique ou artistique du monument est reconnue par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) lors de l'examen de la demande de convention (ou, le cas échéant, de la demande d'adhésion à une convention existante) et approuvée par le directeur régional ou départemental des finances publiques lors de la délivrance de son avis conforme.
60
Remarque : Les biens meubles ou immeubles par destination reconnus comme complément historique ou artistique font l'objet d'un inventaire dressé contradictoirement par les héritiers, donataires ou légataires et les représentants de la DRAC et approuvé par la direction régionale ou départementale des finances publiques (DRFiP ou DDFiP) du lieu de situation de l'immeuble lors de la délivrance de son avis conforme. La liste ne peut être communiquée au public qu'avec l'autorisation écrite des héritiers, donataires ou légataires. Elle est annexée à la convention conclue.
65
La sélection des meubles constituant le complément historique ou artistique du monument s’opère non seulement selon le critère de la valeur historique ou artistique de chaque objet mais aussi selon l’origine respective de chaque élément et sa signification au sein de l’immeuble protégé au titre des monuments historiques.
II. Portée de l'exonération
A. Nature des mutations
70
L'exonération prévue à l'article 795 A du CGI trouve à s'appliquer qu'il s'agisse de mutation à titre gratuit entre vifs (donation, donation-partage) ou de mutation par décès.
B. Étendue de l'exonération
80
Lorsque l'immeuble a été reconnu comme classé ou inscrit en totalité ou « pour l'essentiel » au titre des monuments historiques ou, s'agissant des meubles, comme en constituant le complément historique ou artistique, et qu'ils sont visés par la convention prévue à l'article 795 A du CGI, ces biens bénéficient d'une exonération totale de DMTG.
Ne bénéficient de l'exonération que les biens visés par la convention. Les biens meubles (meubles meublants, objets d'art, livres, etc.) qui ne figurent pas sur l'inventaire annexé à une convention portant par exemple sur un château sont soumis aux DMTG dans les conditions de droit commun.
De même, en ce qui concerne les terres, jardins, parcs, bois et forêts qui peuvent entourer les bâtiments protégés au titre des monuments historiques, seuls les parcs et jardins visés dans la convention peuvent bénéficier de l'exonération.
Remarque : Dans l'hypothèse où seuls les jardins seraient classés ou inscrits et donc visés par la convention alors que le monument qu'ils entourent ne serait pas protégé « pour l'essentiel », l'immeuble bâti ne bénéficie d'aucune exonération et les parties sont appelées également à ventiler la valeur des biens pour déterminer l'assiette des DMTG.
III. Conditions de l'exonération
90
L'exonération est subordonnée à la conclusion par les héritiers, donataires ou légataires avec le ministre chargé de la culture, après avis conforme du directeur régional ou départemental des finances publiques, d'une convention à durée indéterminée prévoyant le maintien dans l'immeuble des meubles et immeubles par destination exonérés et leurs conditions de présentation, les modalités d'accès du public ainsi que les conditions d'entretien des biens exonérés conformément aux dispositions de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117 ; I § 60 à 160 du BOI-SJ-AGR-50-40).
La convention à durée indéterminée est souscrite à titre personnel par chaque héritier, donataire ou légataire.
(100-230)
IV. Modalités d'application
A. Liquidation des droits
240
En application du second alinéa du I de l'article 281 bis de l'annexe III au CGI, le recouvrement des droits exigibles sur les biens susceptibles de bénéficier de l'exonération est différé jusqu'à ce qu'il soit statué sur la demande de convention ou sur la demande d’adhésion à une convention existante des bénéficiaires de la mutation à titre gratuit.
Pour la liquidation des droits dus sur une transmission qui ne comprend pas uniquement des biens susceptibles de bénéficier des dispositions de l'article 795 A du CGI, la valeur de ces derniers est déduite :
soit de la part imposable revenant à l'héritier, au donataire ou au légataire avant application, le cas échéant, de l'un des abattements prévus à l'article 779 du CGI en cas de partage pur et simple servant de base à la liquidation des droits exigibles sur la mutation en cause ou du legs particulier ;
soit de la valeur exprimée dans l'acte ou dans la déclaration dans les autres cas.
B. Mention d'exécution de la formalité
250
Le différé de paiement des droits ne pouvant avoir pour effet de suspendre l'accomplissement de la formalité de l'enregistrement, la mention d'exécution de celle-ci doit comporter, selon le cas, soit la formule « gratis », soit l'indication du montant des droits afférents aux biens qui ne sont pas susceptibles de bénéficier des dispositions de l'article 795 A du CGI. De même, en matière de succession, la quittance ne doit, éventuellement, être délivrée que pour le montant des droits effectivement perçus lors de l'enregistrement de la déclaration.
C. Exigibilité des droits
260
Lorsque la demande de convention ou d'adhésion à une convention existante n'a pas été acceptée ou lorsque la copie certifiée conforme de la convention, acceptée par les parties, n'a pas été déposée au service des impôts compétent, dans le délai imparti d'un mois à compter de la signature de la convention, les droits afférents aux biens susceptibles de bénéficier des dispositions de l'article 795 A du CGI et dont le paiement a été différé (I-C-2 § 130 et 140 du BOI-SJ-AGR-50-40) sont exigibles dans les conditions de droit commun et sans préjudice de l'application de l'intérêt de retard prévu à l'article 1727 du CGI (CGI, ann. III, art. 281 bis).
De même, en application du deuxième alinéa de l'article 795 A du CGI, les droits afférents aux biens qui ont bénéficié de l'exonération deviennent exigibles en cas de déchéance du régime du régime de faveur (VI-B § 290 et suivants).
V. Surveillance de l'exonération
270
La convention établie selon les dispositions de la convention type disponible en annexe au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117) précise de façon détaillée les engagements souscrits par les héritiers, donataires ou légataires.
La DRAC et les services du ministère chargé du budget assurent le contrôle des engagements souscrits, chacun en ce qui les concerne. La DRAC peut, en outre, à tout moment, procéder au contrôle sur place du respect des dispositions prévues à la convention. Les manquements constatés aux engagements souscrits sont notifiés aux héritiers, donataires ou légataires par les services déconcentrés compétents qui en informent l’autre administration.
VI. Durée de la convention et déchéance du régime d'exonération
A. Durée de la convention
280
La convention est à durée indéterminée et souscrite à titre personnel par chaque héritier, donataire ou légataire.
B. Déchéance du régime d'exonération
1. Principes et cas d'application
290
Le deuxième alinéa de l'article 795 A du CGI prévoit que, en cas de non-respect des règles fixées par la convention, les biens exonérés sont soumis aux DMTG sur la base de leur valeur au jour où la convention n'est pas respectée ou de la valeur déclarée lors de la donation ou du décès si cette valeur est supérieure et aux taux auxquels ils auraient été soumis.
L'article 11 de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117) prévoit que la convention prend fin par le non-respect de l'un des engagements pris, le transfert à titre onéreux de tout ou partie de la propriété des biens en cause ou lorsque, à l'occasion de l'une des mutations à titre gratuit de ces biens, un des héritiers, donataires ou légataires n'adhère pas à la convention.
Il résulte de ces dispositions que la convention est invalidée et les droits exonérés rappelés lorsque :
l'un des engagements qu'elle comporte n'est pas respecté par les héritiers, donataires ou légataires ;
tout ou partie des biens mobiliers ou immobiliers sur lesquels elle porte fait l'objet d'un transfert de propriété à titre onéreux ;
tout ou partie des biens meubles ou immeubles par destination ayant bénéficié de l'exonération fait l'objet d'un retrait ;
une nouvelle mutation à titre gratuit entraîne une rupture de l'exécution de la convention, si l'un des héritiers, donataires ou légataires n'adhère pas à celle-ci.
Ainsi, lorsque la convention a été signée par plusieurs héritiers, donataires ou légataires, le décès de l'un d'entre eux peut entraîner la remise en cause de l'exonération accordée aux survivants si les conditions du respect des engagements souscrits ne sont pas rassemblées, soit par l'adhésion à la convention des héritiers du défunt (qui peuvent alors bénéficier d'une nouvelle exonération), soit par le rachat à ces derniers par les signataires survivants de la convention de leurs droits sur les biens en cause.
En revanche, l'exonération dont a bénéficié un héritier, donataire ou légataire unique ne sera pas remise en cause à la suite de son propre décès, même si ses ayants droit, renonçant à l'exonération dont ils pourraient eux-mêmes bénéficier, n'adhèrent pas à la convention.
Enfin, si la nouvelle mutation à titre gratuit intervient entre vifs et non par décès, l'exonération précédemment accordée est remise en cause si les donataires n'adhèrent pas à la convention.
300
Les modalités d’application de l’exonération des DMTG afférente aux monuments historiques, en cas d’indivision, ont été précisées dans les termes suivants.
RES N° 2006/4 (ENR) du 7 février 2006 : Modalités d'application de l'exonération des droits de mutation afférente aux monuments historiques en cas d'indivision.
Question :
L’exonération des droits de mutation à titre gratuit afférente aux monuments historiques ouverts au public et prévue à l’article 795 A du CGI est-elle remise en cause en cas de cessions de droits indivis et de partages intervenant entre les héritiers, légataires ou donataires restés en indivision ?
Réponse :
Lorsque des héritiers, légataires ou donataires détiennent les biens ayant bénéficié de cette exonération en indivision, le bénéfice du régime de faveur n’est pas remis en cause lorsqu’un membre de l’indivision cède ses droits sur les biens considérés à un autre membre de l’indivision ou en cas de partage de l’indivision entraînant la sortie d’un ou de plusieurs co-indivisaires de cette dernière. En conséquence, l’acquéreur, dans la première situation, ou le co-indivisaire dont les droits se seront accrus dans la seconde, se trouvera subrogé aux engagements solidaires de respect de la convention signée par l’ensemble des ayants droit à titre gratuit ayant bénéficié du régime de faveur.
2. Décision de mise en œuvre de la déchéance
310
La résiliation de la convention, conformément à l'article 11 de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117), entraîne la fin du régime d'exonération. Elle est constatée par décision du ministre chargé de la culture, sur rapport du directeur régional des affaires culturelles, après avis conforme du directeur régional ou départemental des finances publiques territorialement compétent. Cette décision fixe la date à compter de laquelle la convention se trouve invalidée. Les biens sont alors soumis aux DMTG dont ils avaient été exonérés.
3. Assiette des droits rappelés
320
En application du deuxième alinéa de l'article 795 A du CGI, l'assiette des DMTG est constituée par la valeur des biens exonérés au jour où la convention n'est pas respectée, soit à la date de résiliation mentionnée au VI-B-2 § 310. Toutefois, en application de l'article 795 A du CGI, les droits sont établis sur la valeur déclarée lors de la donation ou du décès si cette valeur est supérieure à celle prévue à la phrase précédente au jour de la résiliation. Dans les deux cas, les droits exigibles sont liquidés par application des taux en vigueur au jour de la transmission concernée, sans préjudice de l'application de l'intérêt de retard prévu à l'article 1727 du CGI.
Le point de départ du calcul de l'intérêt de retard est le premier jour du mois suivant celui au cours duquel la convention a pris fin, quelle que soit la date de conclusion de la convention (CGI, art.1727, IV-8). | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""titre-actualite""><strong>Actualité liée : </strong>25/07/2023 : ENR - SJ - Exonération de droits de mutation à titre gratuit des immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques prévue à l'article 795 A du CGI - Aménagement des conditions d'ouverture au public - Modification de la convention type (décret n° 88-389 du 21 avril 1988 modifié pris pour l'application de l'article 5 de la loi de programme n° 88-12 du 5 janvier 1988 relative au patrimoine monumental ; décret n° 2023-103 du 16 février 2023 pris pour l'application du 1° ter du II de l'article 156 du code général des impôts et de l'article L. 143-2 du code du patrimoine et portant remplacement de la convention type prévue à l'article 795 A du code général des impôts, art. 2)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" L’article 795_A_du_code_ge_01"">L’article 795 A du code général des impôts (CGI) exonère de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques et les meubles qui en constituent le complément historique ou artistique, que ces meubles soient ou non protégés au titre des monuments historiques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_exoneration_est_subor_02"">Cette exonération est subordonnée à plusieurs conditions dont la souscription, par les héritiers, donataires ou légataires du monument historique, d’une convention à durée indéterminée conclue avec le ministre chargé de la culture, après avis conforme du directeur régional ou départemental des finances publiques.</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_conform_9015""><strong>Remarque :</strong> Conformément aux dispositions de l'article 294 C de l'annexe II au CGI, le préfet de région du lieu de situation du bien est l'autorité administrative compétente mentionnée au premier alinéa de l'article 795 A du CGI, dans sa rédaction issue de l'article 26 de la loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d’accélération et de simplification de l’action publique, pour conclure la convention précitée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_convention_prevoit,_nota_03"">La convention prévoit, notamment, les modalités d’accès du public aux biens en cause ainsi que les conditions d’entretien de ces biens, conformément aux dispositions de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 pris pour l'application du 1° ter du II de l'article 156 du code général des impôts et de l'article L. 143-2 du code du patrimoine et portant remplacement de la convention type prévue par l'article 795 A du code général des impôts et disponible au BOI-LETTRE-000117.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Le_I_de_larticle_1649_nonie_061"">La convention prévue à l'article 795 A du CGI est assimilée à un agrément fiscal dès lors qu'elle constitue une autorisation préalable donnée par l'administration. Cependant, l’article 1649 nonies du CGI n’est pas applicable à cette procédure (CE, décision du 11 février 2022, n° 454999, ECLI:FR:CECHR:2022:454999.20220211 et CE, décision du 11 février 2022, n° 458465, ECLI:FR:CECHR:2022:458465.20220211).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_cas_de_non_re_7433"">En cas de non respect des règles fixées par la convention, les biens précédemment exonérés sont soumis aux droits de mutation, majorés de l’intérêt de retard prévu à l’article 1727 du CGI. Le point de départ du calcul de ces intérêts de retard est fixé par le 8 du IV de l'article 1727 du CGI (VI-B-3 § 320).</p> <h1 id=""Biens_exoneres_10"">I. Biens exonérés</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_06"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_immeubles_par__07"">Il s'agit des immeubles par nature ou par destination qui sont pour l'essentiel classés ou inscrits au titre des monuments historiques ainsi que des biens meubles, protégés ou non au titre des monuments historiques, qui en constituent le complément historique ou artistique.</p> <h2 id=""Procedure_de_classement_ou__20"">A. Procédure de classement ou d'inscription au titre des monuments historiques</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_08"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Constituent_des_monuments_h_09"">Constituent des monuments historiques au sens de l'article L. 621-1 et suivants du code du patrimoine (C. patr.) :</p> <ul><li id=""-_les_immeubles_classes,_ce_010"">les immeubles ou parties d'immeubles publics ou privés classés, c'est-à-dire ceux dont la conservation présente, au point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt public (C. patr., art. L 621-1) ;</li> <li id=""-_les_immeubles_figurant_su_011"">les immeubles figurant sur la liste publiée au Journal officiel du 18 avril 1914 ainsi que les immeubles ayant fait l'objet d'arrêtés ou de décrets de classement conformément aux dispositions de la loi du 30 mars 1887 (C. patr., art. L. 621-3) ;</li> <li id=""-_les_immeubles_ou_parties__011"">les immeubles ou parties d'immeubles publics ou privés inscrits, c’est-à-dire ceux qui, sans justifier une demande de classement immédiat au titre des monuments historiques, présentent un intérêt d'histoire ou d'art suffisant pour en rendre désirable la préservation. Peut être également inscrit dans les mêmes conditions tout immeuble nu ou bâti situé dans le champ de visibilité d'un immeuble déjà classé ou inscrit au titre des monuments historiques (C. patr., art. L. 621-25) ;</li> <li id=""-_les_objets_mobiliers_(meu_012"">les objets mobiliers (meubles par nature et immeubles par destination). Ces objets mobiliers peuvent être classés ou inscrits lorsque leur conservation présente au point de vue de l'histoire, de l'art, de la science ou de la technique un intérêt public (C. patr., art. L. 622-1 et C. patr., art. L. 622-20).</li> </ul><h2 id=""Biens_concernes_par_le_disp_21"">B. Biens concernés par le dispositif d'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_013"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_concerne_dune_part,_les__015"">Il concerne, d'une part, les immeubles par nature ou par destination qui sont pour l'essentiel classés au titre des monuments historiques au sens de l'article L. 621-1 du C. patr. et de l'article L. 621-3 du C. patr. ou inscrits au titre des monuments historiques au sens de l'article L. 621-25 du C. patr. et, d'autre part, les biens meubles, protégés ou non au titre des monuments historiques, qui constituent le complément historique ou artistique de ces immeubles.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Le_classement_ou_016""><strong>Remarque : </strong>Le classement ou l'inscription ne porte pas nécessairement sur la totalité de l'immeuble. Ces protections peuvent ne concerner que les parties extérieures des édifices telles que les façades et toitures. En pareil cas, la protection doit s'entendre comme manifestant la volonté de l'administration de préserver l'ensemble du monument.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Le_classement_peut_aussi_se_010"">Le classement peut aussi se limiter à un ou plusieurs éléments intérieurs (quelques salles, escaliers, cheminées, etc.) ou extérieurs. La protection ne porte alors que sur ces éléments.</p> <h3 id=""Immeubles_30"">1. Immeubles</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_015"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_immeubles_par_nature_(c_016"">Les immeubles par nature s'entendent des constructions (châteaux, manoirs, abbayes, etc.), mais aussi, le cas échéant, des parcs et jardins qui les entourent.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_immeubles_par_destinati_017"">Les immeubles par destination s'entendent des meubles attachés matériellement à un immeuble par nature. Il en est ainsi des objets attachés au fond à perpétuelle demeure, qui ne peuvent être détachés sans être fracturés ou détériorés ou sans briser ou détériorer la partie du fond à laquelle ils sont attachés (glaces fixées au mur, statues placées dans des niches, etc.).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_consideres_comme_class_018"">Sont considérés comme classés ou inscrits au titre des monuments historiques « pour l'essentiel » au sens de l'article 795 A du CGI :</p> <ul><li id=""- les_immeubles_ou_jardins__019"">les immeubles bâtis ou non bâtis totalement classés ou inscrits ;</li> <li id=""- les_immeubles_dont_les_fa_020"">les édifices dont les façades et couverture sont protégées en totalité ;</li> <li id=""- ceux_dont_les_principaux__021"">ceux dont les principaux volumes intérieurs et leurs décors sont protégés ;</li> <li id=""-_les_parcs_et_jardins_qui__025"">les parcs et jardins qui constituent les dépendances immédiates et nécessaires des édifices protégés, en totalité ou partiellement, au titre des monuments historiques même lorsqu'ils ne sont pas eux-mêmes protégés au titre des monuments historiques à condition qu'ils soient organisés pour la visite.</li> </ul><p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Dans_le_cas_ou_l_023""><strong>Remarque : </strong>Dans le cas où la protection ne s'étend pas à la totalité des biens en cause, il appartient aux services du ministre chargé de la culture et du ministre chargé du budget d'apprécier lors de l'examen de la demande de convention (ou demande d'adhésion à une convention existante) si le monument est protégé « pour l'essentiel » au sens de ces dispositions. Dans l'hypothèse où il n'en est pas ainsi, la mutation ne bénéficie d'aucune exonération.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""45_027"">45</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""La_circonstance_que_les_seu_028"">La circonstance que les seules parties extérieures d’un immeuble historique sont protégées ne fait pas obstacle à l’agrément d’une telle convention. Dans cette hypothèse, la convention peut limiter l’ouverture des lieux au public au parc entourant l’immeuble, dès lors que les visiteurs peuvent, dans ces conditions, accéder aux parties inscrites ou classées (CE, décision du 11 décembre 2009, n° 312515).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""47_029"">47</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_immeubles_classes__030"">Pour les immeubles classés ou inscrits, en totalité ou pour l’essentiel, mais dont la configuration ou la situation matérielle ne permettent pas au propriétaire d’assurer l’accès au public, la mutation ne bénéficie en principe d’aucune exonération, même si ces immeubles sont visibles depuis la voie publique.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_sous_reserve_d_033"">Toutefois, sous réserve des conditions exposées au I § 10 et suivants, l'exonération peut être accordée aux immeubles pour lesquels il n'est pas prévu de modalités d'accès au public, lorsque les parties protégées sont extérieures (façades, toitures) et sont intégralement visibles depuis une voie publique ou un autre espace librement accessible au public tel qu'un parc.</p> <p class=""qe-western"" id=""La_conclusion_dune_conventi_033"">La circonstance que seules les parties extérieures d'un immeuble historique sont protégées ne fait pas par elle-même obstacle au bénéfice de cette exonération [...]. La conclusion d'une convention [...] demeure nécessaire pour bénéficier de l'exonération. Cette convention doit, en particulier, prévoir les engagements des ayants droit relatifs aux modalités d'entretien des biens et à l'information du public [...]. Sous réserve du respect des conditions exposées ci-dessus, l'exonération peut être accordée aux immeubles en cause y compris si la convention conclue [...] ne prévoit pas de modalités d'accès du public à l'intérieur de l'immeuble lorsque les parties extérieures protégées sont intégralement visibles depuis une voie publique ou un autre espace librement accessible au public tel qu'un parc. Dans le cas où la protection ne s'étend pas à la totalité des façades et couverture, il appartient aux services des ministres chargés de la culture et des finances d'apprécier, lors de l'examen de la demande de convention, si le monument est protégé « pour l'essentiel » au sens de ces dispositions. À défaut, la mutation du bien ne peut bénéficier d'aucune exonération (RM Hetzel n° 4532, JO AN du 13 novembre 2018, p. 10183).</p> <h3 id=""2._Biens_meubles_31"">2. Biens meubles</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_024"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_consideres_comme_const_025"">Sont considérés comme constituant le complément historique ou artistique du monument au sens de l'article 795 A du CGI :</p> <ul><li id=""- les_biens_meubles_classes_026"">les biens meubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques et qui sont conservés dans des immeubles protégés au titre des monuments historiques. Les immeubles par destination classés ou inscrits bénéficient du même régime ;</li> <li id=""- les_autres_biens_meubles__027"">les autres biens meubles et immeubles par destination conservés dans un monument historique et dont la qualité de complément historique ou artistique du monument est reconnue par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) lors de l'examen de la demande de convention (ou, le cas échéant, de la demande d'adhésion à une convention existante) et approuvée par le directeur régional ou départemental des finances publiques lors de la délivrance de son avis conforme.</li> </ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_028"">60</p> <p class=""remarque-western"" id=""Les_biens_meubles_ou_immeub_029""><strong>Remarque :</strong> Les biens meubles ou immeubles par destination reconnus comme complément historique ou artistique font l'objet d'un inventaire dressé contradictoirement par les héritiers, donataires ou légataires et les représentants de la DRAC et approuvé par la direction régionale ou départementale des finances publiques (DRFiP ou DDFiP) du lieu de situation de l'immeuble lors de la délivrance de son avis conforme. La liste ne peut être communiquée au public qu'avec l'autorisation écrite des héritiers, donataires ou légataires. Elle est annexée à la convention conclue.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""65_038"">65</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_selection_des_meubles_co_039"">La sélection des meubles constituant le complément historique ou artistique du monument s’opère non seulement selon le critère de la valeur historique ou artistique de chaque objet mais aussi selon l’origine respective de chaque élément et sa signification au sein de l’immeuble protégé au titre des monuments historiques.</p> <h1 id=""Portee_de_lexoneration_11"">II. Portée de l'exonération</h1> <h2 id=""Nature_des_mutations_22"">A. Nature des mutations</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_030"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_trouve_a_sappl_031"">L'exonération prévue à l'article 795 A du CGI trouve à s'appliquer qu'il s'agisse de mutation à titre gratuit entre vifs (donation, donation-partage) ou de mutation par décès.</p> <h2 id=""Etendue_de_lexoneration_23"">B. Étendue de l'exonération</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_032"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_limmeuble_a_ete_rec_033"">Lorsque l'immeuble a été reconnu comme classé ou inscrit en totalité ou « pour l'essentiel » au titre des monuments historiques ou, s'agissant des meubles, comme en constituant le complément historique ou artistique, et qu'ils sont visés par la convention prévue à l'article 795 A du CGI, ces biens bénéficient d'une exonération totale de DMTG.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ne_beneficient_de_lexonerat_034"">Ne bénéficient de l'exonération que les biens visés par la convention. Les biens meubles (meubles meublants, objets d'art, livres, etc.) qui ne figurent pas sur l'inventaire annexé à une convention portant par exemple sur un château sont soumis aux DMTG dans les conditions de droit commun.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_meme,_en_ce_qui_concerne_035"">De même, en ce qui concerne les terres, jardins, parcs, bois et forêts qui peuvent entourer les bâtiments protégés au titre des monuments historiques, seuls les parcs et jardins visés dans la convention peuvent bénéficier de l'exonération.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Dans_lhypothese__036""><strong>Remarque : </strong>Dans l'hypothèse où seuls les jardins seraient classés ou inscrits et donc visés par la convention alors que le monument qu'ils entourent ne serait pas protégé « pour l'essentiel », l'immeuble bâti ne bénéficie d'aucune exonération et les parties sont appelées également à ventiler la valeur des biens pour déterminer l'assiette des DMTG.</p> <h1 id=""Conditions_de_lexoneration_12"">III. Conditions de l'exonération</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_037"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lexoneration_est_subordonne_038"">L'exonération est subordonnée à la conclusion par les héritiers, donataires ou légataires avec le ministre chargé de la culture, après avis conforme du directeur régional ou départemental des finances publiques, d'une convention à durée indéterminée prévoyant le maintien dans l'immeuble des meubles et immeubles par destination exonérés et leurs conditions de présentation, les modalités d'accès du public ainsi que les conditions d'entretien des biens exonérés conformément aux dispositions de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117 ; I § 60 à 160 du BOI-SJ-AGR-50-40).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_convention_a_duree_indet_052"">La convention à durée indéterminée est souscrite à titre personnel par chaque héritier, donataire ou légataire.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_040"">(100-230)</p> <h1 id=""IV._Modalites_dapplication_13"">IV. Modalités d'application</h1> <h2 id=""A._Liquidation_des_droits_24"">A. Liquidation des droits</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_098"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_la_liquidation_des_dro_099"">En application du second alinéa du I de l'article 281 bis de l'annexe III au CGI, le recouvrement des droits exigibles sur les biens susceptibles de bénéficier de l'exonération est différé jusqu'à ce qu'il soit statué sur la demande de convention ou sur la demande d’adhésion à une convention existante des bénéficiaires de la mutation à titre gratuit.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_la_liquidation_des_dro_044"">Pour la liquidation des droits dus sur une transmission qui ne comprend pas uniquement des biens susceptibles de bénéficier des dispositions de l'article 795 A du CGI, la valeur de ces derniers est déduite :</p> <ul><li id=""- soit_de_la_part_imposable_0100"">soit de la part imposable revenant à l'héritier, au donataire ou au légataire avant application, le cas échéant, de l'un des abattements prévus à l'article 779 du CGI en cas de partage pur et simple servant de base à la liquidation des droits exigibles sur la mutation en cause ou du legs particulier ;</li> <li id=""- soit_de_la_valeur_exprime_0101"">soit de la valeur exprimée dans l'acte ou dans la déclaration dans les autres cas.</li> </ul><h2 id=""Mention_dexecution_de_la_fo_27"">B. Mention d'exécution de la formalité</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_0102"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_differe_de_paiement_des__0103"">Le différé de paiement des droits ne pouvant avoir pour effet de suspendre l'accomplissement de la formalité de l'enregistrement, la mention d'exécution de celle-ci doit comporter, selon le cas, soit la formule « gratis », soit l'indication du montant des droits afférents aux biens qui ne sont pas susceptibles de bénéficier des dispositions de l'article 795 A du CGI. De même, en matière de succession, la quittance ne doit, éventuellement, être délivrée que pour le montant des droits effectivement perçus lors de l'enregistrement de la déclaration.</p> <h2 id=""Exigibilite_des_droits_28"">C. Exigibilité des droits</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0104"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_droits_afferents_aux_bi_0106"">Lorsque la demande de convention ou d'adhésion à une convention existante n'a pas été acceptée ou lorsque la copie certifiée conforme de la convention, acceptée par les parties, n'a pas été déposée au service des impôts compétent, dans le délai imparti d'un mois à compter de la signature de la convention, les droits afférents aux biens susceptibles de bénéficier des dispositions de l'article 795 A du CGI et dont le paiement a été différé (I-C-2 § 130 et 140 du BOI-SJ-AGR-50-40) sont exigibles dans les conditions de droit commun et sans préjudice de l'application de l'intérêt de retard prévu à l'article 1727 du CGI (CGI, ann. III, art. 281 bis).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_de_meme_en_cas_de_060"">De même, en application du deuxième alinéa de l'article 795 A du CGI, les droits afférents aux biens qui ont bénéficié de l'exonération deviennent exigibles en cas de déchéance du régime du régime de faveur (VI-B § 290 et suivants).</p> <h1 id=""Surveillance_de_lexoneration_14"">V. Surveillance de l'exonération</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0107"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_convention_etablie_selon_0108"">La convention établie selon les dispositions de la convention type disponible en annexe au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117) précise de façon détaillée les engagements souscrits par les héritiers, donataires ou légataires.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_direction_regionale_des__062"">La DRAC et les services du ministère chargé du budget assurent le contrôle des engagements souscrits, chacun en ce qui les concerne. La DRAC peut, en outre, à tout moment, procéder au contrôle sur place du respect des dispositions prévues à la convention. Les manquements constatés aux engagements souscrits sont notifiés aux héritiers, donataires ou légataires par les services déconcentrés compétents qui en informent l’autre administration.</p> <h1 id=""Duree_de_la_convention_-_De_15"">VI. Durée de la convention et déchéance du régime d'exonération</h1> <h2 id=""Duree_de_la_convention_29"">A. Durée de la convention</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0110"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_convention_est_a_duree_i_0111"">La convention est à durée indéterminée et souscrite à titre personnel par chaque héritier, donataire ou légataire.</p> <h2 id=""Decheance_du_regime_de_fave_210"">B. Déchéance du régime d'exonération</h2> <h3 id=""Principes_et_cas_dapplicati_39"">1. Principes et cas d'application</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0112"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 11 de_la_conventi_0114"">Le deuxième alinéa de l'article 795 A du CGI prévoit que, en cas de non-respect des règles fixées par la convention, les biens exonérés sont soumis aux DMTG sur la base de leur valeur au jour où la convention n'est pas respectée ou de la valeur déclarée lors de la donation ou du décès si cette valeur est supérieure et aux taux auxquels ils auraient été soumis.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_11_de_la_conventio_071"">L'article 11 de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117) prévoit que la convention prend fin par le non-respect de l'un des engagements pris, le transfert à titre onéreux de tout ou partie de la propriété des biens en cause ou lorsque, à l'occasion de l'une des mutations à titre gratuit de ces biens, un des héritiers, donataires ou légataires n'adhère pas à la convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_resulte_de_ces_dispositi_0115"">Il résulte de ces dispositions que la convention est invalidée et les droits exonérés rappelés lorsque :</p> <ul><li id=""- lun_des_engagements_quell_0116"">l'un des engagements qu'elle comporte n'est pas respecté par les héritiers, donataires ou légataires ;</li> <li id=""- tout_ou_partie_des_biens__0117"">tout ou partie des biens mobiliers ou immobiliers sur lesquels elle porte fait l'objet d'un transfert de propriété à titre onéreux ;</li> <li id=""- tout_ou_partie_des_biens__0118"">tout ou partie des biens meubles ou immeubles par destination ayant bénéficié de l'exonération fait l'objet d'un retrait ;</li> <li id=""- une_nouvelle_mutation_a_t_0119"">une nouvelle mutation à titre gratuit entraîne une rupture de l'exécution de la convention, si l'un des héritiers, donataires ou légataires n'adhère pas à celle-ci.</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Si_la_nouvelle_mutation_a_t_0120"">Ainsi, lorsque la convention a été signée par plusieurs héritiers, donataires ou légataires, le décès de l'un d'entre eux peut entraîner la remise en cause de l'exonération accordée aux survivants si les conditions du respect des engagements souscrits ne sont pas rassemblées, soit par l'adhésion à la convention des héritiers du défunt (qui peuvent alors bénéficier d'une nouvelle exonération), soit par le rachat à ces derniers par les signataires survivants de la convention de leurs droits sur les biens en cause.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_lexoneration_d_078"">En revanche, l'exonération dont a bénéficié un héritier, donataire ou légataire unique ne sera pas remise en cause à la suite de son propre décès, même si ses ayants droit, renonçant à l'exonération dont ils pourraient eux-mêmes bénéficier, n'adhèrent pas à la convention.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Enfin,_si_la_nouvelle_mutat_066"">Enfin, si la nouvelle mutation à titre gratuit intervient entre vifs et non par décès, l'exonération précédemment accordée est remise en cause si les donataires n'adhèrent pas à la convention.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0121"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_modalites_d’application_0123"">Les modalités d’application de l’exonération des DMTG afférente aux monuments historiques, en cas d’indivision, ont été précisées dans les termes suivants.</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Rescrit_RES_N°2006/4_(ENR)_0124""><strong>RES N° 2006/4 (ENR) du 7 février 2006 : Modalités d'application de l'exonération des droits de mutation afférente aux monuments historiques en cas d'indivision.</strong></p> <p class=""rescrit-western"" id=""QUESTION :_0125""><strong>Question :</strong></p> <p class=""rescrit-western"" id=""L’exoneration_des_droits_de_0126"">L’exonération des droits de mutation à titre gratuit afférente aux monuments historiques ouverts au public et prévue à l’article 795 A du CGI est-elle remise en cause en cas de cessions de droits indivis et de partages intervenant entre les héritiers, légataires ou donataires restés en indivision ?</p> <p class=""rescrit-western"" id=""REPONSE :_0127""><strong>Réponse :</strong></p> <p class=""rescrit-western"" id=""Lorsque_des_heritiers,_lega_0128"">Lorsque des héritiers, légataires ou donataires détiennent les biens ayant bénéficié de cette exonération en indivision, le bénéfice du régime de faveur n’est pas remis en cause lorsqu’un membre de l’indivision cède ses droits sur les biens considérés à un autre membre de l’indivision ou en cas de partage de l’indivision entraînant la sortie d’un ou de plusieurs co-indivisaires de cette dernière. En conséquence, l’acquéreur, dans la première situation, ou le co-indivisaire dont les droits se seront accrus dans la seconde, se trouvera subrogé aux engagements solidaires de respect de la convention signée par l’ensemble des ayants droit à titre gratuit ayant bénéficié du régime de faveur.</p> <h3 id=""Decision_de_mise_en_ouvre_d_310"">2. Décision de mise en œuvre de la déchéance</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0129"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_resiliation_de_la_conven_0130"">La résiliation de la convention, conformément à l'article 11 de la convention type annexée au décret n° 2023-103 du 16 février 2023 (BOI-LETTRE-000117), entraîne la fin du régime d'exonération. Elle est constatée par décision du ministre chargé de la culture, sur rapport du directeur régional des affaires culturelles, après avis conforme du directeur régional ou départemental des finances publiques territorialement compétent. Cette décision fixe la date à compter de laquelle la convention se trouve invalidée. Les biens sont alors soumis aux DMTG dont ils avaient été exonérés.</p> <h3 id=""Assiette_des_droits_rappeles_311"">3. Assiette des droits rappelés</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0131"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_ce_cas,_lassiette_des__0132"">En application du deuxième alinéa de l'article 795 A du CGI, l'assiette des DMTG est constituée par la valeur des biens exonérés au jour où la convention n'est pas respectée, soit à la date de résiliation mentionnée au <strong>VI-B-2 § 310</strong>. Toutefois, en application de l'article 795 A du CGI, les droits sont établis sur la valeur déclarée lors de la donation ou du décès si cette valeur est supérieure à celle prévue à la phrase précédente au jour de la résiliation. Dans les deux cas, les droits exigibles sont liquidés par application des taux en vigueur au jour de la transmission concernée, sans préjudice de l'application de l'intérêt de retard prévu à l'article 1727 du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_point_de_depart_du_calcu_0133"">Le point de départ du calcul de l'intérêt de retard est le premier jour du mois suivant celui au cours duquel la convention a pris fin, quelle que soit la date de conclusion de la convention (CGI, art.1727, IV-8).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | ENR - Mutations à titre gratuit de meubles ou d'immeubles - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations en raison de la nature des biens transmis - Monuments historiques ouverts au public détenus par une personne physique | BOI-ENR-DMTG-10-20-30-60 | DMTG | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2318-PGP.html/identifiant=BOI-ENR-DMTG-10-20-30-60-20230725 | null | 2023-07-25 00:00:00 | null | 17862fed-2608-40b7-ab2e-5443be2fa916 | cf9362633c8731b6dbce73046bd8b87c1edf3e3f16fb70459a564e4c826d79a5 |
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Actualité liée : 23/08/2023 : TVA - Consultation publique - Règles applicables aux offres composites (loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, art. 44)
I. Taxation par opération
A. Principes
1
Le principe du système commun de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est d'appliquer à la consommation de biens et services un impôt général exactement proportionnel à leur prix, quel que soit le nombre des opérations intervenues dans le processus de production et de distribution antérieur. Il a pour objet, non pas de taxer les opérateurs économiques sur la base d'un agrégat économique comme le chiffre d'affaires, le bénéfice ou la valeur ajoutée, mais d'appréhender de manière indépendante chaque opération économique qu'ils réalisent.
Ainsi, deux assujettis à la TVA seront, pour une opération économique présentant les mêmes caractéristiques, taxés dans les mêmes conditions, indépendamment de leur activité ou du secteur dont ils relèvent, de leur performance économique, de leur stratégie commerciale ou des autres opérations qu'ils réalisent.
Cette conception est conforme à l'objectif de la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (dite « directive TVA »). Celle-ci tend, dans la perspective d'une neutralité de l'impôt au plan de la concurrence, à soumettre individuellement à la taxe sur la valeur ajoutée les opérations distinctes, qu'il n'est pas possible de regrouper en une opération unique (CJCE, arrêt du 8 juillet 1986, aff. 73/85, Kerrutt, ECLI:EU:C:1986:295, point 12).
Il découle de l'article 2, paragraphe 1, de la directive TVA que chaque prestation de services doit normalement être considérée comme distincte et indépendante (CJCE, arrêt du 25 février 1999, aff. C-349/96, CPP, ECLI:EU:C:1999:93, point 29).
Remarque : L'obligation de déterminer le régime fiscal séparément pour chaque opération économique n'implique pas que chacune de ces opérations doive faire l'objet d'une facturation ou déclaration dédiée. En effet, les opérations réalisées concomitamment entre deux mêmes parties peuvent être retracées sur une même facture et les formulaires déclaratifs mis en ligne par l'administration conduisent à globaliser les différentes opérations relevant d'un même traitement fiscal (I-A § 10 du BOI-TVA-DECLA-20-20-20-10).
10
Cela étant, tout acte commercial est nécessairement composé d’éléments divers.
La commercialisation d’un bien s’accompagne toujours d’une prestation de services minimale, telle que la présentation des produits dans des rayons ou la délivrance d’une facture (CJUE, arrêt du 10 mars 2011, aff. C-497/09, C-499/09, C-501/09 et C-502/09, Bog e.a, ECLI:EU:C:2011:135, point 63).
En outre, certains actes commerciaux présentent une complexité particulière car ils mobilisent des éléments afférents à des biens et services qui sont distincts mais complémentaires.
Il convient de relever que la fourniture de mets préparés et de boissons prêts à la consommation immédiate est le résultat d'une série de services allant de la cuisson des mets jusqu'à leur délivrance matérielle sur un support et qu'elle s'accompagne de la mise à la disposition du client d'une infrastructure comportant aussi bien une salle de restauration avec dépendances (garde-robes, etc.) que le mobilier et la vaisselle. Le cas échéant, les personnes physiques dont l'activité professionnelle consiste à effectuer ces opérations de restauration sont appelées à dresser le couvert, à conseiller le client et à lui fournir des explications sur les mets ou les boissons offerts, à servir ces produits à table et, enfin, à débarrasser les tables après la consommation. Ainsi, l’opération de restauration est caractérisée par un faisceau d’éléments et d’actes dont la livraison de nourriture n’est qu’une composante (CJCE, arrêt du 2 mai 1996, aff. C-231/94, Faaborg-Gelting Linien, ECLI:EU:C:1996:184, points 13 et 14).
Pour ces actes commerciaux, il serait artificiel de taxer séparément chacun des biens et services qui les composent selon un régime qui lui serait propre. Au contraire, il est retenu un régime fiscal unique pour l'ensemble de l'opération économique. Ainsi, non seulement une même opération présentant une cohérence sur le plan économique ne doit pas être décomposée, mais, en outre, des actes formellement distincts, sur le plan commercial ou contractuel, doivent être regroupés en une même opération lorsqu'ils ne sont pas indépendants les uns des autres.
La prestation constituée d'un seul service au plan économique ne doit pas être artificiellement décomposée pour ne pas altérer la fonctionnalité du système de la TVA (CJUE, arrêt du 25 février 1999, aff. C-349/96, CPP, point 29).
Dans certaines circonstances, plusieurs prestations formellement distinctes, qui pourraient être fournies séparément et ainsi donner lieu, distributivement, à taxation ou à exonération, doivent être considérées comme une opération unique lorsqu’elles ne sont pas indépendantes (CJCE, arrêt du 27 février 2008, aff. C-425/06, Part service, ECLI:EU:C:2008:108, point 51).
20
Il résulte de cette double contrainte (taxation indépendante de chaque opération, mais taxation conjointe de l'ensemble des éléments constituant une même opération) qu'il est nécessaire de préciser :
dans un premier temps, comment déterminer l'étendue d'une opération, c'est-à-dire comment identifier tous les éléments devant être regroupés en une même opération (BOI-TVA-CHAMP-60-20) ;
dans un second temps, dans la situation où les règles de TVA de chacun des éléments regroupés en une même opération diffèrent entres elles, comment est déterminé le régime fiscal unique de cette opération prise dans son ensemble (BOI-TVA-CHAMP-60-30). Il s'agit tant de qualifier l'opération en tant que livraison de biens ou prestation de services (ce qui affecte sa territorialité et la désignation du redevable ; pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-TVA-CHAMP-20) que d'identifier sa base imposable (BOI-TVA-BASE), l'exonération applicable (BOI-TVA-CHAMP-30) ou son éligibilité à un taux réduit (BOI-TVA-LIQ-10).
Il convient de rappeler que la question concernant l'étendue d'une opération revêt une importance particulière, du point de vue de la TVA, tant pour localiser le lieu des prestations de services que pour l'application du taux de taxation ou, comme en l'espèce, des dispositions relatives à l'exonération prévues par la directive TVA (CJCE, arrêt du 25 février 1999, aff. C-349/96, CPP, point 29).
Remarque : Parmi les opérations soumises à la TVA, cette problématique est propre aux livraisons de biens et aux prestations de services. En effet, l'acquisition intracommunautaire suit le même régime que la livraison intracommunautaire concomitante aurait suivi si elle avait été taxée en France. L'importation, qui ne constitue pas une opération économique, mais une opération matérielle et administrative créatrice d'un fait générateur de TVA, suit les règles qui lui sont propres s'agissant de la délimitation de son périmètre (BOI-TVA-CHAMP-10-30).
En ce sens, CJCE, arrêt du 23 février 2006, aff.C-491/04, Dollond & Aitchison Ltd, ECLI:EU:C:2006:144, points 20 à 22.
B. Portée juridique et portée utile
30
Les dispositions des I et II de l’article 257 ter du code général des impôts (CGI) reprennent dans la législation française les principes rappelés au I-A § 1 à 20 ainsi que les règles d'origine jurisprudentielle de détermination de l'étendue d'une opération et du régime fiscal qui lui est applicable. Ces dispositions présentent un caractère général et ne sont pas réservées à un secteur particulier ou à certaines transactions.
Remarque : Par dérogation, en application du III de l'article 257 ter du CGI, ces règles sont écartées en cas d'application du régime particulier des agences de voyage. En effet, ce régime est fondé sur la définition ad hoc d'une opération taxable. Cette définition interdit que soient regroupés en une même opération les services rendus en propre par l'agence de voyage et ceux rendus par des tiers qu'elle revend, alors même qu'ils en constitueraient un tout cohérent et indissociable pour le consommateur. Ce régime est exposé au BOI-TVA-SECT-60.
En ce sens, CJUE, arrêt du 25 octobre 2012, aff. C-557/11, Maria Kozak, ECLI:EU:C:2012:672, points 23 et 24 et CJUE, arrêt du 19 décembre 2018, aff. C-552/17, Alpenchalets Resorts GmbH, ECLI:EU:C:2018:1032, point 24
40
Nonobstant leur caractère général, ces principes et dispositions ne s'avèrent en pratique utiles que dans certaines situations particulières. En effet :
généralement, le regroupement de différents éléments présente un caractère d'évidence tel que l'étendue de l'opération est naturellement identifiée sans qu'une analyse préalable ne soit requise ;
Exemple 1 : La vente d'une boisson conditionnée intègre, de manière indissociable, le liquide lui-même, la bouteille et son bouchon.
Exemple 2 : La vente d'un billet de cinéma intègre le droit d'accéder aux locaux où se déroule la séance, le droit de disposer d'un siège et d'accéder à des sanitaires.
même lorsque le regroupement n'est pas évident, il ne présente un intérêt pratique que si interviennent des éléments n'ayant pas le même traitement au regard de la TVA. Tel est notamment le cas lorsque sont fournis concomitamment différents biens ou services dont certains seulement relèvent d'un régime dérogeant à la taxation au taux normal (par exemple une exonération n'ouvrant pas droit à déduction ou un taux réduit).
C'est la raison pour laquelle ces règles ou cette jurisprudence sont souvent qualifiées comme étant relatives aux « opérations complexes uniques », par référence, non à leur champ d'application, qui est celui de l'intégralité des opérations dans le champ de la TVA, mais à leur portée utile beaucoup plus réduite.
50
Ainsi, la jurisprudence relative aux « opérations complexes uniques » s'est particulièrement développée à propos de secteurs proposant aux consommateurs des offres commerciales spécifiques placées aux frontières entre la fourniture de biens et la prestation de services (vente de denrées alimentaires à consommation immédiate, notamment les services de restauration et de traiteurs), entre l'exonération n'ouvrant pas droit à déduction et la taxation (fourniture de mode de paiement, de crédit et d'assurance en lien avec la vente de biens et de services, vente ou location immobilière) ou entre le taux normal et les taux réduits (droit d'accès à des installations sportives).
Compte tenu des spécificités nationales en matière de taux réduit, ces règles présentent également une importance particulière, notamment pour la commercialisation de droits d'accès aux établissements culturels, ludiques, éducatifs ou professionnels (III § 140 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-50), des prestations du service public de traitement des déchets rendues aux collectivités territoriales (III § 210 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-70), d'abonnements comprenant l'accès à divers contenus numériques, notamment de télévision, et de services de communications électroniques (I § 40 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-100).
II. Définitions
60
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a progressivement développé un vocabulaire propre à l'analyse des « opérations complexes uniques », qui, s'il connaît une grande uniformité, a pu faire l'objet de variations et n'est pas nécessairement transposable à d'autres problématiques.
Pour traduire cette jurisprudence à l'article 257 ter du CGI et dans la doctrine nationale, il est recouru à une terminologie, reprise au II § 70, qui se veut univoque pour désigner les concepts utilisés par la CJUE.
70
L'administration s'efforce de recourir aux définitions suivantes :
« opération » ou « opération économique » : l'ensemble des éléments liés entre eux et faisant l'objet d'un traitement unique au regard de la TVA. Les opérations économiques comprennent les « livraisons de biens » et les « prestations de services ». Afin d'éviter toute confusion, l'expression « prestation de services » ou « prestation » ne devrait pas, autant que faire se peut, être utilisée au stade de l'analyse correspondant à la détermination de l'étendue d'une opération. En effet, ce n'est qu'à la seconde étape, celle de la détermination du traitement fiscal, que cette expression prend toute sa portée, en tant qu'elle s'oppose à celle de livraison de biens ;
« élément » : tout bien, service ou acte juridique ou commercial. Plusieurs éléments liés entre eux constituent une opération soumise à la TVA. Les termes « biens », « services » ou « fourniture d'un bien ou service » seront privilégiés pour désigner des éléments, les expressions « livraisons de biens » et « prestations de services » faisant plutôt référence à la qualification d'une opération dans son ensemble. Chaque élément d'une opération peut être accessoire, autre qu'accessoire, principal ou prédominant, au sens indiqué au présent II § 70 ;
« éléments étroitement liés » : éléments qui sont si étroitement liés qu’ils forment, objectivement, une seule prestation économique indissociable dont la décomposition revêtirait un caractère artificiel. Cette expression ne doit pas être confondue avec celle « d'opérations étroitement liées » (III-C § 110 et 120). La détermination de l'étroitesse des liens économiques fait l'objet de commentaires aux II et III § 50 à 260 du BOI-TVA-CHAMP-60-20 ;
« élément accessoire » : un élément qui, du fait de sa faible importance qualitative et quantitative, n'a pas de finalité propre. Un élément est accessoire par rapport à un ou plusieurs autres éléments, qui sont ceux principalement recherchés par le destinataire de l'opération et auxquels il est rattaché. L'expression consacrée, « l'élément accessoire partage le sort fiscal du principal », emporte deux conséquences distinctes. D'une part, l'élément accessoire relève de la même opération que les éléments par rapport auxquels il est accessoire, sans qu'il ne soit nécessaire d'établir qu'il leur est étroitement lié au sens indiqué au précédent alinéa. D'autre part, il n'influe pas sur le traitement fiscal de l'opération, déterminé uniquement en fonction des autres éléments qu'elle comprend. La détermination du caractère accessoire fait l'objet de commentaires aux II et III § 50 à 260 du BOI-TVA-CHAMP-60-20. Cette expression ne doit pas être confondue avec celle « d'opération accessoire » (III-D § 130 et 140) ;
« élément autre qu'accessoire » : tout élément qui ne répond pas à la définition d'élément accessoire. Ces éléments ne sont pas hiérarchisés entre eux, sauf lorsqu'il s'agit de savoir si, globalement, ce sont les biens ou les services qui prédominent (se reporter à la définition des « éléments prédominants » au présent II § 70) ;
« élément principal » : un élément est dit principal par rapport à un élément qui lui est accessoire. L'expression est normalement réservée à la situation où une opération ne comprend qu'un unique élément autre qu'accessoire, qui est alors qualifié de principal. Elle n'est généralement pas utilisée dans la situation où une opération comprend plusieurs éléments autres qu'accessoires ;
« éléments prédominants » : les éléments prédominants désignent, entre l'ensemble des services autres qu'accessoires et l'ensemble des biens autres qu'accessoires, celui qui est le plus important. Lorsque l'opération ne comprend qu'un unique élément autre qu'accessoire, ce dernier prédomine et se confond avec l'élément principal. Lorsque l'opération comprend plusieurs éléments autres qu'accessoires, une comparaison globale entre, d'une part, l'importance des biens et, d'autre part, l'importance des services est réalisée afin de qualifier l'opération en tant que livraison de biens ou prestation de services ;
« traitement fiscal d'une opération » : la détermination du traitement fiscal d'une opération intervient après en avoir identifié les éléments constitutifs. Il s'agit, en premier lieu, de qualifier l'opération de livraison de biens ou de prestation de services, selon les éléments prédominants. Il s'agit, en second lieu, de savoir si s'applique un régime fiscal dérogatoire par rapport à la taxation au taux normal (exonération sans droit à déduction ou taux réduit) s'applique, en vérifiant que chacun des éléments autres qu'accessoires en remplit les conditions.
Comme indiqué au I-B § 40, l'expression « opération complexe unique », employée notamment par la CJUE, ne décrit pas un concept juridique en tant que tel, mais est utilisée pour désigner une opération dont le périmètre et/ou le traitement fiscal fait l'objet d'un questionnement du fait de la diversité des éléments en jeu. En effet, en toute rigueur, d'une part, toute opération économique résulte de la combinaison d'éléments divers (I-A § 10), c'est-à-dire présente un certain degré de complexité, et, d'autre part, toute opération est unique dans le sens où, par construction, il ne lui est appliqué qu'un seul traitement pour les besoins de la TVA.
III. Articulation avec d'autres concepts
80
Comme l'a souligné la CJUE, les analyses juridiques de l'« opération complexe unique » ne doivent pas être confondues avec celles relatives à d'autres concepts du système commun de la TVA et ayant un autre objet.
A. Opérations réciproques
90
L'analyse de l'« opération complexe unique » tend à regrouper dans une même opération divers éléments fournis par un acteur économique à une autre personne.
Au contraire, dans le cas des opérations réciproques, il s'agit d'apprécier l'échange de divers biens ou services entre deux acteurs économiques comme deux opérations distinctes dont chacune constitue la contre-valeur de l'autre.
En ce sens, CJUE, arrêt du 13 juin 2018, aff. C-421/17, Polfarmex Spółka Akcyjna w Kutnie, ECLI:EU:C:2018:432, points 36, 40 et 41.
B. Bons à usages multiples
100
L'« opération complexe unique » se distingue du bon à usages multiples défini au c du 3 de l'article 256 ter du CGI (IX-B § 280 et suivants du BOI-TVA-BASE-20-40).
Est commercialisée une carte touristique qui donne à son titulaire le droit d’accéder, pendant une période limitée et à concurrence d’un certain montant, à une soixantaine d’attractions touristiques, telles que des sites d’intérêt ou des musées. Elle donne également accès à une dizaine de services de transport de personnes, tels que des circuits effectués avec les propres bus et bateaux du fournisseur de la carte et des visites organisées par d’autres prestataires. Certains de ces services sont soumis à la TVA à des taux variables selon leur nature alors que d’autres en sont exonérés.
La vente de la carte touristique n'est pas une opération soumise à la TVA combinant les différents sites et moyens de transport auxquels elle permet d'accéder. En revanche, chaque accès effectif aux attractions et services de transport, réalisé en contrepartie du paiement au moyen de la carte touristique, constitue une opération soumise à la TVA dont il convient de déterminer le régime indépendamment des autres attractions et services auxquels a accédé le consommateur. Lorsque ledit accès comprend divers éléments, la détermination de son traitement fiscal peut nécessiter de mobiliser l'analyse des opérations complexes uniques ; à cet égard, le traitement fiscal qui en résulte n'a pas vocation à différer de celui de l'accès par le consommateur qui l'aurait réglé directement avec un mode de paiement traditionnel, sans recourir à la carte touristique (CJUE, arrêt du 28 avril 2022, aff. C-637/20, Skatteverket, ECLI:EU:C:2022:304, points 25 et 26).
C. Opérations étroitement liées à une opération ou une activité exonérée
110
L'article 132 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006, transposé à l'article 261 du CGI, prévoit l'exonération d'opérations qui sont étroitement liées soit à d'autres opérations, soit à certaines activités (hospitalisation et soins médicaux, aides sociales, protection de l'enfance et de la jeunesse, éducation de l'enfance ou de la jeunesse, enseignement scolaire ou universitaire, formation ou recyclage professionnel, certains services des organismes sans but lucratif et certaines prestations de services culturels).
120
Dans ce contexte, l'expression « opérations étroitement liées » qualifie le rapport entre deux opérations distinctes soumises chacune à son propre régime de TVA, afin de préciser le champ des opérations exonérées. Elle se distingue donc de l'expression « éléments étroitement liés », qui qualifie différents éléments qui sont regroupés dans une seule et même opération. En particulier, dans le premier cas, les deux opérations sont susceptibles d'être fournies par des acteurs économiques différents et à des destinataires différents.
Les éléments étroitement liés relèvent d'une même opération afin d'éviter toute décomposition artificielle. Les opérations étroitement liées à une prestation exonérée partagent l’exonération de celle-ci afin d’assurer la pleine efficacité de cette exonération (CJUE, arrêt du 4 mars 2021, aff. C-581/19, Frenetikexito, ECLI:EU:C:2021:167, points 38 et 43).
Remarque : Il en résulte que l'appréciation de l'étendue de l'opération est moins essentielle pour l'application de ces exonérations que pour les autres exonérations (avec droit à déduction) ou pour les taux réduits. En effet, le regroupement ou l'absence de regroupement des éléments en cause dans une même opération est généralement neutre sur l'éligibilité à l'exonération.
D. Prestations de services accessoires aux accès à certaines manifestations et à certaines activités
130
Les articles 53 et 54 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006, transposés aux a du 5° et 5° bis de l'article 259 du CGI, définissent des règles de territorialité s'appliquant à certaines « prestations accessoires » (IV § 270 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-20-50-30) dans le contexte des manifestations et activités culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de divertissement ou similaires. En particulier, ces « prestations accessoires » sont territorialisées au lieu de ces manifestations ou activités.
140
Dans ce contexte, l'expression « prestation accessoire », qui d'ailleurs fait l'objet d'une définition ad hoc (règlement d'exécution (UE) n° 282/2011 du Conseil du 15 mars 2011 portant mesures d'exécution de la directive 2006/112/CE relative au système commun de la taxe sur la valeur ajoutée, art. 33), qualifie le rapport entre deux opérations distinctes soumises chacune à son propre régime de la TVA, afin de préciser qu'elles ont la même territorialité (sans préjudice, par ailleurs, du régime de taux dont chacune pourra bénéficier).
Elle se distingue donc de l'expression « élément accessoire », qui conduit à regrouper un élément dans une même opération que l'élément qu'il vient compléter, sans affecter le traitement fiscal de ce dernier.
E. Marge de manoeuvre des États membres de l'UE dans le choix du périmètre des taux réduits
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L'article 98 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 et l'annexe III de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 encadrent la capacité des États membres à recourir aux taux réduits en établissant une liste de biens et services pouvant y être éligibles.
La CJUE considère que chaque État membre peut limiter l'application d'un taux réduit à des aspects concrets et spécifiques d'un item de cette liste, sous réserve de respecter le principe de neutralité fiscale.
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Cette faculté de limitation des taux réduits reconnue aux États membres n'a pas pour objet ou pour effet de permettre l'application d'un taux réduit à une fraction d'une opération économique. Ainsi, lorsqu'une opération comprend des éléments qui, en application de la loi nationale, répondent aux aspects concrets et spécifiques éligibles à un taux réduit et d'autres éléments qui n'y répondent pas, le traitement fiscal de l'opération, notamment son taux, est réalisé dans les conditions exposées au BOI-TVA-CHAMP-60-30, qui excluent notamment toute ventilation du taux sur la base imposable.
Cela peut conduire à étendre l'application d'un taux réduit à des éléments non cités par la loi au motif qu'ils sont accessoires, ou à écarter l'application d'un taux réduit à des éléments cités par la loi qui s'avèrent accessoires ou étroitement liés à d'autres éléments qui ne sont pas éligibles au taux réduit.
En ce sens, CJUE, arrêt du 18 janvier 2018, aff. C-463/16, Stadion Amsterdam CV, ECLI:EU:C:2018:22, points 34 et 35.
Exemple : En matière de denrées alimentaires, la France applique un taux réduit de manière sélective en excluant les confiseries. Les confiseries constituent un sous-ensemble caractérisé par des aspects concrets et spécifiques les distinguant des autres denrées alimentaires.
La vente d'une corbeille de fruits à offrir peut également comprendre des confiseries. Il s'agit généralement d'une seule et même opération, visant à permettre au client de s'offrir un cadeau, caractérisé par une présentation particulière des denrées, et non de deux opérations distinctes consistant en la vente, d'une part, des fruits et, d'autre part, des confiseries. Cette opération comprend certains éléments éligibles à un taux réduit (les fruits) et d'autres non (les confiseries). Un seul taux est applicable à l'ensemble de l'opération. Il s'agira du taux réduit si les confiseries présentent un caractère accessoire ou, à défaut, du taux normal.
F. Principe de neutralité fiscale
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Il résulte des principes et définitions exposés aux I et II § 1 à 70 que la charge fiscale de deux éléments commercialisés via une même opération pourra différer de la somme des charges fiscales de chacun de ces deux éléments s'ils étaient fournis via des opérations séparées.
Ce constat n'est pas, en tant que tel, une dérogation au principe de neutralité fiscale, selon lequel des biens et services semblables doivent être taxés au même taux. En effet, des éléments divers ne sont regroupés dans une même opération que si leur combinaison présente des caractéristiques qui rendent cette opération objectivement dissemblable des deux opérations séparées.
Dans ce contexte, il convient de prendre en considération la circonstance qu’il résulte de la jurisprudence relative aux opérations complexes uniques que le traitement de plusieurs services en tant que prestation unique du point de vue de la TVA aboutit nécessairement à un traitement fiscal différent de celui que ces services auraient reçu s’ils avaient été fournis séparément. Partant, une prestation de services complexe comprenant plusieurs éléments n’est pas automatiquement semblable à la fourniture de ces éléments de manière séparée (CJUE, ordonnance du 19 janvier 2012, aff. C-117/11, Purple Parking et Airparks Services, ECLI:EU:C:2012:29, point 39).
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C'est la raison pour laquelle, dans un objectif de neutralité fiscale, la CJUE refuse, aux fins du regroupement de différents éléments dans une même opération ou de leur dissociation, de se fonder sur des aspects purement formels, comme l'identification d'un prix séparé ou unique pour chacun d'entre eux, qu'il soit convenu entre les parties ou décidé par le fournisseur.
Le principe de neutralité fiscale risquerait d’être compromis, car deux prestations uniques, composées de deux ou plusieurs éléments distincts, qui sont, à tous les égards, similaires, pourraient devoir être soumises, conformément à ladite hypothèse, à des taux de TVA distincts applicables auxdits éléments, selon qu’il est ou non possible d’identifier le prix correspondant à ces différents éléments (CJUE, arrêt du 18 janvier 2018, aff. C-463/16, Stadion Amsterdam CV, point 28).
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En tout état de cause, la jurisprudence relative aux « opérations complexes uniques » n'est pas, du fait du principe de neutralité fiscale, remise en cause par la circonstance que le regroupement en une même opération d'un élément éligible à un régime dérogatoire (exonération sans droit à déduction ou taux réduit) et d'un élément non accessoire qui n'y est pas éligible conduit à écarter l'application de ce régime à l'ensemble de l'opération, en ce compris le premier élément.
Une telle conclusion ne saurait être remise en cause par l’argument tiré du principe de neutralité fiscale, en vertu duquel les opérateurs doivent pouvoir choisir le modèle d’organisation qui, du point de vue strictement économique, leur convient le mieux, sans courir le risque de voir leurs opérations exclues de l’exonération prévue à l’article 135, paragraphe 1, sous g), de la directive TVA (en ce sens, CJCE, arrêt du 4 mai 2006, C‑169/04, Abbey National, ECLI:EU:C:2006:289, point 68). En effet, le principe de neutralité fiscale étant une règle d’interprétation de la directive TVA et non une norme d’un rang supérieur aux dispositions de cette directive, il ne saurait permettre d’étendre le champ d’application d’une exonération (en ce sens, CJUE, arrêt du 19 juillet 2012, C‑44/11, Deutsche Bank, ECLI:EU:C:2012:484, point 45) et, par suite, de rendre applicable l’article 135, paragraphe 1, sous g), de la directive TVA à une prestation, telle que celle en cause au principal, qui n’en remplit pas les conditions (CJUE, arrêt du 2 juillet 2020, aff. C-231/19, Blackrock Investment Management, ECLI:EU:C:2020:513, points 50 et 51).
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Inversement, un opérateur est fondé, lorsqu'il détermine les conditions dans lesquelles il commercialise des biens et services, à tenir compte des incidences fiscales du regroupement ou de la dissociation de ces éléments et à privilégier certaines offres par rapport à d'autres.
Cela ne conduit pas à permettre à l'opérateur d'optimiser la charge de la TVA, l'analyse des « opérations complexes uniques » conduisant à traiter de façon identique deux offres semblables, en objectivant la finalité économique des actes commerciaux en cause et en écartant les aspects purement formels ou artificiels, même lorsqu'ils ont une traduction commerciale, contractuelle ou tarifaire. En revanche, cela préserve la liberté commerciale des opérateurs à construire, à partir des mêmes éléments constitutifs, des offres différentes, répondant à des besoins distincts des consommateurs, et à privilégier la commercialisation de certaines d'entre elles par rapport à d'autres en tenant compte notamment de la fiscalité.
De manière complémentaire, les montages à finalité essentiellement fiscale peuvent être considérés comme abusifs et conduire également à écarter des regroupements ou des dissociations artificiels.
Il convient de rappeler que le choix, pour un entrepreneur, entre des opérations exonérées et des opérations imposées peut se fonder sur un ensemble d’éléments et, notamment, des considérations de nature fiscale tenant au régime objectif de la TVA. Lorsque l’assujetti a le choix entre deux opérations, la sixième directive ne lui impose pas de choisir celle qui implique le paiement du montant de TVA le plus élevé. Au contraire, l’assujetti a le droit de choisir la structure de son activité de manière à limiter sa dette fiscale (CJCE, arrêt du 27 février 2008, aff. C-425/06, Part service, points 47 et 55).
G. Interdiction de ventilation en fonction des usages des destinataires
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Il résulte du principe de taxation par opération que, pour faciliter les actes inhérents à l’application de la TVA, il faut prendre en considération, sauf dans des cas exceptionnels, la nature objective de l’opération en cause.
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Il en résulte l'interdiction de faire varier le traitement d'une opération en fonction de l'usage effectif des éléments qui la composent.
En effet, lorsqu'une même opération comprend divers biens ou services, il est possible que l'utilisation effective de ces biens et services diffère d'un acquéreur à l'autre, notamment si certains acquéreurs ne recourent jamais, ou très peu, à certains des biens ou services inclus (en particulier dans le cas des droits d'accès, V § 160 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-60-40). Il est également possible que le fournisseur dispose d'un suivi très précis de ces utilisations, notamment pour les services numériques. Ces opérations doivent néanmoins toutes recevoir le même traitement fiscal que celui qui résulte des règles commentées au BOI-TVA-CHAMP-60-30.
En ce sens, CJUE, arrêt du 2 juillet 2020, aff. C-231/19, Blackrock Investment Management, points 35 à 40. | <p class=""consultation-publique-western"" id=""les_commentaires_9120"">Les commentaires contenus dans le présent document font l'objet d'une consultation publique du 23 août 2023 au 31 janvier 2024 inclus pour permettre aux personnes intéressées d'adresser leurs remarques éventuelles à l'administration. Ces remarques doivent être formulées par courriel adressé à [email protected]. Seules les contributions signées seront examinées. Dès la présente publication, vous pouvez vous prévaloir de ces commentaires jusqu'à leur éventuelle révision à l'issue de la consultation.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite_liee_0_9192""><strong>Actualité liée :</strong> 23/08/2023 : TVA - Consultation publique - Règles applicables aux offres composites (loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, art. 44)</p> <h1 id=""i_principes_de_t_4187"">I. Taxation par opération</h1> <h2 id=""a_consideration__9719"">A. Principes</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_6609"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""le_principe_du_s_1190"">Le principe du système commun de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est d'appliquer à la consommation de biens et services un impôt général exactement proportionnel à leur prix, quel que soit le nombre des opérations intervenues dans le processus de production et de distribution antérieur. Il a pour objet, non pas de taxer les opérateurs économiques sur la base d'un agrégat économique comme le chiffre d'affaires, le bénéfice ou la valeur ajoutée, mais d'appréhender de manière indépendante chaque opération économique qu'ils réalisent.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ainsi_deux_assuj_7824"">Ainsi, deux assujettis à la TVA seront, pour une opération économique présentant les mêmes caractéristiques, taxés dans les mêmes conditions, indépendamment de leur activité ou du secteur dont ils relèvent, de leur performance économique, de leur stratégie commerciale ou des autres opérations qu'ils réalisent.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cette_conception_3778"">Cette conception est conforme à l'objectif de la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (dite « directive TVA »). Celle-ci tend, dans la perspective d'une neutralité de l'impôt au plan de la concurrence, à soumettre individuellement à la taxe sur la valeur ajoutée les opérations distinctes, qu'il n'est pas possible de regrouper en une opération unique (CJCE, arrêt du 8 juillet 1986, aff. 73/85, Kerrutt, ECLI:EU:C:1986:295, point 12).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""il_decoule_de_la_3951"">Il découle de l'article 2, paragraphe 1, de la directive TVA que chaque prestation de services doit normalement être considérée comme distincte et indépendante (CJCE, arrêt du 25 février 1999, aff. C-349/96, CPP, ECLI:EU:C:1999:93, point 29).</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_lobliga_9175""><strong>Remarque :</strong> L'obligation de déterminer le régime fiscal séparément pour chaque opération économique n'implique pas que chacune de ces opérations doive faire l'objet d'une facturation ou déclaration dédiée. En effet, les opérations réalisées concomitamment entre deux mêmes parties peuvent être retracées sur une même facture et les formulaires déclaratifs mis en ligne par l'administration conduisent à globaliser les différentes opérations relevant d'un même traitement fiscal (I-A § 10 du BOI-TVA-DECLA-20-20-20-10).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_4339"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_effet_toute_o_2859"">Cela étant, tout acte commercial est nécessairement composé d’éléments divers.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""nbspla_commercia_5092"">La commercialisation d’un bien s’accompagne toujours d’une prestation de services minimale, telle que la présentation des produits dans des rayons ou la délivrance d’une facture (CJUE, arrêt du 10 mars 2011, aff. C-497/09, C-499/09, C-501/09 et C-502/09, Bog e.a, ECLI:EU:C:2011:135, point 63).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_outre_certain_1281"">En outre, certains actes commerciaux présentent une complexité particulière car ils mobilisent des éléments afférents à des biens et services qui sont distincts mais complémentaires.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjce_arret_du_2__3729"">Il convient de relever que la fourniture de mets préparés et de boissons prêts à la consommation immédiate est le résultat d'une série de services allant de la cuisson des mets jusqu'à leur délivrance matérielle sur un support et qu'elle s'accompagne de la mise à la disposition du client d'une infrastructure comportant aussi bien une salle de restauration avec dépendances (garde-robes, etc.) que le mobilier et la vaisselle. Le cas échéant, les personnes physiques dont l'activité professionnelle consiste à effectuer ces opérations de restauration sont appelées à dresser le couvert, à conseiller le client et à lui fournir des explications sur les mets ou les boissons offerts, à servir ces produits à table et, enfin, à débarrasser les tables après la consommation. Ainsi, l’opération de restauration est caractérisée par un faisceau d’éléments et d’actes dont la livraison de nourriture n’est qu’une composante (CJCE, arrêt du 2 mai 1996, aff. C-231/94, Faaborg-Gelting Linien, ECLI:EU:C:1996:184, points 13 et 14).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""pour_ces_operati_9830"">Pour ces actes commerciaux, il serait artificiel de taxer séparément chacun des biens et services qui les composent selon un régime qui lui serait propre. Au contraire, il est retenu un régime fiscal unique pour l'ensemble de l'opération économique. Ainsi, non seulement une même opération présentant une cohérence sur le plan économique ne doit pas être décomposée, mais, en outre, des actes formellement distincts, sur le plan commercial ou contractuel, doivent être regroupés en une même opération lorsqu'ils ne sont pas indépendants les uns des autres.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""la_prestation_co_9641"">La prestation constituée d'un seul service au plan économique ne doit pas être artificiellement décomposée pour ne pas altérer la fonctionnalité du système de la TVA (CJUE, arrêt du 25 février 1999, aff. C-349/96, CPP, point 29).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""dans_certaines_c_2326"">Dans certaines circonstances, plusieurs prestations formellement distinctes, qui pourraient être fournies séparément et ainsi donner lieu, distributivement, à taxation ou à exonération, doivent être considérées comme une opération unique lorsqu’elles ne sont pas indépendantes (CJCE, arrêt du 27 février 2008, aff. C-425/06, Part service, ECLI:EU:C:2008:108, point 51).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_5780"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""il_resulte_de_ce_3524"">Il résulte de cette double contrainte (taxation indépendante de chaque opération, mais taxation conjointe de l'ensemble des éléments constituant une même opération) qu'il est nécessaire de préciser :</p> <ul><li id=""_dans_un_premier_1045"">dans un premier temps, comment déterminer l'étendue d'une opération, c'est-à-dire comment identifier tous les éléments devant être regroupés en une même opération (BOI-TVA-CHAMP-60-20) ;</li> <li id=""_dans_un_second__4912"">dans un second temps, dans la situation où les règles de TVA de chacun des éléments regroupés en une même opération diffèrent entres elles, comment est déterminé le régime fiscal unique de cette opération prise dans son ensemble (BOI-TVA-CHAMP-60-30). Il s'agit tant de qualifier l'opération en tant que livraison de biens ou prestation de services (ce qui affecte sa territorialité et la désignation du redevable ; pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-TVA-CHAMP-20) que d'identifier sa base imposable (BOI-TVA-BASE), l'exonération applicable (BOI-TVA-CHAMP-30) ou son éligibilité à un taux réduit (BOI-TVA-LIQ-10).</li> </ul><p class=""jurisprudence-western"" id=""il_convient_de_r_1335"">Il convient de rappeler que la question concernant l'étendue d'une opération revêt une importance particulière, du point de vue de la TVA, tant pour localiser le lieu des prestations de services que pour l'application du taux de taxation ou, comme en l'espèce, des dispositions relatives à l'exonération prévues par la directive TVA (CJCE, arrêt du 25 février 1999, aff. C-349/96, CPP, point 29).</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_cette_n_7914""><strong>Remarque</strong> <strong>: </strong>Parmi les opérations soumises à la TVA, cette problématique est propre aux livraisons de biens et aux prestations de services. En effet, l'acquisition intracommunautaire suit le même régime que la livraison intracommunautaire concomitante aurait suivi si elle avait été taxée en France. L'importation, qui ne constitue pas une opération économique, mais une opération matérielle et administrative créatrice d'un fait générateur de TVA, suit les règles qui lui sont propres s'agissant de la délimitation de son périmètre (BOI-TVA-CHAMP-10-30).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""en_ce_sens_cjce__2792"">En ce sens, CJCE, arrêt du 23 février 2006, aff.C-491/04, Dollond & Aitchison Ltd, ECLI:EU:C:2006:144, points 20 à 22.</p> <h2 id=""b_portee_juridiq_8794"">B. Portée juridique et portée utile</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_4218"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ces_dispositions_3509"">Les dispositions des I et II de l’article 257 ter du code général des impôts (CGI) reprennent dans la législation française les principes rappelés au <strong>I-A § 1 à 20</strong> ainsi que les règles d'origine jurisprudentielle de détermination de l'étendue d'une opération et du régime fiscal qui lui est applicable. Ces dispositions présentent un caractère général et ne sont pas réservées à un secteur particulier ou à certaines transactions.</p> <p class=""remarque-western"" id=""alpenchalets_res_7953""><strong>Remarque :</strong> Par dérogation, en application du III de l'article 257 ter du CGI, ces règles sont écartées en cas d'application du régime particulier des agences de voyage. En effet, ce régime est fondé sur la définition ad hoc d'une opération taxable. Cette définition interdit que soient regroupés en une même opération les services rendus en propre par l'agence de voyage et ceux rendus par des tiers qu'elle revend, alors même qu'ils en constitueraient un tout cohérent et indissociable pour le consommateur. Ce régime est exposé au BOI-TVA-SECT-60.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_25_octobre__7093"">En ce sens, CJUE, arrêt du 25 octobre 2012, aff. C-557/11, Maria Kozak, ECLI:EU:C:2012:672, points 23 et 24 et CJUE, arrêt du 19 décembre 2018, aff. C-552/17, Alpenchalets Resorts GmbH, ECLI:EU:C:2018:1032, point 24</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_2892"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""toutefois_elles__9593"">Nonobstant leur caractère général, ces principes et dispositions ne s'avèrent en pratique utiles que dans certaines situations particulières. En effet :</p> <ul><li id=""_generalement_le_3013"">généralement, le regroupement de différents éléments présente un caractère d'évidence tel que l'étendue de l'opération est naturellement identifiée sans qu'une analyse préalable ne soit requise ;</li> </ul><p class=""exemple-western"" id=""exemple_1_la_ven_9572""><strong>Exemple 1</strong> <strong>: </strong>La vente d'une boisson conditionnée intègre, de manière indissociable, le liquide lui-même, la bouteille et son bouchon.</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple_2_la_ven_4999""><strong>Exemple 2</strong> <strong>:</strong> La vente d'un billet de cinéma intègre le droit d'accéder aux locaux où se déroule la séance, le droit de disposer d'un siège et d'accéder à des sanitaires.</p> <ul><li id=""_meme_lorsque_le_2356"">même lorsque le regroupement n'est pas évident, il ne présente un intérêt pratique que si interviennent des éléments n'ayant pas le même traitement au regard de la TVA. Tel est notamment le cas lorsque sont fournis concomitamment différents biens ou services dont certains seulement relèvent d'un régime dérogeant à la taxation au taux normal (par exemple une exonération n'ouvrant pas droit à déduction ou un taux réduit).</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""cest_la_raison_p_8024"">C'est la raison pour laquelle ces règles ou cette jurisprudence sont souvent qualifiées comme étant relatives aux « opérations complexes uniques », par référence, non à leur champ d'application, qui est celui de l'intégralité des opérations dans le champ de la TVA, mais à leur portée utile beaucoup plus réduite.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_3883"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ainsi_la_jurispr_6228"">Ainsi, la jurisprudence relative aux « opérations complexes uniques » s'est particulièrement développée à propos de secteurs proposant aux consommateurs des offres commerciales spécifiques placées aux frontières entre la fourniture de biens et la prestation de services (vente de denrées alimentaires à consommation immédiate, notamment les services de restauration et de traiteurs), entre l'exonération n'ouvrant pas droit à déduction et la taxation (fourniture de mode de paiement, de crédit et d'assurance en lien avec la vente de biens et de services, vente ou location immobilière) ou entre le taux normal et les taux réduits (droit d'accès à des installations sportives).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""compte_tenu_des__2267"">Compte tenu des spécificités nationales en matière de taux réduit, ces règles présentent également une importance particulière, notamment pour la commercialisation de droits d'accès aux établissements culturels, ludiques, éducatifs ou professionnels (III § 140 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-50), des prestations du service public de traitement des déchets rendues aux collectivités territoriales (III § 210 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-70), d'abonnements comprenant l'accès à divers contenus numériques, notamment de télévision, et de services de communications électroniques (I § 40 et suivants du BOI-TVA-LIQ-30-20-100).</p> <h1 id=""i_regles_general_3885"">II. Définitions</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_4361"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""a_cjue_a_progres_4664"">La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a progressivement développé un vocabulaire propre à l'analyse des « opérations complexes uniques », qui, s'il connaît une grande uniformité, a pu faire l'objet de variations et n'est pas nécessairement transposable à d'autres problématiques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""toutefois_dans_l_2624"">Pour traduire cette jurisprudence à l'article 257 ter du CGI et dans la doctrine nationale, il est recouru à une terminologie, reprise au <strong>II § 70</strong>, qui se veut univoque pour désigner les concepts utilisés par la CJUE.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_8185"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ladministration__5627"">L'administration s'efforce de recourir aux définitions suivantes :</p> <ul><li id=""_operation_ou_op_7825"">« opération » ou « opération économique » : l'ensemble des éléments liés entre eux et faisant l'objet d'un traitement unique au regard de la TVA. Les opérations économiques comprennent les « livraisons de biens » et les « prestations de services ». Afin d'éviter toute confusion, l'expression « prestation de services » ou <span class=""insecable"">« prestation »</span> ne devrait pas, autant que faire se peut, être utilisée au stade de l'analyse correspondant à la détermination de l'étendue d'une opération. En effet, ce n'est qu'à la seconde étape, celle de la détermination du traitement fiscal, que cette expression prend toute sa portée, en tant qu'elle s'oppose à celle de livraison de biens ;</li> <li id=""_elements_tout_b_3456"">« élément » : tout bien, service ou acte juridique ou commercial. Plusieurs éléments liés entre eux constituent une opération soumise à la TVA. Les termes « biens », « services » ou « fourniture d'un bien ou service » seront privilégiés pour désigner des éléments, les expressions « livraisons de biens » et <span class=""insecable"">« prestations de services »</span> faisant plutôt référence à la qualification d'une opération dans son ensemble. Chaque élément d'une opération peut être accessoire, autre qu'accessoire, principal ou prédominant, au sens indiqué au présent <strong>II § 70</strong> ;</li> <li id=""_elements_etroit_5710"">« éléments étroitement liés » : éléments qui sont si étroitement liés qu’ils forment, objectivement, une seule prestation économique indissociable dont la décomposition revêtirait un caractère artificiel. Cette expression ne doit pas être confondue avec celle « d'opérations étroitement liées » (III-C § 110 et 120). La détermination de l'étroitesse des liens économiques fait l'objet de commentaires aux II et III § 50 à 260 du BOI-TVA-CHAMP-60-20 ;</li> <li id=""_element_accesso_9933"">« élément accessoire » : un élément qui, du fait de sa faible importance qualitative et quantitative, n'a pas de finalité propre. Un élément est accessoire par rapport à un ou plusieurs autres éléments, qui sont ceux principalement recherchés par le destinataire de l'opération et auxquels il est rattaché. L'expression consacrée, « l'élément accessoire partage le sort fiscal du principal », emporte deux conséquences distinctes. D'une part, l'élément accessoire relève de la même opération que les éléments par rapport auxquels il est accessoire, sans qu'il ne soit nécessaire d'établir qu'il leur est étroitement lié au sens indiqué au précédent alinéa. D'autre part, il n'influe pas sur le traitement fiscal de l'opération, déterminé uniquement en fonction des autres éléments qu'elle comprend. La détermination du caractère accessoire fait l'objet de commentaires aux II et III § 50 à 260 du BOI-TVA-CHAMP-60-20. Cette expression ne doit pas être confondue avec celle « d'opération accessoire » (III-D § 130 et 140) ;</li> <li id=""_element_autre_q_9701"">« élément autre qu'accessoire » : tout élément qui ne répond pas à la définition d'élément accessoire. Ces éléments ne sont pas hiérarchisés entre eux, sauf lorsqu'il s'agit de savoir si, globalement, ce sont les biens ou les services qui prédominent (se reporter à la définition des « éléments prédominants » au présent <strong>II § 70</strong>) ;</li> <li id=""_element_princip_4180"">« élément principal » : un élément est dit principal par rapport à un élément qui lui est accessoire. L'expression est normalement réservée à la situation où une opération ne comprend qu'un unique élément autre qu'accessoire, qui est alors qualifié de principal. Elle n'est généralement pas utilisée dans la situation où une opération comprend plusieurs éléments autres qu'accessoires ;</li> <li id=""_elements_predom_7088"">« éléments prédominants<strong> » </strong>: les éléments prédominants désignent, entre l'ensemble des services autres qu'accessoires et l'ensemble des biens autres qu'accessoires, celui qui est le plus important. Lorsque l'opération ne comprend qu'un unique élément autre qu'accessoire, ce dernier prédomine et se confond avec l'élément principal. Lorsque l'opération comprend plusieurs éléments autres qu'accessoires, une comparaison globale entre, d'une part, l'importance des biens et, d'autre part, l'importance des services est réalisée afin de qualifier l'opération en tant que livraison de biens ou prestation de services ;</li> <li id=""_traitement_fisc_5114"">« traitement fiscal d'une opération » : la détermination du traitement fiscal d'une opération intervient après en avoir identifié les éléments constitutifs. Il s'agit, en premier lieu, de qualifier l'opération de livraison de biens ou de prestation de services, selon les éléments prédominants. Il s'agit, en second lieu, de savoir si s'applique un régime fiscal dérogatoire par rapport à la taxation au taux normal (exonération sans droit à déduction ou taux réduit) s'applique, en vérifiant que chacun des éléments autres qu'accessoires en remplit les conditions.</li> </ul><p class=""paragraphe-western"" id=""comme_indique_au_4359"">Comme indiqué au <strong>I-B § 40</strong>, l'expression « opération complexe unique », employée notamment par la CJUE, ne décrit pas un concept juridique en tant que tel, mais est utilisée pour désigner une opération dont le périmètre et/ou le traitement fiscal fait l'objet d'un questionnement du fait de la diversité des éléments en jeu. En effet, en toute rigueur, d'une part, toute opération économique résulte de la combinaison d'éléments divers (I-A § 10), c'est-à-dire présente un certain degré de complexité, et, d'autre part, toute opération est unique dans le sens où, par construction, il ne lui est appliqué qu'un seul traitement pour les besoins de la TVA.</p> <h1 id=""b_confusions_ave_5551"">III. Articulation avec d'autres concepts</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_1579"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""comme_la_soulign_4550"">Comme l'a souligné la CJUE, les analyses juridiques de l'« opération complexe unique » ne doivent pas être confondues avec celles relatives à d'autres concepts du système commun de la TVA et ayant un autre objet.</p> <h2 id=""1_operations_rec_5605"">A. Opérations réciproques</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_8811"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""dans_le_premier__4419"">L'analyse de l'« opération complexe unique » tend à regrouper dans une même opération divers éléments fournis par un acteur économique à une autre personne.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""au_contraire_dan_8282"">Au contraire, dans le cas des opérations réciproques, il s'agit d'apprécier l'échange de divers biens ou services entre deux acteurs économiques comme deux opérations distinctes dont chacune constitue la contre-valeur de l'autre.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_arret_du_13_5627"">En ce sens, CJUE, arrêt du 13 juin 2018, aff. C-421/17, Polfarmex Spółka Akcyjna w Kutnie, ECLI:EU:C:2018:432, points 36, 40 et 41.</p> <h2 id=""2_bons_a_usage_m_7057"">B. Bons à usages multiples</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_7098"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""seule_constitue__6554"">L'« opération complexe unique » se distingue du bon à usages multiples défini au c du 3 de l'article 256 ter du CGI (IX-B § 280 et suivants du BOI-TVA-BASE-20-40).</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""est_commercialis_6496"">Est commercialisée une carte touristique qui donne à son titulaire le droit d’accéder, pendant une période limitée et à concurrence d’un certain montant, à une soixantaine d’attractions touristiques, telles que des sites d’intérêt ou des musées. Elle donne également accès à une dizaine de services de transport de personnes, tels que des circuits effectués avec les propres bus et bateaux du fournisseur de la carte et des visites organisées par d’autres prestataires. Certains de ces services sont soumis à la TVA à des taux variables selon leur nature alors que d’autres en sont exonérés.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_arret_du_28_4475"">La vente de la carte touristique n'est pas une opération soumise à la TVA combinant les différents sites et moyens de transport auxquels elle permet d'accéder. En revanche, chaque accès effectif aux attractions et services de transport, réalisé en contrepartie du paiement au moyen de la carte touristique, constitue une opération soumise à la TVA dont il convient de déterminer le régime indépendamment des autres attractions et services auxquels a accédé le consommateur. Lorsque ledit accès comprend divers éléments, la détermination de son traitement fiscal peut nécessiter de mobiliser l'analyse des opérations complexes uniques ; à cet égard, le traitement fiscal qui en résulte n'a pas vocation à différer de celui de l'accès par le consommateur qui l'aurait réglé directement avec un mode de paiement traditionnel, sans recourir à la carte touristique (CJUE, arrêt du 28 avril 2022, aff. C-637/20, Skatteverket, ECLI:EU:C:2022:304, points 25 et 26).</p> <h2 id=""3_operations_etr_4056"">C. Opérations étroitement liées à une opération ou une activité exonérée</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_1591"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""larticle_132_de__9118"">L'article 132 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006, transposé à l'article 261 du CGI, prévoit l'exonération d'opérations qui sont étroitement liées soit à d'autres opérations, soit à certaines activités (hospitalisation et soins médicaux, aides sociales, protection de l'enfance et de la jeunesse, éducation de l'enfance ou de la jeunesse, enseignement scolaire ou universitaire, formation ou recyclage professionnel, certains services des organismes sans but lucratif et certaines prestations de services culturels).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_4610"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""dans_ce_contexte_4059"">Dans ce contexte, l'expression « opérations étroitement liées » qualifie le rapport entre deux opérations distinctes soumises chacune à son propre régime de TVA, afin de préciser le champ des opérations exonérées. Elle se distingue donc de l'expression « éléments étroitement liés », qui qualifie différents éléments qui sont regroupés dans une seule et même opération. En particulier, dans le premier cas, les deux opérations sont susceptibles d'être fournies par des acteurs économiques différents et à des destinataires différents.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_arret_du_4__7606"">Les éléments étroitement liés relèvent d'une même opération afin d'éviter toute décomposition artificielle. Les opérations étroitement liées à une prestation exonérée partagent l’exonération de celle-ci afin d’assurer la pleine efficacité de cette exonération (CJUE, arrêt du 4 mars 2021, aff. C-581/19, Frenetikexito, ECLI:EU:C:2021:167, points 38 et 43).</p> <p class=""remarque-western"" id=""remarque_il_en_r_5566""><strong>Remarque :</strong> Il en résulte que l'appréciation de l'étendue de l'opération est moins essentielle pour l'application de ces exonérations que pour les autres exonérations (avec droit à déduction) ou pour les taux réduits. En effet, le regroupement ou l'absence de regroupement des éléments en cause dans une même opération est généralement neutre sur l'éligibilité à l'exonération.</p> <h2 id=""d_prestations_de_6174"">D. Prestations de services accessoires aux accès à certaines manifestations et à certaines activités</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_1591"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""les_articles_53__4227"">Les articles 53 et 54 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006, transposés aux a du 5° et 5° bis de l'article 259 du CGI, définissent des règles de territorialité s'appliquant à certaines « prestations accessoires » (IV § 270 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-20-50-30) dans le contexte des manifestations et activités culturelles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de divertissement ou similaires. En particulier, ces « prestations accessoires » sont territorialisées au lieu de ces manifestations ou activités.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_5842"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""dans_ce_contexte_2789"">Dans ce contexte, l'expression « prestation accessoire », qui d'ailleurs fait l'objet d'une définition ad hoc (règlement d'exécution (UE) n° 282/2011 du Conseil du 15 mars 2011 portant mesures d'exécution de la directive 2006/112/CE relative au système commun de la taxe sur la valeur ajoutée, art. 33), qualifie le rapport entre deux opérations distinctes soumises chacune à son propre régime de la TVA, afin de préciser qu'elles ont la même territorialité (sans préjudice, par ailleurs, du régime de taux dont chacune pourra bénéficier).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""elle_se_distingu_2429"">Elle se distingue donc de l'expression « élément accessoire », qui conduit à regrouper un élément dans une même opération que l'élément qu'il vient compléter, sans affecter le traitement fiscal de ce dernier.</p> <h2 id=""90_7341"">E. Marge de manoeuvre des États membres de l'UE dans le choix du périmètre des taux réduits</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_8174"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""larticle_98_et_l_7443"">L'article 98 de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 et l'annexe III de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 encadrent la capacité des États membres à recourir aux taux réduits en établissant une liste de biens et services pouvant y être éligibles.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""la_cjue_consider_1047"">La CJUE considère que chaque État membre peut limiter l'application d'un taux réduit à des aspects concrets et spécifiques d'un item de cette liste, sous réserve de respecter le principe de neutralité fiscale.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_1464"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cette_faculte_de_6787"">Cette faculté de limitation des taux réduits reconnue aux États membres n'a pas pour objet ou pour effet de permettre l'application d'un taux réduit à une fraction d'une opération économique. Ainsi, lorsqu'une opération comprend des éléments qui, en application de la loi nationale, répondent aux aspects concrets et spécifiques éligibles à un taux réduit et d'autres éléments qui n'y répondent pas, le traitement fiscal de l'opération, notamment son taux, est réalisé dans les conditions exposées au BOI-TVA-CHAMP-60-30, qui excluent notamment toute ventilation du taux sur la base imposable.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cela_peut_condui_4103"">Cela peut conduire à étendre l'application d'un taux réduit à des éléments non cités par la loi au motif qu'ils sont accessoires, ou à écarter l'application d'un taux réduit à des éléments cités par la loi qui s'avèrent accessoires ou étroitement liés à d'autres éléments qui ne sont pas éligibles au taux réduit.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_arret_du_18_6101"">En ce sens, CJUE, arrêt du 18 janvier 2018, aff. C-463/16, Stadion Amsterdam CV, ECLI:EU:C:2018:22, points 34 et 35.</p> <p class=""exemple-western"" id=""exemple__9634""><strong>Exemple</strong> <strong>:</strong> En matière de denrées alimentaires, la France applique un taux réduit de manière sélective en excluant les confiseries. Les confiseries constituent un sous-ensemble caractérisé par des aspects concrets et spécifiques les distinguant des autres denrées alimentaires.</p> <p class=""exemple-western"" id=""la_vente_dune_co_3188"">La vente d'une corbeille de fruits à offrir peut également comprendre des confiseries. Il s'agit généralement d'une seule et même opération, visant à permettre au client de s'offrir un cadeau, caractérisé par une présentation particulière des denrées, et non de deux opérations distinctes consistant en la vente, d'une part, des fruits et, d'autre part, des confiseries. Cette opération comprend certains éléments éligibles à un taux réduit (les fruits) et d'autres non (les confiseries). Un seul taux est applicable à l'ensemble de l'opération. Il s'agira du taux réduit si les confiseries présentent un caractère accessoire ou, à défaut, du taux normal.</p> <h2 id=""5_principe_de_ne_6010"">F. Principe de neutralité fiscale</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_4824"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""il_resulte_des_p_6772"">Il résulte des principes et définitions exposés aux I et II § 1 à 70 que la charge fiscale de deux éléments commercialisés via une même opération pourra différer de la somme des charges fiscales de chacun de ces deux éléments s'ils étaient fournis via des opérations séparées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""ce_constat_nest__9269"">Ce constat n'est pas, en tant que tel, une dérogation au principe de neutralité fiscale, selon lequel des biens et services semblables doivent être taxés au même taux. En effet, des éléments divers ne sont regroupés dans une même opération que si leur combinaison présente des caractéristiques qui rendent cette opération objectivement dissemblable des deux opérations séparées.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""dans_ce_contexte_1065"">Dans ce contexte, il convient de prendre en considération la circonstance qu’il résulte de la jurisprudence relative aux opérations complexes uniques que le traitement de plusieurs services en tant que prestation unique du point de vue de la TVA aboutit nécessairement à un traitement fiscal différent de celui que ces services auraient reçu s’ils avaient été fournis séparément. Partant, une prestation de services complexe comprenant plusieurs éléments n’est pas automatiquement semblable à la fourniture de ces éléments de manière séparée (CJUE, ordonnance du 19 janvier 2012, aff. C-117/11, Purple Parking et Airparks Services, ECLI:EU:C:2012:29, point 39).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_6422"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cest_dailleurs_l_3292"">C'est la raison pour laquelle, dans un objectif de neutralité fiscale, la CJUE refuse, aux fins du regroupement de différents éléments dans une même opération ou de leur dissociation, de se fonder sur des aspects purement formels, comme l'identification d'un prix séparé ou unique pour chacun d'entre eux, qu'il soit convenu entre les parties ou décidé par le fournisseur.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""en_outre_le_prin_4786"">Le principe de neutralité fiscale risquerait d’être compromis, car deux prestations uniques, composées de deux ou plusieurs éléments distincts, qui sont, à tous les égards, similaires, pourraient devoir être soumises, conformément à ladite hypothèse, à des taux de TVA distincts applicables auxdits éléments, selon qu’il est ou non possible d’identifier le prix correspondant à ces différents éléments (CJUE, arrêt du 18 janvier 2018, aff. C-463/16, Stadion Amsterdam CV, point 28).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_4760"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_tout_etat_de__8083"">En tout état de cause, la jurisprudence relative aux « opérations complexes uniques » n'est pas, du fait du principe de neutralité fiscale, remise en cause par la circonstance que le regroupement en une même opération d'un élément éligible à un régime dérogatoire (exonération sans droit à déduction ou taux réduit) et d'un élément non accessoire qui n'y est pas éligible conduit à écarter l'application de ce régime à l'ensemble de l'opération, en ce compris le premier élément.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_2_juillet_2_9578"">Une telle conclusion ne saurait être remise en cause par l’argument tiré du principe de neutralité fiscale, en vertu duquel les opérateurs doivent pouvoir choisir le modèle d’organisation qui, du point de vue strictement économique, leur convient le mieux, sans courir le risque de voir leurs opérations exclues de l’exonération prévue à l’article 135, paragraphe 1, sous g), de la directive TVA (en ce sens, CJCE, arrêt du 4 mai 2006, C‑169/04, Abbey National, ECLI:EU:C:2006:289, point 68). En effet, le principe de neutralité fiscale étant une règle d’interprétation de la directive TVA et non une norme d’un rang supérieur aux dispositions de cette directive, il ne saurait permettre d’étendre le champ d’application d’une exonération (en ce sens, CJUE, arrêt du 19 juillet 2012, C‑44/11, Deutsche Bank, ECLI:EU:C:2012:484, point 45) et, par suite, de rendre applicable l’article 135, paragraphe 1, sous g), de la directive TVA à une prestation, telle que celle en cause au principal, qui n’en remplit pas les conditions (CJUE, arrêt du 2 juillet 2020, aff. C-231/19, Blackrock Investment Management, ECLI:EU:C:2020:513, points 50 et 51).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_3924"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""inversement_un_o_1381"">Inversement, un opérateur est fondé, lorsqu'il détermine les conditions dans lesquelles il commercialise des biens et services, à tenir compte des incidences fiscales du regroupement ou de la dissociation de ces éléments et à privilégier certaines offres par rapport à d'autres.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""cela_ne_conduit__7737"">Cela ne conduit pas à permettre à l'opérateur d'optimiser la charge de la TVA, l'analyse des « opérations complexes uniques » conduisant à traiter de façon identique deux offres semblables, en objectivant la finalité économique des actes commerciaux en cause et en écartant les aspects purement formels ou artificiels, même lorsqu'ils ont une traduction commerciale, contractuelle ou tarifaire. En revanche, cela préserve la liberté commerciale des opérateurs à construire, à partir des mêmes éléments constitutifs, des offres différentes, répondant à des besoins distincts des consommateurs, et à privilégier la commercialisation de certaines d'entre elles par rapport à d'autres en tenant compte notamment de la fiscalité.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_outre_les_mon_2108"">De manière complémentaire, les montages à finalité essentiellement fiscale peuvent être considérés comme abusifs et conduire également à écarter des regroupements ou des dissociations artificiels.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_27_fevrier__4900"">Il convient de rappeler que le choix, pour un entrepreneur, entre des opérations exonérées et des opérations imposées peut se fonder sur un ensemble d’éléments et, notamment, des considérations de nature fiscale tenant au régime objectif de la TVA. Lorsque l’assujetti a le choix entre deux opérations, la sixième directive ne lui impose pas de choisir celle qui implique le paiement du montant de TVA le plus élevé. Au contraire, l’assujetti a le droit de choisir la structure de son activité de manière à limiter sa dette fiscale (CJCE, arrêt du 27 février 2008, aff. C-425/06, Part service, points 47 et 55).</p> <h2 id=""f_linterdiction__7585"">G. Interdiction de ventilation en fonction des usages des destinataires</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_1187"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""sauf_exception_l_9382"">Il résulte du principe de taxation par opération que, pour faciliter les actes inhérents à l’application de la TVA, il faut prendre en considération, sauf dans des cas exceptionnels, la nature objective de l’opération en cause.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_8488"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""elle_a_egalement_1085"">Il en résulte l'interdiction de faire varier le traitement d'une opération en fonction de l'usage effectif des éléments qui la composent.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""en_effet_lorsquu_6970"">En effet, lorsqu'une même opération comprend divers biens ou services, il est possible que l'utilisation effective de ces biens et services diffère d'un acquéreur à l'autre, notamment si certains acquéreurs ne recourent jamais, ou très peu, à certains des biens ou services inclus (en particulier dans le cas des droits d'accès, V § 160 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-60-40). Il est également possible que le fournisseur dispose d'un suivi très précis de ces utilisations, notamment pour les services numériques. Ces opérations doivent néanmoins toutes recevoir le même traitement fiscal que celui qui résulte des règles commentées au BOI-TVA-CHAMP-60-30.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""cjue_arret_du_2__3383"">En ce sens, CJUE, arrêt du 2 juillet 2020, aff. C-231/19, Blackrock Investment Management, points 35 à 40.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Champ d'application et territorialité - Offres composites - Principes et définitions | BOI-TVA-CHAMP-60-10 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/13770-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-CHAMP-60-10-20230823 | null | 2023-08-23 00:00:00 | null | 8b3ace88-3cc6-44d1-807f-de35333bc3ac | 889900102d9443eb6963d9c3f49864016df77d9b9ad8ce1a4852f2d57b2b7693 |
FR | fr | 1
Par principe, la détermination des crédits d'impôt et réductions d'impôt dont est bénéficiaire
chacun des membres du groupe, y compris la société mère au sens de l'article 223 A du code général des impôts (CGI),
s'effectue par application du régime de droit commun propre à chaque crédit ou réduction d'impôt. Ces règles sont commentées en droit commun dans les divisions
BOI-BIC-RICI et BOI-IS-RICI.
Ainsi, les dispositions régissant chaque dispositif de réduction ou crédit d'impôt doivent être
appréciées en principe au niveau de chaque société membre du groupe au sens de l'article 223 A du CGI, y compris la société mère.
10
En application de
l'article 223 O du CGI, la société mère du groupe est substituée aux sociétés du groupe pour l'imputation des crédits ou
réductions d'impôt cités aux a à z bis du 1 dudit article sur l'impôt sur les sociétés dont elle est redevable au titre de chaque exercice.
Ce transfert s'accompagne d'une inscription des crédits et réductions d'impôt susceptibles
d'être utilisés par la société mère sur l'état prévu au 5 de l'article 46 quater-0 ZL de l'annexe III au
CGI. En pratique, tous les crédits et créances d'impôt doivent être reportés sur le tableau n° 2058-CG-SD de la
LIASSE GROUPE-SD souscrit par la société mère avec la déclaration du résultat
d'ensemble. Cet imprimé est disponible en ligne sur le site www.impots.gouv.fr.
La société mère indique les crédits et réductions d'impôt dont elle bénéficie sur cet état.
20
Pour le paiement de l'impôt dû par le groupe, la société mère a la possibilité d'utiliser des
créances nées du report en arrière de déficits (sous-section 1, BOI-IS-GPE-30-30-30-10).
En outre sont précisées les modalités d'utilisation particulières :
- du crédit d'impôt recherche (sous-section 2,
BOI-IS-GPE-30-30-30-20) ;
- de la réduction d'impôt mécénat (sous-section 3,
BOI-IS-GPE-30-30-30-30) ;
- et des autres crédits et réductions d'impôt (sous-section 4,
BOI-IS-GPE-30-30-30-40). | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_principe,_la_determinat_01"">Par principe, la détermination des crédits d'impôt et réductions d'impôt dont est bénéficiaire chacun des membres du groupe, y compris la société mère au sens de l'article 223 A du code général des impôts (CGI), s'effectue par application du régime de droit commun propre à chaque crédit ou réduction d'impôt. Ces règles sont commentées en droit commun dans les divisions BOI-BIC-RICI et BOI-IS-RICI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_les_dispositions_ins_02"">Ainsi, les dispositions régissant chaque dispositif de réduction ou crédit d'impôt doivent être appréciées en principe au niveau de chaque société membre du groupe au sens de l'article 223 A du CGI, y compris la société mère.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de larticle _04"">En application de l'article 223 O du CGI, la société mère du groupe est substituée aux sociétés du groupe pour l'imputation des crédits ou réductions d'impôt cités aux a à z bis du 1 dudit article sur l'impôt sur les sociétés dont elle est redevable au titre de chaque exercice.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Tous_les_credits_et_creance_05"">Ce transfert s'accompagne d'une inscription des crédits et réductions d'impôt susceptibles d'être utilisés par la société mère sur l'état prévu au 5 de l'article 46 quater-0 ZL de l'annexe III au CGI. En pratique, tous les crédits et créances d'impôt doivent être reportés sur le tableau n° 2058-CG-SD de la LIASSE GROUPE-SD souscrit par la société mère avec la déclaration du résultat d'ensemble. Cet imprimé est disponible en ligne sur le site www.impots.gouv.fr.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_societe_mere_indique_les_06"">La société mère indique les crédits et réductions d'impôt dont elle bénéficie sur cet état.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_07"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre_sont_precisees_les_04"">Pour le paiement de l'impôt dû par le groupe, la société mère a la possibilité d'utiliser des créances nées du report en arrière de déficits (sous-section 1, BOI-IS-GPE-30-30-30-10).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre_sont_precisees_les_02"">En outre sont précisées les modalités d'utilisation particulières :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_credit_dimpot_recherche_(_05"">- du crédit d'impôt recherche (sous-section 2, BOI-IS-GPE-30-30-30-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_credit_dimpot_mecenat_(cf_06"">- de la réduction d'impôt mécénat (sous-section 3, BOI-IS-GPE-30-30-30-30) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_et_des_autres_credits_dim_07"">- et des autres crédits et réductions d'impôt (sous-section 4, BOI-IS-GPE-30-30-30-40).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Imposition du résultat d'ensemble, de la plus ou moins-value d'ensemble et paiement de l'impôt - Paiement de l'impôt - Utilisation de créances et imputation de crédits d'impôt | BOI-IS-GPE-30-30-30 | GPE | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6642-PGP.html/identifiant=BOI-IS-GPE-30-30-30-20200415 | null | 2020-04-15 00:00:00 | null | 229bc894-3a13-4eda-8795-85ce2c5131b0 | 17892aef1aef83d9cf2776f9b926e6e262a8f1b8c9c49b8e7feb9f3df0183eb0 |
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La cession de titres de sociétés déclenche en principe la taxation de la plus-value réalisée ,
toutefois dans certains cas particuliers la taxation de la plus-value pourra être différée .
I. Principe
10
Constitue une opération imposable, la cession à titre onéreux de titres de sociétés de personnes
à prépondérance immobilière.
Par cession à titre onéreux, il y a lieu d'entendre toutes les transmissions qui comportent une
contrepartie en faveur du cédant. Elles comprennent notamment, en dehors des ventes proprement dites, les échanges, les apports en société, les partages et les licitations.
Les précisions apportées à la définition des opérations imposables portant sur des immeubles
sont applicables, mutatis mutandis, aux opérations portant sur des titres de sociétés à prépondérance immobilière.
Pour plus de précisions se reporter au BOI-RFPI-PVI-10-30.
II. Exception : Régimes de différé d'imposition des cessions de titres de sociétés à prépondérance immobilière
20
Aucune imposition n'est établie, lors de l'échange des titres, aux plus-values réalisées dans le
cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'un apport de titres d'une société soumise à l'impôt sur les sociétés. Cette exception n'est pas applicable aux échanges avec soulte lorsque le montant
de la soulte reçue par le contribuable excède 10 % de la valeur nominale des titres reçus (code général des impôts (CGI), art.
150 UB, II).
A. Notions sur les mécanismes de différé d'imposition
1. Report d'imposition
30
Dans le cadre d'un report d'imposition, la plus-value est calculée et déclarée lors de
l'échange des titres mais son imposition effective est différée au moment où s'opérera la cession des titres reçus lors de l'échange.
La cession ultérieure des titres emporte donc :
- d'une part, l'expiration du report d'imposition de sorte que l'impôt relatif à la plus-value
en report est immédiatement mis en recouvrement ;
- d'autre part, la constatation d'une nouvelle imposition établie sur la différence entre le
prix de cession et le prix ou la valeur des titres reçus lors de l'échange.
Les plus-values réalisées jusqu'au 31 décembre 1999 lors de fusions, de scissions ou d'apports
en sociétés pouvaient, sous certaines conditions, bénéficier d'un report d'imposition. Il s'agissait :
- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières
(CGI, art. 150 A bis dans sa rédaction en vigueur avant la promulgation de la loi de finances pour 2004 ).
- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs
mobilières et droits sociaux (CGI. art. 92 B, II , CGI,
art. 160, I ter dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000).
2. Sursis d'imposition
40
Dans le cadre d'un sursis d'imposition, l'opération est considérée comme présentant un
caractère intercalaire et n'est donc pas imposable lors de l'échange des titres mais lors de la cession ultérieure des titres reçus en échange. La plus-value, qui n'est pas constatée au titre de
l'année de l'échange, n'a donc pas à être déclarée par le contribuable. La cession ultérieure des titres emporte imposition de la plus-value établie sur la différence entre le prix de cession et le
prix ou la valeur d'acquisition des titres remis à l'échange.
Depuis le 1er janvier 2000, les opérations de fusions, de scissions ou d'apports en sociétés
bénéficient en principe d'un sursis d'imposition jusqu'à la revente des titres reçus en échange. Ces dispositions s'appliquent, dans la plupart des cas, aussi bien aux titres de sociétés à
prépondérance immobilière (CGI. art. 150 UB, II) qu'aux titres de sociétés qui ne présentent pas ce caractère
(CGI. art. 150-0 B) .
3. Remarque sur les régimes de différé d'imposition
Le régime de différé d'imposition qui s'est appliqué lors de l'opération d'échange des titres
n'est pas nécessairement identique à celui qui s'applique lors de la cession des titres reçus en échange. En effet, certains événements intervenant au cours de la période de détention des titres
peuvent avoir des conséquences sur la nature du régime d'imposition applicable lors de la cession. Il en est notamment ainsi :
- en cas de changement de la composition de l'actif social : la société peut perdre ou prendre
le caractère de prépondérance immobilière ;
- en cas d'échanges de droits sociaux intervenant à l'occasion de fusions, de scissions ou
d'apports en sociétés qui bénéficie d'un régime de différé d'imposition : l'associé reçoit des titres d'une nature différente de ceux qu'il a remis à l'échange ;
- en raison du changement de la définition des sociétés à prépondérance immobilière après
l'intervention de la loi de finances pour 2004.
B. Dispositions applicables
1. Cession de titres reçus lors d'une opération d'échange ayant bénéficié d'un sursis d'imposition
a. Titres concernés
50
Il s'agit des cessions de titres reçus lors d'une opération d'échange pour laquelle s'est
exercé :
- le sursis d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières
intervenu entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2003 (CGI, art. 150 A bis, 4° alinéa. dans sa rédaction en vigueur
avant la date de promulgation de la loi de finances pour 2004) ou à compter du 1er janvier 2004 (CGI, art. 150 UB, II) ;
- le sursis d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs
mobilières et droits sociaux à compter du 1er janvier 2000 (CGI, art. 150-0 B)
b. Prix d'acquisition à retenir
60
En cas de vente ultérieure de titres reçus à l'occasion d'une opération d'échange intervenue à
compter du 1er janvier 2000, la plus-value imposable est calculée par référence, le cas échéant, au prix ou à la valeur d'acquisition des titres remis à l'échange, diminué de la soulte reçue ou majoré
de la soulte versée lors de l'échange.
Ces dispositions s'appliquent aux cessions de titres soumis au régime d'imposition des
plus-values immobilières (CGI, art. 150 VB) ou au régime d'imposition des plus-values sur valeurs mobilières et droits
sociaux (CGI, art. 150-0 D) selon que les titres se rapportent ou non, lors de la cession, à des sociétés à prépondérance
immobilière.
c. Obligations déclaratives
70
Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable
dans la catégorie des plus-values immobilières, une déclaration, conforme à un modèle établi par l'administration, retrace les éléments servant à la liquidation de l'impôt sur le revenu afférent à la
plus-value réalisée lors de la cession des titres et détermine le montant total de l'impôt dû au titre de la cession réalisée. Si cette plus-value réalisée est exonérée ou lorsque la cession ne donne
pas lieu à une imposition (plus-value nulle ou moins-value), le contribuable est dispensé du dépôt de la déclaration (CGI, art.
150 VG)
Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable
dans la catégorie des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux, il convient de se reporter au BOI-RPPM-PVBMI-40-10-10.
d. Présentation schématique
80
2. Cession de titres reçus lors d'une opération d'échange ayant bénéficié d'un report d'imposition
a. Titres concernés
90
Il s'agit des cessions de titres reçus lors d'une opération d'échange pour laquelle s'est
exercé, avant le 1er janvier 2000
- le report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières
(CGI, art. 150 A bis dans sa rédaction en vigueur avant la promulgation de la loi de finances pour 2004).
- le report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs
mobilières et droits sociaux (CGI. art. 92 B, II , CGI,
art. 160, I ter dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000) dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier
2000 et CGI, art. 150-0 C.
b. Expiration du report d'imposition
100
L'imposition des plus-values reportées intervient en principe lors de la cession, du rachat,
du remboursement ou de l'annulation des titres reçus en échange ( voir pour la prorogation du report d'imposition au 3-b ci après) .
Le VII de
l'article
10 de la loi de finances n°2003-1311 du 30 décembre 2003 pour 2004 prévoit que la plus-value en report est imposée, à compter du 1er janvier 2004, selon les modalités prévues pour l'imposition de
la cession des titres mettant fin à ce report. Le taux, les règles applicables à la prise en compte ou à la non-prise en compte des moins-values ainsi que les modalités déclaratives et de paiement
sont donc identiques à celles applicables à la plus-value sur cession des titres mettant fin au report. Cette règle s'applique quel que soit le mécanisme de report d'imposition.
La plus-value en report d'imposition est exonérée d'impôt sur le revenu en cas de transmission
à titre gratuit des titres reçus en échange.
c. Constatation d'une plus-value lors de la cession
110
Le gain constaté lors de la vente des titres reçus lors de l'opération d'échange est soumis au
régime d'imposition des plus-values immobilières (CGI, art. 150 UB) ou au régime d'imposition des plus-values sur valeurs
mobilières et droits sociaux (CGI, art. 150-0 A) selon que les titres se rapportent ou non, lors de la cession, à des
sociétés à prépondérance immobilière.
d. Obligations déclaratives
120
Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable
dans la catégorie des plus-values immobilières, une déclaration, conforme à un modèle établi par l'administration, retrace les éléments servant à la liquidation de l'impôt sur le revenu afférent à la
plus-value réalisée lors de la cession des titres ainsi que les éléments servant à la liquidation de l'impôt sur le revenu afférent à la plus-value en report d'imposition et détermine le montant total
de l'impôt dû au titre de la cession réalisée (CGI, art. 150 VG, I).
Lorsque la plus-value réalisée est exonérée (par l'application de l'abattement pour durée de
détention) ou lorsque la cession ne donne pas lieu à une imposition ( plus-value nulle ou moins-value ), le contribuable n'est pas dispensé du dépôt de la déclaration lorsque l'impôt sur le revenu
afférent à la plus-value en report d'imposition est dû (CGI, art. 150 VG, III).
Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable
dans la catégorie des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux, il convient de se reporter au BOI-RPPM-PVBMI-40-10-10.
En outre, les contribuables mentionnent le montant des plus-values en report qui deviennent
imposables sur la déclaration des gains de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux n° 2074 (CERFA n° 11 905) et remplissent l'état de suivi des plus-values en report
d'imposition n° 2074-I (CERFA n° 11 705) prévu à l'article 74-0 N de l'annexe II au CGI au titre
de l'année au cours de laquelle intervient l'expiration totale ou partielle du report d'imposition.
Ces déclarations sont disponibles en ligne sur le site
www.impots.gouv.fr à la rubrique "Recherche de formulaires".
e. Présentation schématique
130
3. Opération d'échange de titres à compter du 1er janvier 2004
a. Sursis d'imposition
140
Les plus-values réalisées dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'un apport
de titres à une société soumise à l'impôt sur les sociétés bénéficient à compter du 1er janvier 2004 du sursis d'imposition prévu au II de
l'article 150 UB du CGI . Ce sursis s'applique également aux échanges avec soulte lorsque celle-ci n'excède pas 10 % de la
valeur nominale des titres reçus.Par ailleurs, le sursis prévu au II de l'article 150 UB du CGI ne s'applique pas en cas d'apport de titres à une société non soumise à l'impôt sur les sociétés.
b. Prorogation du report d'imposition
150
Si les titres qui font l'objet de l'opération d'échange visée ci-dessus ont été reçus dans le
cadre d'une précédente opération d'échange pour laquelle un régime de report d'imposition a été demandé, l'imposition de la plus-value antérieurement reportée est reportée de plein droit au moment où
s'opérera la cession, le rachat, le remboursement ou l'annulation des nouveaux titres reçus.
Ces dispositions s'appliquent quel que soit le mécanisme de report d'imposition applicable
avant le 1er janvier 2000 :
- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières
(CGI, art. 150 A bis dans sa rédaction en vigueur avant la promulgation de la loi de finances pour 2004).
- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs
mobilières et droits sociaux (CGI. art. 92 B, II ,
et art. 160, I ter dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000).
En cas de prorogation du report (CGI, art. 92 B, CGI, art. 150 A bis, CGI, art. 160 dans leur
rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000), à la suite d'un nouvel échange dans les conditions des articles 150-0 B du CGI
ou 150 UB du CGI, les contribuables sont tenus de souscrire, en plus de l'état de suivi prévu à
l'article 74-0 N de l'annexe II au CGI, l'état de suivi prévu à
l'article 74-0 O de l'annexe II au CGI. Ce dernier figure sur l'état de suivi des plus-values en report
d'imposition n° 2074-I (CERFA n° 11 705) annexé à la déclaration des gains de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux n° 2074 (CERFA n° 11 905), au titre
de l'année au cours de laquelle intervient cette nouvelle opération d'échange. Il mentionne la nature du report prorogé.
Ces déclarations sont disponibles en ligne sur le site
www.impots.gouv.fr à la rubrique "Recherche de formulaires".
c. Obligations déclaratives
160
La plus-value, qui n'est pas constatée au titre de l'année de l'échange, n'a pas à être
déclarée par le contribuable. La plus-value en report a du faire l'objet d'une déclaration au titre de l'année de l'opération d'échange.
d. Présentation schématique
170 | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_cession_de_titres_de_soc_01"">La cession de titres de sociétés déclenche en principe la taxation de la plus-value réalisée , toutefois dans certains cas particuliers la taxation de la plus-value pourra être différée .</p> <h1 id=""Principe_10"">I. Principe</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Constitue_une_operation_imp_03"">Constitue une opération imposable, la cession à titre onéreux de titres de sociétés de personnes à prépondérance immobilière.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_cession_a_titre_onereux_04"">Par cession à titre onéreux, il y a lieu d'entendre toutes les transmissions qui comportent une contrepartie en faveur du cédant. Elles comprennent notamment, en dehors des ventes proprement dites, les échanges, les apports en société, les partages et les licitations.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_precisions_apportees_a__05"">Les précisions apportées à la définition des opérations imposables portant sur des immeubles sont applicables, <em>mutatis mutandis</em>, aux opérations portant sur des titres de sociétés à prépondérance immobilière.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions_cf._06"">Pour plus de précisions se reporter au BOI-RFPI-PVI-10-30.</p> <h1 id=""Exception_:_Regimes_de_diff_11"">II. Exception : Régimes de différé d'imposition des cessions de titres de sociétés à prépondérance immobilière</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_07"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Aucune_imposition_nest_etab_08"">Aucune imposition n'est établie, lors de l'échange des titres, aux plus-values réalisées dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'un apport de titres d'une société soumise à l'impôt sur les sociétés. Cette exception n'est pas applicable aux échanges avec soulte lorsque le montant de la soulte reçue par le contribuable excède 10 % de la valeur nominale des titres reçus (code général des impôts (CGI), art. 150 UB, II).</p> <h2 id=""Notions_sur_les_mecanismes__20"">A. Notions sur les mécanismes de différé d'imposition</h2> <h3 id=""Report_dimposition_30"">1. Report d'imposition</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_09"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_le_cadre_dun_report_di_010"">Dans le cadre d'un report d'imposition, la plus-value est calculée et déclarée lors de l'échange des titres mais son imposition effective est différée au moment où s'opérera la cession des titres reçus lors de l'échange.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_cession_ulterieure_des_t_011"">La cession ultérieure des titres emporte donc :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_dune_part,_lexpiration_du_012"">- d'une part, l'expiration du report d'imposition de sorte que l'impôt relatif à la plus-value en report est immédiatement mis en recouvrement ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_dautre_part,_la_constatat_013"">- d'autre part, la constatation d'une nouvelle imposition établie sur la différence entre le prix de cession et le prix ou la valeur des titres reçus lors de l'échange.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_plus-values_realisees_j_014"">Les plus-values réalisées jusqu'au 31 décembre 1999 lors de fusions, de scissions ou d'apports en sociétés pouvaient, sous certaines conditions, bénéficier d'un report d'imposition. Il s'agissait :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_report_dimposition_app_015"">- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières (CGI, art. 150 A bis dans sa rédaction en vigueur avant la promulgation de la loi de finances pour 2004 ).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_report_dimposition_app_016"">- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux (CGI. art. 92 B, II , CGI, art. 160, I ter dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000).</p> <h3 id=""Sursis_dimposition_31"">2. Sursis d'imposition</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_017"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_le_cadre_dun_sursis_di_018"">Dans le cadre d'un sursis d'imposition, l'opération est considérée comme présentant un caractère intercalaire et n'est donc pas imposable lors de l'échange des titres mais lors de la cession ultérieure des titres reçus en échange. La plus-value, qui n'est pas constatée au titre de l'année de l'échange, n'a donc pas à être déclarée par le contribuable. La cession ultérieure des titres emporte imposition de la plus-value établie sur la différence entre le prix de cession et le prix ou la valeur d'acquisition des titres remis à l'échange.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Depuis_le_1er_janvier_2000,_019"">Depuis le 1er janvier 2000, les opérations de fusions, de scissions ou d'apports en sociétés bénéficient en principe d'un sursis d'imposition jusqu'à la revente des titres reçus en échange. Ces dispositions s'appliquent, dans la plupart des cas, aussi bien aux titres de sociétés à prépondérance immobilière (CGI. art. 150 UB, II) qu'aux titres de sociétés qui ne présentent pas ce caractère (CGI. art. 150-0 B) .</p> <h3 id=""Remarque_sur_les_regimes_de_32"">3. Remarque sur les régimes de différé d'imposition</h3> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_regime_de_differe_dimpos_020"">Le régime de différé d'imposition qui s'est appliqué lors de l'opération d'échange des titres n'est pas nécessairement identique à celui qui s'applique lors de la cession des titres reçus en échange. En effet, certains événements intervenant au cours de la période de détention des titres peuvent avoir des conséquences sur la nature du régime d'imposition applicable lors de la cession. Il en est notamment ainsi :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_en_cas_de_changement_de_l_021"">- en cas de changement de la composition de l'actif social : la société peut perdre ou prendre le caractère de prépondérance immobilière ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_en_cas_dechanges_de_droit_022"">- en cas d'échanges de droits sociaux intervenant à l'occasion de fusions, de scissions ou d'apports en sociétés qui bénéficie d'un régime de différé d'imposition : l'associé reçoit des titres d'une nature différente de ceux qu'il a remis à l'échange ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_en_raison_du_changement_d_023"">- en raison du changement de la définition des sociétés à prépondérance immobilière après l'intervention de la loi de finances pour 2004.</p> <h2 id=""Dispositions_applicables_21"">B. Dispositions applicables</h2> <h3 id=""Cession_de_titres_recus_lor_33"">1. Cession de titres reçus lors d'une opération d'échange ayant bénéficié d'un sursis d'imposition</h3> <h4 id=""Titres_concernes_40"">a. Titres concernés</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_024"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_cessions_de_ti_025"">Il s'agit des cessions de titres reçus lors d'une opération d'échange pour laquelle s'est exercé :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""- le_sursis_dimposition_app_026"">- le sursis d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières intervenu entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2003 (CGI, art. 150 A bis, 4° alinéa. dans sa rédaction en vigueur avant la date de promulgation de la loi de finances pour 2004) ou à compter du 1er janvier 2004 (CGI, art. 150 UB, II) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_sursis_dimposition_app_027"">- le sursis d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux à compter du 1er janvier 2000 (CGI, art. 150-0 B)</p> <h4 id=""Prix_dacquisition_a_retenir_41"">b. Prix d'acquisition à retenir</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_027"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_vente_ulterieure__028"">En cas de vente ultérieure de titres reçus à l'occasion d'une opération d'échange intervenue à compter du 1er janvier 2000, la plus-value imposable est calculée par référence, le cas échéant, au prix ou à la valeur d'acquisition des titres remis à l'échange, diminué de la soulte reçue ou majoré de la soulte versée lors de l'échange.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_dispositions_sappliquen_029"">Ces dispositions s'appliquent aux cessions de titres soumis au régime d'imposition des plus-values immobilières (CGI, art. 150 VB) ou au régime d'imposition des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux (CGI, art. 150-0 D) selon que les titres se rapportent ou non, lors de la cession, à des sociétés à prépondérance immobilière.</p> <h4 id=""Obligations_declaratives_42"">c. Obligations déclaratives</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_030"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_plus-value_reali_031"">Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable dans la catégorie des plus-values immobilières, une déclaration, conforme à un modèle établi par l'administration, retrace les éléments servant à la liquidation de l'impôt sur le revenu afférent à la plus-value réalisée lors de la cession des titres et détermine le montant total de l'impôt dû au titre de la cession réalisée. Si cette plus-value réalisée est exonérée ou lorsque la cession ne donne pas lieu à une imposition (plus-value nulle ou moins-value), le contribuable est dispensé du dépôt de la déclaration (CGI, art. 150 VG)</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_plus-value_reali_032"">Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable dans la catégorie des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux, il convient de se reporter au BOI-RPPM-PVBMI-40-10-10.</p> <h4 id=""Presentation_schematique_43"">d. Présentation schématique</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_033"">80</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""_034""></p> <h3 id=""Cession_de_titres_recus_lor_34"">2. Cession de titres reçus lors d'une opération d'échange ayant bénéficié d'un report d'imposition</h3> <h4 id=""Titres_concernes_44"">a. Titres concernés</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_035"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_cessions_de_ti_036"">Il s'agit des cessions de titres reçus lors d'une opération d'échange pour laquelle s'est exercé, avant le 1er janvier 2000</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_report_dimposition_app_037"">- le report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières (CGI, art. 150 A bis dans sa rédaction en vigueur avant la promulgation de la loi de finances pour 2004).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_report_dimposition_app_038"">- le report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux (CGI. art. 92 B, II , CGI, art. 160, I ter dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000) dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000 et CGI, art. 150-0 C.</p> <h4 id=""Expiration_du_report_dimpos_45"">b. Expiration du report d'imposition</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_039"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Limposition_des_plus-values_040"">L'imposition des plus-values reportées intervient en principe lors de la cession, du rachat, du remboursement ou de l'annulation des titres reçus en échange ( voir pour la prorogation du report d'imposition au 3-b ci après) .</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_VII_de larticle 10_de_la_041"">Le VII de l'article 10 de la loi de finances n°2003-1311 du 30 décembre 2003 pour 2004 prévoit que la plus-value en report est imposée, à compter du 1er janvier 2004, selon les modalités prévues pour l'imposition de la cession des titres mettant fin à ce report. Le taux, les règles applicables à la prise en compte ou à la non-prise en compte des moins-values ainsi que les modalités déclaratives et de paiement sont donc identiques à celles applicables à la plus-value sur cession des titres mettant fin au report. Cette règle s'applique quel que soit le mécanisme de report d'imposition.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_plus-value_en_report_dim_042"">La plus-value en report d'imposition est exonérée d'impôt sur le revenu en cas de transmission à titre gratuit des titres reçus en échange.</p> <h4 id=""Constatation_dune_plus-valu_46"">c. Constatation d'une plus-value lors de la cession</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_043"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_gain_constate_lors_de_la_044"">Le gain constaté lors de la vente des titres reçus lors de l'opération d'échange est soumis au régime d'imposition des plus-values immobilières (CGI, art. 150 UB) ou au régime d'imposition des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux (CGI, art. 150-0 A) selon que les titres se rapportent ou non, lors de la cession, à des sociétés à prépondérance immobilière.</p> <h4 id=""Obligations_declaratives_47"">d. Obligations déclaratives</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_045"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_plus-value_reali_046"">Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable dans la catégorie des plus-values immobilières, une déclaration, conforme à un modèle établi par l'administration, retrace les éléments servant à la liquidation de l'impôt sur le revenu afférent à la plus-value réalisée lors de la cession des titres ainsi que les éléments servant à la liquidation de l'impôt sur le revenu afférent à la plus-value en report d'imposition et détermine le montant total de l'impôt dû au titre de la cession réalisée (CGI, art. 150 VG, I).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_plus-value_reali_047"">Lorsque la plus-value réalisée est exonérée (par l'application de l'abattement pour durée de détention) ou lorsque la cession ne donne pas lieu à une imposition ( plus-value nulle ou moins-value ), le contribuable n'est pas dispensé du dépôt de la déclaration lorsque l'impôt sur le revenu afférent à la plus-value en report d'imposition est dû (CGI, art. 150 VG, III).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_la_plus-value_reali_048"">Lorsque la plus-value réalisée lors de la cession des titres reçus en échange est imposable dans la catégorie des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux, il convient de se reporter au BOI-RPPM-PVBMI-40-10-10.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_les_contribuables_049"">En outre, les contribuables mentionnent le montant des plus-values en report qui deviennent imposables sur la déclaration des gains de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux n° <strong>2074</strong> (CERFA n° 11 905) et remplissent l'état de suivi des plus-values en report d'imposition n° <strong>2074-I</strong> (CERFA n° 11 705) prévu à l'article 74-0 N de l'annexe II au CGI au titre de l'année au cours de laquelle intervient l'expiration totale ou partielle du report d'imposition.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_declarations_sont_dispo_051"">Ces déclarations sont disponibles en ligne sur le site www.impots.gouv.fr à la rubrique ""Recherche de formulaires"".</p> <h4 id=""Presentation_schematique_48"">e. Présentation schématique</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_050"">130</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""_051""></p> <h3 id=""Operation_dechange_de_titre_35"">3. Opération d'échange de titres à compter du 1er janvier 2004</h3> <h4 id=""Sursis_dimposition_49"">a. Sursis d'imposition</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_052"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_plus-values_realisees_d_053"">Les plus-values réalisées dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'un apport de titres à une société soumise à l'impôt sur les sociétés bénéficient à compter du 1er janvier 2004 du sursis d'imposition prévu au II de l'article 150 UB du CGI . Ce sursis s'applique également aux échanges avec soulte lorsque celle-ci n'excède pas 10 % de la valeur nominale des titres reçus.Par ailleurs, le sursis prévu au II de l'article 150 UB du CGI ne s'applique pas en cas d'apport de titres à une société non soumise à l'impôt sur les sociétés. </p> <h4 id=""Prorogation_du_report_dimpo_410"">b. Prorogation du report d'imposition</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_055"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_les_titres_qui_font_lobj_056"">Si les titres qui font l'objet de l'opération d'échange visée ci-dessus ont été reçus dans le cadre d'une précédente opération d'échange pour laquelle un régime de report d'imposition a été demandé, l'imposition de la plus-value antérieurement reportée est reportée de plein droit au moment où s'opérera la cession, le rachat, le remboursement ou l'annulation des nouveaux titres reçus.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_dispositions_sappliquen_057"">Ces dispositions s'appliquent quel que soit le mécanisme de report d'imposition applicable avant le 1er janvier 2000 :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_report_dimposition_app_059"">- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values immobilières (CGI, art. 150 A bis dans sa rédaction en vigueur avant la promulgation de la loi de finances pour 2004).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_report_dimposition_app_060"">- du report d'imposition applicable dans le cadre du régime des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux (CGI. art. 92 B, II , et art. 160, I ter dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_prorogation_du_re_060"">En cas de prorogation du report (CGI, art. 92 B, CGI, art. 150 A bis, CGI, art. 160 dans leur rédaction en vigueur avant le 1er janvier 2000), à la suite d'un nouvel échange dans les conditions des articles 150-0 B du CGI ou 150 UB du CGI, les contribuables sont tenus de souscrire, en plus de l'état de suivi prévu à l'article 74-0 N de l'annexe II au CGI, l'état de suivi prévu à l'article 74-0 O de l'annexe II au CGI. Ce dernier figure sur l'état de suivi des plus-values en report d'imposition n° <strong>2074-I</strong> (CERFA n° 11 705) annexé à la déclaration des gains de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux n° <strong>2074</strong> (CERFA n° 11 905), au titre de l'année au cours de laquelle intervient cette nouvelle opération d'échange. Il mentionne la nature du report prorogé.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_declarations_sont_dispo_062"">Ces déclarations sont disponibles en ligne sur le site www.impots.gouv.fr à la rubrique ""Recherche de formulaires"".</p> <h4 id=""Obligations_declaratives_411"">c. Obligations déclaratives</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_061"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_plus-value,_qui_nest_pas_062"">La plus-value, qui n'est pas constatée au titre de l'année de l'échange, n'a pas à être déclarée par le contribuable. La plus-value en report a du faire l'objet d'une déclaration au titre de l'année de l'opération d'échange.</p> <h4 id=""Presentation_schematique_412"">d. Présentation schématique</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_063"">170</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""_064""></p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière - Champ d'application - Opérations imposables | BOI-RFPI-SPI-10-30 | SPI | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6311-PGP.html/identifiant=BOI-RFPI-SPI-10-30-20131021 | null | 2013-10-21 00:00:00 | null | 7d53c06e-28cc-455e-9934-7ab85d6b7de2 | 4b9586ca636284a82e0db3c3800b7bf29cba44828d8df280a253cfc2dc26f12c |
FR | fr | I. Modalités de souscription à l'échange de données informatisé (EDI)
A. Les téléprocédures EDI
1
L'échange des données informatisé (EDI) est un processus de transmission électronique des déclarations effectuée à partir des fichiers comptables, par l'intermédiaire d'un prestataire spécialisé : le partenaire EDI.
La procédure EDI permet de transmettre :
- les déclarations et les paiements de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi que les demandes de remboursement de crédit de TVA (mode EDI-TVA) ;
- les déclarations de résultats, leurs annexes, les déclarations de crédits d'impôts (III-A-1-a § 80) et le formulaire n° 1330-CVAE-SD (CERFA n° 14030) [mode EDI-TDFC : Transfert des Données Fiscales et Comptables] ;
- les paiements de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (relevés d'acompte et déclaration de liquidation et de régularisation), d’impôt sur les sociétés, de taxe sur les salaires et la déclaration de suivi des créances et demandes de remboursement n° 2573-SD (CERFA n° 12486) (mode EDI-PAIEMENT) ;
- la déclaration des revenus de capitaux mobiliers n° 2777-SD (CERFA n° 10024) et les paiements associés.
Les imprimés sont disponibles en ligne sur le site www.impots.gouv.fr.
B. Souscription à la filière EDI
10
L'article 1649 quater B bis du code général des impôts (CGI), modifié par l'article 83 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, prévoit que les déclarations souscrites par voie électronique par un prestataire habilité par l'administration dans les conditions fixées par décret sont réputées faites au nom et pour le compte de l'entreprise identifiée dans la déclaration.
Cette mesure entrée en vigueur le 1er janvier 2016 prévoit que, depuis cette date, toute télétransmission de données déclaratives ou de paiement effectuée pour le compte d'une entreprise par un partenaire EDI habilité est opposable à cette dernière par l'administration, sans qu'il soit nécessaire que l'entreprise ait formellement adhéré aux téléprocédures et identifié le partenaire comme ayant été mandaté par elle.
Cette mesure de simplification a pour conséquence la suppression des dossiers de souscription papier aux téléprocédures EDI. Elle dispense donc les entreprises de l'obligation prévue jusqu'alors de remplir un document d'adhésion aux téléprocédures EDI et de le transmettre à la direction générale des Finances publiques (DGFiP) à l'occasion d'une adhésion aux téléprocédures EDI ou d'un changement de partenaire EDI.
Cette mesure s'appuie sur le fait que le partenaire EDI est obligatoirement habilité par la DGFiP pour effectuer, pour le compte des usagers, des télétransmissions en mode EDI de déclarations et paiements. Cette habilitation est formalisée par la signature d’une convention précisant les engagements réciproques du partenaire EDI et de la DGFiP.
Les transmissions des partenaires EDI comportent par ailleurs les éléments techniques de sécurisation permettant de garantir de manière absolue :
- que l’auteur de la transmission est un partenaire EDI habilité ;
- l'identité de ce partenaire ;
- que les données reçues par la DGFiP n'ont pas été altérées lors de leur transmission par le partenaire EDI.
II. Modalités de transmission des déclarations EDI
A. Contenu d'un dépôt
20
Le dépôt est constitué d’un unique message EDIFACT qui contient les données déclaratives (télédéclaration) accompagnées, le cas échéant, des données de paiement (télérèglement). Les données de télérèglement sont donc des données complémentaires jointes à la télédéclaration.
L'émission d'un télérèglement seul n'est pas possible. Il doit obligatoirement être associé à une télédéclaration.
1. Premier dépôt d’une déclaration au titre d’une période (déclaration initiale)
30
La première déclaration télétransmise au titre d’une période donnée, et non rejetée à l'issue des contrôles, est qualifiée d'initiale.
En cas de rejet de la télédéclaration suite aux contrôles, la télédéclaration est considérée n’avoir jamais été déposée. L’émetteur doit recommencer l'émission de la télédéclaration dûment corrigée. Dans le cas contraire, la DGFiP constate l’absence de dépôt et les pénalités pour défaut de déclaration sont applicables.
2. Dépôts ultérieurs pour une période identique
40
Si le souscripteur a changé de dispositif technique de transmission depuis la première télédéclaration, les dépôts ultérieurs effectués pour la même période devront être transmis selon le dispositif technique (EDI ou EFI [échange de formulaires informatisé]) dont relève le souscripteur au moment où il les effectue. Ces dépôts sont pris en compte dans des conditions similaires à celles applicables aux déclarations initiales.
a. Déclaration rectificative
50
Un redevable a la faculté d’adresser une télédéclaration afin de régulariser une erreur figurant dans son précédent dépôt. Il lui appartient alors de déposer une nouvelle déclaration visant à rectifier la précédente, en précisant la période à laquelle elle se rapporte.
Cette nouvelle déclaration constitue un rectificatif complet de la déclaration précédente et doit donc comporter toutes les informations relatives à la période d’imposition concernée.
Une télédéclaration peut exceptionnellement faire l’objet d’une déclaration rectificative papier.
Si un télérèglement accompagne la déclaration rectificative, il est nécessairement complémentaire au télérèglement précédemment transmis, sauf si la déclaration rectifiée et la déclaration rectificative sont transmises en mode EDI, et au plus tard à la date limite de substitution, II-B § 70.
Le nombre de déclarations rectificatives n'est pas limité.
b. Nouvelle émission du dépôt suite à rejet
60
Le partenaire EDI est également tenu de réémettre un dépôt après rejet du précédent dépôt.
Lorsque le dépôt comporte une déclaration et ses annexes, ainsi qu’un paiement et si :
- la déclaration et le paiement sont rejetés (rejet global), la déclaration et le paiement doivent être réémis dans le même dépôt correctif ;
- la déclaration a été acceptée mais que le paiement a été totalement ou partiellement rejeté, le dépôt rectificatif doit comprendre, en plus de la totalité ou de la partie rejetée du paiement, la déclaration acceptée précédemment : un paiement ne peut pas être accepté sans déclaration ;
- la déclaration est rejetée et le paiement accepté totalement ou en partie, alors la déclaration doit être réémise sans paiement ou avec la partie rejetée du paiement, sauf si le dépôt correctif est effectué avant la date limite de substitution (DLS), II-B § 70.
Lorsque le dépôt ne comporte qu’une déclaration et ses annexes, si :
- le dépôt a fait l’objet d’un rejet global, alors il doit être réémis intégralement après correction ;
- seuls certains formulaires du dépôt sont rejetés, alors le dépôt rectificatif peut ne contenir que ces formulaires corrigés.
B. Date limite de substitution
70
Dans la procédure EDI, l'ordre de paiement doit émaner du redevable.
Pour offrir de la souplesse au partenaire EDI ou au prestataire comptable de l'entreprise, et permettre une correction du paiement, les télédéclarations et télérèglements qui ont été précédemment transmis jusqu'à trois jours calendaires avant la date limite de dépôt des déclarations peuvent être modifiés. Jusqu'à cette date appelée « Date Limite de Substitution » (DLS), une nouvelle transmission d'une déclaration et d'un télérèglement annule et remplace la précédente. Ainsi, les déclarations déposées avant la DLS sont toutes de type « initiale » et seule la dernière est retenue, toutes les précédentes étant supposées n'avoir jamais existé.
Remarque : La date limite de substitution ne concerne pas le transfert des données fiscales et comptables (TDFC).
Les déclarations successives émises peuvent être adressées spontanément ou suite à réception d'un compte rendu de traitement avec mention d'erreur(s). Les règles de gestion sont identiques dans les deux cas.
Cette mesure de tolérance n'est accordée qu'aux déclarations relatives à la période d'imposition en cours et déposées avant la date limite de substitution. Elle est strictement réservée aux déclarations émises dans la filière EDI.
III. Les particularités de l'EDI-TDFC
A. Formulaires transmis par voie électronique
1. Documents dématérialisés
a. Champ de la procédure
(75)
80
Les documents qui peuvent être transmis par EDI-TDFC sont répertoriés dans les cahiers des charges de cette téléprocédure disponible en ligne sur le site www.impots.gouv.fr à la rubrique Accueil > Partenaire > Cahier des charges EDI-TDFC actualisés lors de chaque campagne déclarative.
(90 - 166)
b. Gestion des formulaires déclaratifs dans le cadre de l'intégration fiscale
170
Les formulaires devant être déposés dans le cadre de l'intégration fiscale sont regroupés sous deux codifications particulières créées spécifiquement pour des besoins d'identification dans la téléprocédure EDI-TDFC.
Ces codifications ont été qualifiées de « régimes » déclaratifs pour des besoins techniques.
Il s'agit des régimes :
- « groupe membre » (GM) qui concerne les formulaires déposés par toutes les sociétés du périmètre de l'intégration fiscale, c'est à dire les membres du groupe y compris la société tête de groupe ;
- « groupe tête » (GT) qui s'attache quant à lui aux obligations spécifiques de la société tête de groupe.
c. Gestion des formulaires déclaratifs des sociétés ayant des établissements stables à l'étranger
180
Les codifications « Normal étranger » (NE) et « Simplifié étranger » (SE) prévues pour les entreprises ayant un ou plusieurs établissements stables à l’étranger qui ont pour obligation de déposer leur résultat global, part étrangère comprise (CGI, ann. III, art. 38 terdecies A), sont utilisables par les entreprises imposables à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux et par les entreprises imposables à l'IS.
La codification « Normal étranger » (NE) concerne les entreprises ayant un ou plusieurs établissements stables à l’étranger, relevant des catégories fiscales BIC/IS ou BIC/IR et déposant les formulaires de la liasse fiscale correspondant au régime réel normal d’imposition.
La codification « Simplifié étranger » (SE) concerne les entreprises ayant un ou plusieurs établissements stables à l’étranger, relevant des catégories fiscales BIC/IS ou BIC/IR et déposant les formulaires de la liasse fiscale correspondant au régime simplifié d’imposition.
d. Gestion des formulaires devant être transmis au plus tard lors de la liquidation de l'impôt sur les sociétés
1° Gestion du formulaire n° 2029-B-SD
190
La transmission du formulaire n° 2029-B-SD (CERFA n° 11662) doit s’effectuer au plus tard lors de la liquidation de l'IS.
Ce formulaire est dématérialisable sur option (au même titre que le formulaire n° 2067-SD [CERFA n° 11093]). Il peut donc, au choix de l’utilisateur, être transmis sous forme papier ou au moyen de TDFC.
Le dépôt de ce formulaire n’est réalisé que par la société mère et non plus par l'ensemble des sociétés membres d’un groupe.
2° Gestion du formulaire n° 2066-SD
200
Les sociétés assujetties à l’IS doivent déposer les déclarations relatives aux réductions ou crédits d’impôt à la date de liquidation de l’IS. Les entreprises dont les résultats sont imposés à l’impôt sur le revenu (IR) continuent de produire ces justificatifs avec leur déclaration de résultats.
Cette évolution affecte les modalités de gestion du formulaire n° 2066-SD (CERFA n° 11087), relatif à la déclaration des revenus de source étrangère encaissés dans un état étranger ou un territoire ou une collectivité territoriale d’outre-mer ou reçus directement d’un tel état, territoire ou collectivité.
Les sociétés assujetties à l’IS devront télétransmettre le formulaire n° 2066-SD au plus tard lors de l’opération de liquidation de l’IS.
Les entreprises relevant de l’IR continueront de déposer ce formulaire via TDFC avec leur déclaration de résultats dans le même délai que celui applicable à la télétransmission de cette déclaration.
3° Gestion de formulaires de réductions et de crédits d'impôts
210
Lorsque les sociétés relèvent du régime des groupes de sociétés prévu à l’article 223 A du CGI, la société mère doit déposer les déclarations de réductions et crédits d'impôts, pour l’ensemble des sociétés du groupe. Par conséquent, les formulaires sont qualifiés de répétables dans TDFC afin de permettre le regroupement de plusieurs de ces documents dans un même dépôt télétransmis par la société mère.
Les sociétés assujetties à l’IS doivent télétransmettre leurs formulaires de réductions et crédits d'impôts au plus tard lors de l’opération de liquidation de l’IS.
La télétransmission des formulaires de réductions et crédits d'impôts par les personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés doit être concomitante à celle du relevé de solde d’IS n° 2572-SD (CERFA n° 12404). La télétransmission du formulaire n° 2572-SD est notamment nécessaire à la prise en compte par le service des impôts des entreprises des demandes de remboursement de crédits d’impôts, afin d’en permettre le traitement dans les meilleurs délais.
e. Gestion des formulaires déclaratifs relatifs à la CVAE
220
Les formulaires n° 1330-CVAE-SD et leurs annexes (CERFA n° 14030), quel que soit leur millésime, sont obligatoirement transmis dans le cadre d’un dépôt CVAE spécifique (identifiants TDFC FL/CV), distinct des dépôts de déclaration de résultats.
f. Formulaires faisant l'objet d'une mesure d'assouplissement
230
Les contribuables qui recourent à TDFC, ont la faculté, s'ils le souhaitent, de déposer sur support papier les documents suivants :
- le formulaire n° 2067-SD « Relevé de frais généraux » ;
- pour les titulaires de revenus non commerciaux disposant d'un grand nombre d'immobilisations, le tableau comportant les éléments d'identification nécessaires et fournissant le détail des postes d'immobilisations et d'amortissement. Ces contribuables devront toutefois compléter les cases « TOTAL » du cadre « IMMOBILISATIONS ET AMORTISSEMENT » de la déclaration n° 2035-SD (CERFA n° 11176) dématérialisée.
g. Gestion du formulaire DECLOYER
235
Le formulaire DECLOYER n'existe que sous sa version dématérialisée et a été créé pour les besoins spécifiques de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels. Il est obligatoirement transmis dans le cadre d’un dépôt DECLOYER spécifique (identifiants TDFC FL/CF), distinct des dépôts de déclaration de résultats.
2. Formulaires non dématérialisés
240
Les formulaires de déclaration de résultats ou accompagnant la déclaration de résultats dont la dématérialisation n'est pas encore effectuée dans TDFC seront déposés sous forme papier.
Il s'agit notamment :
- de la déclaration n° 2070-SD (CERFA n° 11094) ;
- des documents présentant des difficultés de dématérialisation importantes (ex. : procès-verbaux d'assemblées générales) ;
- de la déclaration spécifique de résultats prévue à l'article 102 Z de l'annexe II au CGI que doivent adresser les sociétés réalisant des bénéfices par l'intermédiaire de sociétés établies dans des pays à régime fiscal privilégié (CGI, art. 209 B).
(250)
B. Dépôts particuliers
1. Dépôts provisoires
260
Pour l'ensemble des catégories fiscales, tout contribuable doit produire, au plus tard à la date légale de dépôt, une déclaration de résultats spécifique par catégorie et régime fiscal en vue d'établir l'assiette de l'impôt.
Lorsqu'aucun bilan n'est dressé au cours d'une année quelconque, une imposition provisoire est établie, aux termes du deuxième alinéa de l'article 37 du CGI, pour les entreprises relevant des catégories BIC ou BA, au titre de cette année.
270
Exemple :
Un exploitant individuel relevant des catégories BIC ou BA et soumis à un régime réel dès le début de son activité peut fixer la date de clôture de son premier exercice à une date quelconque entre celle du début d'activité et le 31 décembre de l'année suivant celle de la création.
Si aucun exercice n'est clos l'année de la création, le contribuable doit déposer une déclaration provisoire arrêtée au 31 décembre de l'année de création.
280
Par ailleurs, à titre exceptionnel, les entreprises relevant des catégories BIC, IS, BA et BNC peuvent déposer une déclaration provisoire lorsqu'elles sont confrontées à des circonstances particulières prévues à l'article 53 A du CGI, l'article 73 D du CGI ou l'article 93 B du CGI et sous réserve de justifications.
290
Exemples :
Une société soumise à l'IS, clôturant son exercice le 31 décembre et dont le bilan n'a pas été approuvé à la date d'expiration du délai de la déclaration, peut effectuer un dépôt provisoire. Une déclaration appuyée des comptes définitifs doit toutefois être adressée dans les meilleurs délais.
Lorsqu'un contribuable exerce dans une société civile relevant de la catégorie des BNC et cesse son activité en cours d'année (cession de parts ou cessation d'activité, etc.), une déclaration n° 2035-SD (CERFA n° 11176), peut être établie au nom de la société. Elle permettra de connaître la quote-part revenant au contribuable quittant la société civile, pour lequel une imposition immédiate sera alors établie.
300
Afin de faciliter la gestion des formulaires en nature de tableaux de la liasse ou d'annexes dans le cadre d'une déclaration provisoire, une zone permettant la transmission de la date d'arrêté provisoire des comptes a été créée dans le formulaire d'identification accompagnant les dépôts TDFC.
Ainsi, la saisie dans cette zone d'une date d'arrêté provisoire des comptes antérieure à la date de transmission autorisera l'envoi, dans un dépôt ne contenant pas de déclaration de résultats, de formulaires en nature de tableaux de la liasse ou d'annexes relatifs à un exercice pour lequel une déclaration provisoire a été ou sera effectuée dans un autre dépôt.
2. Dépôts successifs
310
Un partenaire EDI a la faculté de fractionner dans le temps l'envoi des données fiscales relatives à un même contribuable.
3. Utilisation de formulaires d'un millésime antérieur à la campagne précédente
320
Seuls les modèles de formulaires millésimés N-2, N-1 et N sont acceptés pendant la campagne N.
Les dépôts relatifs à un exercice dont la date de clôture nécessite l’utilisation de formulaires d’un millésime N-3 ou antérieur seront réalisés sur support papier.
Le formulaire ainsi déposé devra reprendre la contexture du formulaire normalisé CERFA, sans toutefois devoir impérativement respecter les conditions posées pour l'attribution de l'agrément « laser ».
C. Unité monétaire de souscription des documents
330
Seul l’euro (€) est accepté comme monnaie de souscription de tout formulaire transmis via TDFC. | <h1 id=""I._Modalites_de_souscriptio_10"">I. Modalités de souscription à l'échange de données informatisé (EDI)</h1> <h2 id=""A._Les_teleprocedures_EDI_20"">A. Les téléprocédures EDI</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""LEDI_(Echange_des_Donnees_I_01"">L'échange des données informatisé (EDI) est un processus de transmission électronique des déclarations effectuée à partir des fichiers comptables, par l'intermédiaire d'un prestataire spécialisé : le partenaire EDI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_procedure_EDI_permet_de__02"">La procédure EDI permet de transmettre :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_declarations_et_les_p_03"">- les déclarations et les paiements de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi que les demandes de remboursement de crédit de TVA (mode EDI-TVA) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_declarations_de_resul_04"">- les déclarations de résultats, leurs annexes, les déclarations de crédits d'impôts (III-A-1-a § 80) et le formulaire n° 1330-CVAE-SD (CERFA n° 14030) [mode EDI-TDFC : Transfert des Données Fiscales et Comptables] ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_paiements_de_CVAE_(re_06"">- les paiements de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (relevés d'acompte et déclaration de liquidation et de régularisation), d’impôt sur les sociétés, de taxe sur les salaires et la déclaration de suivi des créances et demandes de remboursement n° 2573-SD (CERFA n° 12486) (mode EDI-PAIEMENT) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_declaration_des_revenu_07"">- la déclaration des revenus de capitaux mobiliers n° 2777-SD (CERFA n° 10024) et les paiements associés.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_imprimes_n°_1330-CVAE-S_07"">Les imprimés sont disponibles en ligne sur le site www.impots.gouv.fr.</p> <h2 id=""B._Souscription_a_la_filier_21"">B. Souscription à la filière EDI</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_06"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_83_de_la_loi_de_fi_08"">L'article 1649 quater B bis du code général des impôts (CGI), modifié par l'article 83 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, prévoit que les déclarations souscrites par voie électronique par un prestataire habilité par l'administration dans les conditions fixées par décret sont réputées faites au nom et pour le compte de l'entreprise identifiée dans la déclaration.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_mesure_entree_en_vigu_09"">Cette mesure entrée en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2016 prévoit que, depuis cette date, toute télétransmission de données déclaratives ou de paiement effectuée pour le compte d'une entreprise par un partenaire EDI habilité est opposable à cette dernière par l'administration, sans qu'il soit nécessaire que l'entreprise ait formellement adhéré aux téléprocédures et identifié le partenaire comme ayant été mandaté par elle.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_mesure_de_simplificat_010"">Cette mesure de simplification a pour conséquence la suppression des dossiers de souscription papier aux téléprocédures EDI. Elle dispense donc les entreprises de l'obligation prévue jusqu'alors de remplir un document d'adhésion aux téléprocédures EDI et de le transmettre à la direction générale des Finances publiques (DGFiP) à l'occasion d'une adhésion aux téléprocédures EDI ou d'un changement de partenaire EDI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_mesure_sappuie_sur_le_011"">Cette mesure s'appuie sur le fait que le partenaire EDI est obligatoirement habilité par la DGFiP pour effectuer, pour le compte des usagers, des télétransmissions en mode EDI de déclarations et paiements. Cette habilitation est formalisée par la signature d’une convention précisant les engagements réciproques du partenaire EDI et de la DGFiP.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_transmissions_des_parte_012"">Les transmissions des partenaires EDI comportent par ailleurs les éléments techniques de sécurisation permettant de garantir de manière absolue :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_que_l’auteur_de_la_transm_013"">- que l’auteur de la transmission est un partenaire EDI habilité ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lidentite_de_ce_partenair_014"">- l'identité de ce partenaire ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_que_les_donnees_recues_pa_015"">- que les données reçues par la DGFiP n'ont pas été altérées lors de leur transmission par le partenaire EDI.</p> </blockquote> <h1 id=""II._Modalites_de_saisie_des_11"">II. Modalités de transmission des déclarations EDI</h1> <h2 id=""A._Contenu_dun_depot_22"">A. Contenu d'un dépôt</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_014"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_depot_est_constitue_d’un_015"">Le dépôt est constitué d’un unique message EDIFACT qui contient les données déclaratives (télédéclaration) accompagnées, le cas échéant, des données de paiement (télérèglement). Les données de télérèglement sont donc des données complémentaires jointes à la télédéclaration.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lemission_dun_telereglement_016"">L'émission d'un télérèglement seul n'est pas possible. Il doit obligatoirement être associé à une télédéclaration.</p> <h3 id=""1._Premier_depot_d’une_decl_30"">1. Premier dépôt d’une déclaration au titre d’une période (déclaration initiale)</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_017"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_premiere_declaration_tel_018"">La première déclaration télétransmise au titre d’une période donnée, et non rejetée à l'issue des contrôles, est qualifiée d'initiale.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_rejet_de_la_teled_019"">En cas de rejet de la télédéclaration suite aux contrôles, la télédéclaration est considérée n’avoir jamais été déposée. L’émetteur doit recommencer l'émission de la télédéclaration dûment corrigée. Dans le cas contraire, la DGFiP constate l’absence de dépôt et les pénalités pour défaut de déclaration sont applicables.</p> <h3 id=""2._Depots_ulterieurs_pour_u_31"">2. Dépôts ultérieurs pour une période identique</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_020"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Si_le_souscripteur_a_change_021"">Si le souscripteur a changé de dispositif technique de transmission depuis la première télédéclaration, les dépôts ultérieurs effectués pour la même période devront être transmis selon le dispositif technique (EDI ou EFI [échange de formulaires informatisé]) dont relève le souscripteur au moment où il les effectue. Ces dépôts sont pris en compte dans des conditions similaires à celles applicables aux déclarations initiales.</p> <h4 id=""a._Declaration_rectificative_40"">a. Déclaration rectificative</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_022"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_la_meme_maniere_quen_pro_023"">Un redevable a la faculté d’adresser une télédéclaration afin de régulariser une erreur figurant dans son précédent dépôt. Il lui appartient alors de déposer une nouvelle déclaration visant à rectifier la précédente, en précisant la période à laquelle elle se rapporte.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_nouvelle_declaration__024"">Cette nouvelle déclaration constitue un rectificatif complet de la déclaration précédente et doit donc comporter toutes les informations relatives à la période d’imposition concernée.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Une_declaration_papier_ne_p_025"">Une télédéclaration peut exceptionnellement faire l’objet d’une déclaration rectificative papier.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_telereglement_est_necess_026"">Si un télérèglement accompagne la déclaration rectificative, il est nécessairement complémentaire au télérèglement précédemment transmis, sauf si la déclaration rectifiée et la déclaration rectificative sont transmises en mode EDI, et au plus tard à la date limite de substitution,<strong> </strong>II-B § 70.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_nombre_de_declarations_r_027"">Le nombre de déclarations rectificatives n'est pas limité.</p> <h4 id=""b._Nouvelle_emission_du_dep_41"">b. Nouvelle émission du dépôt suite à rejet</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_028"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_partenaire_EDI_est_egale_029"">Le partenaire EDI est également tenu de réémettre un dépôt après rejet du précédent dépôt.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_le_depot_comporte_u_029"">Lorsque le dépôt comporte une déclaration et ses annexes, ainsi qu’un paiement et si :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""· si_la_declaration_et_le_p_030"">- la déclaration et le paiement sont rejetés (rejet global), la déclaration et le paiement doivent être réémis dans le même dépôt correctif ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""- Si_le_depot_ne_comporte_q_033"">- la déclaration a été acceptée mais que le paiement a été totalement ou partiellement rejeté, le dépôt rectificatif doit comprendre, en plus de la totalité ou de la partie rejetée du paiement, la déclaration acceptée précédemment : un paiement ne peut pas être accepté sans déclaration ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_si_la_declaration_est_rej_031"">- la déclaration est rejetée et le paiement accepté totalement ou en partie, alors la déclaration doit être réémise sans paiement ou avec la partie rejetée du paiement, sauf si le dépôt correctif est effectué avant la date limite de substitution (DLS), <strong>II-B § 70</strong>.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_le_depot_ne_comport_033"">Lorsque le dépôt ne comporte qu’une déclaration et ses annexes, si :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""si_seuls_certains_formulair_035"">- le dépôt a fait l’objet d’un rejet global, alors il doit être réémis intégralement après correction ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_si_seuls_certains_formula_033"">- seuls certains formulaires du dépôt sont rejetés, alors le dépôt rectificatif peut ne contenir que ces formulaires corrigés.</p> </blockquote> <h2 id=""B._Date_limite_de_substitut_23"">B. Date limite de substitution</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_034"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_la_procedure_EDI,_lord_035"">Dans la procédure EDI, l'ordre de paiement doit émaner du redevable.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_offrir_de_la_souplesse_036"">Pour offrir de la souplesse au partenaire EDI ou au prestataire comptable de l'entreprise, et permettre une correction du paiement, les télédéclarations et télérèglements qui ont été précédemment transmis jusqu'à trois jours calendaires avant la date limite de dépôt des déclarations peuvent être modifiés. Jusqu'à cette date appelée « Date Limite de Substitution » (DLS), une nouvelle transmission d'une déclaration et d'un télérèglement annule et remplace la précédente. Ainsi, les déclarations déposées avant la DLS sont toutes de type « initiale » et seule la dernière est retenue, toutes les précédentes étant supposées n'avoir jamais existé.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque_:_La_date_limite_d_043""><strong>Remarque : </strong>La date limite de substitution ne concerne pas le transfert des données fiscales et comptables (TDFC).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_declarations_successive_037"">Les déclarations successives émises peuvent être adressées spontanément ou suite à réception d'un compte rendu de traitement avec mention d'erreur(s). Les règles de gestion sont identiques dans les deux cas.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_mesure_de_tolerance_n_038"">Cette mesure de tolérance n'est accordée qu'aux déclarations relatives à la période d'imposition en cours et déposées avant la date limite de substitution. Elle est strictement réservée aux déclarations émises dans la filière EDI.</p> <h1 id=""III._Les_particularites_de__12"">III. Les particularités de l'EDI-TDFC</h1> <h2 id=""A._Formulaires_transmis_par_24"">A. Formulaires transmis par voie électronique</h2> <h3 id=""1._Documents_dematerialises_32"">1. Documents dématérialisés</h3> <h4 id=""a._Champ_de_la_procedure_42"">a. Champ de la procédure</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""75_046"">(75)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_046"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_documents_qui_peuvent_et_0201"">Les documents qui peuvent être transmis par EDI-TDFC sont répertoriés dans les cahiers des charges de cette téléprocédure disponible en ligne sur le site www.impots.gouv.fr à la rubrique Accueil > Partenaire > Cahier des charges EDI-TDFC actualisés lors de chaque campagne déclarative.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_050"">(90 - 166)</p> <h4 id=""b._Gestion_des_formulaires__43"">b. Gestion des formulaires déclaratifs dans le cadre de l'intégration fiscale</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_095"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_formulaires_devant_etre_096"">Les formulaires devant être déposés dans le cadre de l'intégration fiscale sont regroupés sous deux codifications particulières créées spécifiquement pour des besoins d'identification dans la téléprocédure EDI-TDFC.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_codifications_ont_ete_q_097"">Ces codifications ont été qualifiées de « régimes » déclaratifs pour des besoins techniques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_:_098"">Il s'agit des régimes :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-du_regime_«_groupe_membre__099"">- « groupe membre » (GM) qui concerne les formulaires déposés par toutes les sociétés du périmètre de l'intégration fiscale, c'est à dire les membres du groupe y compris la société tête de groupe ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_regime_«_groupe_de_tet_0100"">- « groupe tête » (GT) qui s'attache quant à lui aux obligations spécifiques de la société tête de groupe.</p> </blockquote> <h4 id=""c._Gestion_des_formulaires__44"">c. Gestion des formulaires déclaratifs des sociétés ayant des établissements stables à l'étranger</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_0102"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Depuis_campagne_2005,les_co_0104"">Les codifications « Normal étranger » (NE) et « Simplifié étranger » (SE) prévues pour les entreprises ayant un ou plusieurs établissements stables à l’étranger qui ont pour obligation de déposer leur résultat global, part étrangère comprise (CGI, ann. III, art. 38 terdecies A), sont utilisables par les entreprises imposables à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux et par les entreprises imposables à l'IS.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_codification_« Normal_et_0105"">La codification « Normal étranger » (NE) concerne les entreprises ayant un ou plusieurs établissements stables à l’étranger, relevant des catégories fiscales BIC/IS ou BIC/IR et déposant les formulaires de la liasse fiscale correspondant au régime réel normal d’imposition.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_codification_« Simplifie_0106"">La codification « Simplifié étranger » (SE) concerne les entreprises ayant un ou plusieurs établissements stables à l’étranger, relevant des catégories fiscales BIC/IS ou BIC/IR et déposant les formulaires de la liasse fiscale correspondant au régime simplifié d’imposition.</p> <h4 id=""d._Gestion_des_formulaires__45"">d. Gestion des formulaires devant être transmis au plus tard lors de la liquidation de l'impôt sur les sociétés</h4> <h5 id=""200_0107"">1° Gestion du formulaire n° 2029-B-SD</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_0104"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_linstruct_0109"">La transmission du formulaire n° 2029-B-SD (CERFA n° 11662) doit s’effectuer au plus tard lors de la liquidation de l'IS.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Depuis_le_1er_novembre_2004_0110"">Ce formulaire est dématérialisable sur option (au même titre que le formulaire n° 2067-SD [CERFA n° 11093]). Il peut donc, au choix de l’utilisateur, être transmis sous forme papier ou au moyen de TDFC.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_titre_de_simplification,__0111"">Le dépôt de ce formulaire n’est réalisé que par la société mère et non plus par l'ensemble des sociétés membres d’un groupe.</p> <h5 id=""210_0112"">2° Gestion du formulaire n° 2066-SD</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_0108"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_linstruct_0114"">Les sociétés assujetties à l’IS doivent déposer les déclarations relatives aux réductions ou crédits d’impôt à la date de liquidation de l’IS. Les entreprises dont les résultats sont imposés à l’impôt sur le revenu (IR) continuent de produire ces justificatifs avec leur déclaration de résultats.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_evolution_affecte_les_0115"">Cette évolution affecte les modalités de gestion du formulaire n° 2066-SD (CERFA n° 11087), relatif à la déclaration des revenus de source étrangère encaissés dans un état étranger ou un territoire ou une collectivité territoriale d’outre-mer ou reçus directement d’un tel état, territoire ou collectivité.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_societes_assujetties_a__0116"">Les sociétés assujetties à l’IS devront télétransmettre le formulaire n° <strong>2066-SD</strong> au plus tard lors de l’opération de liquidation de l’IS.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_entreprises_relevant_de_0117"">Les entreprises relevant de l’IR continueront de déposer ce formulaire via TDFC avec leur déclaration de résultats dans le même délai que celui applicable à la télétransmission de cette déclaration.</p> <h5 id=""220_0118"">3° Gestion de formulaires de réductions et de crédits d'impôts</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_0113"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de l’article_0120"">Lorsque les sociétés relèvent du régime des groupes de sociétés prévu à l’article 223 A du CGI, la société mère doit déposer les déclarations de réductions et crédits d'impôts, pour l’ensemble des sociétés du groupe. Par conséquent, les formulaires sont qualifiés de répétables dans TDFC afin de permettre le regroupement de plusieurs de ces documents dans un même dépôt télétransmis par la société mère.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_societes_assujetties_a__0121"">Les sociétés assujetties à l’IS doivent télétransmettre leurs formulaires de réductions et crédits d'impôts au plus tard lors de l’opération de liquidation de l’IS.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Important :_il_resulte_de l_0122"">La télétransmission des formulaires de réductions et crédits d'impôts par les personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés doit être concomitante à celle du relevé de solde d’IS n° 2572-SD (CERFA n° 12404). La télétransmission du formulaire n° <strong>2572-SD</strong> est notamment nécessaire à la prise en compte par le service des impôts des entreprises des demandes de remboursement de crédits d’impôts, afin d’en permettre le traitement dans les meilleurs délais.</p> <h4 id=""e._Gestion_des_formulaires__46"">e. Gestion des formulaires déclaratifs relatifs à la CVAE</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_0126"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_compter_de_la_campagne_TD_0127"">Les formulaires n° 1330-CVAE-SD et leurs annexes (CERFA n° 14030), quel que soit leur millésime, sont obligatoirement transmis dans le cadre d’un dépôt CVAE spécifique (identifiants TDFC FL/CV), distinct des dépôts de déclaration de résultats.</p> <h4 id=""2._Formulaires_faisant_lobj_47"">f. Formulaires faisant l'objet d'une mesure d'assouplissement</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_0128"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_contribuables_qui_recou_0129"">Les contribuables qui recourent à TDFC, ont la faculté, s'ils le souhaitent, de déposer sur support papier les documents suivants :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_formulaire 2067_«_Rele_0130"">- le formulaire n° 2067-SD « Relevé de frais généraux » ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_pour_les_titulaires_de_re_0131"">- pour les titulaires de revenus non commerciaux disposant d'un grand nombre d'immobilisations, le tableau comportant les éléments d'identification nécessaires et fournissant le détail des postes d'immobilisations et d'amortissement. Ces contribuables devront toutefois compléter les cases « TOTAL » du cadre « IMMOBILISATIONS ET AMORTISSEMENT » de la déclaration n° 2035-SD (CERFA n° 11176) dématérialisée.</p> </blockquote> <h4 id=""g._Gestion_du_formulaire_DE_48"">g. Gestion du formulaire DECLOYER</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""235_0147"">235</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_formulaire_DECLOYER _nex_0148"">Le formulaire <strong>DECLOYER</strong> n'existe que sous sa version dématérialisée et a été créé pour les besoins spécifiques de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels. Il est obligatoirement transmis dans le cadre d’un dépôt DECLOYER spécifique (identifiants TDFC FL/CF), distinct des dépôts de déclaration de résultats.</p> <h3 id=""3._Formulaires_non_demateri_33"">2. Formulaires non dématérialisés</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_0132"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_formulaires_de_declarat_0133"">Les formulaires de déclaration de résultats ou accompagnant la déclaration de résultats dont la dématérialisation n'est pas encore effectuée dans TDFC seront déposés sous forme papier.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_notamment_:_0134"">Il s'agit notamment :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_formulaires_2069-A_(C_0144"">- de la déclaration n° 2070-SD (CERFA n° 11094) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_documents_presentant__0137"">- des documents présentant des difficultés de dématérialisation importantes (ex. : procès-verbaux d'assemblées générales) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_de_la_declaration_specifi_0138"">- de la déclaration spécifique de résultats prévue à l'article 102 Z de l'annexe II au CGI que doivent adresser les sociétés réalisant des bénéfices par l'intermédiaire de sociétés établies dans des pays à régime fiscal privilégié (CGI, art. 209 B).</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0139"">(250)</p> <h2 id=""B._Depots_particuliers_25"">B. Dépôts particuliers</h2> <h3 id=""1._Depots_provisoires_35"">1. Dépôts provisoires</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0141"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_lensemble_des_categori_0142"">Pour l'ensemble des catégories fiscales, tout contribuable doit produire, au plus tard à la date légale de dépôt, une déclaration de résultats spécifique par catégorie et régime fiscal en vue d'établir l'assiette de l'impôt.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_aucun_bilan_nest_dr_0143"">Lorsqu'aucun bilan n'est dressé au cours d'une année quelconque, une imposition provisoire est établie, aux termes du deuxième alinéa de l'article 37 du CGI, pour les entreprises relevant des catégories BIC ou BA, au titre de cette année.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0144"">270</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:_Un_exploitant_ind_0145""><strong>Exemple :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""Un_exploitant_individuel_re_0176"">Un exploitant individuel relevant des catégories BIC ou BA et soumis à un régime réel dès le début de son activité peut fixer la date de clôture de son premier exercice à une date quelconque entre celle du début d'activité et le 31 décembre de l'année suivant celle de la création.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Si_aucun_exercice_nest_clos_0146"">Si aucun exercice n'est clos l'année de la création, le contribuable doit déposer une déclaration provisoire arrêtée au 31 décembre de l'année de création.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0147"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_a_titre_excep_0148"">Par ailleurs, à titre exceptionnel, les entreprises relevant des catégories BIC, IS, BA et BNC peuvent déposer une déclaration provisoire lorsqu'elles sont confrontées à des circonstances particulières prévues à l'article 53 A du CGI, l'article 73 D du CGI ou l'article 93 B du CGI et sous réserve de justifications.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0149"">290</p> <p class=""exemple-western"" id=""Exemples_:_Une_societe_soum_0150""><strong>Exemples :</strong></p> <p class=""exemple-western"" id=""Une_societe_soumise_a_lIS,__0176"">Une société soumise à l'IS, clôturant son exercice le 31 décembre et dont le bilan n'a pas été approuvé à la date d'expiration du délai de la déclaration, peut effectuer un dépôt provisoire. Une déclaration appuyée des comptes définitifs doit toutefois être adressée dans les meilleurs délais.</p> <p class=""exemple-western"" id=""Lorsquun_contribuable_exerc_0151"">Lorsqu'un contribuable exerce dans une société civile relevant de la catégorie des BNC et cesse son activité en cours d'année (cession de parts ou cessation d'activité, etc.), une déclaration n° 2035-SD (CERFA n° 11176), peut être établie au nom de la société. Elle permettra de connaître la quote-part revenant au contribuable quittant la société civile, pour lequel une imposition immédiate sera alors établie.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0152"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Afin_de_faciliter_la_gestio_0153"">Afin de faciliter la gestion des formulaires en nature de tableaux de la liasse ou d'annexes dans le cadre d'une déclaration provisoire, une zone permettant la transmission de la date d'arrêté provisoire des comptes a été créée dans le formulaire d'identification accompagnant les dépôts TDFC.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_la_saisie_dans_cette_0154"">Ainsi, la saisie dans cette zone d'une date d'arrêté provisoire des comptes antérieure à la date de transmission autorisera l'envoi, dans un dépôt ne contenant pas de déclaration de résultats, de formulaires en nature de tableaux de la liasse ou d'annexes relatifs à un exercice pour lequel une déclaration provisoire a été ou sera effectuée dans un autre dépôt.</p> <h3 id=""2._Depots_successifs_36"">2. Dépôts successifs</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0155"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Un_partenaire_EDI_a_la_facu_0156"">Un partenaire EDI a la faculté de fractionner dans le temps l'envoi des données fiscales relatives à un même contribuable.</p> <h3 id=""3._Utilisation_de_formulair_37"">3. Utilisation de formulaires d'un millésime antérieur à la campagne précédente</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0157"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Seuls_les_modeles_de_formul_0168"">Seuls les modèles de formulaires millésimés N-2, N-1 et N sont acceptés pendant la campagne N.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_depots_relatifs_a_un_ex_0169"">Les dépôts relatifs à un exercice dont la date de clôture nécessite l’utilisation de formulaires d’un millésime N-3 ou antérieur seront réalisés sur support papier.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_formulaire_ainsi_depose__0160"">Le formulaire ainsi déposé devra reprendre la contexture du formulaire normalisé CERFA, sans toutefois devoir impérativement respecter les conditions posées pour l'attribution de l'agrément « laser ».</p> <h2 id=""C._Unite_monetaire_de_sousc_26"">C. Unité monétaire de souscription des documents</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_0161"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Depuis_la_campagne_declarat_0162"">Seul l’euro (€) est accepté comme monnaie de souscription de tout formulaire transmis via TDFC.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Régimes d'imposition et obligations déclaratives - Téléprocédures - Fonctionnement de la filière EDI | BOI-BIC-DECLA-30-60-30-10 | DECLA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7692-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-DECLA-30-60-30-10-20201014 | null | 2020-10-14 00:00:00 | null | 0ae4eda0-c1cd-4e1d-806e-c2589602226b | 55e649af93151a111b6d1e47aabf68da63e440d6e6dd81ae71e92c698c9c5798 |
FR | fr | Actualité liée : [node:date:14087-PGP] : CF - INT - Transposition de la directive « DAC 7 » - Sanctions relatives au non-respect des obligations mises à la charge des opérateurs de plateforme (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 134, I-E-2°)1Le I de l'article 1649 ter A du code général des impôts (CGI) prévoit l'obligation annuelle, pour les opérateurs de plateforme, d'adresser par voie électronique à la direction générale des finances publiques (DGFiP) un document récapitulant l'ensemble des informations mentionnées au II de l'article 1649 ter A du CGI.I. Délai de transmission10En application des dispositions du III de l’article 1649 ter A du CGI, la déclaration est adressée à la DGFiP au plus tard le 31 janvier de l'année suivant la période à déclarer. Cette date limite de dépôt s'applique également, en principe, au dépôt des déclarations rectificatives. Toute anomalie dans les données transmises constatée spontanément par le déclarant postérieurement à ce délai devra être corrigé dès que possible. S'agissant du cas particulier du remboursement partiel ou total d’opérations, il convient de se reporter au I-E § 260 du BOI-INT-AEA-30-40.II. Périmètre de l’obligation de déclarationA. Délégation de l’obligation déclarative d’un opérateur de plateforme à un tiers20L’opérateur de plateforme est dispensé de fournir les informations nécessaires au dépôt de la déclaration s’il dispose de la preuve que les mêmes informations ont été communiquées par un autre opérateur de plateforme.À cette fin, il peut s’appuyer sur une confirmation écrite de l’autre opérateur de plateforme, obtenue dans le cadre de la conclusion et de la consignation d’accords inter-entreprises, certifiant que ce dernier procéderait aux déclarations requises concernant les vendeurs ou prestataires soumis à déclaration. En outre, les deux opérateurs de plateforme sont censés mettre en place un système qui leur apporte une pleine et entière visibilité sur les vendeurs ou prestataires soumis à déclaration relevant de l’opérateur concerné.Exemple : La société A est un opérateur de plateforme au sens des dispositions de l’article 1649 ter A du CGI, place de marché spécialisée dans la vente de matériels informatiques. Elle détient par ailleurs le contrôle de la société B qui est elle-même un opérateur de plateforme qui est une place de marché spécialisée dans la vente de matériels de téléphonie.Constituant deux entités juridiques distinctes qui sont des opérateurs de plateforme au sens des dispositions de l’article 1649 ter A du CGI, chacune de ces entités doit en principe procéder au dépôt de la déclaration des opérations d’économie collaborative.Toutefois, les sociétés A et B possèdent un système d’information commun, qui permet à la société A d’inclure dans le fichier qu’elle dépose en son nom :les opérations réalisées par les vendeurs inscrits sur son propre site (vendeurs utilisant la plateforme A) ;ainsi que les opérations réalisées par les vendeurs inscrits sur le site de sa filiale (vendeurs utilisant la plateforme B).Si la plateforme B est en mesure de démontrer que les informations qu’elle doit transmettre au titre de son obligation déclarative sont incluses dans les informations transmises à l’administration par la plateforme A, alors la plateforme B est dispensée d’avoir à transmettre son propre fichier.30En application du II de l’article 344 G duodecies de l’annexe III au CGI, l’opérateur de plateforme soumis à l’obligation déclarative en application du I de l’article 1649 ter A du CGI peut désigner un tiers pour s’acquitter de son obligation déclarative. Ce tiers peut être un prestataire de service ou un autre opérateur de plateforme.40La délégation par un opérateur de plateforme de son obligation déclarative à un tiers ne le libère pas de cette obligation, ni de sa responsabilité en cas de manquement dans la déclaration ou de défaillance du délégataire.50En application des 1 et 2 du I de l’article 344 G terdecies de l’annexe III au CGI, le tiers délégué indique, dans chaque déclaration, les informations concernant chaque opérateur de plateforme délégant pour le compte duquel il effectue la déclaration, ainsi que les éléments d’identification des vendeurs et prestataires de chacun de ces opérateurs de plateforme délégant.De même, en application du 3 du I de l’article 344 G terdecies de l’annexe III au CGI, il indique, lorsque ces informations sont disponibles, les identifiants des comptes financiers des vendeurs ou prestataires sur lesquels les contreparties sont versées, ainsi que le nom des détenteurs de ces comptes financiers s’ils sont différents des vendeurs ou prestataires ayant effectué l’opération.Exemple : Un tiers A effectue une déclaration pour le compte d’un opérateur de plateforme B il devra transmettre une déclaration comprenant :les informations concernant l’opérateur de plateforme B ;les éléments d’identification des vendeurs et prestataires de la plateforme B ;lorsque ces informations sont disponibles, les identifiants des comptes financiers sur lesquels les contreparties sont versées à l’occasion d’opérations réalisées sur la plateforme B ainsi que le nom des titulaires de ces comptes s’ils sont différents des vendeurs ou prestataires qui effectuent les opérations sur la plateforme B.B. Choix d’un État membre de déclaration unique60Conformément au 2° du I de l’article 1649 ter B du CGI, l'opérateur de plateforme n’est pas tenu de satisfaire à l’obligation de déclaration en France lorsqu’il remplit au moins une des conditions équivalente à celles prévues à ce même 2° dans un ou plusieurs autres États membres de l’Union européenne et qu’il choisit de s’acquitter auprès de l'un de ces autres États membres des obligations déclaratives qui lui incombent.En application du III de l’article 344 G duodecies de l’annexe III au CGI, il notifie son choix à l’ensemble des autorités compétentes des autres États membres concernés. Pour plus de précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette notification, il convient de se reporter au I-B § 20 du BOI-INT-AEA-30-10.C. Dispense de déclaration des activités couvertes par un accord international70L’opérateur de plateforme n’est pas tenu de déclarer en France les informations relatives aux opérations mentionnées au I de l’article 1649 ter A du CGI couvertes par un accord international, en vigueur entre la France et un État ou territoire, prévoyant l’échange automatique d’informations équivalentes concernant les vendeurs et prestataires à déclarer résidant en France.À l’inverse, les opérations qui ne sont pas couvertes par un tel accord d’échange restent déclarables selon les règles de droit commun. Concrètement, tel est le cas des activités de vente de bien et de location de moyens de transport lorsque la clause d’extension n’a pas été activée dans l’accord (I-C § 30 et 40 du BOI-INT-AEA-30-10).III. Modalités de communication des informations relatives à la contrepartie80Les informations relatives à la contrepartie versée en monnaie fiduciaire sont communiquées dans la monnaie dans laquelle le vendeur ou prestataire a été payé.Exemple 1 : Une plateforme met en relation un vendeur domicilié en Allemagne avec un client domicilié en France pour la réalisation d'une opération en euros. Le montant de la contrepartie doit être déclaré en euros.Exemple 2 : Une plateforme met en relation un prestataire domicilié en Suède et un client domicilié en Belgique pour la réalisation d'une opération en couronnes suédoises. Le montant de la contrepartie doit être déclaré en couronnes suédoises.Exemple 3 : Une plateforme met en relation un vendeur domicilié aux Pays-Bas et un client domicilié en Allemagne pour la réalisation d’une opération en livres sterling. Le montant de la contrepartie doit être déclaré en livres sterling. Dès lors que le vendeur ou prestataire a été payé en livres sterling, il n’y a pas lieu de convertir le montant déclaré dans la monnaie locale du pays de résidence du vendeur ou prestataire.85Par exception à ce principe, lorsqu’un vendeur ou prestataire réalise des opérations dans plusieurs devises différentes sur la même plateforme, l’opérateur doit déclarer la totalité des contreparties perçues par ce vendeur ou prestataire dans une seule et même devise parmi les devises utilisées. Aussi, pour les opérations réalisées sur la plateforme dans les autres devises, l'opérateur doit convertir les contreparties perçues en retenant le taux de conversion moyen annuel indiqué par la Banque centrale européenne pour l'année considérée.Exemple : Un même vendeur réalise des opérations en euros et en couronnes suédoises sur la plateforme A. L’opérateur de plateforme A devra utiliser une seule devise et déclarer en euros ou en couronnes suédoises la totalité des opérations réalisées par le vendeur sur la plateforme, en convertissant le montant des contreparties perçues au titre des opérations réalisées dans l’autre devise.90Lorsque la contrepartie a été versée au vendeur ou prestataire autrement qu’en monnaie fiduciaire, ces informations sont communiquées dans la monnaie locale du vendeur ou prestataire, converti selon des modalités déterminées par l’opérateur de plateforme soumis à déclaration.Les monnaies autres que fiduciaires peuvent être, entre autres, des monnaies alternatives, des monnaies virtuelles, des actifs numériques ou encore tous métaux précieux.Exemple 1 : Un opérateur de plateforme met en relation un prestataire domicilié en Allemagne et un client domicilié en France pour réaliser une opération en bitcoin sans conversion par l'opérateur de plateforme. Le vendeur ou prestataire est crédité en bitcoins. Le montant de la contrepartie est à déclarer en euros.Exemple 2 : Un opérateur de plateforme met en relation un prestataire domicilié en Allemagne et un client domicilié en France pour réaliser une opération en bitcoin, mais l’opérateur de plateforme convertit les bitcoins en euros. Le client est facturé en bitcoin et le vendeur ou prestataire est crédité en euros. Le montant doit être déclaré pour son montant converti en monnaie fiduciaire, c’est-à-dire en euros.Exemple 3 : Un opérateur de plateforme français met en relation un vendeur domicilié en Suède et un client domicilié en France pour réaliser une opération en bitcoin sans conversion par l'opérateur de plateforme. Le vendeur est crédité en bitcoin. Le montant doit être converti couronnes suédoises, qui correspondent à la monnaie locale pour le vendeur.100Les informations relatives à la contrepartie et aux autres montants sont communiquées pour le trimestre de la période de déclaration au cours duquel la contrepartie a été versée.Pour plus de précisions, il convient de se reporter au I-E § 240 à 290 du BOI-INT-AEA-30-40. | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite-liee-14087-PGP""><strong>Actualité liée : </strong>13/12/2023 : CF - INT - Transposition de la directive « DAC 7 » - Sanctions relatives au non-respect des obligations mises à la charge des opérateurs de plateforme (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 134, I-E-2°)</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_1417"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_i_de_larticle_2978"">Le I de l'article 1649 ter A du code général des impôts (CGI) prévoit l'obligation annuelle, pour les opérateurs de plateforme, d'adresser par voie électronique à la direction générale des finances publiques (DGFiP) un document récapitulant l'ensemble des informations mentionnées au II de l'article 1649 ter A du CGI.</p><h1 id=""delai_de_transmi_5212"">I. Délai de transmission</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_4016"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""conformement_aux_1217"">En application des dispositions du III de l’article 1649 ter A du CGI, la déclaration est adressée à la DGFiP au plus tard le 31 janvier de l'année suivant la période à déclarer. Cette date limite de dépôt s'applique également, en principe, au dépôt des déclarations rectificatives. Toute anomalie dans les données transmises constatée spontanément par le déclarant postérieurement à ce délai devra être corrigé dès que possible. S'agissant du cas particulier du remboursement partiel ou total d’opérations, il convient de se reporter au I-E § 260 du BOI-INT-AEA-30-40.</p><h1 id=""perimetre_de_lob_8961"">II. Périmètre de l’obligation de déclaration</h1><h2 id=""delegation_de_lo_4833"">A. Délégation de l’obligation déclarative d’un opérateur de plateforme à un tiers</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_8124"">20</p><p class=""paragraphe-western"" id=""loperateur_de_pl_2780"">L’opérateur de plateforme est dispensé de fournir les informations nécessaires au dépôt de la déclaration s’il dispose de la preuve que les mêmes informations ont été communiquées par un autre opérateur de plateforme.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""pour_ce_faire_il_9983"">À cette fin, il peut s’appuyer sur une confirmation écrite de l’autre opérateur de plateforme, obtenue dans le cadre de la conclusion et de la consignation d’accords inter-entreprises, certifiant que ce dernier procéderait aux déclarations requises concernant les vendeurs ou prestataires soumis à déclaration. En outre, les deux opérateurs de plateforme sont censés mettre en place un système qui leur apporte une pleine et entière visibilité sur les vendeurs ou prestataires soumis à déclaration relevant de l’opérateur concerné.</p><p class=""exemple-western"" id=""exemplenbsp_la_s_8802""><strong>Exemple :</strong> La société A est un opérateur de plateforme au sens des dispositions de l’article 1649 ter A du CGI, place de marché spécialisée dans la vente de matériels informatiques. Elle détient par ailleurs le contrôle de la société B qui est elle-même un opérateur de plateforme qui est une place de marché spécialisée dans la vente de matériels de téléphonie.</p><p class=""exemple-western"" id=""constituant_deux_8429"">Constituant deux entités juridiques distinctes qui sont des opérateurs de plateforme au sens des dispositions de l’article 1649 ter A du CGI, chacune de ces entités doit en principe procéder au dépôt de la déclaration des opérations d’économie collaborative.</p><p class=""exemple-western"" id=""toutefois_les_so_8745"">Toutefois, les sociétés A et B possèdent un système d’information commun, qui permet à la société A d’inclure dans le fichier qu’elle dépose en son nom :</p><ul><li class=""exemple-western"" id=""nbsples_operatio_6223"">les opérations réalisées par les vendeurs inscrits sur son propre site (vendeurs utilisant la plateforme A) ;</li><li class=""exemple-western"" id=""nbspainsi_que_le_2480"">ainsi que les opérations réalisées par les vendeurs inscrits sur le site de sa filiale (vendeurs utilisant la plateforme B).</li></ul><p class=""exemple-western"" id=""si_la_plateforme_1458"">Si la plateforme B est en mesure de démontrer que les informations qu’elle doit transmettre au titre de son obligation déclarative sont incluses dans les informations transmises à l’administration par la plateforme A, alors la plateforme B est dispensée d’avoir à transmettre son propre fichier.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_2014"">30</p><p class=""paragraphe-western"" id=""conformement_au__2460"">En application du II de l’article 344 G duodecies de l’annexe III au CGI, l’opérateur de plateforme soumis à l’obligation déclarative en application du I de l’article 1649 ter A du CGI peut désigner un tiers pour s’acquitter de son obligation déclarative. Ce tiers peut être un prestataire de service ou un autre opérateur de plateforme.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_1992"">40</p><p class=""paragraphe-western"" id=""la_delegation_pa_4104"">La délégation par un opérateur de plateforme de son obligation déclarative à un tiers ne le libère pas de cette obligation, ni de sa responsabilité en cas de manquement dans la déclaration ou de défaillance du délégataire.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_1274"">50</p><p class=""paragraphe-western"" id=""conformement_aux_5317"">En application des 1 et 2 du I de l’article 344 G terdecies de l’annexe III au CGI, le tiers délégué indique, dans chaque déclaration, les informations concernant chaque opérateur de plateforme délégant pour le compte duquel il effectue la déclaration, ainsi que les éléments d’identification des vendeurs et prestataires de chacun de ces opérateurs de plateforme délégant.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""de_meme_et_confo_5023"">De même, en application du 3 du I de l’article 344 G terdecies de l’annexe III au CGI, il indique, lorsque ces informations sont disponibles, les identifiants des comptes financiers des vendeurs ou prestataires sur lesquels les contreparties sont versées, ainsi que le nom des détenteurs de ces comptes financiers s’ils sont différents des vendeurs ou prestataires ayant effectué l’opération.</p><p class=""exemple-western"" id=""exemplenbsp_un_t_7317""><strong>Exemple :</strong> Un tiers A effectue une déclaration pour le compte d’un opérateur de plateforme B il devra transmettre une déclaration comprenant :</p><ul><li class=""exemple-western"" id=""nbsples_informat_5637"">les informations concernant l’opérateur de plateforme B ;</li><li class=""exemple-western"" id=""nbsples_elements_4212"">les éléments d’identification des vendeurs et prestataires de la plateforme B ;</li><li class=""exemple-western"">lorsque ces informations sont disponibles, les identifiants des comptes financiers sur lesquels les contreparties sont versées à l’occasion d’opérations réalisées sur la plateforme B ainsi que le nom des titulaires de ces comptes s’ils sont différents des vendeurs ou prestataires qui effectuent les opérations sur la plateforme B.</li></ul><h2 id=""choix_dun_etat_m_7132"">B. Choix d’un État membre de déclaration unique</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_3111"">60</p><p class=""paragraphe-western"" id=""conformement_au__7041"">Conformément au 2° du I de l’article 1649 ter B du CGI, l'opérateur de plateforme n’est pas tenu de satisfaire à l’obligation de déclaration en France lorsqu’il remplit au moins une des conditions équivalente à celles prévues à ce même 2° dans un ou plusieurs autres États membres de l’Union européenne et qu’il choisit de s’acquitter auprès de l'un de ces autres États membres des obligations déclaratives qui lui incombent.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""en_application_d_9466"">En application du III de l’article 344 G duodecies de l’annexe III au CGI, il notifie son choix à l’ensemble des autorités compétentes des autres États membres concernés. Pour plus de précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette notification, il convient de se reporter au I-B § 20 du BOI-INT-AEA-30-10.</p><h2 id=""dispense_de_decl_6646"">C. Dispense de déclaration des activités couvertes par un accord international</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_9905"">70</p><p class=""paragraphe-western"" id=""loperateur_de_pl_9201"">L’opérateur de plateforme n’est pas tenu de déclarer en France les informations relatives aux opérations mentionnées au I de l’article 1649 ter A du CGI couvertes par un accord international, en vigueur entre la France et un État ou territoire, prévoyant l’échange automatique d’informations équivalentes concernant les vendeurs et prestataires à déclarer résidant en France.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""a_linverse_les_o_7494"">À l’inverse, les opérations qui ne sont pas couvertes par un tel accord d’échange restent déclarables selon les règles de droit commun. Concrètement, tel est le cas des activités de vente de bien et de location de moyens de transport lorsque la clause d’extension n’a pas été activée dans l’accord (I-C § 30 et 40 du BOI-INT-AEA-30-10).</p><h1 id=""modalites_de_com_7190"">III. Modalités de communication des informations relatives à la contrepartie</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_8561"">80</p><p class=""paragraphe-western"" id=""les_informations_3367"">Les informations relatives à la contrepartie versée en monnaie fiduciaire sont communiquées dans la monnaie dans laquelle le vendeur ou prestataire a été payé.</p><p class=""exemple-western"" id=""nbspnbspnbspnbsp_5494""><strong>Exemple 1 : </strong>Une plateforme met en relation un vendeur domicilié en Allemagne avec un client domicilié en France pour la réalisation d'une opération en euros. Le montant de la contrepartie doit être déclaré en euros.</p><p class=""exemple-western"" id=""nbspnbspnbspnbsp_3032""><strong>Exemple 2 :</strong> Une plateforme met en relation un prestataire domicilié en Suède et un client domicilié en Belgique pour la réalisation d'une opération en couronnes suédoises. Le montant de la contrepartie doit être déclaré en couronnes suédoises.</p><p class=""exemple-western"" id=""exemple_3nbsp_un_8532""><strong>Exemple 3 :</strong> Une plateforme met en relation un vendeur domicilié aux Pays-Bas et un client domicilié en Allemagne pour la réalisation d’une opération en livres sterling. Le montant de la contrepartie doit être déclaré en livres sterling. Dès lors que le vendeur ou prestataire a été payé en livres sterling, il n’y a pas lieu de convertir le montant déclaré dans la monnaie locale du pays de résidence du vendeur ou prestataire.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""85_9353"">85</p><p class=""paragraphe-western"">Par exception à ce principe, lorsqu’un vendeur ou prestataire réalise des opérations dans plusieurs devises différentes sur la même plateforme, l’opérateur doit déclarer la totalité des contreparties perçues par ce vendeur ou prestataire dans une seule et même devise parmi les devises utilisées. Aussi, pour les opérations réalisées sur la plateforme dans les autres devises, l'opérateur doit convertir les contreparties perçues en retenant le taux de conversion moyen annuel indiqué par la Banque centrale européenne pour l'année considérée.</p><p class=""exemple-western""><strong>Exemple : </strong>Un même vendeur réalise des opérations en euros et en couronnes suédoises sur la plateforme A. L’opérateur de plateforme A devra utiliser une seule devise et déclarer en euros ou en couronnes suédoises la totalité des opérations réalisées par le vendeur sur la plateforme, en convertissant le montant des contreparties perçues au titre des opérations réalisées dans l’autre devise.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_7337"">90</p><p class=""paragraphe-western"" id=""lorsque_la_contr_3381"">Lorsque la contrepartie a été versée au vendeur ou prestataire autrement qu’en monnaie fiduciaire, ces informations sont communiquées dans la monnaie locale du vendeur ou prestataire, converti selon des modalités déterminées par l’opérateur de plateforme soumis à déclaration.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""les_monnaies_aut_8452"">Les monnaies autres que fiduciaires peuvent être, entre autres, des monnaies alternatives, des monnaies virtuelles, des actifs numériques ou encore tous métaux précieux.</p><p class=""exemple-western"" id=""nbspnbspnbspnbsp_9359""><strong>Exemple 1 :</strong> Un opérateur de plateforme met en relation un prestataire domicilié en Allemagne et un client domicilié en France pour réaliser une opération en bitcoin sans conversion par l'opérateur de plateforme. Le vendeur ou prestataire est crédité en bitcoins. Le montant de la contrepartie est à déclarer en euros.</p><p class=""exemple-western"" id=""nbspnbspnbspnbsp_3097""><strong>Exemple 2 :</strong> Un opérateur de plateforme met en relation un prestataire domicilié en Allemagne et un client domicilié en France pour réaliser une opération en bitcoin, mais l’opérateur de plateforme convertit les bitcoins en euros. Le client est facturé en bitcoin et le vendeur ou prestataire est crédité en euros. Le montant doit être déclaré pour son montant converti en monnaie fiduciaire, c’est-à-dire en euros.</p><p class=""exemple-western"" id=""exemple_3nbsp_un_1767""><strong>Exemple 3 :</strong> Un opérateur de plateforme français met en relation un vendeur domicilié en Suède et un client domicilié en France pour réaliser une opération en bitcoin sans conversion par l'opérateur de plateforme. Le vendeur est crédité en bitcoin. Le montant doit être converti couronnes suédoises, qui correspondent à la monnaie locale pour le vendeur.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_4398"">100</p><p class=""paragraphe-western"" id=""les_informations_1542"">Les informations relatives à la contrepartie et aux autres montants sont communiquées pour le trimestre de la période de déclaration au cours duquel la contrepartie a été versée.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""pour_plus_de_pre_8008"">Pour plus de précisions, il convient de se reporter au I-E § 240 à 290 du BOI-INT-AEA-30-40.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | INT - Accords et échange automatique de renseignements - Obligations des opérateurs de plateforme de mise en relation par voie électronique - Obligations déclaratives mises à la charge des opérateurs de plateforme concernés - Modalités de dépôt | BOI-INT-AEA-30-30-10 | AEA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/13764-PGP.html/identifiant=BOI-INT-AEA-30-30-10-20231213 | null | 2023-12-13 00:00:00 | null | 3453c587-e196-4f4f-9f21-981e0220aeef | ac17ede51869c004b097fc4fe7c18b532b90e8ede3708f2effa25637470cecc1 |
FR | fr | Actualité liée : [node:date:14097-PGP] : TFP - Fixation des montants de l'imposition forfaitaire sur les pylônes au titre de 2024 (CGI, art. 1519 A)1L'article 1519 A du code général des impôts (CGI) institue au profit des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) dotés d'une fiscalité propre une imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes supportant certaines lignes électriques.Le montant de l'imposition forfaitaire, fixé par pylône, est différent selon que la tension de la ligne électrique est comprise entre 200 et 350 kilovolts ou supérieure à 350 kilovolts. Ces montants sont révisés chaque année proportionnellement à la variation, constatée au niveau national, du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties.I. Champ d'applicationA. Territorialité10L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes s'applique dans les départements d'outre-mer de la même manière qu'en métropole. Elle n'est pas applicable sur le plateau continental, ni dans la zone économique exclusive (CGI, art. 1635 quinquies).B. Éléments imposables20Constitue un pylône imposable :toute installation fixée au sol (quels que soient le nombre de points d'ancrage et la nature de ceux-ci : fondations simples, dés en béton, plates-formes bétonnées, etc.) ;et supportant des lignes de transport d'énergie électrique dont la tension est au moins égale à 200 kilovolts.Pour l'appréciation du seuil d'imposition, de même que pour la détermination du montant de cette imposition, la tension à retenir est la tension potentielle (ou tension de construction) des lignes que les pylônes sont destinés à supporter, et non la tension réelle (ou tension d'exploitation).La tension potentielle est celle figurant dans les actes officiels (déclaration d'utilité publique ou approbation du projet d'exécution).C. Précisions30Pour l'assujettissement à l'imposition, sont sans influence :la nature des matériaux utilisés pour la construction des pylônes (pylônes métalliques, en béton, etc.) ;la situation de ceux-ci au regard des taxes foncières ;le nombre des câbles conducteurs.D. Cas particulier des portiques40Ces installations doivent être considérées comme constituant un pylône unique au sens des dispositions de l'article 1519 A du CGI. Il en est ainsi notamment des portiques « aéro-souterrains », installations implantées dans les grandes agglomérations à l'endroit précis où les lignes à haute tension abandonnent la voie aérienne pour emprunter la voie souterraine.45Toutefois, dans l’enceinte d’un poste électrique, il existe des installations de type charpente qui peuvent également prendre le nom de portique. Il s’agit principalement des portiques d’ancrage, portiques transformateurs, des poteaux de rappel, des châssis supports de matériel haute tension, des châssis supports de colonne isolante des jeux de barre et des châssis supports en PI.Étant indissociables des autres éléments constituant un poste électrique et étant soumises à des procédures administratives différentes, les installations de type charpentes (portiques) ne doivent pas être considérées comme des pylônes au sens de l’article 1519 A du CGI dès lors qu’elles remplissent les deux conditions cumulatives suivantes :ces charpentes sont un élément constitutif du dossier de demande de permis de construire du poste électrique, en ce sens qu’elles sont détaillées au sein de la partie relative aux caractéristiques du projet de construction du poste ;ces charpentes, à la différence des pylônes imposables, ne sont pas mentionnées au sein de l’approbation du projet d’ouvrage de construction d’une ligne électrique prévue à l’article R. 323-26 du code de l’énergie étant donné que les postes électriques, dont elles sont indissociables, sont dispensés d’une telle autorisation.II. Établissement de l'imposition50L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est établie et recouvrée comme en matière de taxes sur le chiffre d'affaires (II-C § 80 et III § 260 à 280). Compte tenu de cette précision et des autres dispositions de l'article 1519 A du CGI, les modalités d'établissement et de recouvrement de cette imposition sont les suivantes.A. Annualité60L'imposition forfaitaire est due pour l'année entière à raison des pylônes imposables au 1er janvier.Les pylônes nouvellement construits et entrant dans le champ d'application de la taxe sont imposables à compter du 1er janvier de l'année suivant celle au cours de laquelle leur construction a été achevée, cette opération devant être considérée comme réalisée à la date d'achèvement de la structure métallique.B. Redevables70L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est due par l'exploitant des lignes électriques.C. Obligations déclaratives des redevables80L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est déclarée et liquidée :pour les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe n° 3310-A-SD (CERFA n° 10960), disponible en ligne sur www.impots.gouv.fr, à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du CGI au titre du mois de mars ou du premier trimestre de l'année au titre de laquelle l'imposition est due ;pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe n° 3310-A-SD à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du CGI déposée auprès du service chargé du recouvrement dont relève leur siège ou principal établissement au plus tard le 25 avril de l'année au cours de laquelle l'imposition est due.90L'imposition est acquittée lors du dépôt de la déclaration.100Les redevables de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes doivent, parallèlement au dépôt de la déclaration n° 3310-A-SD, transmettre, par voie électronique, une déclaration comportant la liste par département des communes d'implantation des pylônes avec en regard de chacune d'elles :l'indication du nombre de pylônes taxés en distinguant selon qu'ils supportent des lignes d'une tension comprise entre 200 et 350 kilovolts ou d'une tension supérieure à 350 kilovolts ;le produit total revenant à chaque commune et à chaque département ainsi que le produit net total de l'imposition.110La structure de cette déclaration transmise par voie électronique est prévue par un cahier des charges transmis aux redevables de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes.(120-130)D. Calcul de l'imposition1. Modalités de calcul140Le montant de l'imposition forfaitaire, fixé par pylône, est différent selon que la tension de la ligne électrique est comprise entre 200 et 350 kilovolts ou supérieure à 350 kilovolts.Ces montants sont révisés chaque année proportionnellement à la variation, constatée au niveau national, du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties.En 2024, les montants sont fixés à 3 074 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts et à 6 140 € pour ceux supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.2. Cas des pylônes situés sur le territoire de deux ou plusieurs communes150Dans cette hypothèse, l'imposition est répartie forfaitairement en parts égales entre les communes concernées.(160-170)E. Bénéficiaires de la taxe180Aux termes du deuxième alinéa de l'article 1519 A du CGI, l'imposition est perçue au profit des communes d'implantation des pylônes imposables. Elle peut toutefois être perçue au profit d'un EPCI à fiscalité propre, sur délibérations concordantes de cet établissement et de la commune membre sur le territoire de laquelle sont situés les pylônes.190À défaut de délibération, le produit de l'imposition est perçu au seul profit des communes sur le territoire desquelles sont implantés les pylônes.200En cas de délibérations concordantes d'un EPCI à fiscalité propre et de la commune membre sur le territoire de laquelle sont situés les pylônes, le produit de l'imposition est perçu au profit de cet établissement.Ce transfert concerne obligatoirement l'ensemble du produit perçu au titre de la taxe.210Les délibérations sont prises dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI.220La délibération de l'EPCI peut porter sur une, plusieurs ou la totalité des communes membres sur le territoire desquelles sont situés des pylônes.230Une délibération de la commune ou de l'EPCI prise dans les délais prévus au I de l'article 1639 A bis du CGI suffit à rapporter le transfert de la perception de la taxe à l'EPCI.240Ces délibérations de transfert du produit de l'imposition demeurent valables tant qu'elles n'ont pas été rapportées par la commune ou l'EPCI dans les conditions prévues à l'article 1639 A bis du CGI. Une délibération de la commune ou de l'EPCI suffit à rapporter le transfert de la perception de la taxe à l'EPCI. Elle s'applique dans les délais prévus au I de l'article 1639 A bis du CGI.250En cas de fusion d'EPCI n'ayant pas délibéré dans le même sens au regard de la perception de la taxe sur les pylônes, le nouvel EPCI est réputé avoir délibéré en faveur de la perception de cette taxe.255Le reversement du produit de l'imposition aux bénéficiaires intervient avant le 31 décembre de l'année en cours. Les erreurs ou omissions qui feraient l'objet d'une régularisation après le reversement aux bénéficiaires sont soustraites ou ajoutées aux montants reversés au titre de la période suivante.III. Contrôle, recouvrement et contentieux260L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que les taxes sur le chiffre d'affaires.270À compter de l'entrée en vigueur du 7° du XVIII de l'article 20 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, la procédure de rectification contradictoire prévue à l'article L. 55 du livre des procédures fiscales (LPF) et la taxation d'office prévue au 3° de l'article L. 66 du LPF sont applicables à l'imposition forfaitaire sur les pylônes dans les mêmes conditions qu'en matière de taxe sur la valeur ajoutée.En outre, le délai de reprise de l'imposition forfaitaire sur les pylônes s'exerce, conformément à l'article L. 176 du LPF, jusqu'à la fin de la troisième année qui suit celle au cours de laquelle elle est devenue exigible, sous réserve des prorogations de délais prévus à cet article.280Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces taxes. | <p id=""actualite-liee-14097-PGP"" class=""commentaire-de-tableau-western""><b>Actualité liée : </b>20/12/2023 : TFP - Fixation des montants de l'imposition forfaitaire sur les pylônes au titre de 2024 (CGI, art. 1519 A)</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_1519_A_du_code_gen_01"">L'article 1519 A du code général des impôts (CGI) institue au profit des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) dotés d'une fiscalité propre une imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes supportant certaines lignes électriques.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_montant_de_limposition_f_02"">Le montant de l'imposition forfaitaire, fixé par pylône, est différent selon que la tension de la ligne électrique est comprise entre 200 et 350 kilovolts ou supérieure à 350 kilovolts. Ces montants sont révisés chaque année proportionnellement à la variation, constatée au niveau national, du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties.</p><h1 id=""Champ_dapplication_10"">I. Champ d'application</h1><h2 id=""Territorialite_20"">A. Territorialité</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Limposition_forfaitaire_ann_01"">L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes s'applique dans les départements d'outre-mer de la même manière qu'en métropole. Elle n'est pas applicable sur le plateau continental, ni dans la zone économique exclusive (CGI, art. 1635 quinquies).</p><h2 id=""Type_de_pylone_imposable_a__21"">B. Éléments imposables</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">20</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_toute_installation_fixee__04"">Constitue un pylône imposable :</p><ul><li id=""-_et_supportant_des_lignes__05"">toute installation fixée au sol (quels que soient le nombre de points d'ancrage et la nature de ceux-ci : fondations simples, dés en béton, plates-formes bétonnées, etc.) ;</li><li id=""-_et_supportant_des_lignes_d_078"">et supportant des lignes de transport d'énergie électrique dont la tension est au moins égale à 200 kilovolts.</li></ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_lappreciation_du_seuil_06"">Pour l'appréciation du seuil d'imposition, de même que pour la détermination du montant de cette imposition, la tension à retenir est la tension potentielle (ou tension de construction) des lignes que les pylônes sont destinés à supporter, et non la tension réelle (ou tension d'exploitation).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_tension_potentielle_est__07"">La tension potentielle est celle figurant dans les actes officiels (déclaration d'utilité publique ou approbation du projet d'exécution).</p><h2 id=""Precisions_22"">C. Précisions</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_08"">30</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_la_nature_des_materiaux_u_010"">Pour l'assujettissement à l'imposition, sont sans influence :</p><ul><li id=""-_la_situation_de_ceux-ci_a_011"">la nature des matériaux utilisés pour la construction des pylônes (pylônes métalliques, en béton, etc.) ;</li><li id=""-_le_nombre_des_cables_cond_012"">la situation de ceux-ci au regard des taxes foncières ;</li><li id=""-_le_nombre_des_cables_condu_079"">le nombre des câbles conducteurs.</li></ul><h2 id=""Cas_particulier_des_portiqu_23"">D. Cas particulier des portiques</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_013"">40</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_installations_doivent_e_014"">Ces installations doivent être considérées comme constituant un pylône unique au sens des dispositions de l'article 1519 A du CGI. Il en est ainsi notamment des portiques « aéro-souterrains », installations implantées dans les grandes agglomérations à l'endroit précis où les lignes à haute tension abandonnent la voie aérienne pour emprunter la voie souterraine.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""45_018"">45</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_dans_l’encein_019"">Toutefois, dans l’enceinte d’un poste électrique, il existe des installations de type charpente qui peuvent également prendre le nom de portique. Il s’agit principalement des portiques d’ancrage, portiques transformateurs, des poteaux de rappel, des châssis supports de matériel haute tension, des châssis supports de colonne isolante des jeux de barre et des châssis supports en PI.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_ces_charpentes_sont_un_el_021"">Étant indissociables des autres éléments constituant un poste électrique et étant soumises à des procédures administratives différentes, les installations de type charpentes (portiques) ne doivent pas être considérées comme des pylônes au sens de l’article 1519 A du CGI dès lors qu’elles remplissent les deux conditions cumulatives suivantes :</p><ul><li id=""-_ces_charpentes,_a_la_diff_022"">ces charpentes sont un élément constitutif du dossier de demande de permis de construire du poste électrique, en ce sens qu’elles sont détaillées au sein de la partie relative aux caractéristiques du projet de construction du poste ;</li><li id=""-_ces_charpentes,_a_la_diffe_080"">ces charpentes, à la différence des pylônes imposables, ne sont pas mentionnées au sein de l’approbation du projet d’ouvrage de construction d’une ligne électrique prévue à l’article R. 323-26 du code de l’énergie étant donné que les postes électriques, dont elles sont indissociables, sont dispensés d’une telle autorisation.</li></ul><h1 id=""Etablissement_et_recouvreme_11"">II. Établissement de l'imposition</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_015"">50</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Limposition_forfaitaire_ann_016"">L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est établie et recouvrée comme en matière de taxes sur le chiffre d'affaires (<strong>II-C § 80</strong> et III § 260 à 280). Compte tenu de cette précision et des autres dispositions de l'article 1519 A du CGI, les modalités d'établissement et de recouvrement de cette imposition sont les suivantes.</p><h2 id=""Annualite_24"">A. Annualité</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_017"">60</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Limposition_forfaitaire_est_018"">L'imposition forfaitaire est due pour l'année entière à raison des pylônes imposables au 1<sup>er </sup>janvier.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_pylones_nouvellement_co_019"">Les pylônes nouvellement construits et entrant dans le champ d'application de la taxe sont imposables à compter du 1<sup>er </sup>janvier de l'année suivant celle au cours de laquelle leur construction a été achevée, cette opération devant être considérée comme réalisée à la date d'achèvement de la structure métallique.</p><h2 id=""Debiteur_de_la_taxe_25"">B. Redevables</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_020"">70</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Limposition_forfaitaire_ann_021"">L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est due par l'exploitant des lignes électriques.</p><h2 id=""Obligations_declaratives_de_26"">C. Obligations déclaratives des redevables</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""-_pour_les_redevables_de_la_027"">80</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_pour_les_personnes_non_re_028"">L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est déclarée et liquidée :</p><ul><li id=""-_pour_les_personnes_non_re_033"">pour les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe n° 3310-A-SD (CERFA n° 10960), disponible en ligne sur www.impots.gouv.fr, à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du CGI au titre du mois de mars ou du premier trimestre de l'année au titre de laquelle l'imposition est due ;</li><li id=""-_pour_les_personnes_non_red_081"">pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe n° <strong>3310-A-SD</strong> à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du CGI déposée auprès du service chargé du recouvrement dont relève leur siège ou principal établissement au plus tard le 25 avril de l'année au cours de laquelle l'imposition est due.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_024"">90</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_declaration_des_elements_025"">L'imposition est acquittée lors du dépôt de la déclaration.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""-_lindication_du_nombre_de__033"">100</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_produit_total_revenant_034"">Les redevables de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes doivent, parallèlement au dépôt de la déclaration n° <strong>3310-A-SD</strong>, transmettre, par voie électronique, une déclaration comportant la liste par département des communes d'implantation des pylônes avec en regard de chacune d'elles :</p><ul><li id=""-_le_produit_total_revenant_039"">l'indication du nombre de pylônes taxés en distinguant selon qu'ils supportent des lignes d'une tension comprise entre 200 et 350 kilovolts ou d'une tension supérieure à 350 kilovolts ;</li><li id=""-_le_produit_total_revenant__082"">le produit total revenant à chaque commune et à chaque département ainsi que le produit net total de l'imposition.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_033"">110</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_declaration_doit_egal_034"">La structure de cette déclaration transmise par voie électronique est prévue par un cahier des charges transmis aux redevables de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_041"">(120-130)</p><h2 id=""Calcul_de_limposition_27"">D. Calcul de l'imposition</h2><h3 id=""Modalites_de_calcul_32"">1. Modalités de calcul</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_043"">140</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_montant_de_limposition_f_044"">Le montant de l'imposition forfaitaire, fixé par pylône, est différent selon que la tension de la ligne électrique est comprise entre 200 et 350 kilovolts ou supérieure à 350 kilovolts.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_montants_sont_revises_c_045"">Ces montants sont révisés chaque année proportionnellement à la variation, constatée au niveau national, du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_2013,_les_montants_sont__049"">En 2024, les montants sont fixés à 3 074 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts et à 6 140 € pour ceux supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.</p><h3 id=""Cas_des_pylones_situes_sur__33"">2. Cas des pylônes situés sur le territoire de deux ou plusieurs communes</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_047"">150</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_cette_hypothese,_limpo_048"">Dans cette hypothèse, l'imposition est répartie forfaitairement en parts égales entre les communes concernées.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_051"">(160-170)</p><h2 id=""La_cotisation_est_exigible__052"">E. Bénéficiaires de la taxe</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_056"">180</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Aux_termes_du_deuxieme_alin_057"">Aux termes du deuxième alinéa de l'article 1519 A du CGI, l'imposition est perçue au profit des communes d'implantation des pylônes imposables. Elle peut toutefois être perçue au profit d'un EPCI à fiscalité propre, sur délibérations concordantes de cet établissement et de la commune membre sur le territoire de laquelle sont situés les pylônes.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_068"">190</p><p class=""paragraphe-western"" id=""A_defaut_de_deliberation,_l_069"">À défaut de délibération, le produit de l'imposition est perçu au seul profit des communes sur le territoire desquelles sont implantés les pylônes.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_070"">200</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_deliberations_con_071"">En cas de délibérations concordantes d'un EPCI à fiscalité propre et de la commune membre sur le territoire de laquelle sont situés les pylônes, le produit de l'imposition est perçu au profit de cet établissement.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_transfert_concerne_oblig_072"">Ce transfert concerne obligatoirement l'ensemble du produit perçu au titre de la taxe.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_073"">210</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_sont_pris_074"">Les délibérations sont prises dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_075"">220</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_deliberation_de_lEPCI_pe_076"">La délibération de l'EPCI peut porter sur une, plusieurs ou la totalité des communes membres sur le territoire desquelles sont situés des pylônes.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_077"">230</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Une_deliberation_de_la_comm_078"">Une délibération de la commune ou de l'EPCI prise dans les délais prévus au I de l'article 1639 A bis du CGI suffit à rapporter le transfert de la perception de la taxe à l'EPCI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_079"">240</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_deliberations_de_transf_070"">Ces délibérations de transfert du produit de l'imposition demeurent valables tant qu'elles n'ont pas été rapportées par la commune ou l'EPCI dans les conditions prévues à l'article 1639 A bis du CGI. Une délibération de la commune ou de l'EPCI suffit à rapporter le transfert de la perception de la taxe à l'EPCI. Elle s'applique dans les délais prévus au I de l'article 1639 A bis du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""En_cas_de_fusion_dEPCI_naya_080"">250</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_fusion_dEPCI_naya_072"">En cas de fusion d'EPCI n'ayant pas délibéré dans le même sens au regard de la perception de la taxe sur les pylônes, le nouvel EPCI est réputé avoir délibéré en faveur de la perception de cette taxe.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_053"">255</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_erreurs_ou_omissions_co_054"">Le reversement du produit de l'imposition aux bénéficiaires intervient avant le 31 décembre de l'année en cours. Les erreurs ou omissions qui feraient l'objet d'une régularisation après le reversement aux bénéficiaires sont soustraites ou ajoutées aux montants reversés au titre de la période suivante.</p><h1 id=""Roles_supplementaires_et_co_12"">III. Contrôle, recouvrement et contentieux</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_055"">260</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Limposition_forfaitaire_ann_056"">L'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que les taxes sur le chiffre d'affaires.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""A_compter_de_lentree_en_vig_068"">270</p><p class=""paragraphe-western"" id=""A_compter_de_lentree_en_vig_069"">À compter de l'entrée en vigueur du 7° du XVIII de l'article 20 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, la procédure de rectification contradictoire prévue à l'article L. 55 du livre des procédures fiscales (LPF) et la taxation d'office prévue au 3° de l'article L. 66 du LPF sont applicables à l'imposition forfaitaire sur les pylônes dans les mêmes conditions qu'en matière de taxe sur la valeur ajoutée.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_le_delai_de_repri_069"">En outre, le délai de reprise de l'imposition forfaitaire sur les pylônes s'exerce, conformément à l'article L. 176 du LPF, jusqu'à la fin de la troisième année qui suit celle au cours de laquelle elle est devenue exigible, sous réserve des prorogations de délais prévus à cet article.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_077"">280</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_toutefois_precise_qu_065"">Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces taxes.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TFP - Imposition forfaitaire sur les pylônes | BOI-TFP-PYL | PYL | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/196-PGP.html/identifiant=BOI-TFP-PYL-20231220 | null | 2023-12-20 00:00:00 | null | db66f5ca-79d4-4e80-9549-9be3000aae84 | 984ccf6e3aeb7a3388557e2aa3c0e86dae271e81a4fe97c0373a80b747ac7aa8 |
FR | fr | I. Activités et contribuables concernés
1
Les dispositions de
l'article 154 bis du code général des impôts (CGI) s'appliquent à l'ensemble des contribuables qui exercent une activité
professionnelle dont les résultats sont imposés à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et qui acquittent, en cette qualité, des cotisations sociales à des régimes de
non-salariés.
Remarque : les artistes auteurs d'œuvres graphiques et plastiques
imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et qui cotisent effectivement au régime d'assurance vieillesse complémentaire obligatoire des artistes graphiques et plastiques institué par le
décret n° 62-420 du 11 avril
1962 et en application de l'article L. 644-1 du code de la sécurité sociale (régime IRCEC), peuvent bénéficier des
dispositions de
l'article
24 et de
l'article
41 (version abrogée au 1er septembre 2007) de la loi n° 94-126 du 11 février 1994. Les autres artistes auteurs imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et affiliés au titre de leur
protection sociale à l'Association pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs (AGESSA), bénéficient dans les mêmes conditions des disposions des articles 24 et 41 précités de la loi du 11
février 1994 dès lors qu'ils cotisent également au régime IRCEC.
10
Sont ainsi concernés les exploitants individuels, les associés des sociétés
soumises au régime des sociétés de personnes et l'associé unique d'EURL n'ayant pas opté pour l'impôt sur les sociétés, ainsi que les conjoints collaborateurs.
20
Il est précisé que les exploitants retraités n'étant pas visé à
l'article 154 bis du CGI, ils ne peuvent déduire les cotisations facultatives qu'ils versent au titre de la prévoyance.
A. Exploitants individuels et associés de certaines sociétés
1. Exercice de l'activité à titre individuel
30
Le dispositif de déduction des charges sociales concerne l'ensemble des
contribuables qui exercent une activité professionnelle dont les résultats sont imposés à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et qui acquittent, en cette qualité, des
cotisations sociales à des régimes de non-salariés.
40
Les personnes qui exercent simultanément une activité non salariée agricole et
une activité non salariée non agricole sont affiliées pour leur protection sociale, en application de l'article L. 171-3 du
code de la sécurité sociale (CSS) issu de l'article 53 de la loi n° 99-574 d'orientation
agricole du 9 juillet 1999, au seul régime de leur activité principale.
50
Les cotisations sociales versées par les pluriactifs non salariés à la caisse
unique dont ils relèvent sont déductibles des revenus des activités auxquelles elles se rapportent au prorata du montant hors taxes du chiffres d'affaires de chacune des activités exercées.
2. Activité exercée dans le cadre d'une société de personnes
60
L'associé personne physique, qui exerce son activité professionnelle dans le
cadre d'une société de personnes et dont les revenus sont à ce titre imposables à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux entre dans le champ d'application des
dispositions de l’article 154 bis du CGI.
70
Il en est de même pour les associés des sociétés créées de fait et des
sociétés en participation qui sont personnellement imposables à l'impôt sur le revenu à raison de la part du bénéfice qui correspond à leurs droits dans la société.
B. Le conjoint-collaborateur
80
L'affiliation personnelle des conjoints collaborateurs d'un chef d'entreprise
artisanale, commerciale ou libérale (y compris le conjoint d'avocat qui dispose d'un régime d'assurance-vieillesse propre) à l'organisation autonome d'assurance-vieillesse à laquelle est affilié ledit
chef d'entreprise, est obligatoire.
90
Les conjoints collaborateurs des exploitants individuels peuvent adhérer aux
groupements prévus par l’article L. 144-1 du code des assurances. Ces groupements peuvent souscrire, au profit de leurs membres,
des contrats d'assurance de groupe en vue du versement de prestations de prévoyance complémentaire, d'indemnité en cas de perte d'emploi subie ou d'une retraite complémentaire garantissant un revenu
viager. Les cotisations versées à ce titre sont déductibles, des résultats imposables de l’exploitant dans les conditions de
l'article 154 bis du CGI.
1. Définition du conjoint-collaborateur de personnes exerçant une profession libérale
100
Les conjoints collaborateurs de personnes exerçant une activité libérale qui
peuvent adhérer au régime d’assurance vieillesse des travailleurs non salariés sont ceux qui ont choisi le statut de conjoint collaborateur conformément au IV de
l'article L. 121-4 du code de commerce.
110
Est donc considéré comme conjoint collaborateur, le conjoint d'un chef
d'entreprise qui exerce une activité professionnelle régulière dans l'entreprise sans percevoir de rémunération et sans avoir la qualité d'associé au sens de l'article 1832
du code civil qui a opté pour le statut de conjoint collaborateur.
L'article R.
121-2 du code de commerce présume par ailleurs, que le conjoint qui exerce à l’extérieur de l'entreprise une activité salariée d'une durée au moins égale à la moitié du temps de travail ou une
activité non salariée n'exerce pas de manière professionnelle dans l'entreprise. Il est donc admis qu'il puisse exercer, hors de l'exploitation, une activité salariée à temps partiel d'une durée au
plus égale à la moitié de la durée légale du travail.
En outre, en ce qui concerne les sociétés, le statut de conjoint collaborateur
n’est autorisé, en application du II de l’article L. 121-4 du code de commerce., qu'au conjoint du gérant associé unique ou du
gérant associé majoritaire d’une société à responsabilité limitée ou d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée dont l’effectif n’excède pas vingt salariés.
120
Sont également concernés, dans les mêmes conditions, les conjoints d'associés
uniques d'entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL). Bien que ces derniers ne puissent avoir, au strict plan juridique, le statut de conjoint collaborateur en raison de la qualité
d'associé unique de l'EURL de leur époux, il est admis de leur accorder le bénéfice du dispositif dès lors qu'ils sont assimilés sur le plan social aux conjoints collaborateurs lorsqu'ils ont attesté
sur l'honneur remplir effectivement les conditions de collaboration professionnelle.
130
Demeurent exclus du bénéfice de ce dispositif le conjoint qui exerce une
activité professionnelle en qualité de salarié du professionnel libéral ou le conjoint d'un associé d'une société soumise au régime des sociétés de personnes autre qu'une EURL.
2. Affiliation aux régimes sociaux obligatoires
140
Les conjoints collaborateurs étant affiliés personnellement et obligatoirement
au régime d'assurance-vieillesse et d'invalidité-décès de leur époux(se), les cotisations vieillesse et d'invalidité-décès qu'ils versent sont déductibles des bénéfices industriels et commerciaux et
des bénéfices non commerciaux sur le fondement du principe général de déduction des cotisations d'assurance-vieillesse obligatoires prévu au I de
l'article 154 bis du CGI.
Pour plus de précisions, il convient de se reporter au
BOI-BIC-CHG-40-50-20 au II-B-1 § 140.
3. Régimes facultatifs concernés
150
L'adhésion du conjoint collaborateur à ces régimes est indépendante de la
situation de l'exploitant au regard de sa propre protection sociale facultative. Un des époux, indifféremment l'exploitant ou le conjoint-collaborateur, peut donc décider soit de conclure un contrat
d'assurance de groupe, soit d'adhérer à un régime facultatif mis en place par les caisses de sécurité sociale, soit de bénéficier des deux possibilités qui lui sont offertes par la loi alors même que
l'autre ne cotiserait à aucun de ces régimes.
II. Économie des différents régimes de protection sociale
A. Régimes obligatoires
1. Prestations familiales
160
Conformément aux dispositions de
l'article R. 241-2 du CSS, la cotisation d'allocations familiales des employeurs et travailleurs indépendants est due
par toute personne physique exerçant, même à titre accessoire, une activité professionnelle non salariée. Tel est le cas notamment des personnes exerçant une profession non commerciale.
170
Cette obligation confère aux employeurs et travailleurs indépendants un droit,
dans les conditions identiques à celles qui sont exigées des salariés, aux prestations familiales suivantes (CSS, art. L. 511-1 et suiv.) :
- allocation pour jeune enfant ;
- allocations familiales ;
- complément familial ;
- allocation de logement ;
- allocation d'éducation spéciale ;
- allocation de soutien familial ;
- allocation de rentrée scolaire ;
- allocation de parent isolé ;
- allocation parentale d'éducation ;
- allocation d’adoption.
180
La cotisation est fixée pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre
de chaque année.
Cette cotisation est déductible des revenus professionnels conformément aux
dispositions de l’article 154 bis du CGI.
2. Assurance vieillesse
190
Le régime d'allocation vieillesse des employeurs et travailleurs indépendants
prévoit une organisation autonome, chargée de percevoir les cotisations et de verser les allocations, pour chaque groupe professionnel, dont celui des professions libérales
(CSS, art. L. 621-1 et suiv., version abrogée au 1er janvier 2017).
Remarque : Sont exclus du régime d'allocation vieillesse prévu
aux articles L.621-1 et suivants du Code de la sécurité sociale, les artistes mentionnés à l'article L. 382-1 du CSS (cf,
II-B-1-b § 400).
L'organisation autonome qui assure le fonctionnement du régime d'allocation
vieillesse des professions libérales comporte :
- une caisse nationale de compensation ;
- des caisses, dites « sections professionnelles », spécifiques à chaque
activité.
Remarque : Les avocats relèvent d'un régime particulier, celui
de la Caisse nationale des barreaux français.
L'article L. 622-5 du CSS (version transférée au 1er janvier 2017) mentionne les professions soumises au régime de
l'allocation vieillesse des professions libérales.
L'article L. 622-7 du CSS (version abrogée au 1er janvier 2017) dispose, en outre, que des décrets sont pris afin de
classer dans le groupe approprié les activités professionnelles non salariées, qui ne sont pas énumérées par la loi.
a. Régime obligatoire
200
D'une part, conformément aux dispositions de
l'article L. 643-1 et suivants du CSS et des décrets subséquents d'application, il est prévu un régime d'allocation
vieillesse pour les membres des professions libérales.
Ce régime constitue le régime de base et est obligatoire. Toute personne qui
exerce une profession libérale est tenue de se faire immatriculer à la section professionnelle à laquelle elle ressortit.
b. Régime complémentaire obligatoire
210
D'autre part, l'article L. 644-1 du CSS prévoit
la création de régimes d'assurance vieillesse complémentaires, fonctionnant à titre obligatoire dans le cadre, soit de l'ensemble d'un groupe professionnel, soit d'une activité professionnelle
particulière. Le paiement des cotisations afférentes à ces régimes complémentaires confère aux assujettis le droit à un supplément de prestations.
Des décrets définissent, selon les groupes ou natures d'activités, ces régimes
complémentaires obligatoires.
c. Régimes d'assurance invalidité décès obligatoires
220
De plus,
l'article L. 644-2 du CSS institue des régimes d'assurance invalidité décès, fonctionnant à titre obligatoire dans le
cadre, soit de l'ensemble d'un groupe professionnel, soit d'une activité professionnelle particulière et comportant des avantages en faveur des veuves et des orphelins. Des décrets réglementent ces
régimes. Une cotisation est recouvrée pour assurer leur financement.
Les régimes complémentaires peuvent comprendre, selon les sections
professionnelles, une cotisation unique fixe ou proportionnelle ou encore des classes obligatoires ou optionnelles.
230
Le montant des cotisations du régime d'allocation vieillesse des travailleurs
non salariés des professions libérales est fixé par décret, au titre de chaque année, pour chaque section professionnelle.
Des décrets fixent également le montant des cotisations afférentes aux régimes
complémentaires obligatoires, prévus par l'article L. 644-1 du CSS , ainsi que celui des cotisations du régime d'assurance invalidité décès, prévu par
l'article L. 644-2 du CSS.
240
Ces cotisations sont déductibles du revenu professionnel conformément aux
dispositions de l'article 154 bis du CGI.
3. Assurances maladie et maternité
250
L’article L. 615-1 du CSS (version transférée au 1er décembre 2005) prévoit un régime obligatoire d'assurance maladie et
maternité pour les non-salariés des professions non agricoles.
Ce régime est indépendant du régime général.
En relèvent les non-salariés entrant dans le champ d'application de
l'assurance vieillesse des professions libérales, y compris les personnes dépendant de la Caisse nationale des barreaux français.
260
En sont exclus (cf. II-B-1-b § 400 et
suiv.) :
- les personnes exerçant, à titre exclusif, une activité non salariée
entraînant leur affiliation à un régime obligatoire légal ou réglementaire de sécurité sociale de salariés ;
- les praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés.
270
Les prestations servies par le régime d'assurance maladie et maternité
comportent des prestations de base et, éventuellement, des prestations supplémentaires.
Pour couvrir les charges entraînées par l'application de ce régime d'assurance
maladie et maternité, des cotisations annuelles de base et supplémentaires obligatoires sont mises à la charge des assurés
(CSS, art. L. 612-1).
En outre, en cas de déséquilibre financier d'une caisse assurant le
fonctionnement du régime, une cotisation additionnelle, proportionnelle à la cotisation de base, peut être mise en recouvrement.
280
L'ensemble de ces cotisations obligatoires peut être déduit pour l'assiette du
revenu professionnel, conformément aux dispositions de l'article 154 bis du CGI.
4. Cas particuliers
a. Personnes exerçant, à titre exclusif, une activité non salariée entraînant leur affiliation à un régime obligatoire
légal ou réglementaire de sécurité sociale de salariés
290
Sont visés, à ce titre, conformément aux dispositions de
l'article L. 382-1 du CSS, les artistes auteurs d'œuvres littéraires et dramatiques, musicales et chorégraphiques,
audiovisuelles et cinématographiques, graphiques et plastiques.
Cet article prévoit, en effet, que les personnes ci-dessus visées sont
affiliées obligatoirement au régime général de la sécurité sociale pour les assurances sociales et bénéficient des prestations familiales dans les mêmes conditions que les salariés.
300
Les cotisations versées sont déductibles du revenu professionnel.
b. Praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés
310
Ils sont soumis, en vertu des dispositions des
articles L. 722-1 et suivants du CSS, à un régime propre d'assurance maladie obligatoire qui n'est qu'une extension du
régime général.
Ce régime est applicable :
- aux médecins exerçant leur activité professionnelle, non salariée, dans le
cadre de la convention prévue à l'article L. 162-5 du CSS, quel que soit le tarif qu'ils choisissent de pratiquer
(médecins conventionnés des secteurs I et II) ou, en l’absence d’une telle convention, dans le cadre du règlement prévu au 9° de l'article L. 162-5 du code de la sécurité sociale ;
- aux médecins exerçant leur activité professionnelle, non salariée, dans le
cadre de la convention prévue par l'article L. 162-5 du CSS et de la convention prévue à l'article L. 162-14 du CSS
ou, en l’absence de la convention mentionnée à l'article L.162-5 du CSS, dans le cadre du règlement prévu au 9° de l’article L.162-5 du CSS ;
- aux chirurgiens-dentistes, sages-femmes et auxiliaires médicaux, qui
exercent leur activité professionnelle, non salariée, dans le cadre de la convention conclue en application de l'article L.
162-9 du CSS, de l'article L. 162-12-2 du CSS ou de
l'article L. 162-12-9 du CSS ou, en l'absence d'une telle convention, dans le cadre du régime de l'adhésion
personnelle prévue au dernier alinéa de l'article L. 162-11 du CSS.
Par ailleurs, en vertu des dispositions de
l'article L. 645-1 du CSS, les praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés, visés à
l'article L. 722-1 du CSS, peuvent bénéficier d'un régime de prestations complémentaires de vieillesse propre à chacune des catégories professionnelles concernées.
320
Le financement des prestations accordées à ces praticiens est assuré, sauf
pour les médecins conventionnés du secteur II et pour certains praticiens et auxiliaires médicaux (cf. II-B-2-e § 500), par une cotisation personnelle des bénéficiaires et par
une cotisation mise conjointement à la charge du régime général d'assurance maladie, des régimes d'assurance maladie des professions agricoles et du régime d'assurance maladie et maternité des
travailleurs non-salariés des professions non agricoles.
De plus, une cotisation additionnelle de solidarité doit être versée par les
praticiens et auxiliaires médicaux en activité au profit du régime de l'assurance des non-salariés non agricoles (CSS, art.
L.612-3).
Les médecins qui exercent leur activité dans le cadre de la convention, en
pratiquant des tarifs différents des tarifs conventionnels (médecins conventionnés du secteur II) sont tenus d'assurer la totalité du financement de leur régime d'assurance maladie et vieillesse, sans
que les caisses d'assurance-maladie y participent. Il en est de même des praticiens et auxiliaires médicaux pour lesquels les caisses décident, dans les conditions prévues par les conventions
mentionnées à l'article L. 162-5 du CSS, à
l'article L. 162-9 du CSS, à l'article L.
162-12-2 du CSS ou à l'article L. 162-12-9 du CSS et au 1° de
l'article L. 162-14 du CSS, de suspendre le versement qui leur incombe
(CSS, art. L. 722-4 et CSS, art. L.
645-2).
330
Les cotisations versées tant pour le régime « maladie » que pour le régime «
vieillesse » sont déductibles du revenu professionnel, conformément aux dispositions de l'article 154 bis du CGI.
B. Régimes facultatifs
340
Le deuxième alinéa de
l'article 154 bis du CGI autorise la déduction des cotisations et primes versées au titre de certains risques, que ces
risques soient garantis dans le cadre de contrats d'assurance de groupe ou de régimes facultatifs mis en place par les organismes de sécurité sociale.
1. Nature des risques couverts
350
Les risques couverts actuellement sont plus précisément définis au
BOI-BIC-CHG-40-50-40-10 .
a. Assurance vieillesse
360
Pour connaître les types de prime déductibles se reporter au
BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.
A cet égard, il doit être considéré, au regard de la jurisprudence de la Cour de
cassation (Cass.com, arrêt du 30 octobre 1997,
n° de pourvoi: 96-12809), que les contrats d’assurance qui comportent une clause d’anticipation permettant au bénéficiaire de percevoir, avant l’âge normal de départ à la retraite, une partie de
l’épargne acquise n’assurent pas un avantage de retraite complémentaire.
Des contrats comportant de telles clauses ne peuvent pas, par conséquent, être regardés
comme des contrats d’assurance groupe mentionnés au deuxième alinéa de l’article 154 bis du CGI, qui doivent être souscrits
en vue du versement d’une retraite complémentaire.
370
En revanche, les primes versées au titre de contrats garantissant un revenu
viager et comprenant une option dite d’annuités garanties peuvent être déduites du bénéfice imposable dans la mesure où la garantie ainsi offerte revêt un caractère accessoire à l’objet principal du
contrat, à savoir le versement d’une retraite complémentaire sous forme d’un revenu viager, et à la condition que cette garantie présente réellement un caractère accessoire. Cette condition sera
réputée remplie si le nombre d’annuités ou de trimestres garantis porte sur une période n’excédant pas l’espérance de vie de l’assuré, appréciée à l’âge auquel il liquide ses droits à la retraite,
déterminée sur la base des tables de génération prévues au premier tiret du 2° de l’article A. 335-1 du code des assurances (version
abrogée au 1er janvier 2016) et diminuée de cinq années, et si les bénéficiaires de la garantie sont définitivement et irrévocablement désignés par l’assuré au plus tard au moment de la
liquidation de ses propres droits.
380
En ce qui concerne les cotisations afférentes à la contre-assurance décès,
il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10 au I-A § 20.
390
En ce qui concerne les possibilités de rachats de contrats
d’assurance-groupe, il est rappelé que la sortie en capital totale ou partielle n’est possible qu’en cas de liquidation judiciaire ou d’invalidité (cf.
II-B-2-e § 500). Toutefois, lorsque le montant de la rente servie au dénouement du contrat d’assurance-groupe vieillesse n’excède pas 72 euros,
l’assureur peut, en application de l'article L. 160-5 du code des assurances, de
l'article A. 160-2 du code des assurances et de l'article A.
160-4 du code des assurances, procéder à son rachat. Bien que la liquidation des droits de l’adhérent s’effectue dans ce cas sous la forme d’un versement unique en capital, ce rachat ne remet pas
en cause la déductibilité des primes versées antérieurement.
b. Prévoyance complémentaire
400
En application des dispositions de
l’article 154 bis du CGI, les cotisations facultatives dues au titre d’un contrat d’assurance de groupe défini à
l’article L. 144-1 du CSS ou au titre des régimes facultatifs mis en place par les caisses de sécurité sociale sont déductibles
des bénéfices non commerciaux imposables dans la limite de certains plafonds et planchers de déduction.
Les contrats d’assurance de groupe définis à l’article L.144-1 du code des
assurances doivent être souscrits en vue du versement d’une retraite complémentaire garantissant un revenu viager, de prestations de prévoyance complémentaire, ou d’une indemnité en cas de perte
d’emploi subie.
410
Il est rappelé que sous l’appellation « prévoyance complémentaire » sont
regroupés les contrats d’assurance souscrits dans le but de garantir :
- soit le paiement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail consécutif à une maladie ou maternité
;
- soit le paiement de prestations en nature s’ajoutant à celles résultant
d’un régime obligatoire (complément de remboursement d’honoraires, de médicaments, de prothèses dentaires, etc.) ;
- soit le versement d’un capital ou d’une rente « décès » ou « invalidité
permanente ».
420
Des hésitations étant toutefois apparues sur l’étendue exacte des garanties
susceptibles d’être couvertes au titre de la prévoyance complémentaire, il est précisé qu’il convient également, pour l’application des dispositions de
l’article 154 bis du CGI, d’assimiler à la prévoyance complémentaire la couverture du risque de dépendance, qui se
caractérise par l’impossibilité d’accomplir seul les actes de la vie quotidienne – se lever, se laver, s’habiller, préparer les repas.
430
Ainsi, sont également considérées comme des cotisations de prévoyance
complémentaire déductibles dans les conditions et sous les plafonds prévus à l’article 154 bis du CGI, les cotisations
destinées à garantir le risque de dépendance par le versement d’une rente, la majoration de la rente de base ou complémentaire de retraite, ou bien encore le paiement de prestations en nature
s’ajoutant à celles d’un régime obligatoire tel le remboursement d’un service d’aide à domicile.
Les limites de la déduction de ces primes versées sont détaillées au
BOI-BIC-CHG-40-50-40-20.
c. Assurance perte d'emploi subie
440
L'article 154 bis du CGI permet la déduction des cotisations versées au titre des contrats garantissant le versement d'un
revenu de substitution exclusif du versement d'un capital en cas de perte d'emploi résultant d'un événement indépendant de la volonté de l'assuré.
Pour avoir plus de précisions sur les cotisations déductibles au titre des
régimes assurant la perte d'emploi subie, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-20.
2. Les contrats d'assurance de groupe
450
L'article 154 bis du CGI pose le principe de la déductibilité des primes versées au titre des contrats d'assurance de
groupe, se reporter également aux BOI-BIC-CHG-40-50-20 et au BOI-BIC-CHG-40-50-40-20.
a. Économie générale des contrats
460
Ces contrats se définissent conformément aux dispositions commentées au
BOI-BIC-CHG-40-50-20 et au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.
L’article
L. 441-1 du code des assurances autorise les entreprises d’assurance sur la vie à participer à toute opération ayant pour objet l’acquisition ou la jouissance de droits en cas de vie notamment par
la collecte de primes ou cotisations, par la constitution de capitaux payables en cas de vie, ou par la constitution et le service de retraites ou avantages viagers. Ces dispositions permettent aux
épargnants de souscrire des contrats de retraite par capitalisation en points.
Dès lors qu’ils respectent l’ensemble des conditions fixées par
l’article L. 144-1 du code des assurances et par le
décret n° 94-775 du 5
septembre 1994, les cotisations ou primes versées au titre des contrats régis par les articles L. 441-1 et suivants du code des assurances peuvent bénéficier de la déductibilité fiscale prévue à
l’article 154 bis du CGI.
b. Notion de groupement
470
Pour le détail de la constitution des groupements, se reporter au
BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.
c. Justification du paiement des cotisations aux régimes obligatoires
480
L'article L.
144-1 du code des assurances dispose que les contrats d'assurance de groupe doivent être souscrits sous réserve du respect de ces dispositions de
l'article L. 652-4 du CSS (BOI-BIC-CHG-40-50-40-10).
d. Régularité et périodicité des primes ou cotisations
490
Pour les modalités de versement des cotisations, il convient de se reporter
au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.
e. Rachat du contrat (versement d'un capital)
500
Les cas possibles de rachat du contrat sont énoncés au
BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.
f. Rachat de cotisations
510
Les possibilités de rachat de cotisations sont évoquées au sein des
BOI-BIC-CHG-40-50-20 au II-A-2 § 120 et BOI-BIC-CHG-40-50-30 aux IV § 110 et 120.
g. Précisions diverses
1° non cumul avec une réduction d’impôt
520
Pour les règles de non cumul avec une réduction d'impôt, il convient de se
reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-40 au I-B § 30.
2° contrats d’assurance de groupe ouverts aux conjoints collaborateurs
530
Les cotisations et primes versées dans le cadre des contrats de groupe pour
la protection sociale complémentaire facultative des conjoints collaborateurs sont déductibles des résultats imposables de l’exploitant (cf. I-A-2 § 60 à
I-B-3 § 150 et BOI-BIC-CHG-40-50-40-30 au III-B § 80 et suivants).
3. Régimes facultatifs mis en place par les caisses de sécurité sociale
540
L'article 154 bis du CGI prévoit que les organisations autonomes d'assurance vieillesse des professions artisanales,
commerciales et libérales (CSS, art. L. 621-3, version abrogée au 1er janvier 2017), la caisse nationale d'assurance
vieillesse des professions libérales (CSS, art. L.644-1) et la caisse nationale des barreaux français
(CSS, art. L. 723-1) peuvent organiser des régimes facultatifs mis en place dans les conditions prévues à
l'article L. 635-1 du CSS (et à l'article L. 644-1 du CSS) pour les risques couverts par les contrats d'assurance de
groupe. Ces régimes doivent être gérés, dans les mêmes conditions que les contrats d'assurance de groupe, dans une section spécifique au sein des organismes concernés.
Le deuxième alinéa de l'article 154 bis du CGI prévoit notamment la déduction des cotisations
ou primes versées au titre de certains risques garantis dans le cadre de contrat d'assurance de groupe librement conclus.
Ainsi les cotisations versées au régime complémentaire facultatif organisé par la Caisse
nationale des barreaux français, dans les conditions fixées par le code de la mutualité, sont déductibles, toutes autres conditions étant par ailleurs réunies.
Remarque : Sont affiliés d plein droit à la caisse privée,
dite Caisse nationale des barreaux français, les avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation et touts les avocats et avocats stagiaires en activité dans les barreaux de la métropole et des
départements d'outre-mer (CSS, art. L. 723-1).
Par ailleurs,
l'article 154 bis A du CGI dispose que les prestations servies par les régimes ou au titre des contrats visés au deuxième
alinéa du I de l'article 154 bis du CGI sous forme de revenus de remplacement sont prises en compte pour la détermination du revenu imposable de leur bénéficiaire, que les cotisations versées aient
été ou non effectivement déduites.
S'agissant des régimes de protection sociale facultative, la déduction fiscale visée à
l'article 154 bis du CGI bénéficie aux titulaires d'un contrat répondant à la définition des contrats d'assurance de groupe au sens de
l'article L. 144-1 du code des assurances.
550
L'article 154 bis du CGI pose le principe de la déduction des cotisations et primes versées par les membres des professions
indépendantes non agricoles à ces régimes, selon des modalités identiques à celle prévus à l’égard des primes ou cotisations versées au titre des contrats d’assurance de groupe.
560
Pour les cotisations et primes versées à compter du 1er janvier 1996, ce
principe de déductibilité s’applique dans les mêmes conditions au conjoint collaborateur lorsque son adhésion aux régimes facultatifs mis en place par les caisses de sécurité sociale pour la
couverture des mêmes risques que les contrats d’assurance groupe visés à
l’article
41 de la loi n° 94-126 du 11 février 1994 (version abrogée au 1er septembre 2007) est possible (BOI-BIC-CHG-40-50-40-30). | <h1 id=""Activites_et_contribuables__10"">I. Activités et contribuables concernés</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_dispositions_de_larticl_01"">Les dispositions de l'article 154 bis du code général des impôts (CGI) s'appliquent à l'ensemble des contribuables qui exercent une activité professionnelle dont les résultats sont imposés à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et qui acquittent, en cette qualité, des cotisations sociales à des régimes de non-salariés.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_les artistes_aut_02""><strong>Remarque</strong> : les artistes auteurs d'œuvres graphiques et plastiques imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et qui cotisent effectivement au régime d'assurance vieillesse complémentaire obligatoire des artistes graphiques et plastiques institué par le décret n° 62-420 du 11 avril 1962 et en application de l'article L. 644-1 du code de la sécurité sociale (régime IRCEC), peuvent bénéficier des dispositions de l'article 24 et de l'article 41 (version abrogée au 1er septembre 2007) de la loi n° 94-126 du 11 février 1994. Les autres artistes auteurs imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et affiliés au titre de leur protection sociale à l'Association pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs (AGESSA), bénéficient dans les mêmes conditions des disposions des articles 24 et 41 précités de la loi du 11 février 1994 dès lors qu'ils cotisent également au régime IRCEC.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_ainsi_concernes_les_ex_04"">Sont ainsi concernés les exploitants individuels, les associés des sociétés soumises au régime des sociétés de personnes et l'associé unique d'EURL n'ayant pas opté pour l'impôt sur les sociétés, ainsi que les conjoints collaborateurs.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_05"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_que_les_expl_06"">Il est précisé que les exploitants retraités n'étant pas visé à l'article 154 bis du CGI, ils ne peuvent déduire les cotisations facultatives qu'ils versent au titre de la prévoyance.</p> <h2 id=""Exploitants_individuels_et__20"">A. Exploitants individuels et associés de certaines sociétés</h2> <h3 id=""Exercice_de_lactivite_a_tit_30"">1. Exercice de l'activité à titre individuel</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_07"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_dispositif_de_deduction__08"">Le dispositif de déduction des charges sociales concerne l'ensemble des contribuables qui exercent une activité professionnelle dont les résultats sont imposés à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux et qui acquittent, en cette qualité, des cotisations sociales à des régimes de non-salariés.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_09"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_personnes_qui_exercent__010"">Les personnes qui exercent simultanément une activité non salariée agricole et une activité non salariée non agricole sont affiliées pour leur protection sociale, en application de l'article L. 171-3 du code de la sécurité sociale (CSS) issu de l'article 53 de la loi n° 99-574 d'orientation agricole du 9 juillet 1999, au seul régime de leur activité principale.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_011"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cotisations_sociales_ve_012"">Les cotisations sociales versées par les pluriactifs non salariés à la caisse unique dont ils relèvent sont déductibles des revenus des activités auxquelles elles se rapportent au prorata du montant hors taxes du chiffres d'affaires de chacune des activités exercées.</p> <h3 id=""Activite_exercee_dans_le_ca_31"">2. Activité exercée dans le cadre d'une société de personnes</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_013"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lassocie_personne_physique,_014"">L'associé personne physique, qui exerce son activité professionnelle dans le cadre d'une société de personnes et dont les revenus sont à ce titre imposables à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux entre dans le champ d'application des dispositions de l’article 154 bis du CGI.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_015"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_en_est_de_meme_pour_les__016"">Il en est de même pour les associés des sociétés créées de fait et des sociétés en participation qui sont personnellement imposables à l'impôt sur le revenu à raison de la part du bénéfice qui correspond à leurs droits dans la société.</p> <h2 id=""Le_conjoint-collaborateur_21"">B. Le conjoint-collaborateur</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_018"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Laffiliation_personnelle_de_019"">L'affiliation personnelle des conjoints collaborateurs d'un chef d'entreprise artisanale, commerciale ou libérale (y compris le conjoint d'avocat qui dispose d'un régime d'assurance-vieillesse propre) à l'organisation autonome d'assurance-vieillesse à laquelle est affilié ledit chef d'entreprise, est obligatoire.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_020"">90</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_conjoints_collaborateur_021"">Les conjoints collaborateurs des exploitants individuels peuvent adhérer aux groupements prévus par l’article L. 144-1 du code des assurances. Ces groupements peuvent souscrire, au profit de leurs membres, des contrats d'assurance de groupe en vue du versement de prestations de prévoyance complémentaire, d'indemnité en cas de perte d'emploi subie ou d'une retraite complémentaire garantissant un revenu viager. Les cotisations versées à ce titre sont déductibles, des résultats imposables de l’exploitant dans les conditions de l'article 154 bis du CGI.</p> <h3 id=""Definition_du_conjoint-coll_32"">1. Définition du conjoint-collaborateur de personnes exerçant une profession libérale</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_023"">100</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_conjoints_collaborateur_024"">Les conjoints collaborateurs de personnes exerçant une activité libérale qui peuvent adhérer au régime d’assurance vieillesse des travailleurs non salariés sont ceux qui ont choisi le statut de conjoint collaborateur conformément au IV de l'article L. 121-4 du code de commerce.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_025"">110</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Revet_donc_la_qualite_de_co_026"">Est donc considéré comme conjoint collaborateur, le conjoint d'un chef d'entreprise qui exerce une activité professionnelle régulière dans l'entreprise sans percevoir de rémunération et sans avoir la qualité d'associé au sens de l'article 1832 du code civil qui a opté pour le statut de conjoint collaborateur.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_R._121-2_du_code_d_026"">L'article R. 121-2 du code de commerce présume par ailleurs, que le conjoint qui exerce à l’extérieur de l'entreprise une activité salariée d'une durée au moins égale à la moitié du temps de travail ou une activité non salariée n'exerce pas de manière professionnelle dans l'entreprise. Il est donc admis qu'il puisse exercer, hors de l'exploitation, une activité salariée à temps partiel d'une durée au plus égale à la moitié de la durée légale du travail.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_en_ce_qui_concern_027"">En outre, en ce qui concerne les sociétés, le statut de conjoint collaborateur n’est autorisé, en application du II de l’article L. 121-4 du code de commerce., qu'au conjoint du gérant associé unique ou du gérant associé majoritaire d’une société à responsabilité limitée ou d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée dont l’effectif n’excède pas vingt salariés.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_027"">120</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_egalement_concernes,_d_028"">Sont également concernés, dans les mêmes conditions, les conjoints d'associés uniques d'entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL). Bien que ces derniers ne puissent avoir, au strict plan juridique, le statut de conjoint collaborateur en raison de la qualité d'associé unique de l'EURL de leur époux, il est admis de leur accorder le bénéfice du dispositif dès lors qu'ils sont assimilés sur le plan social aux conjoints collaborateurs lorsqu'ils ont attesté sur l'honneur remplir effectivement les conditions de collaboration professionnelle.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_029"">130</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Demeurent_exclus_du_benefic_030"">Demeurent exclus du bénéfice de ce dispositif le conjoint qui exerce une activité professionnelle en qualité de salarié du professionnel libéral ou le conjoint d'un associé d'une société soumise au régime des sociétés de personnes autre qu'une EURL.</p> <h3 id=""Affiliation_aux_regimes_soc_33"">2. Affiliation aux régimes sociaux obligatoires</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_031"">140</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_conjoints_collaborateur_032"">Les conjoints collaborateurs étant affiliés personnellement et obligatoirement au régime d'assurance-vieillesse et d'invalidité-décès de leur époux(se), les cotisations vieillesse et d'invalidité-décès qu'ils versent sont déductibles des bénéfices industriels et commerciaux et des bénéfices non commerciaux sur le fondement du principe général de déduction des cotisations d'assurance-vieillesse obligatoires prévu au I de l'article 154 bis du CGI.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_plus_de_precisions,_il_034"">Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-20 au II-B-1 § 140.</p> <h3 id=""Regimes_facultatifs_concern_34"">3. Régimes facultatifs concernés</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_035"">150</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ladhesion_du_conjoint_colla_036"">L'adhésion du conjoint collaborateur à ces régimes est indépendante de la situation de l'exploitant au regard de sa propre protection sociale facultative. Un des époux, indifféremment l'exploitant ou le conjoint-collaborateur, peut donc décider soit de conclure un contrat d'assurance de groupe, soit d'adhérer à un régime facultatif mis en place par les caisses de sécurité sociale, soit de bénéficier des deux possibilités qui lui sont offertes par la loi alors même que l'autre ne cotiserait à aucun de ces régimes.</p> <h1 id=""Economie_des_differents_reg_11"">II. Économie des différents régimes de protection sociale</h1> <h2 id=""Regimes_obligatoires_22"">A. Régimes obligatoires</h2> <h3 id=""Prestations_familiales_35"">1. Prestations familiales</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_037"">160</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_aux_dispositio_038"">Conformément aux dispositions de l'article R. 241-2 du CSS, la cotisation d'allocations familiales des employeurs et travailleurs indépendants est due par toute personne physique exerçant, même à titre accessoire, une activité professionnelle non salariée. Tel est le cas notamment des personnes exerçant une profession non commerciale.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_039"">170</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_obligation_confere_au_040"">Cette obligation confère aux employeurs et travailleurs indépendants un droit, dans les conditions identiques à celles qui sont exigées des salariés, aux prestations familiales suivantes (CSS, art. L. 511-1 et suiv.) :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_pour_jeune_enf_041"">- allocation pour jeune enfant ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocations_familiales_;_042"">- allocations familiales ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_complement_familial_;_043"">- complément familial ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_de_logement_;_044"">- allocation de logement ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_deducation_spe_045"">- allocation d'éducation spéciale ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_de_soutien_fam_046"">- allocation de soutien familial ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_de_rentree_sco_047"">- allocation de rentrée scolaire ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_de_parent_isol_048"">- allocation de parent isolé ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_parentale_dedu_049"">- allocation parentale d'éducation ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_allocation_d’adoption._050"">- allocation d’adoption.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_051"">180</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_cotisation_est_fixee_pou_052"">La cotisation est fixée pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_cotisation_est_deduct_053"">Cette cotisation est déductible des revenus professionnels conformément aux dispositions de l’article 154 bis du CGI.</p> <h3 id=""Assurance_vieillesse_36"">2. Assurance vieillesse</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_054"">190</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_regime_dallocation_vieil_055"">Le régime d'allocation vieillesse des employeurs et travailleurs indépendants prévoit une organisation autonome, chargée de percevoir les cotisations et de verser les allocations, pour chaque groupe professionnel, dont celui des professions libérales (CSS, art. L. 621-1 et suiv., version abrogée au 1er janvier 2017).</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Sont exclus_du_r_056""><strong>Remarque</strong> : Sont exclus du régime d'allocation vieillesse prévu aux articles L.621-1 et suivants du Code de la sécurité sociale, les artistes mentionnés à l'article L. 382-1 du CSS (cf, II-B-1-b § 400).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lorganisation_autonome_qui__057"">L'organisation autonome qui assure le fonctionnement du régime d'allocation vieillesse des professions libérales comporte :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_une_caisse_nationale_de_c_058"">- une caisse nationale de compensation ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_caisses,_dites_«_sect_059"">- des caisses, dites « sections professionnelles », spécifiques à chaque activité.</p> </blockquote> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Les avocats_rele_060""><strong>Remarque</strong> : Les avocats relèvent d'un régime particulier, celui de la Caisse nationale des barreaux français.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle L622-5 du_Code_de_061""> L'article L. 622-5 du CSS (version transférée au 1er janvier 2017) mentionne les professions soumises au régime de l'allocation vieillesse des professions libérales.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle L622-7 du_code de_062""> L'article L. 622-7 du CSS (version abrogée au 1er janvier 2017) dispose, en outre, que des décrets sont pris afin de classer dans le groupe approprié les activités professionnelles non salariées, qui ne sont pas énumérées par la loi.</p> <h4 id=""Regime_obligatoire_40"">a. Régime obligatoire</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_063"">200</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dune_part,_conformement_aux_064"">D'une part, conformément aux dispositions de l'article L. 643-1 et suivants du CSS et des décrets subséquents d'application, il est prévu un régime d'allocation vieillesse pour les membres des professions libérales.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_regime_constitue_le_regi_065"">Ce régime constitue le régime de base et est obligatoire. Toute personne qui exerce une profession libérale est tenue de se faire immatriculer à la section professionnelle à laquelle elle ressortit.</p> <h4 id=""Regime_complementaire_oblig_41"">b. Régime complémentaire obligatoire</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_066"">210</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Dautre_part, larticle L644-_067"">D'autre part, l'article L. 644-1 du CSS prévoit la création de régimes d'assurance vieillesse complémentaires, fonctionnant à titre obligatoire dans le cadre, soit de l'ensemble d'un groupe professionnel, soit d'une activité professionnelle particulière. Le paiement des cotisations afférentes à ces régimes complémentaires confère aux assujettis le droit à un supplément de prestations.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_decrets_definissent,_se_068"">Des décrets définissent, selon les groupes ou natures d'activités, ces régimes complémentaires obligatoires.</p> <h4 id=""Regimes_dassurance_invalidi_42"">c. Régimes d'assurance invalidité décès obligatoires</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_069"">220</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_plus, larticle L644-2 du_070"">De plus, l'article L. 644-2 du CSS institue des régimes d'assurance invalidité décès, fonctionnant à titre obligatoire dans le cadre, soit de l'ensemble d'un groupe professionnel, soit d'une activité professionnelle particulière et comportant des avantages en faveur des veuves et des orphelins. Des décrets réglementent ces régimes. Une cotisation est recouvrée pour assurer leur financement.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_regimes_complementaires_071"">Les régimes complémentaires peuvent comprendre, selon les sections professionnelles, une cotisation unique fixe ou proportionnelle ou encore des classes obligatoires ou optionnelles.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_072"">230</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_montant_des_cotisations__073"">Le montant des cotisations du régime d'allocation vieillesse des travailleurs non salariés des professions libérales est fixé par décret, au titre de chaque année, pour chaque section professionnelle.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_decrets_fixent_egalemen_074"">Des décrets fixent également le montant des cotisations afférentes aux régimes complémentaires obligatoires, prévus par l'article L. 644-1 du CSS , ainsi que celui des cotisations du régime d'assurance invalidité décès, prévu par l'article L. 644-2 du CSS.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_075"">240</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_cotisations_sont_deduct_076"">Ces cotisations sont déductibles du revenu professionnel conformément aux dispositions de l'article 154 bis du CGI.</p> <h3 id=""Assurances_maladie_et_mater_37"">3. Assurances maladie et maternité</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_077"">250</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’article L615-1 du_Code_d_078""> L’article L. 615-1 du CSS (version transférée au 1er décembre 2005) prévoit un régime obligatoire d'assurance maladie et maternité pour les non-salariés des professions non agricoles.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_regime_est_independant_d_079"">Ce régime est indépendant du régime général.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_relevent_les_non-salarie_080"">En relèvent les non-salariés entrant dans le champ d'application de l'assurance vieillesse des professions libérales, y compris les personnes dépendant de la Caisse nationale des barreaux français.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_081"">260</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_sont_exclus_(cf._§ II-B-_082"">En sont exclus (cf. II-B-1-b § 400 et suiv.) :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_personnes_exercant,_a_083"">- les personnes exerçant, à titre exclusif, une activité non salariée entraînant leur affiliation à un régime obligatoire légal ou réglementaire de sécurité sociale de salariés ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_praticiens_et_auxilia_084"">- les praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_085"">270</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_servies_par_086"">Les prestations servies par le régime d'assurance maladie et maternité comportent des prestations de base et, éventuellement, des prestations supplémentaires.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_couvrir_les_charges_en_087"">Pour couvrir les charges entraînées par l'application de ce régime d'assurance maladie et maternité, des cotisations annuelles de base et supplémentaires obligatoires sont mises à la charge des assurés (CSS, art. L. 612-1).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_en_cas_de_desequi_088"">En outre, en cas de déséquilibre financier d'une caisse assurant le fonctionnement du régime, une cotisation additionnelle, proportionnelle à la cotisation de base, peut être mise en recouvrement.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_089"">280</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Lensemble_de_ces_cotisation_090"">L'ensemble de ces cotisations obligatoires peut être déduit pour l'assiette du revenu professionnel, conformément aux dispositions de l'article 154 bis du CGI.</p> <h3 id=""Cas_particuliers_38"">4. Cas particuliers</h3> <h4 id=""Personnes_exercant,_a_titre_43"">a. Personnes exerçant, à titre exclusif, une activité non salariée entraînant leur affiliation à un régime obligatoire légal ou réglementaire de sécurité sociale de salariés</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_091"">290</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_vises,_a_ce_titre,_con_092"">Sont visés, à ce titre, conformément aux dispositions de l'article L. 382-1 du CSS, les artistes auteurs d'œuvres littéraires et dramatiques, musicales et chorégraphiques, audiovisuelles et cinématographiques, graphiques et plastiques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cet_article_prevoit,_en_eff_093"">Cet article prévoit, en effet, que les personnes ci-dessus visées sont affiliées obligatoirement au régime général de la sécurité sociale pour les assurances sociales et bénéficient des prestations familiales dans les mêmes conditions que les salariés.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_094"">300</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cotisations_versees_son_095"">Les cotisations versées sont déductibles du revenu professionnel.</p> <h4 id=""Praticiens_et_auxiliaires_m_44"">b. Praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_096"">310</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ils_sont_soumis,_en_vertu_d_097"">Ils sont soumis, en vertu des dispositions des articles L. 722-1 et suivants du CSS, à un régime propre d'assurance maladie obligatoire qui n'est qu'une extension du régime général.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_regime_est_applicable :_098"">Ce régime est applicable :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_medecins_exercant_leu_099"">- aux médecins exerçant leur activité professionnelle, non salariée, dans le cadre de la convention prévue à l'article L. 162-5 du CSS, quel que soit le tarif qu'ils choisissent de pratiquer (médecins conventionnés des secteurs I et II) ou, en l’absence d’une telle convention, dans le cadre du règlement prévu au 9° de l'article L. 162-5 du code de la sécurité sociale ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_medecins_exercant_leu_0100"">- aux médecins exerçant leur activité professionnelle, non salariée, dans le cadre de la convention prévue par l'article L. 162-5 du CSS et de la convention prévue à l'article L. 162-14 du CSS ou, en l’absence de la convention mentionnée à l'article L.162-5 du CSS, dans le cadre du règlement prévu au 9° de l’article L.162-5 du CSS ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_aux_chirurgiens-dentistes_0101"">- aux chirurgiens-dentistes, sages-femmes et auxiliaires médicaux, qui exercent leur activité professionnelle, non salariée, dans le cadre de la convention conclue en application de l'article L. 162-9 du CSS, de l'article L. 162-12-2 du CSS ou de l'article L. 162-12-9 du CSS ou, en l'absence d'une telle convention, dans le cadre du régime de l'adhésion personnelle prévue au dernier alinéa de l'article L. 162-11 du CSS.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_en_vertu_des__0102"">Par ailleurs, en vertu des dispositions de l'article L. 645-1 du CSS, les praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés, visés à l'article L. 722-1 du CSS, peuvent bénéficier d'un régime de prestations complémentaires de vieillesse propre à chacune des catégories professionnelles concernées.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0103"">320</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_financement_des_prestati_0104"">Le financement des prestations accordées à ces praticiens est assuré, sauf pour les médecins conventionnés du secteur II et pour certains praticiens et auxiliaires médicaux (cf. II-B-2-e § 500), par une cotisation personnelle des bénéficiaires et par une cotisation mise conjointement à la charge du régime général d'assurance maladie, des régimes d'assurance maladie des professions agricoles et du régime d'assurance maladie et maternité des travailleurs non-salariés des professions non agricoles.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""De_plus,_une_cotisation_add_0105"">De plus, une cotisation additionnelle de solidarité doit être versée par les praticiens et auxiliaires médicaux en activité au profit du régime de l'assurance des non-salariés non agricoles (CSS, art. L.612-3).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_medecins_qui_exercent_l_0106"">Les médecins qui exercent leur activité dans le cadre de la convention, en pratiquant des tarifs différents des tarifs conventionnels (médecins conventionnés du secteur II) sont tenus d'assurer la totalité du financement de leur régime d'assurance maladie et vieillesse, sans que les caisses d'assurance-maladie y participent. Il en est de même des praticiens et auxiliaires médicaux pour lesquels les caisses décident, dans les conditions prévues par les conventions mentionnées à l'article L. 162-5 du CSS, à l'article L. 162-9 du CSS, à l'article L. 162-12-2 du CSS ou à l'article L. 162-12-9 du CSS et au 1° de l'article L. 162-14 du CSS, de suspendre le versement qui leur incombe (CSS, art. L. 722-4 et CSS, art. L. 645-2).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0107"">330</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cotisations_versees_tan_0108"">Les cotisations versées tant pour le régime « maladie » que pour le régime « vieillesse » sont déductibles du revenu professionnel, conformément aux dispositions de l'article 154 bis du CGI.</p> <h2 id=""Regimes_facultatifs_23"">B. Régimes facultatifs</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_0109"">340</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_deuxieme_alinea_de l’art_0110"">Le deuxième alinéa de l'article 154 bis du CGI autorise la déduction des cotisations et primes versées au titre de certains risques, que ces risques soient garantis dans le cadre de contrats d'assurance de groupe ou de régimes facultatifs mis en place par les organismes de sécurité sociale.</p> <h3 id=""Nature_des_risques_couverts_39"">1. Nature des risques couverts</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""350_0111"">350</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_risques_couverts_actuel_0112"">Les risques couverts actuellement sont plus précisément définis au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10 .</p> <h4 id=""Assurance_vieillesse_45"">a. Assurance vieillesse</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""360_0113"">360</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_connaitre_les_types_de_0114"">Pour connaître les types de prime déductibles se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""A_cet_egard,_il_doit_etre_c_0115"">A cet égard, il doit être considéré, au regard de la jurisprudence de la Cour de cassation (Cass.com, arrêt du 30 octobre 1997, n° de pourvoi: 96-12809), que les contrats d’assurance qui comportent une clause d’anticipation permettant au bénéficiaire de percevoir, avant l’âge normal de départ à la retraite, une partie de l’épargne acquise n’assurent pas un avantage de retraite complémentaire.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_contrats_comportant_de__0115"">Des contrats comportant de telles clauses ne peuvent pas, par conséquent, être regardés comme des contrats d’assurance groupe mentionnés au deuxième alinéa de l’article 154 bis du CGI, qui doivent être souscrits en vue du versement d’une retraite complémentaire.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_0116"">370</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_les_primes_ver_0117"">En revanche, les primes versées au titre de contrats garantissant un revenu viager et comprenant une option dite d’annuités garanties peuvent être déduites du bénéfice imposable dans la mesure où la garantie ainsi offerte revêt un caractère accessoire à l’objet principal du contrat, à savoir le versement d’une retraite complémentaire sous forme d’un revenu viager, et à la condition que cette garantie présente réellement un caractère accessoire. Cette condition sera réputée remplie si le nombre d’annuités ou de trimestres garantis porte sur une période n’excédant pas l’espérance de vie de l’assuré, appréciée à l’âge auquel il liquide ses droits à la retraite, déterminée sur la base des tables de génération prévues au premier tiret du 2° de l’article A. 335-1 du code des assurances (version abrogée au 1er janvier 2016) et diminuée de cinq années, et si les bénéficiaires de la garantie sont définitivement et irrévocablement désignés par l’assuré au plus tard au moment de la liquidation de ses propres droits.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_0118"">380</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_les_coti_0119"">En ce qui concerne les cotisations afférentes à la contre-assurance décès, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10 au I-A § 20.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_0120"">390</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_ce_qui_concerne_les_poss_0121"">En ce qui concerne les possibilités de rachats de contrats d’assurance-groupe, il est rappelé que la sortie en capital totale ou partielle n’est possible qu’en cas de liquidation judiciaire ou d’invalidité (cf. II-B-2-e § 500). Toutefois, lorsque le montant de la rente servie au dénouement du contrat d’assurance-groupe vieillesse n’excède pas 72 euros, l’assureur peut, en application de l'article L. 160-5 du code des assurances, de l'article A. 160-2 du code des assurances et de l'article A. 160-4 du code des assurances, procéder à son rachat. Bien que la liquidation des droits de l’adhérent s’effectue dans ce cas sous la forme d’un versement unique en capital, ce rachat ne remet pas en cause la déductibilité des primes versées antérieurement.</p> <h4 id=""Prevoyance_complementaire_46"">b. Prévoyance complémentaire</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_0122"">400</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_des_disposit_0123"">En application des dispositions de l’article 154 bis du CGI, les cotisations facultatives dues au titre d’un contrat d’assurance de groupe défini à l’article L. 144-1 du CSS ou au titre des régimes facultatifs mis en place par les caisses de sécurité sociale sont déductibles des bénéfices non commerciaux imposables dans la limite de certains plafonds et planchers de déduction.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_contrats_d’assurance_de_0124"">Les contrats d’assurance de groupe définis à l’article L.144-1 du code des assurances doivent être souscrits en vue du versement d’une retraite complémentaire garantissant un revenu viager, de prestations de prévoyance complémentaire, ou d’une indemnité en cas de perte d’emploi subie.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""410_0125"">410</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_rappele_que_sous l’a_0126"">Il est rappelé que sous l’appellation « prévoyance complémentaire » sont regroupés les contrats d’assurance souscrits dans le but de garantir :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""maternite_;_0128"">- soit le paiement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail consécutif à une maladie ou maternité ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""(complement_de_remboursemen_0130"">- soit le paiement de prestations en nature s’ajoutant à celles résultant d’un régime obligatoire (complément de remboursement d’honoraires, de médicaments, de prothèses dentaires, etc.) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_le_versement_d’un_ca_0131"">- soit le versement d’un capital ou d’une rente « décès » ou « invalidité permanente ».</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""420_0132"">420</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_hesitations_etant_toute_0133"">Des hésitations étant toutefois apparues sur l’étendue exacte des garanties susceptibles d’être couvertes au titre de la prévoyance complémentaire, il est précisé qu’il convient également, pour l’application des dispositions de l’article 154 bis du CGI, d’assimiler à la prévoyance complémentaire la couverture du risque de dépendance, qui se caractérise par l’impossibilité d’accomplir seul les actes de la vie quotidienne – se lever, se laver, s’habiller, préparer les repas.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""430_0134"">430</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_sont_egalement_consi_0135"">Ainsi, sont également considérées comme des cotisations de prévoyance complémentaire déductibles dans les conditions et sous les plafonds prévus à l’article 154 bis du CGI, les cotisations destinées à garantir le risque de dépendance par le versement d’une rente, la majoration de la rente de base ou complémentaire de retraite, ou bien encore le paiement de prestations en nature s’ajoutant à celles d’un régime obligatoire tel le remboursement d’un service d’aide à domicile.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_limites_de_la_deduction_0136"">Les limites de la déduction de ces primes versées sont détaillées au BOI-BIC-CHG-40-50-40-20.</p> <h4 id=""Assurance_perte_demploi_sub_47"">c. Assurance perte d'emploi subie</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""440_0137"">440</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_154_bis_du_CGI_pe_0138""> L'article 154 bis du CGI permet la déduction des cotisations versées au titre des contrats garantissant le versement d'un revenu de substitution exclusif du versement d'un capital en cas de perte d'emploi résultant d'un événement indépendant de la volonté de l'assuré.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_avoir_plus_de_precisio_0139"">Pour avoir plus de précisions sur les cotisations déductibles au titre des régimes assurant la perte d'emploi subie, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-20.</p> <h3 id=""Les_contrats_dassurance_de__310"">2. Les contrats d'assurance de groupe</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""450_0140"">450</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_154_bis_du_CGI_po_0141""> L'article 154 bis du CGI pose le principe de la déductibilité des primes versées au titre des contrats d'assurance de groupe, se reporter également aux BOI-BIC-CHG-40-50-20 et au BOI-BIC-CHG-40-50-40-20.</p> <h4 id=""Economie_generale_des_contr_48"">a. Économie générale des contrats</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""460_0142"">460</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_contrats_se_definissent_0143"">Ces contrats se définissent conformément aux dispositions commentées au BOI-BIC-CHG-40-50-20 et au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’article L441-1 du_code_de_0144"">L’article L. 441-1 du code des assurances autorise les entreprises d’assurance sur la vie à participer à toute opération ayant pour objet l’acquisition ou la jouissance de droits en cas de vie notamment par la collecte de primes ou cotisations, par la constitution de capitaux payables en cas de vie, ou par la constitution et le service de retraites ou avantages viagers. Ces dispositions permettent aux épargnants de souscrire des contrats de retraite par capitalisation en points.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_qu’ils_respectent__0143"">Dès lors qu’ils respectent l’ensemble des conditions fixées par l’article L. 144-1 du code des assurances et par le décret n° 94-775 du 5 septembre 1994, les cotisations ou primes versées au titre des contrats régis par les articles L. 441-1 et suivants du code des assurances peuvent bénéficier de la déductibilité fiscale prévue à l’article 154 bis du CGI.</p> <h4 id=""Notion_de_groupement_49"">b. Notion de groupement</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""470_0146"">470</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_le_detail_de_la_consti_0147"">Pour le détail de la constitution des groupements, se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.</p> <h4 id=""Justification_du_paiement_d_410"">c. Justification du paiement des cotisations aux régimes obligatoires</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""480_0148"">480</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_41_de_la_loi_du_1_0149"">L'article L. 144-1 du code des assurances dispose que les contrats d'assurance de groupe doivent être souscrits sous réserve du respect de ces dispositions de l'article L. 652-4 du CSS (BOI-BIC-CHG-40-50-40-10).</p> <h4 id=""Regularite_et_periodicite_d_411"">d. Régularité et périodicité des primes ou cotisations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""490_0150"">490</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_modalites_de_verse_0151"">Pour les modalités de versement des cotisations, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.</p> <h4 id=""Rachat_du_contrat_(versemen_412"">e. Rachat du contrat (versement d'un capital)</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""500_0152"">500</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cas_possibles_de_rachat_0153"">Les cas possibles de rachat du contrat sont énoncés au BOI-BIC-CHG-40-50-40-10.</p> <h4 id=""Rachat_de_cotisations_413"">f. Rachat de cotisations</h4> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""510_0154"">510</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_possibilites_de_rachat__0155"">Les possibilités de rachat de cotisations sont évoquées au sein des BOI-BIC-CHG-40-50-20 au II-A-2 § 120 et BOI-BIC-CHG-40-50-30 aux IV § 110 et 120.</p> <h4 id=""Precisions_diverses_414"">g. Précisions diverses</h4> <h5 id=""non_cumul_avec_une_reductio_50"">1° non cumul avec une réduction d’impôt</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""520_0156"">520</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_regles_de_non_cumu_0157"">Pour les règles de non cumul avec une réduction d'impôt, il convient de se reporter au BOI-BIC-CHG-40-50-40-40 au I-B § 30.</p> <h5 id=""contrats_d’assurance_de_gro_51"">2° contrats d’assurance de groupe ouverts aux conjoints collaborateurs</h5> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""530_0158"">530</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cotisations_et_primes_v_0159"">Les cotisations et primes versées dans le cadre des contrats de groupe pour la protection sociale complémentaire facultative des conjoints collaborateurs sont déductibles des résultats imposables de l’exploitant (cf. I-A-2 § 60 à I-B-3 § 150 et BOI-BIC-CHG-40-50-40-30 au III-B § 80 et suivants).</p> <h3 id=""Regimes_facultatifs_mis_en__311"">3. Régimes facultatifs mis en place par les caisses de sécurité sociale</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""540_0160"">540</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_154_bis_du_CGI_pr_0161""> L'article 154 bis du CGI prévoit que les organisations autonomes d'assurance vieillesse des professions artisanales, commerciales et libérales (CSS, art. L. 621-3, version abrogée au 1er janvier 2017), la caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CSS, art. L.644-1) et la caisse nationale des barreaux français (CSS, art. L. 723-1) peuvent organiser des régimes facultatifs mis en place dans les conditions prévues à l'article L. 635-1 du CSS (et à l'article L. 644-1 du CSS) pour les risques couverts par les contrats d'assurance de groupe. Ces régimes doivent être gérés, dans les mêmes conditions que les contrats d'assurance de groupe, dans une section spécifique au sein des organismes concernés.</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Le_deuxieme_alinea_de_larti_0160"">Le deuxième alinéa de l'article 154 bis du CGI prévoit notamment la déduction des cotisations ou primes versées au titre de certains risques garantis dans le cadre de contrat d'assurance de groupe librement conclus.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi_les_cotisations_verse_0161"">Ainsi les cotisations versées au régime complémentaire facultatif organisé par la Caisse nationale des barreaux français, dans les conditions fixées par le code de la mutualité, sont déductibles, toutes autres conditions étant par ailleurs réunies.</p> <p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_sont affilies_d__0164""><strong>Remarque</strong> : Sont affiliés d plein droit à la caisse privée, dite Caisse nationale des barreaux français, les avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation et touts les avocats et avocats stagiaires en activité dans les barreaux de la métropole et des départements d'outre-mer (CSS, art. L. 723-1).</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Par_ailleurs, larticle 154__0163"">Par ailleurs, l'article 154 bis A du CGI dispose que les prestations servies par les régimes ou au titre des contrats visés au deuxième alinéa du I de l'article 154 bis du CGI sous forme de revenus de remplacement sont prises en compte pour la détermination du revenu imposable de leur bénéficiaire, que les cotisations versées aient été ou non effectivement déduites. </p> <p class=""rescrit-western"" id=""Sagissant_des_regimes_de_pr_0164"">S'agissant des régimes de protection sociale facultative, la déduction fiscale visée à l'article 154 bis du CGI bénéficie aux titulaires d'un contrat répondant à la définition des contrats d'assurance de groupe au sens de l'article L. 144-1 du code des assurances.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""550_0166"">550</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle_154_bis_du_CGI_po_0167""> L'article 154 bis du CGI pose le principe de la déduction des cotisations et primes versées par les membres des professions indépendantes non agricoles à ces régimes, selon des modalités identiques à celle prévus à l’égard des primes ou cotisations versées au titre des contrats d’assurance de groupe.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""560_0168"">560</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_cotisations_et_pri_0169"">Pour les cotisations et primes versées à compter du 1er janvier 1996, ce principe de déductibilité s’applique dans les mêmes conditions au conjoint collaborateur lorsque son adhésion aux régimes facultatifs mis en place par les caisses de sécurité sociale pour la couverture des mêmes risques que les contrats d’assurance groupe visés à l’article 41 de la loi n° 94-126 du 11 février 1994 (version abrogée au 1er septembre 2007) est possible (BOI-BIC-CHG-40-50-40-30).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BNC - Base d'imposition - Dépenses - Frais généraux - Charges sociales personnelles - Champ d'application | BOI-BNC-BASE-40-60-50-10 | BASE | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4639-PGP.html/identifiant=BOI-BNC-BASE-40-60-50-10-20170906 | null | 2017-09-06 00:00:00 | null | f81054e1-a4a2-4a17-8676-ebed45dea233 | bf58101f40846c064e809dea80b78d8e0e204a3073a92f71a4dc72da14eca27f |
FR | fr | 1
Aux termes du 1 de l'article 261 du code général des impôts (CGI), certaines opérations soumises à un autre impôt sont exonérées de la TVA. Il s'agit des opérations à terme sur marchandises visées au 4° du 1 de l'article 261 du CGI (BOI-TVA-CHAMP-30-10-60-10 au VI § 360).
Par ailleurs, sont également exonérés :
- les cessions de biens meubles incorporels soumises au droit proportionnel d'enregistrement ;
- certains jeux et divertissements visés à l'article 261 E du CGI, soumis à l'impôt sur les spectacles.
I. Cessions de biens meubles incorporels soumises au droit proportionnel d'enregistrement
10
Les cessions de biens meubles incorporels entrent dans le champ d'application de la TVA (CGI, art. 256, IV-1°).
La taxe n'est toutefois pas effectivement exigée sur les opérations soumises aux droits proportionnels d'enregistrement telles que cessions de fonds de commerce, cessions même implicites de clientèle, cessions de marques de fabrique exploitées (BOI-ENR-DMTOM-10).
II. Spectacles, jeux et divertissements
20
L'article 261 E du CGI exonère de la TVA :
- l'organisation de jeux de hasard ou d'argent soumis au prélèvement progressif visé à l'article L. 2333-56 du code général des collectivités territoriales (CGCT) ou à l'impôt sur les spectacles, jeux et divertissements ;
- le produit de l'exploitation de la loterie nationale, du loto national, des paris mutuels hippiques, des paris sur des compétitions sportives et des jeux de cercle en ligne, à l'exception des rémunérations perçues par les organisateurs et les intermédiaires qui participent à l'organisation de ces jeux et paris.
A. Casinos, cercles et maisons de jeux
30
Il résulte de l'arrêt du Conseil d'État (CE, arrêt du 10 mai 1999 n°176468) que l'exonération de TVA prévue par le 1° de l'article 261 E du code général des impôts s'applique à l'ensemble des recettes perçues par un casino, un cercle ou une maison de jeux en contrepartie de l'organisation de jeux de hasard ou d'argent y compris celles qui ne sont pas retenues dans l'assiette du prélèvement progressif ou de l'impôt sur les spectacles, jeux et divertissements.
En conséquence, sont exonérées de TVA toutes les sommes dont le versement constitue une condition préalable et nécessaire à la participation aux jeux et notamment, bien qu'ils ne soient pas soumis au prélèvement progressif ou à l'impôt sur les spectacles :
- les droits d'entrée perçus par les casinos ;
- les droits de carte ou de table perçus par les cercles et maisons de jeux, les cotisations des membres.
40
Cas particulier : Exploitation d'appareils automatiques de jeux d'argent dans les casinos.
La loi n° 87-306 du 5 mai 1987 modifiant certaines dispositions relatives aux casinos autorisés a autorisé l'exploitation dans les casinos d'appareils automatiques de jeux d'argent (dénommés « machines à sous »).
Dès lors que ces machines procurent un jeu ou un divertissement et sont munies d'un dispositif mécanique, électrique ou autre permettant leur mise en marche, leur fonctionnement ou leur arrêt, elles constituent des appareils automatiques.
En application du décret n° 87-684 du 20 août 1987 modifiant le décret 591489 du 22-12-1959 portant règlementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques, les recettes procurées par l'exploitation de ces appareils sont passibles du prélèvement progressif opéré sur le produit brut des jeux dans les casinos.
Elles sont donc, conformément aux dispositions du 1° de l'article 261 E du CGI, exonérées de TVA. Elles sont toutefois imposables, dans les conditions de droit commun, à l'impôt sur les spectacles de cinquième catégorie.
B. Les paris
1. Courses de chevaux et de lévriers
50
Le régime d'imposition à la TVA des paris sur les courses de chevaux et par assimilation des paris sur les courses de lévriers s'établit comme suit :
- les gains attribués aux parieurs et les sommes correspondant aux différents prélèvements opérés sur les enjeux (recettes non fiscales du budget général) sont exonérés ;
- les sommes attribuées aux sociétés de courses de chevaux et de lévriers et, d'autre part, les remises versées aux auxiliaires du PMU qui participent à la collecte des paris donnent lieu au paiement de la TVA.
2. Loterie nationale et loto
60
Le 2° de l'article 261 E du CGI exonère de la TVA une partie du produit de l'exploitation de la loterie nationale et du loto national.
Il s'agit :
- des sommes correspondant au prélèvement de l'État sur les mises ;
- du produit des lots attribués aux gagnants.
En application de ce même texte, les personnes qui organisent ou participent à l'organisation de la loterie nationale ou du loto national, deviennent normalement imposables à la TVA sur leurs rémunérations.
Il s'agit essentiellement des personnes qui assurent la commercialisation des billets ou bulletins : organismes d'émission de dixièmes (pour la loterie nationale), détaillants (débitants de tabac, dépositaires de presse, etc), « courtiers » : intermédiaires entre les émetteurs et les détaillants, etc.
70
Conformément aux dispositions du décret n° 78-1067 du 9 novembre 1978 relatif à l'organisation et à l'exploitation des jeux de loterie autorisés par l'article 136 de la loi du 31 mai 1933 portant fixation du budget général de l'exercice 1933 et de l'article 48 de la loi n° 94-1163 du 29 décembre 1994 rectificative pour 1994, l'organisation et l'exploitation de ces jeux sont confiées à une entreprise publique constituée sous forme de société anonyme, dénommée « La Française des jeux ».
Le régime d'imposition de cette société ainsi que celui des intermédiaires (courtiers, détaillants, etc) est exposé au BOI-TVA-LIQ-20-20 au I-P § 330.
3. Paris sur des compétitions sportives et des jeux de cercle en ligne
80
Depuis l'entrée en vigueur de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, le 2° de l'article 261 E du CGI exonère également de la TVA le produit de l'exploitation des paris sur des compétitions sportives et des jeux de cercle en ligne, à l'exception des rémunérations perçues par les organisateurs et les intermédiaires qui participent à l'organisation de ces jeux et paris.
85
Comme pour les jeux en dur, la rémunération des organisateurs de jeux en ligne qui est soumise à la TVA ne comprend ni les prélèvements de l’État sur les mises, ni les gains des joueurs. Aussi, la base d'imposition de ces opérateurs est déterminée en retranchant du montant des mises, les prélèvements opérés au profit de l’État et les sommes versées aux joueurs. Il y a lieu pour l'application de ces dispositions de comprendre, dans les sommes versées aux joueurs, les différents bonus qui peuvent être consentis aux joueurs sous la forme de mises apportées par l'opérateur à titre gracieux en complément de celles du joueur, ou de gains supplémentaires attribués au joueur par l'organisateur en complément de ceux auxquels il peut prétendre. Le produit ainsi obtenu constitue la rémunération TVA comprise de l'organisateur qui doit par conséquent calculer la TVA due "en dedans" de cette somme.
Pour plus de précisions sur l’assujettissement et la base d'imposition des paris à cote fixe, se reporter au BOI-RES-TVA-000033.
(90 à 120) | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_operations_a_terme_su_03"">Aux termes du 1 de l'article 261 du code général des impôts (CGI), certaines opérations soumises à un autre impôt sont exonérées de la TVA. Il s'agit des opérations à terme sur marchandises visées au 4° du 1 de l'article 261 du CGI (BOI-TVA-CHAMP-30-10-60-10 au VI § 360).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_cessions_de_biens_meu_04"">Par ailleurs, sont également exonérés :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_cessions_de_biens_meu_03"">- les cessions de biens meubles incorporels soumises au droit proportionnel d'enregistrement ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_de_certains_jeux_et_diver_05"">- certains jeux et divertissements visés à l'article 261 E du CGI, soumis à l'impôt sur les spectacles.</p> </blockquote> <h1 id=""Cessions_de_biens_meubles_i_10"">I. Cessions de biens meubles incorporels soumises au droit proportionnel d'enregistrement</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_06"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_cessions_de_biens_meubl_07"">Les cessions de biens meubles incorporels entrent dans le champ d'application de la TVA (CGI, art. 256, IV-1°).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_taxe_nest_toutefois_pas__08"">La taxe n'est toutefois pas effectivement exigée sur les opérations soumises aux droits proportionnels d'enregistrement telles que cessions de fonds de commerce, cessions même implicites de clientèle, cessions de marques de fabrique exploitées (BOI-ENR-DMTOM-10).</p> <h1 id=""Spectacles,_jeux_et_diverti_11"">II. Spectacles, jeux et divertissements</h1> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_09"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle 261 E du CGI_exon_010"">L'article 261 E du CGI exonère de la TVA :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_lorganisation_de_jeux_de__011"">- l'organisation de jeux de hasard ou d'argent soumis au prélèvement progressif visé à l'article L. 2333-56 du code général des collectivités territoriales (CGCT) ou à l'impôt sur les spectacles, jeux et divertissements ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_produit_de_lexploitati_012"">- le produit de l'exploitation de la loterie nationale, du loto national, des paris mutuels hippiques, des paris sur des compétitions sportives et des jeux de cercle en ligne, à l'exception des rémunérations perçues par les organisateurs et les intermédiaires qui participent à l'organisation de ces jeux et paris.</p> </blockquote> <h2 id=""Casinos,_cercles_et_maisons_20"">A. Casinos, cercles et maisons de jeux</h2> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_014"">30</p> <p class=""jurisprudence-western"" id=""Il_resulte_dun arret du_Con_015"">Il résulte de l'arrêt du Conseil d'État (CE, arrêt du 10 mai 1999 n°176468) que l'exonération de TVA prévue par le 1° de l'article 261 E du code général des impôts s'applique à l'ensemble des recettes perçues par un casino, un cercle ou une maison de jeux en contrepartie de l'organisation de jeux de hasard ou d'argent y compris celles qui ne sont pas retenues dans l'assiette du prélèvement progressif ou de l'impôt sur les spectacles, jeux et divertissements.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_consequence,_sont_exoner_016"">En conséquence, sont exonérées de TVA toutes les sommes dont le versement constitue une condition préalable et nécessaire à la participation aux jeux et notamment, bien qu'ils ne soient pas soumis au prélèvement progressif ou à l'impôt sur les spectacles :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_droits_dentree_percus_017"">- les droits d'entrée perçus par les casinos ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_droits_de_carte_ou_de_018"">- les droits de carte ou de table perçus par les cercles et maisons de jeux, les cotisations des membres.</p> </blockquote> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_019"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Cas_particulier :_Exploitat_020""><strong>Cas particulier : Exploitation d'appareils automatiques de jeux d'argent dans les casinos.</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La loi n°_87-306_du_5_mai_1_021"">La loi n° 87-306 du 5 mai 1987 modifiant certaines dispositions relatives aux casinos autorisés a autorisé l'exploitation dans les casinos d'appareils automatiques de jeux d'argent (dénommés « machines à sous »).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_que_ces_machines_p_022"">Dès lors que ces machines procurent un jeu ou un divertissement et sont munies d'un dispositif mécanique, électrique ou autre permettant leur mise en marche, leur fonctionnement ou leur arrêt, elles constituent des appareils automatiques.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_du decret n°_023"">En application du décret n° 87-684 du 20 août 1987 modifiant le décret 591489 du 22-12-1959 portant règlementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques, les recettes procurées par l'exploitation de ces appareils sont passibles du prélèvement progressif opéré sur le produit brut des jeux dans les casinos.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Elles_sont_donc,_conformeme_024"">Elles sont donc, conformément aux dispositions du 1° de l'article 261 E du CGI, exonérées de TVA. Elles sont toutefois imposables, dans les conditions de droit commun, à l'impôt sur les spectacles de cinquième catégorie.</p> <h2 id=""B._Les_paris_21"">B. Les paris</h2> <h3 id=""Courses_de_chevaux_et_de_le_30"">1. Courses de chevaux et de lévriers</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_025"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_regime_dimposition_a_la__026"">Le régime d'imposition à la TVA des paris sur les courses de chevaux et par assimilation des paris sur les courses de lévriers s'établit comme suit :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_gains_attribues_aux_p_027"">- les gains attribués aux parieurs et les sommes correspondant aux différents prélèvements opérés sur les enjeux (recettes non fiscales du budget général) sont exonérés ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_sommes_attribuees_aux_028"">- les sommes attribuées aux sociétés de courses de chevaux et de lévriers et, d'autre part, les remises versées aux auxiliaires du PMU qui participent à la collecte des paris donnent lieu au paiement de la TVA.</p> </blockquote> <h3 id=""Loterie_nationale_et_loto_31"">2. Loterie nationale et loto</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_029"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle 261 E-2° du_CGI_e_030"">Le 2° de l'article 261 E du CGI exonère de la TVA une partie du produit de l'exploitation de la loterie nationale et du loto national.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit :_031"">Il s'agit :</p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_des_sommes_correspondant__032"">- des sommes correspondant au prélèvement de l'État sur les mises ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_du_produit_des_lots_attri_033"">- du produit des lots attribués aux gagnants.</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_application_de_ce_meme_t_034"">En application de ce même texte, les personnes qui organisent ou participent à l'organisation de la loterie nationale ou du loto national, deviennent normalement imposables à la TVA sur leurs rémunérations.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_essentiellement_de_035"">Il s'agit essentiellement des personnes qui assurent la commercialisation des billets ou bulletins : organismes d'émission de dixièmes (pour la loterie nationale), détaillants (débitants de tabac, dépositaires de presse, etc), « courtiers » : intermédiaires entre les émetteurs et les détaillants, etc.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_036"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Conformement_aux_dispositio_037"">Conformément aux dispositions du décret n° 78-1067 du 9 novembre 1978 relatif à l'organisation et à l'exploitation des jeux de loterie autorisés par l'article 136 de la loi du 31 mai 1933 portant fixation du budget général de l'exercice 1933 et de l'article 48 de la loi n° 94-1163 du 29 décembre 1994 rectificative pour 1994, l'organisation et l'exploitation de ces jeux sont confiées à une entreprise publique constituée sous forme de société anonyme, dénommée « La Française des jeux ».</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_regime_dimposition_de_ce_038"">Le régime d'imposition de cette société ainsi que celui des intermédiaires (courtiers, détaillants, etc) est exposé au BOI-TVA-LIQ-20-20 au I-P § 330.</p> <h3 id=""Paris_sur_des_competitions__32"">3. Paris sur des compétitions sportives et des jeux de cercle en ligne</h3> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_039"">80</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Larticle 261 E-2°du CGI_ex_040"">Depuis l'entrée en vigueur de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, le 2° de l'article 261 E du CGI exonère également de la TVA le produit de l'exploitation des paris sur des compétitions sportives et des jeux de cercle en ligne, à l'exception des rémunérations perçues par les organisateurs et les intermédiaires qui participent à l'organisation de ces jeux et paris.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Comme_pour_les_jeux_en_dur,_040"">85</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Comme_pour_les_jeux_en_dur,_040"">Comme pour les jeux en dur, la rémunération des organisateurs de jeux en ligne qui est soumise à la TVA ne comprend ni les prélèvements de l’État sur les mises, ni les gains des joueurs. Aussi, la base d'imposition de ces opérateurs est déterminée en retranchant du montant des mises, les prélèvements opérés au profit de l’État et les sommes versées aux joueurs. Il y a lieu pour l'application de ces dispositions de comprendre, dans les sommes versées aux joueurs, les différents bonus qui peuvent être consentis aux joueurs sous la forme de mises apportées par l'opérateur à titre gracieux en complément de celles du joueur, ou de gains supplémentaires attribués au joueur par l'organisateur en complément de ceux auxquels il peut prétendre. Le produit ainsi obtenu constitue la rémunération TVA comprise de l'organisateur qui doit par conséquent calculer la TVA due ""en dedans"" de cette somme.</p> <p class=""rescrit-western"" id=""Pour_plus_de_precisions_sur_041"">Pour plus de précisions sur l’assujettissement et la base d'imposition des paris à cote fixe, se reporter au BOI-RES-TVA-000033.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(100)_041"">(90 à 120)</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées en régime intérieur - Exonérations tendant à éviter une double imposition | BOI-TVA-CHAMP-30-10-10 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/713-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-CHAMP-30-10-10-20190313 | null | 2019-03-13 00:00:00 | null | 273aaa07-845f-4608-ac64-cfbf6b9ee64f | 44a6200c6e2407806be2dd6bf4b19fa52b8d2482637f1fb555b0318812d3ba2d |
FR | fr | I. Droit de reprise de l'administration1Le droit de reprise de l’administration s’exerce, en matière de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), jusqu’à l’expiration de la troisième année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est due.Par exception, le droit de reprise de l’administration s’exerce jusqu’à la fin de la dixième année qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due lorsque l'administration a dressé un procès-verbal de flagrance fiscale dans les conditions prévues à l'article L. 16-0 BA du livre des procédures fiscales (LPF) au titre d'une année postérieure ou lorsque le contribuable exerce une activité occulte telle que définie au deuxième alinéa de l'article L. 174 du LPF.10La procédure de rectification contradictoire prévue par l’article L. 55 du LPF est applicable à la CVAE.II. Réclamations20L’article 1586 ter du code général des impôts (CGI) prévoit qu'à compter de l'année 2011, les réclamations relatives à l’assiette et au paiement de la CVAE sont présentées et instruites selon les règles applicables à la cotisation foncière des entreprises (CFE). Les réclamations doivent être adressées avant l’expiration du délai général de réclamation prévu par l’article R.* 196-2 du LPF, ou, le cas échéant, avant l'expiration du délai spécial prévu par l’article R.* 196-3 du LPF, au service des impôts des entreprises dont relève le principal établissement de l’entreprise, c’est-à-dire celui où est souscrite la déclaration annuelle de résultats.Même si la CVAE est perçue au profit du budget général de l’État, les réclamations afférentes à la cotisation acquittée au cours des années 2022 et des années suivantes demeurent régies comme en matière d'impôts directs locaux.30S’agissant de l’exonération ou de l’abattement mentionnés à l’article 1586 nonies du CGI dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, le bénéfice de ces mesures est perdu lorsque les conditions relatives à l’exonération ou à l’abattement de CFE de même nature ne sont plus réunies. Une entreprise ne peut donc bénéficier d’une exonération ou d’un abattement de CVAE qu’à la condition d’en avoir demandé le bénéfice, auprès du service des impôts des entreprises dont elle relève, au plus tard lors du dépôt de la déclaration de CFE sur laquelle l’exonération ou l’abattement de CFE de même nature est sollicité. Par suite, le bénéfice de ces mesures ne peut être accordé par voie de réclamation.40Les entreprises perdent le bénéfice de l’exonération ou de l’abattement mentionnés à l’article 1586 nonies du CGI dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, en cas de rectification du chiffre d’affaires et/ou de la valeur ajoutée utiles au calcul de la CVAE à la suite d’un défaut ou d’une insuffisance de déclaration, pour la partie correspondant à l’insuffisance constatée. | <h1 id=""Droit_de_reprise_de_ladmini_10"">I. Droit de reprise de l'administration</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_droit_de_reprise_de_l’ad_01"">Le droit de reprise de l’administration s’exerce, en matière de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), jusqu’à l’expiration de la troisième année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est due.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Par_exception,_le_droit_de__02"">Par exception, le droit de reprise de l’administration s’exerce jusqu’à la fin de la dixième année qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due lorsque l'administration a dressé un procès-verbal de flagrance fiscale dans les conditions prévues à l'article L. 16-0 BA du livre des procédures fiscales (LPF) au titre d'une année postérieure ou lorsque le contribuable exerce une activité occulte telle que définie au deuxième alinéa de l'article L. 174 du LPF.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_procedure_de_rectificati_04"">La procédure de rectification contradictoire prévue par l’article L. 55 du LPF est applicable à la CVAE.</p><h1 id=""Reclamations_11"">II. Réclamations</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_05"">20</p><p class=""paragraphe-western"" id="" L’article 1586_ter_du_code_06"">L’article 1586 ter du code général des impôts (CGI) prévoit qu'à compter de l'année 2011, les réclamations relatives à l’assiette et au paiement de la CVAE sont présentées et instruites selon les règles applicables à la cotisation foncière des entreprises (CFE). Les réclamations doivent être adressées avant l’expiration du délai général de réclamation prévu par l’article R.* 196-2 du LPF, ou, le cas échéant, avant l'expiration du délai spécial prévu par l’article R.* 196-3 du LPF, au service des impôts des entreprises dont relève le principal établissement de l’entreprise, c’est-à-dire celui où est souscrite la déclaration annuelle de résultats.</p><p class=""paragraphe-western"">Même si la CVAE est perçue au profit du budget général de l’État, les réclamations afférentes à la cotisation acquittée au cours des années 2022 et des années suivantes demeurent régies comme en matière d'impôts directs locaux.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_07"">30</p><p class=""paragraphe-western"" id=""S’agissant_de_l’exoneration_08"">S’agissant de l’exonération ou de l’abattement mentionnés à l’article 1586 nonies du CGI dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, le bénéfice de ces mesures est perdu lorsque les conditions relatives à l’exonération ou à l’abattement de CFE de même nature ne sont plus réunies. Une entreprise ne peut donc bénéficier d’une exonération ou d’un abattement de CVAE qu’à la condition d’en avoir demandé le bénéfice, auprès du service des impôts des entreprises dont elle relève, au plus tard lors du dépôt de la déclaration de CFE sur laquelle l’exonération ou l’abattement de CFE de même nature est sollicité. Par suite, le bénéfice de ces mesures ne peut être accordé par voie de réclamation.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_09"">40</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_entreprises_perdent_le__010"">Les entreprises perdent le bénéfice de l’exonération ou de l’abattement mentionnés à l’article 1586 nonies du CGI dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, en cas de rectification du chiffre d’affaires et/ou de la valeur ajoutée utiles au calcul de la CVAE à la suite d’un défaut ou d’une insuffisance de déclaration, pour la partie correspondant à l’insuffisance constatée.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | CVAE - Procédure - Droit de reprise de l'administration et réclamations | BOI-CVAE-PROCD | PROCD | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1089-PGP.html/identifiant=BOI-CVAE-PROCD-20240424 | null | 2024-04-24 00:00:00 | null | 5999ce6b-d6cf-4820-b9c2-29471f9a1b30 | f5979bec8fafe7a34473709213daad8c9a801eb1886d718abf670de977eab28c |
FR | fr | Actualité liée : [node:date:14176-PGP] : IF - Prorogation jusqu'au 31 décembre 2026 des exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) en faveur des activités commerciales et artisanales exercées dans les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV) (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 73, XVIII-2°)1L’article 1464 F du code général des impôts (CGI) prévoit une exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE), sur délibération des communes et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, en faveur des entreprises exerçant une activité artisanale ou commerciale dans une zone de revitalisation des centres-villes (ZRCV).Cette exonération, qui peut porter sur tout ou partie de la base imposable des entreprises, est réservée aux micro, petites et moyennes entreprises (PME) au sens de l'annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.10Les délibérations en faveur de l’exonération de CFE produisent leur effet tant qu’elles ne sont pas rapportées ou modifiées par la collectivité ou l'EPCI délibérant.Toutefois, l’exonération ne peut s’appliquer qu’aux impositions établies au titre des années 2020 à 2026.(20)I. Champ d’application de l’exonération30Pour bénéficier de l’exonération, l'établissement doit répondre à des conditions tenant à la nature de son activité, à sa localisation et à la taille de l’entreprise qui l’exploite.Sont concernés par l'exonération les établissements existants au 1er janvier 2020 ou créés à compter de cette date dans une ZRCV.40Ces conditions sont cumulatives. Ainsi, si l'une d'entre elles fait défaut, l'établissement n'est pas éligible au bénéfice de l'exonération de CFE.A. Établissements éligibles1. Zones d’application de l’exonération50L’exonération n’est susceptible de s’appliquer qu’aux établissements situés au 1er janvier de l’année d’imposition dans un secteur d’intervention situé sur le territoire d’une commune classée en ZRCV conformément aux dispositions du II de l’article 1464 F du CGI.60Sont classés en ZRCV les secteurs d'intervention mentionnés au II de l'article L. 303-2 du code de la construction et de l'habitation (CCH) situés dans des communes qui satisfont aux conditions suivantes :avoir conclu une convention d'opération de revitalisation de territoire prévue à l'article L. 303-2 du CCH, prévoyant notamment des actions mentionnées aux 6°, 8° ou 9° du III de l'article L. 303-2 du CCH. Cette convention doit être signée avant le 1er octobre de l'année qui précède la première année d'application de l'exonération et ne doit pas avoir été résiliée ;le revenu fiscal médian par unité de consommation de la commune doit être inférieur à la médiane nationale des revenus fiscaux médians par unité de consommation.70Pour les communes de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de La Réunion et de Mayotte, la condition de revenu fiscal médian par unité de consommation n’est pas applicable. Seule la conclusion de convention d’opération de revitalisation des territoires, selon les modalités exposées au I-A-1 § 60, entre en compte pour l’établissement du classement en ZRCV.80La liste des communes classées au 1er janvier de chaque année d’imposition est établie par arrêté des ministres chargés du budget et de l'aménagement du territoire.L’arrêté classe les communes parmi lesquelles se trouvent des secteurs d’intervention susceptibles de bénéficier du dispositif ZRCV. Toutefois, le classement d’une commune en zone ne signifie pas que l’ensemble de son territoire puisse bénéficier du dispositif. Seuls les secteurs d'intervention mentionnés au II de l'article L. 303-2 du CCH situés dans ces communes peuvent en bénéficier.Afin de connaitre le périmètre et la délimitation du secteur d'intervention, il convient de se reporter à la convention d'opération de revitalisation de territoire concernée, qui est disponible auprès de la mairie de la commune classée en ZRCV.90Pour connaître la liste des communes classées en ZRCV, il convient de se reporter à l’annexe de l’arrêté du 31 décembre 2020 constatant le classement de communes en zone de revitalisation des centres-villes.2. Nature de l’activité100Le bénéfice de l’exonération est réservé aux entreprises qui exercent une activité commerciale ou artisanale.110L'entreprise ne doit exercer, en principe, aucune des activités qui sont hors du champ d'application du dispositif.Toutefois, la condition d'exclusivité est réputée respectée lorsqu'une activité n’entrant pas dans le champ est exercée à titre accessoire et constitue le complément indissociable d'une activité exonérée.Une entreprise qui exploite plusieurs établissements implantés au sein et en dehors d'une ZRCV ne peut bénéficier de l'exonération dès lors que l'établissement qui est implanté en ZRCV n’exerce pas d’activité commerciale ou artisanale.a. Activités commerciales120Les activités commerciales au sens de l'article 1464 F du CGI s'entendent :des commerces proprement dits dont l'objet est d'acheter, en vue de les revendre, sans leur avoir fait subir de transformation (ou après transformations mineures ou manipulations usuelles telles que le reconditionnement), toutes matières premières et tous produits fabriqués ;des entreprises de ventes de services lorsqu'il s'agit d'établissements destinés à fournir le logement et la nourriture (hôtels, pensions de famille, restaurants, cafés, etc.).Ainsi sont notamment considérés comme commerciaux au sens de l'article 1464 F du CGI :les commerces alimentaires spécialisés ;les commerces d'alimentation générale ;les supérettes et les supermarchés ;les commerces de gros ;les traiteurs ;les librairies, les papeteries et les marchands de journaux ;les entreprises de spectacles vivants et les établissements cinématographiques ou de divertissement ;les entreprises de transport, de manutention, de bâtiment et de travaux publics ;les activités bancaires, financières et d'assurances ;les entreprises de commissions et de courtages ;les pharmacies et les opticiens ;les commerces d'habillement, de chaussures, de maroquinerie, de parfumerie ;les garages automobiles ;les activités immobilières commerciales. En pratique, sont donc éligibles les activités de marchand de biens, de lotisseur ou d’intermédiaire immobilier exercées à titre professionnel ;les commerces de détail de bricolage, etc.Dès lors qu’une activité de location meublée s'accompagne de prestations fournies dans les mêmes conditions que celles dispensées par les hôtels (petits déjeuners, entretien et fourniture du linge de maison, entretien quotidien des chambres, etc.), elle peut être assimilable à une activité hôtelière ou para-hôtelière de nature commerciale éligible au régime d'exonération sous réserve que les autres conditions d'éligibilité soient satisfaites.Dans ces conditions, une activité de location de locaux meublés de tourisme constituant l'habitation personnelle ou de chambre d'hôte quand elle s'accompagne de ces prestations para-hôtelières entre dans le champ d'application du dispositif.Il est précisé toutefois que la prestation de fourniture de logement meublé doit au moins comprendre l'entretien quotidien des chambres ainsi que l'entretien et la fourniture du linge de maison, sans que ces prestations soient optionnelles ou facturées séparément. À défaut, l'activité ne saurait être éligible au régime de faveur.b. Activités artisanales130La liste des activités relevant de l'artisanat figure à l'article R. 111-1 du code de l'artisanat (C. artisanat).Peuvent notamment prétendre à l’exonération, sous réserve du respect des autres critères, les entreprises artisanales qui remplissent les conditions de l'article L. 111-1 du C. artisanat, de l'article L. 112-1 du C. artisanat ou de l'article L. 212-1 du C. artisanat, quel que soit leur statut juridique.Toutefois, il est rappelé que ces entreprises bénéficient, dans certains cas, soit d'une exonération permanente (CGI, art. 1452), soit d'une réduction des bases d'imposition (CGI, art. 1468). Dans ces hypothèses, l'exonération prévue à l'article 1464 F du CGI s'applique, selon le cas, après l'application de l'exonération permanente ou la réduction des bases d'imposition.c. Activités exclues140Sont notamment exclus du dispositif :les activités industrielles (pour plus de précisions sur celles-ci, il convient de se reporter au II-A § 50 et 60 du BOI-IF-CFE-10-30-40-20) ;les activités de nature civile (gestion de patrimoine immobilier, gestion de portefeuille de valeurs mobilières, construction-vente d’immeuble) ;les activités professionnelles au sens du 1 de l'article 92 du CGI. Il en est ainsi des professions libérales (médecin, avocat, expert-comptable et comptable agréé, géomètre-expert, architecte, ingénieur-conseil, etc.), des revenus des charges et offices dont les titulaires n'ont pas la qualité de commerçant (notaire, huissier, commissaire-priseur, etc.), des profits provenant de diverses occupations, exploitations lucratives et sources de profit (produits des droits d'auteurs, des opérations de bourse, etc.) ;les débitants de tabac. Ils exercent une profession réglementée rémunérée par des remises sur le produit des ventes qui sont imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux, en application du 4° du 2 de l'article 92 du CGI. Toutefois, lorsque ces débitants de tabac exercent également une activité de nature commerciale (café, papeterie, vente de confiseries, de briquets, de journaux, etc.), ils peuvent bénéficier de l'exonération pour ces activités. Le contribuable doit alors estimer, sous sa propre responsabilité, dans quelle proportion le local concerné est affecté à l'activité exonérée (III-A-2 § 100 du BOI-IF-CFE-20-20-10-10) ;les activités agricoles ou de pêche.3. Changement d'exploitant150En cas de changement d'exploitant d'une entreprise remplissant les conditions pour bénéficier de l'exonération de CFE, l'établissement est éligible à cette même exonération à compter du 1er janvier de l'année suivant sa reprise par le nouvel exploitant, lorsque toutes les conditions sont par ailleurs remplies.En cas de changement d'exploitant au cours d'une période d'exonération, si les conditions d'application de l'exonération demeurent, par ailleurs, remplies, l'exonération en cours n'est pas remise en cause mais est maintenue pour la période mentionnée au II-B-2 § 280.4. Lieu d’exercice de l’activité160Dans certaines situations, le lieu d'exercice de l'activité professionnelle est différent du lieu d'imposition à la CFE. L'exonération de CFE n’est susceptible de s'appliquer que lorsque le lieu d'imposition est situé dans une ZRCV, quel que soit le lieu effectif de l'activité.a. Commerçants ambulants170Les commerçants non sédentaires sont imposés dans les communes où ils disposent de locaux ou de terrains. Dans le cas contraire, ils sont, en principe, imposés au lieu de leur domicile (I-A-3 § 80 du BOI-IF-CFE-20-20-40-10).Dès lors que leur lieu d'imposition à la CFE, quel qu'il soit, est situé dans une ZRCV, les commerçants non sédentaires sont susceptibles de bénéficier de l'exonération et ce, alors même que tout ou partie de leur activité serait effectivement exercée en dehors de la zone.Ainsi, un commerçant qui dispose d'un seul local professionnel (entrepôt) situé dans une ZRCV et qui exerce son activité ambulante à l'extérieur de ce périmètre, peut être exonéré de la CFE au titre de ce local.b. Entreprises domiciliées180Une entreprise domiciliée en application d'un contrat de domiciliation commerciale ou d'une autre disposition contractuelle dans un centre de domiciliation situé dans une ZRCV et qui ne dispose d'aucun autre établissement bénéficie, le cas échéant, de l'exonération à raison de la cotisation minimum établie au lieu de sa domiciliation (I-A-3 § 70 du BOI-IF-CFE-20-20-40-10).B. Condition tenant à l'entreprise dont relève l'établissement exonéré190L’établissement susceptible de bénéficier de l’exonération doit être exploité par une entreprise appartenant à la catégorie des PME au sens de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014.200Pour bénéficier de l'exonération, l'établissement doit dépendre d’une entreprise qui respecte simultanément les deux conditions suivantes :employer moins de 250 personnes, l'effectif devant être calculé conformément aux dispositions de l'article 5 de l'annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 ;réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros, pour une période de douze mois, ou disposer d’un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros.Remarque : Lorsqu'une entreprise constate un dépassement sur une base annuelle des seuils d'effectif, de chiffre d’affaires et de total de bilan, cette circonstance ne lui fait perdre la qualité de PME que si ce dépassement se produit pour deux périodes consécutives.210La période de référence à retenir pour apprécier la condition tenant à la taille de l'entreprise est, de façon générale, l'année mentionnée à l'article 1467 A du CGI, c'est-à-dire l'avant-dernière année précédant celle de l'imposition ou le dernier exercice de douze mois clos au cours de cette même année lorsque cet exercice ne coïncide pas avec l'année civile. Cette condition s'apprécie au cours de chaque période de référence relative à l'année au titre de laquelle l'établissement souhaite bénéficier de l'exonération.220Il est précisé que :- pour la condition relative à l’effectif, il n’y a pas lieu de corriger l’effectif en fonction de la durée d’activité au cours de l’année de création ou en l'absence d'exercice de douze mois clos au cours de la période de référence ;- le chiffre d'affaires à retenir, en l'absence d'exercice de douze mois clos au cours de la période de référence, est déterminé en calculant prorata temporis les chiffres d’affaires des exercices couvrant cette même année.Exemple : Une entreprise clôt un exercice de treize mois au 28 février N, puis l’exercice suivant au 28 février N+1. Pour une exonération au titre de l’année N+2, le chiffre d'affaires à retenir est égal aux 2/13èmes du chiffre d’affaires de l’exercice clos en N, majorés des 10/12èmes de celui clos au 28 février N+1.Cependant, pour l’exonération au titre des deux années suivant celle de la création ou de la reprise de l’établissement, le chiffre d’affaires à retenir est celui réalisé entre la date de début d’activité dans l’établissement et le 31 décembre de la première année d’activité, recalculé pour correspondre à une année pleine.Le total de bilan à retenir, à défaut d’exercice clos au cours de la période de référence, est celui figurant dans l’arrêté provisoire des comptes établi cette même année. Lorsque plusieurs exercices, dont aucun n’a une durée égale à douze mois, sont clos au cours de cette même année, la condition relative au total du bilan doit être satisfaite au terme de chacun des exercices clos. Lorsqu’un seul exercice, quelle que soit sa durée, est clos au cours de cette même année, la condition relative au total du bilan doit être satisfaite au terme de cet exercice.II. Modalités d’application des exonérationsA. Nécessité d’une délibération des communes ou des EPCI concernés230L'application de l'exonération de CFE est subordonnée à une délibération régulière et explicite de la commune ou de l'EPCI doté d'une fiscalité propre sur le territoire desquels sont implantés les établissements prétendant à l’exonération de ZRCV.Cette délibération doit être prise avant le 1er octobre d'une année donnée pour s'appliquer à compter du 1er janvier de l’année suivante.240La délibération demeure valable tant qu'elle n'a pas été rapportée par une délibération contraire.Lorsqu’une délibération a été rapportée avant octobre N, elle cesse de produire ses effets à compter de N+1.250Le I de l'article 1639 A bis du CGI fixe le régime des délibérations que peuvent prendre les communes ou leurs groupements en faveur des entreprises bénéficiant de l'article 1464 F du CGI.B. Portée de l’exonération1. Taux d’exonération260Ce taux d’exonération est fixé par une délibération de la collectivité sur le territoire de laquelle se situe une ZRCV, selon les modalités prévues au II-A § 230 à 250.La collectivité délibérante peut opter pour un taux d’exonération allant de 1 % à 100 % de la base d’imposition.Le taux doit nécessairement être un nombre entier.270Une collectivité peut faire évoluer son taux d’exonération à la hausse comme à la baisse d’une année sur l’autre par une délibération prise dans les mêmes conditions qu’une délibération initiale adoptée selon les modalités prévues au II-A § 230 et suivants. La délibération prévoyant le nouveau taux d’exonération doit ainsi être prise avant le 1er octobre N pour être applicable à compter du 1er janvier N+ 1.2. Durée de l’exonération280L’exonération s’applique aux impositions établies au titre des années 2020 à 2026.290Toutefois, les années d’application de l’exonération sont soumises à la délibération des collectivités en faveur de cette exonération.Ainsi, la date de fin d’application de l’exonération correspond au 1er janvier de l’année suivant celle pendant laquelle la délibération instituant l’exonération a été rapportée, si la collectivité territoriale a bien rapporté cette délibération avant le 1er octobre de cette même année.C. Conditions d’application de l’exonération1. Obligations déclaratives300Pour bénéficier des exonérations, les contribuables adressent une demande, dans les délais fixés à l'article 1477 du CGI, pour chaque établissement exonéré, au service des impôts des entreprises (SIE) dont relève l'établissement.310Les entreprises qui entendent bénéficier des exonérations doivent le préciser l'année précédant celle où les exonérations doivent s'appliquer :en cas de création d'établissement ou de changement d'exploitant sur l'imprimé n° 1447-C-SD (CERFA n° 14187), disponible en ligne sur www.impots.gouv.fr ;dans les autres cas sur l'imprimé n° 1447-M-SD (CERFA n° 14031), disponible en ligne sur www.impots.gouv.fr.Les contribuables mentionnent dans ces imprimés les bases susceptibles d'être exonérées.La demande peut également être formulée sur papier libre en lieu et place des imprimés susvisés.320À défaut de souscription de la déclaration dans les délais fixés à l'article 1477 du CGI, les exonérations ne sont pas accordées au titre de l'année concernée. Toutefois, le non-respect des obligations déclaratives au titre d’une année ne fait pas obstacle au bénéfice des régimes de faveur au titre des années suivantes.Exemple : Une entreprise créée en N ne peut pas bénéficier des exonérations pour la CFE établie au titre de N+1 si la demande d'exonération n'est pas parvenue au SIE dont dépend l’établissement avant le 1er janvier N+1. Cependant, sous réserve que la commune ou son groupement ait pris une délibération pour l’exonération prévue à l’article 1464 F du CGI, elle pourra bénéficier de l’exonération en N+2 à condition que la demande d’exonération ait été adressée au SIE dont dépend l’établissement au plus tard le 2ème jour ouvré qui suit le 1er mai N+1.330Lorsque, dans une même commune, une entreprise exploite plusieurs établissements dont certains bénéficient de l'exonération, elle doit déclarer séparément les éléments passibles de la CFE pour chacun des établissements exonérés.Une entreprise à établissements multiples peut formuler un choix différent selon l'établissement.340Les divers changements susceptibles de remettre en cause l’exonération doivent être portés à la connaissance du SIE territorialement compétent avant le deuxième jour ouvré suivant le 1er mai de l’année qui suit la réalisation du changement.2. Articulation de l’exonération avec les différents régimes de CFE350Le contribuable qui remplit les conditions pour bénéficier des exonérations de CFE dans les ZRCV et de certains autres dispositifs de faveur, limitativement énumérés, doit opter de manière irrévocable pour les exonérations en question ou pour l’un des autres régimes.Cette option vaut pour l’ensemble des communes et des EPCI dotés d'une fiscalité propre.360L'interdiction de cumul vise les exonérations prévues à l’article 1464 F du CGI et les exonérations prévues aux articles suivants :article 1463 A du CGI (exonération en faveur des entreprises implantées dans un bassin urbain à dynamiser) ;article 1463 B du CGI (exonération en faveur des entreprises implantées dans une zone de développement prioritaire) ;article 1464 A du CGI (exonération des entreprises de spectacles vivants et des établissements de spectacles cinématographiques) ;article 1464 B du CGI (exonération en faveur des entreprises nouvelles et reprises) ;article 1464 E du CGI (exonération en faveur des sociétés coopératives agricoles et leur union, les sociétés d’intérêt collectif agricole et les coopératives agricoles et vinicoles) ;article 1464 I du CGI (exonération en faveur des librairies indépendantes de référence) ;article 1464 I bis du CGI (exonération en faveur des librairies autres que les librairies de référence) ;article 1464 M du CGI (exonération en faveur des disquaires indépendants) ;article 1465 du CGI (exonération dans les zones d'aide à finalité régionale) ;article 1465 A du CGI (exonération dans les zones de revitalisation rurale) ;article 1465 B du CGI (exonération des PME dans les zones d’aide à l’investissement des PME) ;article 1466 A du CGI (exonérations dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les bassins d'emplois à redynamiser et les zones de restructuration de la défense) ;article 1466 D du CGI (exonération en faveur des jeunes entreprises innovantes ou universitaires) ;article 1466 F du CGI (exonération dans les zones franches d'activités nouvelle génération en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte).370Un tableau résume l'ensemble des exonérations et abattements de CFE sur ou sauf délibération au BOI-ANNX-000229.380L'option qui se matérialise par la demande du bénéfice de l'exonération dans l'imprimé adéquat doit être formulée dans le délai de dépôt de la déclaration de CFE afférente à la première année au titre de laquelle le bénéfice de l'une de ces exonérations est sollicité (soit, pour une création ou un changement d’exploitant intervenu en N, le 31 décembre N).390À défaut d'option, le contribuable continue de bénéficier de l'application du régime dont il bénéficiait avant l'institution de l'exonération prévue à l’article 1464 F du CGI.3. Encadrement européen400Le bénéfice de l’exonération est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis. | <p id=""actualite-liee-14176-PGP"" class=""commentaire-de-tableau-western""><b>Actualité liée : </b>22/05/2024 : IF - Prorogation jusqu'au 31 décembre 2026 des exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) en faveur des activités commerciales et artisanales exercées dans les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV) (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 73, XVIII-2°)</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_0179"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""L’article_1464_F_du_code_gen_0180"">L’article 1464 F du code général des impôts (CGI) prévoit une exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE), sur délibération des communes et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, en faveur des entreprises exerçant une activité artisanale ou commerciale dans une zone de revitalisation des centres-villes (ZRCV).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_exoneration,_qui_peut__0181"">Cette exonération, qui peut porter sur tout ou partie de la base imposable des entreprises, est réservée aux micro, petites et moyennes entreprises (PME) au sens de l'annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_0182"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_deliberations_en_faveur__0183"">Les délibérations en faveur de l’exonération de CFE produisent leur effet tant qu’elles ne sont pas rapportées ou modifiées par la collectivité ou l'EPCI délibérant.</p><p class=""disposition-temporelle-western"">Toutefois, l’exonération ne peut s’appliquer qu’aux impositions établies au titre des années 2020 à 2026.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_0184"">(20)</p><h1 class=""bofip-h1"" id=""Champ_d’application_de_l’exo_13"">I. Champ d’application de l’exonération</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_0186"">30</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_de_l’exonera_0187"">Pour bénéficier de l’exonération, l'établissement doit répondre à des conditions tenant à la nature de son activité, à sa localisation et à la taille de l’entreprise qui l’exploite.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_concernes_par_lexonera_0157"">Sont concernés par l'exonération les établissements existants au 1<sup>er</sup> janvier 2020 ou créés à compter de cette date dans une ZRCV.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_0188"">40</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_conditions_sont_cumulati_0189"">Ces conditions sont cumulatives. Ainsi, si l'une d'entre elles fait défaut, l'établissement n'est pas éligible au bénéfice de l'exonération de CFE.</p><h2 class=""bofip-h2"" id=""Etablissements_eligibles_22"">A. Établissements éligibles</h2><h3 class=""bofip-h3"" id=""Zones_d’application_de_l’exo_32"">1. Zones d’application de l’exonération</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_0191"">50</p><p class=""paragraphe-western"" id=""L’exoneration_n’est_suscepti_0192"">L’exonération n’est susceptible de s’appliquer qu’aux établissements situés au 1<sup>er</sup> janvier de l’année d’imposition dans un secteur d’intervention situé sur le territoire d’une commune classée en ZRCV conformément aux dispositions du II de l’article 1464 F du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_0193"">60</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_classes_en_zone_de_revi_0194"">Sont classés en ZRCV les secteurs d'intervention mentionnés au II de l'article L. 303-2 du code de la construction et de l'habitation (CCH) situés dans des communes qui satisfont aux conditions suivantes :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">avoir conclu une convention d'opération de revitalisation de territoire prévue à l'article L. 303-2 du CCH, prévoyant notamment des actions mentionnées aux 6°, 8° ou 9° du III de l'article L. 303-2 du CCH. Cette convention doit être signée avant le 1<sup>er</sup> octobre de l'année qui précède la première année d'application de l'exonération et ne doit pas avoir été résiliée ;</li><li class=""paragraphe-western"">le revenu fiscal médian par unité de consommation de la commune doit être inférieur à la médiane nationale des revenus fiscaux médians par unité de consommation.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_0197"">70</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_communes_de_Guadelo_0198"">Pour les communes de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de La Réunion et de Mayotte, la condition de revenu fiscal médian par unité de consommation n’est pas applicable. Seule la conclusion de convention d’opération de revitalisation des territoires, selon les modalités exposées au <strong>I-A-1 § 60</strong>, entre en compte pour l’établissement du classement en ZRCV.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_0199"">80</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_liste_des_communes_classe_0200"">La liste des communes classées au 1<sup>er</sup> janvier de chaque année d’imposition est établie par arrêté des ministres chargés du budget et de l'aménagement du territoire.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_a_noter_que_l’arrete__0201"">L’arrêté classe les communes parmi lesquelles se trouvent des secteurs d’intervention susceptibles de bénéficier du dispositif ZRCV. Toutefois, le classement d’une commune en zone ne signifie pas que l’ensemble de son territoire puisse bénéficier du dispositif. Seuls les secteurs d'intervention mentionnés au II de l'article L. 303-2 du CCH situés dans ces communes peuvent en bénéficier.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Afin_de_connaitre_le_perimet_0159"">Afin de connaitre le périmètre et la délimitation du secteur d'intervention, il convient de se reporter à la convention d'opération de revitalisation de territoire concernée, qui est disponible auprès de la mairie de la commune classée en ZRCV.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_0202"">90</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_connaitre_la_liste_des__0203"">Pour connaître la liste des communes classées en ZRCV, il convient de se reporter à l’annexe de l’arrêté du 31 décembre 2020 constatant le classement de communes en zone de revitalisation des centres-villes.</p><h3 class=""bofip-h3"" id=""Conditions_d’exercice_de_l’a_33"">2. Nature de l’activité</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_0222"">100</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_benefice_de_l’exoneration_0223"">Le bénéfice de l’exonération est réservé aux entreprises qui exercent une activité commerciale ou artisanale.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_0224"">110</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Lentreprise_ne_doit_exercer_0225"">L'entreprise ne doit exercer, en principe, aucune des activités qui sont hors du champ d'application du dispositif.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_la_condition_dex_0226"">Toutefois, la condition d'exclusivité est réputée respectée lorsqu'une activité n’entrant pas dans le champ est exercée à titre accessoire et constitue le complément indissociable d'une activité exonérée.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""1°_Activite_commerciale_0228"">Une entreprise qui exploite plusieurs établissements implantés au sein et en dehors d'une ZRCV ne peut bénéficier de l'exonération dès lors que l'établissement qui est implanté en ZRCV n’exerce pas d’activité commerciale ou artisanale.</p><h4 class=""bofip-h4"" id=""Activite_commerciale_52"">a. Activités commerciales</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_0229"">120</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_activites_commerciales_a_0230"">Les activités commerciales au sens de l'article 1464 F du CGI s'entendent :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">des commerces proprement dits dont l'objet est d'acheter, en vue de les revendre, sans leur avoir fait subir de transformation (ou après transformations mineures ou manipulations usuelles telles que le reconditionnement), toutes matières premières et tous produits fabriqués ;</li><li class=""paragraphe-western"">des entreprises de ventes de services lorsqu'il s'agit d'établissements destinés à fournir le logement et la nourriture (hôtels, pensions de famille, restaurants, cafés, etc.).</li></ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi_sont_notamment_conside_0233"">Ainsi sont notamment considérés comme commerciaux au sens de l'article 1464 F du CGI :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les commerces alimentaires spécialisés ;</li><li class=""paragraphe-western"">les commerces d'alimentation générale ;</li><li class=""paragraphe-western"">les supérettes et les supermarchés ;</li><li class=""paragraphe-western"">les commerces de gros ;</li><li class=""paragraphe-western"">les traiteurs ;</li><li class=""paragraphe-western"">les librairies, les papeteries et les marchands de journaux ;</li><li class=""paragraphe-western"">les entreprises de spectacles vivants et les établissements cinématographiques ou de divertissement ;</li><li class=""paragraphe-western"">les entreprises de transport, de manutention, de bâtiment et de travaux publics ;</li><li class=""paragraphe-western"">les activités bancaires, financières et d'assurances ;</li><li class=""paragraphe-western"">les entreprises de commissions et de courtages ;</li><li class=""paragraphe-western"">les pharmacies et les opticiens ;</li><li class=""paragraphe-western"">les commerces d'habillement, de chaussures, de maroquinerie, de parfumerie ;</li><li class=""paragraphe-western"">les garages automobiles ;</li><li class=""paragraphe-western"">les activités immobilières commerciales. En pratique, sont donc éligibles les activités de marchand de biens, de lotisseur ou d’intermédiaire immobilier exercées à titre professionnel ;</li><li class=""paragraphe-western"">les commerces de détail de bricolage, etc.</li></ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_qu’une_activite_de__0249"">Dès lors qu’une activité de location meublée s'accompagne de prestations fournies dans les mêmes conditions que celles dispensées par les hôtels (petits déjeuners, entretien et fourniture du linge de maison, entretien quotidien des chambres, etc.), elle peut être assimilable à une activité hôtelière ou para-hôtelière de nature commerciale éligible au régime d'exonération sous réserve que les autres conditions d'éligibilité soient satisfaites.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_ces_conditions,_une_act_0250"">Dans ces conditions, une activité de location de locaux meublés de tourisme constituant l'habitation personnelle ou de chambre d'hôte quand elle s'accompagne de ces prestations para-hôtelières entre dans le champ d'application du dispositif.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Il_est_precise_toutefois_que_0251"">Il est précisé toutefois que la prestation de fourniture de logement meublé doit au moins comprendre l'entretien quotidien des chambres ainsi que l'entretien et la fourniture du linge de maison, sans que ces prestations soient optionnelles ou facturées séparément. À défaut, l'activité ne saurait être éligible au régime de faveur.</p><h4 class=""bofip-h4"" id=""2°_Activite_artisanale_0252"">b. Activités artisanales</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_0253"">130</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_liste_des_activites_relav_0150"">La liste des activités relevant de l'artisanat figure à l'article R. 111-1 du code de l'artisanat (C. artisanat).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_artisans,_quel_que_soit__0255"">Peuvent notamment prétendre à l’exonération, sous réserve du respect des autres critères, les entreprises artisanales qui remplissent les conditions de l'article L. 111-1 du C. artisanat, de l'article L. 112-1 du C. artisanat ou de l'article L. 212-1 du C. artisanat, quel que soit leur statut juridique.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_il_est_rappele_qu_0151"">Toutefois, il est rappelé que ces entreprises bénéficient, dans certains cas, soit d'une exonération permanente (CGI, art. 1452), soit d'une réduction des bases d'imposition (CGI, art. 1468). Dans ces hypothèses, l'exonération prévue à l'article 1464 F du CGI s'applique, selon le cas, après l'application de l'exonération permanente ou la réduction des bases d'imposition.</p><h4 class=""bofip-h4"" id=""3°_Activites_exclues_0256"">c. Activités exclues</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_0257"">140</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_notamment_exclus_du_dis_0258"">Sont notamment exclus du dispositif :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les activités industrielles (pour plus de précisions sur celles-ci, il convient de se reporter au II-A § 50 et 60 du BOI-IF-CFE-10-30-40-20) ;</li><li class=""paragraphe-western"">les activités de nature civile (gestion de patrimoine immobilier, gestion de portefeuille de valeurs mobilières, construction-vente d’immeuble) ;</li><li class=""paragraphe-western"">les activités professionnelles au sens du 1 de l'article 92 du CGI. Il en est ainsi des professions libérales (médecin, avocat, expert-comptable et comptable agréé, géomètre-expert, architecte, ingénieur-conseil, etc.), des revenus des charges et offices dont les titulaires n'ont pas la qualité de commerçant (notaire, huissier, commissaire-priseur, etc.), des profits provenant de diverses occupations, exploitations lucratives et sources de profit (produits des droits d'auteurs, des opérations de bourse, etc.) ;</li><li class=""paragraphe-western"">les débitants de tabac. Ils exercent une profession réglementée rémunérée par des remises sur le produit des ventes qui sont imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux, en application du 4° du 2 de l'article 92 du CGI. Toutefois, lorsque ces débitants de tabac exercent également une activité de nature commerciale (café, papeterie, vente de confiseries, de briquets, de journaux, etc.), ils peuvent bénéficier de l'exonération pour ces activités. Le contribuable doit alors estimer, sous sa propre responsabilité, dans quelle proportion le local concerné est affecté à l'activité exonérée (III-A-2 § 100 du BOI-IF-CFE-20-20-10-10) ;</li><li class=""paragraphe-western"">les activités agricoles ou de pêche.</li></ul><h3 class=""bofip-h3"" id=""3._Changement_dexploitant_310"">3. Changement d'exploitant</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_0158"">150</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_cas_de_changement_dexplo_0159"">En cas de changement d'exploitant d'une entreprise remplissant les conditions pour bénéficier de l'exonération de CFE, l'établissement est éligible à cette même exonération à compter du 1<sup>er</sup> janvier de l'année suivant sa reprise par le nouvel exploitant, lorsque toutes les conditions sont par ailleurs remplies.</p><p class=""paragraphe-western"">En cas de changement d'exploitant au cours d'une période d'exonération, si les conditions d'application de l'exonération demeurent, par ailleurs, remplies, l'exonération en cours n'est pas remise en cause mais est maintenue pour la période mentionnée au II-B-2 § 280.</p><h3 class=""bofip-h3"" id=""b._Lieu_d’exercice_de_l’acti_0264"">4. Lieu d’exercice de l’activité</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_0265"">160</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Dans_certaines_situations,__047"">Dans certaines situations, le lieu d'exercice de l'activité professionnelle est différent du lieu d'imposition à la CFE. L'exonération de CFE n’est susceptible de s'appliquer que lorsque le lieu d'imposition est situé dans une ZRCV, quel que soit le lieu effectif de l'activité.</p><h4 class=""bofip-h4"" id=""Commercants_ambulants_44"">a. Commerçants ambulants</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_048"">170</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_commercants_non_sedenta_049"">Les commerçants non sédentaires sont imposés dans les communes où ils disposent de locaux ou de terrains. Dans le cas contraire, ils sont, en principe, imposés au lieu de leur domicile (I-A-3 § 80 du BOI-IF-CFE-20-20-40-10).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_que_leur_lieu_dimp_050"">Dès lors que leur lieu d'imposition à la CFE, quel qu'il soit, est situé dans une ZRCV, les commerçants non sédentaires sont susceptibles de bénéficier de l'exonération et ce, alors même que tout ou partie de leur activité serait effectivement exercée en dehors de la zone.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ainsi,_un_commercant_qui_di_051"">Ainsi, un commerçant qui dispose d'un seul local professionnel (entrepôt) situé dans une ZRCV et qui exerce son activité ambulante à l'extérieur de ce périmètre, peut être exonéré de la CFE au titre de ce local.</p><h4 class=""bofip-h4"" id=""Entreprises_domiciliees_45"">b. Entreprises domiciliées</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_052"">180</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Une_entreprise_domiciliee_e_053"">Une entreprise domiciliée en application d'un contrat de domiciliation commerciale ou d'une autre disposition contractuelle dans un centre de domiciliation situé dans une ZRCV et qui ne dispose d'aucun autre établissement bénéficie, le cas échéant, de l'exonération à raison de la cotisation minimum établie au lieu de sa domiciliation (I-A-3 § 70 du BOI-IF-CFE-20-20-40-10).</p><h2 class=""bofip-h2"" id=""B._Entreprises_eligibles_0267"">B. Condition tenant à l'entreprise dont relève l'établissement exonéré</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_0268"">190</p><p class=""paragraphe-western"" id=""L’etablissement_susceptible__0269"">L’établissement susceptible de bénéficier de l’exonération doit être exploité par une entreprise appartenant à la catégorie des PME au sens de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_0270"">200</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_employer_moins_de_250 sal_018"">Pour bénéficier de l'exonération, l'établissement doit dépendre d’une entreprise qui respecte simultanément les deux conditions suivantes :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">employer moins de 250 personnes, l'effectif devant être calculé conformément aux dispositions de l'article 5 de l'annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 ;</li><li class=""paragraphe-western"">réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros, pour une période de douze mois, ou disposer d’un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros.</li></ul><p class=""remarque-western"" id=""-_realiser_un_chiffre_d’affa_0159""><strong>Remarque :</strong> Lorsqu'une entreprise constate un dépassement sur une base annuelle des seuils d'effectif, de chiffre d’affaires et de total de bilan, cette circonstance ne lui fait perdre la qualité de PME que si ce dépassement se produit pour deux périodes consécutives.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_0275"">210</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_condition_de_taille_s_0276"">La période de référence à retenir pour apprécier la condition tenant à la taille de l'entreprise est, de façon générale, l'année mentionnée à l'article 1467 A du CGI, c'est-à-dire l'avant-dernière année précédant celle de l'imposition ou le dernier exercice de douze mois clos au cours de cette même année lorsque cet exercice ne coïncide pas avec l'année civile. Cette condition s'apprécie au cours de chaque période de référence relative à l'année au titre de laquelle l'établissement souhaite bénéficier de l'exonération.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_0277"">220</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_pour_la_condition_relativ_022"">Il est précisé que :</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_chiffre_daffaires_a_re_023"">- pour la condition relative à l’effectif, il n’y a pas lieu de corriger l’effectif en fonction de la durée d’activité au cours de l’année de création ou en l'absence d'exercice de douze mois clos au cours de la période de référence ;</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_chiffre_daffaires_a_re_0157"">- le chiffre d'affaires à retenir, en l'absence d'exercice de douze mois clos au cours de la période de référence, est déterminé en calculant prorata temporis les chiffres d’affaires des exercices couvrant cette même année.</p><p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:_Une_entreprise_cl_024""><strong>Exemple :</strong> Une entreprise clôt un exercice de treize mois au 28 février N, puis l’exercice suivant au 28 février N+1. Pour une exonération au titre de l’année N+2, le chiffre d'affaires à retenir est égal aux 2/13<sup>èmes</sup> du chiffre d’affaires de l’exercice clos en N, majorés des 10/12<sup>èmes</sup> de celui clos au 28 février N+1.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cependant,_pour_l’exonerati_025"">Cependant, pour l’exonération au titre des deux années suivant celle de la création ou de la reprise de l’établissement, le chiffre d’affaires à retenir est celui réalisé entre la date de début d’activité dans l’établissement et le 31 décembre de la première année d’activité, recalculé pour correspondre à une année pleine.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_total_de_bilan_a_retenir_026"">Le total de bilan à retenir, à défaut d’exercice clos au cours de la période de référence, est celui figurant dans l’arrêté provisoire des comptes établi cette même année. Lorsque plusieurs exercices, dont aucun n’a une durée égale à douze mois, sont clos au cours de cette même année, la condition relative au total du bilan doit être satisfaite au terme de chacun des exercices clos. Lorsqu’un seul exercice, quelle que soit sa durée, est clos au cours de cette même année, la condition relative au total du bilan doit être satisfaite au terme de cet exercice.</p><h1 class=""bofip-h1"" id=""II._Modalites_d’application__0286"">II. Modalités d’application des exonérations</h1><h2 class=""bofip-h2"" id=""A._Necessite_d’une_deliberat_0287"">A. Nécessité d’une délibération des communes ou des EPCI concernés</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0288"">230</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Lapplication_de_lexonerati_0289"">L'application de l'exonération de CFE est subordonnée à une délibération régulière et explicite de la commune ou de l'EPCI doté d'une fiscalité propre sur le territoire desquels sont implantés les établissements prétendant à l’exonération de ZRCV.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_deliberation_doit_etre_0290"">Cette délibération doit être prise avant le 1<sup>er</sup> octobre d'une année donnée pour s'appliquer à compter du 1<sup>er</sup> janvier de l’année suivante.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0291"">240</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_deliberation_demeure_vala_0292"">La délibération demeure valable tant qu'elle n'a pas été rapportée par une délibération contraire.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsqu’une_deliberation_a_et_0293"">Lorsqu’une délibération a été rapportée avant octobre N, elle cesse de produire ses effets à compter de N+1.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0294"">250</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_I_de_larticle_1639_A_bis_0295"">Le I de l'article 1639 A bis du CGI fixe le régime des délibérations que peuvent prendre les communes ou leurs groupements en faveur des entreprises bénéficiant de l'article 1464 F du CGI.</p><h2 class=""bofip-h2"" id=""B._Portee_de_l’exoneration_0297"">B. Portée de l’exonération</h2><h3 class=""bofip-h3"" id=""1._Quotite_de_l’exoneration_0298"">1. Taux d’exonération</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""300_0299"">260</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_quotite_de_l’exoneration__0300"">Ce taux d’exonération est fixé par une délibération de la collectivité sur le territoire de laquelle se situe une ZRCV, selon les modalités prévues au <strong>II-A § 230 à 250</strong>.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_collectivite_deliberante__0301"">La collectivité délibérante peut opter pour un taux d’exonération allant de 1 % à 100 % de la base d’imposition.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_taux_doit_necessairement__0302"">Le taux doit nécessairement être un nombre entier.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""310_0303"">270</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Une_collectivite_peut_faire__0304"">Une collectivité peut faire évoluer son taux d’exonération à la hausse comme à la baisse d’une année sur l’autre par une délibération prise dans les mêmes conditions qu’une délibération initiale adoptée selon les modalités prévues au <strong>II-A § 230 et suivants</strong>. La délibération prévoyant le nouveau taux d’exonération doit ainsi être prise avant le 1<sup>er</sup> octobre N pour être applicable à compter du 1<sup>er</sup> janvier N+ 1.</p><h3 class=""bofip-h3"" id=""2._Duree_de_l’exoneration_0305"">2. Durée de l’exonération</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""320_0306"">280</p><p class=""disposition-temporelle-western"" id=""L’exoneration_prevue_a_l’art_0307"">L’exonération s’applique aux impositions établies au titre des années 2020 à 2026.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""330_0308"">290</p><p class=""paragraphe-western"">Toutefois, les années d’application de l’exonération sont soumises à la délibération des collectivités en faveur de cette exonération.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_date_de_fin_d’application_0311"">Ainsi, la date de fin d’application de l’exonération correspond au 1<sup>er</sup> janvier de l’année suivant celle pendant laquelle la délibération instituant l’exonération a été rapportée, si la collectivité territoriale a bien rapporté cette délibération avant le 1<sup>er</sup> octobre de cette même année.</p><h2 class=""bofip-h2"" id=""C._Conditions_d’application__0313"">C. Conditions d’application de l’exonération</h2><h3 class=""bofip-h3"" id=""1._Obligations_declaratives_0314"">1. Obligations déclaratives</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""340_0315"">300</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_beneficier_des_exonerat_0316"">Pour bénéficier des exonérations, les contribuables adressent une demande, dans les délais fixés à l'article 1477 du CGI, pour chaque établissement exonéré, au service des impôts des entreprises (SIE) dont relève l'établissement.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""350_0317"">310</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_entreprises_qui_entenden_0318"">Les entreprises qui entendent bénéficier des exonérations doivent le préciser l'année précédant celle où les exonérations doivent s'appliquer :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">en cas de création d'établissement ou de changement d'exploitant sur l'imprimé n° 1447-C-SD (CERFA n° 14187), disponible en ligne sur www.impots.gouv.fr ;</li><li class=""paragraphe-western"">dans les autres cas sur l'imprimé n° 1447-M-SD (CERFA n° 14031), disponible en ligne sur www.impots.gouv.fr.</li></ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_contribuables_mentionnen_0321"">Les contribuables mentionnent dans ces imprimés les bases susceptibles d'être exonérées.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""La_demande_peut_egalement_et_0322"">La demande peut également être formulée sur papier libre en lieu et place des imprimés susvisés.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""360_0324"">320</p><p class=""paragraphe-western"" id=""A_defaut_de_souscription_de__0325"">À défaut de souscription de la déclaration dans les délais fixés à l'article 1477 du CGI, les exonérations ne sont pas accordées au titre de l'année concernée. Toutefois, le non-respect des obligations déclaratives au titre d’une année ne fait pas obstacle au bénéfice des régimes de faveur au titre des années suivantes.</p><p class=""exemple-western"" id=""Exemple_:_Sous_reserve_que_l_0326""><strong>Exemple :</strong> Une entreprise créée en N ne peut pas bénéficier des exonérations pour la CFE établie au titre de N+1 si la demande d'exonération n'est pas parvenue au SIE dont dépend l’établissement avant le 1<sup>er</sup> janvier N+1. Cependant, sous réserve que la commune ou son groupement ait pris une délibération pour l’exonération prévue à l’article 1464 F du CGI, elle pourra bénéficier de l’exonération en N+2 à condition que la demande d’exonération ait été adressée au SIE dont dépend l’établissement au plus tard le 2<sup>ème</sup> jour ouvré qui suit le 1<sup>er</sup> mai N+1.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""370_0327"">330</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque,_dans_une_meme_commu_0328"">Lorsque, dans une même commune, une entreprise exploite plusieurs établissements dont certains bénéficient de l'exonération, elle doit déclarer séparément les éléments passibles de la CFE pour chacun des établissements exonérés.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Une_entreprise_a_etablisseme_0329"">Une entreprise à établissements multiples peut formuler un choix différent selon l'établissement.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""380_0330"">340</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_divers_changements_susce_0331"">Les divers changements susceptibles de remettre en cause l’exonération doivent être portés à la connaissance du SIE territorialement compétent avant le deuxième jour ouvré suivant le 1<sup>er</sup> mai de l’année qui suit la réalisation du changement.</p><h3 class=""bofip-h3"" id=""2._Articulation_de_l’exonera_0332"">2. Articulation de l’exonération avec les différents régimes de CFE</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""390_0333"">350</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_contribuable_qui_remplit__0334"">Le contribuable qui remplit les conditions pour bénéficier des exonérations de CFE dans les ZRCV et de certains autres dispositifs de faveur, limitativement énumérés, doit opter de manière irrévocable pour les exonérations en question ou pour l’un des autres régimes.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_option_vaut_pour_l’ens_0335"">Cette option vaut pour l’ensemble des communes et des EPCI dotés d'une fiscalité propre.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""400_0336"">360</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Linterdiction_de_cumul_vise_0337"">L'interdiction de cumul vise les exonérations prévues à l’article 1464 F du CGI et les exonérations prévues aux articles suivants :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">article 1463 A du CGI (exonération en faveur des entreprises implantées dans un bassin urbain à dynamiser) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1463 B du CGI (exonération en faveur des entreprises implantées dans une zone de développement prioritaire) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1464 A du CGI (exonération des entreprises de spectacles vivants et des établissements de spectacles cinématographiques) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1464 B du CGI (exonération en faveur des entreprises nouvelles et reprises) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1464 E du CGI (exonération en faveur des sociétés coopératives agricoles et leur union, les sociétés d’intérêt collectif agricole et les coopératives agricoles et vinicoles) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1464 I du CGI (exonération en faveur des librairies indépendantes de référence) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1464 I bis du CGI (exonération en faveur des librairies autres que les librairies de référence) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1464 M du CGI (exonération en faveur des disquaires indépendants) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1465 du CGI (exonération dans les zones d'aide à finalité régionale) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1465 A du CGI (exonération dans les zones de revitalisation rurale) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1465 B du CGI (exonération des PME dans les zones d’aide à l’investissement des PME) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1466 A du CGI (exonérations dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les bassins d'emplois à redynamiser et les zones de restructuration de la défense) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1466 D du CGI (exonération en faveur des jeunes entreprises innovantes ou universitaires) ;</li><li class=""paragraphe-western"">article 1466 F du CGI (exonération dans les zones franches d'activités nouvelle génération en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""410_0352"">370</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Un_tableau_resume_lensemble_0353"">Un tableau résume l'ensemble des exonérations et abattements de CFE sur ou sauf délibération au BOI-ANNX-000229.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""420_0354"">380</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Loption_doit_etre_formulee__0355"">L'option qui se matérialise par la demande du bénéfice de l'exonération dans l'imprimé adéquat doit être formulée dans le délai de dépôt de la déclaration de CFE afférente à la première année au titre de laquelle le bénéfice de l'une de ces exonérations est sollicité (soit, pour une création ou un changement d’exploitant intervenu en N, le 31 décembre N).</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""430_0356"">390</p><p class=""paragraphe-western"" id=""A_defaut_doption,_le_contri_0357"">À défaut d'option, le contribuable continue de bénéficier de l'application du régime dont il bénéficiait avant l'institution de l'exonération prévue à l’article 1464 F du CGI.</p><h3 class=""bofip-h3"" id=""3.Encadrement_europeen_0358"">3. Encadrement européen</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""440_0359"">400</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_benefice_de_l’exoneration_0360"">Le bénéfice de l’exonération est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d’application - Personnes et activités exonérées - Exonérations facultatives temporaires accordées dans le cadre de la politique de la ville - Zones de revitalisation des centres-villes | BOI-IF-CFE-10-30-50-70 | CFE | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12743-PGP.html/identifiant=BOI-IF-CFE-10-30-50-70-20240522 | null | 2024-05-22 00:00:00 | null | 6062d274-f559-455d-b2d2-942b5efe8a53 | 8062dd90b93322a65061a13b81496525a3686f76c59b676a772b12120c2831b7 |
FR | fr | 1Le présent titre expose les règles relatives aux crédits d'impôt instaurés au profit des entreprises redevables de l'impôt sur les sociétés.10Sont envisagés successivement :le crédit d'impôt pour dépenses de production d'œuvres phonographiques (code général des impôts [CGI], art. 220 octies et CGI, art. 220 Q) (chapitre 1, BOI-IS-RICI-10-10) ;le crédit d'impôt pour dépenses d'édition d'œuvres musicales (CGI, art. 220 septdecies et CGI, art. 220 Q bis) (chapitre 1.5, BOI-IS-RICI-10-15) ;le crédit d'impôt pour dépenses de production déléguée d'œuvres cinématographiques, dit « crédit d'impôt cinéma » (CGI, art. 220 sexies et CGI, art. 220 F) (chapitre 2, BOI-IS-RICI-10-20) ;le crédit d'impôt pour dépenses de production déléguée d'œuvres audiovisuelles, dit « crédit d'impôt audiovisuel » (CGI, art. 220 sexies et CGI, art. 220 F) (chapitre 3, BOI-IS-RICI-10-30) ;le crédit d'impôt pour dépenses de production exécutive d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles engagées par des entreprises établies hors de France ou crédit d'impôt pour la production de films et œuvres audiovisuelles étrangers (CGI, art. 220 quaterdecies et CGI, art. 220 Z bis) (chapitre 4, BOI-IS-RICI-10-40) ;le crédit d'impôt pour dépenses de production de spectacles vivants musicaux ou de variétés (CGI, art. 220 quindecies et CGI, art. 220 S) (chapitre 4.5, BOI-IS-RICI-10-45) ;le crédit d’impôt en faveur des représentations théâtrales d'œuvres dramatiques ou de cirque (CGI, art. 220 sexdecies et CGI, art. 220 T) (chapitre 4.7, BOI-IS-RICI-10-47) ;le crédit d'impôt en faveur des entreprises créatrices de jeux vidéo (CGI, art. 220 terdecies et CGI, art. 220 X) (chapitre 5, BOI-IS-RICI-10-50) ;le crédit d'impôt en faveur des sociétés constituées pour le rachat du capital d'une société par ses salariés (CGI, art. 220 nonies) (chapitre 6, BOI-IS-RICI-10-60) ;le crédit d'impôt en faveur de l'acquisition ou de la construction de logements sociaux outre-mer (CGI, art. 244 quater X) (chapitre 7, BOI-IS-RICI-10-70).20Les entreprises redevables de l'impôt sur les sociétés peuvent également bénéficier des crédits d'impôt instaurés au profit des entreprises relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-BIC-RICI-10.Remarque : Le crédit d'impôt en faveur des bailleurs personnes physiques ou personnes morales qui consentent des abandons et renonciations de loyers dus au titre du mois de novembre 2020, au bénéfice des entreprises locataires particulièrement affectées par les mesures prises pour limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19 (loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, art. 20) a été supprimé par le 4° du II de l'article 110 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, il convient de consulter les versions précédentes du BOI-DJC-COVID19-10-10 dans l'onglet « Versions publiées ». | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_01"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Le_present_titre_expose_les_01"">Le présent titre expose les règles relatives aux crédits d'impôt instaurés au profit des entreprises redevables de l'impôt sur les sociétés.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_pour_dep_04"">Sont envisagés successivement :</p><ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_pour_dep_1"">le crédit d'impôt pour dépenses de production d'œuvres phonographiques (code général des impôts [CGI], art. 220 octies et CGI, art. 220 Q) (chapitre 1, BOI-IS-RICI-10-10) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_pour_dep_05"">le crédit d'impôt pour dépenses d'édition d'œuvres musicales (CGI, art. 220 septdecies et CGI, art. 220 Q bis) (chapitre 1.5, BOI-IS-RICI-10-15) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_pour_dep_06"">le crédit d'impôt pour dépenses de production déléguée d'œuvres cinématographiques, dit <span class=""insecable"">« crédit</span> d'impôt <span class=""insecable"">cinéma »</span> (CGI, art. 220 sexies et CGI, art. 220 F) (chapitre 2, BOI-IS-RICI-10-20) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_pour_dep_07"">le crédit d'impôt pour dépenses de production déléguée d'œuvres audiovisuelles, dit <span class=""insecable"">« crédit</span> d'impôt <span class=""insecable"">audiovisuel »</span> (CGI, art. 220 sexies et CGI, art. 220 F) (chapitre 3, BOI-IS-RICI-10-30) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_pour_dep_08"">le crédit d'impôt pour dépenses de production exécutive d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles engagées par des entreprises établies hors de France ou crédit d'impôt pour la production de films et œuvres audiovisuelles étrangers (CGI, art. 220 quaterdecies et CGI, art. 220 Z bis) (chapitre 4, BOI-IS-RICI-10-40) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_d’impot_en_faveu_015"">le crédit d'impôt pour dépenses de production de spectacles vivants musicaux ou de variétés (CGI, art. 220 quindecies et CGI, art. 220 S) (chapitre 4.5, BOI-IS-RICI-10-45) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_en_faveu_08"">le crédit d’impôt en faveur des représentations théâtrales d'œuvres dramatiques ou de cirque (CGI, art. 220 sexdecies et CGI, art. 220 T) (chapitre 4.7, BOI-IS-RICI-10-47) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_en_faveu_09"">le crédit d'impôt en faveur des entreprises créatrices de jeux vidéo (CGI, art. 220 terdecies et CGI, art. 220 X) (chapitre 5, BOI-IS-RICI-10-50) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_le_credit_dimpot_en_faveu_014"">le crédit d'impôt en faveur des sociétés constituées pour le rachat du capital d'une société par ses salariés (CGI, art. 220 nonies) (chapitre 6, BOI-IS-RICI-10-60) ;</li><li class=""paragraphe-western"">le crédit d'impôt en faveur de l'acquisition ou de la construction de logements sociaux outre-mer (CGI, art. 244 quater X) (chapitre 7, BOI-IS-RICI-10-70).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_4450"">20</p><p class=""paragraphe-western"">Les entreprises redevables de l'impôt sur les sociétés peuvent également bénéficier des crédits d'impôt instaurés au profit des entreprises relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Pour plus de précisions, il convient de se reporter au BOI-BIC-RICI-10.</p><p class=""remarque-western""><strong>Remarque :</strong> Le crédit d'impôt en faveur des bailleurs personnes physiques ou personnes morales qui consentent des abandons et renonciations de loyers dus au titre du mois de novembre 2020, au bénéfice des entreprises locataires particulièrement affectées par les mesures prises pour limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19 (loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, art. 20) a été supprimé par le 4° du II de l'article 110 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, il convient de consulter les versions précédentes du BOI-DJC-COVID19-10-10 dans l'onglet <span class=""insecable"">« Versions</span> <span class=""insecable"">publiées ».</span></p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IS - Réductions et crédits d'impôt - Crédits d'impôt | BOI-IS-RICI-10 | RICI | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4414-PGP.html/identifiant=BOI-IS-RICI-10-20240529 | null | 2024-05-29 00:00:00 | null | 499ca160-6a57-43ba-9228-d46b7dde904e | a81c0e1af4aae80bc81ea0fa86c68ace3ac2ebfe0944afc0ad1732b1a73bfb98 |
FR | fr | Actualité liée : [node:date:14233-PGP] : TVA - Modification des règles de territorialité applicables aux locations de biens meubles corporels, autres que des moyens de transport, fournies à un preneur non assujetti établi en dehors de l'Union européenne (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 112, I-B)1L'article 259 B du code général des impôts (CGI) dispose que le lieu de certaines prestations est réputé ne pas se situer en France lorsqu'elles sont fournies à une personne non assujettie qui n'est pas établie ou n'a pas sa résidence habituelle dans un État membre de l'Union européenne (UE).Remarque : Les personnes non assujetties sont les particuliers, les personnes morales non assujetties et non identifiées à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), et les assujetties au sens de l'article 259 A du CGI et de l'article 259-0 du CGI qui acquièrent des services pour leurs besoins privés ou de ceux de leur personnel.10En revanche, elles sont imposables en France si le preneur non assujetti est établi ou a sa résidence habituelle dans un autre État membre de l'UE (CGI, art. 259, 2°).20Il s'agit des prestations suivantes :cession et concession de droit d'auteurs, de brevets, de droits de licences, de marques de fabrique et de commerce et d'autres droits similaires ;locations de biens meubles corporels autres que des moyens de transport ;prestations de publicité ;prestations des conseillers, en ce inclus les avocats, ingénieurs, bureaux d'études dans tous les domaines, prestations des experts-comptables ;traitement de données et fournitures d'information ;opérations bancaires, financières et d'assurance ou de réassurance, à l'exception de la location de coffre-forts ;mise à disposition de personnel ;obligation de ne pas exercer, même à titre partiel, une activité professionnelle ou un droit mentionné à l'article 259 B du CGI ;prestations de télécommunications ;services de radiodiffusion et de télévision ;services fournis par voie électronique ;accès aux réseaux de transport et de distribution d'électricité ou de gaz naturel, acheminement par ces réseaux et tous les autres services qui lui sont directement liés.30Les prestations des intermédiaires agissant au nom et pour le compte d'autrui dans la fourniture de services visés à l'article 259 B du CGI relèvent des dispositions du 7° de l'article 259 A du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20).I. Cession et concession de droits d'auteurs, de brevets, de droits de licences, de marques de fabrique et de commerce et d'autres droits similaires40Constituent par exemple des prestations du 1° de l'article 259 B du CGI au titre des cessions et concessions de droit :la concession de droits d'utilisation d'un logiciel spécifique (spécialement adapté aux besoins du preneur particulier) ;Sur la notion de logiciel « spécialement adapté aux besoins du preneur », il convient de se reporter à la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne (anciennement Cour de justice des communautés européennes) (CJCE, arrêt du 27 octobre 2005, aff. C-41/04 « Levob Verzkeringen BV contre Staatssecretaris van Financiën », ECLI:EU:C:2005:649).la cession du droit d'utilisation d'une photographie à une organisation internationale non gouvernementale (ONG).50Les prestations des auteurs et interprètes des œuvres de l'esprit et des artistes du spectacle s'analysent pour l'essentiel en des prestations du 1° de l'article 259 B du CGI.Tel est le cas :pour les auteurs, des prestations relevant de l'exploitation des droits qui leur sont reconnus par la loi (I-B-2 § 120 et 130 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20) ;pour les artistes-interprètes, des droits dits « droits voisins du droit d'auteur » lorsqu'ils n'ont pas le caractère de salaires (II § 180 et 200 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20).60Constituent également des prestations de l'article 259 B du CGI :l'essentiel des prestations réalisées par les organismes de gestion collective (III § 280 à 320 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20) ;les prestations d'études, de conseil ou de suivi de réalisation des œuvres, réalisées par les auteurs.II. Location de biens meubles corporels autres que des moyens de transport70Ces prestations sont visées au 2° de l'article 259 B du CGI.Toutefois, lorsque l’utilisation ou l’exploitation effective de ces prestations s’effectuent en France, elles relèvent du 3° de l'article 259 C du CGI (II-A § 275 du BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-10).80Si les conditions de l'article 259 B du CGI ne sont pas réunies, lorsque le lieu de ces prestations est en France, elles sont soumises à la TVA sous réserve des exonérations prévues :pour les locations de certains matériels utilisés en vue de l'exportation des biens (CGI, art. 262, I ; I-E § 90 du BOI-TVA-CHAMP-30-30-20-10) ;pour les locations d'objets incorporés dans les bateaux ou aéronefs désignés aux 2° et 4° du II de l'article 262 du CGI (CGI, art. 262, II-3° et 5° ; II-B § 240 à 290 du BOI-TVA-CHAMP-30-30-30-10 et II § 70 du BOI-TVA-CHAMP-30-30-30-20).(90)III. Prestations de publicité95Ces prestations sont visées au 3° de l'article 259 B du CGI.A. Définition des prestations concernées100Constituent des prestations de publicité toutes les opérations, quels qu'en soient les auteurs, la nature ou la forme, dont l'objet est de transmettre un message destiné à informer le public de l'existence et des qualités d'un bien ou d'un service dans le but d'en augmenter les ventes, ou qui font indissociablement partie d'une campagne publicitaire.110Les prestations de publicité sont le plus souvent réalisées par un professionnel de la publicité. Il n'est cependant pas nécessaire que le prestataire ait cette qualité pour qu'une prestation soit qualifiée de prestation de publicité. Une prestation de publicité peut, en effet, être fournie par une entreprise ne s'occupant pas exclusivement, ni même principalement, de publicité.Inversement, toutes les opérations réalisées par un professionnel de la publicité ne constituent pas nécessairement des prestations de publicité. Il en est ainsi notamment des opérations qui n'ont pas pour finalité la promotion d'un produit ou d'un service.120Dès lors qu'elles ont pour finalité la promotion d'un bien ou d'un service, sont des prestations de publicité, les opérations qui consistent notamment :à concevoir différents projets de campagnes publicitaires et à conseiller sur le choix du projet définitif ;à fournir des conseils dans l'élaboration d'une politique publicitaire, dans la sélection des supports publicitaires, dans l'organisation d'une campagne publicitaire ;à céder ou à louer un espace publicitaire ;à concevoir des annonces, des formules ou des textes publicitaires puis les faire diffuser par tout moyen ;à assurer la diffusion d'annonces, de formules ou de textes publicitaires ;à fabriquer ou à faire fabriquer des supports publicitaires : films, photographies, messages radiodiffusés ou télévisés, documents divers (affiches, catalogues, brochures, prospectus, etc.), objets destinés à être distribués gratuitement ;à vendre des biens en vue de leur distribution gratuite aux consommateurs à l'occasion de jeux, loterie, concours, etc. ;à organiser des manifestations diverses de relations publiques : cocktails, banquets, séances récréatives, séminaires, conférences de presse, etc. ;à promouvoir l'action de l'annonceur (promotion de l'image de marque de l'organisme, diffusion d'informations sur la vie de l'organisme, sa politique commerciale, etc.).Les opérations en cause peuvent être réalisées de manière isolée ou dans le cadre d'une campagne publicitaire.Exemple : Une organisation internationale non gouvernementale de lutte contre la faim établie hors de l'UE, n'ayant ni la qualité d'assujetti au sens de l'article 256 A du CGI ni de numéro d'identification à la TVA dans l'UE, fait appel à une entreprise établie en France pour élaborer à destination de la France une campagne d'information sur ses missions et d'appel aux dons. Cette prestation de publicité n'est pas soumise à la TVA en France en application de l'article 259 B du CGI.130En revanche, ne constituent pas des prestations de publicité, dès lors qu'elles n'ont pas une action de promotion directe ou indirecte d'un bien ou d'un service, les opérations qui consistent :à rechercher des ordres publicitaires puis à les transmettre à des exploitants de supports de publicité (presse, affichage, cinéma, radio, télévision) ;à organiser des foires, salons, expositions ou manifestations similaires ;à assurer la conception ou la diffusion d'annonces légales de publicité financière ou d'annonces judiciaires et légales.140Lorsque les diverses opérations effectuées par le prestataire en exécution du contrat conclu avec le preneur forment un ensemble indissociable d'actions à finalité publicitaire, la prestation s'analyse globalement comme une prestation de publicité mentionnée à l'article 259 B du CGI.150Par ailleurs, le fait pour un prestataire chargé de promouvoir la vente des produits ou des services de son client de confier en totalité ou en partie l'exécution matérielle de la prestation à un ou plusieurs sous-traitants ne remet pas en cause la qualification de l'opération réalisée par ce prestataire.B. Précisions160Certaines opérations qui ne constituent pas des prestations de publicité proprement dites, peuvent, néanmoins, relever de l'article 259 B du CGI à un autre titre. Tel est le cas :des études nécessaires à l'élaboration d'une campagne publicitaire (études économiques, de marché, enquêtes de motivation, tests, etc.) ou du contrôle des résultats d'une telle campagne ;de la fourniture aux annonceurs d'informations sur les méthodes commerciales et publicitaires du secteur d'activité concerné ;de l'exploitation de leurs droits par les créateurs d'œuvres publicitaires (II-B-1 § 200 et 210 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20).170Les opérations effectuées par les fournisseurs de l'entreprise de publicité suivent leur régime propre. Il en est ainsi notamment des prestations suivantes qui ne sont pas des prestations de publicité au sens de l'article 259 B du CGI :de la réalisation de films (conception, tournage, montage, sonorisation, doublage, etc.) ;de l'impression de documents publicitaires ;de la cession ou de la location d'espaces publicitaires ;de la fourniture de repas, d'aliments ou de boissons ;de la location de biens meubles corporels ;du transport de personnes ou de biens.IV. Prestations des conseillers, ingénieurs, bureaux d'études, etc.180Ces opérations constituent des prestations du 4° de l'article 259 B du CGI sans qu'il y ait à tenir compte du statut juridique du prestataire, de la nature de la profession qu'il exerce à titre principal ou du caractère permanent ou occasionnel de la prestation.190Les prestations en cause s'entendent des opérations de la nature de celles effectuées notamment par :les conseils en brevets d'invention travaillant pour le compte de sociétés ayant la qualité d'inventeur ;les conseils en organisation qui interviennent dans la définition de la politique générale de l'organisme non assujetti, dans l'organisation de la production et dans la gestion des ressources humaines ;les conseils en matière d'études de marchés ;les conseils en informatique qui guident dans le choix des matériels et des programmes adaptés aux besoins des clients ;les conseils en ingénierie qui se chargent de définir les besoins techniques du client en vue d'optimiser la rentabilité de ses investissements ;les prestations des experts-comptables ;les prestations des commissaires aux comptes ;les prestations des avocats ;les prestations des notaires.200S'analysent également en des prestations de conseil ou d'études :les prestations d'analyse portant sur un produit et pour lequel le prestataire ne se borne pas à définir ses caractéristiques mais examine en outre ses possibilités d'emploi en vue d'orienter le client sur ses utilisations éventuelles ;les essais, vérifications ou contrôles effectués sur des biens en vue de s'assurer qu'ils sont conformes aux prescriptions techniques réglementaires ;les prestations d'études et de recherches réalisées par les établissements publics d'enseignement pour le compte de tiers ;les services rendus par un prestataire et qui met à la disposition de ses clients ses connaissances et son savoir-faire pour leur permettre d'améliorer leur gestion.210Toutefois, les prestations de rédaction d'actes publics ou sous seing privé se rapportant à l'achat, la souscription ou la vente d'immeubles ou d'actions ou parts de sociétés immobilières ont pour lieu l'endroit où l'immeuble est situé (II-B § 160 du BOI-TVA-CHAMP-20-50-30).Les prestations des commissaires-priseurs ne relèvent pas en principe de l'article 259 B du CGI. Cependant, quand leur lieu de taxation est en France, elles sont susceptibles d'être exonérées en application du I de l'article 262 du CGI, si elles sont directement liées à des exportations de biens.220Il est rappelé que les actes de poursuites et les prestations d'entremise réalisés par les commissaires de justice ne relèvent pas de l'article 259 B du CGI.V. Traitement de données et fournitures d'information230Ces prestations sont visées au 5° de l'article 259 B du CGI.Constituent des prestations de cette nature :les travaux de traduction de documents juridiques, commerciaux ou autres ;la fourniture par une entreprise à une autre des nom et adresse de personnes figurant sur son fichier.VI. Opérations bancaires, financières et d'assurance ou de réassurance, à l'exception de la location de coffres-fort235Ces prestations sont visées au 6° de l'article 259 B du CGI.240Pour les opérations bancaires et financières, il convient de se reporter aux commentaires du BOI-TVA-SECT-50.250Les règles applicables aux opérations d'assurance et de réassurance sont exposées au BOI-TVA-CHAMP-30-10-60-10.260Les locations de coffres-fort constituent des services se rattachant à un immeuble (II § 120 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-20-50-30).VII. Mise à disposition de personnel270Sont visées au 7° de l'article 259 B du CGI, les mises à disposition de personnel réalisées pour le compte d'un preneur non assujetti établi hors de l'UE.VIII. Obligation de ne pas exercer, même à titre partiel, une activité professionnelle ou un droit280Cette obligation visée au 9° de l'article 259 B du CGI consiste en une renonciation à accomplir l'activité ou le droit en question.IX. Prestations de télécommunications, de télévision, de radiodiffusion et services fournis par voie électronique à des personnes non assujetties établies ou domiciliées en France290Ces prestations mentionnées aux 10°, 11° et 12° de l'article 259 B du CGI sont définies au I § 10 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20.(300-460)X. Accès aux réseaux de transport et de distribution d'électricité ou de gaz naturel, acheminement par ces réseaux et tous les autres services qui lui sont directement liésA. Notions de réseaux de transport et de distribution465Ces prestations sont mentionnées au 13° de l'article 259 B du CGI.470L'électricité et le gaz naturel sont acheminés par des réseaux de transport, puis par des réseaux de distribution. La notion de réseaux s'entend à la fois des réseaux de transport et de distribution.480En matière d'électricité, le réseau de transport est constitué des lignes à haute et très haute tension, via lesquelles les flux d'électricité sont acheminés entre un point d'injection et un point de soutirage. Le réseau de distribution est constitué des lignes à moyenne et basse tension.490En matière de gaz naturel, le réseau de transport est constitué de canalisations à haute pression. Le réseau de distribution est constitué de canalisation à moyenne ou basse pression.B. Services d'accès aux réseaux de transport et de distribution, d'acheminement par ces réseaux et tous autres services qui sont directement liés500S'agissant des réseaux situés en France, constituent notamment des prestations de cette nature les services suivants.1. En matière de gaz naturela. Prestations d'accès au réseau et d'acheminement du gaz510Il s'agit, notamment, des prestations suivantes :les prestations de raccordement ;les prestations d'accès au réseau, et en particulier :les réservations de capacité ;l'acheminent du gaz dans le réseau ;le suivi du respect des conditions de livraisons ;l'entretien et le renouvellement des installations de raccordement, y compris le comptage ;le comptage ;les prestations en cas de dépassement des capacités souscrites ou de déséquilibre des bilans journaliers ;l'accès aux points d'échanges de gaz ;les prestations accessoires suivantes :prestations optionnelles offertes par les gestionnaires de réseau de transport ;prestations optionnelles offertes par les gestionnaires de réseau de distribution.b. Autres services d'accès520Sont visés :le service d'accès aux terminaux méthaniers ;le service d'accès aux stockages souterrains.2. En matière d'électricitéa. Prestations d'accès et de transmission d'électricité sur le réseau de transport et de distribution530Sont notamment concernées :les prestations de raccordement ;les prestations d'accès aux réseaux et d'acheminement sur les réseaux suivants :l'accès aux réseaux et l'acheminement sur ces réseaux ;l'exploitation, l'entretien et le renouvellement de l'alimentation complémentaire et de l'alimentation de secours substitution ;la fourniture, l'installation, l'entretien et le renouvellement des installations de comptage ;le comptage réalisé par le distributeur ;les prestations en cas de dépassement de la puissance souscrite et de dépassement ponctuel de la puissance non garanti ;l'utilisation excédentaire d'énergie réactive ;les prestations accessoires suivantes :le regroupement tarifaire de plusieurs points de livraison ;le suivi de la continuité et de la qualité du service de transport et de distribution.b. Prestations liées au maintien de l'équilibre entre la production et la consommation et la sûreté du réseau540Sont visées les opérations suivantes :prestations d'équilibre du réseau ;service de décompte ;prestations d'ajustement acceptées par le gestionnaire du réseau de transport ;réglages de la tension et de la fréquence.c. Prestations liées à l'interconnexion frontalière550Il s'agit des services liés à l'interconnexion frontalière des réseaux de transport au transit d'électricité.3. Prestations fournies par des opérateurs étrangers560Constituent également des prestations de cette nature les prestations similaires à celles visées dans la liste indicative du X-B-1 § 510 et 520 rendues à des personnes établies en France par les opérateurs de réseaux étrangers.4. Précisions570Les prestations de mise à disposition d'installations de stockage relèvent en principe des dispositions du 2° de l'article 259 A du CGI. Les prestations matérielles d'injection du gaz dans les installations de stockage et de soutirage hors de ces installations, ainsi que les services de conversion du gaz relèvent des dispositions de l'article 259 A du CGI.580Toutefois, ces prestations relèvent de l'article 259 B du CGI lorsqu'elles sont directement liées à des opérations de transport et/ou de distribution de gaz naturel.XI. Récapitulatif sur le lieu d'imposition de certaines prestations590Les prestations de services de la nature de celles visées à l'article 259 B du CGI sont en principe imposables en France lorsque le prestataire y est établi conformément au 2° de l'article 259 du CGI.600Tableau récapitulatif du lieu d'imposition des services de la nature de ceux visés à l'article 259 B du CGI rendus à un preneur assujetti ou à un preneur non assujetti à l’exception des prestations mentionnée aux 10°, 11° et 12° de l'article 259 B du CGILieu d'établissement du prestataireLieu d'établissement du preneur non assujettiImposition en FranceFrancePays tiersNon, sous réserve de l'application du 3° l'article 259 C du CGI.FranceFrance ou Etat membreOuiÉtat membre ou pays tiersFranceNon, sous réserve de l'application du 1° de l'article 259 C du CGI lorsque le prestataire est établi hors de l'UE.État membre : Désigne un État de l'UE autre que la France.Pays tiers : Pays n'appartenant pas à l'UE et territoire d'un État membre exclu du territoire de l'UE (CGI, art. 256).Remarque 1 : Pour plus de précisions sur le territoire d'application de la TVA, il convient de se reporter au BOI-TVA-CHAMP-20-10.Remarque 2 : Pour plus de précisions sur les prestations mentionnées aux 10°, 11° et 12° de l'article 259 B du CGI, il convient de se reporter au tableau récapitulatif figurant au II-B § 280 du BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20.(610-620) | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite-liee-14233-PGP""><strong>Actualité liée :</strong> 05/06/2024 : TVA - Modification des règles de territorialité applicables aux locations de biens meubles corporels, autres que des moyens de transport, fournies à un preneur non assujetti établi en dehors de l'Union européenne (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 112, I-B)</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id="" Larticle 259_B_du_CGI_disp_01"">L'article 259 B du code général des impôts (CGI) dispose que le lieu de certaines prestations est réputé ne pas se situer en France lorsqu'elles sont fournies à une personne non assujettie qui n'est pas établie ou n'a pas sa résidence habituelle dans un État membre de l'Union européenne (UE).</p><p class=""remarque-western"" id=""Remarque :_Les_personnes_no_02""><strong>Remarque :</strong> Les personnes non assujetties sont les particuliers, les personnes morales non assujetties et non identifiées à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), et les assujetties au sens de l'article 259 A du CGI et de l'article 259-0 du CGI qui acquièrent des services pour leurs besoins privés ou de ceux de leur personnel.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_03"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_elles_sont_imp_04"">En revanche, elles sont imposables en France si le preneur non assujetti est établi ou a sa résidence habituelle dans un autre État membre de l'UE (CGI, art. 259, 2°).</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_05"">20</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_prestations_su_06"">Il s'agit des prestations suivantes :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">cession et concession de droit d'auteurs, de brevets, de droits de licences, de marques de fabrique et de commerce et d'autres droits <span class=""insecable"">similaires ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">locations de biens meubles corporels autres que des moyens de transport ;</li><li class=""paragraphe-western"">prestations de publicité ;</li><li class=""paragraphe-western"">prestations des conseillers, en ce inclus les avocats, ingénieurs, bureaux d'études dans tous les domaines, prestations des <span class=""insecable"">experts-comptables ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">traitement de données et fournitures d'information ;</li><li class=""paragraphe-western"">opérations bancaires, financières et d'assurance ou de réassurance, à l'exception de la location de coffre-forts ;</li><li class=""paragraphe-western"">mise à disposition de personnel ;</li><li class=""paragraphe-western"">obligation de ne pas exercer, même à titre partiel, une activité professionnelle ou un droit mentionné à l'article 259 B du CGI ;</li><li class=""paragraphe-western"">prestations de télécommunications ;</li><li class=""paragraphe-western"">services de radiodiffusion et de télévision ;</li><li class=""paragraphe-western"">services fournis par voie électronique ;</li><li class=""paragraphe-western"">accès aux réseaux de transport et de distribution d'électricité ou de gaz naturel, acheminement par ces réseaux et tous les autres services qui lui sont directement liés.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_019"">30</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_des_interme_020"">Les prestations des intermédiaires agissant au nom et pour le compte d'autrui dans la fourniture de services visés à l'article 259 B du CGI relèvent des dispositions du 7° de l'article 259 A du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20).</p><h1 id=""Cession_et_concession_de_dr_10"">I. Cession et concession de droits d'auteurs, de brevets, de droits de licences, de marques de fabrique et de commerce et d'autres droits similaires</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_021"">40</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Constituent_par_exemple_des_022"">Constituent par exemple des prestations du 1° de l'article 259 B du CGI au titre des cessions et concessions de droit :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">la concession de droits d'utilisation d'un logiciel spécifique (spécialement adapté aux besoins du preneur particulier) ;</li></ul><p class=""jurisprudence-western"" id=""Sur_la_notion_de_logiciel_«_024"">Sur la notion de logiciel « spécialement adapté aux besoins du preneur », il convient de se reporter à la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne (anciennement Cour de justice des communautés européennes) (CJCE, arrêt du 27 octobre 2005, aff. C-41/04 « Levob Verzkeringen BV contre Staatssecretaris van Financiën », ECLI:EU:C:2005:649).</p><ul><li class=""paragraphe-western"">la cession du droit d'utilisation d'une photographie à une organisation internationale non gouvernementale (ONG).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_026"">50</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_des_auteurs_027"">Les prestations des auteurs et interprètes des œuvres de l'esprit et des artistes du spectacle s'analysent pour l'essentiel en des prestations du 1° de l'article 259 B du CGI.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Tel_est_le_cas :_028"">Tel est le cas :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">pour les auteurs, des prestations relevant de l'exploitation des droits qui leur sont reconnus par la loi (I-B-2 § 120 et 130 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20) ;</li><li class=""paragraphe-western"">pour les artistes-interprètes, des droits dits « droits voisins du droit d'auteur » lorsqu'ils n'ont pas le caractère de salaires (II § 180 et 200 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_033"">60</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Constituent_egalement_des_p_034"">Constituent également des prestations de l'article 259 B du CGI :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">l'essentiel des prestations réalisées par les organismes de gestion collective (III § 280 à 320 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20) ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations d'études, de conseil ou de suivi de réalisation des œuvres, réalisées par les auteurs.</li></ul><h1 id=""Location_de_biens_meubles_c_11"">II. Location de biens meubles corporels autres que des moyens de transport</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_037"">70</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_prestations_sont_visees_038"">Ces prestations sont visées au 2° de l'article 259 B du CGI.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""80_5873"">Toutefois, lorsque l’utilisation ou l’exploitation effective de ces prestations s’effectuent en France, elles relèvent du 3° de l'article 259 C du CGI (II-A § 275 du BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-10).</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_3029"">80</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Si_les_conditions_de_lartic_040"">Si les conditions de l'article 259 B du CGI ne sont pas réunies, lorsque le lieu de ces prestations est en France, elles sont soumises à la TVA sous réserve des exonérations prévues :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">pour les locations de certains matériels utilisés en vue de l'exportation des biens (CGI, art. 262, I ; I-E § 90 du BOI-TVA-CHAMP-30-30-20-10) ;</li><li class=""paragraphe-western"">pour les locations d'objets incorporés dans les bateaux ou aéronefs désignés aux 2° et 4° du II de l'article 262 du CGI (CGI, art. 262, II-3° et 5° ; II-B § 240 à 290 du BOI-TVA-CHAMP-30-30-30-10 et II § 70 du BOI-TVA-CHAMP-30-30-30-20).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_043"">(90)</p><h1 id=""Prestations_de_publicite_12"">III. Prestations de publicité</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""_7437"">95</p><p class=""paragraphe-western"">Ces prestations sont visées au 3° de l'article 259 B du CGI.</p><h2 id=""Definition_des_prestations__20"">A. Définition des prestations concernées</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_045"">100</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Constituent_des_prestations_046"">Constituent des prestations de publicité toutes les opérations, quels qu'en soient les auteurs, la nature ou la forme, dont l'objet est de transmettre un message destiné à informer le public de l'existence et des qualités d'un bien ou d'un service dans le but d'en augmenter les ventes, ou qui font indissociablement partie d'une campagne publicitaire.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_047"">110</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_de_publicit_048"">Les prestations de publicité sont le plus souvent réalisées par un professionnel de la publicité. Il n'est cependant pas nécessaire que le prestataire ait cette qualité pour qu'une prestation soit qualifiée de prestation de publicité. Une prestation de publicité peut, en effet, être fournie par une entreprise ne s'occupant pas exclusivement, ni même principalement, de publicité.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Inversement,_toutes_les_ope_049"">Inversement, toutes les opérations réalisées par un professionnel de la publicité ne constituent pas nécessairement des prestations de publicité. Il en est ainsi notamment des opérations qui n'ont pas pour finalité la promotion d'un produit ou d'un service.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_050"">120</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Des_lors_quelles_ont_pour_f_051"">Dès lors qu'elles ont pour finalité la promotion d'un bien ou d'un service, sont des prestations de publicité, les opérations qui consistent notamment :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">à concevoir différents projets de campagnes publicitaires et à conseiller sur le choix du projet définitif ;</li><li class=""paragraphe-western"">à fournir des conseils dans l'élaboration d'une politique publicitaire, dans la sélection des supports publicitaires, dans l'organisation d'une campagne <span class=""insecable"">publicitaire ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">à céder ou à louer un espace publicitaire ;</li><li class=""paragraphe-western"">à concevoir des annonces, des formules ou des textes publicitaires puis les faire diffuser par tout moyen ;</li><li class=""paragraphe-western"">à assurer la diffusion d'annonces, de formules ou de textes publicitaires ;</li><li class=""paragraphe-western"">à fabriquer ou à faire fabriquer des supports publicitaires : films, photographies, messages radiodiffusés ou télévisés, documents divers (affiches, catalogues, brochures, prospectus, etc.), objets destinés à être distribués gratuitement ;</li><li class=""paragraphe-western"">à vendre des biens en vue de leur distribution gratuite aux consommateurs à l'occasion de jeux, loterie, concours, etc. ;</li><li class=""paragraphe-western"">à organiser des manifestations diverses de relations publiques : cocktails, banquets, séances récréatives, séminaires, conférences de presse, etc. ;</li><li class=""paragraphe-western"">à promouvoir l'action de l'annonceur (promotion de l'image de marque de l'organisme, diffusion d'informations sur la vie de l'organisme, sa politique commerciale, etc.).</li></ul><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_en_cause_peu_061"">Les opérations en cause peuvent être réalisées de manière isolée ou dans le cadre d'une campagne publicitaire.</p><p class=""exemple-western"" id=""Exemple_1 :_une_organisatio_062""><strong>Exemple :</strong> Une organisation internationale non gouvernementale de lutte contre la faim établie hors de l'UE, n'ayant ni la qualité d'assujetti au sens de l'article 256 A du CGI ni de numéro d'identification à la TVA dans l'UE, fait appel à une entreprise établie en France pour élaborer à destination de la France une campagne d'information sur ses missions et d'appel aux dons. Cette prestation de publicité n'est pas soumise à la TVA en France en application de l'article 259 B du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_063"">130</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_revanche,_ne_constituent_064"">En revanche, ne constituent pas des prestations de publicité, dès lors qu'elles n'ont pas une action de promotion directe ou indirecte d'un bien ou d'un service, les opérations qui consistent :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">à rechercher des ordres publicitaires puis à les transmettre à des exploitants de supports de publicité (presse, affichage, cinéma, radio, télévision) ;</li><li class=""paragraphe-western"">à organiser des foires, salons, expositions ou manifestations similaires ;</li><li class=""paragraphe-western"">à assurer la conception ou la diffusion d'annonces légales de publicité financière ou d'annonces judiciaires et légales.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_068"">140</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Lorsque_les_diverses_operat_069"">Lorsque les diverses opérations effectuées par le prestataire en exécution du contrat conclu avec le preneur forment un ensemble indissociable d'actions à finalité publicitaire, la prestation s'analyse globalement comme une prestation de publicité mentionnée à l'article 259 B du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_070"">150</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_le_fait_pour__071"">Par ailleurs, le fait pour un prestataire chargé de promouvoir la vente des produits ou des services de son client de confier en totalité ou en partie l'exécution matérielle de la prestation à un ou plusieurs sous-traitants ne remet pas en cause la qualification de l'opération réalisée par ce prestataire.</p><h2 id=""Precisions_21"">B. Précisions</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_072"">160</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Certaines_operations_qui_ne_073"">Certaines opérations qui ne constituent pas des prestations de publicité proprement dites, peuvent, néanmoins, relever de l'article 259 B du CGI à un autre titre. Tel est le cas :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">des études nécessaires à l'élaboration d'une campagne publicitaire (études économiques, de marché, enquêtes de motivation, tests, etc.) ou du contrôle des résultats d'une telle <span class=""insecable"">campagne ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">de la fourniture aux annonceurs d'informations sur les méthodes commerciales et publicitaires du secteur d'activité concerné ;</li><li class=""paragraphe-western"">de l'exploitation de leurs droits par les créateurs d'œuvres publicitaires (II-B-1 § 200 et 210 du BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-20).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_077"">170</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_operations_effectuees_p_078"">Les opérations effectuées par les fournisseurs de l'entreprise de publicité suivent leur régime propre. Il en est ainsi notamment des prestations suivantes qui ne sont pas des prestations de publicité au sens de l'article 259 B du CGI :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">de la réalisation de films (conception, tournage, montage, sonorisation, doublage, etc.) ;</li><li class=""paragraphe-western"">de l'impression de documents publicitaires ;</li><li class=""paragraphe-western"">de la cession ou de la location d'espaces publicitaires ;</li><li class=""paragraphe-western"">de la fourniture de repas, d'aliments ou de boissons ;</li><li class=""paragraphe-western"">de la location de biens meubles corporels ;</li><li class=""paragraphe-western"">du transport de personnes ou de biens.</li></ul><h1 id=""Prestations_des_conseillers_13"">IV. Prestations des conseillers, ingénieurs, bureaux d'études, etc.</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_085"">180</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_operations_constituent__086"">Ces opérations constituent des prestations du 4° de l'article 259 B du CGI sans qu'il y ait à tenir compte du statut juridique du prestataire, de la nature de la profession qu'il exerce à titre principal ou du caractère permanent ou occasionnel de la prestation.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_087"">190</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_en_cause_se_088"">Les prestations en cause s'entendent des opérations de la nature de celles effectuées notamment par :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les conseils en brevets d'invention travaillant pour le compte de sociétés ayant la qualité d'inventeur ;</li><li class=""paragraphe-western"">les conseils en organisation qui interviennent dans la définition de la politique générale de l'organisme non assujetti, dans l'organisation de la production et dans la gestion des ressources humaines ;</li><li class=""paragraphe-western"">les conseils en matière d'études de <span class=""insecable"">marchés ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">les conseils en informatique qui guident dans le choix des matériels et des programmes adaptés aux besoins des clients ;</li><li class=""paragraphe-western"">les conseils en ingénierie qui se chargent de définir les besoins techniques du client en vue d'optimiser la rentabilité de ses <span class=""insecable"">investissements ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">les prestations des experts-comptables ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations des commissaires aux comptes ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations des avocats ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations des notaires.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_098"">200</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sanalysent_egalement_en_des_099"">S'analysent également en des prestations de conseil ou d'études :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les prestations d'analyse portant sur un produit et pour lequel le prestataire ne se borne pas à définir ses caractéristiques mais examine en outre ses possibilités d'emploi en vue d'orienter le client sur ses utilisations <span class=""insecable"">éventuelles ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">les essais, vérifications ou contrôles effectués sur des biens en vue de s'assurer qu'ils sont conformes aux prescriptions techniques <span class=""insecable"">réglementaires ;</span></li><li class=""paragraphe-western"">les prestations d'études et de recherches réalisées par les établissements publics d'enseignement pour le compte de tiers ;</li><li class=""paragraphe-western"">les services rendus par un prestataire et qui met à la disposition de ses clients ses connaissances et son savoir-faire pour leur permettre d'améliorer leur gestion.</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_0104"">210</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Toutefois,_les_prestations__0105"">Toutefois, les prestations de rédaction d'actes publics ou sous seing privé se rapportant à l'achat, la souscription ou la vente d'immeubles ou d'actions ou parts de sociétés immobilières ont pour lieu l'endroit où l'immeuble est situé (II-B § 160 du BOI-TVA-CHAMP-20-50-30).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_des_commiss_0106"">Les prestations des commissaires-priseurs ne relèvent pas en principe de l'article 259 B du CGI. Cependant, quand leur lieu de taxation est en France, elles sont susceptibles d'être exonérées en application du I de l'article 262 du CGI, si elles sont directement liées à des exportations de biens.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_0107"">220</p><p class=""paragraphe-western"">Il est rappelé que les actes de poursuites et les prestations d'entremise réalisés par les commissaires de justice ne relèvent pas de l'article 259 B du CGI.</p><h1 id=""Traitement_de_donnees_et_fo_14"">V. Traitement de données et fournitures d'information</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_0109"">230</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Constituent_des_prestations_0110"">Ces prestations sont visées au 5° de l'article 259 B du CGI.</p><p class=""paragraphe-western"">Constituent des prestations de cette nature :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les travaux de traduction de documents juridiques, commerciaux ou autres ;</li><li class=""paragraphe-western"">la fourniture par une entreprise à une autre des nom et adresse de personnes figurant sur son fichier.</li></ul><h1 id=""Operations_bancaires,_finan_15"">VI. Opérations bancaires, financières et d'assurance ou de réassurance, à l'exception de la location de coffres-fort</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_0113"">235</p><p class=""paragraphe-western"">Ces prestations sont visées au 6° de l'article 259 B du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_8159"">240</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_operations_bancair_0114"">Pour les opérations bancaires et financières, il convient de se reporter aux commentaires du BOI-TVA-SECT-50.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""250_0115"">250</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_regles_applicables_aux__0116"">Les règles applicables aux opérations d'assurance et de réassurance sont exposées au BOI-TVA-CHAMP-30-10-60-10.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""260_0117"">260</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_locations_de_coffres-fo_0118"">Les locations de coffres-fort constituent des services se rattachant à un immeuble (II § 120 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-20-50-30).</p><h1 id=""Mise_a_disposition_de_perso_16"">VII. Mise à disposition de personnel</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""270_0119"">270</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_visees_a larticle 259__0120"">Sont visées au 7° de l'article 259 B du CGI, les mises à disposition de personnel réalisées pour le compte d'un preneur non assujetti établi hors de l'UE.</p><h1 id=""Obligation_de_ne_pas_exerce_17"">VIII. Obligation de ne pas exercer, même à titre partiel, une activité professionnelle ou un droit</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""280_0121"">280</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cette_obligation_visee_a_la_0122"">Cette obligation visée au 9° de l'article 259 B du CGI consiste en une renonciation à accomplir l'activité ou le droit en question.</p><h1 id=""Prestations_de_telecommunic_18"">IX. Prestations de télécommunications, de télévision, de radiodiffusion et services fournis par voie électronique à des personnes non assujetties établies ou domiciliées en France</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""290_0123"">290</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Par_prestation_de_telecommu_0122"">Ces prestations mentionnées aux 10°, 11° et 12° de l'article 259 B du CGI sont définies au I § 10 et suivants du BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""(300-460)_0123"">(300-460)</p><h1 id=""Acces_aux_reseaux_de_transp_111"">X. Accès aux réseaux de transport et de distribution d'électricité ou de gaz naturel, acheminement par ces réseaux et tous les autres services qui lui sont directement liés</h1><h2 id=""Notions_de_reseaux_de_trans_27"">A. Notions de réseaux de transport et de distribution</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""470_0188"">465</p><p class=""paragraphe-western"">Ces prestations sont mentionnées au 13° de l'article 259 B du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""470_4474"">470</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Lelectricite_et_le_gaz_natu_0189"">L'électricité et le gaz naturel sont acheminés par des réseaux de transport, puis par des réseaux de distribution. La notion de réseaux s'entend à la fois des réseaux de transport et de distribution.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""480_0190"">480</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_matiere_delectricite,_le_0191"">En matière d'électricité, le réseau de transport est constitué des lignes à haute et très haute tension, via lesquelles les flux d'électricité sont acheminés entre un point d'injection et un point de soutirage. Le réseau de distribution est constitué des lignes à moyenne et basse tension.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""490_0192"">490</p><p class=""paragraphe-western"" id=""En_matiere_de_gaz_naturel,__0193"">En matière de gaz naturel, le réseau de transport est constitué de canalisations à haute pression. Le réseau de distribution est constitué de canalisation à moyenne ou basse pression.</p><h2 id=""Services_dacces_aux_reseaux_28"">B. Services d'accès aux réseaux de transport et de distribution, d'acheminement par ces réseaux et tous autres services qui sont directement liés</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""500_0194"">500</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sagissant_des_reseaux_situe_0195"">S'agissant des réseaux situés en France, constituent notamment des prestations de cette nature les services suivants.</p><h3 id=""En_matiere_de_gaz_naturel_38"">1. En matière de gaz naturel</h3><h4 id=""Prestations_dacces_au_resea_40"">a. Prestations d'accès au réseau et d'acheminement du gaz</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""510_0196"">510</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit,_notamment,_des_pr_0197"">Il s'agit, notamment, des prestations suivantes :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les prestations de raccordement ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations d'accès au réseau, et en particulier :<ul><li class=""paragraphe-western"">les réservations de capacité ;</li><li class=""paragraphe-western"">l'acheminent du gaz dans le réseau ;</li><li class=""paragraphe-western"">le suivi du respect des conditions de livraisons ;</li><li class=""paragraphe-western"">l'entretien et le renouvellement des installations de raccordement, y compris le comptage ;</li><li class=""paragraphe-western"">le comptage ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations en cas de dépassement des capacités souscrites ou de déséquilibre des bilans journaliers ;</li><li class=""paragraphe-western"">l'accès aux points d'échanges de gaz ;</li></ul></li><li class=""paragraphe-western"">les prestations accessoires suivantes :<ul><li class=""paragraphe-western"">prestations optionnelles offertes par les gestionnaires de réseau de transport ;</li><li class=""paragraphe-western"">prestations optionnelles offertes par les gestionnaires de réseau de distribution.</li></ul></li></ul><h4 id=""Autres_services_dacces_41"">b. Autres services d'accès</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""520_0210"">520</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_vises :_0211"">Sont visés :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">le service d'accès aux terminaux méthaniers ;</li><li class=""paragraphe-western"">le service d'accès aux stockages souterrains.</li></ul><h3 id=""En_matiere_delectricite_39"">2. En matière d'électricité</h3><h4 id=""Prestations_dacces_et_de_tr_42"">a. Prestations d'accès et de transmission d'électricité sur le réseau de transport et de distribution</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""530_0214"">530</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_notamment_concernees :_0215"">Sont notamment concernées :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">les prestations de raccordement ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations d'accès aux réseaux et d'acheminement sur les réseaux suivants :<ul><li class=""paragraphe-western"">l'accès aux réseaux et l'acheminement sur ces réseaux ;</li><li class=""paragraphe-western"">l'exploitation, l'entretien et le renouvellement de l'alimentation complémentaire et de l'alimentation de secours substitution ;</li><li class=""paragraphe-western"">la fourniture, l'installation, l'entretien et le renouvellement des installations de comptage ;</li><li class=""paragraphe-western"">le comptage réalisé par le distributeur ;</li><li class=""paragraphe-western"">les prestations en cas de dépassement de la puissance souscrite et de dépassement ponctuel de la puissance non garanti ;</li><li class=""paragraphe-western"">l'utilisation excédentaire d'énergie réactive ;</li></ul></li><li class=""paragraphe-western"">les prestations accessoires suivantes :<ul><li class=""paragraphe-western"">le regroupement tarifaire de plusieurs points de livraison ;</li><li class=""paragraphe-western"">le suivi de la continuité et de la qualité du service de transport et de distribution.</li></ul></li></ul><h4 id=""Prestations_liees_au_mainti_43"">b. Prestations liées au maintien de l'équilibre entre la production et la consommation et la sûreté du réseau</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""540_0227"">540</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Sont_visees_les_operations__0228"">Sont visées les opérations suivantes :</p><ul><li class=""paragraphe-western"">prestations d'équilibre du réseau ;</li><li class=""paragraphe-western"">service de décompte ;</li><li class=""paragraphe-western"">prestations d'ajustement acceptées par le gestionnaire du réseau de transport ;</li><li class=""paragraphe-western"">réglages de la tension et de la fréquence.</li></ul><h4 id=""Prestations_liees_a_linterc_44"">c. Prestations liées à l'interconnexion frontalière</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""550_0233"">550</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Il_sagit_des_services_lies__0234"">Il s'agit des services liés à l'interconnexion frontalière des réseaux de transport au transit d'électricité.</p><h3 id=""Prestations_fournies_par_de_310"">3. Prestations fournies par des opérateurs étrangers</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""Constituent_egalement_des_p_0236"">560</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Constituent_egalement_des_p_0235"">Constituent également des prestations de cette nature les prestations similaires à celles visées dans la liste indicative du X-B-1 § 510 et 520 rendues à des personnes établies en France par les opérateurs de réseaux étrangers.</p><h3 id=""Precisions_311"">4. Précisions</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""570_0237"">570</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_de_mise_a_d_0238"">Les prestations de mise à disposition d'installations de stockage relèvent en principe des dispositions du 2° de l'article 259 A du CGI. Les prestations matérielles d'injection du gaz dans les installations de stockage et de soutirage hors de ces installations, ainsi que les services de conversion du gaz relèvent des dispositions de l'article 259 A du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""580_0239"">580</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Cependant,_ces_prestations__0240"">Toutefois, ces prestations relèvent de l'article 259 B du CGI lorsqu'elles sont directement liées à des opérations de transport et/ou de distribution de gaz naturel.</p><h1 id=""Recapitulatif_sur_le_lieu_d_112"">XI. Récapitulatif sur le lieu d'imposition de certaines prestations</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""590_0241"">590</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Les_prestations_de_services_0242"">Les prestations de services de la nature de celles visées à l'article 259 B du CGI sont en principe imposables en France lorsque le prestataire y est établi conformément au 2° de l'article 259 du CGI.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""600_0243"">600</p><table><caption>Tableau récapitulatif du lieu d'imposition des services de la nature de ceux visés à l'article 259 B du CGI rendus à un preneur assujetti ou à un preneur non assujetti à l’exception des prestations mentionnée aux 10°, 11° et 12° de l'article 259 B du CGI</caption><thead><tr><th><p class=""paragraphe-western"">Lieu d'établissement du prestataire</p></th><th><p class=""paragraphe-western"">Lieu d'établissement du preneur non assujetti</p></th><th><p class=""paragraphe-western"">Imposition en France</p></th></tr></thead><tbody><tr><td>France</td><td>Pays tiers</td><td>Non, sous réserve de l'application du 3° l'article 259 C du CGI.</td></tr><tr><td>France</td><td>France ou Etat membre</td><td>Oui</td></tr><tr><td>État membre ou pays tiers</td><td>France</td><td>Non, sous réserve de l'application du 1° de l'article 259 C du CGI lorsque le prestataire est établi hors de l'UE.</td></tr></tbody></table><p class=""commentaire-de-tableau-western""><strong>État membre :</strong> Désigne un État de l'UE autre que la France.</p><p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""Pays_tiers_:_pays_napparten_0266""><strong>Pays tiers :</strong> Pays n'appartenant pas à l'UE et territoire d'un État membre exclu du territoire de l'UE (CGI, art. 256).</p><p class=""remarque-western"" id=""Pour_la_definition_des_noti_0268""><strong>Remarque 1 :</strong> Pour plus de précisions sur le territoire d'application de la TVA, il convient de se reporter au BOI-TVA-CHAMP-20-10.</p><p class=""remarque-western"" id=""Attention :_pour_les_servic_0270""><strong>Remarque 2 :</strong> Pour plus de précisions sur les prestations mentionnées aux 10°, 11° et 12° de l'article 259 B du CGI, il convient de se reporter au tableau récapitulatif figurant au II-B § 280 du BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""_5919"">(610-620)</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Champ d'application et territorialité - Territorialité - Lieu des prestations de services - Dérogations à la règle générale afférentes à des prestations de services fournies à des personnes non assujetties établies ou domiciliées hors de l'Union européenne | BOI-TVA-CHAMP-20-50-50 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1495-PGP.html/identifiant=BOI-TVA-CHAMP-20-50-50-20240605 | null | 2024-06-05 00:00:00 | null | 42a06bd4-1397-40c2-bd89-4b1018a8319f | a48f2dd67b7ee2d30c211fb3ff1db7b3bbe2141baeefd5da337f31f0b59daa40 |
FR | fr | 1Afin d’encourager les créations d’activités dans certains bassins urbains en déclin industriel et géographiquement étendus, l’article 44 sexdecies du code général des impôts (CGI) prévoit un régime d’exonération d’impôt sur les bénéfices dans les bassins urbains à dynamiser (BUD) en faveur des entreprises qui sont créées entre le 1er janvier 2018, ou le 1er janvier 2019 pour les entreprises situées dans les communes classées par l'arrêté du 11 avril 2019 modifiant l'arrêté du 14 février 2018 constatant le classement de communes en bassin urbain à dynamiser, et le 31 décembre 2026.10Sont examinées dans la présente section :les conditions d'éligibilité (sous-section 1, BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-10) ;les opérations éligibles et la clause d’emploi ou d’embauche (sous-section 2, BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-20) ;la portée et le calcul des allègements fiscaux (sous-section 3, BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-30). | <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""Afin_d’encourager_la_creati_01"">Afin d’encourager les créations d’activités dans certains bassins urbains en déclin industriel et géographiquement étendus, l’article 44 sexdecies du code général des impôts (CGI) prévoit un régime d’exonération d’impôt sur les bénéfices dans les bassins urbains à dynamiser (BUD) en faveur des entreprises qui sont créées entre le 1<sup>er</sup> janvier 2018, ou le 1<sup>er</sup> janvier 2019 pour les entreprises situées dans les communes classées par l'arrêté du 11 avril 2019 modifiant l'arrêté du 14 février 2018 constatant le classement de communes en bassin urbain à dynamiser, et le 31 décembre 2026.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_02"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""-_les_conditions_deligibili_04"">Sont examinées dans la présente section :</p><ul><li class=""paragraphe-western"" id=""-_les_operations_eligibles__05"">les conditions d'éligibilité (sous-section 1, BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-10) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_portee_et_le_calcul_de_06"">les opérations éligibles et la clause d’emploi ou d’embauche (sous-section 2, BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-20) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""-_la_portee_et_le_calcul_des_08"">la portée et le calcul des allègements fiscaux (sous-section 3, BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-30).</li></ul> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Entreprises ou activités implantées dans certaines zones du territoire - Entreprises créées dans les bassins urbains à dynamiser | BOI-BIC-CHAMP-80-10-90 | CHAMP | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11297-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-CHAMP-80-10-90-20240605 | null | 2024-06-05 00:00:00 | null | 49997f99-bbb0-4350-b47f-f2e3f3ea3124 | 9fa0a9ffb95b016d668549255b816da5e775cdf677b9b55b3d017346764ffda1 |
FR | fr | ATTESTATION
A produire par l'établissement financier qui gère aux Etats-Unis le compte-titre du
non-résident et qui souhaite être dispensé de la présentation d'un formulaire conventionnel par bénéficiaire(1).
En vue de la réduction de l'impôt français sur les dividendes, conformément à la convention
fiscale du 31 août 1994 entre la France et les EtatsUnis :
Je, soussigné (nom et adresse), agissant en qualité de gestionnaire à
l'étranger de comptes titres ouverts au nom de résidents des Etats-Unis, demande le bénéfice de la procédure simplifiée prévue par l'administration fiscale française pour l'application aux
actionnaires qui sont des résidents des Etats-Unis des avantages prévus par la convention en ce qui concerne les dividendes payés par la ou les sociétés françaises (nom de la ou des sociétés
distributrices), le (préciser l'année de mise en paiement).
Je déclare, en ce qui concerne les fonds de pension ou l'organisme charitable, qu'au vu de
l'attestation reçue par chacun d'eux et transmise à l'administration fiscale française par l'établissement payeur en France, chacun des organismes mentionnés sur la liste ci-jointe a été créé et
fonctionne conformément aux dispositions des sections 401 (a) ou 401 (b) ou 403 (b) ou 457 ou 501 (c) 3 du code fédéral des impôts américain(2) ;
Je déclare, en ce qui concerne les « Regulated Investment Companies », « Real Estate Investment
Trusts » et « Real Estate Mortgage Investment Conduits » que chacun des bénéficiaires mentionnés sur la liste ci-jointe remplit les conditions prévues au paragraphe 2 b) iii de l'article 4 de la
convention fiscale franco-américaine du 31 aout 1994 et que j'ai joint à cette liste .............. (indiquer le nombre) attestations de l'administration fiscale américaine de la
qualité de RIC, REIT et REMIC des bénéficiaires / la liste des RIC, REIT ou REMIC établie par l'administration fiscale américaine(2) ;
Je déclare, qu'à ma connaissance, chaque actionnaire (autre qu'un fonds de pension, organisme
charitable, RIC, REIT ou REMIC) mentionné sur la liste ci-jointe est un résident des Etats-Unis et que les mentions portées sur cette liste sont exactes(2) .
J'atteste qu'à ma connaissance, toutes les personnes ci-dessus satisfont à l'ensemble des
conditions requises pour bénéficier des avantages qu'elles demandent (et notamment ne possèdent pas en France un établissement stable ou une base fixe auquel se rattache effectivement la participation
génératrice des dividendes) et je déclare avoir fait toutes diligences pour m'assurer de l'exactitude des informations que ces personnes m'ont communiquées à ce sujet ; au cas ou néanmoins je
viendrais à apprendre que certaines d'entre elles ont bénéficié d'un avantage indu, je m'engage à en informer spontanément l'administration fiscale française et l'établissement payeur en France ;
Je m'engage par ailleurs solidairement avec cet établissement payeur à restituer au Trésor
français soit spontanément, soit sur demande de l'administration fiscale française, tout montant correspondant à un avantage dont une personne aurait bénéficié indûment.
Fait à ......................, le ......................
(cachet) (nom et qualité du signataire)
(1) Produire l'imprimé dans la langue de votre choix
(2) Cocher la case adéquate
________________________________________________________________________________________________
CERTIFICATE
To be produced by financial institutions managing a non resident's securities account in
the United States that wish to be exempted from filing a form for each beneficiary(1)
For the purposes of the reduction of French dividend tax granted under the tax treaty of 31 August
1994 between France and the United States :
I, the undersigned, (name and adress) acting in my capacity as the foreign
manager of securities accounts held by residents of the United States, hereby request that the simplified procedure stipulated by French authorities be applied to grant shareholders residing in the
United States the advantages stipulated in the tax treaty with regard to dividends paid by the French company (ies) (name of the company(ies)), in (year in which dividends
are paid).
I hereby declare that each of the pension funds and charitable organisations on this list,
according to certificates received by each and transmitted to the French tax administration through the paying institution in France, was created and operates in compliance with the provisions of
Sections 401 (a) or 401 (b) or 403 (b) or 457 or 501 (c) 3 of the American Federal Tax Code(2) ;
I hereby declare that each of the Regulated Investment Companies, Real Estate Investment Trusts
and Real Estate Mortgage Investment Conduits on this list complies with the requirements set out in Paragraphe 2 b) iii of article 4 of the tax treaty of 31 August 1994 between France and the United
States and that I have appended to this list (specify the number) certificates from the American tax administration certifying the RIC, REIT or REMIC status of the beneficiaries/
the list of RICs, REITs, or REMICs, drawn up by the American tax administration(2) ;
I hereby declare that, to the best of my knowledge, each sharehoder (other than pension funds,
charitable organisation, RICS, REITS, or REMICs) on this list is a resident of the United States and that the information provided in this list is accurate(2).
I hereby certify that, to the best of my knowledge, all of the persons listed above comply with
all of the requirements for obtaining the advantages being requested (and more specially, they do not have a permanent establishment or fixed base in France to witch the equity shares generating the
dividends belong) and I hereby declare that I have undertaken all due diligence to make sure that the information that these persons have given me on this subject is accurate ; in the event I should
learn that any of them have benefited from an improper advantage, I hereby undertake to inform the French tax administration and the paying institution of my own accord.
I also hereby commit myself jointly and severally with the paying institution to compensating the
French Treasury, of my own accord or at the request of the French tax administration, for the amounts corresponding to any advantage improperly obtained.
Done at ......................, on ......................
(seal) (name and title of signatory)
(1) Fill in the form in the language of your choice.
(2) Check the appropriate box. | <p class=""paragraphe-western"" id=""ATTESTATION""><strong>ATTESTATION</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_produire_par_l'etablissemen""><strong>A produire par l'établissement financier qui gère aux Etats-Unis le compte-titre du non-résident et qui souhaite être dispensé de la présentation d'un formulaire conventionnel par bénéficiaire<sup>(1)</sup>.</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_vue_de_la_reduction_de_l'i"">En vue de la réduction de l'impôt français sur les dividendes, conformément à la convention fiscale du 31 août 1994 entre la France et les EtatsUnis :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je,_soussigne_ _(nom_et adres"">Je, soussigné (<strong>nom et adresse</strong>), agissant en qualité de gestionnaire à l'étranger de comptes titres ouverts au nom de résidents des Etats-Unis, demande le bénéfice de la procédure simplifiée prévue par l'administration fiscale française pour l'application aux actionnaires qui sont des résidents des Etats-Unis des avantages prévus par la convention en ce qui concerne les dividendes payés par la ou les sociétés françaises (<strong>nom de la ou des sociétés distributrices</strong>), le (<strong>préciser l'année de mise en paiement</strong>).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je_declare,_en_ce_qui_concern"">Je déclare, en ce qui concerne les fonds de pension ou l'organisme charitable, qu'au vu de l'attestation reçue par chacun d'eux et transmise à l'administration fiscale française par l'établissement payeur en France, chacun des organismes mentionnés sur la liste ci-jointe a été créé et fonctionne conformément aux dispositions des sections 401 (a) ou 401 (b) ou 403 (b) ou 457 ou 501 (c) 3 du code fédéral des impôts américain<sup>(2)</sup> ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je_declare,_en_ce_qui_concer1"">Je déclare, en ce qui concerne les « Regulated Investment Companies », « Real Estate Investment Trusts » et « Real Estate Mortgage Investment Conduits » que chacun des bénéficiaires mentionnés sur la liste ci-jointe remplit les conditions prévues au paragraphe 2 b) iii de l'article 4 de la convention fiscale franco-américaine du 31 aout 1994 et que j'ai joint à cette liste .............. (<strong>indiquer le nombre</strong>) attestations de l'administration fiscale américaine de la qualité de RIC, REIT et REMIC des bénéficiaires / la liste des RIC, REIT ou REMIC établie par l'administration fiscale américaine<sup>(2)</sup> ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je_declare,_qu'a_ma_connaissa"">Je déclare, qu'à ma connaissance, chaque actionnaire (autre qu'un fonds de pension, organisme charitable, RIC, REIT ou REMIC) mentionné sur la liste ci-jointe est un résident des Etats-Unis et que les mentions portées sur cette liste sont exactes<sup>(2)</sup> .</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""J'atteste_qu'a_ma_connaissanc"">J'atteste qu'à ma connaissance, toutes les personnes ci-dessus satisfont à l'ensemble des conditions requises pour bénéficier des avantages qu'elles demandent (et notamment ne possèdent pas en France un établissement stable ou une base fixe auquel se rattache effectivement la participation génératrice des dividendes) et je déclare avoir fait toutes diligences pour m'assurer de l'exactitude des informations que ces personnes m'ont communiquées à ce sujet ; au cas ou néanmoins je viendrais à apprendre que certaines d'entre elles ont bénéficié d'un avantage indu, je m'engage à en informer spontanément l'administration fiscale française et l'établissement payeur en France ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Je_m'engage_par_ailleurs_soli"">Je m'engage par ailleurs solidairement avec cet établissement payeur à restituer au Trésor français soit spontanément, soit sur demande de l'administration fiscale française, tout montant correspondant à un avantage dont une personne aurait bénéficié indûment.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Fait_a_ _le_ "">Fait à ......................, le ......................</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""(cachet)_(nom_et_qualite du_s"">(<strong>cachet</strong>) (<strong>nom et qualité du signataire</strong>)</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_Produire_l'imprime_dans_l""><sup>(1) </sup>Produire l'imprimé dans la langue de votre choix</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_Cocher_la_case_adequate""><sup>(2)</sup> Cocher la case adéquate</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""____________________________013""> ________________________________________________________________________________________________</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""CERTIFICATE""><strong>CERTIFICATE</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""To_be_produced_by_financial_i""><strong>To be produced by financial institutions managing a non resident's securities account in the United States that wish to be exempted from filing a form for each beneficiary<sup>(1)</sup></strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""For_the_purposes_of_the_reduc"">For the purposes of the reduction of French dividend tax granted under the tax treaty of 31 August 1994 between France and the United States :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""I,_the_undersigned,_ (name_an"">I, the undersigned, (<strong>name and adress</strong>) acting in my capacity as the foreign manager of securities accounts held by residents of the United States, hereby request that the simplified procedure stipulated by French authorities be applied to grant shareholders residing in the United States the advantages stipulated in the tax treaty with regard to dividends paid by the French company (ies) <strong>(name of the company(ies)), </strong>in <strong> (year in which dividends are paid).</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""I_hereby_declare_that_each_of"">I hereby declare that each of the pension funds and charitable organisations on this list, according to certificates received by each and transmitted to the French tax administration through the paying institution in France, was created and operates in compliance with the provisions of Sections 401 (a) or 401 (b) or 403 (b) or 457 or 501 (c) 3 of the American Federal Tax Code<sup>(2)</sup> ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""I_hereby_declare_that_each_o1"">I hereby declare that each of the Regulated Investment Companies, Real Estate Investment Trusts and Real Estate Mortgage Investment Conduits on this list complies with the requirements set out in Paragraphe 2 b) iii of article 4 of the tax treaty of 31 August 1994 between France and the United States and that I have appended to this list (<strong>specify the number)</strong> certificates from the American tax administration certifying the RIC, REIT or REMIC status of the beneficiaries/ the list of RICs, REITs, or REMICs, drawn up by the American tax administration<sup>(2)</sup> ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""I_hereby_declare_that,_to_the"">I hereby declare that, to the best of my knowledge, each sharehoder (other than pension funds, charitable organisation, RICS, REITS, or REMICs) on this list is a resident of the United States and that the information provided in this list is accurate<sup>(2)</sup>.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""I_hereby_certify_that,_to_the"">I hereby certify that, to the best of my knowledge, all of the persons listed above comply with all of the requirements for obtaining the advantages being requested (and more specially, they do not have a permanent establishment or fixed base in France to witch the equity shares generating the dividends belong) and I hereby declare that I have undertaken all due diligence to make sure that the information that these persons have given me on this subject is accurate ; in the event I should learn that any of them have benefited from an improper advantage, I hereby undertake to inform the French tax administration and the paying institution of my own accord.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""I_also_hereby_commit_myself_j"">I also hereby commit myself jointly and severally with the paying institution to compensating the French Treasury, of my own accord or at the request of the French tax administration, for the amounts corresponding to any advantage improperly obtained.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Done_at_ _on_ "">Done at ......................, on ......................</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""(seal)_(name_and_title_of sig"">(<strong>seal</strong>) (<strong>name and title of signatory</strong>)</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(1)_Fill_in_the_form_in_the_l""><sup>(1)</sup> Fill in the form in the language of your choice.</p> <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""(2)_Check_the_appropriate_box.""><sup>(2)</sup> Check the appropriate box.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | LETTRE - INT - Modèle d'attestation délivrée par l'établissement financier américain pour les résidents des Etats-Unis dans le cadre de la procédure simplifiée | BOI-LETTRE-000138 | INT | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3318-PGP.html/identifiant=BOI-LETTRE-000138-20140728 | null | 2014-07-28 00:00:00 | null | 598bebc7-a033-4aa0-bc24-8556f4b63983 | 1efde723ae76f082dc4e2e0fcc3cd9aea47f26fa03b092ede0d8927555cc2b2a |
FR | fr | Actualité liée : [node:date:14121-PGP] : IR - Indexation du barème et des seuils et limites associés au titre de l'imposition des revenus de l'année 2023 (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 2, I-A et B)1L'avantage fiscal qui résulte de l'application du quotient familial est plafonné dans certains cas. En pratique, la limitation ne joue qu'à partir d'un certain niveau de revenu.Ainsi, l'article 197 du code général des impôts (CGI) prévoit les limitations suivantes :un plafonnement général ;des plafonnements spécifiques.I. Champ d'application du plafonnement10Toutes les majorations de quotient familial (demi-parts ou quarts de part en cas de résidence alternée) qui s'ajoutent à deux parts ou à une part selon que le contribuable est ou non marié ou lié par un pacte civil de solidarité (PACS) et soumis à imposition commune entrent dans le champ d'application du plafonnement, que ces majorations de quotient familial soient accordées au titre des charges de famille ou au titre d'une situation particulière (invalide, ancien combattant, parent isolé, etc.).Le plafonnement ne concerne pas tous les contribuables mais seulement ceux dont le revenu excède un certain montant, tel que, à défaut de plafonnement, l'avantage en impôt afférent aux majorations de quotient familial excéderait la limite applicable.II. Mécanisme du plafonnement20Pour apprécier si le plafonnement est ou non applicable, une double liquidation de l'impôt est opérée :premier terme : impôt calculé dans les conditions de droit commun, en retenant le nombre de parts correspondant à la situation et aux charges de famille du contribuable ;second terme : impôt calculé sur une part si le contribuable est célibataire, divorcé, séparé ou veuf (conjoint ou partenaire décédé avant le 1er janvier de l'année d'imposition), ou sur deux parts s'il est marié, lié par un PACS ou veuf (conjoint ou partenaire décédé au cours de l'année d'imposition) et soumis à imposition commune. Le montant ainsi obtenu étant ensuite diminué de la somme des plafonds en impôt résultant des demi-parts ou quarts de part additionnelles.Si le premier terme est inférieur au second, le plafonnement est applicable et l'impôt à retenir correspond donc au second terme.Dans le cas contraire, il n'est pas fait application du plafonnement.Remarque : Le plafonnement des effets du quotient familial est calculé automatiquement lors de la liquidation de l'impôt sur le revenu à partir des informations fournies par le contribuable sur sa déclaration de revenus.Des exemples figurent aux III-A § 40 et III-B-3 § 185.III. Niveau du plafonnement30L'avantage maximal en impôt procuré par les demi-parts ou quarts de parts soumises à plafonnement diffère selon la situation et les charges de famille des contribuables.A. Plafonnement général40L'avantage maximum en impôt résultant de l'application du quotient familial attribué au titre des enfants à charge principale ou exclusive, qui s'ajoute à une part pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs, et à deux parts pour les contribuables soumis à imposition commune est mentionné au premier alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI. Son montant est fixé à 1 759 € par demi-part supplémentaire à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.Ce montant est divisé par deux pour les enfants dont la charge est également partagée entre les parents divorcés, séparés de droit ou de fait ou mariés soumis à imposition distincte (I-C § 40 et suivants du BOI-IR-LIQ-10-10-10-10).Exemple : Un contribuable marié ayant quatre enfants à charge (5 parts) a, pour 2023, un revenu imposable de 130 000 €.1/ L'impôt est d'abord calculé avec 5 parts (premier terme).Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 5 = 26 000 €.L'impôt correspondant est, selon la formule simplifiée, égal à : (130 000 € x 0,11) - (1 242,34 € x 5), soit 8 088,30 arrondi à 8 088 €.2/ L'impôt est ensuite calculé avec 2 parts avec application du plafonnement (second terme).Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 2 = 65 000 €.L'impôt correspondant est selon la formule simplifiée égal à : (130 000 € x 0,30) - (6 713,77 € x 2), soit 25 572,46 arrondi à 25 572 €.On retranche l'avantage maximum en impôt procuré par les 6 demi-parts supplémentaires soumises au plafonnement (5 parts - 2 parts = 3 parts), soit 1 759 € x 6 = 10 554 €.L'impôt avec application du plafonnement est égal à : 25 572 € - 10 554 € = 15 018 €.3/ Le premier terme étant inférieur au second, le plafonnement est applicable. L'impôt dû à retenir correspond donc au second terme, soit 15 018 €.B. Plafonnements spécifiques50Des mesures spécifiques de plafonnement sont prévues à l'égard des contribuables suivants.1. Avantage de quotient familial procuré par le premier enfant à charge des contribuables célibataires ou divorcés vivant seuls60Les contribuables qui vivent seuls et supportent effectivement la charge principale ou exclusive de leurs enfants bénéficient d'une part entière de quotient familial pour le premier d'entre eux, conformément au II de l'article 194 du CGI (II-C-1 § 380 du BOI-IR-LIQ-10-20-20-10).70L'avantage maximal en impôt procuré par cette part de quotient familial attachée au premier enfant à charge est mentionné au deuxième alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI. Son montant est fixé à 4 149 € à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.80En présence d'enfants dont la charge est également partagée entre les parents divorcés, séparés de droit ou de fait, chacun des deux premiers enfants ouvre droit à une majoration supplémentaire de quotient familial de 0,25 part, soit 0,5 part (0,25 + 0,25) par enfant.L'avantage maximum en impôt accordé à chacune de ces demi-parts est égal à la moitié de l'avantage maximal en impôt procuré par la part attachée au premier enfant à charge, soit 2 075 € (4 149 € / 2, arrondi à l'euro le plus proche).2. Avantage de quotient familial pour les personnes célibataires, veuves ou divorcées qui vivent effectivement seules et qui n'ont pas de charges de famille90En application des dispositions des a, b et e du 1 de l'article 195 du CGI, les personnes célibataires, veuves ou divorcées qui vivent effectivement seules (II-B-2 § 150 à 170 du BOI-IR-LIQ-10-20-20-10) et qui n'ont pas de charges de famille sont imposées à l'impôt sur le revenu en fonction d'une part et demie de quotient familial au lieu d'une part :lorsqu'elles ont un ou plusieurs enfants majeurs ou faisant l'objet d'une imposition distincte dont elles ont supporté à titre exclusif ou principal la charge pendant au moins cinq années au cours desquelles elles vivaient seules (CGI, art. 195, 1-a) ;lorsqu'elles ont eu un ou plusieurs enfants qui sont morts, à condition que l'un d'entre eux ait atteint l'âge de seize ans ou soit décédé par suite de faits de guerre et qu'elles aient supporté à titre exclusif ou principal la charge de l'un de ces enfants pendant au moins cinq années au cours desquelles elles vivaient seules (CGI, art. 195, 1-b) ;lorsqu'elles ont adopté un enfant, à la condition que, si l'adoption a eu lieu alors que l'enfant était âgé de plus de dix ans, cet enfant ait été à la charge de l'adoptant comme enfant recueilli, dans les conditions prévues à l'article 196 du CGI, depuis l'âge de dix ans. Cette disposition n'est pas applicable si l'enfant adopté est décédé avant d'avoir atteint l'âge de seize ans ou si l'enfant adopté n'a pas été à la charge exclusive ou principale des contribuables pendant au moins cinq années au cours desquelles ceux-ci vivaient seuls (CGI, art. 195, 1-e).100L'avantage maximal en impôt procuré par la demi-part supplémentaire aux contribuables mentionnés au III-B-2 § 90 est fixé à 1 050 € au titre de l'imposition des revenus de l'année 2023 (CGI, art. 197, I-2-al. 3).(110)120Le plafonnement général mentionné au III-A § 40 s'applique en revanche lorsque les contribuables remplissent les conditions pour bénéficier d'une demi-part supplémentaire de quotient familial à un autre titre (ancien combattant ou invalidité). Dans cette situation, il appartient à la personne de faire valoir sa situation d'invalide ou d'ancien combattant en cochant la ou les cases prévues à cet effet sur la déclaration d'ensemble de ses revenus.3. Avantage fiscal complémentaire accordé aux contribuables bénéficiant de certaines demi-parts supplémentaires de quotient familial130Les contribuables qui se trouvent dans l'une des situations suivantes peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt (CGI, art. 197, I-2-al. 4) susceptible de compléter celle résultant de la majoration de quotient familial qui leur est accordée par ailleurs (BOI-IR-LIQ-10-20-20-20).Il s'agit :des titulaires, soit pour une invalidité de 40 % ou au-dessus, soit à titre de veuve, d'une pension prévue par les dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre reproduisant celles des lois des 31 mars et 24 juin 1919 (CGI, art. 195, 1-c, 3, 4 et 5) ;des titulaires d'une pension d'invalidité pour accident du travail de 40 % ou au-dessus (CGI, art. 195, 1-d, 3, 4 et 5) ;des titulaires ou parents de titulaires, comptés à charge, de la carte « mobilité inclusion » portant la mention « invalidité » prévue à l'article L. 241-3 du code de l'action sociale et des familles (CGI, art. 195, 1-d bis, 3, 4 et 5) ;des titulaires de la carte du combattant ou d'une pension servie en vertu des dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre âgés de plus de soixante-quatorze ans ; des conjoints survivants, âgés de plus de soixante-quatorze ans, de ces mêmes personnes ainsi que des personnes titulaires de la carte du combattant au moment de leur décès (CGI, art. 195, 1-f et 6).140Le montant de la réduction d'impôt complémentaire est égal à la différence entre le montant de l'impôt calculé en fonction du quotient familial du contribuable avant plafonnement de ses effets et le montant de la cotisation d'impôt résultant de l'application du plafonnement. Il est nul et la réduction d'impôt ne s'applique donc pas si le contribuable ne subit pas les effets du plafonnement.150Le montant de la réduction d'impôt complémentaire ainsi calculé ne peut excéder celui figurant au quatrième alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI.Son montant est fixé à 1 753 € à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.160Ce montant est divisé par deux lorsque la réduction complémentaire concerne un enfant dont la charge est également partagée entre les parents divorcés, séparés de droit ou de fait, chacun des deux premiers enfants ouvrant droit à une majoration supplémentaire de quotient familial de 0,25 part (I-C § 40 et suivants du BOI-IR-LIQ-10-10-10-10).170La réduction d'impôt ainsi calculée vient en diminution de la cotisation d'impôt après plafonnement et s'applique avant l'abattement dont bénéficient les contribuables domiciliés dans les départements d'outre-mer (DOM), avant la décote et avant l'imputation éventuelle des réductions d'impôt, des crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires.180Elle est appliquée automatiquement dès lors que les contribuables ont fait valoir, sur leur déclaration d'ensemble des revenus, leur droit au bénéfice des majorations de quotient familial concernées, en cochant la ou les cases prévues à cet effet pour déclarer leur situation d'invalide, ou celle de l'une des personnes à la charge de leur foyer, ou leur qualité d'ancien combattant.185Exemple : Un contribuable marié ayant quatre enfants à charge dont l'un est invalide (5,5 parts) a, pour 2023, un revenu imposable de 130 000 €.1/ L'impôt est d'abord calculé avec 5,5 parts (premier terme).Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 5,5 = 23 636,36 €.L'impôt correspondant est, selon la formule simplifiée, égal à : (130 000 € x 0,11) - (1 242,34 € x 5,5), soit 7 467,13 arrondi à 7 467 €.2/ L'impôt est ensuite calculé avec 2 parts avec application du plafonnement (second terme).Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 2 = 65 000 €.L'impôt correspondant est selon la formule simplifiée égal à : (130 000 € x 0,30) - (6 713,77 € x 2), soit 25 572,46 arrondi à 25 572 €.On retranche l'avantage maximum en impôt procuré par les 7 demi-parts supplémentaires soumises au plafonnement (5,5 parts - 2 parts = 3,5 parts), dont l'une correspond à l'invalidité de l'un des enfants et ouvre droit à une réduction d'impôt complémentaire : (1 759 € x 7) + 1 753 €, soit 14 066 €.L'impôt avec application du plafonnement est égal à : 25 572 € - 14 066 € = 11 506 €.3/ Le premier terme étant inférieur au second, le plafonnement est applicable. L'impôt dû à retenir correspond donc au second terme, soit 11 506 €.4. Avantage fiscal complémentaire accordé aux contribuables veufs ayant des enfants ou des personnes invalides à chargea. Contribuables concernés190Les contribuables veufs ayant des enfants à charge définis par les dispositions de l'article 196 du CGI ou des personnes à charge titulaires de la carte « mobilité inclusion » portant la mention « invalidité » vivant sous le toit du contribuable définies par les dispositions de l'article 196 A bis du CGI bénéficient d'une réduction d'impôt complémentaire.Remarque : Cette réduction d'impôt complémentaire ne s'applique pas l'année du veuvage. En effet, pour la période postérieure au décès, le conjoint ou partenaire survivant (lorsque les époux ou partenaires étaient soumis à une imposition commune) est considéré comme marié ou pacsé. Il dispose du même nombre de parts et de la même situation de famille (marié ou pacsé) que pour la période antérieure au décès (VII-B § 170 à 200 du BOI-IR-LIQ-10-10-20). Au titre de cette année, l'avantage en impôt procuré par le quotient conjugal n'est pas plafonné. Le plafonnement s'applique uniquement pour chaque demi-part qui excède deux parts (III-A § 40).b. Montant de l'avantage fiscal complémentaire200Le montant de la réduction d'impôt complémentaire est égal à la différence entre le montant de l'impôt calculé en fonction du quotient familial du contribuable avant plafonnement de ses effets et le montant de la cotisation résultant de l'application du plafonnement. Il est nul et ne s'applique pas si les contribuables concernés ne subissent pas les effets du plafonnement.210Le montant de la réduction d'impôt complémentaire ainsi calculé ne peut excéder celui figurant au cinquième alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI, soit 1 958 €, pour la part supplémentaire s'ajoutant à une, à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.220Le montant de la réduction d'impôt complémentaire ainsi calculé vient en diminution de la cotisation d'impôt après plafonnement et s'applique avant l'abattement dont bénéficient les contribuables domiciliés dans les DOM, avant la décote et avant l'imputation éventuelle des réductions d'impôt, des crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires.230La réduction d'impôt est appliquée automatiquement dès lors que les contribuables ont fait valoir, sur leur déclaration d'ensemble des revenus, leur droit au bénéfice des majorations de quotient familial concernées, en cochant la ou les cases prévues à cet effet pour déclarer leur situation de veufs avec des enfants ou des personnes à charge.240En fonction des situations de famille et des enfants ou personnes à charge (veuf avec un enfant à charge invalide ou veuf avec une personne à charge invalide), cette réduction d'impôt complémentaire peut se cumuler avec la réduction complémentaire prévue au III-B-3 § 130 à 185. | <p class=""commentaire-de-tableau-western"" id=""actualite-liee-14121-PGP""><strong>Actualité liée :</strong> 18/06/2024 : IR - Indexation du barème et des seuils et limites associés au titre de l'imposition des revenus de l'année 2023 (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 2, I-A et B)</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_1782"">1</p><p class=""paragraphe-western"" id=""dans_un_souci_de_3335"">L'avantage fiscal qui résulte de l'application du quotient familial est plafonné dans certains cas. En pratique, la limitation ne joue qu'à partir d'un certain niveau de revenu.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""ainsi_larticle_1_5723"">Ainsi, l'article 197 du code général des impôts (CGI) prévoit les limitations suivantes :</p><ul><li class=""paragraphe-western"" id=""_un_plafonnement_2271"">un plafonnement général ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_des_plafonnemen_7437"">des plafonnements spécifiques.</li></ul><h1 id=""i_champ_dapplica_8841"">I. Champ d'application du plafonnement</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_5522"">10</p><p class=""paragraphe-western"" id=""toutes_les_major_3962"">Toutes les majorations de quotient familial (demi-parts ou quarts de part en cas de résidence alternée) qui s'ajoutent à deux parts ou à une part selon que le contribuable est ou non marié ou lié par un pacte civil de solidarité (PACS) et soumis à imposition commune entrent dans le champ d'application du plafonnement, que ces majorations de quotient familial soient accordées au titre des charges de famille ou au titre d'une situation particulière (invalide, ancien combattant, parent isolé, etc.).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_plafonnement__7500"">Le plafonnement ne concerne pas tous les contribuables mais seulement ceux dont le revenu excède un certain montant, tel que, à défaut de plafonnement, l'avantage en impôt afférent aux majorations de quotient familial excéderait la limite applicable.</p><h1 id=""ii_mecanisme_du__6752"">II. Mécanisme du plafonnement</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""20_8532"">20</p><p class=""paragraphe-western"" id=""pour_apprecier_s_4674"">Pour apprécier si le plafonnement est ou non applicable, une double liquidation de l'impôt est opérée :</p><ul><li class=""paragraphe-western"" id=""_premier_terme_i_2852"">premier terme : impôt calculé dans les conditions de droit commun, en retenant le nombre de parts correspondant à la situation et aux charges de famille du contribuable ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_second_terme_im_2627"">second terme : impôt calculé sur une part si le contribuable est célibataire, divorcé, séparé ou veuf (conjoint ou partenaire décédé avant le 1<sup>er</sup> janvier de l'année d'imposition), ou sur deux parts s'il est marié, lié par un PACS ou veuf (conjoint ou partenaire décédé au cours de l'année d'imposition) et soumis à imposition commune. Le montant ainsi obtenu étant ensuite diminué de la somme des plafonds en impôt résultant des demi-parts ou quarts de part additionnelles.</li></ul><p class=""paragraphe-western"" id=""si_le_premier_te_2235"">Si le premier terme est inférieur au second, le plafonnement est applicable et l'impôt à retenir correspond donc au second terme.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""dans_le_cas_cont_9215"">Dans le cas contraire, il n'est pas fait application du plafonnement.</p><p class=""remarque-western"" id=""remarque_en_prat_5954""><strong>Remarque :</strong> Le plafonnement des effets du quotient familial est calculé automatiquement lors de la liquidation de l'impôt sur le revenu à partir des informations fournies par le contribuable sur sa déclaration de revenus.</p><p class=""paragraphe-western"">Des exemples figurent aux III-A § 40 et III-B-3 § 185.</p><h1 id=""iii_niveau_du_pl_3036"">III. Niveau du plafonnement</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""30_5759"">30</p><p class=""paragraphe-western"" id=""lavantage_maxima_4312"">L'avantage maximal en impôt procuré par les demi-parts ou quarts de parts soumises à plafonnement diffère selon la situation et les charges de famille des contribuables.</p><h2 id=""a_plafonnement_g_5519"">A. Plafonnement général</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""40_3277"">40</p><p class=""paragraphe-western"" id=""lavantage_maximu_3859"">L'avantage maximum en impôt résultant de l'application du quotient familial attribué au titre des enfants à charge principale ou exclusive, qui s'ajoute à une part pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs, et à deux parts pour les contribuables soumis à imposition commune est mentionné au premier alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI. Son montant est fixé à 1 759 € par demi-part supplémentaire à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""ce_montant_est_d_7014"">Ce montant est divisé par deux pour les enfants dont la charge est également partagée entre les parents divorcés, séparés de droit ou de fait ou mariés soumis à imposition distincte (I-C § 40 et suivants du BOI-IR-LIQ-10-10-10-10).</p><p class=""exemple-western""><strong>Exemple :</strong> Un contribuable marié ayant quatre enfants à charge (5 parts) a, pour 2023, un revenu imposable de 130 000 €.</p><p class=""exemple-western"">1/ L'impôt est d'abord calculé avec 5 parts (premier terme).</p><p class=""exemple-western"">Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 5 = 26 000 €.</p><p class=""exemple-western"">L'impôt correspondant est, selon la formule simplifiée, égal à : (130 000 € x 0,11) - (1 242,34 € x 5), soit 8 088,30 arrondi à 8 088 €.</p><p class=""exemple-western"">2/ L'impôt est ensuite calculé avec 2 parts avec application du plafonnement (second terme).</p><p class=""exemple-western"">Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 2 = 65 000 €.</p><p class=""exemple-western"">L'impôt correspondant est selon la formule simplifiée égal à : (130 000 € x 0,30) - (6 713,77 € x 2), soit 25 572,46 arrondi à 25 572 €.</p><p class=""exemple-western"">On retranche l'avantage maximum en impôt procuré par les 6 demi-parts supplémentaires soumises au plafonnement (5 parts - 2 parts = 3 parts), soit 1 759 € x 6 = 10 554 <span class=""insecable"">€</span>.</p><p class=""exemple-western"">L'impôt avec application du plafonnement est égal à : 25 572 € - 10 554 € = 15 018 €.</p><p class=""exemple-western"">3/ Le premier terme étant inférieur au second, le plafonnement est applicable. L'impôt dû à retenir correspond donc au second terme, soit 15 018 €.</p><h2 id=""b_plafonnements__2670"">B. Plafonnements spécifiques</h2><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""50_8081"">50</p><p class=""paragraphe-western"" id=""des_mesures_spec_2008"">Des mesures spécifiques de plafonnement sont prévues à l'égard des contribuables suivants.</p><h3 id=""1_avantage_de_qu_5709"">1. Avantage de quotient familial procuré par le premier enfant à charge des contribuables célibataires ou divorcés vivant seuls</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""60_9612"">60</p><p class=""paragraphe-western"" id=""par_exception_au_8506"">Les contribuables qui vivent seuls et supportent effectivement la charge principale ou exclusive de leurs enfants bénéficient d'une part entière de quotient familial pour le premier d'entre eux, conformément au II de l'article 194 du CGI (II-C-1 § 380 du BOI-IR-LIQ-10-20-20-10).</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""70_8621"">70</p><p class=""paragraphe-western"" id=""lavantage_maxima_1627"">L'avantage maximal en impôt procuré par cette part de quotient familial attachée au premier enfant à charge est mentionné au deuxième alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI. Son montant est fixé à 4 149 € à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""80_1067"">80</p><p class=""paragraphe-western"" id=""en_presence_denf_8922"">En présence d'enfants dont la charge est également partagée entre les parents divorcés, séparés de droit ou de fait, chacun des deux premiers enfants ouvre droit à une majoration supplémentaire de quotient familial de 0,25 part, soit 0,5 part (0,25 + 0,25) par enfant.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""lavantage_maximu_8390"">L'avantage maximum en impôt accordé à chacune de ces demi-parts est égal à la moitié de l'avantage maximal en impôt procuré par la part attachée au premier enfant à charge, soit 2 075 € (4 149 € / 2, arrondi à l'euro le plus proche).</p><h3 id=""2_avantage_de_qu_5820"">2. Avantage de quotient familial pour les personnes célibataires, veuves ou divorcées qui vivent effectivement seules et qui n'ont pas de charges de famille</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""90_1317"">90</p><p class=""paragraphe-western"" id=""en_application_d_5496"">En application des dispositions des a, b et e du 1 de l'article 195 du CGI, les personnes célibataires, veuves ou divorcées qui vivent effectivement seules (II-B-2 § 150 à 170 du BOI-IR-LIQ-10-20-20-10) et qui n'ont pas de charges de famille sont imposées à l'impôt sur le revenu en fonction d'une part et demie de quotient familial au lieu d'une part :</p><ul><li class=""paragraphe-western"" id=""_lorsquelles_ont_5465"">lorsqu'elles ont un ou plusieurs enfants majeurs ou faisant l'objet d'une imposition distincte dont elles ont supporté à titre exclusif ou principal la charge pendant au moins cinq années au cours desquelles elles vivaient seules (CGI, art. 195, 1-a) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_lorsquelles_ont_7480"">lorsqu'elles ont eu un ou plusieurs enfants qui sont morts, à condition que l'un d'entre eux ait atteint l'âge de seize ans ou soit décédé par suite de faits de guerre et qu'elles aient supporté à titre exclusif ou principal la charge de l'un de ces enfants pendant au moins cinq années au cours desquelles elles vivaient seules (CGI, art. 195, 1-b) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_lorsquelles_ont_9774"">lorsqu'elles ont adopté un enfant, à la condition que, si l'adoption a eu lieu alors que l'enfant était âgé de plus de dix ans, cet enfant ait été à la charge de l'adoptant comme enfant recueilli, dans les conditions prévues à l'article 196 du CGI, depuis l'âge de dix ans. Cette disposition n'est pas applicable si l'enfant adopté est décédé avant d'avoir atteint l'âge de seize ans ou si l'enfant adopté n'a pas été à la charge exclusive ou principale des contribuables pendant au moins cinq années au cours desquelles ceux-ci vivaient seuls (CGI, art. 195, 1-e).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""100_4825"">100</p><p class=""paragraphe-western"" id=""lavantage_maxima_1600"">L'avantage maximal en impôt procuré par la demi-part supplémentaire aux contribuables mentionnés au <strong>III-B-2 § 90</strong> est fixé à 1 050 € au titre de l'imposition des revenus de l'année 2023 (CGI, art. 197, I-2-al. 3).</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""110_2349"">(110)</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""120_3886"">120</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_plafonnement__8360"">Le plafonnement général mentionné au III-A § 40 s'applique en revanche lorsque les contribuables remplissent les conditions pour bénéficier d'une demi-part supplémentaire de quotient familial à un autre titre (ancien combattant ou invalidité). Dans cette situation, il appartient à la personne de faire valoir sa situation d'invalide ou d'ancien combattant en cochant la ou les cases prévues à cet effet sur la déclaration d'ensemble de ses revenus.</p><h3 id=""3_avantage_fisca_3405"">3. Avantage fiscal complémentaire accordé aux contribuables bénéficiant de certaines demi-parts supplémentaires de quotient familial</h3><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""130_9891"">130</p><p class=""paragraphe-western"" id=""les_contribuable_3727"">Les contribuables qui se trouvent dans l'une des situations suivantes peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt (CGI, art. 197, I-2-al. 4) susceptible de compléter celle résultant de la majoration de quotient familial qui leur est accordée par ailleurs (BOI-IR-LIQ-10-20-20-20).</p><p class=""paragraphe-western"" id=""il_sagit__3982"">Il s'agit :</p><ul><li class=""paragraphe-western"" id=""_des_titulaires__5906"">des titulaires, soit pour une invalidité de 40 % ou au-dessus, soit à titre de veuve, d'une pension prévue par les dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre reproduisant celles des lois des 31 mars et 24 juin 1919 (CGI, art. 195, 1-c, 3, 4 et 5) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_des_titulaires__4747"">des titulaires d'une pension d'invalidité pour accident du travail de 40 % ou au-dessus (CGI, art. 195, 1-d, 3, 4 et 5) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_des_titulaires__6629"">des titulaires ou parents de titulaires, comptés à charge, de la carte « mobilité inclusion » portant la mention « invalidité » prévue à l'article L. 241-3 du code de l'action sociale et des familles (CGI, art. 195, 1-d bis, 3, 4 et 5) ;</li><li class=""paragraphe-western"" id=""_des_titulaires__6966"">des titulaires de la carte du combattant ou d'une pension servie en vertu des dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre âgés de plus de soixante-quatorze ans ; des conjoints survivants, âgés de plus de soixante-quatorze ans, de ces mêmes personnes ainsi que des personnes titulaires de la carte du combattant au moment de leur décès (CGI, art. 195, 1-f et 6).</li></ul><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""140_1380"">140</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_de_la_8137"">Le montant de la réduction d'impôt complémentaire est égal à la différence entre le montant de l'impôt calculé en fonction du quotient familial du contribuable avant plafonnement de ses effets et le montant de la cotisation d'impôt résultant de l'application du plafonnement. Il est nul et la réduction d'impôt ne s'applique donc pas si le contribuable ne subit pas les effets du plafonnement.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""150_8951"">150</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_de_la_3681"">Le montant de la réduction d'impôt complémentaire ainsi calculé ne peut excéder celui figurant au quatrième alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI.</p><p class=""paragraphe-western"" id=""son_montant_est__7289"">Son montant est fixé à 1 753 € à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""160_2315"">160</p><p class=""paragraphe-western"" id=""ce_montant_est_d_7463"">Ce montant est divisé par deux lorsque la réduction complémentaire concerne un enfant dont la charge est également partagée entre les parents divorcés, séparés de droit ou de fait, chacun des deux premiers enfants ouvrant droit à une majoration supplémentaire de quotient familial de 0,25 part (I-C § 40 et suivants du BOI-IR-LIQ-10-10-10-10).</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""170_4728"">170</p><p class=""paragraphe-western"" id=""la_reduction_dim_2529"">La réduction d'impôt ainsi calculée vient en diminution de la cotisation d'impôt après plafonnement et s'applique avant l'abattement dont bénéficient les contribuables domiciliés dans les départements d'outre-mer (DOM), avant la décote et avant l'imputation éventuelle des réductions d'impôt, des crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""180_2360"">180</p><p class=""paragraphe-western"" id=""elle_est_appliqu_4106"">Elle est appliquée automatiquement dès lors que les contribuables ont fait valoir, sur leur déclaration d'ensemble des revenus, leur droit au bénéfice des majorations de quotient familial concernées, en cochant la ou les cases prévues à cet effet pour déclarer leur situation d'invalide, ou celle de l'une des personnes à la charge de leur foyer, ou leur qualité d'ancien combattant.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""185_7720"">185</p><p class=""exemple-western""><strong>Exemple :</strong> Un contribuable marié ayant quatre enfants à charge dont l'un est invalide (5,5 parts) a, pour 2023, un revenu imposable de 130 000 €.</p><p class=""exemple-western"">1/ L'impôt est d'abord calculé avec 5,5 parts (premier terme).</p><p class=""exemple-western"">Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 5,5 = 23 636,36 €.</p><p class=""exemple-western"">L'impôt correspondant est, selon la formule simplifiée, égal à : (130 000 € x 0,11) - (1 242,34 € x 5,5), soit 7 467,13 arrondi à 7 467 €.</p><p class=""exemple-western"">2/ L'impôt est ensuite calculé avec 2 parts avec application du plafonnement (second terme).</p><p class=""exemple-western"">Le quotient familial est égal au revenu net imposable divisé par le nombre de parts, soit 130 000 € / 2 = 65 000 €.</p><p class=""exemple-western"">L'impôt correspondant est selon la formule simplifiée égal à : (130 000 € x 0,30) - (6 713,77 € x 2), soit 25 572,46 arrondi à 25 572 €.</p><p class=""exemple-western"">On retranche l'avantage maximum en impôt procuré par les 7 demi-parts supplémentaires soumises au plafonnement (5,5 parts - 2 parts = 3,5 parts), dont l'une correspond à l'invalidité de l'un des enfants et ouvre droit à une réduction d'impôt complémentaire : (1 759 € x 7) + 1 753 €, soit 14 066 <span class=""insecable"">€</span>.</p><p class=""exemple-western"">L'impôt avec application du plafonnement est égal à : 25 572 € - 14 066 € = 11 506 €.</p><p class=""exemple-western"">3/ Le premier terme étant inférieur au second, le plafonnement est applicable. L'impôt dû à retenir correspond donc au second terme, soit 11 506 €.</p><h3 id=""4_avantage_fisca_3637"">4. Avantage fiscal complémentaire accordé aux contribuables veufs ayant des enfants ou des personnes invalides à charge</h3><h4 id=""a_contribuables__3944"">a. Contribuables concernés</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""190_4128"">190</p><p class=""paragraphe-western"" id=""les_contribuable_4795"">Les contribuables veufs ayant des enfants à charge définis par les dispositions de l'article 196 du CGI ou des personnes à charge titulaires de la carte <span class=""insecable"">« mobilité inclusion »</span> portant la mention « invalidité » vivant sous le toit du contribuable définies par les dispositions de l'article 196 A bis du CGI bénéficient d'une réduction d'impôt complémentaire.</p><p class=""remarque-western"" id=""remarque_1_cette_1175""><strong>Remarque :</strong> Cette réduction d'impôt complémentaire ne s'applique pas l'année du veuvage. En effet, pour la période postérieure au décès, le conjoint ou partenaire survivant (lorsque les époux ou partenaires étaient soumis à une imposition commune) est considéré comme marié ou pacsé. Il dispose du même nombre de parts et de la même situation de famille (marié ou pacsé) que pour la période antérieure au décès (VII-B § 170 à 200 du BOI-IR-LIQ-10-10-20). Au titre de cette année, l'avantage en impôt procuré par le quotient conjugal n'est pas plafonné. Le plafonnement s'applique uniquement pour chaque demi-part qui excède deux parts (III-A § 40).</p><h4 id=""b_montant_de_lav_2192"">b. Montant de l'avantage fiscal complémentaire</h4><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""200_2120"">200</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_de_la_5580"">Le montant de la réduction d'impôt complémentaire est égal à la différence entre le montant de l'impôt calculé en fonction du quotient familial du contribuable avant plafonnement de ses effets et le montant de la cotisation résultant de l'application du plafonnement. Il est nul et ne s'applique pas si les contribuables concernés ne subissent pas les effets du plafonnement.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""210_2598"">210</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_de_la_6863"">Le montant de la réduction d'impôt complémentaire ainsi calculé ne peut excéder celui figurant au cinquième alinéa du 2 du I de l'article 197 du CGI, soit <span class=""insecable"">1 958 €</span>, pour la part supplémentaire s'ajoutant à une, à compter de l'imposition des revenus de l'année 2023.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""220_4621"">220</p><p class=""paragraphe-western"" id=""le_montant_de_la_9700"">Le montant de la réduction d'impôt complémentaire ainsi calculé vient en diminution de la cotisation d'impôt après plafonnement et s'applique avant l'abattement dont bénéficient les contribuables domiciliés dans les DOM, avant la décote et avant l'imputation éventuelle des réductions d'impôt, des crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""230_1437"">230</p><p class=""paragraphe-western"" id=""la_reduction_dim_4388"">La réduction d'impôt est appliquée automatiquement dès lors que les contribuables ont fait valoir, sur leur déclaration d'ensemble des revenus, leur droit au bénéfice des majorations de quotient familial concernées, en cochant la ou les cases prévues à cet effet pour déclarer leur situation de veufs avec des enfants ou des personnes à charge.</p><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""240_9750"">240</p><p class=""paragraphe-western"" id=""en_fonction_des__6049"">En fonction des situations de famille et des enfants ou personnes à charge (veuf avec un enfant à charge invalide ou veuf avec une personne à charge invalide), cette réduction d'impôt complémentaire peut se cumuler avec la réduction complémentaire prévue au III-B-3 § 130 à 185.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - Liquidation - Calcul de l'impôt - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement des effets du quotient familial | BOI-IR-LIQ-20-20-20 | LIQ | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2494-PGP.html/identifiant=BOI-IR-LIQ-20-20-20-20240618 | null | 2024-06-18 00:00:00 | null | 8a756403-18d4-4814-82e9-e972195f9d34 | 7ca6904c742b84f8cfa6fd2ec85fe33b2232962f689208b48aa49c592dad2171 |
FR | fr | Actualité liée : 04/05/2022 : BIC - Crédit d'impôt au titre des avances remboursables ne portant pas intérêt pour le financement de travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements anciens - Aménagements du dispositif de l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 24 et 140 ; loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 86)
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L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), codifié à l'article 244 quater U du code général des impôts (CGI), est un dispositif d’avances remboursables sans intérêt destinées au financement de travaux de rénovation afin d’améliorer la performance énergétique des logements anciens qui a été introduit par l’article 99 de la loi n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009.
Ce dispositif permet aux emprunteurs de financer à taux zéro les travaux de performance énergétique des logements à usage d'habitation principale ou destinés à un tel usage.
L'éco-PTZ permet de financer :
- soit des travaux qui correspondent à une ou plusieurs catégories parmi celles prévues par la réglementation ;
- soit des travaux de performance énergétique ayant ouvert droit à l’aide « Habiter Mieux » accordée par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) ;
- soit des travaux permettant d'atteindre une performance énergétique globale minimale du logement ;
- soit des travaux de performance énergétique ayant ouvert droit à l’aide « MaPrimeRénov’ » accordée par l'ANAH ;
- soit des travaux de réhabilitation de systèmes d'assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d'énergie.
Le dispositif est plafonné à 30 000 € par logement ou 50 000 € par logement s’agissant des travaux permettant d’atteindre une performance énergétique globale minimale.
Afin de compenser l’absence d’intérêts des éco-PTZ qu’ils distribuent, les établissements de crédits et les sociétés de financement bénéficient d’un crédit d'impôt imputable à hauteur d'un cinquième de son montant sur l'impôt sur les bénéfices dû au titre de l'année au cours de laquelle les avances remboursables ont été versées, puis par fractions égales sur l'impôt dû au titre des quatre années suivantes.
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Pour les offres d'avances émises avant le 1er janvier 2011, l'éco-PTZ peut être cumulé avec le crédit d'impôt prévu à l'article 200 quater du CGI lorsque le montant des revenus du foyer fiscal tel que défini au IV de l'article 1417 du CGI n'excède pas 45 000 € l'avant-dernière année précédant celle de l'offre de l'avance (loi n° 2009-122 du 4 février 2009 de finances rectificative pour 2009, art. 8).
Ce montant des revenus du foyer fiscal ne doit pas excéder 30 000 € l'avant-dernière année précédant celle de l'offre de l'avance pour les offres émises à compter du 1er janvier 2012 (loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012, art. 81).
La loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 a également porté, pour les offres d'avances émises à compter du 1er avril 2012, la durée de remboursement à 180 mois lorsque ces offres financent des travaux relevant d'au moins trois catégories ainsi que pour ceux permettant d'atteindre une performance énergétique minimale.
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L'éco-PTZ est également ouvert aux syndicats de copropriétaires pour financer les travaux d’économie d’énergie réalisés sur les parties communes de la copropriété ou les travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives. Un copropriétaire participant à un éco-prêt collectif peut par ailleurs demander un éco-prêt « complémentaire », afin de financer les travaux qu’il souhaiterait réaliser sur son seul logement en complément des travaux votés par la copropriété (loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011, art. 43).
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er septembre 2014 en France métropolitaine et à compter du 1er octobre 2015 en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion et à Mayotte, les entreprises réalisant les travaux prévus aux 1° et 2° du 2 du I de l'article 244 quater U du CGI doivent remplir certains critères de qualification fixés par décret (loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, art 74).
L’article 3 de la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014 a transféré la responsabilité d’attester de l’éligibilité des travaux, incombant initialement à la banque, vers les entreprises réalisant ces travaux.
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er janvier 2015, le dispositif est étendu aux logements dont le permis de construire a été déposé avant le 1er mai 2010 pour les départements de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de La Réunion et de Mayotte (loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015, art. 14).
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er janvier 2016, l'éco-PTZ peut financer des travaux de performance énergétique ayant ouvert droit à une aide accordée par l'ANAH au titre de la lutte contre la précarité énergétique (dit éco-PTZ « Habiter Mieux »). La durée de réalisation des travaux au terme de laquelle l'emprunteur doit justifier de leur réalisation auprès de l'établissement bancaire ou de la société de financement est harmonisée à trois ans.
Par dérogation au principe d'unicité de l'éco-PTZ, les offres émises à compter du 1er juillet 2016 permettent d'obtenir pour le même logement un éco-PTZ complémentaire afin de financer d'autres travaux correspondant au moins à l'une des catégories de travaux mentionnées au 1° du 2 du I de l'article 244 quater U du CGI et dans la limite du plafond de 30 000 € (loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, art. 108).
Pour les offres d'avances émises à compter du 1er mars 2016, la condition de ressources permettant de bénéficier du cumul du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et de l’éco-PTZ est supprimée (loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017, art. 23).
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er mars 2019, la condition de « bouquet de travaux » est supprimée. L’éco-PTZ permet ainsi de financer des travaux qui correspondent à une ou plusieurs des catégories prévues par la loi.
Pour les offres d'avances émises à compter du 1er juillet 2019, la durée maximale d'emprunt est uniformisée à quinze ans indépendamment du nombre d'actions de travaux financées.
La condition d’ancienneté du logement est abaissée à deux ans et le dispositif s’ouvre à une nouvelle action éligible (« travaux d’isolation des planchers bas »).
Les règles encadrant l’éco-PTZ à un syndicat de copropriétaires sont simplifiées par la suppression du seuil des quotes-parts devant être compris dans des lots d’habitation et l'extension des possibilités de cumul d’un éco-PTZ complémentaire après un premier éco-PTZ attribué à un syndicat de copropriétaires (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 184).
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er juillet 2019, le délai de justification par l’emprunteur de la réalisation des travaux ouvrant droit à l’éco-PTZ, prévu au 5 du I de l’article 244 quater U du CGI, est aménagé en cas de circonstances particulières (décès ou accident de santé de l’emprunteur entraînant une interruption temporaire de travail d'au moins trois mois, catastrophe naturelle ou technologique, contestation contentieuse de l’opération ou force majeure) (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 24).
Par ailleurs, pour les offres d'avances émises à compter du 1er juillet 2015 accordées à un syndicat de copropriétaires, la date d’octroi de l’avance, point de départ du délai imparti à l’emprunteur pour justifier de la réalisation des travaux, s’entend de la date de signature par l'emprunteur du contrat de prêt mentionné à l'article 26-5 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 modifiée fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 24).
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er avril 2020, les sociétés de tiers-financement (STF) peuvent distribuer, à titre expérimental et jusqu’au 31 décembre 2023, des éco-PTZ « performance énergétique globale » et « copropriétés » dans les régions des Hauts-de-France et d'Ile-de-France (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 140 et loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 86).
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Pour les offres d'avances émises à compter du 1er juillet 2022, l’article 86 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 instaure une nouvelle catégorie d’éco-PTZ destiné à financer le reste-à-charge des travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement ayant ouvert droit à la prime de transition énergétique mentionnée au II de l'article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, dite « MaPrimeRénov’» (MPR). Dans le cadre de la mobilisation combinée de ces deux dispositifs, les modalités de constitution et d’instruction des dossiers d’éco-PTZ sont simplifiées.
En outre, pour les offres d'avances émises à compter du 1er janvier 2022, s’agissant des travaux permettant d'atteindre une performance énergétique globale minimale du logement, le plafond de l’éco-PTZ est porté de 30 000 € à 50 000 € et la durée maximale de remboursement de quinze à vingt ans.
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À ce titre, le présent chapitre traitera successivement :
- du champ d'application (section 1, BOI-BIC-RICI-10-110-10) ;
- des modalités d'application (section 2, BOI-BIC-RICI-10-110-20) ;
- de la remise en cause et du contrôle (section 3, BOI-BIC-RICI-10-110-30). | <p class=""commentaire-de-tableau-western""><strong>Actualité liée</strong> : 04/05/2022 : BIC - Crédit d'impôt au titre des avances remboursables ne portant pas intérêt pour le financement de travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements anciens - Aménagements du dispositif de l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 24 et 140 ; loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 86)</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""1_00"">1</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’eco-PTZ,_codifie_a_lartic_01"">L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), codifié à l'article 244 quater U du code général des impôts (CGI), est un dispositif d’avances remboursables sans intérêt destinées au financement de travaux de rénovation afin d’améliorer la performance énergétique des logements anciens qui a été introduit par l’article 99 de la loi n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_dispositif_permet_aux_emp_1"">Ce dispositif permet aux emprunteurs de financer à taux zéro les travaux de performance énergétique des logements à usage d'habitation principale ou destinés à un tel usage.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_dispositif_permet_aux_em_02"">L'éco-PTZ permet de financer :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""–_soit_des_travaux_qui_corr_03"">- soit des travaux qui correspondent à une ou plusieurs catégories parmi celles prévues par la réglementation ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soir_des_travaux_de_perfor_1"">- soit des travaux de performance énergétique ayant ouvert droit à l’aide « Habiter Mieux » accordée par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""–_soit_des_travaux_permetta_04"">- soit des travaux permettant d'atteindre une performance énergétique globale minimale du logement ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_des_travaux_de_perfor_2"">- soit des travaux de performance énergétique ayant ouvert droit à l’aide « MaPrimeRénov’ » accordée par l'ANAH ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_soit_des_travaux_de_rehabi_3"">- soit des travaux de réhabilitation de systèmes d'assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d'énergie.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_dispositif_est_plafonne_a_4"">Le dispositif est plafonné à 30 000 € par logement ou 50 000 € par logement s’agissant des travaux permettant d’atteindre une performance énergétique globale minimale.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Afin_de_compenser_l’absence_06"">Afin de compenser l’absence d’intérêts des éco-PTZ qu’ils distribuent, les établissements de crédits et les sociétés de financement bénéficient d’un crédit d'impôt imputable à hauteur d'un cinquième de son montant sur l'impôt sur les bénéfices dû au titre de l'année au cours de laquelle les avances remboursables ont été versées, puis par fractions égales sur l'impôt dû au titre des quatre années suivantes.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""2_07"">10</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davances_em_08"">Pour les offres d'avances émises avant le 1<sup>er</sup> janvier 2011, l'éco-PTZ peut être cumulé avec le crédit d'impôt prévu à l'article 200 quater du CGI lorsque le montant des revenus du foyer fiscal tel que défini au IV de l'article 1417 du CGI n'excède pas 45 000 € l'avant-dernière année précédant celle de l'offre de l'avance (loi n° 2009-122 du 4 février 2009 de finances rectificative pour 2009, art. 8).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ce_montant_des_revenus_du_f_09"">Ce montant des revenus du foyer fiscal ne doit pas excéder 30 000 € l'avant-dernière année précédant celle de l'offre de l'avance pour les offres émises à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2012 (loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012, art. 81).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_loi_de_finances_pour_201_010"">La loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 a également porté, pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> avril 2012, la durée de remboursement à 180 mois lorsque ces offres financent des travaux relevant d'au moins trois catégories ainsi que pour ceux permettant d'atteindre une performance énergétique minimale.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""3_011"">20</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Leco-PTZ_devient_egalement__012"">L'éco-PTZ est également ouvert aux syndicats de copropriétaires pour financer les travaux d’économie d’énergie réalisés sur les parties communes de la copropriété ou les travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives. Un copropriétaire participant à un éco-prêt collectif peut par ailleurs demander un éco-prêt « complémentaire », afin de financer les travaux qu’il souhaiterait réaliser sur son seul logement en complément des travaux votés par la copropriété (loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011, art. 43).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""4_013"">30</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davances_em_014"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> septembre 2014 en France métropolitaine et à compter du 1<sup>er</sup> octobre 2015 en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion et à Mayotte, les entreprises réalisant les travaux prévus aux 1° et 2° du 2 du I de l'article 244 quater U du CGI doivent remplir certains critères de qualification fixés par décret (loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, art 74).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""L’article_3_de_la_loi_n°_20_016"">L’article 3 de la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014 a transféré la responsabilité d’attester de l’éligibilité des travaux, incombant initialement à la banque, vers les entreprises réalisant ces travaux.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""6_017"">40</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davance_emi_018"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2015, le dispositif est étendu aux logements dont le permis de construire a été déposé avant le 1<sup>er</sup> mai 2010 pour les départements de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de La Réunion et de Mayotte (loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015, art. 14).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""7_019"">50</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_emises_a_co_020"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2016, l'éco-PTZ peut financer des travaux de performance énergétique ayant ouvert droit à une aide accordée par l'ANAH au titre de la lutte contre la précarité énergétique (dit éco-PTZ « Habiter Mieux »). La durée de réalisation des travaux au terme de laquelle l'emprunteur doit justifier de leur réalisation auprès de l'établissement bancaire ou de la société de financement est harmonisée à trois ans.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_derogation_au_principe__020"">Par dérogation au principe d'unicité de l'éco-PTZ, les offres émises à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2016 permettent d'obtenir pour le même logement un éco-PTZ complémentaire afin de financer d'autres travaux correspondant au moins à l'une des catégories de travaux mentionnées au 1° du 2 du I de l'article 244 quater U du CGI et dans la limite du plafond de 30 000 € (loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, art. 108).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_emises_a_co_022"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> mars 2016, la condition de ressources permettant de bénéficier du cumul du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et de l’éco-PTZ est supprimée (loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017, art. 23).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""9_023"">60</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_emises_a_co_024"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er </sup>mars 2019, la condition de « bouquet de travaux » est supprimée. L’éco-PTZ permet ainsi de financer des travaux qui correspondent à une ou plusieurs des catégories prévues par la loi.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davances_em_025"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2019, la durée maximale d'emprunt est uniformisée à quinze ans indépendamment du nombre d'actions de travaux financées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""La_condition_d’anciennete_d_025"">La condition d’ancienneté du logement est abaissée à deux ans et le dispositif s’ouvre à une nouvelle action éligible (« travaux d’isolation des planchers bas »).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Les_regles_encadrant_l’eco-_026"">Les règles encadrant l’éco-PTZ à un syndicat de copropriétaires sont simplifiées par la suppression du seuil des quotes-parts devant être compris dans des lots d’habitation et l'extension des possibilités de cumul d’un éco-PTZ complémentaire après un premier éco-PTZ attribué à un syndicat de copropriétaires (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 184).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""62_5"">62</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davances_em_6"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2019, le délai de justification par l’emprunteur de la réalisation des travaux ouvrant droit à l’éco-PTZ, prévu au 5 du I de l’article 244 quater U du CGI, est aménagé en cas de circonstances particulières (décès ou accident de santé de l’emprunteur entraînant une interruption temporaire de travail d'au moins trois mois, catastrophe naturelle ou technologique, contestation contentieuse de l’opération ou force majeure) (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 24).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_ailleurs,_pour_les_offre_7"">Par ailleurs, pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2015 accordées à un syndicat de copropriétaires, la date d’octroi de l’avance, point de départ du délai imparti à l’emprunteur pour justifier de la réalisation des travaux, s’entend de la date de signature par l'emprunteur du contrat de prêt mentionné à l'article 26-5 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 modifiée fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 24).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""63_8"">63</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davances_em_9"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> avril 2020, les sociétés de tiers-financement (STF) peuvent distribuer, à titre expérimental et jusqu’au 31 décembre 2023, des éco-PTZ « performance énergétique globale » et « copropriétés » dans les régions des Hauts-de-France et d'Ile-de-France (loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 140 et loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, art. 86).</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""64_10"">64</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Pour_les_offres_davances_em_11"">Pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2022, l’article 86 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 instaure une nouvelle catégorie d’éco-PTZ destiné à financer le reste-à-charge des travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement ayant ouvert droit à la prime de transition énergétique mentionnée au II de l'article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, dite « MaPrimeRénov’» (MPR). Dans le cadre de la mobilisation combinée de ces deux dispositifs, les modalités de constitution et d’instruction des dossiers d’éco-PTZ sont simplifiées.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""En_outre,_pour_les_offres_d_12"">En outre, pour les offres d'avances émises à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2022, s’agissant des travaux permettant d'atteindre une performance énergétique globale minimale du logement, le plafond de l’éco-PTZ est porté de 30 000 € à 50 000 € et la durée maximale de remboursement de quinze à vingt ans.</p> <p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""10_04"">70</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""A_ce_titre_le_present_chapi_05"">À ce titre, le présent chapitre traitera successivement :</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_champ_dapplication_(secti_06"">- du champ d'application (section 1, BOI-BIC-RICI-10-110-10) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_modalites_dapplication_(s_07"">- des modalités d'application (section 2, BOI-BIC-RICI-10-110-20) ;</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""-_remise_en_cause_et_contro_08"">- de la remise en cause et du contrôle (section 3, BOI-BIC-RICI-10-110-30).</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Réductions et crédits d'impôt - Crédits d'impôt - Crédit d'impôt au titre des avances remboursables ne portant pas intérêt pour le financement de travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements anciens | BOI-BIC-RICI-10-110 | RICI | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/5737-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-RICI-10-110-20220504 | null | 2022-05-04 00:00:00 | null | d4416adb-d5d4-4813-8a7c-63e5d49dc052 | 17a32bd633aefd40c994f02bef3ea4c4c7a9679e848c1845f0f620cf5aab0a41 |
FR | fr | Le ak du 47° de l'article 10 de l'ordonnance n° 2021-1843 du 22 décembre 2021 portant partie législative du code des impositions sur les biens et services et transposant diverses normes du droit de l'Union européenne a supprimé, à compter du 1er janvier 2022, la taxe sur les véhicules de sociétés, prévue de l'article 1010 du code général des impôts (CGI) à l'article 1010 B du CGI.Depuis le 1er janvier 2022, les taxes sur l'affectation économique des véhicules de tourisme remplacent la taxe sur les véhicules de société. La taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques sont commentées au BOI-AIS-MOB-10-30.Les commentaires contenus dans le présent BOI sont retirés à compter de la publication du [node:date:self]. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, il convient de consulter les versions précédentes de ce document dans l'onglet « Versions publiées ». | <p class=""paragraphe-western"">Le ak du 47° de l'article 10 de l'ordonnance n° 2021-1843 du 22 décembre 2021 portant partie législative du code des impositions sur les biens et services et transposant diverses normes du droit de l'Union européenne a supprimé, à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2022, la taxe sur les véhicules de sociétés, prévue de l'article 1010 du code général des impôts (CGI) à l'article 1010 B du CGI.</p><p class=""paragraphe-western"">Depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2022, les taxes sur l'affectation économique des véhicules de tourisme remplacent la taxe sur les véhicules de société. La taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques sont commentées au BOI-AIS-MOB-10-30.</p><p class=""consultation-publique-western"">Les commentaires contenus dans le présent BOI sont retirés à compter de la publication du [date de publication insérée automatiquement]. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, il convient de consulter les versions précédentes de ce document dans l'onglet « Versions publiées ».</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TFP - Taxe sur les véhicules de sociétés - Tarif, liquidation et paiement | BOI-TFP-TVS-30 | TVS | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3349-PGP.html/identifiant=BOI-TFP-TVS-30-20240710 | null | 2024-07-10 00:00:00 | null | 2857e349-60c1-4000-8a28-7992c85eb33f | eec62158684021600878b16a58b11fec652e6e308a5e9f41446843f7f08fb1e5 |
FR | fr | I. Travaux d'urgence éligibles au taux réduit quelle que soit l'ancienneté des locaux d'habitation1Taux de TVA applicables aux travaux d'urgence éligibles au taux réduit quelle que soit l'ancienneté des locaux d'habitationTravauxTaux applicableObservationsRemplacement d'une porte ou d'une baie vitrée à la suite d'un accident ou d'une effraction10 % Travaux de serrurerie en cas d'effraction et de perte de clés10 % Travaux de réfection d'une toiture ou d'une façade à la suite d'un sinistre naturel10 % Travaux de plomberie en cas de fuite10 % Assèchement de locaux à la suite d'un dégât des eaux10 % Élimination de la suie et de dépôts corrosifs dans les bâtiments à usage d'habitation contaminés par un incendie10 % Travaux de vidange d'une fosse septique10 % Travaux de débouchage de colonnes de vide-ordures10 % Travaux de remise en état de murs de clôture ou de portails10 % Travaux portant sur une chaudière collective ou sur un ascenseur10 %Ces travaux ne doivent pas aboutir au remplacement de l'équipement et donc à la livraison d'un nouvel équipement.II. Travaux ne pouvant être considérés comme travaux d'urgence10Taux de TVA applicables aux travaux ne pouvant être considérés comme travaux d'urgenceTravauxTaux applicableObservationsRamonage20 % Ouverture forcée par un serrurier de la porte d'entrée d'une habitation à la demande d'un huissier20 % Travaux d'installation d'une alarme, d'un clavier codé d'accès, d'un interphone, d'un visiophone ou d'une caméra de surveillance20 %Les travaux d'installation d'un équipement de surveillance de logements ne peuvent jamais être considérés comme présentant un caractère d'urgence. | <h1 id=""Travaux_durgence_eligibles__1"">I. Travaux d'urgence éligibles au taux réduit quelle que soit l'ancienneté des locaux d'habitation</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""ii__8998"">1</p><table><caption>Taux de TVA applicables aux travaux d'urgence éligibles au taux réduit quelle que soit l'ancienneté des locaux d'habitation</caption><thead><tr><th>Travaux</th><th>Taux applicable</th><th>Observations</th></tr></thead><tbody><tr><td><p class=""paragraphe-western"" id=""-_remplacement_dune_porte_o_05"">Remplacement d'une porte ou d'une baie vitrée à la suite d'un accident ou d'une effraction</p></td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux de serrurerie en cas d'effraction et de perte de clés</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux de réfection d'une toiture ou d'une façade à la suite d'un sinistre naturel</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux de plomberie en cas de fuite</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Assèchement de locaux à la suite d'un dégât des eaux</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Élimination de la suie et de dépôts corrosifs dans les bâtiments à usage d'habitation contaminés par un incendie</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux de vidange d'une fosse septique</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux de débouchage de colonnes de vide-ordures</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux de remise en état de murs de clôture ou de portails</td><td>10 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux portant sur une chaudière collective ou sur un ascenseur</td><td>10 %</td><td>Ces travaux ne doivent pas aboutir au remplacement de l'équipement et donc à la livraison d'un nouvel équipement.</td></tr></tbody></table><h1 id=""Travaux_ne_pouvant_etre_cons_2"">II. Travaux ne pouvant être considérés comme travaux d'urgence</h1><p class=""numero-de-paragraphe-western"" id=""iii__9612"">10</p><table><caption>Taux de TVA applicables aux travaux ne pouvant être considérés comme travaux d'urgence</caption><thead><tr><th><p class=""paragraphe-western"" id=""Travaux_concernes_01"">Travaux</p></th><th><p class=""paragraphe-western"" id=""Taux_applicable_02"">Taux applicable</p></th><th><p class=""paragraphe-western"" id=""Observations_03"">Observations</p></th></tr></thead><tbody><tr><td><p class=""paragraphe-western"" id=""-_ramonage,_018"">Ramonage</p></td><td>20 %</td> <td></td></tr><tr><td>Ouverture forcée par un serrurier de la porte d'entrée d'une habitation à la demande d'un huissier</td><td>20 %</td> <td></td></tr><tr><td>Travaux d'installation d'une alarme, d'un clavier codé d'accès, d'un interphone, d'un visiophone ou d'une caméra de surveillance</td><td>20 %</td><td>Les travaux d'installation d'un équipement de surveillance de logements ne peuvent jamais être considérés comme présentant un caractère d'urgence.</td></tr></tbody></table><p> </p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | ANNEXE - TVA - Taux de TVA applicables aux travaux d’urgence dans des locaux d'habitation | BOI-ANNX-000211 | TVA | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1740-PGP.html/identifiant=BOI-ANNX-000211-20240731 | null | 2024-07-31 00:00:00 | null | 97adbd03-8d05-4a5a-9958-193c4d44a6b2 | ce94d9fa0e3a2c716b863a3c6c6fac71e914877dccf6e4064eb022273ca6f375 |
FR | fr | Série / Division :
IR - LIQ
Texte :
L'article
21 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 modifie le dispositif du plafonnement global de certains avantages fiscaux prévu à
l'article 200-0 A du code général des impôts (CGI).
La fraction non rétrocédée de la réduction d'impôt prise en compte dans le calcul du plafonnement global est diminuée pour
tenir compte de l'augmentation des taux minimums de rétrocession à l'exploitant de l'avantage fiscal obtenu au titre des investissements ultramarins.
Cette disposition s'applique aux investissements dont le fait générateur intervient
à compter du 1er janvier 2015, sous réserve des dispositions mentionnées aux deuxième à dernier alinéas du III de l'article 21 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 dans
leur rédaction résultant du II de
l'article
67 de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014.
L'article
82 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 prévoit d'appliquer le plafond de 18 000 €, au lieu de 10 000 €, à la réduction d'impôt en faveur de l'investissement locatif
intermédiaire, dite réduction "Pinel", réalisé en outre-mer (CGI, art. 199 novovicies, XII).
Le plafond de 18 000 € s'applique à compter de l'imposition des revenus de 2015 au
titre des investissements réalisés à compter du 1er septembre 2014.
Enfin, une précision est apportée sur les modalités d'application des baisses successives du plafonnement global pour les souscriptions au capital d'une société de
portage éligible au bénéfice de la réduction d'impôt pour les investissements ultramarins prévue à l'article 199
undecies B du CGI ou à l'article 199 undecies C du CGI.
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brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux - Obligations déclaratives, contrôle et contentieux
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""Series_/_Divisions_:__00""><strong>Série / Division : </strong></p> <p id=""IR_-_LIQ_01"">IR - LIQ</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""Cet_article_prevoit_une_aug_04""> L'article 21 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 modifie le dispositif du plafonnement global de certains avantages fiscaux prévu à l'article 200-0 A du code général des impôts (CGI).</p> <p id=""La_fraction_non_retrocedee__04"">La fraction non rétrocédée de la réduction d'impôt prise en compte dans le calcul du plafonnement global est diminuée pour tenir compte de l'augmentation des taux minimums de rétrocession à l'exploitant de l'avantage fiscal obtenu au titre des investissements ultramarins.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Cette_disposition_sapplique_05"">Cette disposition s'applique aux investissements dont le fait générateur intervient à compter du 1er janvier 2015, sous réserve des dispositions mentionnées aux deuxième à dernier alinéas du III de l'article 21 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 dans leur rédaction résultant du II de l'article 67 de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014.</p> <p id=""En_outre,_les_commentaires__06""> L'article 82 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 prévoit d'appliquer le plafond de 18 000 €, au lieu de 10 000 €, à la réduction d'impôt en faveur de l'investissement locatif intermédiaire, dite réduction ""Pinel"", réalisé en outre-mer (CGI, art. 199 novovicies, XII).</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Cet_nouveau_plafond_sappliq_07"">Le plafond de 18 000 € s'applique à compter de l'imposition des revenus de 2015 au titre des investissements réalisés à compter du 1er septembre 2014.</p> <p id=""Enfin,_08"">Enfin, une précision est apportée sur les modalités d'application des baisses successives du plafonnement global pour les souscriptions au capital d'une société de portage éligible au bénéfice de la réduction d'impôt pour les investissements ultramarins prévue à l'article 199 undecies B du CGI ou à l'article 199 undecies C du CGI.</p> <p id=""Actualite_liee_: _09""><strong>Actualité liée : </strong></p> <blockquote> <p id=""X_010"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_: _011""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-IR-LIQ-20-20-10_:_IR_-__012"">BOI-IR-LIQ-20-20-10 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux</p> <p id=""BOI-IR-LIQ-20-20-10-10_:_IR_013"">BOI-IR-LIQ-20-20-10-10 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux - Champ d'application</p> <p id=""BOI-IR-LIQ-20-20-10-20_:_IR_014"">BOI-IR-LIQ-20-20-10-20 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux - Fait générateur et plafonds applicables</p> <p id=""BOI-IR-LIQ-20-20-10-30_:_IR_015"">BOI-IR-LIQ-20-20-10-30 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux - Calcul du plafonnement</p> <p id=""BOI-IR-LIQ-20-20-10-40_:_IR_016"">BOI-IR-LIQ-20-20-10-40 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux - Obligations déclaratives, contrôle et contentieux</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_016""><strong>Signataire des documents liés : </strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_D_017"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - Plafonnement global de certains avantages fiscaux (loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 modifiée, art. 21)(loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015, art. 82) (CGI, art. 200-0 A) | ACTU-2015-00136 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10030-PGP.html/identifiant=ACTU-2015-00136 | null | 2015-06-18 00:00:00 | null | 85ada3d9-536a-4333-b6c7-b2535e40a79a | 52e2262d19b19d0f24708faf9d667db084a659e2e87df2bf60b2f196f1f8506b |
FR | fr | Série / Divisions :
RFPI - PVI, RFPI - PVINR, RFPI - SPI, RFPI - TPVIE
Texte :
Conformément aux dispositions du 2 du C du IV de
l'article
27 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, modifié par
l'article
7 de la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014, et des II et III de
l'article
4 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015, des abattements exceptionnels de 25 % ou 30 % s'appliquent, sous conditions et de manière temporaire, pour la détermination de
la plus-value nette imposable résultant de la cession d'immeubles bâtis destinés à la démolition en vue de la reconstruction de logements.
Le bénéfice de ces abattements exceptionnels est :
- réservé aux cessions de biens immobiliers bâtis situés dans des communes appartenant à une zone d'urbanisation continue
de plus de 50 000 habitants, telle que définie à l'article 232 du CGI relatif à la taxe annuelle sur les logements vacants ;
- subordonné à l’engagement du cessionnaire, pris dans l'acte d'acquisition, de démolir la ou les constructions existantes
en vue de reconstruire des locaux destinés à l'habitation respectant une surface minimale de plancher, et ce, dans un délai de quatre ans à compter de la date d'acquisition.
Ces abattements exceptionnels, calculés sur l’assiette nette imposable des plus-values immobilières, après prise en compte
de l'abattement pour durée de détention, s'appliquent, tant à l'impôt sur le revenu qu'aux prélèvements sociaux, au taux de :
- 25 % pour les cessions intervenant du 1er septembre au
31 décembre 2014 et, à la condition qu'elles aient été engagées par une promesse de vente ayant acquis date certaine au plus tard le 31 décembre 2014, pour celles intervenant du 1er
janvier 2015 au 31 décembre 2016 ;
- 30 % pour les cessions intervenant du 1er janvier 2015
au 31 décembre 2017, à la condition qu'elles aient été engagées par une promesse de vente ayant acquis date certaine entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015.
En cas de non-respect de ses engagements, le cessionnaire est redevable d'une amende d'un montant égal à 10 % du prix de
cession.
Actualité liée :
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plus-value imposable
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BOI-RFPI-SPI-20 : RFPI - Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance
immobilière - Détermination de la plus-value imposable
BOI-RFPI-TPVIE-20 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Modalités de
détermination
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""9675-PGP_Series_/_Division_00""><strong>Série / Divisions :</strong></p> <p id=""9675-PGP_8611-PGP_IR-_RICI_01"">RFPI - PVI, RFPI - PVINR, RFPI - SPI, RFPI - TPVIE</p> <p id=""9675-PGP_8611-PGP_Texte_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""292-PGP_Conformement_aux_dispositio_0125"">Conformément aux dispositions du 2 du C du IV de l'article 27 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, modifié par l'article 7 de la loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014, et des II et III de l'article 4 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015, des abattements exceptionnels de 25 % ou 30 % s'appliquent, sous conditions et de manière temporaire, pour la détermination de la plus-value nette imposable résultant de la cession d'immeubles bâtis destinés à la démolition en vue de la reconstruction de logements.</p> <p id=""Le_benefice_de_ces_abatteme_04"">Le bénéfice de ces abattements exceptionnels est :</p> <blockquote> <p id=""-_reserve_aux_cessions_de_b_05"">- réservé aux cessions de biens immobiliers bâtis situés dans des communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants, telle que définie à l'article 232 du CGI relatif à la taxe annuelle sur les logements vacants ; </p> </blockquote> <blockquote> <p id=""-_subordonne_a_l’engagement_06"">- subordonné à l’engagement du cessionnaire, pris dans l'acte d'acquisition, de démolir la ou les constructions existantes en vue de reconstruire des locaux destinés à l'habitation respectant une surface minimale de plancher, et ce, dans un délai de quatre ans à compter de la date d'acquisition.</p> </blockquote> <p id=""Ainsi,_la_plus-value_nette__04"">Ces abattements exceptionnels, calculés sur l’assiette nette imposable des plus-values immobilières, après prise en compte de l'abattement pour durée de détention, s'appliquent, tant à l'impôt sur le revenu qu'aux prélèvements sociaux, au taux de :</p> <blockquote> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""-_25_%_pour_les_plus-values_05"">- 25 % pour les cessions intervenant du 1<sup>er</sup> septembre au 31 décembre 2014 et, à la condition qu'elles aient été engagées par une promesse de vente ayant acquis date certaine au plus tard le 31 décembre 2014, pour celles intervenant du 1<sup>er</sup> janvier 2015 au 31 décembre 2016 ;</p> </blockquote> <blockquote> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""-_30_%_pour_les_plus-values_06"">- 30 % pour les cessions intervenant du 1<sup>er</sup> janvier 2015 au 31 décembre 2017, à la condition qu'elles aient été engagées par une promesse de vente ayant acquis date certaine entre le 1<sup>er</sup> janvier et le 31 décembre 2015.</p> </blockquote> <p id=""Les_abattements_exceptionne_07"">En cas de non-respect de ses engagements, le cessionnaire est redevable d'une amende d'un montant égal à 10 % du prix de cession.</p> <p id=""Actualite_liee_:_011""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""9675-PGP_8611-PGP_X_011"">X</p> <p id=""9675-PGP_8611-PGP_Documents_lies_:_012""><strong>Documents liés</strong> :</p> <p id=""9675-PGP_BOI-RFPI-PVI-20-20_:_RFPI_-_013"">BOI-RFPI-PVI-20-20 : RFPI - Plus-values immobilières - Détermination de la plus-value imposable</p> <p id=""9675-PGP_BOI-RFPI-PVINR-20-10_:_RFPI_014"">BOI-RFPI-PVINR-20-10 : RFPI - PVINR - Assiette du prélèvement</p> <p id=""BOI-RFPI-SPI-20_:_RFPI_- Pl_017"">BOI-RFPI-SPI-20 : RFPI - Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière - Détermination de la plus-value imposable</p> <p id=""BOI-RFPI-TPVIE-20_:_RFPI_-__018"">BOI-RFPI-TPVIE-20 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Modalités de détermination</p> <p id=""9773-PGP_9207-PGP_Signataire_des_commentaires_018""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""9773-PGP_9207-PGP_8294-PGP_7915-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_d_022"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Modalités de détermination des plus-values immobilières - Abattements exceptionnels applicables, sous conditions, aux plus-values résultant de la cession d'immeubles bâtis destinés à la démolition en vue de la reconstruction de logements (loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, art. 27)(loi n° 2014-891 du 8 août 2014 de finances rectificative pour 2014, art. 7)(loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015, art. 4) | ACTU-2015-00097 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10034-PGP.html/identifiant=ACTU-2015-00097 | null | 2015-04-10 00:00:00 | null | 35c0291d-5a0d-4638-8d9b-f5fae0cdfa09 | 8e5d426b56dc4660551cbf505ad859ff7df099079d6e8cfe036cbc6c63bb86f2 |
FR | fr | Série / Division :
RSA - GEO
Texte :
Aux termes des dispositions de l'article 155 B du
code général des impôts, les salariés et dirigeants appelés de l'étranger à occuper un emploi dans une entreprise établie en France bénéficient du régime fiscal spécifique qui prévoit, notamment,
l'exonération d'impôt sur le revenu dans certaines limites du supplément de rémunération directement lié à l'exercice de leur activité professionnelle en France.
L'article
263 de la loi n°2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques prévoit, sous certaines conditions et limites, le maintien de ce régime en cas de
changement de fonctions au sein de l'entreprise pour laquelle le salarié ou dirigeant s'est installé en France ou en cas de changement d'employeur au sein du même groupe.
Cette disposition s'applique aux changements de fonctions intervenus à compter du 7
août 2015.
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BOI-RSA-GEO-40-10-20 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Salariés "impatriés"
- Salariés dont la prise de fonctions en France est intervenue à compter du 1er janvier 2008 - Exonération de certains éléments de la rémunération perçue au titre de l'activité
professionnelle
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie/Division_:__00""><strong>Série / Division : </strong></p> <p id=""RSA-GEO_01"">RSA - GEO</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""Aux_termes_des_dispositions_03"">Aux termes des dispositions de l'article 155 B du code général des impôts, les salariés et dirigeants appelés de l'étranger à occuper un emploi dans une entreprise établie en France bénéficient du régime fiscal spécifique qui prévoit, notamment, l'exonération d'impôt sur le revenu dans certaines limites du supplément de rémunération directement lié à l'exercice de leur activité professionnelle en France.</p> <p id="" Larticle 263_de_la_loi_n°2_04""> L'article 263 de la loi n°2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques prévoit, sous certaines conditions et limites, le maintien de ce régime en cas de changement de fonctions au sein de l'entreprise pour laquelle le salarié ou dirigeant s'est installé en France ou en cas de changement d'employeur au sein du même groupe.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Cette_disposition_sapplique_05"">Cette disposition s'applique aux changements de fonctions intervenus à compter du 7 août 2015.</p> <p id=""Actualite_liee_:__06""><strong>Actualité liée : </strong></p> <blockquote> <p id=""X_07"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:__08""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-RSA-GEO-40-10-10_:_RSA__09"">BOI-RSA-GEO-40-10-10 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Salariés ""impatriés"" - Salariés dont la prise de fonctions en France est intervenue à compter du 1<sup>er </sup>janvier 2008 - Champ d'application</p> <p id=""BOI-RSA-GEO-40-10-20_:_RSA__010"">BOI-RSA-GEO-40-10-20 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Salariés ""impatriés"" - Salariés dont la prise de fonctions en France est intervenue à compter du 1<sup>er </sup>janvier 2008 - Exonération de certains éléments de la rémunération perçue au titre de l'activité professionnelle</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_011""><strong>Signataire des documents liés : </strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_012"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RSA - Exonération et régimes territoriaux - Salariés "impatriés" - Maintien du régime spécial d'imposition en cas de changement de fonctions (loi n°2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, art. 263) | ACTU-2015-00219 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10337-PGP.html/identifiant=ACTU-2015-00219 | null | 2015-11-20 00:00:00 | null | 4aaa0b2a-af0d-4d0e-9c9c-05b08f6b6b1f | 9d486c3c9ab026a3803d66903d9b8b2cac96d311baba2e68bc47f24575d1075e |
FR | fr | Série / Division :
TFP - TVS
Texte :
L'article
117 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 modifie l'article 1010 du code général des impôts
(CGI) relatif à la taxe sur les véhicules de sociétés (TVS).
A compter du 1er janvier 2017, les sociétés seront exonérées de TVS à raison de
certains véhicules accessibles en fauteuil roulant.
Actualité liée :
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Document lié :
BOI-TFP-TVS-10-30 : TFP - Taxe sur les véhicules de sociétés - Champ
d'application de la taxe sur les véhicules de sociétés - Véhicules exonérés
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale. | <p id=""9394-PGP_9347-PGP_Series_/_Divisions_:__00""><strong>Série / Division : </strong></p> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_BIC_-_PROV_01"">TFP - TVS</p> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""modifie_larticle_1010_du_co_04""> L'article 117 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 modifie l'article 1010 du code général des impôts (CGI) relatif à la taxe sur les véhicules de sociétés (TVS).</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Ainsi,_a_compter_du_1er_jan_04"">A compter du 1er janvier 2017, les sociétés seront exonérées de TVS à raison de certains véhicules accessibles en fauteuil roulant.</p> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_Actualite_liee_:_08""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_x_09"">x</p> </blockquote> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_Documents_lies_:_010""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_BOI-BIC-PROV-60-10-20-20-20_013"">BOI-TFP-TVS-10-30 : TFP - Taxe sur les véhicules de sociétés - Champ d'application de la taxe sur les véhicules de sociétés - Véhicules exonérés</p> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_Signataire_des_documents_li_014""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""9394-PGP_9347-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_D_015"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TFP - Exonération de taxe sur les véhicules de sociétés (TVS) applicable aux véhicules accessibles en fauteuil roulant ( loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016, art. 117) | ACTU-2016-00159 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10378-PGP.html/identifiant=ACTU-2016-00159 | null | 2016-07-06 00:00:00 | null | dba6cbae-e8e0-4b2f-8944-51a4808f327d | fe947388735fbeb5a81afb2a8fe3c670c4910f521d2eaa734bd0c3c5ce6a3092 |
FR | fr | Série / Division :
BIC - CHG
Texte :
Le taux de référence servant au calcul du plafonnement des intérêts déductibles en application des
dispositions du 3° du 1 de l'article 39 du code général des impôts a été mis à jour pour les exercices de douze mois
clos du 30 septembre 2016 au 30 décembre 2016.
Actualité liée :
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Document lié :
BOI-BIC-CHG-50-50-30 : BIC - Frais et charges - Charges financières -
Intérêts des avances consenties par les associés en sus de leur part de capital - Taux d'intérêt limite
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale. | <p id=""Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_BIC_-_CHG_01"">BIC - CHG</p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_Texte:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_Le_taux_de_reference_servan_03"">Le taux de référence servant au calcul du plafonnement des intérêts déductibles en application des dispositions du 3° du 1 de l'article 39 du code général des impôts a été mis à jour pour les<strong> exercices de douze mois clos du 30 septembre 2016 au 30 décembre 2016.</strong></p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_Actualite_liee:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_X_05"">X</p> </blockquote> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_Document_lie:_06""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_BOI-BIC-CHG-50-50-30_:_BIC-_07"">BOI-BIC-CHG-50-50-30 : BIC - Frais et charges - Charges financières - Intérêts des avances consenties par les associés en sus de leur part de capital - Taux d'intérêt limite</p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_Signature_des_documents_lie_08""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""10295-PGP_9704-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_d_09"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Actualisation du taux maximum des intérêts admis en déduction d'un point de vue fiscal | ACTU-2016-00214 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10753-PGP.html/identifiant=ACTU-2016-00214 | null | 2016-11-02 00:00:00 | null | 4db22661-e3db-4dae-aaae-1d4cc164fd23 | f8836ff9a5c42aea0a86351db4a30115781506fed47da61e07952767b7ebe09c |
FR | fr | Séries /Divisions :
DJC - OA ; DJC - EXPC, LETTRE, ANNX
Texte :
Des précisions sont apportées quant aux modalités de mise en œuvre de l'examen périodique de sincérité des pièces
justificatives de leurs clients ou adhérents que doivent réaliser les organismes de gestion agréés et les professionnels de l'expertise comptable conventionnés "viseurs fiscaux" au cours de l'année
2017 sur les exercices clos à compter du 31 décembre 2016.
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par les centres de gestion agréés en matière de bénéfice agricole en vue de la délivrance du compte rendu de mission
Signataire des documents liés :
Laurent Martel, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement | <p id=""Series/Divisions_:_00""><strong>Séries /Divisions :</strong></p> <p id=""DJC-OA,_DJC-EXPC_01"">DJC - OA ; DJC - EXPC, LETTRE, ANNX</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Des_precisions_sont_apporte_03"">Des précisions sont apportées quant aux modalités de mise en œuvre de l'examen périodique de sincérité des pièces justificatives de leurs clients ou adhérents que doivent réaliser les organismes de gestion agréés et les professionnels de l'expertise comptable conventionnés ""viseurs fiscaux"" au cours de l'année 2017 sur les exercices clos à compter du 31 décembre 2016.</p> <p id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_05"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:_06""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""DJC-OA-20-10-10-30_:_Dispos_07"">BOI-DJC-OA-20-10-10-30 : Dispositions juridiques communes - Organismes agréés - Missions des centres de gestion agréés (CGA) - Examen par les CGA des déclarations et documents communiqués par les adhérents</p> <p id=""DJC-OA-20-10-20-20_:_Dispos_08"">BOI-DJC-OA-20-10-20-20 : Dispositions juridiques communes - Organismes agréés - Examen par les associations agréées (AA) des déclarations et des documents communiqués par les adhérents</p> <p id=""DJC-EXPC-20-40-10_:_Disposi_09"">BOI-DJC-EXPC-20-40-10 : Dispositions juridiques communes - Obligations du professionnel de l'expertise comptable - Travaux à réaliser</p> <p id=""LETTRE-000173_:_Disposition_010"">BOI-LETTRE -000169 : Dispositions juridiques communes - Modèle de déclaration du professionnel de l'expertise comptable pour les adhérents des centres de gestion agréés et des organismes mixtes de gestion agréés</p> <p id=""BOI-LETTRE-000173_:_Disposi_011"">BOI-LETTRE-000173 : Dispositions juridiques communes - Modèle de déclaration du professionnel de l'expertise comptable pour les adhérents d'associations agréées et des organismes mixtes de gestion agréés</p> <p id=""ANNX-000411_: _Dispositions_013"">BOI-ANNX-000411 : Dispositions juridiques communes - Liste des diligences à effectuer par les centres de gestion agréés en matière de bénéfice industriel et commercial en vue de la délivrance du compte rendu de mission</p> <p id=""ANNX-000465_:_Dispositions__014"">BOI-ANNX-000465 : Dispositions juridiques communes - Liste des diligences à effectuer par les associations agréées en matière de bénéfice non commercial en vue de la délivrance du compte rendu de mission</p> <p id=""BOI-ANNX-000466_:_Dispositi_014"">BOI-ANNX-000466 : Dispositions juridiques communes - Liste des diligences à effectuer par les centres de gestion agréés en matière de bénéfice agricole en vue de la délivrance du compte rendu de mission</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_015""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Laurent_Martel,_Sous-direct_016"">Laurent Martel, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | DJC - Modalités de mise en oeuvre de l'examen périodique de sincérité des pièces justificatives de leurs clients ou adhérents par les organismes de gestion agréés et les professionnels de l'expertise comptable conventionnés | ACTU-2017-00032 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10837-PGP.html/identifiant=ACTU-2017-00032 | null | 2017-02-01 00:00:00 | null | 87d81fdf-70f0-4748-aa74-e537a19c2c13 | acfe06c37c7e13b743f2f78a7f5b92fb948bb1900b27eef6eec95b30c3a8160a |
FR | fr | Série / Division :
IF- TFB
Texte :
L’article
107
de la loi n°2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative
pour
2016 a reporté au 31 décembre 2021, la date d'achèvement des travaux d'amélioration financés avec le concours de l'Etat en vue de les conforter au regard des risques naturels ouvrant droit au
bénéfice de l'abattement de 30 % sur la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties des logements à usage locatif attribués sous conditions de ressources appartenant à des
organismes d’habitations à loyer modéré ou à des sociétés d’économie mixte.
L'application de l'abattement est donc prorogé jusqu'aux impositions établies au titre de 2026.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-IF-TFB-20-30-10 : Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base
d'imposition - Abattements spéciaux - Logements à usage locatif attribués sous conditions de ressources appartenant à des organismes d'habitations à loyer modéré ou des sociétés d'économie mixte et
situés dans les départements de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte et de la Réunion
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""IF-_TFB_01"">IF- TFB</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id="" L’article 107 de_la_loi_n°_03""> L’article 107 de la loi n°2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 a reporté au 31 décembre 2021, la date d'achèvement des travaux d'amélioration financés avec le concours de l'Etat en vue de les conforter au regard des risques naturels ouvrant droit au bénéfice de l'abattement de 30 % sur la base d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties des logements à usage locatif attribués sous conditions de ressources appartenant à des organismes d’habitations à loyer modéré ou à des sociétés d’économie mixte.</p> <p id=""Lapplication_de_labattement_04"">L'application de l'abattement est donc prorogé jusqu'aux impositions établies au titre de 2026.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id="" X_06""> X</p> <p id=""Documents_lies_:_07""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""BOI-IF-TFB-20-30-10 :_Taxe__08"">BOI-IF-TFB-20-30-10 : Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Abattements spéciaux - Logements à usage locatif attribués sous conditions de ressources appartenant à des organismes d'habitations à loyer modéré ou des sociétés d'économie mixte et situés dans les départements de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte et de la Réunion</p> <p id=""Signataire_du_document_lie_:_09""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_D_010"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Abattement de 30 % en faveur des logements à usage locatif attribués sous conditions de ressources appartenant à des organismes d’habitations à loyer modéré ou des sociétés d'économie mixtes et situés dans les départements d'Outre-Mer (loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016, art. 107) | ACTU-2017-00034 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10840-PGP.html/identifiant=ACTU-2017-00034 | null | 2017-02-01 00:00:00 | null | 90fc6deb-429a-4f96-9894-bdbc92d85fa3 | fc64e4b7da3986bd69b79fcfafc3f2b05a9c06e5c94c660b8084414e8f331e58 |
FR | fr | Séries / Divisions :
TVA - DED, TVA - DECLA, CF - CPF, CF - COM
Texte :
L’article
33 de la loi n° 2014-1545 du 20 décembre 2014 relative à la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procédures
administratives, permet de numériser les informations, documents, données, traitements informatiques ou système d'information constitutifs des contrôles établissant une piste d'audit fiable et la
documentation décrivant leurs modalités de réalisation établis originairement sur support papier.
Cette modalité est codifiée au I bis de
l'article L. 102 B du livre des procédures fiscales (LPF).
L’article
16 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 permet désormais de numériser les factures papier dès leur envoi ou leur réception.
Cette modalité est codifiée au I de l'article L. 102 B du LPF.
Les commentaires relatifs à la numérisation des factures et des documents de la piste d'audit sont intégrés
dans le document lié ci-dessous: BOI-CF-COM-10-10-30-10.
Actualité liée :
X
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d'exercice du droit à déduction - Mentions sur les factures d'achat
BOI-TVA-DECLA-30-20-30-10 : TVA - Régimes d'imposition et obligations
déclaratives et comptables - Règles relatives à l'établissement des factures électroniques - Dispositions communes aux procédures de transmission des factures par voie électronique
BOI-TVA-DECLA-30-20-30-20 : TVA - Régimes d'imposition et obligations
déclaratives et comptables - Règles relatives à l'établissement des factures - Factures électroniques - Factures sécurisées au moyen de contrôles établissant une piste d'audit fiable
BOI-TVA-DECLA-30-20-30-50 : TVA - Régimes d'imposition et obligations
déclaratives et comptables - Règles relatives à l'établissement des factures - Factures électroniques - Contrôle par l'administration des procédés permettant d'assurer l'authenticité de l'origine,
l'intégrité du contenu et la lisibilité des factures
BOI-CF-CPF-10 : CF - Obligations comptables liées au contrôle
BOI-CF-COM-10-10-30-10 : CF - Droit de communication et procédures de
recherche et de lutte contre la fraude - Délai et mode de conservation des documents
BOI-CF-COM-10-10-30-20 : CF - Droit de communication et procédures de
recherche et de lutte contre la fraude - Conservation des documents - Cas particulier du "double original" des factures de ventes créées sous forme informatique et transmises sur support papier
Signataire des documents liés :
Maïté GABET, Chef du service du contrôle fiscal | <p id=""Serie_/_Division_:_00""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""CF_–_COM,_TVA_-_DECLA,_TVA__01""> TVA - DED, TVA - DECLA, CF - CPF, CF - COM</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id="" L’article 33_de_la_loi_n°2_03""> L’article 33 de la loi n° 2014-1545 du 20 décembre 2014 relative à la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procédures administratives, permet de numériser les informations, documents, données, traitements informatiques ou système d'information constitutifs des contrôles établissant une piste d'audit fiable et la documentation décrivant leurs modalités de réalisation établis originairement sur support papier.</p> <p id=""Cette_modalite_est_codifiee_04"">Cette modalité est codifiée au I bis de l'article L. 102 B du livre des procédures fiscales (LPF).</p> <p id="" L’article 16_de_la_loi_n°2_05""> L’article 16 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 permet désormais de numériser les factures papier dès leur envoi ou leur réception.</p> <p id=""Cette_modalite_est_codifiee_06"">Cette modalité est codifiée au I de l'article L. 102 B du LPF.</p> <p id=""Les_commentaires_relatifs_a_07"">Les commentaires relatifs à la numérisation des factures et des documents de la piste d'audit sont intégrés dans le document lié ci-dessous: <strong>BOI-CF-COM-10-10-30-10</strong>.</p> <p id=""Actualite_liee_:_08""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_09""><strong>X</strong></p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:_010""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-_TVA-DECLA-30-20-30-10 _014"">BOI-TVA-DED-40-10-10 : TVA - Droits à déduction - Conditions formelles d'exercice du droit à déduction - Mentions sur les factures d'achat</p> <p id=""BOI-TVA-DECLA-30-20-30-10 :_012"">BOI-TVA-DECLA-30-20-30-10 : TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Règles relatives à l'établissement des factures électroniques - Dispositions communes aux procédures de transmission des factures par voie électronique</p> <p id=""BOI-TVA-DECLA-30-20-30-20 :_015"">BOI-TVA-DECLA-30-20-30-20 : TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Règles relatives à l'établissement des factures - Factures électroniques - Factures sécurisées au moyen de contrôles établissant une piste d'audit fiable</p> <p id=""BOI-TVA-DECLA-30-20-30-50 :_016"">BOI-TVA-DECLA-30-20-30-50 : TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Règles relatives à l'établissement des factures - Factures électroniques - Contrôle par l'administration des procédés permettant d'assurer l'authenticité de l'origine, l'intégrité du contenu et la lisibilité des factures</p> <p id=""BOI-CF-COM-10-10-30-10 :_CF_011"">BOI-CF-CPF-10 : CF - Obligations comptables liées au contrôle</p> <p id=""BOI-CF-COM-10-10-30-10 :_CF_016"">BOI-CF-COM-10-10-30-10 : CF - Droit de communication et procédures de recherche et de lutte contre la fraude - Délai et mode de conservation des documents</p> <p id=""BOI-CF-COM-10-10-30-20 :_CF_012"">BOI-CF-COM-10-10-30-20 : CF - Droit de communication et procédures de recherche et de lutte contre la fraude - Conservation des documents - Cas particulier du ""double original"" des factures de ventes créées sous forme informatique et transmises sur support papier</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_018""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Maite_GABET,_Chef_du_servic_019"">Maïté GABET, Chef du service du contrôle fiscal</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | CF - TVA - Numérisation des documents constitutifs des contrôles documentés et permanents mis en place par une entreprise mentionnés au 1° du VII de l'article 289 du CGI (loi n°2014-1545 du 20 décembre 2014, art.33) et numérisation des factures papier (loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016, art.16) | ACTU-2018-00016 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10981-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00016 | null | 2018-02-07 00:00:00 | null | d38dd369-062f-4e4c-815f-53dfa879a6de | bbe5af88c5aafc117a69908f187c054fec2187307c2424d64f4f78b1443fd3b5 |
FR | fr | Séries / Divisions :
DJC - OA ; DJC - EXPC ; FORM , ANNX
Texte :
Dans le prolongement des commentaires publiés le 5 juillet 2017, des précisions sont apportées s'agissant de la mission de
prévention fiscale des OGA, de leurs moyens financiers ainsi que de la qualité de leurs adhérents.
En outre, la périodicité du contrôle de qualité réalisé par l’administration sur les OGA et les professionnels de
l'expertise comptable conventionnés " viseurs fiscaux " ainsi que le dépôt des demandes de renouvellement de convention pour les " viseurs fiscaux " sont explicités.
Enfin, les formulaires des états OA1 ont évolué et prennent notamment en compte les informations relatives
à la pratique de la publicité et du démarchage pour les OGA.
Actualité liée :
05/07/2017 : DJC - Nouvelles règles applicables aux organismes de gestion agréés (loi n°
2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015, art. 37) (décret n° 2016-1356 du 11 octobre 2016)
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Travaux à réaliser
BOI-DJC-EXPC-20-40-30 : DJC - Les professionnels de l'expertise comptable - Contrôle du
respect des engagements du professionnel de l'expertise comptable
BOI-FORM-000070 : FORMULAIRE - DJC - États des résultats annuels OA1
BOI-FORM-000073 : FORMULAIRE - DJC - Annexes de l'état OA1 spécifiques aux centres de
gestion agréés (CGA) pour leurs adhérents industriels, commerçants, artisans ou agriculteurs
BOI-FORM-000074 : FORMULAIRE - DJC - Annexes de l'état OA1 spécifiques aux associations
agréées (AA) pour leurs adhérents membres des professions libérales ou titulaires de charges et offices
BOI-FORM-000088 : FORMULAIRE - DJC - Annexes de l'état OA1 spécifiques aux organismes
mixtes de gestion agréés (OMGA) pour leurs adhérents industriels, commerçants, artisans, agriculteurs, membres des professions libérales ou titulaires de charges et offices
BOI-ANNX-000401 : ANNEXE - DJC - Texte de la charte des bonnes pratiques des organismes
agréés
BOI-ANNX-000465 : ANNEXE - DJC - Liste des diligences à effectuer par les associations
agréées en matière de bénéfice non commercial en vue de la délivrance du compte rendu de mission
Signataire des documents liés :
Véronique RIGAL, Sous-directrice des professionnels et de l'action en recouvrement | <p id=""Serie_/_Division_:_00""><strong>Séries / Divisions</strong> :</p> <p id=""11048-PGP_BIC-RICI_01"">DJC - OA ; DJC - EXPC ; FORM , ANNX</p> <p id=""11048-PGP_Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""Dans_le_prolongement_des_co_03"">Dans le prolongement des commentaires publiés le 5 juillet 2017, des précisions sont apportées s'agissant de la mission de prévention fiscale des OGA, de leurs moyens financiers ainsi que de la qualité de leurs adhérents.</p> <p id=""En_outre,_la_periodicite_du_07"">En outre, la périodicité du contrôle de qualité réalisé par l’administration sur les OGA et les professionnels de l'expertise comptable conventionnés "" viseurs fiscaux "" ainsi que le dépôt des demandes de renouvellement de convention pour les "" viseurs fiscaux "" sont explicités.</p> <p id=""Les_formulaires_des_Etats_O_04"">Enfin, les formulaires des états OA1 ont évolué et prennent notamment en compte les informations relatives à la pratique de la publicité et du démarchage pour les OGA.</p> <p id=""11048-PGP_Actualite_liee_:__04""><strong>Actualité liée : </strong></p> <p id=""05/07/2017_:_DJC_-_Nouvelle_09"">05/07/2017 : DJC - Nouvelles règles applicables aux organismes de gestion agréés (loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015, art. 37) (décret n° 2016-1356 du 11 octobre 2016)</p> <p id=""Document_lie_:_ BOI-BIC-RI_06""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-DJC-OA-10-10-30_:_DJC_-_011"">BOI-DJC-OA-10-10-30 : DJC - Organismes agréés - Statut des CGA, des AA et des OMGA</p> <p id=""BOI-DJC-OA-20-10-10-30_:_DJ_09"">BOI-DJC-OA-20-10-10-30 : DJC - Organismes agréés - Missions des centres de gestion agréés (CGA) et des organismes mixtes de gestion agréés (OMGA) - Examen par les CGA et les OMGA des déclarations et documents communiqués par les adhérents</p> <p id=""BOI-DJC-OA-20-10-20-20_:_DJ_010"">BOI-DJC-OA-20-10-20-20 : DJC - Organismes agréés - Missions des associations agréées (AA) et les organismes mixtes de gestion agréés (OMGA) - Examens par les AA et les OMGA des déclarations et documents communiqués par les adhérents</p> <p id=""BOI-DJC-OA-20-20-10_:_DJC_-_015"">BOI-DJC-OA-20-20-10 : DJC - 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DJC - États des résultats annuels OA1</p> <p id=""BOI-FORM-000073_:_FORMULAIR_023"">BOI-FORM-000073 : FORMULAIRE - DJC - Annexes de l'état OA1 spécifiques aux centres de gestion agréés (CGA) pour leurs adhérents industriels, commerçants, artisans ou agriculteurs</p> <p id=""BOI-FORM-000074_:_FORMULAIR_014"">BOI-FORM-000074 : FORMULAIRE - DJC - Annexes de l'état OA1 spécifiques aux associations agréées (AA) pour leurs adhérents membres des professions libérales ou titulaires de charges et offices</p> <p id=""BOI-FORM-000073_:_FORMULAIR_015"">BOI-FORM-000088 : FORMULAIRE - DJC - Annexes de l'état OA1 spécifiques aux organismes mixtes de gestion agréés (OMGA) pour leurs adhérents industriels, commerçants, artisans, agriculteurs, membres des professions libérales ou titulaires de charges et offices</p> <p id=""BOI-ANNX-000401_:_ANNEXE_-__026"">BOI-ANNX-000401 : ANNEXE - DJC - Texte de la charte des bonnes pratiques des organismes agréés</p> <p id=""BOI-ANNX-000465_:_ANNEXE_-__027"">BOI-ANNX-000465 : ANNEXE - DJC - Liste des diligences à effectuer par les associations agréées en matière de bénéfice non commercial en vue de la délivrance du compte rendu de mission</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_016""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""11048-PGP_Signataire_du_document_lie__07"">Véronique RIGAL, Sous-directrice des professionnels et de l'action en recouvrement</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | DJC - Organismes de gestion agréés - Précisions relatives à la mission de prévention fiscale des OGA, à leurs moyens financiers, et à la périodicité du contrôle qualité - Évolution des formulaires états OA1 | ACTU-2019-00020 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11142-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00020 | null | 2019-01-30 00:00:00 | null | cf5bd20a-e735-4fb8-8f74-c91faea8d9db | e4870c6d5a6d64cffd140da8619dc00d35ffbfe386a087c04d7a4a60e28e17be |
FR | fr | Série - Divisions :
TVA - CHAMP, TVA - LIQ
Texte :
Les opérations réalisées par les associations qui bénéficient d’une autorisation prévue à
l’article L. 313-1 du code de l’action sociale et des familles et dont la gestion est désintéressée sont
exonérées de TVA en application du 1° ter du 7 de l'article 261 du code général des impôts (CGI).
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BOI-TVA-LIQ-30-20-80 : TVA - Liquidation - Taux réduits - Services d'aides à la personne
Signataire des documents liés :
Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale | <p id=""Series_-_Divisions_:_00""><strong>Série - Divisions :</strong></p> <p id=""TVA_-_CHAMP,_TVA_-_LIQ_01"">TVA - CHAMP, TVA - LIQ</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Les_operations_realisees_pa_03"">Les opérations réalisées par les associations qui bénéficient d’une autorisation prévue à l’article L. 313-1 du code de l’action sociale et des familles et dont la gestion est désintéressée sont exonérées de TVA en application du 1° ter du 7 de l'article 261 du code général des impôts (CGI).</p> <p id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_05"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_: __06""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-20_:_07"">BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées en régime intérieur - Organismes d'utilité générale - Principes généraux applicables aux organismes sans but lucratif</p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-20_:_08"">BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-20 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées en régime intérieur - Organismes d'utilité<br> générale - Cas particuliers d'organismes sans but lucratif</p> <p id=""BOI-TVA-LIQ-30-20-80_:_TVA__09"">BOI-TVA-LIQ-30-20-80 : TVA - Liquidation - Taux réduits - Services d'aides à la personne </p> <p id=""Signataire_du_document_lie_:_010""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Christophe_Pourreau,_Direct_011"">Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Exonération des opérations effectuées par les associations autorisées (CGI, art. 261, 7-1° ter) | ACTU-2018-00041 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11212-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00041 | null | 2018-03-07 00:00:00 | null | 8e4483fa-0bfa-4a20-a076-ee399cbd0670 | bfe7724c4615607e5406e8a540d93f605c9867b993f454f39523e57bb1db98bf |
FR | fr | Série - Division :
TVA - CHAMP
Texte :
L'article
10 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a modifié les dispositions du 1° du 4 de l'article 261 du
code général des impôts (CGI). Les soins dispensés par les praticiens autorisés à faire légalement usage des titres de psychologue et de psychothérapeute sont exonérés de TVA en application du 1°
du 4 de l'article 261 du CGI.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-50 : TVA - Champ d'application et territorialité -
Opérations imposables en raison de leur nature - Autres activités libérales
BOI-TVA-CHAMP-30-10-20-10 : TVA - Champ d'application et territorialité -
Opérations exonérées en régime intérieur - Professions médicales et paramédicales
Signataire des documents liés :
Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale | <p id=""10883-PGP_9669-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_01""><strong>Série - Division :</strong></p> <p id=""10883-PGP_9669-PGP_TVA-LIQ-30-20-40_03"">TVA - CHAMP</p> <p id=""10883-PGP_9669-PGP_Texte__03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""10883-PGP_Cette_exoneration_est_egale_04""> L'article 10 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a modifié les dispositions du 1° du 4 de l'article 261 du code général des impôts (CGI). Les soins dispensés par les praticiens autorisés à faire légalement usage des titres de psychologue et de psychothérapeute sont exonérés de TVA en application du 1° du 4 de l'article 261 du CGI.</p> <p id=""10883-PGP_9669-PGP_Actualites_liees :_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""10883-PGP_9669-PGP_X_06"">X</p> </blockquote> <p id=""10883-PGP_9669-PGP_Documents_modifies_: __07""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-50 :_08"">BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-50 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables en raison de leur nature - Autres activités libérales</p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-30-10-20-10_:_08"">BOI-TVA-CHAMP-30-10-20-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées en régime intérieur - Professions médicales et paramédicales</p> <p id=""Signataire_du_document_lie_:_09""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Christophe_Pourreau,_Direct_010"">Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Exonération - Praticiens autorisés à faire usage légalement des titres de psychologue et de psychothérapeute (loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, art. 10) | ACTU-2018-00058 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11214-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00058 | null | 2018-05-02 00:00:00 | null | 1265a8c4-c59c-47a5-8870-c445f1c02b5d | 826b2a656476ed746c6287226bfe281e9dc70bf626c360a55a835516cdfab044 |
FR | fr | Série / Divisions :
RFPI - PVINR, RFPI - PVI , RFPI - TDC
Texte :
Le 1° du I de
l'article
28 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017 proroge, pour deux années, les exonérations d'imposition des plus-values immobilières applicables aux cessions de
biens immobiliers réalisées directement ou indirectement au profit d'un organisme en charge du logement social, prévues aux 7° et 8° du II de
l'article 150 U du code général des impôts (CGI), soit pour les cessions réalisées du 1er janvier 2019 au 31
décembre 2020.
Par ailleurs, le 1° du I de
l'article
50 de la loi n° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain a étendu le bénéfice de l'exonération prévue au 8° du II de l'article 150 U du CGI aux
cessions de biens immobiliers réalisées, à compter du 2 mars 2017, au profit de la société Foncière Publique Solidaire en vue de la cession ultérieure des biens concernés à un organisme en charge du
logement social.
Actualité liée :
X
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BOI-RFPI-PVINR-10-20 : RFPI - Prélèvement sur les plus-values
immobilières des non-résidents - Champ d'application - Immeubles ou droits concernés
BOI-RFPI-PVI-10-40-110 : RFPI - Plus-values immobilières - Champ d'application -
Exonérations en faveur des cessions réalisées directement ou indirectement au profit d'organismes en charge du logement social
BOI-RFPI-TDC-10-10 : RFPI - Taxe sur la cession à titre onéreux de terrains nus devenus
constructibles instituée par les communes et les EPCI - Champ d'application
Signataire des documents liés :
Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale | <p id=""10827-PGP_10513-PGP_Series_/_Divisions_:_01""><strong>Série / Divisions :</strong></p> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_9229-PGP_IR-RICI,_RFPI-SPEC_01""> RFPI - PVINR, RFPI - PVI , RFPI - TDC</p> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_9229-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""10827-PGP_10513-PGP_ Larticle 32_de_la_loi_n°_2_03"">Le 1° du I de l'article 28 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017 proroge, pour deux années, les exonérations d'imposition des plus-values immobilières applicables aux cessions de biens immobiliers réalisées directement ou indirectement au profit d'un organisme en charge du logement social, prévues aux 7° et 8° du II de l'article 150 U du code général des impôts (CGI), soit pour les cessions réalisées du 1<sup>er</sup> janvier 2019 au 31 décembre 2020.</p> <p id=""Par_ailleurs,_pour_les_cess_04"">Par ailleurs, le 1° du I de l'article 50 de la loi n° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain a étendu le bénéfice de l'exonération prévue au 8° du II de l'article 150 U du CGI aux cessions de biens immobiliers réalisées, à compter du 2 mars 2017, au profit de la société Foncière Publique Solidaire en vue de la cession ultérieure des biens concernés à un organisme en charge du logement social.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_9229-PGP_ _X_026"">X</p> </blockquote> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_9229-PGP_Documents_lies_: _027""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_BOI-IR-RICI-360_IR_-_Reduct_010"">BOI-RFPI-PVINR-10-20 : RFPI - Prélèvement sur les plus-values immobilières des non-résidents - Champ d'application - Immeubles ou droits concernés</p> <p id=""BOI-RFPI-PVI-10-40-110_:_RF_09"">BOI-RFPI-PVI-10-40-110 : RFPI - Plus-values immobilières - Champ d'application - Exonérations en faveur des cessions réalisées directement ou indirectement au profit d'organismes en charge du logement social</p> <p id=""BOI-RFPI-TDC-10-10_:_RFPI_-_010"">BOI-RFPI-TDC-10-10 : RFPI - Taxe sur la cession à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles instituée par les communes et les EPCI - Champ d'application</p> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_ Signataire_du_document_lie_08""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""10827-PGP_10513-PGP_9229-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_d_036"">Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Plus-values immobilières - Exonérations en faveur des cessions réalisées directement ou indirectement au profit d'organismes en charge du logement social (loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017, art. 28, I-1°) (loi n° 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain, art. 50) | ACTU-2018-00080 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11217-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00080 | null | 2018-06-07 00:00:00 | null | debc2a68-4cf1-4347-9b90-4236e26d7230 | 4d399f7fd4d26024874f5d6d008610d526be3b17c46bf1bf0541a74d44f0587b |
FR | fr | Série / Division :
RFPI - PVINR
Texte :
Le document lié ci-dessous est actualisé suite à une modification de dénomination sociale de la
société "Financière Accréditée Sud" par "Financière Accréditée", immatriculée sous le numéro SIREN 504 937 053.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-RFPI-PVINR-30-20 : RFPI - Prélèvements sur les plus-values
immobilières des non-résidents - Recouvrement - Désignation d'un représentant accrédité
Signataire du document lié :
Carine BERNARD, Cheffe du bureau droit et outils du recouvrement, Sous-direction des
professionnels et de l'action en recouvrement. | <p id=""11195-PGP_Series_/_Divisions_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""11195-PGP_REC-GAR_01"">RFPI - PVINR</p> <p id=""11195-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""11195-PGP_Le_BOI-REC-GAR-10-20-20-20__03"">Le document lié ci-dessous est actualisé suite à une modification de dénomination sociale de la société ""Financière Accréditée Sud"" par ""Financière Accréditée"", immatriculée sous le numéro SIREN 504 937 053.</p> <p id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""11195-PGP_X_05"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:_06""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""11195-PGP_BOI-REC-GAR-10-20-20-20_07"">BOI-RFPI-PVINR-30-20 : RFPI - Prélèvements sur les plus-values immobilières des non-résidents - Recouvrement - Désignation d'un représentant accrédité</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_08""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""11195-PGP_Veronique_RIGAL,_Sous-direc_09"">Carine BERNARD, Cheffe du bureau droit et outils du recouvrement, Sous-direction des professionnels et de l'action en recouvrement. </p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Prélèvements sur les plus-values immobilières des non-résidents - Actualisation de la liste des représentants accrédités en vertu de la combinaison de l'article 244 bis A, IV du CGI et de l'article 289 A du CGI | ACTU-2018-00077 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11349-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00077 | null | 2018-06-06 00:00:00 | null | a36ad733-f000-4add-9aa3-2e7a3e11c949 | 3b8188d087076bc0069c0c7137856d19feb3cb1eb3b24196e60c9484453e63d1 |
FR | fr | Séries / Division :
SJ - RES, RES
Texte :
Une nouvelle série intitulée « RES - Rescrits » est créée dans la base documentaire BOFiP-Impôts. Cette série est dédiée à
la publication de rescrits fiscaux de portée générale.
Les rescrits publiés feront l’objet d’une « Actualité » en page d’accueil de BOFiP-Impôts et seront classés par impôt ou
catégorie de revenus.
Les rescrits de portée générale seront publiés suivant le calendrier habituel retenu pour les commentaires doctrinaux à
savoir :
- le premier mercredi de chaque mois pour les rescrits concernant les entreprises ;
- au fil de l’eau pour les rescrits concernant les particuliers.
Par ailleurs, les commentaires doctrinaux relatifs à la procédure du rescrit général prévu au 1 de
l’article L. 80 B du livre des procédures fiscales font l’objet d’une mise à jour formelle.
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07/06/2018 : TVA - Champ - Règles applicables à l'activité de parachutisme ascensionnel
nautique - Rescrit
07/06/2018 : TVA - Exonération de TVA applicable à la fourniture et à la pose d'implants
dentaires - Rescrit
07/06/2018 : TVA - Absence de complément de TVA lors d'une cession en viager occupé d'un bien immobilier - Rescrit
07/06/2018 : TVA - Logement social - Date d'appréciation des conditions de ressources et de la
catégorie de ménage pour l'application du taux réduit - Rescrit
07/06/2018 : ENR - Droit de partage - Règles applicables lors de la dissolution des sociétés de
financement de l'industrie cinématographique et de l'audiovisuel (SOFICA) - Rescrit
Documents liés :
BOI-SJ-RES-10-20-10 : SJ - Garanties contre les changements de position de l'administration
fiscale - Garanties contre les changements de doctrine - Procédures de rescrit fiscal - Procédure de rescrit général, prise de position formelle sur une situation de fait au regard d'un texte fiscal
BOI-RES : RES - Rescrits
Signataire des documents liés :
Édouard Marcus, Chef du Service juridique de la fiscalité | <p id=""Series_/_Division_:_01""><strong>Séries / Division :</strong></p> <p id=""RES,_SJ_-_RES_02"">SJ - RES, RES</p> <p id=""Texte_:_03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Une_nouvelle_serie_intitule_04"">Une nouvelle série intitulée « RES - Rescrits » est créée dans la base documentaire BOFiP-Impôts. Cette série est dédiée à la publication de rescrits fiscaux de portée générale.</p> <p id=""Les_rescrits_fiscaux_seront_05"">Les rescrits publiés feront l’objet d’une « Actualité » en page d’accueil de BOFiP-Impôts et seront classés par impôt ou catégorie de revenus.</p> <p id="" _- _le_premier_mer_06"">Les rescrits de portée générale seront publiés suivant le calendrier habituel retenu pour les commentaires doctrinaux à savoir :</p> <blockquote> <p id=""-_le_premier_mercredi_de_ch_06"">- le premier mercredi de chaque mois pour les rescrits concernant les entreprises ;</p> </blockquote> <blockquote> <p id=""-_au_fil_de_l’eau_pour_les__07"">- au fil de l’eau pour les rescrits concernant les particuliers.</p> </blockquote> <p id=""Par_ailleurs,_les_commentai_09"">Par ailleurs, les commentaires doctrinaux relatifs à la procédure du rescrit général prévu au 1 de l’article L. 80 B du livre des procédures fiscales font l’objet d’une mise à jour formelle. </p> <p id=""Actualites_liees_:_010""><strong>Actualités liées :</strong></p> <p id=""07/06/2018_:_TVA_-_Champ_-__010"">07/06/2018 : TVA - Champ - Règles applicables à l'activité de parachutisme ascensionnel nautique - Rescrit</p> <p id=""07/06/2018_:_TVA_-_Exonerat_011"">07/06/2018 : TVA - Exonération de TVA applicable à la fourniture et à la pose d'implants dentaires - Rescrit</p> <p id=""titre-actualite"">07/06/2018 : TVA - Absence de complément de TVA lors d'une cession en viager occupé d'un bien immobilier - Rescrit</p> <p id=""25/05/2018_:_TVA_-_Logement_013"">07/06/2018 : TVA - Logement social - Date d'appréciation des conditions de ressources et de la catégorie de ménage pour l'application du taux réduit - Rescrit</p> <p id=""07/06/2018_:_ENR_-_Droit_de_014"">07/06/2018 : ENR - Droit de partage - Règles applicables lors de la dissolution des sociétés de financement de l'industrie cinématographique et de l'audiovisuel (SOFICA) - Rescrit</p> <p id=""Documents_lies_: _015""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-SJ-RES-10-20-10_:_SJ_-__016"">BOI-SJ-RES-10-20-10 : SJ - Garanties contre les changements de position de l'administration fiscale - Garanties contre les changements de doctrine - Procédures de rescrit fiscal - Procédure de rescrit général, prise de position formelle sur une situation de fait au regard d'un texte fiscal </p> <p id=""BOI-RES_:_RES_-_Rescrits_017"">BOI-RES : RES - Rescrits</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_018""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Edouard_Marcus,_Chef_du_Ser_019"">Édouard Marcus, Chef du Service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RES - Rescrit - Création d’une nouvelle série dans la base documentaire dédiée à la publication des rescrits fiscaux de portée générale | ACTU-2018-00084 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11429-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00084 | null | 2018-06-07 00:00:00 | null | 837fb29e-8c82-4eb6-8e70-60dc07e9b757 | 214acd56837fb5d00eb679254a8de3a506fba3ec6fabf8c2d397228bb48ed573 |
FR | fr | Série / Division :
LETTRE
Texte :
La convention relative aux téléprocédures réalisées par la Direction générale des Finances publiques
(DGFiP) a été mise à jour par l'arrêté du 29 juin 2018 portant modification de la convention type relative aux
opérations de transfert de données fiscales effectuées par les partenaires de la DGFiP pour les échanges de données informatisées.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-LETTRE-000234 : LETTRE - BIC - Modèle de convention souscrite entre
la Direction générale des Finances publiques et le partenaire pour les échanges de données informatisés
Signataire du document lié :
Maï-Caroline BULLIER, Chef du bureau GF2A | <p id=""Serie_/_Division_:_01""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""LETTRE_-_BIC_02"">LETTRE</p> <p id=""Texte_:_03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Les_documents_lies_sont_mis_04"">La convention relative aux téléprocédures réalisées par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) a été mise à jour par l'arrêté du 29 juin 2018 portant modification de la convention type relative aux opérations de transfert de données fiscales effectuées par les partenaires de la DGFiP pour les échanges de données informatisées.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_06"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:_07""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""BOI-LETTRE-000234_:_LETTRE-_08"">BOI-LETTRE-000234 : LETTRE - BIC - Modèle de convention souscrite entre la Direction générale des Finances publiques et le partenaire pour les échanges de données informatisés</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_09""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""11502-PGP_Michele_Le_Sueur,_la_sous-d_010"">Maï-Caroline BULLIER, Chef du bureau GF2A</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Modification de la convention relative aux téléprocédures réalisées par la Direction générale des Finances publiques (arrêté du 29 juin 2018 portant modification de la convention type relative aux opérations de transfert de données fiscales effectuées par les partenaires de la DGFiP pour les échanges de données informatisées) | ACTU-2018-00125 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11502-PGP.html/identifiant=ACTU-2018-00125 | null | 2018-10-03 00:00:00 | null | 67c09008-a642-4389-8133-7482d00276a9 | 35763c282bbb7e0f169b2dc9448ea99656cad76fbb752996a172354e5f69b02f |
FR | fr | Séries / Division :
IS - FUS, RES
Texte :
Des précisions sont apportées sur le sort des engagements de conservation des titres pendant trois ans,
pris à l’occasion d’opérations d’apport partiel d’actifs non soumises à un agrément et réalisées avant le 1er janvier 2018, dont le délai n’est pas arrivé à expiration.
Ainsi, compte tenu des modifications apportées par
l'article
23 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017, il est admis qu'une société s’affranchisse de l’engagement de conservation des titres pendant trois ans pour une
opération non soumise à agrément réalisée avant le 1er janvier 2018.
Actualité liée :
X
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BOI-IS-FUS-20-30-20 : IS - Fusions et opérations assimilées - Scissions et apports
partiels d'actifs - Conséquences du défaut de souscription de l'engagement de conservation et du non respect de l'obligation de conservation des titres par les associés d'une société scindée
BOI-RES-000028 : RESCRIT - IS - FUS - Régime spécial des fusions - Cession ou apport de
plein droit de titres grevés de l'engagement de conservation de trois ans pris à l'occasion d'opérations d'apport partiel d'actifs réalisées avant le 1er janvier 2018
Signataire des documents liés :
Bruno Mauchauffée, adjoint au Directeur de la législation fiscale | <p id=""Series_/_Division_:_00""><strong>Séries / Division :</strong></p> <p id=""IF_-_CFE,_RES_01"">IS - FUS, RES</p> <p id=""Texte_: Des_precisions_so_01""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Des_precisions_sont_apporte_03"">Des précisions sont apportées sur le sort des engagements de conservation des titres pendant trois ans, pris à l’occasion d’opérations d’apport partiel d’actifs non soumises à un agrément et réalisées avant le 1<sup>er</sup> janvier 2018, dont le délai n’est pas arrivé à expiration.</p> <p id=""Ainsi,_compte_tenu_des_modi_04"">Ainsi, compte tenu des modifications apportées par l'article 23 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017, il est admis qu'une société s’affranchisse de l’engagement de conservation des titres pendant trois ans pour une opération non soumise à agrément réalisée avant le 1<sup>er</sup> janvier 2018.</p> <p id=""Actualite_liee_:__02""><strong>Actualité liée : </strong></p> <p id="" _X_03""> X</p> <p id=""Documents_lies_:__06""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-IS-FUS-20-30-20_:_IS_-__08"">BOI-IS-FUS-20-30-20 : IS - Fusions et opérations assimilées - Scissions et apports partiels d'actifs - Conséquences du défaut de souscription de l'engagement de conservation et du non respect de l'obligation de conservation des titres par les associés d'une société scindée</p> <p id=""BOI-RES-000028_:_RESCRIT_-__011"">BOI-RES-000028 : RESCRIT - IS - FUS - Régime spécial des fusions - Cession ou apport de plein droit de titres grevés de l'engagement de conservation de trois ans pris à l'occasion d'opérations d'apport partiel d'actifs réalisées avant le 1<sup>er</sup> janvier 2018</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_09""><strong>Signataire des documents liés : </strong></p> <p id=""Edouard_Marcus,_Chef_du_Ser_010"">Bruno Mauchauffée, adjoint au Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IS - Fusions et opérations assimilées - Régime spécial des fusions - Rupture de l'engagement de conservation de trois ans pris à l'occasion d'opérations d'apport partiel d'actifs réalisées avant le 1er janvier 2018 - Rescrit | ACTU-2019-00068 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11615-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00068 | null | 2019-03-27 00:00:00 | null | 5fb3231f-4313-44ec-ae2b-e6393ea4145b | f5ec3e12e2850d70c41a5b59515af767a03ac16edbd21a8c9913a19e560c60de |
FR | fr | À compter du 1er janvier 2019, la publication des instructions fiscales concernant les entreprises
et les professionnels intervient désormais tous les mercredis (au lieu du premier mercredi de chaque mois).
Série / division :
TVA - LIQ
Texte :
L'article
75 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 pérennise l'application du taux réduit de 5,5 % de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux autotests de détection de l'infection
par les virus de l'immunodéficience humaine (VIH) prévue par
l'article
61 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 (CGI, art. 278-0 bis, K).
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-TVA-LIQ-30-10-60 : TVA - Liquidation - Taux réduits - Autres biens et opérations
soumis aux taux réduits
Signataire du document lié :
Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale | <p class=""warn"" id=""A_compter_du_1er_janvier_20_00"">À compter du 1<sup>er</sup> janvier 2019, la publication des instructions fiscales concernant les entreprises et les professionnels intervient désormais tous les mercredis (au lieu du premier mercredi de chaque mois).</p> <p id=""Serie/division_:_00""><strong>Série / division :</strong></p> <p id=""TVA_-_LIQ_01"">TVA - LIQ</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id="" Larticle 75_de_la_loi_n°20_03""> L'article 75 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 pérennise l'application du taux réduit de 5,5 % de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux autotests de détection de l'infection par les virus de l'immunodéficience humaine (VIH) prévue par l'article 61 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 (CGI, art. 278-0 bis, K).</p> <p id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_05"">X</p> </blockquote> <p id=""Document_lie_:_06""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""BOI-TVA-LIQ-30-10-60_:_TVA__07"">BOI-TVA-LIQ-30-10-60 : TVA - Liquidation - Taux réduits - Autres biens et opérations soumis aux taux réduits</p> <p id=""Signataire_du_(des)_documen_08""><strong>Signataire du document lié :</strong> </p> <p id=""Christophe_Pourreau,_Direct_09"">Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Taux applicable aux autotests de détection de l'infection par les virus de l'immunodéficience humaine (loi n°2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 75) | ACTU-2019-00016 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11636-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00016 | null | 2019-01-23 00:00:00 | null | a834f773-7201-4dd8-98e5-d72efaa08f3e | d72bdb39e232e7c94e92aca753fb5ae60557192ecb5a0e48d28fc734099e9c0d |
FR | fr | Série / Division :
TVA - CHAMP , FORM
Texte :
Le
décret n° 2010-233 du 5 mars
2010 relatif aux formalités requises en matière de preuve des exportations de biens bénéficiant de l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée a modifié le régime de la preuve à l'exportation
des biens. Désormais, l'assujetti-exportateur peut justifier de l'exonération de TVA soit par l'utilisation d'une déclaration en douane sous format électronique ou papier soit au moyen d'un élément
de preuve alternatif (déclaration d'importation déposée dans le pays d'arrivé, document de transport des biens, document douanier de surveillance ou le document d'accompagnement des produits soumis à
accises).
Ces modifications sont applicables aux contrôles et litiges en cours.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-TVA-CHAMP- 30-30-10-10 : TVA - Champ d'application et
territorialité - Exonérations - Livraisons de biens expédiés ou transportés hors de l'Union européenne effectuées par le vendeur ou pour son compte
BOI-TVA-CHAMP-30-30-10-20 : TVA - Champ d'application et
territorialité - Livraisons de biens expédiés ou transportés hors de l'Union européenne par l'acheteur qui n'est pas établi en France ou pour son compte
BOI-FORM-000027 : FORMULAIRE - TVA - Modèles de document de
transports de biens
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale | <p class=""paragraphe-western"" id=""Texte_02""><strong>Série / Division :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Decret_n°_2010-233_du_5_mar_03"">TVA - CHAMP , FORM</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_decret_n°_2010-233_du_5__04"">Le décret n° 2010-233 du 5 mars 2010 relatif aux formalités requises en matière de preuve des exportations de biens bénéficiant de l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée a modifié le régime de la preuve à l'exportation des biens. Désormais, l'assujetti-exportateur peut justifier de l'exonération de TVA soit par l'utilisation d'une déclaration en douane sous format électronique ou papier soit au moyen d'un élément de preuve alternatif (déclaration d'importation déposée dans le pays d'arrivé, document de transport des biens, document douanier de surveillance ou le document d'accompagnement des produits soumis à accises).</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Ces_modifications_sont_appl_04"">Ces modifications sont applicables aux contrôles et litiges en cours.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Actualites_liees_06""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""X_07"">X</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""Documents_modifies_08""><strong>Documents liés :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""TVA_-_Champ_dapplication_et_09"">BOI-TVA-CHAMP- 30-30-10-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Livraisons de biens expédiés ou transportés hors de l'Union européenne effectuées par le vendeur ou pour son compte</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""BOI_-_TVA_-_Champ_dapplicat_010"">BOI-TVA-CHAMP-30-30-10-20 : TVA - Champ d'application et territorialité - Livraisons de biens expédiés ou transportés hors de l'Union européenne par l'acheteur qui n'est pas établi en France ou pour son compte</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""BOI-FORM-000027_:_FORMULAIR_010"">BOI-FORM-000027 : FORMULAIRE - TVA - Modèles de document de transports de biens</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Signataire_des_documents_li_010""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_011"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Assouplissement des moyens permettant d'apporter la preuve de l'exportation d'un bien et de justifier l'application de l'exonération de TVA | ACTU-2013-00127 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7891-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00127 | null | 2013-05-28 00:00:00 | null | 4ded3f23-7de2-4bf7-b835-0120bb943bbd | 3126ecb3ab58c308e48195f5dcdd4f177c4761e4fb82adb8b5c356fce7965041 |
FR | fr | Série/ Division :
IR-RICI, ANNX
Texte :
L'article 199 tervicies du code général des
impôts instaure une réduction d’impôt sur le revenu en faveur des dépenses de restauration complète des immeubles bâtis situés dans un secteur sauvegardé, dans un quartier ancien dégradé (QAD),
dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ou dans une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP).
Des précisions sur les modalités d’application de ce dispositif sont apportées dans les documents liés pour ce qui
concerne :
- les bénéficiaires de la réduction d’impôt ;
- la localisation des immeubles ;
- la nature des opérations de restauration ;
- les dépenses éligibles à la réduction d’impôt ;
- l’engagement de location et de conservation des parts ;
- les conditions de mises en location (affectation des immeubles, qualité du locataire) ;
- la période d’éligibilité des dépenses ;
- les cas et les modalités de remise en cause de la réduction d’impôt ;
- les obligations déclaratives.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-IR-RICI-200 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration
immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées
BOI-IR-RICI-200-10 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de
restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Champ d'application de la réduction d'impôt
BOI-IR-RICI-200-20 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de
restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Conditions d'application de la réduction d’impôt
BOI-IR-RICI-200-30 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de
restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Modalités d’application de la réduction d’impôt
BOI-IR-RICI-200-40 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de
restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Remise en cause de la réduction d’impôt
BOI-IR-RICI-200-50 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de
restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Obligations déclaratives
BOI-LETTRE-000201 : LETTRE - IR- Modèle d'engagement de location à produire par les
propriétaires (Dispositif MALRAUX)
BOI-LETTRE-000202 : LETTRE - IR - Modèle d'engagement de conservation à produire par
les porteurs de parts (Dispositif MALRAUX)
BOI-LETTRE-000203 : LETTRE - IR - Modèle d’attestation annuelle fournie par les
sociétés non soumises à l’impôt sur les sociétés (Dispositif MALRAUX)
BOI-LETTRE-000204 : LETTRE - IR - Modèle d'attestation annuelle fournie par les
sociétés civiles de placement immobilier [SCPI] (Dispositif MALRAUX)
BOI-LETTRE-000205 : LETTRE - IR- Modèle d'engagement à fournir par le conjoint
survivant ou assimilé (Dispositif MALRAUX)
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale. | <p id=""Series_/_Division_00""><strong>Série/ Division :</strong></p> <p id=""BOI-IR-RICI-200_01"">IR-RICI, ANNX</p> <p id=""Texte_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id="" La_presente_publication_a__02"">L'article 199 tervicies du code général des impôts instaure une réduction d’impôt sur le revenu en faveur des dépenses de restauration complète des immeubles bâtis situés dans un secteur sauvegardé, dans un quartier ancien dégradé (QAD), dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ou dans une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP).</p> <p id=""-_la_localisation_des_immeu_04"">Des précisions sur les modalités d’application de ce dispositif sont apportées dans les documents liés pour ce qui concerne :</p> <p id=""-_la_localisation_des_immeu_06"">- les bénéficiaires de la réduction d’impôt ;</p> <p id=""-_la_nature_des_operations__05"">- la localisation des immeubles ;</p> <p id=""-_les_depenses_eligibles_a__06"">- la nature des opérations de restauration ;</p> <p id=""-_l’engagement_de_location__07"">- les dépenses éligibles à la réduction d’impôt ;</p> <p id=""-_les_conditions_de_mises_e_08"">- l’engagement de location et de conservation des parts ;</p> <p id=""-_la_periode_d’eligibilite__09"">- les conditions de mises en location (affectation des immeubles, qualité du locataire) ;</p> <p id=""-_les_cas_et_les_modalites__010"">- la période d’éligibilité des dépenses ;</p> <p id=""-_les_obligations_declarati_011"">- les cas et les modalités de remise en cause de la réduction d’impôt ;</p> <p id=""-_les_obligations_declarati_013"">- les obligations déclaratives.</p> <p id=""Actualites_liees_011""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""Documents_lies_:_016"">X</p> </blockquote> <p id=""BOI-IR-RICI-200 :_IR_–_Redu_017""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-IR-RICI-200-10 :_IR_–_R_018"">BOI-IR-RICI-200 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées</p> <p id=""BOI-IR-RICI-200-20 :_IR_–_R_019"">BOI-IR-RICI-200-10 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Champ d'application de la réduction d'impôt</p> <p id=""BOI-IR-RICI-200-30_:_Reduct_020"">BOI-IR-RICI-200-20 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Conditions d'application de la réduction d’impôt</p> <p id=""BOI-IR-RICI-200-40_:_Reduct_021"">BOI-IR-RICI-200-30 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Modalités d’application de la réduction d’impôt</p> <p id=""BOI-IR-RICI-200-50_:_Reduct_022"">BOI-IR-RICI-200-40 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Remise en cause de la réduction d’impôt</p> <p id=""Modele_dengagement_de_locat_017"">BOI-IR-RICI-200-50 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière dans les secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées - Obligations déclaratives</p> <p id=""Modele_dengagement_de_conse_018"">BOI-LETTRE-000201 : LETTRE - IR- Modèle d'engagement de location à produire par les propriétaires (Dispositif MALRAUX)</p> <p id=""Modele_d’attestation_annuel_019"">BOI-LETTRE-000202 : LETTRE - IR - Modèle d'engagement de conservation à produire par les porteurs de parts (Dispositif MALRAUX)</p> <p id=""Modele_d’attestation_annuel_021"">BOI-LETTRE-000203 : LETTRE - IR - Modèle d’attestation annuelle fournie par les sociétés non soumises à l’impôt sur les sociétés (Dispositif MALRAUX)</p> <p id=""LETTRE-00204_:_Modele_datte_026"">BOI-LETTRE-000204 : LETTRE - IR - Modèle d'attestation annuelle fournie par les sociétés civiles de placement immobilier [SCPI] (Dispositif MALRAUX)</p> <p id=""LETTRE-00205_:_Modele_denga_027"">BOI-LETTRE-000205 : LETTRE - IR- Modèle d'engagement à fournir par le conjoint survivant ou assimilé (Dispositif MALRAUX)</p> <p id=""8611-PGP_Signataire_des_commentaires_027""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""8611-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_d_028"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - Réduction d'impôt accordée au titre des dépenses de restauration immobilière d'immeubles bâtis en secteurs protégés - Précisions sur les modalités d'application du dispositif | ACTU-2013-00173 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8047-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00173 | null | 2013-07-05 00:00:00 | null | d05f415f-7035-45a1-af0d-e3cee1701ade | 709218dccc406600be7a2549a3f1f85ef063901c2be530da060f1776ed39e485 |
FR | fr | Série / division :
DJC - CADA
Texte :
Les commentaires relatifs à la diffusion des données statistiques fiscales sont actualisés afin d'intégrer les
évolutions intervenues en matière de fiscalité directe locale.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-DJC-CADA-20 : DJC - Accès aux documents administratifs - Données statistiques
fiscales
Signataire des nouveaux commentaires :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité. | <p id=""7937-PGP_Series_/_divisions_00""><strong>Série / division :</strong></p> <p id=""7937-PGP_TVA-BASE_01"">DJC - CADA</p> <p id=""7937-PGP_Texte_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""7937-PGP_Ces_modifications_ont_pour__03"">Les commentaires relatifs à la diffusion des données statistiques fiscales sont actualisés afin d'intégrer les évolutions intervenues en matière de fiscalité directe locale.</p> <p id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""7937-PGP_X_07"">X</p> </blockquote> <p id=""7937-PGP_Documents_lies_08""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""7937-PGP_BOI-TVA-BASE-10-10-10-TVA-B_09"">BOI-DJC-CADA-20 : DJC - Accès aux documents administratifs - Données statistiques fiscales</p> <p id=""7937-PGP_8085-PGP_Signataire_des_nouveaux_com_08""><strong>Signataire des nouveaux commentaires :</strong></p> <p id=""7937-PGP_8085-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_d_09"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | DJC - Actualisation des commentaires relatifs à la diffusion des données statistiques fiscales | ACTU-2012-00032 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8137-PGP.html/identifiant=ACTU-2012-00032 | null | 2012-11-20 00:00:00 | null | 72360ac6-11d5-4b2e-9f35-983d3b48210e | 5d3b9d42d19c25612abf9d63e223bb99300bc641ecbea9c42d021dc40bcfb7b7 |
FR | fr | Séries/ Divisions :
IS - CHAMP, SJ - AGR, LETTRE
Texte :
Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine
administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents concernés sont recensés ci-après.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-IS-CHAMP-60-10-30 : IS - Champ d'application et territorialité - Détermination du lieu d'imposition des entreprises
dont le siège est situé hors de France
BOI-SJ-AGR-20-10 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - La rénovation de la structure des sociétés -
Application, sur agrément, du régime des fusions aux apports partiels d'actif et aux scissions
BOI-SJ-AGR-20-20 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - La rénovation de la structure des sociétés -
Agrément délivré pour l'attribution en franchise d'impôt aux associés de la société apporteuse des titres émis en rémunération des apports
BOI-LETTRE-000116 : Modèle de demande à remplir en vue de l’obtention de l’agrément prévu au 2 de l’article 115 du CGI
Signataire des commentaires liés :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité | <p id=""8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_00""><strong>Séries/ Divisions :</strong></p> <p id=""8152-PGP_TVA-CHAMP,_TVA-DED,_IF-TFB,_01"">IS - CHAMP, SJ - AGR, LETTRE</p> <p id=""8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Des_operations_de_remise_a__03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8152-PGP_7858-PGP_Des_documents_du_Bulletin_o_02"">Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents concernés sont recensés ci-après.</p> <p id=""8152-PGP_7858-PGP_Actualites_liees_:_03""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""8152-PGP_7858-PGP_ _X_04""> X</p> <p id=""8152-PGP_7858-PGP_Documents_modifies_: __05""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-IS-CHAMP-60-10-30_:_IS__07"">BOI-IS-CHAMP-60-10-30 : IS - Champ d'application et territorialité - Détermination du lieu d'imposition des entreprises dont le siège est situé hors de France</p> <p id=""BOI-SJ-AGR-20-10_:_SJ_-_Mes_08"">BOI-SJ-AGR-20-10 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - La rénovation de la structure des sociétés - Application, sur agrément, du régime des fusions aux apports partiels d'actif et aux scissions</p> <p id=""BOI-SJ-AGR-20-20_:_SJ_-_Mes_09"">BOI-SJ-AGR-20-20 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - La rénovation de la structure des sociétés - Agrément délivré pour l'attribution en franchise d'impôt aux associés de la société apporteuse des titres émis en rémunération des apports</p> <p id=""BOI-LETTRE-000116_:_Modele__010"">BOI-LETTRE-000116 : Modèle de demande à remplir en vue de l’obtention de l’agrément prévu au 2 de l’article 115 du CGI </p> <p id=""Signataire_des_commentaires_08""><strong>Signataire des commentaires liés :</strong></p> <p id=""Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_09"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Commentaires modifiés sans nouveauté doctrinale | ACTU-2012-00046 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8235-PGP.html/identifiant=ACTU-2012-00046 | null | 2012-12-03 00:00:00 | null | 4617bc0d-665b-4ee1-b299-53a334bcf9b9 | 03c9e07a73fc3c7949565ccae7e16a8a5a8800ee974e9cff4ae6ed053efa03d5 |
FR | fr | Séries(s)/ Divisions(s) :
X
Texte :
Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont
réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications généreront de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Une information exhaustive est disponible
http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/ext/rss/last-rss.xml .
Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation
formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).
Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure
font l'objet d'actualités.
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d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. | <p id=""dsy7856-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_00""><strong>Séries(s)/ Divisions(s) :</strong></p> <blockquote> <p id=""dsy7856-PGP_Toutes_01"">X</p> </blockquote> <p id=""dsy7856-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Des_operations_de_remise_a__03"">Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications généreront de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Une information exhaustive est disponible http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/ext/rss/last-rss.xml .</p> <p id=""Ces_nouvelles_publications__04""><strong>Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents</strong> (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).</p> <p id=""Seules_les_evolutions_ou_no_05""><strong>Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités.</strong> <br> Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS ""dernières publications"" recevront un message pour chacun des documents republiés. Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS ""Actualités"" qui ne signale que les évolutions doctrinales.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Mise à niveau des documents au plan formel | ACTU-2012-00016 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8019-PGP.html/identifiant=ACTU-2012-00016 | null | 2012-10-22 00:00:00 | null | 039e89ea-1523-452b-99be-df06885973bf | 9cb8e1fbe54224c4104dc544b4752f600c54970477a7b9c4b519676a9e9d79b1 |
FR | fr | Série / Divisions :
TVA - CHAMP, TVA - DED, TVA - SECT
Texte :
Par un
arrêt du 21 octobre 2011, n° 315469, le
Conseil d’État fait application du critère du prolongement direct, permanent et nécessaire de l’activité taxable issu de la jurisprudence communautaire
(CJCE, C-306/94, Régie
Dauphinoise du 11 juillet 1996) en tant que double critère d'assujettissement de produits financiers et d'exclusion desdits produits de la notion d'opérations financières accessoires.
Aussi, la doctrine exposée au II-C-2 à la deuxième phrase du premier tiret du § 210 du BOI-TVA-DED-20-10-20-20120912 est
rapportée en ce qu’elle restreint l’application du critère du prolongement direct, permanent et nécessaire de l’activité taxable aux seuls syndics de copropriété. En effet, en se déterminant comme ils
l’ont fait, les juges du Palais royal ont non seulement réaffirmé l’existence du critère du prolongement direct, permanent et nécessaire mais en ont également réaffirmé l’importance en en faisant
application dans trois domaines importants de la TVA : le champ d’application, le droit à déduction et les secteurs distincts d’activité.
Actualité(s) liée(s) :
X
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BOI-TVA-CHAMP-10-10-30 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations
imposables en raison de leur nature - Activités économiques concernées
BOI-TVA-DED-20-10-20 : TVA - Droits à déduction - Détermination des droits à déduction
- Coefficient de taxation
BOI-TVA-DED-20-20 : TVA - Droits à déduction - Secteurs distincts d'activité
BOI-TVA-SECT-50-40 : TVA - Régimes sectoriels - Opérations bancaires et financières -
Déductions
Signataire des commentaires liés :
Jean-Pierre Lieb, Chef du Service juridique de la fiscalité | <p id=""Serie(s)_/_Division(s) :_00""><strong>Série / Divisions :</strong></p> <p id=""TVA_-_SECT_03"">TVA - CHAMP, TVA - DED, TVA - SECT</p> <p id=""Texte :_04""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Par_larret_du 21 octobre 20_05"">Par un arrêt du 21 octobre 2011, n° 315469, le Conseil d’État fait application du critère du prolongement direct, permanent et nécessaire de l’activité taxable issu de la jurisprudence communautaire (CJCE, C-306/94, Régie Dauphinoise du 11 juillet 1996) en tant que double critère d'assujettissement de produits financiers et d'exclusion desdits produits de la notion d'opérations financières accessoires.</p> <p id=""Aussi,_la_doctrine_exposee__06"">Aussi, la doctrine exposée au II-C-2 à la deuxième phrase du premier tiret du § 210 du BOI-TVA-DED-20-10-20-20120912 est rapportée en ce qu’elle restreint l’application du critère du prolongement direct, permanent et nécessaire de l’activité taxable aux seuls syndics de copropriété. En effet, en se déterminant comme ils l’ont fait, les juges du Palais royal ont non seulement réaffirmé l’existence du critère du prolongement direct, permanent et nécessaire mais en ont également réaffirmé l’importance en en faisant application dans trois domaines importants de la TVA : le champ d’application, le droit à déduction et les secteurs distincts d’activité.</p> <p id=""Actualite(s)_liee(s) :_05""><strong>Actualité(s) liée(s) :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_011"">X</p> </blockquote> <p id=""Document(s)_lie(s) :_012""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-10-10-30 :_TV_013"">BOI-TVA-CHAMP-10-10-30 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables en raison de leur nature - Activités économiques concernées</p> <p id=""BOI-TVA-DED-20-10-20 :_TVA__014"">BOI-TVA-DED-20-10-20 : TVA - Droits à déduction - Détermination des droits à déduction - Coefficient de taxation</p> <p id=""BOI-TVA-DED-20-20 :_TVA_-_D_015"">BOI-TVA-DED-20-20 : TVA - Droits à déduction - Secteurs distincts d'activité</p> <p id=""BOI-TVA-SECT-50-40 :_TVA_–__016"">BOI-TVA-SECT-50-40 : TVA - Régimes sectoriels - Opérations bancaires et financières - Déductions</p> <p id=""Signataire_des_commentaires_017""><strong>Signataire des commentaires liés :</strong></p> <p id=""Jean-Pierre_Lieb,_Chef_du_S_018"">Jean-Pierre Lieb, Chef du Service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Double critère d'assujettissement de produits financiers et d'exclusion desdits produits de la notion d'opérations financières accessoires - Critère du prolongement direct, permanent et nécessaire de l'activité taxable - Jurisprudence (arrêt CE 21 octobre 2011, n° 315469) | ACTU-2013-00039 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8471-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00039 | null | 2013-02-15 00:00:00 | null | 59a6d652-74eb-46d9-bfa7-627afb2d586f | 02fcdf7dad667cc7a11c0dcdddbc02be639d51e66a8299d4d64c5b92071b45bf |
FR | fr | Séries / Divisions :
IR - DOMIC, RSA - BASE, RSA - ES, ANNX
Texte :
La présente mise à jour tire les conséquences de
l'article
11 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 qui réforme le régime fiscal et social des options sur titres et des actions gratuites.
Le nouveau régime s'applique pour les attributions d'options ou de
titres réalisées à compter du 28 septembre 2012.
Dans ce nouveau régime fiscal, les gains de levée d'option et les gains d'acquisition d'actions gratuites sont désormais
toujours imposés selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires. Les taux proportionnels d'imposition de 18 %, 30 % ou 41 % sont supprimés, de même que les seuils de cession
ainsi que les périodes d'indisponibilité et, le cas échéant, de conservation qui conditionnaient leur application.
En matière sociale, l'exonération de cotisations sociales dont bénéficiaient les gains de levée d'options et les gains
d'acquisition d'actions gratuites est maintenue à la condition que l'employeur notifie à son organisme de recouvrement l'identité de ses salariés ou mandataires sociaux auxquels des actions ont été
attribuées au cours de l'année civile précédente, ainsi que le nombre et la valeur des actions attribuées à chacun d'entre eux.
Dans le nouveau régime, les gains de levée d'option et d'acquisition d'actions gratuites sont soumis à la CSG et à la
CRDS sur les revenus d'activité.
Enfin, concernant les plans d'attribution d'options sur titre ou d'actions gratuites étrangers, il est admis que, par
analogie avec les modalités d'ajustement des options prévues par l'article L. 225-181 du code de commerce qui prévoit l'ajustement
du nombre et du prix des options en cas de distribution de réserves, un caractère intercalaire soit reconnu à certaines opérations de restructuration non mentionnées comme telles dans le code de
commerce, dans la mesure où la restructuration est réalisée conformément au droit local applicable, les salariés titulaires des options subissent l'opération, les bénéficiaires ne perçoivent aucune
somme en numéraire à l'occasion de l'opération, que ce soit à titre de rompu ou autres, et les ajustements n'ont pas pour effet d'augmenter le gain potentiel des bénéficiaires d'options sur titres.
Il est précisé par ailleurs que, lorsque les actions gratuites sont versées à un plan d'épargne d'entreprise (PEE) dans
les conditions prévues à l'article L. 3332-14 du code du travail, le gain réalisé lors de la cession ultérieure des actions
devenues disponibles, y compris l'avantage correspondant au gain d'acquisition, est exonéré d'impôt sur le revenu.
Enfin, en cas de moins-value mobilière lors de la cession de titres issus d'actions gratuites ou d'options sur titres
attribuées à compter du 28 septembre 2012, l'abattement pour durée de détention s'applique à la moins-value totale, composée de la différence entre la valeur réelle des actions au jour de
l'acquisition et le prix de cession des titres.
Actualité liée :
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pratiques
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BOI-RSA-ES-20-10 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription
ou d’achat d’actions
BOI-RSA-ES-20-10-10 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat
d'actions - Régime juridique des options sur titres
BOI-RSA-ES-20-10-20 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat
d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires
BOI-RSA-ES-20-10-20-20 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou
d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Régime fiscal des gains de levée d'options attribuées jusqu'au 27 septembre 2012 en cas de respect des conditions fixées au I de
l'article 163 bis C du CGI, et des gains de levée d'options attribuées à compter du 28 septembre 2012
BOI-RSA-ES-20-10-20-30 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou
d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Régime fiscal du gain de levée d'options attribuées jusqu'au 27 septembre 2012 en cas de non respect des conditions fixées au I de
l'article 163 bis C du CGI
BOI-RSA-ES-20-10-20-40 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou
d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Obligations déclaratives
BOI-RSA-ES-20-10-20-60 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou
d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Imposition des gains issus de la levée d'options sur titres réalisés par des salariés ou dirigeants migrants
BOI-RSA-ES-20-20 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat
salarié - Attribution d'actions gratuites
BOI-RSA-ES-20-20-10 : RSA - Actionnariat salarié - Dispositif d'attribution d'actions
gratuites
BOI-RSA-ES-20-20-10-10 : RSA - Actionnariat salarié - Dispositif d'attribution d'actions
gratuites - Champ d'application
BOI-RSA-ES-20-20-10-20 : RSA - Actionnariat salarié - Dispositif d'attribution d'actions
gratuites - Caractéristiques et modalités d'attribution des titres et cas particulier des plans étrangers
BOI-RSA-ES-20-20-20 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat
salarié -Attribution d'action gratuite - Régime fiscal au regard des bénéficiaires
BOI-RSA-ES-20-20-30 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat
salarié - Attribution d'action gratuite - Obligations déclaratives incombant à la société et aux bénéficiaires
BOI-RSA-ES-20-30 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Contribution
salariale sur les gains de levée d’options sur titres et d’acquisition d’actions gratuites
BOI-RSA-ES-20-40 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat salarié -
Bons de souscription de parts de créateur d'entreprise (BSPCE)
BOI-ANNX-000066 : ANNEXE - RSA - Tableaux récapitulant l’imposition des
options sur titres
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie(s)_/_division(s)_00""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""RSA-ES_02"">IR - DOMIC, RSA - BASE, RSA - ES, ANNX</p> <p id=""Texte_04""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Larticle_11_de_la_loi_n° 20_05"">La présente mise à jour tire les conséquences de l'article 11 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 qui réforme le régime fiscal et social des options sur titres et des actions gratuites.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Le_nouveau_regime_sapplique_06"">Le nouveau régime s'applique pour les attributions d'options ou de titres réalisées à compter du 28 septembre 2012.</p> <p id=""Les_taux_proportionnels_dim_08"">Dans ce nouveau régime fiscal, les gains de levée d'option et les gains d'acquisition d'actions gratuites sont désormais toujours imposés selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires. Les taux proportionnels d'imposition de 18 %, 30 % ou 41 % sont supprimés, de même que les seuils de cession ainsi que les périodes d'indisponibilité et, le cas échéant, de conservation qui conditionnaient leur application.</p> <p id=""En_matiere_sociale,_lexoner_09"">En matière sociale, l'exonération de cotisations sociales dont bénéficiaient les gains de levée d'options et les gains d'acquisition d'actions gratuites est maintenue à la condition que l'employeur notifie à son organisme de recouvrement l'identité de ses salariés ou mandataires sociaux auxquels des actions ont été attribuées au cours de l'année civile précédente, ainsi que le nombre et la valeur des actions attribuées à chacun d'entre eux.</p> <p id=""Les_gains_de_levee_doption__010"">Dans le nouveau régime, les gains de levée d'option et d'acquisition d'actions gratuites sont soumis à la CSG et à la CRDS sur les revenus d'activité.</p> <p id=""Enfin,_concernant_les_plans_010"">Enfin, concernant les plans d'attribution d'options sur titre ou d'actions gratuites étrangers, il est admis que, par analogie avec les modalités d'ajustement des options prévues par l'article L. 225-181 du code de commerce qui prévoit l'ajustement du nombre et du prix des options en cas de distribution de réserves, un caractère intercalaire soit reconnu à certaines opérations de restructuration non mentionnées comme telles dans le code de commerce, dans la mesure où la restructuration est réalisée conformément au droit local applicable, les salariés titulaires des options subissent l'opération, les bénéficiaires ne perçoivent aucune somme en numéraire à l'occasion de l'opération, que ce soit à titre de rompu ou autres, et les ajustements n'ont pas pour effet d'augmenter le gain potentiel des bénéficiaires d'options sur titres. </p> <p id=""Il_est_precise_par_ailleurs_010"">Il est précisé par ailleurs que, lorsque les actions gratuites sont versées à un plan d'épargne d'entreprise (PEE) dans les conditions prévues à l'article L. 3332-14 du code du travail, le gain réalisé lors de la cession ultérieure des actions devenues disponibles, y compris l'avantage correspondant au gain d'acquisition, est exonéré d'impôt sur le revenu.</p> <p id=""Enfin,_pour_les_actions_gra_011"">Enfin, en cas de moins-value mobilière lors de la cession de titres issus d'actions gratuites ou d'options sur titres attribuées à compter du 28 septembre 2012, l'abattement pour durée de détention s'applique à la moins-value totale, composée de la différence entre la valeur réelle des actions au jour de l'acquisition et le prix de cession des titres.</p> <p id=""Actualite(s)_liee(s)_012""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""X_013"">X</p> <p id=""Document(s)_lies(s)_014""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__015"">BOI-IR-DOMIC-10-20-20-30 : IR – Situations particulières liées au domicile – Application du droit interne en l'absence de conventions fiscales internationales – Retenues à la source et prélèvements - 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Actionnariat salarié - Options de souscription ou d’achat d’actions</p> <p id=""BOI-RSA-ES-20-10-10_:_RSA_-_020"">BOI-RSA-ES-20-10-10 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat d'actions - Régime juridique des options sur titres</p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__016"">BOI-RSA-ES-20-10-20 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires</p> <p id=""BOI-RSA-ES-20-10-20-20_:_RS_022"">BOI-RSA-ES-20-10-20-20 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Régime fiscal des gains de levée d'options attribuées jusqu'au 27 septembre 2012 en cas de respect des conditions fixées au I de l'article 163 bis C du CGI, et des gains de levée d'options attribuées à compter du 28 septembre 2012</p> <p id=""RSA_-_Actionnariat_salarie__019"">BOI-RSA-ES-20-10-20-30 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Régime fiscal du gain de levée d'options attribuées jusqu'au 27 septembre 2012 en cas de non respect des conditions fixées au I de l'article 163 bis C du CGI</p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__020"">BOI-RSA-ES-20-10-20-40 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Obligations déclaratives</p> <p id=""RSA_-_Actionnariat_salarie__021"">BOI-RSA-ES-20-10-20-60 : RSA - Actionnariat salarié - Options de souscription ou d'achat d'actions - Régime fiscal au regard des bénéficiaires - Imposition des gains issus de la levée d'options sur titres réalisés par des salariés ou dirigeants migrants</p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__030"">BOI-RSA-ES-20-20 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat salarié - Attribution d'actions gratuites</p> <p id=""BOI-RSA-ES-20-20-10_:_RSA_-_027"">BOI-RSA-ES-20-20-10 : RSA - Actionnariat salarié - Dispositif d'attribution d'actions gratuites</p> <p id=""BOI-RSA-ES-20-20-10-10_:_RS_027"">BOI-RSA-ES-20-20-10-10 : RSA - Actionnariat salarié - Dispositif d'attribution d'actions gratuites - Champ d'application</p> <p id=""BOI-RSA-ES-20-20-10-20_:_RS_028"">BOI-RSA-ES-20-20-10-20 : RSA - Actionnariat salarié - Dispositif d'attribution d'actions gratuites - Caractéristiques et modalités d'attribution des titres et cas particulier des plans étrangers</p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__022"">BOI-RSA-ES-20-20-20 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat salarié -Attribution d'action gratuite - Régime fiscal au regard des bénéficiaires</p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__023"">BOI-RSA-ES-20-20-30 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat salarié - Attribution d'action gratuite - Obligations déclaratives incombant à la société et aux bénéficiaires </p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__024"">BOI-RSA-ES-20-30 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Contribution salariale sur les gains de levée d’options sur titres et d’acquisition d’actions gratuites </p> <p id=""BOI-RSA-ES-20-40_:_RSA_-_Ep_031"">BOI-RSA-ES-20-40 : RSA - Épargne salariale et actionnariat salarié - Actionnariat salarié - Bons de souscription de parts de créateur d'entreprise (BSPCE)</p> <p id=""RSA_-_Epargne_salariale_et__033"">BOI-ANNX-000066 : ANNEXE - RSA - Tableaux récapitulant l’imposition des options sur titres</p> <p id=""Signataires_des_documents_l_034""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_035"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - RSA - Réforme du régime des options sur titres et des actions gratuites | ACTU-2014-00217 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8600-PGP.html/identifiant=ACTU-2014-00217 | null | 2014-08-12 00:00:00 | null | 974aed11-7926-4a64-ac5a-cb97a907b7ea | 26fccda08aff859c02ec7691abdb57624fcea5b05e2651b12ffbd620e09b2671 |
FR | fr | Séries / Divisions :
IR-BASE, RPPM-RCM, RFPI-PVI, BA-SECT, ENR-AVS, IS-CHAMP, IS-CESS
Texte :
Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la
doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents concernés sont recensés ci-après.
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dérogatoires
Signataire des commentaires liés :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité. | <p id=""TVA-CHAMP,_TVA-DED,_IF-TFB,_01""><strong>Séries / Divisions : </strong></p> <p id=""IR-BASE,_RPPM-RCM,_RFPI-PVI_01"">IR-BASE, RPPM-RCM, RFPI-PVI, BA-SECT, ENR-AVS, IS-CHAMP, IS-CESS</p> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Des_operations_de_remise_a__03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Des_documents_du_Bulletin_o_02"">Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents concernés sont recensés ci-après.</p> <p id=""Actualites_liees_:_03""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""x_05"">x</p> </blockquote> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Documents_modifies_: __05""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-IR-BASE-30_:_IR_-_Base__07"">BOI-IR-BASE-30 : IR - Base d'imposition - Charges non déductibles du revenu brut global</p> <p id=""BOI-RPPM-RCM-30_:_RPPM_-_Re_08"">BOI-RPPM-RCM-30 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition </p> <p id=""BOI-RPPM-RCM-30-40_:_RPPM_-_09"">BOI-RPPM-RCM-30-40 : RPPM - Revenus et profits du patrimoine mobilier, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Taxe forfaitaire exigible en cas de transformation en groupement forestier ou d'apport à un tel groupement</p> <p id=""BOI-RFPI-PVI-10-30_:_RFPI_-_010"">BOI-RFPI-PVI-10-30 : RFPI - Plus-values immobilières - Opérations imposables</p> <p id=""BOI-BA-SECT-30-10_:_BA_-_Re_011"">BOI-BA-SECT-30-10 : BA - Régimes sectoriels - Groupements et organismes pour le reboisement et la gestion forestière - Groupements forestiers</p> <p id=""BOI-ENR-AVS-40-30_:_ENR_-_D_013"">BOI-ENR-AVS-40-30 : ENR - Droits dus sur les actes relatifs à la vie des sociétés et assimilés - Régimes spéciaux - Sociétés et groupements agricoles</p> <p id=""BOI-IS-CHAMP-10-50-30-50_:__014"">BOI-IS-CHAMP-10-50-30-50 : IS - Champ d'application et territorialité - Collectivités imposables - Organismes privés autres que les sociétés - Application des critères de non-lucrativité à différents organismes privés - Congrégations religieuses, fonds de dotation, syndicats professionnels, organismes mutualistes et caisses de retraite</p> <p id=""BOI-IS-CHAMP-20-10-10_:_IS__015"">BOI-IS-CHAMP-20-10-10 : IS - Champ d'application et territorialité - Collectivités exclues par une disposition légale particulière - Organismes autres que les sociétés</p> <p id=""BOI-IS-CHAMP-40_:_IS_-_Cham_016"">BOI-IS-CHAMP-40 : IS - Champ d'application et territorialité - Option pour l'impôt sur les sociétés</p> <p id=""BOI-IS-CESS-20-20_:_IS_–_Ce_016"">BOI-IS-CESS-20-20 : IS – Cession ou cessation d'entreprise et assimilées – Transformations de sociétés – Dispositions dérogatoires</p> <p id=""8327-PGP_8235-PGP_Signataire_des_commentaires_08""><strong>Signataire des commentaires liés :</strong></p> <p id=""8327-PGP_8235-PGP_Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_09"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Commentaires modifiés sans nouveauté doctrinale | ACTU-2013-00035 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8525-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00035 | null | 2013-02-11 00:00:00 | null | 5a3d147b-d46c-45aa-b50b-fe982e4f4b61 | 38851650a00a4b61104b38d82c0b5e4ba7c3a8618f927a5d4345da1c8335aaf5 |
FR | fr | Séries(s)/ Divisions(s) :
X
Texte :
Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances
publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre
connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.
Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de
la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).
Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la
doctrine antérieure font l'objet d'actualités.
Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications" recevront un message pour chacun des documents republiés. Compte tenu du nombre important de documents susceptibles
d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales.
Signataire des documents liés :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité | <p id=""8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_00""><strong>Séries(s)/ Divisions(s) :</strong></p> <blockquote> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Toutes_01"">X</p> </blockquote> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_Des_operations_de_remise_a__03"">Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS. </p> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_Ces_nouvelles_publications__04""><strong>Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents</strong> (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).</p> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_Seules_les_evolutions_ou_no_05""><strong>Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités.</strong> <br> Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS ""dernières publications"" recevront un message pour chacun des documents republiés. Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS ""Actualités"" qui ne signale que les évolutions doctrinales.</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_06""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_07"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Mise à niveau des documents au plan formel | ACTU-2013-00028 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8488-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00028 | null | 2013-02-04 00:00:00 | null | baf28785-220d-4fcd-981e-19fba6215c8b | bd4504102bfbc736c4c154979eb5fd0c250996cf492a122ebd318f978f7b4c08 |
FR | fr | Série/ Division :
ENR-DMTG
Texte :
Un document du Bulletin officiel des finances publiques est modifié
afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Le document concerné est recensé ci-après.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-ENR-DMTG-10-20-40-40 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application
des droits de mutation par décès : exonérations et régimes spéciaux - Exonération partielle en raison de la nature du bien transmis : transmission à titre gratuit d'une entreprise individuelle
Signataire du commentaire lié :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité | <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_00""><strong>Série/ Division :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_TVA-CHAMP,_TVA-DED,_IF-TFB,_01"">ENR-DMTG</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Des_operations_de_remise_a__03""><strong>Texte :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Des_documents_du_Bulletin_o_02"">Un document du Bulletin officiel des finances publiques est modifié afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Le document concerné est recensé ci-après.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Actualites_liees_:_03""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_ _X_04""> X</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Documents_modifies_: __05""><strong>Document lié : </strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""BOI-ENR-DMTG-10-20-40-40_:__07"">BOI-ENR-DMTG-10-20-40-40 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès : exonérations et régimes spéciaux - Exonération partielle en raison de la nature du bien transmis : transmission à titre gratuit d'une entreprise individuelle</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8235-PGP_Signataire_des_commentaires_08""><strong>Signataire du commentaire lié :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""8327-PGP_8235-PGP_Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_09"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Commentaires modifiés sans nouveautés doctrinales | ACTU-2012-00061 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8365-PGP.html/identifiant=ACTU-2012-00061 | null | 2012-12-24 00:00:00 | null | 351f6ba8-295c-4b65-b534-7b165fcf7d12 | 14b914faf0c8641590e0ac9fcf8a9a56673db7789f831bc7999ab183b35af113 |
FR | fr | Séries / Divisions :
RSA - CHAMP, ANNX
Texte :
La limite d'exonération de la contribution des employeurs à l'acquisition par les salariés de chèques vacances et de titres
restaurants est actualisée.
Est également actualisé le montant des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national
actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion et du volontariat associatif.
Actualité liée :
x
Documents liés :
BOI-RSA-CHAMP-20-50-30 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu
imposable - Revenus exonérés - Exonérations à caractère social
BOI-RSA-CHAMP-20-50-60 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu
imposable - Revenus exonérés - Exonération des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion ou du volontariat
associatif
BOI-ANNX-000068 : ANNEXE - RSA - Tableau récapitulatif du régime fiscal
des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion ou du volontariat associatif
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""Series_/_Divisions_:_00""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""BNC_-_BASE_01"">RSA - CHAMP, ANNX</p> <p id=""Texte_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""La_limite_dexoneration_de_l_03"">La limite d'exonération de la contribution des employeurs à l'acquisition par les salariés de chèques vacances et de titres restaurants est actualisée.</p> <p id=""Est_egalement_actualise_le__01"">Est également actualisé le montant des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion et du volontariat associatif.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""Document_lie_:_07"">x</p> </blockquote> <p id=""BOI-BNC-BASE-40-60-40-20_:__08""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""RSA-CHAMP-20-50-30_RSA_-_Ch_05"">BOI-RSA-CHAMP-20-50-30 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Revenus exonérés - Exonérations à caractère social</p> <p id=""RSA-CHAMP-20-50-60_RSA_-_Ch_06"">BOI-RSA-CHAMP-20-50-60 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Revenus exonérés - Exonération des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion ou du volontariat associatif</p> <p id=""ANNX-000068_Tableau_recapit_07"">BOI-ANNX-000068 : ANNEXE - RSA - Tableau récapitulatif du régime fiscal des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion ou du volontariat associatif</p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_D_010""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_D_011"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RSA - Actualisation de la limite d'exonération de la contribution de l'employeur à l'acquisition de chèques vacances et de titres restaurants par ses salariés et du montant des indemnités et prestations allouées dans le cadre du service national actif, du service civique, du volontariat pour l'insertion ou du volontariat associatif | ACTU-2013-00110 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8696-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00110 | null | 2013-05-07 00:00:00 | null | 8d265d4a-05df-4fc0-ba10-e06bc3014dcf | 01bc935da7e2bce0aef4bce43f2e330f731699479aa054ad94156cfc275caf16 |
FR | fr | Série / Division :
CF - CPF, ANNX
Texte :
La procédure de délivrance de l'agrément LASER aux concepteurs de logiciels d'édition a fait l'objet d'une actualisation
publiée au BOI-CF-CPF-20-20-20 le 26 mars 2013.
En lien avec cette précédente publication, deux annexes ont été actualisées avec les données de 2013.
Actualité liée :
26/03/2013 : CF - Actualisation des obligations des contribuables liées au contrôle - Edition LASER d'imprimés fiscaux autres
qu'en matière de TVA
Documents liés :
BOI-ANNX-000272 : ANNEXE - CF - Liste des concepteurs agréés en 2013 par l'ESI de Reims pour les déclarations de
résultats, de participation au développement de la formation professionnelle continue, de participation des employeurs à l'effort de construction
BOI-ANNX-000273 : ANNEXE - CF - Liste des imprimés ayant été agréés en 2013 pour chaque concepteur par l'ESI de Reims
pour les déclarations de résultats, de participation au développement de la formation professionnelle continue, de participation des employeurs à l'effort de construction
Signataire des documents liés :
Jean-Luc Barçon-Maurin, sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement | <p id=""Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""CF-CPF_01"">CF - CPF, ANNX</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""La_liste_des_concepteurs_ag_03"">La procédure de délivrance de l'agrément LASER aux concepteurs de logiciels d'édition a fait l'objet d'une actualisation publiée au BOI-CF-CPF-20-20-20 le 26 mars 2013.</p> <p id=""En_lien_avec_cette_preceden_04"">En lien avec cette précédente publication, deux annexes ont été actualisées avec les données de 2013.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""titre-actualite"">26/03/2013 : CF - Actualisation des obligations des contribuables liées au contrôle - Edition LASER d'imprimés fiscaux autres qu'en matière de TVA</p> <p id=""Documents_lies_:_07""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""ANNX_-_000272_08"">BOI-ANNX-000272 : ANNEXE - CF - Liste des concepteurs agréés en 2013 par l'ESI de Reims pour les déclarations de résultats, de participation au développement de la formation professionnelle continue, de participation des employeurs à l'effort de construction</p> <p id=""ANNX_-_000273_09"">BOI-ANNX-000273 : ANNEXE - CF - Liste des imprimés ayant été agréés en 2013 pour chaque concepteur par l'ESI de Reims pour les déclarations de résultats, de participation au développement de la formation professionnelle continue, de participation des employeurs à l'effort de construction</p> <p id=""Signataire_des_commentaires_010""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Jean-Luc_Barcon-Maurin,_sou_011"">Jean-Luc Barçon-Maurin, sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | CF - Edition LASER d'imprimés fiscaux autres qu'en matière de TVA - Mise à jour des listes des concepteurs et des imprimés agréés en 2013 | ACTU-2013-00104 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8760-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00104 | null | 2013-04-26 00:00:00 | null | 86ea5d49-4da4-41bb-9a68-d13d0f8aa0a5 | cf91ffee4092fa1f84762b4aef64e3eaaceba99ba21dbef373eda3d87977cbeb |
FR | fr | Séries / Divisions :
RPPM - PVBMI, IF - CFE
Texte :
Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la
doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site.
Les documents concernés sont recensés ci-après.
Actualité liée :
x
Documents liés :
BOI-RPPM-PVBMI-20-10-20-40 : RPPM – Plus-values sur biens meubles incorporels – Règles particulières de détermination du
prix d'acquisition
BOI-IF-CFE -10-30-30-40 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Personnes et activités exonérées - Exonérations
facultatives permanentes - Librairies indépendantes de référence labellisées
BOI-IF-CFE -10-30-60-20 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d'application - Personnes et activités
exonérées - Autres exonérations facultatives temporaires - Jeunes entreprises innovantes et jeunes entreprises universitaires
BOI-IF-CFE -10-30-60-30 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d'application - Personnes et activités
exonérées - Exonération facultative temporaire en faveur des entreprises implantées dans les zones de recherche et de développement des pôles de compétitivité
Signataire des documents liés :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité. | <p id=""Series_/_Divisions_:__00""><strong>Séries / Divisions : </strong></p> <p id=""RPPM_-_PVBMI, _BIC_-_CHAMP,_01"">RPPM - PVBMI, IF - CFE</p> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Des_operations_de_remise_a__03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Des_documents_du_Bulletin_o_02"">Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site.</p> <p id=""Les_documents _concernes_so_03"">Les documents concernés sont recensés ci-après.</p> <p id=""Actualites_liees_:_03""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""x_05"">x</p> </blockquote> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Documents_modifies_: __05""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-RPPM-PVBMI-10-10-10_:_R_08"">BOI-RPPM-PVBMI-20-10-20-40 : RPPM – Plus-values sur biens meubles incorporels – Règles particulières de détermination du prix d'acquisition</p> <p id=""BOI-IF-CFE_-10-30-30-40_:_I_09"">BOI-IF-CFE -10-30-30-40 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Personnes et activités exonérées - Exonérations facultatives permanentes - Librairies indépendantes de référence labellisées</p> <p id=""BOI-IF-CFE_-10-30-60-20_:_I_010"">BOI-IF-CFE -10-30-60-20 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d'application - Personnes et activités exonérées - Autres exonérations facultatives temporaires - Jeunes entreprises innovantes et jeunes entreprises universitaires</p> <p id=""BOI-IF-CFE_-10-30-60-30_:_I_011"">BOI-IF-CFE -10-30-60-30 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d'application - Personnes et activités exonérées - Exonération facultative temporaire en faveur des entreprises implantées dans les zones de recherche et de développement des pôles de compétitivité</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_012""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""8327-PGP_8235-PGP_Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_09"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RPPM - IF - Commentaires modifiés sans nouveauté doctrinale | ACTU-2013-00109 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8793-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00109 | null | 2013-05-06 00:00:00 | null | 3318fdaa-95ec-4130-8184-3cd7fc6e9174 | 5fe0a67b5de2ef4f8cf7075ce1f31cb89fe33bab6a84b5615db66310e7bcc416 |
FR | fr | Série / division :
IF - CFE
Texte :
Les
I
et V de l'article 43 de la loi n° 2012-1510 du 29 décembre 2012 de finances rectificative pour 2012, codifié à
l'article 1681 sexies du code général des impôts (CGI) modifient les conditions d'assujettissement des entreprises à
l'obligation de paiement de la cotisation foncière des entreprises (CFE) par voie dématérialisée. Les principes applicables sont les suivants :
- jusqu'au 1er octobre 2013, l'entreprise qui a réalisé en N-2 un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à 230 000 € doit
recourir aux moyens de paiement dématérialisés pour régler la CFE, ses taxes additionnelles, les frais mentionnés sur le rôle ainsi que l'acompte ;
- à compter du 1er octobre 2013, toutes les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés (IS) quel que soit leur chiffre
d'affaires, ainsi que les entreprises non assujetties à l'IS qui ont réalisé en N-2 un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à 80 000 €, doivent recourir aux moyens de paiement dématérialisés pour
régler la CFE, ses taxes additionnelles, les frais mentionnés sur le rôle ainsi que l'acompte.
Le V de l'article 43 de la loi de finances rectificative pour 2012 prévoit une
entrée en application pour les impositions dues au titre de 2013.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-IF-CFE-40-10 : Cotisation foncière des entreprises - Recouvrement.
Signature du document lié :
Jean-Luc Barçon-Maurin, sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement. | <p id=""Series_/_divisions_:_00""><strong>Série / division :</strong></p> <p id=""IF_-_Cotisations_foncieres__01"">IF - CFE</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""Les_principes_applicables_s_04"">Les I et V de l'article 43 de la loi n° 2012-1510 du 29 décembre 2012 de finances rectificative pour 2012, codifié à l'article 1681 sexies du code général des impôts (CGI) modifient les conditions d'assujettissement des entreprises à l'obligation de paiement de la cotisation foncière des entreprises (CFE) par voie dématérialisée. Les principes applicables sont les suivants :</p> <p id=""-_jusquau_1er_octobre_2013,_05"">- jusqu'au 1er octobre 2013, l'entreprise qui a réalisé en N-2 un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à 230 000 € doit recourir aux moyens de paiement dématérialisés pour régler la CFE, ses taxes additionnelles, les frais mentionnés sur le rôle ainsi que l'acompte ;</p> <p id=""-_a_compter_du_1er_octobre__06"">- à compter du 1er octobre 2013, toutes les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés (IS) quel que soit leur chiffre d'affaires, ainsi que les entreprises non assujetties à l'IS qui ont réalisé en N-2 un chiffre d'affaires hors taxes supérieur à 80 000 €, doivent recourir aux moyens de paiement dématérialisés pour régler la CFE, ses taxes additionnelles, les frais mentionnés sur le rôle ainsi que l'acompte.</p> <p class=""disposition-temporelle-western"" id=""Le_I_de_larticle_43_de_la_l_07"">Le V de l'article 43 de la loi de finances rectificative pour 2012 prévoit une entrée en application pour les impositions dues au titre de 2013.</p> <p id=""Actualite_:__04""><strong>Actualité liée : </strong></p> <blockquote> <p id=""X_012"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:__05""><strong>Document lié : </strong></p> <p id=""IF-CFE-40-10_:_Cotisation_f_013"">BOI-IF-CFE-40-10 : Cotisation foncière des entreprises - Recouvrement.</p> <p id=""Signature_des_documents_lie_06""><strong>Signature du document lié : </strong></p> <p id=""Jean-Luc_Barcon-Maurin,_sou_07"">Jean-Luc Barçon-Maurin, sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IF - Obligations de paiement relative à la cotisation foncière des entreprises (CFE) | ACTU-2013-00147 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8814-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00147 | null | 2013-06-11 00:00:00 | null | 794bf7d9-faf2-4e6a-8088-baec76c4cea2 | b888e2a638b1a71c888ae069b85b2c47aa19514dbcf72af3e27cc6205846d21c |
FR | fr | Série / Division :
BA - PROCD
Texte :
Les exploitants agricoles visés au IV de
l'article
33 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 sont autorisés, sous certaines conditions, à demander le remboursement partiel des taxes intérieures de consommations acquittées
sur leurs achats de gazole, de fioul lourd et de gaz naturel, sur les quantités acquises entre 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2012.
Les demandes de remboursement doivent être déposées avant le 31 décembre 2015 auprès de la Direction régionale ou
départementale des finances publiques dans le ressort de laquelle se trouve le siège de l'exploitation agricole.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-BA-PROCD : BA - Recouvrement, contrôle et contentieux
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie_/_Divisions_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""BA_-_Recouvrement,_controle_01"">BA - PROCD</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Les_exploitants_agricoles_v_03"">Les exploitants agricoles visés au IV de l'article 33 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 sont autorisés, sous certaines conditions, à demander le remboursement partiel des taxes intérieures de consommations acquittées sur leurs achats de gazole, de fioul lourd et de gaz naturel, sur les quantités acquises entre 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2012.</p> <p id=""Les_demandes_de_rembourseme_04"">Les demandes de remboursement doivent être déposées avant le 31 décembre 2015 auprès de la Direction régionale ou départementale des finances publiques dans le ressort de laquelle se trouve le siège de l'exploitation agricole.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_06"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_:_07""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""BOI-BA-PROCD_:_Recouvrement_08"">BOI-BA-PROCD : BA - Recouvrement, contrôle et contentieux</p> <p id=""Signataire_des_documents_:_09""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_010"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BA - Remboursement partiel des taxes intérieures de consommation en faveur des agriculteurs | ACTU-2013-00226 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8955-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00226 | null | 2013-10-03 00:00:00 | null | bf7e3cb1-216d-4582-9c50-6e58b6c0381b | 60f2aa0d1fdb84074ad5109bacca427aee34e4a196ad0a59cffd5bff6cb12714 |
FR | fr | Séries / Divisions :
RFPI - CHAMP, BA - BASE, SJ - AGR, ANNX
Texte :
Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la
doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site.
Les documents concernés sont recensés ci-après.
Actualité liée :
x
Documents liés :
BOI-RFPI-CHAMP-30-20 : RFPI - Revenus fonciers - Champ d'application - Personnes concernées - Sociétés
BOI-BA-BASE-20-30-50 : BA - Base d'imposition - Régimes réels d'imposition - Frais et charges - Frais financiers et
charges diverses
BOI-SJ-AGR-20-30-10-10 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - La rénovation de la structure des sociétés
- Agrément concernant le transfert des déficits reportables et le transfert des intérêts différés non-déduits en cas de fusion et d'opérations assimilées placées sous le régime spécial des fusions -
Transfert des déficits en cas de fusion et opérations assimilées placées sous le régime spécial des fusions - Transfert à la société absorbante ou bénéficiaire des déficits propres de la société
absorbée ou apporteuse (CGI, art. 209, II)
BOI-LETTRE-000119 : LETTRE - SJ - Modèle de demande à remplir en vue de l’obtention de l’agrément concernant le transfert
des déficits reportables et des intérêts différés non déduits en cas de fusion ou opérations assimilées placées sous le régime spécial des fusions - (CGI, art. 209, II)
BOI-ANNX-000459 : ANNEXE - SJ - Cartographie des directions compétentes pour recevoir les demandes d'agrément relevant du
II de l'article 209 du CGI
Signataire des documents liés :
Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité | <p id=""Series_/_Divisions_:__00""><strong>Séries / Divisions : </strong></p> <p id=""RPPM_-_PVBMI, _BIC_-_CHAMP,_01"">RFPI - CHAMP, BA - BASE, SJ - AGR, ANNX</p> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_dsy7856-PGP_Des_operations_de_remise_a__03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Des_documents_du_Bulletin_o_02"">Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site.</p> <p id=""Les_documents _concernes_so_03"">Les documents concernés sont recensés ci-après.</p> <p id=""Actualites_liees_:_03""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""x_05"">x</p> </blockquote> <p id=""8327-PGP_8152-PGP_7858-PGP_Documents_modifies_: __05""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-BNC-DECLA-10-30_:_BNC_-_09"">BOI-RFPI-CHAMP-30-20 : RFPI - Revenus fonciers - Champ d'application - Personnes concernées - Sociétés</p> <p id=""BOI-FORM-000046_:_FORMULAIR_010"">BOI-BA-BASE-20-30-50 : BA - Base d'imposition - Régimes réels d'imposition - Frais et charges - Frais financiers et charges diverses</p> <p id=""BOI-SJ-AGR-20-30-10-10_:_SJ_010"">BOI-SJ-AGR-20-30-10-10 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - La rénovation de la structure des sociétés - Agrément concernant le transfert des déficits reportables et le transfert des intérêts différés non-déduits en cas de fusion et d'opérations assimilées placées sous le régime spécial des fusions - Transfert des déficits en cas de fusion et opérations assimilées placées sous le régime spécial des fusions - Transfert à la société absorbante ou bénéficiaire des déficits propres de la société absorbée ou apporteuse (CGI, art. 209, II)</p> <p id=""BOI-LETTRE-000119_:_LETTRE__011"">BOI-LETTRE-000119 : LETTRE - SJ - Modèle de demande à remplir en vue de l’obtention de l’agrément concernant le transfert des déficits reportables et des intérêts différés non déduits en cas de fusion ou opérations assimilées placées sous le régime spécial des fusions - (CGI, art. 209, II)</p> <p id=""BOI-ANNX-000459_:_ANNEXE_-__012"">BOI-ANNX-000459 : ANNEXE - SJ - Cartographie des directions compétentes pour recevoir les demandes d'agrément relevant du II de l'article 209 du CGI </p> <p id=""Signataire_des_documents_li_013""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_017"">Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - BA - SJ - ANNX - Commentaires modifiés sans nouveauté doctrinale | ACTU-2013-00227 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9093-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00227 | null | 2013-10-07 00:00:00 | null | 200d330b-f4b7-420d-9da3-5614da30c30a | ba01382f1bb06f951e0cb7d82ab70da744ee2a72a1644abe22f45501c88e1ec2 |
FR | fr | Série / Division :
CF - CPF
Texte :
Des précisions sont apportées sur les modalités d'application du deuxième alinéa de
l'article 1649 A du code général des impôts (CGI) aux titulaires de comptes ouverts, à l'étranger, dans un établissement
financier et ayant pour objet de réaliser en ligne des paiements d'achats ou des encaissements afférents à des ventes de biens.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-CF-CPF-30-20 : CF- Obligations des contribuables tendant à la prévention de la fraude
- Déclaration des comptes ouverts, utilisés ou clos hors de France
Signataire du document lié :
Olivier Sivieude, chef du service du contrôle fiscal | <p id=""8636-PGP_8430-PGP_Serie/_Division_:_00""><strong>Série / Division</strong> :</p> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_IR-RICI_01"">CF - CPF</p> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_Larticle_77_de_la loi_n°201_05"">Des précisions sont apportées sur les modalités d'application du deuxième alinéa de l'article 1649 A du code général des impôts (CGI) aux titulaires de comptes ouverts, à l'étranger, dans un établissement financier et ayant pour objet de réaliser en ligne des paiements d'achats ou des encaissements afférents à des ventes de biens. </p> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_Actualite_liee_:_09""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_X_010"">X</p> </blockquote> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_Documents_lies_: __011""><strong>Document lié : </strong></p> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_BOI-IR-RICI-220 ;_012"">BOI-CF-CPF-30-20 : CF- Obligations des contribuables tendant à la prévention de la fraude - Déclaration des comptes ouverts, utilisés ou clos hors de France</p> <p id=""8636-PGP_8430-PGP_Signataire_des_commentaires_016""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""a_completer__09"">Olivier Sivieude, chef du service du contrôle fiscal</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | CF - Obligations des contribuables tendant à la prévention de la fraude - Déclaration des comptes ouverts, utilisés ou clos hors de France - Comptes non soumis à l'obligation de déclaration (CGI, art 1649 A) | ACTU-2013-00246 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9097-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00246 | null | 2013-11-12 00:00:00 | null | 38a999b9-d8e5-44ff-affd-6508239b90b5 | 7098da402cdc51c5fabef409b71387f6a4a1b34d5bd544432150a6ae62141a1b |
FR | fr | Séries / Divisions :
PAT - ISF, ENR - DMTG
Texte :
La Cour de cassation a jugé qu'en cas de cession de bois et forêts ayant fait l'objet d'un engagement de gestion durable,
le non-respect de cet engagement par le nouvel acquéreur entraine la remise en cause de l'exonération partielle dont avait bénéficié le cédant en matière d'impôt de solidarité sur la fortune
(Cass. com. 11 juin 2013, n° 12-19890).
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-PAT-ISF-30-40-10 : ISF - Assiette - Autres exonérations - Bois et forêts, parts de
groupements forestiers, biens ruraux loués à long terme et parts de groupements fonciers agricoles non exploitants qui ne peuvent être qualifiés de biens professionnels.
BOI-ENR-DMTG-10-20-30-10 : ENR - Mutations à titre gratuit – Successions – Champ
d'application des droits de mutation par décès – Exonération en raison de la nature des biens transmis - Bois et forêts et parts de groupements forestiers
Signataire des documents liés :
Jean-Pierre Lieb, Chef du service juridique de la fiscalité | <p id=""Serie/Division_:_01""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""PAT_-_ISF_02"">PAT - ISF, ENR - DMTG</p> <p id=""Texte_:_03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""La_Cour_de_cassation_a_juge_04"">La Cour de cassation a jugé qu'en cas de cession de bois et forêts ayant fait l'objet d'un engagement de gestion durable, le non-respect de cet engagement par le nouvel acquéreur entraine la remise en cause de l'exonération partielle dont avait bénéficié le cédant en matière d'impôt de solidarité sur la fortune (Cass. com. 11 juin 2013, n° 12-19890).</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""x_06"">X</p> </blockquote> <p id=""Document_lie_:_07""><strong>Documents liés </strong>:</p> <p id=""BOI-PAT-ISF-30-40-10_:_ISF__08"">BOI-PAT-ISF-30-40-10 : ISF - Assiette - Autres exonérations - Bois et forêts, parts de groupements forestiers, biens ruraux loués à long terme et parts de groupements fonciers agricoles non exploitants qui ne peuvent être qualifiés de biens professionnels.</p> <p id=""BOI-ENR-DMTG-10-20-30-10_:__08"">BOI-ENR-DMTG-10-20-30-10 : ENR - Mutations à titre gratuit – Successions – Champ d'application des droits de mutation par décès – Exonération en raison de la nature des biens transmis - Bois et forêts et parts de groupements forestiers</p> <p id=""Signataire_du_document_lie_:_09""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Jean-Pierre_Lieb,_Chef_du_s_010"">Jean-Pierre Lieb, Chef du service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | PAT - ENR - Bois et forêts - Exonération partielle - Non-respect de l'engagement par le cédant - Remise en cause du régime de faveur (Cass. com. 11 juin 2013, n° 12-19890) | ACTU-2013-00269 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9181-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00269 | null | 2013-12-20 00:00:00 | null | 673e42c1-3d96-4ca6-bb8d-21f6da4d9383 | de72af7cc4b392bf624bfa634cf8868871357f919078b2255f26b396e37de05e |
FR | fr | Séries / Divisions :
IR - LIQ, IR - RICI, IR - DECLA, RSA - GEO, CF - INF
Texte :
L'article 17 de la
loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 allège les obligations déclaratives des contribuables souscrivant leur déclaration de revenus sous format papier en les
dispensant de joindre à cette déclaration les pièces justificatives délivrées par des tiers, à savoir les documents qui ne sont établis ni par l'usager ni par la Direction générale des finances
publiques.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la démarche de simplification des obligations déclaratives engagée par
l'administration pour la déclaration des revenus.
Si les contribuables sont dispensés de fournir certains justificatifs lors du dépôt de leur déclaration de revenus, ils
doivent être en mesure de les produire ultérieurement, à la demande de l'administration.
A cet égard, les pièces justificatives doivent être conservées au minimum jusqu'à l'expiration du délai de reprise de
l'administration, soit en principe jusqu'à la fin de la troisième année suivant celle au titre de laquelle l'impôt est dû.
Concernant la réduction d'impôt accordée au titre des dons fait par les particuliers
(code général des impôts [CGI], art. 200), ces dispositions feront l'objet de commentaires qui seront publiés ultérieurement.
Pour le crédit d'impôt afférent aux dépenses d'équipements de l'habitation principale en faveur du développement durable
(CGI, art. 200 quater), les nouvelles dispositions seront insérées ultérieurement dans le cadre du commentaire
d'ensemble de la réforme de ce dispositif modifié par
l'article 74 de la
loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014.
S'agissant du crédit d'impôt afférent aux dépenses d'équipement de l'habitation principale en faveur de l'aide aux
personnes (CGI, art. 200 quater A), les commentaires ont été mis à jour au
III-B-1-a § 100 du BOI-IR-RICI-290-30.
Enfin, les commentaires relatifs aux autres dispositifs dont les obligations déclaratives relèvent du domaine réglementaire
ou doctrinal sont modifiés ou le seront lors des commentaires des modifications apportées aux dispositifs concernés (par exemple, la réduction d'impôt "Madelin").
Actualité liée :
11/02/2014 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur de l'aide aux personnes - Extension du champ d'application et
modifications des modalités d'application du crédit d'impôt
Documents liés :
BOI-IR-LIQ-10-10-10-10 : IR - Liquidation - Détermination du quotient familial -
Personnes à charge - Enfants mineurs
BOI-IR-RICI-20 : IR - Crédit d'impôt accordé au titre des cotisations versées aux
organisations syndicales
BOI-IR-RICI-150-20 : IR - Réductions et crédits d'impôt - Sommes versées pour l'emploi
d'un salarié à domicile, à une association agréée ou à un organisme habilité ou conventionné ayant le même objet - Modalités d'application et cas de remise en cause
BOI-IR-RICI-270 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des cotisations versées aux
associations syndicales chargées du défrichement forestier
BOI-IR-DECLA-20 : IR - Établissement de l'impôt - Obligations déclaratives
BOI-RSA-GEO-10-20 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Salariés détachés à
l'étranger par leur employeur - Conditions spécifiques aux exonérations totales
BOI-RSA-GEO-30 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Agents de l’État envoyés
dans le territoire des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et personnes relevant d’organismes appelés à intervenir dans ce territoire
BOI-CF-INF-10-40-60 : CF - Infractions et sanctions - Infractions et pénalités fiscales
communes à tous les impôts - Non respect des conditions auxquelles sont subordonnés des avantages fiscaux et délivrance irrégulière de documents permettant à un tiers de bénéficier d'un avantage
fiscal
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie/_Divisions_00""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""IR-RICI,_IR-LIQ,_RSA-GEO,_C_01"">IR - LIQ, IR - RICI, IR - DECLA, RSA - GEO, CF - INF</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Larticle 17_de_la_loi_n°_2_03""> L'article 17 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 allège les obligations déclaratives des contribuables souscrivant leur déclaration de revenus sous format papier en les dispensant de joindre à cette déclaration les pièces justificatives délivrées par des tiers, à savoir les documents qui ne sont établis ni par l'usager ni par la Direction générale des finances publiques.</p> <p id=""Cette_mesure,_qui_sapplique_04"">Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la démarche de simplification des obligations déclaratives engagée par l'administration pour la déclaration des revenus.</p> <p id=""Toutefois,_si_les_contribua_05"">Si les contribuables sont dispensés de fournir certains justificatifs lors du dépôt de leur déclaration de revenus, ils doivent être en mesure de les produire ultérieurement, à la demande de l'administration.</p> <p id=""A_cet_egard,_les_pieces_jus_06"">A cet égard, les pièces justificatives doivent être conservées au minimum jusqu'à l'expiration du délai de reprise de l'administration, soit en principe jusqu'à la fin de la troisième année suivant celle au titre de laquelle l'impôt est dû.</p> <p id=""Sagissant_des_depenses_dequ_08"">Concernant la réduction d'impôt accordée au titre des dons fait par les particuliers (code général des impôts [CGI], art. 200), ces dispositions feront l'objet de commentaires qui seront publiés ultérieurement. </p> <p id=""Pour_le_credit_dimpot_affer_08"">Pour le crédit d'impôt afférent aux dépenses d'équipements de l'habitation principale en faveur du développement durable (CGI, art. 200 quater), les nouvelles dispositions seront insérées ultérieurement dans le cadre du commentaire d'ensemble de la réforme de ce dispositif modifié par l'article 74 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014.</p> <p id=""Sagissant_du_credit_dimpot__09"">S'agissant du crédit d'impôt afférent aux dépenses d'équipement de l'habitation principale en faveur de l'aide aux personnes (CGI, art. 200 quater A), les commentaires ont été mis à jour au III-B-1-a § 100 du BOI-IR-RICI-290-30.</p> <p id=""Enfin,_pour_les_dispositifs_09"">Enfin, les commentaires relatifs aux autres dispositifs dont les obligations déclaratives relèvent du domaine réglementaire ou doctrinal sont modifiés ou le seront lors des commentaires des modifications apportées aux dispositifs concernés (par exemple, la réduction d'impôt ""Madelin"").</p> <p id=""Actualite_liee_:_07""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""titre-actualite"">11/02/2014 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur de l'aide aux personnes - Extension du champ d'application et modifications des modalités d'application du crédit d'impôt</p> <p id=""Documents_lies_:_09""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-IR-LIQ-10-10-10-10_:_IR_011"">BOI-IR-LIQ-10-10-10-10 : IR - Liquidation - Détermination du quotient familial - Personnes à charge - Enfants mineurs</p> <p id=""BOI-IR-RICI-270_:_IR_-_Redu_011"">BOI-IR-RICI-20 : IR - Crédit d'impôt accordé au titre des cotisations versées aux organisations syndicales</p> <p id=""BOI-IR-RICI-150-20_:_IR_-_R_016"">BOI-IR-RICI-150-20 : IR - Réductions et crédits d'impôt - Sommes versées pour l'emploi d'un salarié à domicile, à une association agréée ou à un organisme habilité ou conventionné ayant le même objet - Modalités d'application et cas de remise en cause</p> <p id=""BOI-IR-RICI-270_:_IR_-_Redu_017"">BOI-IR-RICI-270 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des cotisations versées aux associations syndicales chargées du défrichement forestier</p> <p id=""BOI-IR-DECLA-20_:_IR_-_Etab_014"">BOI-IR-DECLA-20 : IR - Établissement de l'impôt - Obligations déclaratives</p> <p id=""BOI-RSA-GEO-30_:_RSA_-_Exon_015"">BOI-RSA-GEO-10-20 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Salariés détachés à l'étranger par leur employeur - Conditions spécifiques aux exonérations totales</p> <p id=""BOI-RSA-GEO-30_:_RSA_-_Exon_020"">BOI-RSA-GEO-30 : RSA - Exonération et régimes territoriaux - Agents de l’État envoyés dans le territoire des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et personnes relevant d’organismes appelés à intervenir dans ce territoire</p> <p id=""BOI-CF-INF-10-40-60_:_CF_-__017"">BOI-CF-INF-10-40-60 : CF - Infractions et sanctions - Infractions et pénalités fiscales communes à tous les impôts - Non respect des conditions auxquelles sont subordonnés des avantages fiscaux et délivrance irrégulière de documents permettant à un tiers de bénéficier d'un avantage fiscal</p> <p id=""Signataire_des_nouveaux_com_018""><strong>Signataire des </strong><strong>documents liés :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_019"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - RSA - CF - Simplification des obligations déclaratives - loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, art. 17 | ACTU-2014-00134 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9382-PGP.html/identifiant=ACTU-2014-00134 | null | 2014-05-07 00:00:00 | null | d329386c-1188-4d3d-a4ae-baea77844c77 | 7796c05c7480f246ef0b611bb7958a36056433611aa308f7bbb54fd4aa34eb71 |
FR | fr | Série / Division :
BIC - PROV
Texte :
Dans le cadre d'un plan d'attribution d'actions gratuites de groupe, la société attributrice des actions gratuites ou des
options d'achat peut déduire de son bénéfice imposable les provisions constatées à raison du personnel salarié des sociétés ou groupements qui lui sont liés lorsqu'il existe une convention de
refacturation des charges et moins-values afférentes à l'attribution d'actions ou d'options d'achat au personnel de la société liée qui entraine la comptabilisation de produit à recevoir d'un montant
égal à celui de la provision.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-BIC-PROV-30-20-30 : BIC - Autres provisions pour charges - Provisions comptabilisées
dans le cadre de plans d'options d'achat d'actions et de plans d'attribution d'actions gratuites existantes
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""BIC_-_PROVISION_01"">BIC - PROV</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Dans_le_cadre_dun_plan_datt_03"">Dans le cadre d'un plan d'attribution d'actions gratuites de groupe, la société attributrice des actions gratuites ou des options d'achat peut déduire de son bénéfice imposable les provisions constatées à raison du personnel salarié des sociétés ou groupements qui lui sont liés lorsqu'il existe une convention de refacturation des charges et moins-values afférentes à l'attribution d'actions ou d'options d'achat au personnel de la société liée qui entraine la comptabilisation de produit à recevoir d'un montant égal à celui de la provision. </p> <p id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""X_05"">X</p> <p id=""Document_lie_:_06""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""BOI-BIC-PROV-30-20-30_:_BIC_07"">BOI-BIC-PROV-30-20-30 : BIC - Autres provisions pour charges - Provisions comptabilisées dans le cadre de plans d'options d'achat d'actions et de plans d'attribution d'actions gratuites existantes</p> <p id=""Signataire_du_document_lie_08""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_09"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Provisions comptabilisées dans le cadre de plans d'attribution d'actions gratuites | ACTU-2014-00158 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9516-PGP.html/identifiant=ACTU-2014-00158 | null | 2014-06-10 00:00:00 | null | c7eb62f5-2d21-4417-9935-29aac3dfcaaf | 8bc6965b981e29d115861ad4445dd2040f2a8f8e6ec49dbf033a5d5ddf521a8c |
FR | fr | Série / Division :
BNC - CHAMP
Texte :
L'article 151 ter du code général des impôts
(CGI) prévoit que la rémunération perçue au titre de la permanence des soins exercée en application de l'article L. 6314-1
du code la santé publique par les médecins ou leurs remplaçants installés dans une zone définie en application de
l'article L. 1434-7 du code de la santé publique est exonérée de l'impôt sur le revenu à hauteur de soixante jours de
permanence par an.
La
loi n° 2009-879 du 2009
portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi "HPST", modifie l'organisation de la permanence des soins. Cette loi prévoit le transfert de la
compétence de l'organisation de la permanence des soins vers les agences régionales de santé (ARS). Dans le cadre de cette loi, l'organisation de la régulation et les modalités financières de
rémunération de la permanence des soins ont été aménagées, la rémunération forfaitaire des astreintes dans le cadre de la permanence des soins, composante du revenu exonéré en application de l'article
151 ter du CGI, étant désormais établie par chaque ARS.
La publication des cahiers des charges par les ARS venant de s'achever, les nouvelles dispositions sont dorénavant
applicables.
Par ailleurs, les précisions apportées par la RM
Mallot n°109406, JO AN du 23 août 2011, p.9106 relative aux médecins régulateurs demeurent applicables (cf. I-C § 110 du document lié).
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-BNC-CHAMP-10-40-20 : BNC - Champ d'application - Exonérations spécifiques
applicables aux médecins
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""Serie_/_Division_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""BNC_-_CHAMP_01"">BNC - CHAMP</p> <p id=""Texte_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Larticle_151_ter_du_code _g_03"">L'article 151 ter du code général des impôts (CGI) prévoit que la rémunération perçue au titre de la permanence des soins exercée en application de l'article L. 6314-1 du code la santé publique par les médecins ou leurs remplaçants installés dans une zone définie en application de l'article L. 1434-7 du code de la santé publique est exonérée de l'impôt sur le revenu à hauteur de soixante jours de permanence par an.</p> <p id=""La loi_2009-879_du_2009 por_03"">La loi n° 2009-879 du 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi ""HPST"", modifie l'organisation de la permanence des soins. Cette loi prévoit le transfert de la compétence de l'organisation de la permanence des soins vers les agences régionales de santé (ARS). Dans le cadre de cette loi, l'organisation de la régulation et les modalités financières de rémunération de la permanence des soins ont été aménagées, la rémunération forfaitaire des astreintes dans le cadre de la permanence des soins, composante du revenu exonéré en application de l'article 151 ter du CGI, étant désormais établie par chaque ARS.</p> <p id=""La_publication_des_cahiers__05"">La publication des cahiers des charges par les ARS venant de s'achever, les nouvelles dispositions sont dorénavant applicables.</p> <p id=""Par_ailleurs,_les_precision_05"">Par ailleurs, les précisions apportées par la RM Mallot n°109406, JO AN du 23 août 2011, p.9106 relative aux médecins régulateurs demeurent applicables (cf. I-C § 110 du document lié).</p> <p id=""Actualites_liees_09""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_010"">X</p> </blockquote> <p id=""9508-PGP_Documents_lies_04""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""9508-PGP_BOI-IF-TFB-20-30-30-2012091_05"">BOI-BNC-CHAMP-10-40-20 : BNC - Champ d'application - Exonérations spécifiques applicables aux médecins</p> <p id=""9508-PGP_Signataire_des_commentaires_09""><strong>Signataire du document lié : </strong></p> <p id=""9508-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_D_010"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BNC - Régime d'exonération des revenus perçus par les médecins dans le cadre de la permanence des soins - Modifications apportées par la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients à la santé et aux territoires et précision relative aux médecins régulateurs | ACTU-2014-00166 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9601-PGP.html/identifiant=ACTU-2014-00166 | null | 2014-06-24 00:00:00 | null | a39cc56e-b59b-4751-b0d1-03217f697fcd | 1f1e62f41666a265252bf2d32788a8636ee55757626ed7dac90a7c4a0bc4f667 |
FR | fr | Séries / Divisions :
X
Texte :
Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances
publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre
connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.
Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de
la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).
Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la
doctrine antérieure font l'objet d'actualités.
Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications" recevront un message pour chacun des documents republiés. Compte tenu du nombre important de documents susceptibles
d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales.
Signataire des documents liés :
Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels | <p id=""8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_00""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <blockquote> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Toutes_01"">X</p> </blockquote> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_Des_operations_de_remise_a__03"">Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS. </p> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_Ces_nouvelles_publications__04""><strong>Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents</strong> (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).</p> <p id=""8151-PGP_8019-PGP_Seules_les_evolutions_ou_no_05""><strong>Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités.</strong> <br> Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS ""dernières publications"" recevront un message pour chacun des documents republiés. Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS ""Actualités"" qui ne signale que les évolutions doctrinales.</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_06""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_07"">Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Mise à niveau des documents au plan formel | ACTU-2014-00161 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9585-PGP.html/identifiant=ACTU-2014-00161 | null | 2014-06-16 00:00:00 | null | 15b2bfe5-1fb7-4a3f-a319-3cd5b992ce08 | a11d5983db559fe7611cbace66434ff569b436e3760026794ce989903dd65ca1 |
FR | fr | Séries / Divisions :
IR - RICI, IS - BASE
Texte :
La réduction d'impôt sur le revenu, prévue à
l'article 199 unvicies du code général des impôts, accordée au titre des souscriptions en numéraire au capital des
sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA) était limitée aux souscriptions réalisées jusqu'au 31 décembre 2014.
L'article 72 de la loi
n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 proroge l'application de la réduction d'impôt aux souscriptions réalisées jusqu'au 31 décembre 2017.
Cette prorogation ne modifie pas l'économie générale du dispositif.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-IR-RICI-180 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital
d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles
BOI-IS-BASE-40 : IS - Base d'imposition - Amortissements
BOI-IS-BASE-40-10 : IS - Base d'imposition - Amortissement exceptionnel des actions
émises par les sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA)
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""Series_/_Divisions_:_00""><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""IR-RICI_01"">IR - RICI, IS - BASE</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""La_reduction_dimpot_accorde_03"">La réduction d'impôt sur le revenu, prévue à l'article 199 unvicies du code général des impôts, accordée au titre des souscriptions en numéraire au capital des sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA) était limitée aux souscriptions réalisées jusqu'au 31 décembre 2014.</p> <p id=""Larticle_72_de_la_loi_n°_20_04""> L'article 72 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 proroge l'application de la réduction d'impôt aux souscriptions réalisées jusqu'au 31 décembre 2017.</p> <p id=""Cette_prorogation_na_pas_mo_05"">Cette prorogation ne modifie pas l'économie générale du dispositif.</p> <p id="" Actualite_liee_:_06""><strong><br> Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_06"">X</p> </blockquote> <p id=""Document_lie_:_07""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-IR-RICI-180_:_IR_-_Redu_08"">BOI-IR-RICI-180 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles</p> <p id=""BOI-IS-BASE-40-10_:_IS_-_Ba_010"">BOI-IS-BASE-40 : IS - Base d'imposition - Amortissements</p> <p id=""BOI-IS-BASE-40-10_:_IS_-_Ba_011"">BOI-IS-BASE-40-10 : IS - Base d'imposition - Amortissement exceptionnel des actions émises par les sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA)</p> <p id=""Signature_du_document_lie_:_09""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_010"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - IS - Prorogation de la réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles (CGI, art. 199 unvicies)(loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 , art. 72) | ACTU-2015-00039 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9910-PGP.html/identifiant=ACTU-2015-00039 | null | 2015-02-12 00:00:00 | null | e220d58c-a35d-4f2e-b5bf-46da6c726afc | 43ca4405bec00877da217897bae4634376cf836ea11f07f91ea5a716944eb786 |
FR | fr | Séries / Division :
RFPI - IR , BAREME
Texte :
Les dispositifs d’incitation fiscale à l’investissement immobilier locatif sont
subordonnés à la mise en location des logements selon des loyers qui ne doivent pas excéder des plafonds fixés par décret.
Certains de ces dispositifs sont également subordonnés à la mise en location des
logements à des locataires dont les ressources n’excèdent pas des plafonds fixés par décret.
Ces plafonds de loyer et de ressources, qui diffèrent notamment selon le lieu de situation du
logement et le dispositif d’incitation fiscale à l’investissement immobilier locatif concerné, sont révisés au 1er janvier de chaque année.
L'actualisation pour 2019 des plafonds de loyer et, le cas échéant, de ressources figure dans le
document lié pour les dispositifs suivants :
- Besson neuf (CGI,
art. 31, I-1°-g) ;
- Besson ancien (CGI, art. 31, I-1°-j) ;
- Robien classique et recentré (CGI, art. 31, I-1°-h) ;
- Borloo neuf (CGI, art. 31, I-1°-l) ;
- Conventionnement « Anah » : Borloo ancien (CGI, art. 31, I-1°-m) et Cosse (CGI, art. 31, I-1°-o) ;
- Scellier métropole et outre-mer
(CGI, art. 199 septvicies) ;
- Duflot / Pinel métropole et outre-mer
(CGI, art. 199 novovicies).
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-BAREME-000017 : BAREME - RFPI - IR - Investissement immobilier locatif -
Plafonds de loyer et de ressources pour l'année 2019
Signataire du document lié :
Bruno Mauchauffée, adjoint au Directeur de la législation fiscale | <p id=""10854-PGP_Series_/_Divisions_:_01""><strong>Séries / Division :</strong></p> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_IR-RICI,_RFPI-SPEC_01"">RFPI - IR , BAREME</p> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Les_dispositifs_d’incitatio_03"">Les dispositifs d’incitation fiscale à l’investissement immobilier locatif sont subordonnés à la mise en location des logements selon des loyers qui ne doivent pas excéder des plafonds fixés par décret.</p> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Certains_de_ces_dispositifs_04"">Certains de ces dispositifs sont également subordonnés à la mise en location des logements à des locataires dont les ressources n’excèdent pas des plafonds fixés par décret.</p> <p id=""10854-PGP_Ces_plafonds_de_loyer_et_de_05"">Ces plafonds de loyer et de ressources, qui diffèrent notamment selon le lieu de situation du logement et le dispositif d’incitation fiscale à l’investissement immobilier locatif concerné, sont révisés au 1<sup>er </sup>janvier de chaque année.</p> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Besson_ancien (CGI,_art._31_07"">L'actualisation pour 2019 des plafonds de loyer et, le cas échéant, de ressources figure dans le document lié pour les dispositifs suivants :</p> <blockquote> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Robien_classique_(CGI,_art._09"">- Besson neuf (CGI, art. 31, I-1°-g) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Borloo_ancien_ou_convention_011"">- Besson ancien (CGI, art. 31, I-1°-j) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p id=""10854-PGP_-_Robien_classique_et_recen_09"">- Robien classique et recentré (CGI, art. 31, I-1°-h) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p id=""10854-PGP_-_Borloo_neuf_(CGI,_art._31_010"">- Borloo neuf (CGI, art. 31, I-1°-l) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p id=""-_Cosse_(CGI,_art._31,_I-1°_012"">- Conventionnement « Anah » : Borloo ancien (CGI, art. 31, I-1°-m) et Cosse (CGI, art. 31, I-1°-o) ;</p> </blockquote> <blockquote> <p id=""10854-PGP_-_Duflot_/_Pinel_metropole__013"">- Scellier métropole et outre-mer (CGI, art. 199 septvicies) ;</p> <p id=""-_Duflot_/_Pinel_metropole__014""><strong>- </strong>Duflot / Pinel métropole et outre-mer (CGI, art. 199 novovicies).</p> </blockquote> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Actualite_liee_:_025""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_ _X_026""> X</p> </blockquote> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Documents_lies_: _027""><strong>Document lié : </strong></p> <p id=""10854-PGP_BOI-BAREME-000017_:_BAREME__017"">BOI-BAREME-000017 : BAREME - RFPI - IR - Investissement immobilier locatif - Plafonds de loyer et de ressources pour l'année 2019</p> <p id=""10854-PGP_9229-PGP_Signataire_des_commentaires_035""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""Bruno_Mauchauffee,_directeu_019"">Bruno Mauchauffée, adjoint au Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - IR - Actualisation pour 2019 des plafonds de loyer et de ressources des locataires pour les dispositifs d'incitation fiscale à l'investissement immobilier locatif | ACTU-2019-00078 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11754-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00078 | null | 2019-04-01 00:00:00 | null | f063e10d-b64c-426f-81f1-1ed3d90d8d7a | ae741407b680e000d43a47f773283169108c65d145b3a361a4f67527188e4fc6 |
FR | fr | Séries / Division :
IS - BASE ; RES
Texte :
Des précisions sont apportées sur la déductibilité des intérêts versés par une société française à une société belge
bénéficiant du régime des intérêts notionnels en application du b du I de l'article 212 du code général des impôts (CGI).
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-IS-BASE-35-30 : IS - Base d'imposition - Charges financières - Limitation des
charges financières en cas de faible imposition ou d'exonération des intérêts dans le résultat de l'entreprise liée créancière
BOI-RES-000041 : RESCRIT - IS - Déductibilité des intérêts versés à une société belge
bénéficiant du régime des intérêts notionnels
Signataire des documents liés :
Édouard Marcus, Chef du Service juridique de la fiscalité | <p id=""Series_/_Division_:__00""><strong>Séries / Division : </strong></p> <p id=""IS_-_BASE_;_RES_01"">IS - BASE ; RES</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""Des_precisions_sont_apporte_03"">Des précisions sont apportées sur la déductibilité des intérêts versés par une société française à une société belge bénéficiant du régime des intérêts notionnels en application du b du I de l'article 212 du code général des impôts (CGI).<br> <strong><br> Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_04"">X</p> </blockquote> <p id="" Document_lie_:_05""><strong><br> Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-IS-BASE-35-50_:_IS_-_Ch_06"">BOI-IS-BASE-35-30 : IS - Base d'imposition - Charges financières - Limitation des charges financières en cas de faible imposition ou d'exonération des intérêts dans le résultat de l'entreprise liée créancière</p> <p id=""BOI-RES-000041_:_RESCRIT_-__07"">BOI-RES-000041 : RESCRIT - IS - Déductibilité des intérêts versés à une société belge bénéficiant du régime des intérêts notionnels</p> <p id=""Signataire_du_document_lie_:_07""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Edouard_Marcus,_Chef_du_Ser_08"">Édouard Marcus, Chef du Service juridique de la fiscalité</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IS - Déductibilité des intérêts versés à une société belge bénéficiant du régime des intérêts notionnels - Rescrit | ACTU-2019-00181 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11831-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00181 | null | 2019-09-04 00:00:00 | null | 5a2f168f-12fc-408f-b04d-c14c14ad644f | ada742386dddcca8bffe2ea71ad4b48e7b334a050b43e22fa1be408b0c18ca6b |
FR | fr | Série / divisions :
TVA - CHAMP ; TVA - BASE
Texte :
L'article
73 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 a transposé les dispositions de la
directive (UE) n° 2016/1065 du Conseil du 27 juin 2016 modifiant la directive 2006/112/CE en
ce qui concerne le traitement des bons, s'agissant de la qualification et les règles de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicables aux bons.
Ces dispositions transposées à l'article 256 ter
du code général des impôts (CGI) et au a bis du 1 de l'article 266 du CGI visent à définir la notion de bons au sens de la
TVA et à distinguer les deux catégories de bons que constituent les bons à usage unique et les bons à usages multiples et ainsi qu'à préciser le régime de TVA applicables à ces deux instruments.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-TVA-CHAMP-10-10-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations
imposables en raison de leur nature - Condition de lien direct pour les opérations réalisées à titre onéreux
BOI-TVA-CHAMP-10-10-40 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations
imposables en raison de leur nature - Opérations concernées
BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations
imposables en raison de leur nature - Opérations réalisées au moyen de bons
BOI-TVA-BASE-20-40 : TVA - Base d'imposition - Fait générateur et exigibilité - Règles
particulières
Signataire des documents liés :
Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale | <p id=""Serie(s)_/_division(s)_:_00""><strong>Série / divisions :</strong></p> <p id=""TVA-CHAMP_01"">TVA - CHAMP ; TVA - BASE</p> <p id=""Texte_:_03""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Les_modifications apportees_04""> L'article 73 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 a transposé les dispositions de la directive (UE) n° 2016/1065 du Conseil du 27 juin 2016 modifiant la directive 2006/112/CE en ce qui concerne le traitement des bons, s'agissant de la qualification et les règles de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicables aux bons.</p> <p id=""Ces_dispositions_transposee_04"">Ces dispositions transposées à l'article 256 ter du code général des impôts (CGI) et au a bis du 1 de l'article 266 du CGI visent à définir la notion de bons au sens de la TVA et à distinguer les deux catégories de bons que constituent les bons à usage unique et les bons à usages multiples et ainsi qu'à préciser le régime de TVA applicables à ces deux instruments.</p> <p id=""Actualite(s)_liee(s)_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""X_06""> X</p> <p id=""Document(s)_modifie(s)_:_07""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-10-10-10_:_TV_08"">BOI-TVA-CHAMP-10-10-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables en raison de leur nature - Condition de lien direct pour les opérations réalisées à titre onéreux</p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-10-10-40:_TVA_09"">BOI-TVA-CHAMP-10-10-40 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables en raison de leur nature - Opérations concernées</p> <p id=""BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50_:_09"">BOI-TVA-CHAMP-10-10-40-50 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables en raison de leur nature - Opérations réalisées au moyen de bons</p> <p id=""BOI-TVA-BASE-20-40_:_TVA_-__010"">BOI-TVA-BASE-20-40 : TVA - Base d'imposition - Fait générateur et exigibilité - Règles particulières</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_012""><strong>Signataire des documents liés : </strong></p> <p id=""Christophe_Pourreau,_Direct_013"">Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Transposition de la directive (UE) 2016/1065 du Conseil du 27 juin 2016 en ce qui concerne le traitement des bons (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 73) | ACTU-2019-00168 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/11970-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00168 | null | 2019-08-07 00:00:00 | null | b91d11e3-a35f-4387-ba34-eae6ffc28a2a | 856222e6cf9b6667546e7973665632313d97fe882b1f22e7d447d09aaccbdaaa |
FR | fr | Série / Division :
BNC - BASE
Texte :
Les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas exposés par
les titulaires de bénéfices non commerciaux ont été mis à jour pour l'année 2020. Cette actualisation s'applique également aux frais supplémentaires de repas exposés par les titulaires de bénéfices
industriels et commerciaux.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-BNC-BASE-40-60-60 : BNC - Base d'imposition -
Dépenses - Frais divers de gestion, dons et subventions
Signataire du document lié :
Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale | <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_BIC_-_BASE_01"">BNC - BASE</p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Des_precisions_sont_apporte_03"">Les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas exposés par les titulaires de bénéfices non commerciaux ont été mis à jour pour l'année 2020. Cette actualisation s'applique également aux frais supplémentaires de repas exposés par les titulaires de bénéfices industriels et commerciaux.</p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_X_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_ _X_05""> X</p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Document_lie_:_06""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_BOI-BIC-BASE-100_:_Deductio_07"">BOI-BNC-BASE-40-60-60 : BNC - Base d'imposition - Dépenses - Frais divers de gestion, dons et subventions</p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Signataire_du_document_:_08""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""11637-PGP_11548-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Jean-Luc_Barcon-Maurin,_Che_09"">Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BNC - Actualisation pour 2020 des seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas | ACTU-2020-00014 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12168-PGP.html/identifiant=ACTU-2020-00014 | null | 2020-01-29 00:00:00 | null | fc74cedd-5ebe-40a3-9af7-ad81048dd762 | 4793e14b8712fddc9025b607c555ef41740b3fc7fa499d5b9aa3f59457adf485 |
FR | fr | Série / Division :
X
Texte :
Des opérations de remise à niveau au plan
formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de la base documentaire. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour
chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.
Ces nouvelles publications ne
constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens
internes et externes, etc.).
Signataire du document lié :
Florence Lerat, Sous-directrice du contentieux des impôts des
professionnels | <p id=""12022-PGP_11960-PGP_11488-PGP_11477-PGP_11045-PGP_10156-PGP_Series(s)/_Divisions(s)_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""12022-PGP_11960-PGP_ _X_01""> X</p> <p id=""12022-PGP_11960-PGP_11488-PGP_11477-PGP_11045-PGP_10156-PGP_8151-PGP_8019-PGP_dsy7856-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""12022-PGP_11960-PGP_11488-PGP_11477-PGP_11045-PGP_10156-PGP_8151-PGP_8019-PGP_Des_operations_de_remise_a__03"">Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de la base documentaire. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS. </p> <p id=""12022-PGP_11960-PGP_11488-PGP_11477-PGP_11045-PGP_10156-PGP_8151-PGP_8019-PGP_Seules_les_evolutions_ou_no_05""><strong>Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents</strong> (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.).</p> <p id=""12022-PGP_11960-PGP_11488-PGP_11477-PGP_11045-PGP_10156-PGP_Signataire_des_documents_li_06""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""12022-PGP_11960-PGP_11488-PGP_11477-PGP_11045-PGP_10156-PGP_Jean-Pierre_Lieb,_chef_du_s_07"">Florence Lerat, Sous-directrice du contentieux des impôts des professionnels</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | Mise à niveau des documents au plan formel | ACTU-2019-00182 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12023-PGP.html/identifiant=ACTU-2019-00182 | null | 2019-09-04 00:00:00 | null | 376e74d2-4028-4064-addd-e052bb2710cd | 2445ef527dff42827bfcead4b31253852da114936e1718934ea2906ee5c524b1 |
FR | fr | Série / Division :
ENR -TIM
Texte :
L’article
92 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, étend pour les certificats d'immatriculation délivrés à compter du 1er juillet 2019, le champ d’application des
taxes prévues à l’article 1010 bis du code général des impôts (CGI), l'article 1010 ter du
CGI, l'article 1011 bis du CGI et
l'article 1011 ter du CGI aux véhicules comprenant au moins cinq places assises et dont le code de carrosserie européen
est camion pick-up, à l'exception, sous certaines conditions, de ceux affectés exclusivement à l'exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables.
L’article
69 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 prévoit l’entrée en vigueur des dispositions suivantes au cours de l’année 2020.
À compter du 1er janvier 2020, les certificats d’immatriculation des véhicules transférés entre
personnes publiques (État, collectivités territoriales, leurs groupements et établissements publics de coopération intercommunale) à la suite d’un transfert ou retrait de compétence entre ces mêmes
personnes publiques, ne sont pas soumis aux taxes suivantes :
- la taxe régionale proportionnelle sur les certificats d’immatriculation
(CGI, art. 1599 quindecies) ;
- la taxe additionnelle due sur les certificats d’immatriculation postérieurs à la première immatriculation
en France (CGI, art. 1010) ;
- la taxe additionnelle due sur les véhicules d’une puissance administrative égale ou supérieure à 36
chevaux-vapeur (CGI, art. 1010 ter) ;
- la taxe additionnelle due sur les véhicules utilitaires perçue au profit de l’association pour le
développement de la formation professionnelle dans les transports (CGI, art. 1635 bis M).
Au 1er janvier 2020, sont également exonérés de la taxe régionale proportionnelle prévue à
l'article 1599 quindecies du CGI, les véhicules dont la source d'énergie est exclusivement l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux.
À compter de cette même date, les frais d’assiette et de recouvrement prélevés sur le malus applicable
aux voitures particulières les plus polluantes (CGI, art. 1011 bis) et prévus au XIV de l’article 1647 du CGI sont supprimés.
À compter du 1er mars 2020, conformément au
décret n° 2020-169 du 27
février 2020 pris en application du premier alinéa du B du VI de l'article 69 de la loi du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, les émissions de dioxyde de carbone utilisées pour les besoins de
la liquidation des taxes à l’immatriculation, en particulier du malus prévu à l’article 1011 bis du CGI, sont déterminées, selon la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures
particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP). Un nouveau barème du malus, adapté à cette nouvelle procédure, est donc applicable à cette même date. Cependant, pour les véhicules d’occasion
importés, les émissions restent temporairement déterminées selon le nouveau cycle européen de conduite (NEDC) et l’ancien barème reste applicable.
À compter de cette même date, le vocabulaire utilisé dans le CGI pour l’application des taxes à
l’immatriculation est clarifié par la création d’un ensemble de définitions et grandeurs communes (CGI, art. 1007 et
CGI, art. 1008).
À compter du 1er juillet 2020, la première immatriculation consécutive à la modification des
caractéristiques techniques d’un véhicule ayant pour effet de le faire répondre à la définition de véhicule de tourisme, sera désormais soumise au malus prévu à l’article 1011 bis du CGI
(transformation d’un véhicule dérivé VP en véhicule de tourisme).
Les évolutions relatives aux taxes à l’immatriculation et intervenant à compter du 1er
janvier 2021 et prévues par la
loi
n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 ne sont pas concernées et feront l’objet de commentaires ultérieurement.
L'abrogation, à compter du 1er janvier 2020, de la taxe sur les permis de conduire, prévue à
l'article 1599 terdecies du CGI, fera également l'objet de commentaires ultérieurs.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-ENR-TIM-20-60 : ENR - Timbres et taxes assimilés - Droits de délivrance de documents
et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur
BOI-ENR-TIM-20-60-20 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de
documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules
BOI-ENR-TIM-20-60-30 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de
documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxes additionnelles à la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules (ou cartes grises)
BOI-ENR-TIM-20-60-40 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de
documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxe annuelle sur la détention des véhicules les plus polluants
BOI-ENR-TIM-20-60-50 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de
documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxe pour la gestion des certificats d'immatriculation des véhicules
BOI-ENR-TIM-20-60-60 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de
documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Redevance pour frais d'acheminement des certificats d'immatriculation des véhicules
BOI-BAREME-000011 : BAREME - ENR - Certificats d'immatriculation des véhicules
assujettis à une taxe fixe
Signataire des documents liés :
Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale | <p id=""10753-PGP_10295-PGP_9704-PGP_BIC_-_CHG_01""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""BIC_-_AMT_01"">ENR -TIM</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id="" L’article 92_de_la_loi_n°__03""> L’article 92 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, étend pour les certificats d'immatriculation délivrés à compter du 1<sup>er</sup> juillet 2019, le champ d’application des taxes prévues à l’article 1010 bis du code général des impôts (CGI), l'article 1010 ter du CGI, l'article 1011 bis du CGI et l'article 1011 ter du CGI aux véhicules comprenant au moins cinq places assises et dont le code de carrosserie européen est camion pick-up, à l'exception, sous certaines conditions, de ceux affectés exclusivement à l'exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables.</p> <p id="" L’article 69_de_la_loi_n°__04""> L’article 69 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 prévoit l’entrée en vigueur des dispositions suivantes au cours de l’année 2020.</p> <p id=""A_compter_du_1er_janvier_20_05"">À compter du 1<sup>er</sup> janvier 2020, les certificats d’immatriculation des véhicules transférés entre personnes publiques (État, collectivités territoriales, leurs groupements et établissements publics de coopération intercommunale) à la suite d’un transfert ou retrait de compétence entre ces mêmes personnes publiques, ne sont pas soumis aux taxes suivantes :</p> <p id=""-_la_taxe_regionale_proport_06"">- la taxe régionale proportionnelle sur les certificats d’immatriculation (CGI, art. 1599 quindecies) ;</p> <p id=""-_la_taxe_additionnelle_due_07"">- la taxe additionnelle due sur les certificats d’immatriculation postérieurs à la première immatriculation en France (CGI, art. 1010) ;</p> <p id=""-_la_taxe_additionnelle_due_08"">- la taxe additionnelle due sur les véhicules d’une puissance administrative égale ou supérieure à 36 chevaux-vapeur (CGI, art. 1010 ter) ;</p> <p id=""-_la_taxe_additionnelle_due_09"">- la taxe additionnelle due sur les véhicules utilitaires perçue au profit de l’association pour le développement de la formation professionnelle dans les transports (CGI, art. 1635 bis M).</p> <p id=""Au_1er_janvier_2020,_sont_e_010"">Au 1<sup>er</sup> janvier 2020, sont également exonérés de la taxe régionale proportionnelle prévue à l'article 1599 quindecies du CGI, les véhicules dont la source d'énergie est exclusivement l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux.</p> <p id=""A_compter_de_cette_meme_dat_010"">À compter de cette même date, les frais d’assiette et de recouvrement prélevés sur le malus applicable aux voitures particulières les plus polluantes (CGI, art. 1011 bis) et prévus au XIV de l’article 1647 du CGI sont supprimés. </p> <p id=""A_compter_du_1er_mars_2020,_011"">À compter du 1<sup>er</sup> mars 2020, conformément au décret n° 2020-169 du 27 février 2020 pris en application du premier alinéa du B du VI de l'article 69 de la loi du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, les émissions de dioxyde de carbone utilisées pour les besoins de la liquidation des taxes à l’immatriculation, en particulier du malus prévu à l’article 1011 bis du CGI, sont déterminées, selon la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP). Un nouveau barème du malus, adapté à cette nouvelle procédure, est donc applicable à cette même date. Cependant, pour les véhicules d’occasion importés, les émissions restent temporairement déterminées selon le nouveau cycle européen de conduite (NEDC) et l’ancien barème reste applicable.</p> <p id=""A_compter_de_cette_meme_dat_013"">À compter de cette même date, le vocabulaire utilisé dans le CGI pour l’application des taxes à l’immatriculation est clarifié par la création d’un ensemble de définitions et grandeurs communes (CGI, art. 1007 et CGI, art. 1008).</p> <p id=""A_compter_du_1er_juillet_20_014"">À compter du 1<sup>er</sup> juillet 2020, la première immatriculation consécutive à la modification des caractéristiques techniques d’un véhicule ayant pour effet de le faire répondre à la définition de véhicule de tourisme, sera désormais soumise au malus prévu à l’article 1011 bis du CGI (transformation d’un véhicule dérivé VP en véhicule de tourisme).</p> <p id=""Les_evolutions_relatives_au_014"">Les évolutions relatives aux taxes à l’immatriculation et intervenant à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2021 et prévues par la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 ne sont pas concernées et feront l’objet de commentaires ultérieurement.</p> <p id=""Labrogation,_a_compter_du_1_016"">L'abrogation, à compter du 1<sup>er</sup> janvier 2020, de la taxe sur les permis de conduire, prévue à l'article 1599 terdecies du CGI, fera également l'objet de commentaires ultérieurs.</p> <p id=""Actualite_liee_:__017""><strong>Actualité liée : </strong></p> <blockquote> <p id=""X_018"">X</p> </blockquote> <p id=""10753-PGP_10295-PGP_9704-PGP_Document_lie:_06""><strong>Documents liés</strong> :</p> <p id=""BOI-ENR-TIM-20-60_:_ENR_-_T_09"">BOI-ENR-TIM-20-60 : ENR - Timbres et taxes assimilés - Droits de délivrance de documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur</p> <p id=""BOI-ENR-TIM-20-60-20_:_ENR__09"">BOI-ENR-TIM-20-60-20 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules</p> <p id=""BOI-ENR-TIM-20-60-30_:_ENR__010"">BOI-ENR-TIM-20-60-30 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxes additionnelles à la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules (ou cartes grises)</p> <p id=""BOI-ENR-TIM-20-60-40_:_ENR__011"">BOI-ENR-TIM-20-60-40 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxe annuelle sur la détention des véhicules les plus polluants</p> <p id=""BOI-ENR-TIM-20-60-50_:_ENR__012"">BOI-ENR-TIM-20-60-50 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Taxe pour la gestion des certificats d'immatriculation des véhicules</p> <p id=""BOI-ENR-TIM-20-60-60_:_ENR__013"">BOI-ENR-TIM-20-60-60 : ENR - Timbres et taxes assimilées - Droits de délivrance de documents et perceptions diverses - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur - Redevance pour frais d'acheminement des certificats d'immatriculation des véhicules</p> <p id=""BOI-BAREME-000011_:_BAREME__012"">BOI-BAREME-000011 : BAREME - ENR - Certificats d'immatriculation des véhicules assujettis à une taxe fixe</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_015""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Bruno_Mauchauffe,_Chef_de_s_016"">Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | ENR - TIM - Nouvelles dispositions applicables à la taxe sur les certificats d'immatriculation et taxes annexes (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 92 ; loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 69) | ACTU-2020-00104 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12216-PGP.html/identifiant=ACTU-2020-00104 | null | 2020-06-17 00:00:00 | null | ff730288-daf3-4afe-9346-d77bfdbd087a | 0b50cabf194e0027b8eb37d66fac187adc43d9ff80c29beb535f4af9866ad654 |
FR | fr | Série / Division :
BIC - CHG
Texte :
Le taux de référence servant au calcul du plafonnement des intérêts déductibles en
application des dispositions du 3° du 1 de l'article 39 du code général des impôts (CGI) a été mis à jour pour les
exercices de douze mois clos du 31 mars 2020 au 29 juin 2020.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-BIC-CHG-50-50-30 : BIC - Frais et charges - Charges
financières - Intérêts des avances consenties par les associés en sus de leur part de capital - Taux d'intérêt limite
Signataire du document lié :
Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale | <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_BIC_-_BASE_01"">BIC - CHG</p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Des_precisions_sont_apporte_03"">Le taux de référence servant au calcul du plafonnement des intérêts déductibles en application des dispositions du 3° du 1 de l'article 39 du code général des impôts (CGI) a été mis à jour pour les <strong>exercices de douze mois clos </strong><strong>du 31 mars 2020 au 29 juin 2020</strong>.</p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_X_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""12156-PGP_ _X_05""> X</p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Document_lie_:_06""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_BOI-BIC-BASE-100_:_Deductio_07"">BOI-BIC-CHG-50-50-30 : BIC - Frais et charges - Charges financières - Intérêts des avances consenties par les associés en sus de leur part de capital - Taux d'intérêt limite</p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Signataire_du_document_:_08""><strong>Signataire du document lié :</strong></p> <p id=""12156-PGP_11489-PGP_11060-PGP_Jean-Luc_Barcon-Maurin,_Che_09"">Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | BIC - Actualisation du taux maximum des intérêts admis en déduction d'un point de vue fiscal | ACTU-2020-00088 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12350-PGP.html/identifiant=ACTU-2020-00088 | null | 2020-05-20 00:00:00 | null | 76cffc5b-6917-4c1f-b654-84c6b627cdf2 | c8c5242530345e22253ae8a43b4e0d66c8e1c690521cb5bcfd7e34c0e05a0240 |
FR | fr | Série / Division :
TVA - LIQ
Texte :
Par un arrêt du 11 février 2013
(CE, arrêt du 11 février 2013,
n°357348), le conseil d'Etat a décidé que le paragraphe 48 de l'instruction 3 C-1-12 du 8 février 2012 publiée au Bulletin officiel des impôts et repris à l'identique au IV-A § 460 du
BOI-TVA-LIQ-30-10-10 est annulé en tant qu'il prescrit l'application du taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée de 7 % prévu au
n de l'article 279 du code général des impôts aux ventes de sandwichs et aux ventes de salades avec assaisonnement séparé ou
couverts dès le stade de la vente par le fabricant au distributeur ou au détaillant, sans réserver l'application de ce taux aux ventes au consommateur final.
Le § 460 du document lié est donc supprimé.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-TVA-LIQ-30-10-10 : TVA - Liquidation – Taux réduits -
Produits destinés à l'alimentation humaine et aux ventes à emporter ou à livrer de produits alimentaires préparés en vue d’une consommation immédiate
Signataire des commentaires liés :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale. | <p class=""paragraphe-western"" id=""7884-PGP_Serie(s)/division(s)_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""7884-PGP_CVAE-BASE_02"">TVA - LIQ</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""7884-PGP_Texte_02""><strong>Texte :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Par_un_arret_du_8_mars_2012_00"">Par un arrêt du 11 février 2013 (CE, arrêt du 11 février 2013, n°357348), le conseil d'Etat a décidé que le paragraphe 48 de l'instruction 3 C-1-12 du 8 février 2012 publiée au Bulletin officiel des impôts et <strong>repris à l'identique au IV-A § 460 du BOI-TVA-LIQ-30-10-10</strong> est annulé en tant qu'il prescrit l'application du taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée de 7 % prévu au n de l'article 279 du code général des impôts aux ventes de sandwichs et aux ventes de salades avec assaisonnement séparé ou couverts dès le stade de la vente par le fabricant au distributeur ou au détaillant, sans réserver l'application de ce taux aux ventes au consommateur final.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Le_document_lie_est_doc_mod_04"">Le § 460 du document lié est donc supprimé.</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Actualite_liee_:_04""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""7884-PGP_X_07"">X</p> </blockquote> <p class=""paragraphe-western"" id=""7884-PGP_Document(s)_modifie(s)_08""><strong>Document lié :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""BOI-TVA-LIQ-20-20_:_TVA_-_L_020"">BOI-TVA-LIQ-30-10-10 : TVA - Liquidation – Taux réduits - Produits destinés à l'alimentation humaine et aux ventes à emporter ou à livrer de produits alimentaires préparés en vue d’une consommation immédiate</p> <p class=""paragraphe-western"" id=""Signataire_des_commentaires_08""><strong>Signataire des commentaires liés :</strong></p> <p class=""paragraphe-western"" id=""7884-PGP_Veronique_Bied-Charreton,_d_016"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TVA - Taux - Produits destinés à l'alimentation humaine - Sandwichs et salades - Jurisprudence (arrêt CE 11 février 2013, n° 357348) | ACTU-2013-00043 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/8532-PGP.html/identifiant=ACTU-2013-00043 | null | 2013-02-19 00:00:00 | null | 8f4c3cc1-1e23-4f8d-baf0-b7d6774889df | e4f517f6c218848c7b2205941032fd7fd5a1dc12ee61b47c004ed8c7ec860417 |
FR | fr | Série / Division :
RFPI - PVINR
Texte :
Le 2° du II de
l'article 150 U du CGI, dans sa rédaction issue de
l'article
28 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, prévoit une exonération en faveur des plus-values réalisées au titre de la cession d'un logement situé en France par des
personnes physiques, non résidentes de France, ressortissantes d'un État membre de l'Union européenne ou d'un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France
une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales.
Cette exonération s'applique dans la limite d'une résidence par contribuable et de 150 000 €
de plus-value nette imposable, à la double condition que :
- le cédant ait été fiscalement domicilié en France de manière continue pendant au moins deux
ans à un moment quelconque antérieurement à la cession ;
- la cession intervienne au plus tard le 31 décembre de la cinquième année suivant celle du transfert par le
cédant de son domicile fiscal hors de France ou, sans condition de délai, lorsque le cédant a la libre disposition du bien au moins depuis le 1er janvier de l’année précédant celle de la
cession.
Ces dispositions s'appliquent aux plus-values réalisées au titre des cessions intervenues depuis le
1er janvier 2014.
Par ailleurs, il est rappelé que, conformément au IV de
l'article 244 bis A du CGI, l'imposition résultant de la cession d'un bien est acquittée sous la responsabilité d'un
représentant désigné par le contribuable non résident. Toutefois, des dispenses automatiques de désignation d'un représentant fiscal sont accordées aux contribuables, personnes physiques, lorsque le
prix de cession du bien est inférieur ou égal à 150 000 € ou lorsque la plus-value de cession réalisée est exonérée de toute imposition, tant à l'impôt sur le revenu qu'aux prélèvements sociaux,
compte tenu de la durée de détention du bien.
Actualité liée :
X
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cession d'un logement situé en France par des contribuables non résident
BOI-RFPI-PVINR-10-20 : RFPI - PVINR - Immeubles ou droits concernés
BOI-RFPI-PVINR-30-20 : RFPI - PVINR - Désignation d'un représentant accrédité
BOI-RFPI-PVINR-30-30 : RFPI - PVINR - Obligations déclaratives
BOI-TPVIE-10 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Champ d'application
BOI-TPVIE-20 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Modalités de
détermination
Signataire des documents liés :
Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale. | <p id=""Serie/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""IR-RICI_01"">RFPI - PVINR</p> <p id=""Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""7338-PGP_Le_2°_du_II_de_larticle_150_0143"">Le 2° du II de l'article 150 U du CGI, dans sa rédaction issue de l'article 28 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, prévoit une exonération en faveur des plus-values réalisées au titre de la cession d'un logement situé en France par des personnes physiques, non résidentes de France, ressortissantes d'un État membre de l'Union européenne ou d'un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales.</p> <p id=""7338-PGP_Cette_exoneration_sapplique_0144"">Cette exonération s'applique dans la limite d'une résidence par contribuable et de 150 000 € de plus-value nette imposable, à la double condition que :</p> <p id=""7338-PGP_-_le_cedant_ait_ete_fiscale_0145"">- le cédant ait été fiscalement domicilié en France de manière continue pendant au moins deux ans à un moment quelconque antérieurement à la cession ;</p> <p id=""7338-PGP_-_la_cession_intervienne_au_0146"">- la cession intervienne au plus tard le 31 décembre de la cinquième année suivant celle du transfert par le cédant de son domicile fiscal hors de France ou, sans condition de délai, lorsque le cédant a la libre disposition du bien au moins depuis le 1<sup>er</sup> janvier de l’année précédant celle de la cession.</p> <p id=""7338-PGP_Ces_dispositions_sappliquen_0147"">Ces dispositions s'appliquent aux plus-values réalisées au titre des cessions intervenues depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2014.</p> <p id=""Par_ailleurs,_il_est_rappel_08"">Par ailleurs, il est rappelé que, conformément au IV de l'article 244 bis A du CGI, l'imposition résultant de la cession d'un bien est acquittée sous la responsabilité d'un représentant désigné par le contribuable non résident. Toutefois, des dispenses automatiques de désignation d'un représentant fiscal sont accordées aux contribuables, personnes physiques, lorsque le prix de cession du bien est inférieur ou égal à 150 000 € ou lorsque la plus-value de cession réalisée est exonérée de toute imposition, tant à l'impôt sur le revenu qu'aux prélèvements sociaux, compte tenu de la durée de détention du bien.</p> <p id=""Actualite_liee_:_09""><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_09"">X</p> </blockquote> <p id=""Documents_lies_: _010""><strong>Documents liés :</strong></p> <p id=""BOI-RFPI-PVINR-10-20_:_RFPI_013"">BOI-RFPI-PVI-10-40 : RFPI - Plus-values immobilières - Exonérations</p> <p id=""BOI-RFPI-SPI-10-20_:_RFPI_-_014"">BOI-RFPI-PVI-10-40-50 : RFPI - Plus-values immobilières - Exonération résultant de la cession d'un logement situé en France par des contribuables non résident</p> <p id=""BOI-IR-CUT_:_BOI-IR-CUT- _M_011"">BOI-RFPI-PVINR-10-20 : RFPI - PVINR - Immeubles ou droits concernés</p> <p id=""BOI-RFPI-PVINR-30-20_:_RFPI_013"">BOI-RFPI-PVINR-30-20 : RFPI - PVINR - Désignation d'un représentant accrédité</p> <p id=""BOI-RFPI-PVI-10-20_:_RFPI_-_012"">BOI-RFPI-PVINR-30-30 : RFPI - PVINR - Obligations déclaratives</p> <p id=""BOI-TPVIE-10_:_RFPI_-_Taxe__017"">BOI-TPVIE-10 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Champ d'application</p> <p id=""BOI-BIC-PVMV-10-10-10_:_BIC_017"">BOI-TPVIE-20 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Modalités de détermination</p> <p id=""Signataire_des_documents_li_013""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Veronique_Bied-Charreton,_d_014"">Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale.</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Exonération des plus-values immobilières réalisées par des non-résidents au titre de la cession d'un logement situé en France | ACTU-2014-00156 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9560-PGP.html/identifiant=ACTU-2014-00156 | null | 2014-06-06 00:00:00 | null | 7c274b21-ff8e-48f0-b80f-590ac1aa06df | 4d275f0a550ac69968edb91312a385d50d05f1d7010b4f417f04ce5989160895 |
FR | fr | Séries / divisions :
TCA - FIN, TCA - FTPV, CF - PGR
Texte :
L'article 20 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances
rectificative pour 2013 introduit de nouvelles modalités déclaratives pour les redevables de la taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence
(CGI, art. 235 ter ZD bis) et du prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les
représentations théâtrales à caractère pornographique (CGI, art. 1605 sexies).
La taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence ainsi que le prélèvement sur les films
pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique sont déclarés et liquidés sur l'annexe à la déclaration de TVA n° 3310 A
(CERFA n° 10960) ou sur la déclaration n° 3517 (CERFA n° 11417) pour les opérateurs relevant du régime simplifié d'imposition (déclarations disponibles en ligne sur
www.impots.gouv.fr, à la rubrique "Recherche de formulaires").
Sont également modifiés les commentaires relatifs au délai de reprise de l'administration concernant le prélèvement sur les
films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique.
Actualité liée :
04/02/2015 :TFP - Obligations déclaratives et tarification de l'imposition forfaitaire sur les pylônes - Obligations déclaratives de la taxe sur les
éoliennes maritimes (Loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, art. 20)
Documents liés :
BOI-TCA-FIN-20 : TCA - Taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute
fréquence
BOI-TCA-FTPV :TCA - Prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations
théâtrales à caractère pornographique
BOI-CF-PGR-10-30 : CF - Prescription du droit de reprise de l'administration - Délais de reprise en matière
de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées et d'impôts directs locaux
Signataire des documents liés :
Laurent Martel, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement | <p id=""Serie_division_:_00""><strong>Séries / divisions :</strong></p> <p id=""CF-PGR_03"">TCA - FIN, TCA - FTPV, CF - PGR</p> <p id=""Texte_:__02""><strong>Texte : </strong></p> <p id=""Larticle_20_de_la_loi_n°_20_03""> L'article 20 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 introduit de nouvelles modalités déclaratives pour les redevables de la taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence (CGI, art. 235 ter ZD bis) et du prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique (CGI, art. 1605 sexies).</p> <p id=""Desormais_ces_taxes,_prelev_04"">La taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence ainsi que le prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique sont déclarés et liquidés sur l'annexe à la déclaration de TVA n° <strong>3310 A</strong> (CERFA n° 10960) ou sur la déclaration n° <strong>3517</strong> (CERFA n° 11417) pour les opérateurs relevant du régime simplifié d'imposition (déclarations disponibles en ligne sur www.impots.gouv.fr, à la rubrique ""Recherche de formulaires"").</p> <p id=""Sont_egalement_modifies_les_07"">Sont également modifiés les commentaires relatifs au délai de reprise de l'administration concernant le prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique.</p> <p id=""Actualite_liee_:_05""><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""x_06"">04/02/2015 :TFP - Obligations déclaratives et tarification de l'imposition forfaitaire sur les pylônes - Obligations déclaratives de la taxe sur les éoliennes maritimes (Loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, art. 20) </p> <p id=""Documents_lies_:__07""><strong>Documents liés : </strong></p> <p id=""BOI-TCA-FIN-20 BOI-TCA-FTPV_08"">BOI-TCA-FIN-20 : TCA - Taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence</p> <p id=""BOI-TCA-FTPV_012"">BOI-TCA-FTPV :TCA - Prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique</p> <p id=""BOI-CF-PGR-10-30_013"">BOI-CF-PGR-10-30 : CF - Prescription du droit de reprise de l'administration - Délais de reprise en matière de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées et d'impôts directs locaux</p> <p id=""Signataire_des_documents_:_09""><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Laurent_MARTEL,_Sous-direct_010"">Laurent Martel, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | TCA - Taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence - Prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique - Obligations déclaratives (loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, art. 20) | ACTU-2015-00014 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9722-PGP.html/identifiant=ACTU-2015-00014 | null | 2015-02-04 00:00:00 | null | 6ea4c543-da20-4147-b01c-dd44674fff59 | 056136a91d5a0c805e69e1e777bb7ece4a8bbbcfeb423c6e7c0ef7a4dc2d6c8e |
FR | fr | Série / Division :
ANNX - RFPI
Texte :
L'assiette des taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles
(BOI-RFPI-TDC), prévues à l'article 1529 du CGI et à
l'article 1605 nonies du CGI, est par principe égale à la plus-value réalisée, déterminée par différence entre le prix
de cession du terrain défini à l'article 150 VA du CGI et le prix d'acquisition stipulé dans les actes, actualisé en fonction
du dernier indice des prix à la consommation hors tabac publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Afin de simplifier le calcul du prix d'acquisition actualisé pour la détermination de l'assiette de ces taxes, il
est admis, à titre de règle pratique, que les contribuables utilisent, pour les cessions soumises à ces taxes et réalisées depuis l'année 2012, des coefficients d'érosion monétaire.
Les coefficients d'érosion monétaire actualisés, applicables pour les cessions intervenant en 2015, sont
disponibles dans le document lié.
Actualité liée :
X
Document lié :
BOI-ANNX-000097 : ANNEXE - RFPI - Taxes sur les cessions à titre onéreux de
terrains nus devenus constructibles - Coefficients d'érosion monétaire
Signataire du document lié :
Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale | <p id=""9198-PGP_8306-PGP_Serie_/_Division_:_00""><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""9198-PGP_8306-PGP_IF_-_CFE_01"">ANNX - RFPI</p> <p id=""9198-PGP_8306-PGP_Texte_:_02""><strong>Texte :</strong></p> <p id=""9198-PGP_Limprime_n°_1447_C_a_souscr_03"">L'assiette des taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles (BOI-RFPI-TDC), prévues à l'article 1529 du CGI et à l'article 1605 nonies du CGI, est par principe égale à la plus-value réalisée, déterminée par différence entre le prix de cession du terrain défini à l'article 150 VA du CGI et le prix d'acquisition stipulé dans les actes, actualisé en fonction du dernier indice des prix à la consommation hors tabac publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).</p> <p id=""9198-PGP_Cela_etant,_afin_de_simplif_04"">Afin de simplifier le calcul du prix d'acquisition actualisé pour la détermination de l'assiette de ces taxes, il est admis, à titre de règle pratique, que les contribuables utilisent, pour les cessions soumises à ces taxes et réalisées depuis l'année 2012, des coefficients d'érosion monétaire.</p> <p id=""9198-PGP_Les_coefficients_derosion_m_05"">Les coefficients d'érosion monétaire actualisés, applicables pour les cessions intervenant en 2015, sont disponibles dans le document lié.</p> <p id=""9198-PGP_Actualite_liee_:__05""><strong>Actualité liée : </strong></p> <blockquote> <p id=""9198-PGP_8306-PGP_X_06""> X</p> </blockquote> <p id=""9198-PGP_Document_lie_:_07""><strong>Document lié :</strong></p> <p id=""9198-PGP_BOI-ANNX-000097_:_Annexe_-__09"">BOI-ANNX-000097 : ANNEXE - RFPI - Taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles - Coefficients d'érosion monétaire</p> <p id=""9198-PGP_8306-PGP_Signataire_du_commentaire_l_09""><strong>Signataire du document lié : </strong></p> <p id=""9198-PGP_8306-PGP_Jean-Luc_Barcon-Maurin,_Sou_010"">Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles - Actualisation des coefficients d'érosion monétaire applicables pour les cessions intervenant en 2015 | ACTU-2015-00001 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/9781-PGP.html/identifiant=ACTU-2015-00001 | null | 2015-01-06 00:00:00 | null | 9b5735ed-8be7-40b2-9582-02c65abaf8ae | 4798d7d58f1b2ea03d64b2f8642e4473cbb567ec35566053efcbe321db0379ed |
FR | fr | Série / Division :
IS - BASE
Texte :
En application des dispositions de l'article 210 F du code général des impôts (CGI), les plus-values que réalisent les personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés lors de la cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial ou industriel, ou de terrains à bâtir sont, sous certaines conditions, soumises à l'impôt sur les sociétés au taux réduit de 19 % lorsque le cessionnaire s'engage à transformer les locaux acquis en locaux à usage d'habitation, ou à construire des locaux d'habitation si la cession porte sur des terrains à bâtir. Le cessionnaire dispose, pour réaliser la production de locaux d'habitation, d'un délai de quatre ans.
L'article 17 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 permet au cessionnaire de demander la prolongation du délai de quatre ans, pour une durée n'excédant pas un an, cette prolongation étant le cas échéant renouvelable une fois. Les modalités de formulation de la demande de prolongation sont précisées par décret.
Par ailleurs, l'article 25 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 étend le champ d'application du dispositif prévu à l'article 210 F du CGI à toutes les personnes morales cessionnaires, sans distinguer selon qu'elles sont ou non assujetties à l'impôt sur les sociétés.
Enfin, le dispositif prévu à l'article 210 F du CGI est prorogé pour les cessions réalisées jusqu'au 31 décembre 2022, ainsi que pour les cessions réalisées jusqu'aux 31 décembre 2024 afférentes à des promesses unilatérales ou synallagmatiques de vente conclues entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022 inclus.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-IS-BASE-20-30-10 : IS - Base d’imposition - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés - Plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements
BOI-IS-BASE-20-30-10-10 : IS - Base d’imposition - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés - Plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements - Champ d'application
BOI-IS-BASE-20-30-10-20 : IS - Base d’imposition - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés - Plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements - Modalités d'imposition - Engagement de transformation ou de construction
Signataire des documents liés :
Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale | <div class=""docs"" id=""docs""> <div id=""ck-content""> <p><strong>Série / Division :</strong></p> <p id=""IS_-_BASE_013"">IS - BASE</p> <p><strong>Texte :</strong></p> <p id=""En_application_des_dispositi_014"">En application des dispositions de l'article 210 F du code général des impôts (CGI), les plus-values que réalisent les personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés lors de la cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial ou industriel, ou de terrains à bâtir sont, sous certaines conditions, soumises à l'impôt sur les sociétés au taux réduit de 19 % lorsque le cessionnaire s'engage à transformer les locaux acquis en locaux à usage d'habitation, ou à construire des locaux d'habitation si la cession porte sur des terrains à bâtir. Le cessionnaire dispose, pour réaliser la production de locaux d'habitation, d'un délai de quatre ans.</p> <p id=""L_015"">L'article 17 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 permet au cessionnaire de demander la prolongation du délai de quatre ans, pour une durée n'excédant pas un an, cette prolongation étant le cas échéant renouvelable une fois. Les modalités de formulation de la demande de prolongation sont précisées par décret.</p> <p id=""Par_ailleurs,_l_016"">Par ailleurs, l'article 25 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 étend le champ d'application du dispositif prévu à l'article 210 F du CGI à toutes les personnes morales cessionnaires, sans distinguer selon qu'elles sont ou non assujetties à l'impôt sur les sociétés.</p> <p id=""Enfin,_le_dispositif_prevu_a_017"">Enfin, le dispositif prévu à l'article 210 F du CGI est prorogé pour les cessions réalisées jusqu'au 31 décembre 2022, ainsi que pour les cessions réalisées jusqu'aux 31 décembre 2024 afférentes à des promesses unilatérales ou synallagmatiques de vente conclues entre le 1<sup>er</sup> janvier 2021 et le 31 décembre 2022 inclus.</p> <p><strong>Actualité liée :</strong></p> <blockquote> <p id=""X_018"">X</p> </blockquote> <div class=""document-lies"" id=""document-lies""> <p><strong>Documents liés :</strong></p> <div id=""liste_docs_lies""> <p>BOI-IS-BASE-20-30-10 : IS - Base d’imposition - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés - Plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements</p> <p>BOI-IS-BASE-20-30-10-10 : IS - Base d’imposition - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés - Plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements - Champ d'application</p> <p>BOI-IS-BASE-20-30-10-20 : IS - Base d’imposition - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés - Plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements - Modalités d'imposition - Engagement de transformation ou de construction</p> </div> </div> </div> </div> <p><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Bruno_Mauchauffee,_adjoint_a_019"">Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IS - Prorogation et modification du régime des plus-values de cession de locaux professionnels transformés en logements ou de terrains à bâtir sur lesquels sont construits des logements (loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, art. 17 et 25) | ACTU-2021-00141 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12994-PGP.html/ACTU-2021-00141 | null | 2021-03-31 00:00:00 | null | aed0f5ba-9290-4629-8e44-db25014c51b7 | e5d5708fc195a26946c9a9dace6ee7b4a3ca48800e53fe2f6975192df413b7c7 |
FR | fr | Séries / Divisions :
IR - RICI ; SJ - AGR
Texte :
En application de l’article 199 unvicies du code général des impôts (CGI), les contribuables domiciliés fiscalement en France bénéficient d’une réduction d’impôt au titre des souscriptions en numéraire réalisées entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2020 au capital des sociétés anonymes agréées qui ont pour activité exclusive le financement en capital d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA).
L’article 115 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 proroge ce dispositif jusqu'au 31 décembre 2023 et modifie les critères d'agrément des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles que les SOFICA doivent financer pour qu'une souscription à leur capital ouvre droit à la réduction d'impôt prévus à l'article 238 bis HF du CGI.
L'article 116 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 élargit par ailleurs les investissements que doivent réaliser les SOFICA aux versements en numéraire réalisés par contrat d'association à la distribution (CGI, art. 238 bis HG).
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-IR-RICI-180 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA)
BOI-IR-RICI-180-10 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) - Économie du dispositif de financement des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles
BOI-IR-RICI-180-20 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) - Modalités d'application de la réduction d'impôt
BOI-SJ-AGR-50-60-20 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - Agréments en faveur du patrimoine artistique national - Autres agréments - Avantages fiscaux au titre des souscriptions au capital des sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA)
Signataire des documents liés :
Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale | <div class=""docs"" id=""docs""> <div id=""ck-content""> <p><strong>Séries / Divisions :</strong></p> <p id=""IR_-_RICI_012"">IR - RICI ; SJ - AGR</p> <p><strong>Texte :</strong></p> <p id=""En_application_de_l’_013"">En application de l’article 199 unvicies du code général des impôts (CGI), les contribuables domiciliés fiscalement en France bénéficient d’une réduction d’impôt au titre des souscriptions en numéraire réalisées entre le 1<sup>er</sup> janvier 2006 et le 31 décembre 2020 au capital des sociétés anonymes agréées qui ont pour activité exclusive le financement en capital d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA).</p> <p id=""L’_014"">L’article 115 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 proroge ce dispositif jusqu'au 31 décembre 2023 et modifie les critères d'agrément des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles que les SOFICA doivent financer pour qu'une souscription à leur capital ouvre droit à la réduction d'impôt prévus à l'article 238 bis HF du CGI.</p> <p id=""L_015"">L'article 116 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 élargit par ailleurs les investissements que doivent réaliser les SOFICA aux versements en numéraire réalisés par contrat d'association à la distribution (CGI, art. 238 bis HG).</p> <p><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""X_017"">X</p> <div class=""document-lies"" id=""document-lies""> <p><strong>Documents liés :</strong></p> <div id=""liste_docs_lies""> <p>BOI-IR-RICI-180 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA)</p> <p>BOI-IR-RICI-180-10 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) - Économie du dispositif de financement des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles</p> <p>BOI-IR-RICI-180-20 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) - Modalités d'application de la réduction d'impôt</p> <p>BOI-SJ-AGR-50-60-20 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - Agréments en faveur du patrimoine artistique national - Autres agréments - Avantages fiscaux au titre des souscriptions au capital des sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA)</p> </div> </div> </div> </div> <p><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Bruno_Mauchauffee,_adjoint_a_016"">Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | IR - SJ - Réduction d'impôt accordée au titre du financement des SOFICA - Prorogation et modification des conditions d'agrément (loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, art. 115 et art. 116) | ACTU-2021-00224 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/13214-PGP.html/ACTU-2021-00224 | null | 2021-07-06 00:00:00 | null | cbdd7b18-71e1-4c94-97fc-dfae3e77ea09 | 361bec79f02508a188839d0fc900a6069461d203c218883f1952e8593de3199d |
FR | fr | Séries / Division :
RFPI - TDC ; ANNX
Texte :
L'assiette des taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles, prévues à l'article 1529 du code général des impôts (CGI) et à l'article 1605 nonies du CGI, est par principe égale à la plus-value réalisée, déterminée par différence entre le prix de cession du terrain défini à l'article 150 VA du CGI et le prix d'acquisition stipulé dans les actes, actualisé en fonction du dernier indice des prix à la consommation hors tabac publié par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Afin de simplifier le calcul du prix d'acquisition actualisé pour la détermination de l'assiette de ces taxes, il est admis, à titre de règle pratique, que les contribuables utilisent, pour les cessions soumises à ces taxes et réalisées depuis l'année 2012, des coefficients d'érosion monétaire.
La présente publication actualise les coefficients d'érosion monétaire applicables pour les cessions intervenant en 2021.
Actualité liée :
X
Documents liés :
BOI-RFPI-TDC : RFPI - Taxe forfaitaire sur les cessions de terrains nus devenus constructibles
BOI-ANNX-000097 : ANNEXE - RFPI - Taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles - Coefficients d'érosion monétaire
Signataire des documents liés :
Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale | <div class=""docs"" id=""docs""> <div id=""ck-content""> <p><strong>Séries / Division :</strong></p> <p id=""ANNX_;_RFPI_-_TDC_012"">RFPI - TDC ; ANNX</p> <p><strong>Texte :</strong></p> <p id=""Lassiette_des_taxes_sur_les_013"">L'assiette des taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles, prévues à l'article 1529 du code général des impôts (CGI) et à l'article 1605 nonies du CGI, est par principe égale à la plus-value réalisée, déterminée par différence entre le prix de cession du terrain défini à l'article 150 VA du CGI et le prix d'acquisition stipulé dans les actes, actualisé en fonction du dernier indice des prix à la consommation hors tabac publié par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).</p> <p id=""Afin_de_simplifier_le_calcul_014"">Afin de simplifier le calcul du prix d'acquisition actualisé pour la détermination de l'assiette de ces taxes, il est admis, à titre de règle pratique, que les contribuables utilisent, pour les cessions soumises à ces taxes et réalisées depuis l'année 2012, des coefficients d'érosion monétaire.</p> <p id=""La_presente_publication_actu_015"">La présente publication actualise les coefficients d'érosion monétaire applicables pour les cessions intervenant en 2021.</p> <p><strong>Actualité liée :</strong></p> <p id=""&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbs_016""> X</p> <div class=""document-lies"" id=""document-lies""> <p><strong>Documents liés :</strong></p> <p>BOI-RFPI-TDC : RFPI - Taxe forfaitaire sur les cessions de terrains nus devenus constructibles</p> <p>BOI-ANNX-000097 : ANNEXE - RFPI - Taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles - Coefficients d'érosion monétaire</p> </div> </div> </div> <p><strong>Signataire des documents liés :</strong></p> <p id=""Bruno_Mauchauffee,_adjoint_d_017"">Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale</p> | Bulletin officiel des finances publiques - impôts | RFPI - Taxes sur les cessions à titre onéreux de terrains nus devenus constructibles - Actualisation des coefficients d'érosion monétaire applicables pour les cessions intervenant en 2021 | ACTU-2021-00062 | null | https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/12826-PGP.html/ACTU-2021-00062 | null | 2021-02-08 00:00:00 | null | 8c2e2c52-d68e-4a8b-bfb0-7985f8ebec51 | a790f5fe5302e26ae6ef10b0510f8b110807329c764ca1bc5668bd0b01b891af |